Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
- aneso81
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Tabac : l’OMS demande de nouvelles augmentations des taxes
[7 février 2008 - 17:47]
Seulement 5% de la population mondiale est protégée par une législation nationale relative à l’interdiction de fumer. Dans 40% des pays, la cigarette est même encore admise dans les hôpitaux et les écoles ! Dans un nouveau rapport rendu public aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) fait le point sur la lutte anti-tabac dans le monde. Au total, 179 pays sont passés au crible.
Prévalence du tabagisme, législation, taxation et même importation et exportation de produits du tabac, l’OMS présente une « première analyse exhaustive de la lutte anti-tabac dans le monde ». Un travail qui d’après le Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’Organisation, montre que « la quasi-totalité des pays doit en faire davantage » en la matière.
Il révèle ainsi qu’à l’échelle mondiale, les recettes fiscales perçues sur le tabac sont 500 fois supérieures aux sommes dépensées par les pouvoirs publics pour lutter contre le tabagisme. Voilà pourquoi l’OMS recommande aux pays concernés « d’augmenter considérablement les taxes sur le tabac », et par voie de conséquence le prix de vente des produits en question (cigarettes, cigares, pipe, chicha, chique, bidi…).
Huit millions de morts par an d’ici 2030…
Pour l’Organisation, cette « approche est de loin la plus efficace ». Non seulement pour diminuer la consommation mais aussi pour disposer d’une source de financement durable en support de stratégies contre le tabagisme. En particulier celle que préconise l’OMS, sous le nom MPOWER : « surveiller la consommation de tabac et les politiques de prévention, protéger la population contre la fumée de tabac, offrir une aide à ceux qui souhaitent arrêter de fumer, mettre en garde contre les méfaits du tabagisme, interdire la publicité en faveur du tabac ».
« Ces mesures MPOWER donnent aux pays des orientations pour respecter leurs engagements vis-à-vis de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte anti-tabac », souligne l’OMS. Laquelle tente ainsi de réagir à la stratégie mondiale des industries du tabac, « qui ciblent les jeunes et les adultes dans les pays en développement. Et notamment les jeunes femmes, ce qui représente l’un des signes les plus inquiétants de l’évolution de l’épidémie ».
Rappelons qu’à l’échelle mondiale, le tabagisme tue 4,9 millions de personnes par an. D’ici 2030, ce chiffre devrait atteindre… 8 millions. Soit une augmentation de 63%.
[7 février 2008 - 17:47]
Seulement 5% de la population mondiale est protégée par une législation nationale relative à l’interdiction de fumer. Dans 40% des pays, la cigarette est même encore admise dans les hôpitaux et les écoles ! Dans un nouveau rapport rendu public aujourd’hui, l’Organisation mondiale de la Santé (OMS) fait le point sur la lutte anti-tabac dans le monde. Au total, 179 pays sont passés au crible.
Prévalence du tabagisme, législation, taxation et même importation et exportation de produits du tabac, l’OMS présente une « première analyse exhaustive de la lutte anti-tabac dans le monde ». Un travail qui d’après le Dr Margaret Chan, Directrice générale de l’Organisation, montre que « la quasi-totalité des pays doit en faire davantage » en la matière.
Il révèle ainsi qu’à l’échelle mondiale, les recettes fiscales perçues sur le tabac sont 500 fois supérieures aux sommes dépensées par les pouvoirs publics pour lutter contre le tabagisme. Voilà pourquoi l’OMS recommande aux pays concernés « d’augmenter considérablement les taxes sur le tabac », et par voie de conséquence le prix de vente des produits en question (cigarettes, cigares, pipe, chicha, chique, bidi…).
Huit millions de morts par an d’ici 2030…
Pour l’Organisation, cette « approche est de loin la plus efficace ». Non seulement pour diminuer la consommation mais aussi pour disposer d’une source de financement durable en support de stratégies contre le tabagisme. En particulier celle que préconise l’OMS, sous le nom MPOWER : « surveiller la consommation de tabac et les politiques de prévention, protéger la population contre la fumée de tabac, offrir une aide à ceux qui souhaitent arrêter de fumer, mettre en garde contre les méfaits du tabagisme, interdire la publicité en faveur du tabac ».
« Ces mesures MPOWER donnent aux pays des orientations pour respecter leurs engagements vis-à-vis de la Convention-cadre de l’OMS pour la lutte anti-tabac », souligne l’OMS. Laquelle tente ainsi de réagir à la stratégie mondiale des industries du tabac, « qui ciblent les jeunes et les adultes dans les pays en développement. Et notamment les jeunes femmes, ce qui représente l’un des signes les plus inquiétants de l’évolution de l’épidémie ».
Rappelons qu’à l’échelle mondiale, le tabagisme tue 4,9 millions de personnes par an. D’ici 2030, ce chiffre devrait atteindre… 8 millions. Soit une augmentation de 63%.
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Allergies : ne mettez pas votre bouche n’importe où...
[8 février 2008 - 08:10]
Vos lèvres enflent, vous démangent ! A coup sûr, c’est une allergie alimentaire. Et pourtant vous n’avez pas absorbé d’aliments susceptibles d’en être responsable... Ah si ! Vous avez eu droit à un vrai bisou… Eh oui, les allergènes alimentaires peuvent être transmis par un baiser, que celui-ci soit déposé sur les lèvres ou sur les joues.
Dans ce cas, la personne embrassée peut développer une allergie à un aliment ingéré… par celle qui donne le baiser. Selon un travail mené par le Pr Rosemary Halet de l’Université de Californie à Los Angeles, ce serait bien plus fréquent qu’on ne le croit.
Parmi 369 sujets qui avaient présenté un épisode allergique alimentaire, 20 ont spontanément rapporté des réactions survenues après qu’ils aient reçu un baiser. Les aliments impliqués ? Noix de pécan, cacahuètes, pistaches et poisson. Urticaire, oedème, troubles respiratoires… il est même arrivé que les manifestations allergiques engagent le pronostic vital.
Soyez donc vigilants. Car près de 10% des cas de choc allergique auraient une origine alimentaire. Et si vous êtes sujets à des allergies sévères, parlez-en à votre conjoint… avant de le laisser vous couvrir de baisers.
[8 février 2008 - 08:10]
Vos lèvres enflent, vous démangent ! A coup sûr, c’est une allergie alimentaire. Et pourtant vous n’avez pas absorbé d’aliments susceptibles d’en être responsable... Ah si ! Vous avez eu droit à un vrai bisou… Eh oui, les allergènes alimentaires peuvent être transmis par un baiser, que celui-ci soit déposé sur les lèvres ou sur les joues.
