les priorités de NS pour le système de santé
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- Norma Colle
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Tu penses qu'un chirurgien va "bloquer" une chambre pour un patient âgé, fragile avec en plus un doute sur le résultat de la thérapeutique???? Alors en collégialité , par exemple, dans le couloir ,juste devant la porte avant d'entrer ,les médecins décident de ne pas proposer la seule option possible de traitement pour le patient.....et hop patient dehors,et lit libéré pour un cas plus rentable(et c'est de l'hosto public dont on parle ici!)Poé67 a écrit :Gengis
quand tu dis que "la tarification à l'acte laisse des malades sur le bord du chemin"... c'est déjà le cas? tu peux m'expliquer pourquoi?
je suis pas encore une spécialistej'ai vraiment envie de comprendre le fonctionnement du fiancement de l'hopital.
Dernière modification par Norma Colle le 19 sept. 2008 17:33, modifié 1 fois.
Parce qu'il y a des maladies et donc des malades qui ne sont pas rentables, exemple ceux qu'on doit garder en service sans nécessairement faire d'acte lourds au quotidien... en psy par exemple mais il y a d'autres services visés comme ceux qui prennent en charge en moyen séjour des personnes en situation précaires
D'ici à ce que tu comprennes le financement de l'hosto, une autre réforme sera certainement passée (la preuve ici...) et il faudra t'y recoller

D'ici à ce que tu comprennes le financement de l'hosto, une autre réforme sera certainement passée (la preuve ici...) et il faudra t'y recoller


