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Juju5544
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Message par Juju5544 »

aravis a écrit :Merci beaucoup Juju !!!!


De rien !
Si tu as le courage tu peux regarder sur ces topics également :
Ecrit printemps 2005
Ecrit automne 2005 !
Ecrit printemps 2006
[url=http://www.infirmiers.com/frm/sutra786960.php]Ecrit printemps 2006
[/url]
Ecrit printemps 2007
Ecrit automne 2007
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Mich83l
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Message par Mich83l »

Heures sup impayées à l'hôpital: CFDT, FO, UNSA et CFTC signent l'accord
(source: AFP, 6 février)

Les fédérations CFDT, FO, UNSA et CFTC de la Santé ont signé mercredi au ministère de la Santé un accord majoritaire sur le règlement des heures supplémentaires et les jours de RTT accumulés à l'hôpital public par les agents non médecins.

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a qualifié l'accord d'"équilibré", se disant "ravie d'avoir trouvé en un mois une issue à cette situation qui constituait une dette vis-à-vis des personnels, et qui ne doit pas se reproduire".

L'accord s'adresse aux personnels non médicaux (infirmières, aides-soignants, agents de services hospitaliers qualifiés, etc.) parmi les 900.000 en France qui pouvaient être concernés par cette situation.

Pour les 23 millions d'heures supplémentaires accumulées, il stipule que tous les agents auront "le droit de demander une indemnisation de la totalité de leurs heures supplémentaires stockées, restant dues au 31 décembre 2007".

L'accord propose de régler les 14 premières heures supplémentaires à un tarif tenant compte de l'échelon du fonctionnaire concerné, puis le reste sur la base d'un tarif forfaitaire relevé à 13 euros brut.

En outre, "chaque agent pourra opter librement pour l'indemnisation et/ou la récupération des jours" de RTT qu'il accumulés (au total deux millions de journées RTT ont été stockées depuis 2002).

"Chaque jour sera indemnisé sur la base d'un forfait de 65 euros brut (catégorie C), 80 euros brut (catégorie B) et 125 euros brut (catégorie A) dans la limite de 50% des jours épargnées par l'agent sur son CET".

De plus, les signataires engageront une concertation visant "à rationaliser le recours aux heures supplémentaires".

Premier syndicat des hôpitaux, la CGT-Santé a décidé de "réserver sa réponse jusqu'au 11 février", tandis que Sud-santé a décidé de ne pas signer "cet accord qui, dans certains cas, paie les heures en-dessous du tarif normal".

Yolande Briand (CFDT-Santé), deuxième syndicat aux élections, a jugé "plutôt intéressant" le tarif forfaitaire de 13 euros.

Globalement, "l'agent a toujours le choix entre la récupération et la rémunération. Pour nous c'était essentiel", a-t-elle dit.

"Il était également très important que tout le monde s'accorde à dire que cet accord concernait une dette et n'avait rien à voir avec le pouvoir d'achat", a ajouté Mme Briand. Pour l'avenir, il faut que les hôpitaux "revoient les questions d'organisation et de conditions de travail, souvent inacceptables".

Pour Didier Bernus (FO-Santé, 22,12%) le forfait horaire à 13 euros est "une cote mal taillée, mais qui permet d'apurer les choses". Selon lui, l'accord représente environ 500 millions d'euros au total.

"On était dans une situation explosive et le principe de réalité a prévalu", a-t-il dit.

Pour les médecins hospitaliers, un accord avait été signé le 15 janvier, qui prévoit le rachat de la moitié des journées de RTT accumulées depuis 2002.
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Mich83l
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Message par Mich83l »

Etude: pas de risque de tumeur avec l'usage "régulier" du téléphone mobile
(source:AFP 6 février)

Des chercheurs japonais ont établi que les gens utilisant régulièrement un téléphone portable ne couraient pas de risque de souffrir d'une tumeur cérébrale, selon une étude publiée en ligne par le British Journal of Cancer.

La norme choisie, pour définir l'usage régulier du téléphone, a été d'au moins une fois par semaine pendant six mois.

Les chercheurs ont étudié les effets des niveaux de radiations sur différentes parties du cerveau, en comparant 322 personnes souffrant de trois types de tumeurs cancéreuses -gliomes, méningiomes et adénomes, soit 85% des tumeurs cérébrales- à 683 autres en bonne santé.

Selon le professeur Naohito Yamaguchi, de l'Université médicale pour femmes de Tokyo, le principal défi "a été d'estimer avec précision combien les différentes parties du cerveau recevaient de radiations".

L'équipe a étudié les radiations émises par 76 types différents de téléphones mobiles. "Ensuite nous avons analysé comment elles pouvaient affecter différentes zones du cerveau", a indiqué le professeur Yamaguchi.

Selon lui, l'étude n'a fait apparaître aucune relation significative entre l'usage du téléphone mobile et le cancer.

Lancée en 1999, une étude, Interphone, menée dans 13 pays sous l'égide de l'Agence internationale pour la recherche sur le cancer, vise à établir s'il existe une relation entre l'usage du téléphone mobile et certaines tumeurs du nerf acoustique, des glandes salivaires ou du cerveau (gliome, méningiome), en comparant pendant dix ans des patients souffrant de ce type de tumeurs avec un groupe-témoin.