Dans ce cas, la personne embrassée peut développer une allergie à un aliment ingéré… par celle qui donne le baiser. Selon un travail mené par le Pr Rosemary Halet de l’Université de Californie à Los Angeles, ce serait bien plus fréquent qu’on ne le croit.
Parmi 369 sujets qui avaient présenté un épisode allergique alimentaire, 20 ont spontanément rapporté des réactions survenues après qu’ils aient reçu un baiser. Les aliments impliqués ? Noix de pécan, cacahuètes, pistaches et poisson. Urticaire, oedème, troubles respiratoires… il est même arrivé que les manifestations allergiques engagent le pronostic vital.
Soyez donc vigilants. Car près de 10% des cas de choc allergique auraient une origine alimentaire. Et si vous êtes sujets à des allergies sévères, parlez-en à votre conjoint… avant de le laisser vous couvrir de baisers.
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Pochette solidaire : lutter contre la précarité, c’est l’affaire de chacun !
[8 février 2008 - 13:53]
Tous à vos porte-monnaies ! La Croix-Rouge française reconduit son opération « pochette solidaire ». En achetant pour seulement 3 euros une pochette composée d’un kit d’hygiène, d’une couverture de survie et d’adresses utiles, vous ferez un geste pour celles et ceux qui souffrent de la précarité.
Alors que l’opération s’est uniquement déroulée à Paris en 2007, la Croix-Rouge a décidé cette année de l’étendre à 13 villes : Amiens (Somme) ; Bar-le-Duc et Damvilliers (Meuse) ; Boulogne-Billancourt et Châtillon (Haut-de Seine) ; Montpellier (Hérault) ; Lyon (Rhône) ; Nice (Alpes-Maritimes) ; Nîmes et Alès (Gard) ; Rennes (Ille-et-Vilaine) ; Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) et Strasbourg (Bas-Rhin).
Le principe est simple. Dès le 9 février, vous pourrez acheter une pochette auprès d’un bénévole de la Croix-Rouge. A vous ensuite de la compléter par des tickets restaurant et de métro, ou bien encore de l’argent puis de la remettre à un sans-abri. Pour davantage d’informations, contactez la Croix-Rouge française au 01 44 43 11 00 ou bien consultez le site http://www.croix-rouge.fr/goto/actualit ... daires.asp.
[8 février 2008 - 13:53]
Tous à vos porte-monnaies ! La Croix-Rouge française reconduit son opération « pochette solidaire ». En achetant pour seulement 3 euros une pochette composée d’un kit d’hygiène, d’une couverture de survie et d’adresses utiles, vous ferez un geste pour celles et ceux qui souffrent de la précarité.
Alors que l’opération s’est uniquement déroulée à Paris en 2007, la Croix-Rouge a décidé cette année de l’étendre à 13 villes : Amiens (Somme) ; Bar-le-Duc et Damvilliers (Meuse) ; Boulogne-Billancourt et Châtillon (Haut-de Seine) ; Montpellier (Hérault) ; Lyon (Rhône) ; Nice (Alpes-Maritimes) ; Nîmes et Alès (Gard) ; Rennes (Ille-et-Vilaine) ; Sainte-Geneviève-des-Bois (Essonne) et Strasbourg (Bas-Rhin).
Le principe est simple. Dès le 9 février, vous pourrez acheter une pochette auprès d’un bénévole de la Croix-Rouge. A vous ensuite de la compléter par des tickets restaurant et de métro, ou bien encore de l’argent puis de la remettre à un sans-abri. Pour davantage d’informations, contactez la Croix-Rouge française au 01 44 43 11 00 ou bien consultez le site http://www.croix-rouge.fr/goto/actualit ... daires.asp.
Puéricultrice
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Recherche annales culture général
est-ce que des gens qui auraient déjà passé le concours pourraient m'envoyer des exemples d'énoncés svp? je voudrais voir en quoi ça consiste à peu près!!!
[Titre modifié => Juju5544]

[Titre modifié => Juju5544]
Pour la culture G, tu as un post spécial où on peut s'entraîner :
http://www.infirmiers.com/frm/ftopic69189.php
Sinon, fais une petite recherche il y en a un peu partout.
http://www.infirmiers.com/frm/ftopic69189.php
Sinon, fais une petite recherche il y en a un peu partout.

La console de jeux Wii utilisée dans des centres de rééducation
Il y a 11 heures
CHICAGO - Certains appellent ça la "Wii-thérapie". La console de jeux Wii, grâce à ses manettes sensibles aux mouvements des bras du joueur, fait un carton dans les centres de rééducation où elle est utilisée au profit de patients victimes d'une attaque ou d'un accident.
Les exercices habituels destinés à remuscler les membres ou à réapprendre certains gestes sont souvent répétitifs et très ennuyeux pour les patients. En faisant appel aux jeux vidéo, et particulièrement aux simulations sportives, les soignants peuvent proposer des exercices similaires d'un point de vue physique, mais nettement plus stimulants sur le plan intellectuel.
"Parce que c'est comme un jeu, cela crée une sorte de compétition. Même s'ils boxent contre un personnage vidéo ou qu'ils jouent au tennis contre lui, c'est étonnant à quel point nos patients ont envie de battre leur adversaire", observe James Osborn, responsable de la rééducation dans l'hôpital de Herrin, dans le sud de l'Illinois.
Son service a acheté la console de Nintendo l'an dernier et il a constaté que "quand les gens peuvent se concentrer sur autre chose que sur le côté fastidieux du travail physique, ils le font souvent mieux".
Le constat est partagé à l'hôpital militaire de Hines, à l'ouest de Chicago, où l'unité de traitement des malades touchés à la moelle épinière dispose d'une console. Le soldat Matthew Turpen, 22 ans, paralysé des jambes jusqu'à la poitrine depuis un accident de voiture survenu l'an dernier alors qu'il était détaché en Allemagne, joue au golf et au bowling sur son fauteuil roulant grâce à une console Wii.
Le jeune soldat explique que ces jeux vidéo actifs l'aident à rompre la monotonie des exercices traditionnels de rééducation et semblent aussi lui faire du bien physiquement. "Beaucoup de gens ne disposent plus de toutes leurs fonctions digitales. C'est donc vraiment utile de pouvoir s'entraîner à se servir davantage de ses doigts et à comprendre les différentes manières de se servir de ses mains", souligne le soldat Turpen.
Au centre médical Walter Reed de l'armée de terre, la thérapie est bien adaptée aux patients blessés au combat en Irak, souvent âgés de 19 à 25 ans, un groupe d'âge "très porté" sur les jeux vidéo, fait remarquer le lieutenant-colonel Stephanie Daugherty, chef de service dans cet établissement hospitalier militaire. "Ils pensent que c'est pour le fun, mais nous savons que c'est pour la thérapie", souligne-t-elle.
