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Moi j'ai un gros souci de vocabulaire et pourtant je sens que je peux y arriver, mais j'ai très peur de ne pas mettre les bons mots et tout ça.
Pourtant je lis les bons journaux, j'écoute les bonnes radios et je regarde les émissions politique et santé, mais rien n'y fait.
Pour en revenir au sujet, je sais pas si le micro-crédit n'est réservé qu'en Inde, je crois qu'il est parti de là non ?
Pourtant je lis les bons journaux, j'écoute les bonnes radios et je regarde les émissions politique et santé, mais rien n'y fait.

Pour en revenir au sujet, je sais pas si le micro-crédit n'est réservé qu'en Inde, je crois qu'il est parti de là non ?

SeSsIoN *2008-2011* Théodorienne 2ème année...
Kérozène a écrit :Moi j'ai un gros souci de vocabulaire et pourtant je sens que je peux y arriver, mais j'ai très peur de ne pas mettre les bons mots et tout ça.
Pourtant je lis les bons journaux, j'écoute les bonnes radios et je regarde les émissions politique et santé, mais rien n'y fait.
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Pour en revenir au sujet, je sais pas si le micro-crédit n'est réservé qu'en Inde, je crois qu'il est parti de là non ?
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oui le micro crédit a été inventé en inde mais celle ci ne doit pas être une excéption il faudrait généralisé ce système pour permettre à de pauvres gens d'accéder à une activité minime (acheté une machine à coudre...) qui les fera vivre.
ESI 2010-2013!!!
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Dowbette a écrit :C'est quoi le micro crédit ?
C'est long mais très complet, tu seras pas déçue.
...Micro-crédit :
on ne prête qu’aux pauvres
Le 13 octobre 2006, le prix Nobel de la paix était attribué conjointement au bangladais Mohammad
Yunus et à sa banque spécialisée dans le microcrédit, la Grammeen Bank. Etat des lieux d'une
activité vouée initialement au service de la paix et pour la lutte contre la pauvreté.
Le terme "microcrédit" devient de plus en plus familier. Cette activité consiste en l'attribution de prêts
de faible montant à des entrepreneurs ou à des artisans qui ne peuvent accéder aux prêts classiques.
L'année 2005 décrétée année internationale du microcrédit par l'ONU a mis en valeur un certain
nombre de microprojets se mettant en place majoritairement dans les pays en développement.
L'objectif est de favoriser ainsi l'activité et la création de richesses. Toutes les sociétés sont
concernées et peuvent y accéder.
A l'origine, on trouve des traces de cette activité dans les mutuelles du crédit agricole créées en
Europe à la fin du XIXème siècle. Depuis, l'idée et le fonctionnement ont été repris par un professeur
d'économie originaire du Bangladesh, Mohammad Yunus, devenu célèbre par l'attribution du Nobel de
la paix. Troisième fils d'une famille de 9 enfants, ce brillant étudiant passe son doctorat aux Etats-Unis
sur le thème "l'économie et le développement". Il y passera 7 ans de sa vie devenant professeur
d'économie à l'université du Colorado. C'est en 1971 qu'il rentre au Bangladesh, sa ville d'origine, et
obtient un poste de responsable du département de l'université de Chittagong, la deuxième ville du
nouvel Etat indépendant. Quelques années après son retour, la famine s'abat sur le pays. 1,5 millions
de gens en mourront.
Cet événement s'inscrit comme un détonateur dans l'esprit de Yunus. " Les gens mourraient de faim
dans la rue et moi je continuais à enseigner d'élégantes théories économiques sans aucune prise
avec la réalité. J'ai commencé à comprendre qu'il était très arrogant de prétendre avoir des réponses
en restant dans une salle de classe et ai commencé à étudier sur le terrain". Mohammad Yunus va
alors à la rencontre des habitants de Jobra, petit village qui jouxte l'université. A force de discussions,
il saisit toute la difficulté des femmes avec lesquelles il discute et l'absurdité du système dans lequel
elles se trouvent. " Incapables de s'adresser aux banques traditionnelles (car jugées non solvables),
elles sont contraintes d'emprunter 60 Thakas (1euro) à un usurier pour acheter quelques produits le
matin, en récupérer 80 de la vente sur les marchés et le soir en rembourser 70. " C'est donc le coût
"prohibitif" du capital, si petit soit-il, qui empêche de nombreuses femmes de " s'en sortir". Par
conséquent, M.Yunus prête, de ses deniers, 850 Thakas (24 euros) à 42 femmes parmi les plus
pauvres du village. Ces micro-prêts leur suffisent pour "par exemple, acquérir une poule et générer un
revenu quotidien de la vente des oeufs chaque jour". " L'objectif était de les faire rentrer dans un cycle
économique et d'amorcer un changement de mentalité" souligne le professeur d'économie.