Une étude réalisée dans ce cadre en Israël a fait apparaître que les radiations émises par les téléphones portables augmentaient nettement les risques de cancer des glandes salivaires pour les utilisateurs fréquents (22 heures par mois).

Une étude menée en France a fait apparaître également la possibilité d'une augmentation du risque de gliome pour les "forts utilisateurs", soulignant en revanche que l'usage régulier, au moins une fois par semaine, "n'est pas lié à une augmentation du risque".
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Mich83l
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Message par Mich83l »

Alcool: un homme sur deux de 25 à 64 ans consommateur à risque, selon l'Irdes
(source : AFP, 6 février)


La consommation d'alcool à risque touche surtout les hommes de 25 à 64 ans, près d'un sur deux étant concerné dans cette tranche d'âge, selon une étude menée par l'Institut de recherche et documentation en économie de la santé (Irdes).

D'après les seuils retenus pour définir l'alcoolisation excessive, plus d'un homme sur dix présente "un risque chronique" (plus de 22 verres par semaine et/ou 6 verres ou plus en une occasion au moins une fois par semaine). Environ trois sur dix sont "consommateurs à risque ponctuel" (buvant parfois 6 verres ou plus en une occasion mais jamais plus d'une fois par mois, et moins de 22 verres/semaine).

Dans la tranche d'âge 25-64 ans, le risque chronique ou ponctuel concerne un homme sur deux.

Chez les hommes, le risque d'alcoolisation excessive chronique "augmente régulièrement avec l'âge jusqu'à 64 ans". Le risque ponctuel est "très fréquent parmi les 25-44 ans et diminue ensuite progressivement".

Les risques sont beaucoup moins fréquents chez les femmes (seuil d'alcoolisation excessive de 15 verres/semaine), avec environ 2% de "consommatrices à risque chronique" et 10% présentant "un risque ponctuel".

Parmi les femmes, celles ayant un statut de cadre sont davantage concernées par la consommation excessive. Pour les hommes, les liens entre consommation excessive et catégories socio-économiques sont "plus contrastés". Cadres, artisans, commerçants et chefs d'entreprise, mais aussi ouvriers et agriculteurs, présentent plus de risque que les employés.

Le risque d'alcoolisation excessive est surtout concentré chez les personnes vivant seules, souligne l'étude. La non-consommation quant à elle concerne les catégories sociales peu aisées.

L'étude analyse enfin les disparités entre régions, la consommation à risque semblant se concentrer, pour les hommes, dans le Nord, Sud-Ouest, Ouest et Méditerranée, et pour les femmes dans le Nord et Sud-Ouest.

Ces différences "ne s'accordent pas tout à fait" avec les données de mortalité liées à l'alcoolisme, relèvent ses auteurs. Le Sud-Ouest est ainsi classé parmi les régions présentant un risque d'alcoolisation excessive important, alors que le taux de décès lié à l'imprégnation alcoolique dans cette région se situe parmi les plus bas.

En revanche, le Nord, où le taux de décès lié à l'alcoolisme est le plus élevé, apparaît aussi comme une région à fort risque d'alcoolisation excessive.

Basée sur des données déclaratives, l'étude a été réalisée à partir de l'enquête Santé et protection sociale menée en 2002 et 2004. Pour 2002, l'Irdes a retenu un sous-échantillon de 11.172 individus (16 ans ou plus), pour 2004 un sous-échantillon de 4.507 personnes (30 ans ou plus).
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Mich83l
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Message par Mich83l »

Gestion des risques des médicaments : un premier bilan
(Source : AFSSaPS, 5 janvier 2008)

Acomplia (contre l'obésité), Gardasil (vaccin contre le cancer du col utérin), Champix (pour le sevrage tabagique) et Intrinsa, un patch à la testostérone pour les femmes ayant subi une ablation des ovaires et de l'utérus. Ces quatre médicaments étaient au centre du premier bilan de ses « plans de Gestion des Risques » (PGR) présenté par l'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS). Un bilan qui montre tout l'intérêt de cette démarche dans le suivi des produits de santé.

C'est en effet l'assurance d'une réactivité optimale des pouvoirs publics, au cas où un problème inattendu surviendrait après l'entrée d'un médicament, d'un réactif ou d'un vaccin dans « la vraie vie ». Celle qui voit des centaines de milliers de malades ou de bien-portants exposés à un produit de santé. C'est aussi la garantie de la transparence indispensable au meilleur management des rumeurs en santé publique…

Concernant Acomplia qui a déjà été prescrit à 130 000 patients en France, « la première enquête de suivi de prescription (a montré que) seules 5% des prescriptions ne correspondaient pas aux indications » autorisées. Par ailleurs « 350 notifications d'effets indésirables ont été recueillies au cours des 7 premiers mois de commercialisation. Leur analyse confirme le profil de risque d'Acomplia. Outre les troubles gastro-intestinaux, il s'agit essentiellement des effets neuropsychiatriques dont 92 cas de syndromes dépressifs, 45 cas de troubles anxieux, 32 cas d'irritabilité ou nervosité, 13 cas d'agressivité et 8 de troubles de l'humeur ».