La "Wii-thérapie" aide les patients à réapprendre les gestes de la vie quotidienne, comme se brosser les dents, se peigner les cheveux et s'habiller, note Mme Daugherty.
En Caroline du Nord, c'est le centre médical WakeMed Health de Raleigh qui utilise les jeux vidéo de la console Wii pour ses patients, dont les plus jeunes ont à peine neuf ans et les plus âgés sont octogénaires. "Ils s'améliorent en endurance, en force, en coordination. Je crois que c'est très amusant pour eux", souligne Elizabeth Penny, thérapeute dans cet hôpital.
Toutefois, le Dr Julio Bonis, de Madrid, met en garde contre la pratique excessive des jeux sur la console Wii, comme par exemple le risque de tendinite pour les adeptes intensifs de tennis-vidéo.
Il y a 11 heures
CHICAGO - Certains appellent ça la "Wii-thérapie". La console de jeux Wii, grâce à ses manettes sensibles aux mouvements des bras du joueur, fait un carton dans les centres de rééducation où elle est utilisée au profit de patients victimes d'une attaque ou d'un accident.
Les exercices habituels destinés à remuscler les membres ou à réapprendre certains gestes sont souvent répétitifs et très ennuyeux pour les patients. En faisant appel aux jeux vidéo, et particulièrement aux simulations sportives, les soignants peuvent proposer des exercices similaires d'un point de vue physique, mais nettement plus stimulants sur le plan intellectuel.
"Parce que c'est comme un jeu, cela crée une sorte de compétition. Même s'ils boxent contre un personnage vidéo ou qu'ils jouent au tennis contre lui, c'est étonnant à quel point nos patients ont envie de battre leur adversaire", observe James Osborn, responsable de la rééducation dans l'hôpital de Herrin, dans le sud de l'Illinois.
Son service a acheté la console de Nintendo l'an dernier et il a constaté que "quand les gens peuvent se concentrer sur autre chose que sur le côté fastidieux du travail physique, ils le font souvent mieux".
Le constat est partagé à l'hôpital militaire de Hines, à l'ouest de Chicago, où l'unité de traitement des malades touchés à la moelle épinière dispose d'une console. Le soldat Matthew Turpen, 22 ans, paralysé des jambes jusqu'à la poitrine depuis un accident de voiture survenu l'an dernier alors qu'il était détaché en Allemagne, joue au golf et au bowling sur son fauteuil roulant grâce à une console Wii.
Le jeune soldat explique que ces jeux vidéo actifs l'aident à rompre la monotonie des exercices traditionnels de rééducation et semblent aussi lui faire du bien physiquement. "Beaucoup de gens ne disposent plus de toutes leurs fonctions digitales. C'est donc vraiment utile de pouvoir s'entraîner à se servir davantage de ses doigts et à comprendre les différentes manières de se servir de ses mains", souligne le soldat Turpen.
Au centre médical Walter Reed de l'armée de terre, la thérapie est bien adaptée aux patients blessés au combat en Irak, souvent âgés de 19 à 25 ans, un groupe d'âge "très porté" sur les jeux vidéo, fait remarquer le lieutenant-colonel Stephanie Daugherty, chef de service dans cet établissement hospitalier militaire. "Ils pensent que c'est pour le fun, mais nous savons que c'est pour la thérapie", souligne-t-elle.
La "Wii-thérapie" aide les patients à réapprendre les gestes de la vie quotidienne, comme se brosser les dents, se peigner les cheveux et s'habiller, note Mme Daugherty.
En Caroline du Nord, c'est le centre médical WakeMed Health de Raleigh qui utilise les jeux vidéo de la console Wii pour ses patients, dont les plus jeunes ont à peine neuf ans et les plus âgés sont octogénaires. "Ils s'améliorent en endurance, en force, en coordination. Je crois que c'est très amusant pour eux", souligne Elizabeth Penny, thérapeute dans cet hôpital.
Toutefois, le Dr Julio Bonis, de Madrid, met en garde contre la pratique excessive des jeux sur la console Wii, comme par exemple le risque de tendinite pour les adeptes intensifs de tennis-vidéo.
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Lyon : Première bougie pour le Kiosque Info Cancer
evenementBien-être01::Santé & Psycho
Accueil, conseil, orientation, soutien, aide… Bienvenue au Kiosque Info Cancer (KIC) de Lyon, un lieu convivial accessible gratuitement à toute personne concernée par le cancer à titre personnel ou dans son entourage. Un an après son ouverture au public, l’heure est au bilan pour cette unique structure présente dans la Capitale des Gaules.
--------------------------------------------------------------------------------
Chaque année, le cancer tue 150 000 personnes en France, soit 26 fois plus de victimes que sur les routes. C’est la deuxième cause de mortalité derrière les maladies cardiovasculaires… Aujourd’hui, pour parler de ce fléau ravageur dans un milieu neutre, il existe 10 Kiosques dans l’Hexagone, dont 4 concentrés à Paris. À l’image de celui de Lyon - qui a officiellement ouvert ses portes le 1er février 2007 - il s’agit d’espaces indépendants des hôpitaux qui n’assurent pas de consultation médicale. La parole des malades prime. «Le Kiosque Info Cancer est un véritable pont entre le public et les structures existantes, implanté volontairement en dehors des établissements de soin», reconnait la Présidente du KIC Monique Bret.
Apporter un soutien aux malades
Un membre de votre entourage est touché par le cancer ? Vous ne savez pas comment l’annoncer à vos proches ? Vous recherchez un soutien ? Comment se réinsérer dans la vie professionnelle après avoir été malade ? Rendez-vous au 54/56 rue Villeroy dans le troisième arrondissement de Lyon. Franchissez la porte coulissante : deux personnes salariées, Souad Salhi et Françoise Jouffray, spécialement formées pour répondre à vos interrogations, sont à votre disposition. Soutenu financièrement par l'Assurance Maladie de Lyon en partenariat avec les hôpitaux de Lyon et l'Institut National du Cancer, le KIC apporte un soutien personnalisé aux malades. Il informe également sur la prévention et le dépistage du cancer. Si nécessaire, il peut les orienter vers d'autres structures d'écoute, de soutien psychologique ou social plus adaptées.
