Violence, agressivité en psy (agression, maltraitance....)
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j'ai pris une claque il y a deux mois par une ado hystérique qui ne supportait pas que je m'occupe de quelqu'un d'autre que d'elle, j'ai eu la chance d'être écouté par mes collègues parce que, même si je suis grand et costaud
et que la claque par elle-même ne m'a pas fait mal, je ne me suis pas senti bien pendant les jours suivants. Je suis en tout cas solidaire +++ de tous ceux et celles qui se sont trouvés dans cette situation. Bon courage à vous 


je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
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L'homme qui fait peur aux infirmiers
Le personnel d'un hôpital marseillais estime ne pas pouvoir accueillir un homme de 2 mètres et 140 kilos .«il avait racketté et frappé des malades, il avait tapé sur du personnel, il avait cassé une cellule de contention, nous avions été obligés de le bloquer à 19 personnes»
http://www.lefigaro.fr/actualite-france ... olent-.php
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Hum la belle bête que voilà
Ils veulent embaucher un pauvre vigile alors que 19 infirmiers n'ont pas suffit à le maitriser. 
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Hum la belle bête que voilà


monsieur Stingre peut peut-etre venir en renfort quand ce patient va clasher
si il est vrai que ce patient a droit aux soins ,comme tout autre,ses antecedents necessitent surement une hospitalisation en UMD?
en tout cas,courage à vous



si il est vrai que ce patient a droit aux soins ,comme tout autre,ses antecedents necessitent surement une hospitalisation en UMD?
en tout cas,courage à vous

"Les parents sont des os sur lesquels les enfants font leurs dents." 

Nous avons accueillis ce patient. Ca ne s'est pas toujours bien passé. Mais ca n'a pas été si épouvantable. Mon binome en a même été son référent.
Pour une fois je désapprouve (tout en comprenant) mes collègues.
Le service public doit accueillir tout le monde. Le problème de ce mossieur est double, voire triple:
-Il est manifeste que suivant la structure, le comportement n'est pas le même
-Stage en UMD et en prison, ce mossieur est il vraiment psychotique? Sa place est elle en psychiatrie ou dans une structure semi psy semi pénitentiaire?
-Enfin, et la je rejoins mes collègues; c'est la sécurité des AUTRES patients qui est en jeu.
Mais le problème n'est pas simple.
[Message édité par Juju5544 => Le patient est trop identifiable]
Pour une fois je désapprouve (tout en comprenant) mes collègues.
Le service public doit accueillir tout le monde. Le problème de ce mossieur est double, voire triple:
-Il est manifeste que suivant la structure, le comportement n'est pas le même
-Stage en UMD et en prison, ce mossieur est il vraiment psychotique? Sa place est elle en psychiatrie ou dans une structure semi psy semi pénitentiaire?
-Enfin, et la je rejoins mes collègues; c'est la sécurité des AUTRES patients qui est en jeu.
Mais le problème n'est pas simple.
[Message édité par Juju5544 => Le patient est trop identifiable]
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- garfield12
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le patient ki fait peur
il n'ia pas ke la sécurité des patients ki sont en jeu, il i a aussi celle des soignant. et comment rentrer en relation? comment soigner kan on ne se sent pas en sécurité?
La question que je me pose => ok, ce patient a rackété et frappé du personnel en 2003, MAIS, à ce moment-là est-ce que le personnel et la direction ont porté plainte pour sanctionner pénalement ce comportement ?.
Je pense que nous sommes encore habités par l'esprit des "nonnes soignantes" dans ce genre de situation. Si personne n'a porté plainte il ne faut pas se plaindre et je ne vois aucune raison pour que le comportement de ce gars change.
Sinon je verrai plutot 2 vigiles plutot qu'un seul...
Je pense que nous sommes encore habités par l'esprit des "nonnes soignantes" dans ce genre de situation. Si personne n'a porté plainte il ne faut pas se plaindre et je ne vois aucune raison pour que le comportement de ce gars change.
Sinon je verrai plutot 2 vigiles plutot qu'un seul...