Entre février et novembre 2007, 330 000 personnes en France ont suivi un sevrage tabagique par Champix. « Un premier bilan de pharmacovigilance sur les 6 premiers mois de commercialisation rapporte 335 cas d'effets indésirables (…) digestifs, psychiatriques et cardiovasculaires. » L'AFSSaPS souligne néanmoins, qu'il est « difficile d'évaluer la responsabilité du Champix car les symptômes cardiovasculaires et psychiatriques peuvent également apparaître lors du sevrage tabagique sans médicament. » Cela étant, « les risques de troubles de l'humeur et de comportements suicidaires ont conduit l'Agence européenne du Médicament à proposer la modification des informations destinées aux professionnels de santé et aux patients ».

Commercialisé par le franco-américain Sanofi Pasteur MSD, le vaccin contre le cancer du col de l'utérus Gardasil, a été délivré en France, à plus de 450 000 doses. C'est-à-dire en principe, que 150 000 femmes ont été vaccinées. En France « 200 effets indésirables ont été rapportés, dont 15 sont considérés comme graves (convulsions, malaise vagal…) ». Sans oublier bien sûr les décès récemment signalés en Allemagne et en Autriche par l'Agence européenne, pour lesquels « le lien (avec) l'administration de Gardasil (…) n'est pas établi ». Pourtant, l'AFSSaPS rappelle qu'un programme d'études pharmaco-épidémiologiques est en œuvre. Il a pour objectif « de suivre les adolescentes et les jeunes femmes vaccinées âgées de 14 à 23 ans (…) et notamment de surveiller l'apparition de manifestations auto-immunes ». Parmi lesquelles le cas échéant, des cas d'affections démyélinisantes (sclérose en plaques) susceptibles d'être imputables à la vaccination. Le vaccin concurrent Cervarix doit être commercialisé à partir de février/mars 2008 en France. Il sera « soumis aux mêmes exigences de suivi que Gardasil ».

Enfin le patch à la testostérone Intrinsa est destiné à traiter une baisse du désir sexuel chez la femme après ménopause chirurgicale. Il a été prescrit chaque mois à 500 patientes, entre février et décembre 2007. « A ce jour, 22 effets indésirables, cutanés et/ou androgéniques (irritation cutanée, hyperpilosité) ont été notifiés. » Une étude européenne doit évaluer son profil de sécurité. Elle incorporera 8 000 patientes, dont 1 000 en France.
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Mich83l
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Message par Mich83l »

Fortes disparités en Europe pour la mortalité cardio-vasculaire
(source : AFP, 6 février)

D'importantes disparités nationales et régionales subsistent en Europe en termes de mortalité cardio-vasculaire, plusieurs pays d'Europe du Nord et de l'Est enregistrant des taux 7 à 14 fois plus élevés que d'autres, selon une étude publiée mercredi.

"Ces derniers chiffres montrent un schéma en évolution", souligne Jacqueline Müller-Nordhorn (Institut de médecine sociale, Berlin, Allemagne).

Les chercheurs, dont les travaux sont publiés dans la revue de la Société européenne de cardiologie (European Heart Journal), ont analysé les décès dus aux maladies cardiaques ischémiques (angine de poitrine, infarctus) et accidents vasculaires cérébraux, pour l'année 2000, chez une population âgée de 45 à 74 ans.

La mortalité par attaque cardiaque est plus élevée dans les pays d'Europe centrale et de l'Est. France, Portugal, Italie et Espagne ont les taux les plus bas. D'importantes disparités régionales sont constatées en Allemagne, au Royaume-Uni et en Pologne.

La mortalité par attaque cérébrale montre un schéma différent. Elle est réduite dans le centre de l'Europe de l'Ouest, avec les taux les plus bas en Suisse, France, Norvège, et Espagne. Les taux les plus élevés sont relevés dans les pays d'Europe centrale et de l'Est, mais aussi dans des pays méditerranéens, incluant Grèce et Portugal et certaines régions d'Espagne et d'Italie. Italie, Espagne, Portugal et Royaume-Uni connaissent des variations régionales "considérables".

Un certain nombre de facteurs de risque peuvent expliquer ces disparités, relèvent les chercheurs : variables socio-économiques (revenus, statut professionnel), facteurs psycho-sociaux (stress, dépression), facteurs de risque "classiques" (hypertension, hyperlipidémie, surpoids), modes de vie (activité physique, alimentation, tabagisme), facteurs environnementaux ou médicaux.

Le Dr Müller-Nordhorn souligne que la mortalité cardio-vasculaire est en baisse continue ces dernières décennies dans la plupart des pays d'Europe de l'Ouest.

"Il semble que des pays d'Europe de l'ouest classés précédemment à haut risque ont maintenant des taux de mortalité comparables à ceux de pays à faible risque au moment des études réalisées dans les années 80 et 90", note-t-elle, s'inquiétant des conséquences de mauvaises classifications, en termes de prise en charge et de prévention.

"Il serait plus adéquat, par exemple, de classer les pays d'Europe de l'Ouest comme étant à risque faible et les pays d'Europe centrale et de l'Est comme étant à haut risque", juge-t-elle.
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Mich83l
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Message par Mich83l »

Addiction et suicide : les liaisons dangereuses
(source : Communiqué de presse de l'union nationale de prévention du suicide, février 2008 )

Le suicide fait toujours plus de 10 000 victimes chaque année en France. L'Hexagone est d'ailleurs l'un des pays industrialisés avec le plus fort taux. C'est le constat rappelé lors des 12e Journées nationales de prévention du suicide.