Une écoute anonyme et sans jugement
Après 11 mois d’activité – du 1er février au 31 décembre 2007 - les premiers résultats enregistrés sont somme toute encourageants. «Un bon bilan» selon Monique Bret. Et pour cause : 306 personnes se sont adressées au KIC. Parmi ces dernières, 209 se sont rendues sur place, les 97 restantes ont opté pour une communication téléphonique. 65 % des demandes sont émises par des femmes, contre 30 % par les hommes. Très loin derrière, viennent ensuite les visites en couple avec 5 % qui se font rares. Autre enseignement ressortant des statistiques. Parmi les 306 individus, 35 % sont âgés entre 30 et 50 ans. À l’inverse, les tranches d’âge - 25/30 ans et 70 ans et plus - ne représentent chacune seulement 8 % de la population. À noter que tous les besoins d’écoute restent strictement anonymes et sans jugements. Les personnes n’ont pas besoin de justifier leur quête à l’information... Un détail qui a son importance. Pour 2008, le KIC souhaite davantage se faire connaître. Cela va se passer par le biais de campagnes d’information avec différents partenaires que sont Adémas 69, Europa Donna, Bus Info Santé (BIS)…
Informations complémentaires :
Kiosque Info Cancer : 54/56 rue Villeroy, 69003 Lyon à proximité du Métro Saxe-Gambetta
Horaires d’ouverture : accueil sans rendez-vous du lundi au vendredi de 9h30 à 18h
Tél : 04 78 60 03 12
Site internet : http://www.kiosque-info-cancer-lyon.org/
E mail : contact@kiosque-info-cancer-lyon.org
Site de La Ligue contre le cancer : http://www.ligue-cancer.net/
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Accueil, conseil, orientation, soutien, aide… Bienvenue au Kiosque Info Cancer (KIC) de Lyon, un lieu convivial accessible gratuitement à toute personne concernée par le cancer à titre personnel ou dans son entourage. Un an après son ouverture au public, l’heure est au bilan pour cette unique structure présente dans la Capitale des Gaules.
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Chaque année, le cancer tue 150 000 personnes en France, soit 26 fois plus de victimes que sur les routes. C’est la deuxième cause de mortalité derrière les maladies cardiovasculaires… Aujourd’hui, pour parler de ce fléau ravageur dans un milieu neutre, il existe 10 Kiosques dans l’Hexagone, dont 4 concentrés à Paris. À l’image de celui de Lyon - qui a officiellement ouvert ses portes le 1er février 2007 - il s’agit d’espaces indépendants des hôpitaux qui n’assurent pas de consultation médicale. La parole des malades prime. «Le Kiosque Info Cancer est un véritable pont entre le public et les structures existantes, implanté volontairement en dehors des établissements de soin», reconnait la Présidente du KIC Monique Bret.
Apporter un soutien aux malades
Un membre de votre entourage est touché par le cancer ? Vous ne savez pas comment l’annoncer à vos proches ? Vous recherchez un soutien ? Comment se réinsérer dans la vie professionnelle après avoir été malade ? Rendez-vous au 54/56 rue Villeroy dans le troisième arrondissement de Lyon. Franchissez la porte coulissante : deux personnes salariées, Souad Salhi et Françoise Jouffray, spécialement formées pour répondre à vos interrogations, sont à votre disposition. Soutenu financièrement par l'Assurance Maladie de Lyon en partenariat avec les hôpitaux de Lyon et l'Institut National du Cancer, le KIC apporte un soutien personnalisé aux malades. Il informe également sur la prévention et le dépistage du cancer. Si nécessaire, il peut les orienter vers d'autres structures d'écoute, de soutien psychologique ou social plus adaptées.
Une écoute anonyme et sans jugement
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Informations complémentaires :
Kiosque Info Cancer : 54/56 rue Villeroy, 69003 Lyon à proximité du Métro Saxe-Gambetta
Horaires d’ouverture : accueil sans rendez-vous du lundi au vendredi de 9h30 à 18h
Tél : 04 78 60 03 12
Site internet : http://www.kiosque-info-cancer-lyon.org/
E mail : contact@kiosque-info-cancer-lyon.org
Site de La Ligue contre le cancer : http://www.ligue-cancer.net/
Courage à tous et à toutes !
dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Maladie d’Alzheimer, le design pour améliorer le quotidien des malades. L’Association France Alzheimer a lancé un concours national de design auprès des étudiants européens en vue d'améliorer et de faciliter la vie et le quotidien des patients atteints de la maladie d’Alzheimer.
L’Association France Alzheimer a lancé un concours national de design auprès des étudiants européens inscrits pour l'année scolaire 2007-2008 dans une école d'art, de design, d'architecture, d'ingénierie ou autres écoles.
L’objectif de ce concours, est la conception des produits susceptibles de faciliter la vie et le quotidien des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, mais aussi celle de leurs proches.
Pour ce concours de design, France Alzheimer s’est rapproché de deux partenaires qui sont le réseau régional de la mémoire du Nord-Pas-de-Calais Méotis, et la Cité du Design de Saint-Etienne.
Si la maladie d’Alzheimer est la principale cause de perte d’autonomie chez les personnes âgées, vivre à domicile reste la volonté de la majorité des personnes malades et de leur famille.
Ce concours de France Alzheimer a pour objectif de sensibiliser les prochaines générations de créateurs, le monde industriel et institutionnel, à la nécessité d'adapter « l'environnement aux contraintes liées à la pathologie et à ses conséquences. »
Les candidats devront donc concevoir des projets de design autour de différents axes : orientation, hygiène, alimentation, sommeil, médicaments, transports,…
France Alzheimer précise qu’il y aura trois récompenses pour un montant global de 12.000 euros, seront remis à l’occasion de la Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne en novembre prochain. Le dossier d’inscription est téléchargeable à partir de ce lien (date limite : 30 juin 2008).
L’Association France Alzheimer a lancé un concours national de design auprès des étudiants européens inscrits pour l'année scolaire 2007-2008 dans une école d'art, de design, d'architecture, d'ingénierie ou autres écoles.
L’objectif de ce concours, est la conception des produits susceptibles de faciliter la vie et le quotidien des patients atteints de la maladie d’Alzheimer, mais aussi celle de leurs proches.
Pour ce concours de design, France Alzheimer s’est rapproché de deux partenaires qui sont le réseau régional de la mémoire du Nord-Pas-de-Calais Méotis, et la Cité du Design de Saint-Etienne.
Si la maladie d’Alzheimer est la principale cause de perte d’autonomie chez les personnes âgées, vivre à domicile reste la volonté de la majorité des personnes malades et de leur famille.
Ce concours de France Alzheimer a pour objectif de sensibiliser les prochaines générations de créateurs, le monde industriel et institutionnel, à la nécessité d'adapter « l'environnement aux contraintes liées à la pathologie et à ses conséquences. »
Les candidats devront donc concevoir des projets de design autour de différents axes : orientation, hygiène, alimentation, sommeil, médicaments, transports,…
France Alzheimer précise qu’il y aura trois récompenses pour un montant global de 12.000 euros, seront remis à l’occasion de la Biennale Internationale du Design de Saint-Etienne en novembre prochain. Le dossier d’inscription est téléchargeable à partir de ce lien (date limite : 30 juin 2008).