- garfield12
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- Inscription : 20 mars 2007 18:15
le patient ki fait peur
il y a kelke jour on (mon service) a visité une prison pour voir dans kel condition les patients étaient traité.
avant j'adhérais à l'idée k'une peine méme atténué pour cause de psychiatrie pouvait avoir une valeur thérapeutique.
mais aprés cette visite kan j'ai vu ces condition de vie dégradantes, ces soins à la limites du supportable. dsl je ne peux plus adhérer à cette idée. le séjour en prison fera ke le gars va devenir pire k'avant.
je sais je n'apporte pas de solution mais la prison n'est pas un bonne solution, (mais i en a t'il d'autre?)
avant j'adhérais à l'idée k'une peine méme atténué pour cause de psychiatrie pouvait avoir une valeur thérapeutique.
mais aprés cette visite kan j'ai vu ces condition de vie dégradantes, ces soins à la limites du supportable. dsl je ne peux plus adhérer à cette idée. le séjour en prison fera ke le gars va devenir pire k'avant.
je sais je n'apporte pas de solution mais la prison n'est pas un bonne solution, (mais i en a t'il d'autre?)
- garfield12
- Régulier
- Messages : 41
- Inscription : 20 mars 2007 18:15
violence
la violence est un fait une donnée pour les soignant ke nous sommes. mais parfois celle-ci est minimisé par le monde médical. souvent malgré nos signalement nos avertissement, il ne percoivent pas le danger potentiel d'un patient. (ke cela soit volontaire ou pas)
ptétre parce ke le patient joue sur le clivage institutionnel? (gentil devant le médecin, +dure avec l'infirmiére)
ptétre parce ke beaucoup de médecin sont des hommes, et ke les infirmiére sont des femmes?.....
bref cet état de fait a pour conséquence parfois par exemple k'un patient ayant fait un clash éxtrémément violent, soit décontenu le lendemain ou en circulation dans le service le lendemain matin.
mais par contre ke celui-ci menace un médecin c 'est l'U.M.D. d'office!!!!
ptétre parce ke le patient joue sur le clivage institutionnel? (gentil devant le médecin, +dure avec l'infirmiére)
ptétre parce ke beaucoup de médecin sont des hommes, et ke les infirmiére sont des femmes?.....
bref cet état de fait a pour conséquence parfois par exemple k'un patient ayant fait un clash éxtrémément violent, soit décontenu le lendemain ou en circulation dans le service le lendemain matin.
mais par contre ke celui-ci menace un médecin c 'est l'U.M.D. d'office!!!!
Peut-être tu n'y adhère pas mais c'est le sysytème de sanction qui régie notre société.... maintenant je suis assez d'accord avec toi sur les conditions, quand je vais chercher un détenu j'ai l'impression de rentrer dans un zoo, sale, bruyant, insultes etc etc.
Primo, améliorer les conditions. Si j'avais un quelconque pouvoir la-dessus je rendrais deja obligatoire le principe d'un seul detenu par cellule. secondo, en finir avec les remises de peines... mais là c'est déjà un autre sujet.
Et pour finir, interdire le langage SMS sur les forums
Primo, améliorer les conditions. Si j'avais un quelconque pouvoir la-dessus je rendrais deja obligatoire le principe d'un seul detenu par cellule. secondo, en finir avec les remises de peines... mais là c'est déjà un autre sujet.
Et pour finir, interdire le langage SMS sur les forums