L'expérience est concluante mais il y mieux à faire encore.
Une banque de village
Fort de ses convictions, M.Yunus tente vainement de convaincre les banques locales de s'investir
dans le projet.
Mais les banques sont frileuses et Yunus décide alors de créer la Grameen Bank (banque de village
en bengali).
Elle naît en 1978 et très rapidement s'étend jusqu'à une centaine de villages du district. Un quart de
siècles plus tard, le constat est étonnant : la banque est présente dans 43000 villages du pays, elle a
déjà prêté 4 milliards d'euros à 11 millions de clients dont 94% sont des femmes. En effet, le
microcrédit touche des secteurs faiblement capitalisés employant une main d'oeuvre féminine, ce qui
permet ainsi de revaloriser la femme dans les pays en voie de développement, d'améliorer son sort de
façon directe et de faire évoluer des sociétés par une forme d'équité entre les sexes. De plus, grâce à
une organisation en groupes solidaires et des réseaux d'assurance, chaque débitrice est responsable
du groupe vis à vis de la Grameen ce qui permet un remboursement régulier des prêts. Ce
mouvement favorise aussi l'opportunité de conduire des actions de formation, notamment en matière
de développement communautaire et de gestion d'entreprise.
Désormais, le modèle est appliqué dans plus de 45 pays à travers le monde, concerne 60 millions de
personnes, dont 27 millions parmi les plus pauvres. Le microcrédit permet à 3 emprunteurs sur 4 de
sortir définitivement de la pauvreté. "Je souhaitais juste résoudre un problème local et petit à petit,
sans m'en apercevoir, c'est devenu la Grameen Bank", explique Mohammad Yunus. Mais l'homme ne
manque pas d'idées, et ses projets (télécommunications, assurance maladie...) veulent résoudre une
difficulté sociale de façon pérenne sans porter atteinte à la viabilité économique.
A l'occasion, il incite la jeunesse "à ne jamais chercher un travail mais à le créer", et regarde les
entreprises à but social comme le seul remède contre la misère, parce qu'"une paix durable ne peut
être obtenue sans qu'une partie importante de la population trouve les moyens de sortir de la
pauvreté" tel que l'a souligné Ole Danbolt Mjoes, président du comité Nobel.
Micro-projet et développement local
L'activité de microcrédit encourage les microprojets au niveau local. En effet, cela permet un
"maillage" économique dans le pays plus efficace que certaines infrastructures ou gros projets
industriels qui bénéficient rarement aux plus pauvres. Le terme de "micro-projet" est une appellation
"utilisée par les bailleurs de fonds pour leurs actions de terrain; par opposition avec les programmes
d'aide directe aux gouvernements ou aux grandes institutions des pays bénéficiaires". Le micro-projet
est "mille fois moins important [qu'un projet macroéconomique], il reste d'échelle villageoise ou
communautaire et n'a qu'une influence locale". Les secteurs concernés sont variés. Agriculture
(coopératives paysannes, groupements villageois...), artisanat (groupements d'artisans...),
financement de l'économie sociale (mutuelles d'épargne et de crédit, banques villageoises...),
protection sociale (mutuelle de santé, caisses de santé primaire...). De cette façon, ils participent à
l'amélioration de l'accès aux soins de santé, à l'eau potable, aux services sociaux de base, aux
services de planification familiale. Le micro-projet devient moteur du développement local. Le montant
d'un tel projet varie entre 25000 et 250000 euros. La somme globale correspond au besoin réel. Elle
est négociée "au plus près de la réalité" et induit "chez les bénéficiaires, le besoin de compétences,
de transparence aussi". Par conséquent, il existe un droit de surveillance, un accès aux formations, et
un suivi indispensable.
Prêteurs, pas mécènes
Le microcrédit ouvre la voie au micro-projet, a un impact direct sur l'emploi local et semble influencer
l'aspect social. Né dans les pays en développement, il s'inscrit également dans les sociétés
industrialisées. En novembre 2002, un sommet à New-York a rassemblé 2000 délégués de plus de
100 pays. En France, plusieurs institutions existent. L'ADIE (Association pour le droit à l'initiative
économique) tout d'abord qui est le principal opérateur. Elle délivre 6 à 7000 prêts par an à des
chômeurs ou Rmistes créateurs de leur propre emploi. L'association compte plus de 130 agences sur
toute la France. Dans le domaine de la micro finance, existent également en France depuis plus de 20
ans, les CIGALES (Clubs d'investisseurs pour une gestion alternative et locale de l'épargne solidaire.