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dernière ligne droite, on y croit tous ! No stress que de la motivation !!!
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Erreurs médicales
Diagnostics douteux
Des milliers de patients de la Régie de la santé de Miramichi, au Nouveau-Brunswick, ont peut-être reçu des diagnostics erronés.
La Régie va réviser 15 000 diagnostics rendus par l'un de ses anciens pathologistes sur une période de plus de 10 ans, soit de 1995 à février 2007. Cette révision risque de durer des mois, voire des années.
Une première révision indépendante de 227 cas de cancer du sein ou de la prostate montre que les résultats des biopsies étaient incomplets dans 18 % des cas. De plus, il y a eu carrément erreur de diagnostic dans 3 % des cas.
La Régie refuse de dévoiler le nom du pathologiste en question. Ce dernier est suspendu depuis un an. Elle met toutefois une ligne téléphonique sans frais à la disposition des patients inquiets de la validité des diagnostics qu'ils ont reçus.
Le numéro est le 1-866-577-5901.
Les patients dont les résultats ont été analysés par le pathologiste suspendu seront contactés par leur médecin de famille ou leur chirurgien.
La Régie de la santé du nord-ouest fera également réviser les résultats d'analyses que ce même pathologiste a effectuées lorsqu'il a remplacé un homologue pendant quatre jours à l'hôpital d'Edmundston, en janvier 2002.
Des collègues de ce pathologiste ont émis les premiers soupçons à son sujet en janvier 2007. La Régie de la santé de Miramichi soutient qu'elle a immédiatement pris les mesures nécessaires et que le permis du pathologiste a été suspendu. L'affaire se trouve maintenant devant les tribunaux.
Le rôle d'un pathologiste est de déterminer de quelle maladie le patient est atteint par l'analyse en laboratoire d'échantillons de tissus, de sang ou d'autres fluides corporels.
Diagnostics douteux
Des milliers de patients de la Régie de la santé de Miramichi, au Nouveau-Brunswick, ont peut-être reçu des diagnostics erronés.
La Régie va réviser 15 000 diagnostics rendus par l'un de ses anciens pathologistes sur une période de plus de 10 ans, soit de 1995 à février 2007. Cette révision risque de durer des mois, voire des années.
Une première révision indépendante de 227 cas de cancer du sein ou de la prostate montre que les résultats des biopsies étaient incomplets dans 18 % des cas. De plus, il y a eu carrément erreur de diagnostic dans 3 % des cas.
La Régie refuse de dévoiler le nom du pathologiste en question. Ce dernier est suspendu depuis un an. Elle met toutefois une ligne téléphonique sans frais à la disposition des patients inquiets de la validité des diagnostics qu'ils ont reçus.
Le numéro est le 1-866-577-5901.
Les patients dont les résultats ont été analysés par le pathologiste suspendu seront contactés par leur médecin de famille ou leur chirurgien.
La Régie de la santé du nord-ouest fera également réviser les résultats d'analyses que ce même pathologiste a effectuées lorsqu'il a remplacé un homologue pendant quatre jours à l'hôpital d'Edmundston, en janvier 2002.
Des collègues de ce pathologiste ont émis les premiers soupçons à son sujet en janvier 2007. La Régie de la santé de Miramichi soutient qu'elle a immédiatement pris les mesures nécessaires et que le permis du pathologiste a été suspendu. L'affaire se trouve maintenant devant les tribunaux.
Le rôle d'un pathologiste est de déterminer de quelle maladie le patient est atteint par l'analyse en laboratoire d'échantillons de tissus, de sang ou d'autres fluides corporels.
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La santé des Français passée au scanner
Le ministère de la Santé publie un rapport sur l'état de santé de la population en 2007. Si la situation apparaît globalement favorable et a même tendance à s'améliorer, des disparités persistent et plusieurs indicateurs restent préoccupants.
Après une première édition l'an dernier, le document publié par le ministère apporte une vision d'ensemble de l'état de santé de la population en 2007, à travers l'examen d'une batterie d'indicateurs. Premier critère étudié : l'espérance de vie.
Plus élevée que dans d'autres pays comparables - particulièrement pour les femmes - l'espérance de vie à la naissance (84 ans pour les femmes et 77,1 ans pour les hommes) continue de progresser. En dix ans, les hommes ont gagné 3,1 ans et les femmes 2,1 ans d'espérance de vie, surtout grâce à l'allongement de la durée de la vie aux âges élevés. Par ailleurs, le taux de mortalité global (8,4 pour 1.000) reste l'un des plus faibles d'Europe. Même tendance pour la mortalité infantile. Avec un taux de 3,7 pour 1.000 (en baisse de 23% en 10 ans !), elle demeure l'une des plus faibles du monde, même si certains pays d'Europe font encore mieux en ce domaine.
Favorable pour les maladies cardiovasculaires, la position de la France l'est en revanche beaucoup moins en matière de mortalité "évitable", liée en particulier aux cancers et aux pathologies provoquées par le tabac et l'alcool, ainsi qu'aux suicides et aux accidents de transports. Ainsi, les seuls décès imputables aux cancers du poumon et des voies aérodigestives sont à l'origine de plus de 30% de la mortalité avant 65 ans (52% chez les hommes). Le développement du tabagisme féminin se traduit, quant à lui, par un accroissement du taux de décès par cancer du poumon en particulier chez les femmes de moins de 65 ans (+100 % entre 1990 et 2004). Autre tendance : le développement du surpoids et de l'obésité. Cette dernière concerne 11% de la population adulte et la surcharge pondérale touche entre 14 à 20% des enfants, dont 4% seraient obèses.
Autre critère étudié : les maladies infectieuses. Elles sont toujours responsables d'une grande partie de la morbidité et le développement des résistances bactériennes aux antibiotiques reste préoccupant, estime le rapport.
Il en va de même pour les maladies chroniques. A eux seuls, les cancers représentent la première cause de décès pour l'ensemble de la population, devant les maladies cardiovasculaires. La prévalence du diabète augmente - en raison notamment de mauvais comportements alimentaires et de la sédentarité - et les accidents vasculaires cérébraux ont entraîné près de 100.500 séjours hospitaliers et sont la cause initiale de 33.487 décès, soit 7% du total.
Au-delà de ces résultats d'ensemble, l'étude du ministère de la Santé met également l'accent sur l'existence de disparités sensibles selon le sexe, la catégorie sociale ou le territoire.
Plus de renseignements :
www.sante.gouv.fr
www.hopital.fr
Le ministère de la Santé publie un rapport sur l'état de santé de la population en 2007. Si la situation apparaît globalement favorable et a même tendance à s'améliorer, des disparités persistent et plusieurs indicateurs restent préoccupants.