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- Messages : 6
- Inscription : 22 mai 2008 08:02
- Localisation : Marseille
J'ai déjà travaillé avec le patient en question : il était isolé bien sûr, puis isolé et sanglé au lit car il avait trouvé le moyen de frapper un collègue malgré la présence de 10 infirmiers et 3 infirmières.
Le problème est que ce patient est devenu une sorte de mythe dans le département, avec une dangerosité réelle et quasi permanente. Plus aucun hôpital ne le veut, la ddass a décidé qu'il y aurait un "tour" : un an dans chaque hôpital !
J'ai justement assisté au colloque "défi de la liberté en psychiatrie" qui se tenait à Marseille les 29 et 30 septembre derniers. J'ai participé à un atelier intitulé "articulations entre social et sanitaire : entre rejet, alliance et résistances, quelle place pour le mistigri ?"
Le "mistigri" est plus souvent appelé le patient "patate chaude", tout le monde se le refile et le rejette. C'est exactement le cas de cet homme. En résumé, la réponse apportée au colloque était le club thérapeutique et le Groupe d'Entraide Mutuelle ... Je crois que malheureusement ça ne suffit pas ...
Que faire donc ? L'hôpital public doit accueillir tout le monde, mais il est vrai que nous devons la sécurité auxautres patients et à nous-mêmes ! Ce patient monopolise tout un hôpital à lui seul : renforts permanents donc épuisement des agents masculins, agents féminins qui se retrouvent en sous-effectif dans les autres unités, etc ...
Gros dilemme. Je n'ai toujours pas décidée si je ferai grève ou pas le jour où l'on me demandera d'accueillir ce patient.
Le problème est que ce patient est devenu une sorte de mythe dans le département, avec une dangerosité réelle et quasi permanente. Plus aucun hôpital ne le veut, la ddass a décidé qu'il y aurait un "tour" : un an dans chaque hôpital !
J'ai justement assisté au colloque "défi de la liberté en psychiatrie" qui se tenait à Marseille les 29 et 30 septembre derniers. J'ai participé à un atelier intitulé "articulations entre social et sanitaire : entre rejet, alliance et résistances, quelle place pour le mistigri ?"
Le "mistigri" est plus souvent appelé le patient "patate chaude", tout le monde se le refile et le rejette. C'est exactement le cas de cet homme. En résumé, la réponse apportée au colloque était le club thérapeutique et le Groupe d'Entraide Mutuelle ... Je crois que malheureusement ça ne suffit pas ...
Que faire donc ? L'hôpital public doit accueillir tout le monde, mais il est vrai que nous devons la sécurité auxautres patients et à nous-mêmes ! Ce patient monopolise tout un hôpital à lui seul : renforts permanents donc épuisement des agents masculins, agents féminins qui se retrouvent en sous-effectif dans les autres unités, etc ...
Gros dilemme. Je n'ai toujours pas décidée si je ferai grève ou pas le jour où l'on me demandera d'accueillir ce patient.
De ce que vous en décrivez, ce monsieur relève soit de la prison, soit de l'UMD.
Je suis bien d'accord que les conditions de vie en prison sont déplorables, garfield12, mais bien des gens beaucoup plus inoffensifs que le gars en question y atterrissent malgré tout. Celui-là devrait avoir plus qu'un autre les moyens de se faire respecter...
On ne peut en tout cas pas laisser tout un hôpital terrorisé par un seul type. Ca n'a aucun sens. Ca ne rend service ni au patient qui terrorise, ni aux soignants, ni aux autres patients.
Je suis bien d'accord que les conditions de vie en prison sont déplorables, garfield12, mais bien des gens beaucoup plus inoffensifs que le gars en question y atterrissent malgré tout. Celui-là devrait avoir plus qu'un autre les moyens de se faire respecter...
On ne peut en tout cas pas laisser tout un hôpital terrorisé par un seul type. Ca n'a aucun sens. Ca ne rend service ni au patient qui terrorise, ni aux soignants, ni aux autres patients.
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- Messages : 6
- Inscription : 22 mai 2008 08:02
- Localisation : Marseille
C'est exactement à cause de ce genre de situations absurdes (et, si elles n'étaient qu'absurdes, mais en plus dangereuses) que j'ai quitté la psy publique. J'en avais ras-le-bol de la rigidité des règlementations du public qui font qu'il vaut mieux laisser castagner tout un service sans toucher au règlement que d'enfreindre le règlement pour venir en aide à une équipe (patients compris) en détresse.