Selon les derniers chiffres, environ 10 713 personnes ont mis fin à leurs jours en 2005. C'est un peu moins que les chiffres de 2004, mais cela ne traduit pas pour autant une baisse. Plutôt une stabilisation depuis les années 2000.

Ces chiffres cachent une certaine disparité. Ainsi, les jeunes de 15 à 24 ans ont vu le taux de suicide baisser depuis 1993, mais celui-ci ne diminue plus depuis quelques années. Chez les adultes de 30 à 59 ans, les chiffres en revanche ne cessent d'augmenter.

En 2008, les journées nationales de prévention du suicide ont pour thème "addiction et suicide". L'occasion de souligner les risques liés à l'usage de produits tels que l'alcool ou le cannabis. La desinhibition qu'ils entraînent peut en effet favoriser le passage à l'acte. Mais les addictions peuvent aussi être un signe de mal-être traduisant un risque suicidaire. L'Union nationale de prévention du suicide souligne d'ailleurs le manque de travaux sur les liens entre ces substances et ce risque de suicide.
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HAMLET-30
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Message par HAMLET-30 »

Arche de Zoé : Deby n'exclut pas de grâcier les six Français

Les Français de l'association "Arche de Zoé" retenus au tchad (28 octobre 2007)Le président tchadien a annoncé qu'il pourrait annuler la condamnation des membres de l'Arche de Zoé si la France le lui demande.
Un geste qui pourrait être un remerciement pour le soutien apporté par la France face à l'attaque rebelle des derniers jours.
Alexandra GUILLET (avec agence) - le 06/02/2008 - 22h20
Les six Français de l'Arche de Zoé pourraient bien retrouver prochainement la liberté. Interrogé par la presse, le président tchadien n'a, en effet, pas exclu mercredi de leur accorder la grâce présidentielle. "A partir du moment où la Constitution tchadienne me donne le droit d'élargir qui que ce soit, tchadien ou étranger (...), ce n'est pas impossible, si la France le demande bien sûr, que j'examine cette question". Idriss Deby répondait à un journaliste qui l'interrogeait sur la possibilité d'accorder une grâce aux six Français condamnés au Tchad, notamment après le soutien apporté par la France face à l'attaque rebelle des derniers jours. L'information est bien sûr à prendre avec précaution. Elle survient le jour de la visite à N'Djamena du ministre français de la Défense Hervé Morin (voir la vidéo).

Contacté par LCI.fr, l'avocat Mario Stasi, conseil de l'infirmière Nadia Merimi, s'est toutefois "réjoui" de cette nouvelle qui conduirait à "effacer la peine tchadienne comme la peine française puisqu'il s'agit d'une simple peine de substitution". "Quelques jours après le verdict, nous avions demandé la grâce pour nos clients, mais nous n'avions obtenu aucune réponse. Cette déclaration d'Idriss Deby est pour moi une manière de nous répondre".

"Dernier recours"

La mère d'Eric Breteau et l'épouse du médecin Philippe van Winkelberg, Antonia, ont exprimé leur satisfaction tout en restant prudentes mercredi sur RTL, après ces propos. "J'ai envie de lui dire que si il a cette idée, l'envie de les gracier, je l'en remercie infiniment. Je suis absolument heureuse (mais) oui ça me surprend quand même, j'ai eu peur qu'il ne pense plus à eux", a déclaré Hélène Breteau. Antonia, l'épouse de Philippe van Winkelberg, a lancé un appel au président tchadien tout en estimant qu'il s'agit du "dernier recours".

Le 25 octobre, l'association française l'Arche de Zoé avait tenté d'exfiltrer 103 enfants, présentés à tort comme des orphelins du Darfour voisin, depuis l'est du Tchad vers la France, où des familles d'accueil les attendaient. Après leur condamnation au Tchad, les six Français ont été transférés en France le 28 décembre pour y purger leur peine de huit ans de travaux forcés, conformément à un accord judiciaire bilatéral franco-tchadien. La justice française a prononcé le 28 janvier une peine de substitution de huit ans de prison, après celle prononcée au Tchad, contre les six membres de L'Arche de Zoé pour tentative d'enlèvement de 103 enfants, suscitant la colère des accusés.
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Message par HAMLET-30 »

Tout foetus né sans vie est déclarable à l'état-civil

Ceci, quel que soit son poids et la durée de la grossesse, a jugé mercredi la Cour de cassation dans un arrêt qui devrait faire jurisprudence.
Pour refuser une telle déclaration à l'état-civil, les juges invoquaient jusque là une définition de l'OMS de 1977 établissant qu'un enfant pouvait être dit viable après 22 semaines de grossesse ou avec un poids supérieur à 500 g.
- le 06/02/2008 - 20h12
L'arrêt devrait satisfaire les associations de parents endeuillés suite à un décès durant la grossesse et faire jurisprudence. La première chambre civile de la Cour de cassation a jugé mercredi qu'un foetus né sans vie pouvait être déclaré à l'état-civil, quel que soit son poids et la durée de la grossesse.