De même, Solidarité emploi attribue des "prêts d'honneur" à taux zéro à des personnes sans emploi.
Le projet soutenu doit être" économiquement viable et socialement utile". Créée en 1998 par Jacques
Attali, PlaNet Finance, organisation de solidarité internationale spécialisée dans la microfinance
soutient le secteur.
Les opposants au microcrédit dénoncent des taux élevés de certains prêts (entre 10 et 30%). Ils
soulignent aussi le fait que cette activité "détourne les actions des autres programmes comme la
santé, l'éducation ou l'eau." Certaines études estiment que le microcrédit devrait s'accompagner de
programmes sociaux. Un détournement de l'argent comme source de financement par des
organisations non gouvernementales a été également dénoncé (étude réalisée en 2004 pour
l'Ambassade de France au Bangladesh). Face à ces critiques, les réponses fusent. Aujourd'hui il
n'existe pas d'autres moyens d'accès au crédit pour les personnes démunies, les taux pratiqués
seraient maîtrisables (surtout face aux pratiques usurières), et s'expliqueraient en majorité par le coût
de la main d'oeuvre, le refinancement des institutions, les besoins en matériel, l'accompagnement
psychologique, social et technique. Quant aux programmes humanitaires, ils sont d'abord
complémentaires car fondés sur le don et l'urgence.
Toutefois, Thomas Dichter un économiste conclut dans ses études sur le microcrédit que les
personnes les plus pauvres ne peuvent utiliser ce type de crédit de "manière productive". Selon lui, il
faudrait des sommes accordées plus importantes, des taux d'intérêt plus bas et à plus long terme.
Pour Alexander Cokburn dans "alternatives internationales" "les microcrédits sont des micropansements,
dans un contexte où, pour prendre l'exemple de l'Inde, plus de 100 000 paysans se sont
suicidés parce que le gouvernement fédéral et celui de leur Etat, ainsi que les grandes institutions
internationales se sont fait les promoteurs des priorités brutales du néolibéralisme". A la question
posée à Palagummi Sainath, le journaliste "le plus au fait du dénuement de l'Inde rurale et des
conséquences de l'actuelle politique économique", "qu'on pu apporter les microcrédits? ", celui ci
répond à Alternatives économiques : "oui, le microcrédit peut effectivement être un instrument légitime
dans certaines conditions pour autant que vous ne l'élevez pas au rang d'une "gigantesque arme" ".
...Gigantesque business où l'on trouve la banque mondiale et le FMI ainsi que toutes les banques
d'Etat et commerciales.
Alors si le "prêteur d'espoir" voulait lutter contre la pauvreté en lui prêtant financement et dignité, il
serait affligeant que les "vendeurs de rêves" en fasse une nouvelle forme de colonisation
Elève aide soignant
objectif concours infirmier 2009
objectif concours infirmier 2009
besoin d'infO
est ce que quelqu'un aurai des info sur la loi qui est sorti concernant les foetus sur le faite qui il maintenant possible de declarer un foetus mort avant 12 semaines de grossesse.
Merci pour votre aide ce site me sert tout les soirs pour mes révisions.
Merci pour votre aide ce site me sert tout les soirs pour mes révisions.
L’enfant né sans vie peut être déclaré à l’état civil quel que soit son stade de développement.
En l’espèce, il avait été refusé à des parents la déclaration à l’état civil de leur enfant né sans vie au motif qu’il ne présentait pas un stade de développement suffisant pour pouvoir être reconnu comme un enfant sans vie. En effet, selon l’officier d’état civil, le seuil de viabilité défini par l’Organisation mondiale de la santé, qui est de vingt-deux semaines d’aménorrhée ou d’un poids du fœtus de 500 grammes, n’était pas atteint.
Par trois arrêts (Civ. 1re, 6 févr. 2008, no 06-16.498, no 06-16.499 et no 06-16.500, Dalloz actualité, 8 févr. 2008), la première chambre civile de la Cour de cassation a considéré que la déclaration d’enfant sans vie (définie à l’art. 79-1, al. 2, c. civ.) ne subordonne l’établissement d’un acte d’enfant sans vie ni au poids du foetus, ni à la durée de la grossesse. Ainsi, tout fœtus né sans vie à la suite d’un accouchement, avortement ou fausse-couche etc. peut être inscrit sur les registres de décès de l’état civil, quel que soit son niveau de développement.