La pensée vole, et les mots vont à pieds.
non pas pas encore, mais cependant je vais le lire avant de continuer la discussionmoutarde a écrit :
Nous sommes sous couvert d’un plan « santé-territoire-patient » d’un retour à la maîtrise comptable.
Et à ton avis, il faut accepter sans broncher ?moutarde a écrit :5) Les ide peuvent assurer….pour décharger les médecins Où est-il question exclusivement de libéraux ? Et ce tranfert de « compétences » sera financé comment, à la ville comme à l’hôpital vu que l’on nous rabâche que les caisses sont vides ?
Il me semble que les caisses ne soient pas vides pour tout le monde....
et depuis des années....
Moi non et avant d'être excédentaire il faudrait sortir du trou à mon avis... des gros bénéfices sont à mon avis incompatibles avec la mission de service public de l'hôpital... ce sera forcément au détriment d'une qualité de soins pour tout le mondemoutarde a écrit :L’intéressement des personnels médicaux et paramédicaux : redistribution de l’excédent. On a une petite idée de comment certains hôpitaux vont être excédentaires….
La pensée vole, et les mots vont à pieds.
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Droit de regard?moutarde a écrit :
1)La privatisation de notre assurance maladie avec comme co-gestionnaires les assurances privées et mutuelles car elles ne vont pas verser 1 milliard d’€ sans droit de regard. suréquipée ? Je ne le crois pas. Les ressources de la solidarité nationale devront être mobilisées avec plus de discernement. Que se passe t’il pour les personnes légèrement au dessus du plafond CMU et qui n’ont plus les moyens de financer une mutuelle ?
1) Les assurances ont déjà prévues d'augmenter les cotisations. Voila un contrôle qui ne leur coute pas cher...
2)Bel effet d'annonce de "pseudo économies". Ce ne sont pas les impots qui vont augmenter, mais le tarif des mutuelles...
3) Certaines (mais très rares) mutuelles annoncent qu'elles sont contre ce système qui les obligera à augmenter leurs tarifs...
4)Complètement d'accord sur les personnes trop riches, ou trop pauvres (tout dépends ou l'on se place)
C'est bien le problème. Rien n'est dis ensuite sur les objectifs. On maitrise d'abord mais personne ne sait au juste pourquoi. Si ce n'est pour faire des économies.moutarde a écrit :
2) Maîtrise médicalisée et meilleure régulation des prescriptions : Qui ? Comment ? On maîtrisera d’abord et on soignera après. Comment va s’opérer la sélection et en fonction de quels éléments (l’implantation géographique de l’hôpital, sa dotation, l’âge du patient, la pathologie, les antécédents, le milieu social… etc).
Les libéraux auront (théoriquement je vous l'accorde et c'est dans le futur) des possibilités de négocier ces nouveaux actes. Ce ne sera pas le cas des IDE hospitaliers ou privés qui devront assurer...avec le même salaire... C'est une injustice de plus.moutarde a écrit :
5) Les ide peuvent assurer….pour décharger les médecins Où est-il question exclusivement de libéraux ? Et ce tranfert de « compétences » sera financé comment, à la ville comme à l’hôpital vu que l’on nous rabâche que les caisses sont vides ?
En leur serrant encore plus le kiki.moutarde a écrit :
L’intéressement des personnels médicaux et paramédicaux : redistribution de l’excédent. On a une petite idée de comment certains hôpitaux vont être excédentaires…
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Et encore aux USA, on calcule ce que vous "rapportez" à la société avant de se décider ou pas à continuer les traitements. Voyez ce qu'en disait il y a qq années notre ponte du libéralisme, l'hilarant JM Sylvestre à la suite d'une "grave maladie".Norma Colle a écrit :Tu penses qu'un chirurgien va "bloquer" une chambre pour un patient âgé, fragile avec en plus un doute sur le résultat de la thérapeutique???? Alors en collégialité , par exemple, dans le couloir ,juste devant la porte avant d'entrer ,les médecins décident de ne pas proposer la seule option possible de traitement pour le patient.....et hop patient dehors,et lit libéré pour un cas plus rentable(et c'est de l'hosto public dont on parle ici!)Poé67 a écrit :Gengis
quand tu dis que "la tarification à l'acte laisse des malades sur le bord du chemin"... c'est déjà le cas? tu peux m'expliquer pourquoi?
je suis pas encore une spécialistej'ai vraiment envie de comprendre le fonctionnement du fiancement de l'hopital.
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Bien sûr que non mais, tu fais comment toi pour "broncher" tout seul dans ton coin ou devant le PC ? La loi est ficelée prête à voter. Hors NS a la majorité parlementaire dans les 2 chambres. Une opposition absente.Gengis a écrit :Et à ton avis, il faut accepter sans broncher ?
Quant aux caisses, effectivement, elles ne sont pas vides pour tout le monde (il y avait un petit reportage édifiant hier sur les émoluments y compris en nature du président du Sénat).
mais pour en revenir aux hôpitaux, il y a aussi de grandes disparités entre les services d'un même établissement, selon que le Patron est tel ou un tel.