L'affaire jugée mercredi concernait trois familles. Les parents de trois enfants morts-nés entre 1996 et 2001 qui avaient porté plainte après s'être vus refuser la possibilité d'enregistrer leur enfant à l'état-civil. Jusqu'à présent, les enfants dont un médecin pouvait attester qu'ils avaient vécu au moins quelques instants se voyaient dresser un acte de naissance, ainsi qu'un acte de décès. Les autres, morts-nés, ne pouvaient bénéficier, depuis 1993, que d'une "déclaration d'enfant sans vie" et ce seulement s'ils répondaient à la définition d'enfant viable donnée en 1977 par l'Organisation mondiale de la Santé, soit un poids de plus de 500 grammes ou une grossesse de plus de 22 semaines. Or les trois foetus concernés avaient entre 18 et 21 semaines et pesaient entre 155 et 400 grammes. Saisi des trois dossiers, un tribunal de grande instance avait donc débouté les familles. En mai 2005, la cour d'appel de Nîmes avait confirmé les jugements.

Mercredi, la Cour de cassation a jugé, dans trois arrêts identiques, que la cour d'appel avait violé l'article 79-1 du code civil car il "ne subordonne pas l'établissement d'un acte d'enfant sans vie ni au poids du foetus, ni à la durée de la grossesse". Selon elle, la cour d'appel a tout bonnement "ajouté au texte des conditions qu'il ne prévoit pas".

Combler un vide juridique

Depuis plusieurs années, des associations demandent que soit comblé le vide juridique qui existe en France pour les foetus de 16 à 22 semaines nés sans vie après une mort in utero ou une interruption médicale de grossesse. En obtenant le droit d'inscrire leur bébé sur les registres de l'état-civil, les parents obtiennent du même coup la possibilité de donner un nom à leur enfant, de bénéficier de certains droits sociaux comme le droit au congé maternité, ou encore celui de récupérer son corps afin d'organiser ses obsèques et de faire leur deuil. Actuellement, dans la plupart des hôpitaux, les foetus de moins de 22 semaines sont encore incinérés avec les déchets du bloc opératoire.

Risque de "grande anarchie"

Par une telle décision, la Cour de cassation décide donc de bousculer le législateur. Dans ses conclusions, l'avocat général Alain Legoux avait d'ailleurs rappelé que "ce n'est pas à (la jurisprudence) de fixer la norme mais à la loi". Or, avait-il suggéré à la Cour, "quelle meilleure façon d'y inciter le législateur" que de casser les trois arrêts, cela "permettra au législateur de faire oeuvre d'harmonisation".

D'un grand réconfort pour les familles, ces arrêts "risquent de provoquer une grande anarchie", souligne toutefois une source judiciaire. On peut en effet imaginer que des mères qui décident d'interrompre volontairement leur grossesse après quatre semaines profitent de la nouvelle donne pour déclarer leur enfant et ainsi bénéficier des avantages sociaux qui y sont liés.

En revanche, il ne devrait pas avoir d'impact sur le volet pénal, la Cour de cassation ayant déjà écarté dans d'autres arrêts l'incrimination d'homicide dans le cas de décès in utero du fait d'un accident de circulation ou d'un accident médical.

(D'après agence)
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Message par HAMLET-30 »


L'Assemblée adopte le projet sur la rétention de sûreté

Crédit Photo : LCI L'Assemblée nationaleLe texte, qui doit encore passer au Sénat puis au Conseil constituionnel, permet l'enfermement à vie de criminels dangereux et entérine le principe d'une rétroactivité de cette mesure.
"On n'a pas vu cela depuis Vichy", a tempêté le socialiste Jean-Michel Clément lors du débat dans l'hémicycle.
A.Gu. (avec agence) - le 06/02/2008 - 19h53
Sans surprise, l'UMP a voté pour, toute la gauche a voté contre. Le texte sur la rétention de sûreté, adopté définitivement mercredi par les députés, répond à une promesse de Nicolas Sarkozy faite à la suite de plusieurs faits divers dramatiques, notamment l'affaire Enis, un enfant enlevé et violé en 2007 par Francis Evrard, pédophile récidiviste.

Dans sa version finale, le projet crée des "centres socio-médico-judiciaires", où pourront être enfermés, une fois purgée leur peine, les criminels jugés dangereux et susceptibles de récidiver. Décidée par une commission de trois magistrats, la rétention prévue pour durée initiale d'un an, sera renouvelable indéfiniment. Pour que la mesure ne soit pas "un simple enfermement à durée indéterminée" les "personnes retenues" dans les centres "bénéficieront d'un suivi d'offres de soins individualisés", a fait valoir la Garde des Sceaux Rachida Dati. "Donnez-nous les moyens de commencer les soins dès l'incarcération", a plaidé Michel Vaxès (PCF).

La rétroactivité maintenue

Alors que le texte initial limitait la mesure aux auteurs de crimes à caractère sexuel, sur mineurs de moins de 15 ans, la majorité UMP l'a étendu à tous les crimes (assassinat, actes de torture, enlèvements..) sur tous les mineurs ainsi que sur les majeurs avec circonstances aggravantes. "Cela concernait au départ une quinzaine de personnes et maintenant entre 50 et 100", s'est inquiété Serge Blisko (PS). Le texte prévoit en outre que la rétention de sûreté s'appliquera aux personnes déjà condamnées avant la promulgation de la loi.