Un bref rappel de la loi s’impose. En effet, l’article 79-1 du code civil distingue de types de déclarations : la déclaration d’un enfant décédé avant sa naissance et celle de l’enfant sans vie selon qu’un certificat médical, indiquant que l’enfant est né vivant et viable, est produit ou non.
Si un certificat médical indiquant que l’enfant est né vivant et viable est produit, l’officier de l’état civil établit alors un acte de naissance et un acte de décès, soient deux actes distincts. Ces actes confèrent la personnalité juridique à l’enfant (capacité de jouissance de droits et d’exercer des droits), quand bien même cette dernière fut très brève.
En l’absence de certificat médical de « viabilité » : l’officier de l’état civil établit uniquement un acte d’enfant sans vie. L’article 79-1, alinéa 2, du code civil ajoute que « cet acte est inscrit à sa date sur les registres de décès, il énonce les jour, heure et lieu de l’accouchement, les prénoms et noms, dates et lieux de naissance, professions et domiciles des père et mère et, s’il y a lieu, ceux du déclarant. L’acte dressé ne préjuge pas de savoir si l’enfant a vécu ou non […] ».
Cet acte n’est pas un acte de décès supposant préalablement la vie et par conséquent, l’acquisition de la personnalité juridique. Il s’agit d’une simple mesure de publicité, d’une simple mention administrative, permettant d’avoir accès à certains droits sociaux et autorisant les parents à réclamer le corps de l’enfant, afin d’organiser des obsèques, par exemple.
D’ores et déjà et au vu du texte analysé, il est évident que tout officier d’état civil est tenu d’établir un acte d’enfant sans vie quelque soit le seuil de viabilité de l’enfant, quelque soit son stade de développement. Il est seulement nécessaire que la femme ait « accouché ».
Quid du refus de l’officier d’état civil de déclarer un enfant sans vie au motif qu’il n’est pas viable ?
Tout simplement, l’officier d’état civil était tenu d’appliquer la circulaire DHOS/E 4/DGS/DACS/DGCL no 2001-576 du 30 novembre 2001 relative à l’enregistrement à l’état civil et à la prise en charge des corps des enfants décédés avant la déclaration de naissance, en vertu du principe d’autorité hiérarchique du signataire de la circulaire.
Or, très précisément dans son paragraphe 1.2, cette circulaire indique que l’acte d’enfant sans vie doit être établi :
– lorsque l’enfant est né vivant mais non viable ;
– ou lorsque l’enfant est mort-né après un terme de vingt-deux semaines d’aménorrhée ou ayant un poids de 500 grammes.
En l’espèce, les enfants à déclarer ne correspondant pas aux critères de viabilité retenus par la circulaire, l’officier d’état civil se trouvait dans l’obligation d’appliquer le texte susmentionné et donc de refuser de déclarer les enfants sans vie.
C’est très logiquement que la Cour de cassation a censuré ce refus au motif que la cour d’appel avait ajouté à la loi des conditions qu’elle ne prévoit pas. Il en allait de même de la circulaire susmentionnée qui créait des règles nouvelles alors même que l’autorité signataire n’était nullement compétente pour ajouter des conditions à l’article 79-1 du code civil.
Peut-être conviendra-t-il de préciser le texte de loi afin de lever toute ambiguïté, les précisions de la Cour de cassation n’étant que jurisprudentielles… Mais en tout état de cause, la Cour de cassation n’a fait qu’appliquer la loi avec rigueur sans intervenir sur le statut du fœtus ou de celui de l’enfant sans vie.
Peggy Grivel
Avocat à la Cour
mardi 12 février 2008 à 09:12 dans Le débat |
En l’espèce, il avait été refusé à des parents la déclaration à l’état civil de leur enfant né sans vie au motif qu’il ne présentait pas un stade de développement suffisant pour pouvoir être reconnu comme un enfant sans vie. En effet, selon l’officier d’état civil, le seuil de viabilité défini par l’Organisation mondiale de la santé, qui est de vingt-deux semaines d’aménorrhée ou d’un poids du fœtus de 500 grammes, n’était pas atteint.