Après une première édition l'an dernier, le document publié par le ministère apporte une vision d'ensemble de l'état de santé de la population en 2007, à travers l'examen d'une batterie d'indicateurs. Premier critère étudié : l'espérance de vie.
Plus élevée que dans d'autres pays comparables - particulièrement pour les femmes - l'espérance de vie à la naissance (84 ans pour les femmes et 77,1 ans pour les hommes) continue de progresser. En dix ans, les hommes ont gagné 3,1 ans et les femmes 2,1 ans d'espérance de vie, surtout grâce à l'allongement de la durée de la vie aux âges élevés. Par ailleurs, le taux de mortalité global (8,4 pour 1.000) reste l'un des plus faibles d'Europe. Même tendance pour la mortalité infantile. Avec un taux de 3,7 pour 1.000 (en baisse de 23% en 10 ans !), elle demeure l'une des plus faibles du monde, même si certains pays d'Europe font encore mieux en ce domaine.
Favorable pour les maladies cardiovasculaires, la position de la France l'est en revanche beaucoup moins en matière de mortalité "évitable", liée en particulier aux cancers et aux pathologies provoquées par le tabac et l'alcool, ainsi qu'aux suicides et aux accidents de transports. Ainsi, les seuls décès imputables aux cancers du poumon et des voies aérodigestives sont à l'origine de plus de 30% de la mortalité avant 65 ans (52% chez les hommes). Le développement du tabagisme féminin se traduit, quant à lui, par un accroissement du taux de décès par cancer du poumon en particulier chez les femmes de moins de 65 ans (+100 % entre 1990 et 2004). Autre tendance : le développement du surpoids et de l'obésité. Cette dernière concerne 11% de la population adulte et la surcharge pondérale touche entre 14 à 20% des enfants, dont 4% seraient obèses.
Autre critère étudié : les maladies infectieuses. Elles sont toujours responsables d'une grande partie de la morbidité et le développement des résistances bactériennes aux antibiotiques reste préoccupant, estime le rapport.
Il en va de même pour les maladies chroniques. A eux seuls, les cancers représentent la première cause de décès pour l'ensemble de la population, devant les maladies cardiovasculaires. La prévalence du diabète augmente - en raison notamment de mauvais comportements alimentaires et de la sédentarité - et les accidents vasculaires cérébraux ont entraîné près de 100.500 séjours hospitaliers et sont la cause initiale de 33.487 décès, soit 7% du total.
Au-delà de ces résultats d'ensemble, l'étude du ministère de la Santé met également l'accent sur l'existence de disparités sensibles selon le sexe, la catégorie sociale ou le territoire.
Plus de renseignements :
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Cancer de la prostate : ajustez votre alimentation
L'alimentation joue un rôle dans les cancers en général. Qu'en est-il précisément du cancer de la prostate ? Quels sont les aliments à éviter ou à privilégier ?
La réponse à cette question tourne autour des graisses animales, de la viande rouge, du calcium, de la vitamine D et des antioxydants.
Contre le cancer de la prostate : graisses animales et viande rouge à limiter
Il existe un lien établi entre la consommation de matières grasses et le risque de souffrir du cancer de la prostate. Plusieurs études mettent en évidence une importante corrélation entre l'ingestion de graisses animales et la croissance du cancer de la prostate et de la mortalité des suites de cette maladie.
Parallèlement, d'autres études montrent qu'une ingestion importante de viande rouge augmente, elle aussi, les risques de développer ce type de cancer.
Les mécanismes ne sont pas connus, mais certaines hypothèses suggèrent une influence des graisses sur les hormones et sur la production de radicaux libres*. Par ailleurs, la faible quantité d'ingrédients anticancérigènes figurant dans une alimentation riche en graisses animales, et l'influence cancérigène associée à la cuisson à haute température de la viande, pourraient jouer un rôle.
Contre le cancer de la prostate, attention à l'excès de calcium
Des apports suffisants en calcium sont essentiels pour former et conserver des os de bonne qualité. Toutefois, une consommation excessive de calcium pourrait accroître le risque de cancer de la prostate : au-delà de 2.000mg de calcium par jour (2g/j de calcium).
Cet effet pourrait être dû au fait que l'ingestion de calcium s'accompagne d'une baisse de vitamine D dans l'organisme. C'est ainsi qu'est attribué à la vitamine D un effet protecteur contre le cancer de la prostate.
Contre le cancer de la prostate, attention à la carence en vitamine D
Certaines études menées en laboratoire ont montré que la vitamine D est capable d'inhiber la croissance des cellules de ce type de cancer.
Sachant que la vitamine D est l'une des rares vitamines pouvant être fabriquées par l'organisme (les autres étant exclusivement apportées par l'alimentation) sous l'effet du soleil, cela pourrait expliquer pourquoi les hommes qui vivent dans les pays plus froids et donc où il y a moins d'ensoleillement, sont davantage sujets au cancer de la prostate.
De plus, en vieillissant, l'organisme fabrique moins de vitamine D, contribuant peut-être à augmenter le risque de ce type de cancer avec l'avancée en âge.
Contre le cancer de la prostate, attention à la carence en certains antioxydants
Selon quelques études, certains antioxydants* (vitamine E et sélénium) pourraient protéger du cancer de la prostate.
En conclusion, même si certaines de ces données méritent d'être confirmées par de nouvelles études, on peut recommander en prévention du cancer de la prostate, de ne pas consommer beaucoup de viande rouge, de limiter les graisses animales (beurre, margarine, charcuteries, viandes grasses…), d'augmenter sa consommation de fruits et légumes (sources d'antioxydants) et de s'exposer davantage aux rayonnements lumineux : sorties, sports extérieurs, jardinage…
Remarquons que, d'une manière générale, ces conseils sont valables pour la prévention des autres cancers et des maladies cardiovasculaires. Le bénéfice est donc maximal.
* Nos cellules produisent de l'énergie à partir de l'oxygène et des aliments que nous consommons, mais elles laissent derrières elles des polluants appelés radicaux libres, lesquels sont toxiques. Pour se défendre, l'organisme possède des agents qui neutralisent efficacement les radicaux libres, ce sont les antioxydants.
11/02/2008
Isabelle Eustache
Dr Michael McCormack et Dr Fred Saad, " Comprendre le cancer de la prostate ", Edition Rogers.
L'alimentation joue un rôle dans les cancers en général. Qu'en est-il précisément du cancer de la prostate ? Quels sont les aliments à éviter ou à privilégier ?
La réponse à cette question tourne autour des graisses animales, de la viande rouge, du calcium, de la vitamine D et des antioxydants.