Cette disposition, adoptée à la dernière minute en première lecture, à l'initiative de Mme Dati, rend possible dès cette année l'enfermenent de criminels dans ces centres, dont le premier doit ouvrir à Fresnes cet été, et non dans 15 ans puisque la rétention vise les criminels condamnés à 15 ans de prison. Elle a soulevé un tollé dans le monde judiciaire et l'opposition. Elle l'a jugé contraire à la Constitution qui interdit la rétroactivité des lois pénales.

"On n'a pas vu cela depuis Vichy", a dénoncé Jean-Michel Clément (PS), selon qui "nous ne pouvons pas accepter un modèle de société qui sacrifie nos libertés au profit d'un objectif illusoire de risque zéro". "C'est un procès d'intention indigne de notre assemblée", a rétorqué Etienne Blanc (UMP). Pour la ministre, la question de la rétroactivité ne se pose pas : "la rétention est une mesure de sûreté, ce n'est pas une peine, elle est donc immédiatement applicable", a-t-elle fait valoir. M. Blisko a jugé au contraire que cette disposition "est tout à fait contraire à notre Constitution".

Encore le Sénat et le Conseil constitutionnel

Le texte doit être soumis jeudi matin au Sénat pour une adoption définitive avant d'être examiné par le Conseil constitutionnel devant lequel l'opposition a annoncé un recours. Son président Jean-Louis Debré n'a pas caché son opinion sur la rétroactivité en rappelant qu'"il y a des principes généraux sur la non rétroactivité des lois sauf les lois pénales les plus douces". "C'est un indice" sur la décision des sages, a espéré M. Vaxès.
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Message par Dowbette »

Revalorisation du minimum vieillesse : l'opposition dénonce une "manœuvre grossière"

LEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 05.02.08 | 17h06 • Mis à jour le 07.02.08 | 09h39

Au lendemain de l'annonce faite par François Fillon d'une augmentation du minimum vieillesse, Nicolas Sarkozy a précisé, mercredi 6 février, qu'une prime de 200 euros sera "versée au début du second trimestre" 2008 aux bénéficiaires du minimum vieillesse, soulignant que cette somme est "une avance à valoir sur les revalorisations à venir".

La veille, le premier ministre avait annoncé à l'Assemblée nationale que le gouvernement "revalorisera le minimum vieillesse de 25 % en cinq ans. Cela veut dire ensuite que nous porterons à 60 % d'ici la fin du quinquennat les pensions de reversion [aux veufs et aux veuves]". Interrogé par la députée socialiste Geneviève Gaillard lors de la séance des questions d'actualité, François Fillon a déclaré qu'il veillait "à ce que la loi de 2003 soit appliquée et que les retraites suivent l'inflation". Et de lancer, sous les huées des bancs socialistes : "Pour parler des retraites, encore faut-il avoir pris dans le passé ses responsabilités pour sauvegarder les régimes de retraite".

Mi-janvier, le ministre du travail, des relations sociales et de la solidarité, Xavier Bertrand, avait déjà indiqué "que le minimum vieillesse sera bien augmenté de 25 % au cours de ce quinquennat", une des promesses de Nicolas Sarkozy lors de la campagne présidentielle. M. Bertrand avait également précisé que le montant des pensions de reversion serait porté à 60 % de la pension de la personne décédée, contre 54 % actuellement.

"PRESSION DES MUNICIPALES"

L'annonce par le président du versement d'une avance sur la revalorisation du minimum vieillesse intervient alors que la popularité de Nicolas Sarkozy a subi ces dernières semaines une sérieuse dégringolade. La semaine dernière, Frédéric Dabi (IFOP) avait ainsi relevé que la chute de la cote de confiance du président était particulièrement sensible dans les classe populaires, les ouvriers ou employés et les 50-64 ans qui, selon lui, "ont eu une grosse déception sur le montant des pensions".

A un mois d'élections municipales qui s'annoncent délicates pour la majorité, la proposition du chef de l'Etat suscite l'interrogation au sein de l'opposition. "Ce n'est pas cette obole qui pourra réconcilier Nicolas Sarkozy avec les personnes âgées et les citoyens", a déploré le président du groupe PS à l'Assemblée nationale, Jean-Marc Ayrault. "La pression des municipales ne doit pas être étrangère à cette annonce. La manœuvre est grossière et ne trompera personne", a renchéri le premier secrétaire du PS, François Hollande. Quant au Parti communiste français, il a dénoncé le "grand bluff" du gouvernement, estimant que "les retraités pauvres le resteront".
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Message par HAMLET-30 »

Un médecin se suicide après la crise cardiaque de son patient
jeudi 7 février 2008 19h12

Un médecin généraliste du Portel dans le Pas-de-Calais s'est suicidé mercredi après avoir appris qu'un de ses patients avait été victime d'une attaque cardiaque qu'il se reprochait de n'avoir pas su anticiper. Le taux de suicide chez les médecins est beaucoup plus élevé que dans le reste de la population.

le médecin a été "débordé par l'annonce de l'hospitalisation en urgence d'un patient qui l'avait consulté et à qui il avait recommandé la prise de rendez-vous chez un cardiologue", selon les détails confiés par le procureur de la République. Mercredi, un généraliste de 61 ans, installé au Portel dans le Pas-de-Calais, s'est suicidé après avoir appris qu'un de ses patients avait été victime d'une crise cardiaque. Le docteur était "extrêmement scrupuleux et s'est senti vraiment dépassé par cette nouvelle", a encore expliqué le procureur de la République. Selon le médecin légiste pourtant, les troubles du patient n'étaient "pas immédiatement décelables", et il n'y avait pas de perspective de guérison.