Par trois arrêts (Civ. 1re, 6 févr. 2008, no 06-16.498, no 06-16.499 et no 06-16.500, Dalloz actualité, 8 févr. 2008), la première chambre civile de la Cour de cassation a considéré que la déclaration d’enfant sans vie (définie à l’art. 79-1, al. 2, c. civ.) ne subordonne l’établissement d’un acte d’enfant sans vie ni au poids du foetus, ni à la durée de la grossesse. Ainsi, tout fœtus né sans vie à la suite d’un accouchement, avortement ou fausse-couche etc. peut être inscrit sur les registres de décès de l’état civil, quel que soit son niveau de développement.
Un bref rappel de la loi s’impose. En effet, l’article 79-1 du code civil distingue de types de déclarations : la déclaration d’un enfant décédé avant sa naissance et celle de l’enfant sans vie selon qu’un certificat médical, indiquant que l’enfant est né vivant et viable, est produit ou non.
Si un certificat médical indiquant que l’enfant est né vivant et viable est produit, l’officier de l’état civil établit alors un acte de naissance et un acte de décès, soient deux actes distincts. Ces actes confèrent la personnalité juridique à l’enfant (capacité de jouissance de droits et d’exercer des droits), quand bien même cette dernière fut très brève.
En l’absence de certificat médical de « viabilité » : l’officier de l’état civil établit uniquement un acte d’enfant sans vie. L’article 79-1, alinéa 2, du code civil ajoute que « cet acte est inscrit à sa date sur les registres de décès, il énonce les jour, heure et lieu de l’accouchement, les prénoms et noms, dates et lieux de naissance, professions et domiciles des père et mère et, s’il y a lieu, ceux du déclarant. L’acte dressé ne préjuge pas de savoir si l’enfant a vécu ou non […] ».
Cet acte n’est pas un acte de décès supposant préalablement la vie et par conséquent, l’acquisition de la personnalité juridique. Il s’agit d’une simple mesure de publicité, d’une simple mention administrative, permettant d’avoir accès à certains droits sociaux et autorisant les parents à réclamer le corps de l’enfant, afin d’organiser des obsèques, par exemple.
D’ores et déjà et au vu du texte analysé, il est évident que tout officier d’état civil est tenu d’établir un acte d’enfant sans vie quelque soit le seuil de viabilité de l’enfant, quelque soit son stade de développement. Il est seulement nécessaire que la femme ait « accouché ».
Quid du refus de l’officier d’état civil de déclarer un enfant sans vie au motif qu’il n’est pas viable ?
Tout simplement, l’officier d’état civil était tenu d’appliquer la circulaire DHOS/E 4/DGS/DACS/DGCL no 2001-576 du 30 novembre 2001 relative à l’enregistrement à l’état civil et à la prise en charge des corps des enfants décédés avant la déclaration de naissance, en vertu du principe d’autorité hiérarchique du signataire de la circulaire.
Or, très précisément dans son paragraphe 1.2, cette circulaire indique que l’acte d’enfant sans vie doit être établi :
– lorsque l’enfant est né vivant mais non viable ;
– ou lorsque l’enfant est mort-né après un terme de vingt-deux semaines d’aménorrhée ou ayant un poids de 500 grammes.
En l’espèce, les enfants à déclarer ne correspondant pas aux critères de viabilité retenus par la circulaire, l’officier d’état civil se trouvait dans l’obligation d’appliquer le texte susmentionné et donc de refuser de déclarer les enfants sans vie.
C’est très logiquement que la Cour de cassation a censuré ce refus au motif que la cour d’appel avait ajouté à la loi des conditions qu’elle ne prévoit pas. Il en allait de même de la circulaire susmentionnée qui créait des règles nouvelles alors même que l’autorité signataire n’était nullement compétente pour ajouter des conditions à l’article 79-1 du code civil.
Peut-être conviendra-t-il de préciser le texte de loi afin de lever toute ambiguïté, les précisions de la Cour de cassation n’étant que jurisprudentielles… Mais en tout état de cause, la Cour de cassation n’a fait qu’appliquer la loi avec rigueur sans intervenir sur le statut du fœtus ou de celui de l’enfant sans vie.
Peggy Grivel
Avocat à la Cour
mardi 12 février 2008 à 09:12 dans Le débat |
- nassimah
- Insatiable
- Messages : 563
- Inscription : 29 janv. 2008 20:37
- Localisation : d'ici et d'ailleurs
moha28 a écrit :Kérozène a écrit :Moi j'ai un gros souci de vocabulaire et pourtant je sens que je peux y arriver, mais j'ai très peur de ne pas mettre les bons mots et tout ça.
Pourtant je lis les bons journaux, j'écoute les bonnes radios et je regarde les émissions politique et santé, mais rien n'y fait.