Contre le cancer de la prostate : graisses animales et viande rouge à limiter
Il existe un lien établi entre la consommation de matières grasses et le risque de souffrir du cancer de la prostate. Plusieurs études mettent en évidence une importante corrélation entre l'ingestion de graisses animales et la croissance du cancer de la prostate et de la mortalité des suites de cette maladie.
Parallèlement, d'autres études montrent qu'une ingestion importante de viande rouge augmente, elle aussi, les risques de développer ce type de cancer.
Les mécanismes ne sont pas connus, mais certaines hypothèses suggèrent une influence des graisses sur les hormones et sur la production de radicaux libres*. Par ailleurs, la faible quantité d'ingrédients anticancérigènes figurant dans une alimentation riche en graisses animales, et l'influence cancérigène associée à la cuisson à haute température de la viande, pourraient jouer un rôle.
Contre le cancer de la prostate, attention à l'excès de calcium
Des apports suffisants en calcium sont essentiels pour former et conserver des os de bonne qualité. Toutefois, une consommation excessive de calcium pourrait accroître le risque de cancer de la prostate : au-delà de 2.000mg de calcium par jour (2g/j de calcium).
Cet effet pourrait être dû au fait que l'ingestion de calcium s'accompagne d'une baisse de vitamine D dans l'organisme. C'est ainsi qu'est attribué à la vitamine D un effet protecteur contre le cancer de la prostate.
Contre le cancer de la prostate, attention à la carence en vitamine D
Certaines études menées en laboratoire ont montré que la vitamine D est capable d'inhiber la croissance des cellules de ce type de cancer.
Sachant que la vitamine D est l'une des rares vitamines pouvant être fabriquées par l'organisme (les autres étant exclusivement apportées par l'alimentation) sous l'effet du soleil, cela pourrait expliquer pourquoi les hommes qui vivent dans les pays plus froids et donc où il y a moins d'ensoleillement, sont davantage sujets au cancer de la prostate.
De plus, en vieillissant, l'organisme fabrique moins de vitamine D, contribuant peut-être à augmenter le risque de ce type de cancer avec l'avancée en âge.
Contre le cancer de la prostate, attention à la carence en certains antioxydants
Selon quelques études, certains antioxydants* (vitamine E et sélénium) pourraient protéger du cancer de la prostate.
En conclusion, même si certaines de ces données méritent d'être confirmées par de nouvelles études, on peut recommander en prévention du cancer de la prostate, de ne pas consommer beaucoup de viande rouge, de limiter les graisses animales (beurre, margarine, charcuteries, viandes grasses…), d'augmenter sa consommation de fruits et légumes (sources d'antioxydants) et de s'exposer davantage aux rayonnements lumineux : sorties, sports extérieurs, jardinage…
Remarquons que, d'une manière générale, ces conseils sont valables pour la prévention des autres cancers et des maladies cardiovasculaires. Le bénéfice est donc maximal.
* Nos cellules produisent de l'énergie à partir de l'oxygène et des aliments que nous consommons, mais elles laissent derrières elles des polluants appelés radicaux libres, lesquels sont toxiques. Pour se défendre, l'organisme possède des agents qui neutralisent efficacement les radicaux libres, ce sont les antioxydants.
11/02/2008
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- aneso81
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- Inscription : 10 juil. 2007 14:10
- Localisation : Dans les nuages!!!xD
La douleur fatigue le cerveau
[12 février 2008 - 07:45]
Pas de repos pour le cerveau des personnes qui souffrent de douleurs chroniques. Des chercheurs américains ont en effet mis le doigt sur un phénomène cérébral jusque-là inconnu : la souffrance physique permanente (c’est-à-dire 24h/24h) entraînerait une hyperactivité neuronale et une hyper sollicitation du cerveau. C’est peut-être la voie vers une vraie stratégie ciblée contre la douleur.
Dans ses conclusions, publiées dans le Journal of Neuroscience, le Pr Dante Chialvo de la Northwerstern University Feinberg School of Medicine à Chicago, rappelle que « l’hyperactivité neuronale observée chez les personnes souffrant de douleurs chroniques pousse les neurones jusqu’à l’épuisement. »
D’où semble-t-il des troubles du sommeil, un état dépressif et l’anxiété qui affectent la vie de ces patients. Pour l’auteur, « il sera essentiel de prendre en compte cette nouvelle donne dans la prise en charge de la douleur. Son contrôle ne devrait plus être la seule priorité. Il faudrait également prévenir les éventuelles modifications cérébrales générées par cette souffrance ».
[12 février 2008 - 07:45]
Pas de repos pour le cerveau des personnes qui souffrent de douleurs chroniques. Des chercheurs américains ont en effet mis le doigt sur un phénomène cérébral jusque-là inconnu : la souffrance physique permanente (c’est-à-dire 24h/24h) entraînerait une hyperactivité neuronale et une hyper sollicitation du cerveau. C’est peut-être la voie vers une vraie stratégie ciblée contre la douleur.
Dans ses conclusions, publiées dans le Journal of Neuroscience, le Pr Dante Chialvo de la Northwerstern University Feinberg School of Medicine à Chicago, rappelle que « l’hyperactivité neuronale observée chez les personnes souffrant de douleurs chroniques pousse les neurones jusqu’à l’épuisement. »
D’où semble-t-il des troubles du sommeil, un état dépressif et l’anxiété qui affectent la vie de ces patients. Pour l’auteur, « il sera essentiel de prendre en compte cette nouvelle donne dans la prise en charge de la douleur. Son contrôle ne devrait plus être la seule priorité. Il faudrait également prévenir les éventuelles modifications cérébrales générées par cette souffrance ».
Puéricultrice
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- aneso81
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Gels pour les mains : avec modération
[12 février 2008 - 11:15]
Très pratiques et ultra hygiéniques, les savons-gels pour les mains qui s’utilisent sans eau et sèchent directement en laissant une sensation de fraîcheur et de propreté, ne doivent pas être utilisés trop régulièrement. Ils contiennent de l’alcool et risquent, à la longue, de dessécher la peau… Réservez-les dès lors aux circonstances exceptionnelles (dans la voiture, en voyage…).
[12 février 2008 - 11:15]
Très pratiques et ultra hygiéniques, les savons-gels pour les mains qui s’utilisent sans eau et sèchent directement en laissant une sensation de fraîcheur et de propreté, ne doivent pas être utilisés trop régulièrement. Ils contiennent de l’alcool et risquent, à la longue, de dessécher la peau… Réservez-les dès lors aux circonstances exceptionnelles (dans la voiture, en voyage…).