Ce drame illustre les difficultés d'une profession où le taux de suicide est très largement au-dessus de la moyenne nationale : 14% pour les praticiens contre 4% en général. Pour Marc Biencourt, le président de l'ordre des médecins du Pas-de-Calais, "la cinquantaine est plus difficile pour les médecins" en raison d'"un surmenage physique et psychologique". "La profession de médecin n'est pas seulement une profession technique mais une profession psychologiquement difficile à assumer", explique-t-il. Pour tenter de donner l'alerte à temps, ce représentant des médecins demande la mise en place d'une visite médicale obligatoire pour les praticiens.
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Message par HAMLET-30 »

Roselyne Bachelot : "Inciter les médecins à exercer dans les zones en déficit"
LE MONDE | 08.02.08 | 10h38 • Mis à jour le 08.02.08 |

Roselyne Bachelot, ministre de la santé, devait conclure, vendredi 8 février, la première étape des Etats généraux de l'organisation des soins (EGOS), chargés d'élaborer de nouvelles règles d'installation dans les zones rurales comme dans les banlieues.

Faut-il remettre en question la liberté d'installation des médecins pour remédier aux risques de déserts médicaux ?


Non, je ne le crois pas. Il est nécessaire de garder la liberté d'installation, tout en tenant compte des aspirations des jeunes médecins, différentes de celles de leurs aînés. L'exercice de la médecine en solitaire, c'est fini. La soif des nouveaux médecins, c'est au contraire d'exercer en groupe, avec d'autres professionnels de santé, comme les infirmières, les kinésithérapeutes, les orthophonistes. C'est pourquoi nous aiderons financièrement, dès 2008, la création de 100 maisons de santé pluridisciplinaires à hauteur de 50000 euros maximum par projet présenté par les professionnels ou des collectivités locales.

Avez-vous renoncé à instaurer des mesures contraignantes ?

Pour moi, il faut inciter à une meilleure répartition de l'offre de soins sur le territoire par des mesures positives. Avec l'argent disponible, on peut faire mieux. Jusqu'à présent, on finançait les médecins pour s'installer dans les zones sous-dotées, sans guère d'efficacité. En réalité, les médecins préféreraient qu'on les aide au niveau logistique, en mettant à leur disposition des locaux, en les aidant pour financer un secrétariat… Nous aimerions aussi inciter les médecins des zones sur-dotées à exercer une part de leur activité dans des zones en déficit, en ouvrant des cabinets secondaires. Des contrats territoriaux d'installation, signés entre chaque professionnel, l'assurance-maladie et les collectivités territoriales, seront mis en place.

Ces mesures reposent sur le volontariat des médecins. Ne faudrait-il pas aller plus loin ?

Je privilégie les mesures incitatives d'organisation et d'accompagnement, en faisant confiance à la capacité des médecins et des élus, des collectivités territoriales à s'organiser ensemble. Nous souhaitons à terme encourager l'élaboration de schémas régionaux d'aménagement de l'offre de soins de premier recours. Des professionnels l'ont déjà fait dans le département de l'Orne, avec des médecins généralistes. Les professionnels eux-mêmes n'ont pas exclu les mesures de régulation dans les zones sur-dotées. J'attends qu'ils me fassent des propositions et qu'on les intègre dans la discussion conventionnelle, entre les syndicats de médecins et l'assurance-maladie.

Le futur projet de loi devrait créer des agences régionales de santé (ARS).Quel sera leur rôle et qui va les piloter ?

Tout le monde est d'accord : il faut un pilotage territorial, au niveau régional, pour coordonner les missions de l'hôpital, de la médecine de ville et du médico-social. Les ARS devront organiser la santé sur un territoire, dans une perspective de plus grande efficience des soins. Elles seront aussi chargées de mettre en place des politiques de santé publique adaptées à chaque territoire. Les crédits consacrés à la santé publique seront sanctuarisés.

Qu'attendez-vous de la mission de Gérard Larcher, ancien ministre du travail, sur l'hôpital ?

Les règles de gestion et de gouvernance de l'hôpital public doivent être modernisées pour que l'hôpital soit doté d'un vrai patron. Il faut également réfléchir à une meilleure répartition des rôles entre les établissements qui sont dans un même bassin de vie, par exemple, en créant des établissements de territoire, en partenariat avec les cliniques privées. Il n'est pas question de fermer des hôpitaux, mais il est indispensable d'améliorer le maillage territorial entre les hôpitaux de pointe, les hôpitaux de proximité et les établissements de soins de suite, pour offrir aux patients la meilleure sécurité et la meilleure qualité des soins possibles.


Propos recueillis par Michel Delberghe et Cécile Prieur
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Message par HAMLET-30 »

Le tabac pourrait tuer un milliard de personnes durant ce siècle, selon l'OMS
Il y a 7 heures

NEW YORK (AFP) — Le tabac pourrait faire un milliard de morts au cours de ce siècle à travers le monde si les gouvernements et les sociétés civiles n'agissent pas rapidement pour en réduire l'usage, affirme un rapport de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) publié jeudi à New York.

