La politique v.1
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daphnée a écrit :ce qui est marrant c'est qu'il veut que les petiots en primaire apprennent les règles de politesse. Comment expliquer à un enfant çà quand le chef d'état tient ce genre de propos![]()
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C'est clair. Il me fait bien rigoler après à prôner le respect, la sévérité et bla bla bla, alors que lui ne sait même pas se contrôler, il insulte les citoyens, il invite un pêcheur à descendre "s'expliquer" comme un loubard...

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Argrath le Troll a écrit :Sarko et les monstres
Merci grath', en fait je voulais savoir si c'était lui qui avit utilisé le terme de monstre ou les journalistes



Sinon pour revenir aux insultes proférées j'entendais Raffarin précisé qu'il s'agissait de propos privés car ne faisant pas partie d'une déclaration ou discours


Hâtons-nous aujourd'hui de jouir de la vie ; Qui sait si nous serons demain ? [Jean Racine]
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Je lui en veux moins sur "le monstre" que sur le "casse toi connard", apres tout un assassin pedophile ou assassin violeur pour moi c'est des monstres en langage courant politiquement incorrect. J'en ai cotoyé en stage en maison d'arrêt genre pervers ("si si c'est ma niece de 11 ans qui m'a aguichée.....") sordide...
Hub a écrit :Je lui en veux moins sur "le monstre" que sur le "casse toi connard", apres tout un assassin pedophile ou assassin violeur pour moi c'est des monstres en langage courant politiquement incorrect. J'en ai cotoyé en stage en maison d'arrêt genre pervers ("si si c'est ma niece de 11 ans qui m'a aguichée.....") sordide...
Je plussoie ; en fait, nous trouvons tous monstrueux le fait de s'en prendre à des enfants, n'est-ce pas ?
Qui se dévoue pour le pousser à la faute et qu'il ait envie de sauter du train de la présidence ? Pas besoin de beaucoup j'ai l'impression, tellement il est agité
Pendant ce temps-là, Fillon fait du gras...
Le terme monstres me semble dérangeant en ce sens qu'il enlève la part d'humanité de ces personnes, qui même criminelles, n'en restent pas moins des hommes/femmes, et que même dans la plus glauque des histoires, on doit conserver de la dignité, celle-là qui a pu leur faire défaut.
Ce n'est jamais facile...

Pendant ce temps-là, Fillon fait du gras...

Le terme monstres me semble dérangeant en ce sens qu'il enlève la part d'humanité de ces personnes, qui même criminelles, n'en restent pas moins des hommes/femmes, et que même dans la plus glauque des histoires, on doit conserver de la dignité, celle-là qui a pu leur faire défaut.
Ce n'est jamais facile...
Quixter a écrit :Le terme monstres me semble dérangeant en ce sens qu'il enlève la part d'humanité de ces personnes, qui même criminelles, n'en restent pas moins des hommes/femmes, et que même dans la plus glauque des histoires, on doit conserver de la dignité, celle-là qui a pu leur faire défaut.
Exactement. Les actes sont monstrueux mais les personnes restent aussi humaines que vous et moi.

NouvelObs.com a écrit :Nicolas Sarkozy saisit la Cour de cassation
| 24.02.2008 | 19:27
Le président de la Cour de cassation se voit chargé de trouver les moyens de contourner la censure du Conseil constitutionnel, qui a estimé que la rétention de sûreté ne pouvait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi.
Nicolas Sarkozy (Reuters)
Alors que le Conseil constitutionnel a censuré le caractère rétroactif de la loi sur la rétention de sûreté, Nicolas Sarkozy a néanmoins chargé, vendredi soir 22 février, le Premier président de la Cour de cassation de lui faire des "propositions" pour atteindre "l'objectif" d'une "application immédiate" de cette peine "aux criminels déjà condamnés".
Aux yeux du chef de l'Etat, "l'application immédiate de la rétention de sûreté aux criminels déjà condamnés, qui présentent les mêmes risques de récidive, reste un objectif légitime pour la protection des victimes", selon un communiqué de son porte-parole David Martinon. Dès lors, le président "a demandé au Premier président de la Cour de cassation d'examiner la question et de faire toutes les propositions nécessaires pour l'atteindre".
Vincent Lamenda se voit donc chargé de trouver les moyens de contourner la censure du Conseil constitutionnel, qui a estimé jeudi que la rétention de sûreté ne pouvait être appliquée à des personnes condamnées avant la publication de la loi.
Anticonstitutionnel ?
Selon l'article 62 de la Constitution, "une disposition déclarée inconstitutionnelle ne peut être promulguée ni mise en application. Les décisions du Conseil constitutionnel ne sont susceptibles d'aucun recours. Elles s'imposent aux pouvoirs publics et à toutes les autorités administratives et juridictionnelles".
"C'est incroyable que le président de la République, qui est le garant de la Constitution, demande au plus haut magistrat de France, le Premier président de la Cour de cassation, un moyen de contourner la décision du Conseil constitutionnel!", s'est insurgée la présidente du Syndicat de la magistrature (SM, gauche), Emmanuelle Perreux.
Le président de l'Union syndicale des magistrats (USM) affichait la même incrédulité. "Le travail du Premier président de la Cour de cassation n'est pas de rédiger des projets de loi", a rappelé Bruno Thouzelier, estimant que le Conseil constitutionnel "ne va pas revenir sur des principes qu'il vient de poser"...

Picolat Nec Gerbitur - Potius Mori Quam Foedari - Ad Gloriam, Ad Honorem, Ad Astra
Ancien de l'IFSI Bichat (AP-HP)
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+ 1... c'est un procédé complètement fou, mais qui en dit long sur la personnalité de son auteur
Le problème, c'est que si le président de la Cour de cassation accepte la mission et la remplit, bonjour le précédent ! Tous les projets de lois que le Conseil constitutionnel aura déboutées pourront quand même passer... Je ne voudrais pas crier avant d'avoir peur mais
Ils ont beau jeu de mettre en avant la protection des victimes, quelle manipulation des principes démocratiques.


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- haricot vert
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emma29 a écrit :Quixter a écrit :Ils viennent de mentionner la réponse du président de la Cour de cassation : il restera sur la position du Conseil Constitutionnel, ouf
ouf comme tu dis, c'est qu'on aurait eu presque peur
il trouvera bien un moyen pour changer ça

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