Puéricultrice
Vis un rêve éveillée
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Cancer de l'utérus : l'âge de la vaccination remis en cause
LE MONDE | 12.02.08 | 15h12 • Mis à jour le 12.02.08 | 15h12
Depuis sa commercialisation en novembre 2006, plus de 435 000 doses de Gardasil, vaccin destiné à prévenir le cancer du col de l'utérus, ont été délivrées en France. Alors que la vaccination des jeunes filles a été fixée à 14 ans pour être prise en charge par la Sécurité sociale, l'Académie nationale de médecine, dans un rapport présenté mardi 12 février, recommande de "reconsidérer l'âge de la primo-vaccination".
"Nous sommes le seul pays à avoir choisi 14 ans, souligne le professeur Pierre Bégué, membre de l'Académie et coordonnateur de l'étude. L'âge de 11-12 ans retenu ailleurs permet une efficience maximale, notamment au regard de la durée de protection vaccinale, actuellement évaluée à cinq ans." Selon le rapport, "le non-remboursement des vaccins avant 14 ans devrait être revu".
En outre, l'Académie s'interroge sur l'intérêt de la vaccination de rattrapage conseillée "pour les jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n'auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard dans l'année suivant le début de leur vie sexuelle". L'efficacité diminuant fortement au-delà de 19 ans, "une étude de cette population, suivie d'un message approprié, serait nécessaire", estime le rapport.
Un message qui devrait notamment porter sur l'importance de maintenir le dépistage par frottis, et ce, même si l'on est vaccinée. Car, dans le meilleur des cas, le Gardasil ne couvre que 70 % des papillomavirus responsables des cancers du col de l'utérus. "C'est la première fois que l'on se trouve devant une double prévention : vaccin et dépistage. Tout est beaucoup plus compliqué que cela ne paraît", souligne le professeur Bégué. "Il faut non seulement ne pas relâcher le dépistage, mais aussi mieux l'organiser", ajoute-t-il.
Quant à la vaccination, l'Académie recommande de "surveiller attentivement" l'épidémiologie des papillomavirus, afin de déceler un changement éventuel des prévalences, la durée de protection, pour répondre à la question laissée en suspens de la périodicité des rappels et l'évolution de l'âge des premiers rapports sexuels.
Le rapport pointe aussi l'importance des messages de prévention. "L'information ne doit pas amoindrir les messages de protection vis-à-vis des autres infections sexuellement transmissibles, en particulier du VIH", insiste l'Académie. Selon elle, "le contenu de l'information doit aussi tenir compte de l'environnement géographique et socioculturel des populations concernées, en fonction notamment de l'âge auquel le vaccin sera proposé".
Quant à l'opportunité de mener une campagne de vaccination dans les collèges, il n'en est, pour l'heure, pas question. L'épisode de la vaccination systématique contre l'hépatite B interrompue en milieu scolaire en 1998 à cause d'un éventuel risque de survenue de sclérose en plaques laisse un cuisant souvenir.
Alors qu'un deuxième vaccin (le Cervarix) est désormais disponible sur le marché - mais non encore remboursé -, l'Académie souligne "le progrès important pour la santé publique" que représente cette nouvelle vaccination. "Si son application apparaît hautement souhaitable, elle doit être néanmoins soigneusement concertée et évaluée." Un vaccin, "c'est fragile", résume le professeur Bégué.
La veille de pharmacovigilance mise en place par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) indique que 200 effets indésirables ont été rapportés.
Sandrine Blanchard
LE MONDE | 12.02.08 | 15h12 • Mis à jour le 12.02.08 | 15h12
Depuis sa commercialisation en novembre 2006, plus de 435 000 doses de Gardasil, vaccin destiné à prévenir le cancer du col de l'utérus, ont été délivrées en France. Alors que la vaccination des jeunes filles a été fixée à 14 ans pour être prise en charge par la Sécurité sociale, l'Académie nationale de médecine, dans un rapport présenté mardi 12 février, recommande de "reconsidérer l'âge de la primo-vaccination".
"Nous sommes le seul pays à avoir choisi 14 ans, souligne le professeur Pierre Bégué, membre de l'Académie et coordonnateur de l'étude. L'âge de 11-12 ans retenu ailleurs permet une efficience maximale, notamment au regard de la durée de protection vaccinale, actuellement évaluée à cinq ans." Selon le rapport, "le non-remboursement des vaccins avant 14 ans devrait être revu".
En outre, l'Académie s'interroge sur l'intérêt de la vaccination de rattrapage conseillée "pour les jeunes femmes de 15 à 23 ans qui n'auraient pas eu de rapports sexuels ou au plus tard dans l'année suivant le début de leur vie sexuelle". L'efficacité diminuant fortement au-delà de 19 ans, "une étude de cette population, suivie d'un message approprié, serait nécessaire", estime le rapport.
Un message qui devrait notamment porter sur l'importance de maintenir le dépistage par frottis, et ce, même si l'on est vaccinée. Car, dans le meilleur des cas, le Gardasil ne couvre que 70 % des papillomavirus responsables des cancers du col de l'utérus. "C'est la première fois que l'on se trouve devant une double prévention : vaccin et dépistage. Tout est beaucoup plus compliqué que cela ne paraît", souligne le professeur Bégué. "Il faut non seulement ne pas relâcher le dépistage, mais aussi mieux l'organiser", ajoute-t-il.
Quant à la vaccination, l'Académie recommande de "surveiller attentivement" l'épidémiologie des papillomavirus, afin de déceler un changement éventuel des prévalences, la durée de protection, pour répondre à la question laissée en suspens de la périodicité des rappels et l'évolution de l'âge des premiers rapports sexuels.
Le rapport pointe aussi l'importance des messages de prévention. "L'information ne doit pas amoindrir les messages de protection vis-à-vis des autres infections sexuellement transmissibles, en particulier du VIH", insiste l'Académie. Selon elle, "le contenu de l'information doit aussi tenir compte de l'environnement géographique et socioculturel des populations concernées, en fonction notamment de l'âge auquel le vaccin sera proposé".
Quant à l'opportunité de mener une campagne de vaccination dans les collèges, il n'en est, pour l'heure, pas question. L'épisode de la vaccination systématique contre l'hépatite B interrompue en milieu scolaire en 1998 à cause d'un éventuel risque de survenue de sclérose en plaques laisse un cuisant souvenir.
Alors qu'un deuxième vaccin (le Cervarix) est désormais disponible sur le marché - mais non encore remboursé -, l'Académie souligne "le progrès important pour la santé publique" que représente cette nouvelle vaccination. "Si son application apparaît hautement souhaitable, elle doit être néanmoins soigneusement concertée et évaluée." Un vaccin, "c'est fragile", résume le professeur Bégué.
La veille de pharmacovigilance mise en place par l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) indique que 200 effets indésirables ont été rapportés.
Sandrine Blanchard
IDE depuis le 31 mai 2012 !