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un article du mois de Mai..sur la question du "patient non rentable"Norma Colle a écrit :[et hop patient dehors,et lit libéré pour un cas plus rentable(et c'est de l'hosto public dont on parle ici!)
http://www.liberation.fr/rebonds/326519.FR.php
le théatre c'est simple:tu t'assieds dans le noir et tu écoutes la lumière.(Bobin)
moutarde a écrit :Ce que j'ai retenu (mais j'ai lu rapidement) et sans commentaire (':)') pour le moment
1) Les négociations entre l’assurance maladie et les professionnels de santé associeront dorénavant les organismes complémentaires,
2) Tous les professionnels de santé, en ville et à l’hôpital, s'impliquent davantage encore dans la maîtrise médicalisée des prescriptions.
3) Une meilleure régulation des prescriptions de l’hôpital exécutées en ville.
4) Lutte contre les gaspillages, les abus et les fraudes.
5) Les infirmiers peuvent assurer toute une série d’actes qui surchargent les médecins. Je pense au suivi de routine
6) Je salue à cet égard la convention signée par l’assurance maladie et les infirmiers libéraux. Cet accord met en place, dans l’intérêt même de la profession, une régulation de l’installation.
7) Application de protocoles clairs et connus de tous.
Je souhaite que des forfaits de prise en charge des personnes atteintes de l’une de ces maladies chroniques soient expérimentés par l’assurance maladie et les complémentaires santé. Ces forfaits devront se substituer au paiement à l’acte.
9) Je place de grands espoirs dans l’éducation thérapeutique.
la preuve.
entièrement +1Gengis a écrit :non pas pas encore, mais cependant je vais le lire avant de continuer la discussionmoutarde a écrit :
Nous sommes sous couvert d’un plan « santé-territoire-patient » d’un retour à la maîtrise comptable.
Et à ton avis, il faut accepter sans broncher ?moutarde a écrit :5) Les ide peuvent assurer….pour décharger les médecins Où est-il question exclusivement de libéraux ? Et ce tranfert de « compétences » sera financé comment, à la ville comme à l’hôpital vu que l’on nous rabâche que les caisses sont vides ?
Il me semble que les caisses ne soient pas vides pour tout le monde....
et depuis des années....
Moi non et avant d'être excédentaire il faudrait sortir du trou à mon avis... des gros bénéfices sont à mon avis incompatibles avec la mission de service public de l'hôpital... ce sera forcément au détriment d'une qualité de soins pour tout le mondemoutarde a écrit :L’intéressement des personnels médicaux et paramédicaux : redistribution de l’excédent. On a une petite idée de comment certains hôpitaux vont être excédentaires….
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"Anne, ma soeur Anne , ne vois-tu rien venir ?"moutarde a écrit :Ce que j'ai retenu (mais j'ai lu rapidement) et sans commentaire (':)') pour le moment
1) Les négociations entre l’assurance maladie et les professionnels de santé associeront dorénavant les organismes complémentaires,
2) Tous les professionnels de santé, en ville et à l’hôpital, s'impliquent davantage encore dans la maîtrise médicalisée des prescriptions.
3) Une meilleure régulation des prescriptions de l’hôpital exécutées en ville.
4) Lutte contre les gaspillages, les abus et les fraudes.
5) Les infirmiers peuvent assurer toute une série d’actes qui surchargent les médecins. Je pense au suivi de routine
6) Je salue à cet égard la convention signée par l’assurance maladie et les infirmiers libéraux. Cet accord met en place, dans l’intérêt même de la profession, une régulation de l’installation.
7) Application de protocoles clairs et connus de tous.
8 ) Je souhaite que des forfaits de prise en charge des personnes atteintes de l’une de ces maladies chroniques soient expérimentés par l’assurance maladie et les complémentaires santé. Ces forfaits devront se substituer au paiement à l’acte.
9) Je place de grands espoirs dans l’éducation thérapeutique.


capitation, mise en concurrence des hopitaux, basculement de la dépendance vers le social, création developpement de la prévention, etc....les essais suisses feraient-ils des émules ?




dépendance en Allemagne et en Suisse
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

"Anne, ma soeur Anne , ne vois-tu rien venir ?"
Bien sûr que je le vois venir, pour l'ensemble du système de santé à la française reposant sur la solidarité nationale, pour l'ensemble des professionnels de santé (et pas seulement des idels.....) et bien sûr pour les patients d'aujourd'hui et de demain.
Mais, si je ne m'abuse, à la fin du conte, la jeune femme est sauvée.
Bien sûr que je le vois venir, pour l'ensemble du système de santé à la française reposant sur la solidarité nationale, pour l'ensemble des professionnels de santé (et pas seulement des idels.....) et bien sûr pour les patients d'aujourd'hui et de demain.
Mais, si je ne m'abuse, à la fin du conte, la jeune femme est sauvée.
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Nous vivons à l'aire de la mondialisation
Le système de santé "à la française" semble tendre, comme les autres, à disparaitre pour une harmonisation des différents systèmes de santé ...

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 