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Pour en revenir au sujet, je sais pas si le micro-crédit n'est réservé qu'en Inde, je crois qu'il est parti de là non ?
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oui le micro crédit a été inventé en inde mais celle ci ne doit pas être une excéption il faudrait généralisé ce système pour permettre à de pauvres gens d'accéder à une activité minime (acheté une machine à coudre...) qui les fera vivre.
je veux pas avoir l'air de m'avancer mais il me semble que au maroc s'est un système qui se dévellope pas mal
il a permis a beaucoup de personne, essentiellement des femmes, d'acquerrir une certaine autonomie
j'en veux pour exemple le dévelloppement de produit issu de l'arganier; ou d'une coopérative de fabrication et de vente de tapis artisanaux
il me semble que le gouvernement marocainencourage mm ces micro crédit(source perso

maman de deux bibous de 5 et 10 ans
ce qui ne te tue pas............
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- yayayayoux
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- Inscription : 01 mars 2007 08:43
Bonjour, je suis EIDE à semur en auxois (petit institut très sympa ) bon je vais vous donnez qq sujets à bosser je pense pcq nos profs en parlent assez souvent:
-les résponsabilités Inf (ac le systeme LMD qui rentre en jeux en plus = porte ouverte au gouvernement à nous donner de plus en plus de responsabilité)
-relation soigné/ soignant ... et surtt ac personne Agée
-et sur l'écologie, le probleme de l'économie dans les hopitaux ...
Voilà, je pense que vous le saviez déjà mais bon on ne sait jamais
-les résponsabilités Inf (ac le systeme LMD qui rentre en jeux en plus = porte ouverte au gouvernement à nous donner de plus en plus de responsabilité)
-relation soigné/ soignant ... et surtt ac personne Agée
-et sur l'écologie, le probleme de l'économie dans les hopitaux ...
Voilà, je pense que vous le saviez déjà mais bon on ne sait jamais
- kaprice741
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- Messages : 868
- Inscription : 27 nov. 2007 20:05
yayayayoux a écrit :Bonjour, je suis EIDE à semur en auxois (petit institut très sympa ) bon je vais vous donnez qq sujets à bosser je pense pcq nos profs en parlent assez souvent:
-les résponsabilités Inf (ac le systeme LMD qui rentre en jeux en plus = porte ouverte au gouvernement à nous donner de plus en plus de responsabilité)
-relation soigné/ soignant ... et surtt ac personne Agée
-et sur l'écologie, le probleme de l'économie dans les hopitaux ...
Voilà, je pense que vous le saviez déjà mais bon on ne sait jamais
là comme çà, çà ne me dit rien

Ide au bloc op
Dowbette a écrit :Causes/conséquences anorexie ? Traitements ? Définition ?
Idem pour la boulimie.
A votre clavier!
L'anorexie mentale est un trouble du comportement alimentaire. Il se caractérise par le fait que la personne refuse de s'alimenter, une obsession de maigrir, une hyperactivité qui vise à maigrir toujours plus. On retrouve cette maladie majoritairement chez les adolescentes et cela touche 1 à 2% de la population.
Les causes ne sont pas clairement définies, ça peut être l'effet de plusieurs facteurs:
- Un régime qui a mal tourné (une envie toujours plus forte de maigrir, impression de contrôle sur son corps)
- Un deuil, une rupture dans sa vie
- Un complexe, surtout si des remarques désobligeantes sont faites (le physique et le jugement d'autrui étant si important durant l'adolescence)
Les conséquences:
- Maigreur extrême qui peut déboucher sur la mort (le corps, peu alimenté, ne peut plus fonctionner normalement).
- Malaises dus aux carences de l'organisme, faiblesses.
- Fatigue
- Absence de règles.
- Chute de cheveux, ongles cassants.
- Vie sociale contrariée car isolement, sensation d'incompréhension de la part des autres et les autres ne le comprenant plus disparaissent de sa vie. Coupure avec la société.
- Ca débouche sur anxiété, dépression, grande culpabilité de faire souffrir son entourage et de ne pas réussir à guérir...
Traitements:
- Psychothérapie: Réussir à comprendre les raisons de son mal être et travailler sur cela. Dans le même temps, l'inciter, dans un établissement spécialisé où elle sera avec d'autres anorexiques, à manger petit à petit. Se retrouver avec d'autres personnes ayant la même pathologie a un effet positif sur la guérison car se soutiennent entre elles.
- Avec ceci, suivi du poids.