"Le tabac a tué 100 millions de personnes à travers le monde au XXe siècle et en tuera un milliard au XXIe si les tendances actuelles se poursuivent", indique ce "Rapport sur l'épidémie mondiale de tabagisme", présenté par la directrice générale de l'OMS Margaret Chan et le maire de New York Michael Bloomberg, dans une conférence de presse.

"Si rien n'est fait, le nombre des décès liés au tabagisme atteindra plus de huit millions par an d'ici 2030 et 80% de ces cas se produiront dans les pays en développement", poursuit le document.

L'étude, qui fournit des statistiques sur l'usage du tabac et sur les mesures prises pour le réduire dans des pays représentant ensemble 99% de la population mondiale, recommande une stratégie en six points appelée "MPOWER" pour lutter contre le fléau.

Celle-ci inclut le suivi dans chaque pays de la consommation et des politiques de prévention, la protection des populations contre la fumée du tabac, des programmes d'aide à ceux qui veulent arrêter de fumer, une meilleure information sur les dangers du tabac, la mise en oeuvre effective des interdictions de la promotion et de la publicité et la hausse des taxes sur le tabac.

"Bien que les efforts pour combattre le tabac gagnent de l'ampleur, pratiquement chaque pays doit faire davantage", a déclaré Mme Chan. "Ces six lignes d'action sont à la portée de tous les pays et, mises en oeuvre ensemble, elles offrent la meilleure chance d'inverser cette épidémie galopante", a-t-elle ajouté.

Décrivant le rapport comme "révolutionnaire", M. Bloomberg a déclaré que "pour la première fois, le monde dispose à la fois d'une approche rigoureuse pour stopper l'épidémie de tabagisme et des statistiques solides pour que chaque décideur soit responsabilisé".

"Les mesures de réduction du tabagisme sont parfois controversées mais elles sauvent des vies et les gouvernements doivent s'impliquer et faire leur devoir", a-t-il dit.

Selon le rapport, c'est dans les pays à faibles revenus que l'usage du tabac augmente le plus. La hausse constante de la population et son ciblage par les cigarettiers ont pour effet que des millions de nouveaux consommateurs deviennent dépendants chaque année.

Près des deux tiers des fumeurs vivent dans dix pays: Chine (près de 30% du total), Inde (10%), Indonésie, Russie, Etats-Unis, Japon, Brésil, Bangladesh, Allemagne et Turquie.

Seulement 5% de la population mondiale est protégée par des lois nationales anti-tabac efficaces, indique encore le document.

"Dans la plupart des pays, l'usage du tabac est plus répandu parmi les pauvres que chez les riches et les pauvres souffrent davantage des conséquences des maladies liées au tabac, ce qui leur cause des difficultés économiques et perpétue le cycle de la pauvreté et de la maladie", affirme-t-il.

L'usage du tabac coûte actuellement au monde des centaines de milliards de dollars chaque année. Pour les seuls Etats-Unis, ces pertes économiques sont estimées à 92 milliards de dollars par an.

Dans le même temps, l'industrie du tabac dépense des dizaines de milliards de dollars en marketing et cible le monde en développement à l'aide de stratégies de vente et de lobbying qui ont été interdites dans les pays riches, affirme encore le rapport.

L'incitation des femmes et des jeunes à l'usage du tabac fait partie de ces stratégies, ainsi que les pressions sur les gouvernements pour faire obstacle aux restrictions légales et aux hausses des taxes.

Le rapport cite l'augmentation des taxes sur le tabac comme "le plus efficace moyen de réduire la consommation et d'encourager les fumeurs à cesser."
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Message par Dowbette »

Sécurité routière : moins de morts et plus de blessés sur les routes de France en janvier

LEMONDE.FR avec Reuters et AFP | 08.02.08 | 12h23 • Mis à jour le 08.02.08 | 12h23

Le nombre de tués sur les routes de France en janvier 2008 est inférieur de 14,4 % par rapport au même mois de 2007, passant à 338 contre 395 l'an dernier, selon des chiffres provisoires diffusés jeudi 7 février par le gouvernement. En revanche, le nombre de blessés a augmenté de 2,1 %, avec 7 874 personnes blessées, parmi lesquelles 2 898 ont été hospitalisées (+ 1,5 %).

Pour la sixième année consécutive, le nombre de tués sur les routes de France a baissé en 2007, de 2 % par rapport à 2006. Il avait reculé de près de 12 % de 2005 à 2006.

La sécurité routière est une des priorités du gouvernement de François Fillon, comme sous le mandat de Jacques Chirac. Dans un communiqué, le ministre de l'écologie, du développement et de l'aménagement durables, Jean-Louis Borloo, assure que "le combat contre l'insécurité routière n'est pas derrière nous, comme en témoigne l'augmentation du nombre de personnes blessées en janvier 2008. (...) Les jeunes et les usagers des deux-roues motorisés restent parmi les plus vulnérables".

Pour sensibiliser les populations les plus exposées aux accidents de la route, le gouvernement diffusera en février une campagne radio sur des antennes nationales généralistes et jeunes, pour avertir du danger des "comportements de complaisance à l'égard du code de la route".
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