Violence, agressivité en psy (agression, maltraitance....)
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Re:
T'choupi a écrit :patchanka a écrit :je suis bien d'accord avec typhaine.
Euh si c'est de moi que tu parles, moi c'est Marlène
Désolé oui c'etait bien de toi que je parlais marlène j'ai du halluciner sur le t'choupi.

Quand des femmes discutent devant un Nespresso, c'est bien de Chuck Norris qu'elles parlent.
roi du flood
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Re: violence sur soignant en psychiatrie
Lol pas de problème Patchanka 
Et merci pour ton message Alise qui est très constructif

Et merci pour ton message Alise qui est très constructif

Marlène IDE en Psy depuis 2 ans en Normandie et piêtre bientôt en Charente-Maritime !!!
Re: violence sur soignant en psychiatrie
moi j ai honte de ce que j ai pensé , un pensionnaire completement fou ancien boxeur m avait menacé de m en coller un. j avoue humblement que je revais qu il le fasse pour le lui rendre. quand on voit son dossier , il a eu des violences sur ses propres filles et ne passe son temps qu à chercher des histoires
la j ai reussi à renouer le dialogue , mais malgré tout je reste hors de portée de ses mains. j ai qd meme eu une periode ou je le detestais cordialement.
j avoue humblement que je ne sais pas m y prendre ...
la j ai reussi à renouer le dialogue , mais malgré tout je reste hors de portée de ses mains. j ai qd meme eu une periode ou je le detestais cordialement.
j avoue humblement que je ne sais pas m y prendre ...
Re: violence sur soignant en psychiatrie
Contre transfert... !!
Au moins, tu n'es pas passé à l'acte, c'est déja une bonne chose car ca n'auraiit pas du tout été thérapeutique et ca l'aurait "fiché" encore plus dans la case "patients aggressifs/violents" comme c'était si bien dit plus haut par Alise.
+++
Au moins, tu n'es pas passé à l'acte, c'est déja une bonne chose car ca n'auraiit pas du tout été thérapeutique et ca l'aurait "fiché" encore plus dans la case "patients aggressifs/violents" comme c'était si bien dit plus haut par Alise.
+++
La vie est un processus d'équilibre physico-chimique auto-entretenu a caractère darwinien.
Re: violence sur soignant en psychiatrie
le probleme c est que le gars fait 100 kgs et pas moi : il deteste une as et javais peur qu il ne passe à l acte. je pense ne pas etre capable de l arreter s il avait pris un couteau ou autre.Etant seul face à lui, je ne vois pas d autre solution qu un coup pour le stopper
c est lamentable je sais , meme pire que ca mais la je suis totalement demuni, completement perdu meme!
c est lamentable je sais , meme pire que ca mais la je suis totalement demuni, completement perdu meme!
Re: violence sur soignant en psychiatrie
Ok c'est sur...
Mais
C'est pas la meme chose que se défendre
Mais
j avoue humblement que je revais qu il le fasse pour le lui rendre.
C'est pas la meme chose que se défendre

La vie est un processus d'équilibre physico-chimique auto-entretenu a caractère darwinien.
Re: violence sur soignant en psychiatrie
je manque d experience ds ce domaine....et je suis seul !
Re: violence sur soignant en psychiatrie
xy a écrit :et je suis seul !
Tu es le seul gars de l'unité ou c'est une autre solitude !?!!
+++
La vie est un processus d'équilibre physico-chimique auto-entretenu a caractère darwinien.
Re: violence sur soignant en psychiatrie
je suis le seul, qd il a pris sa crise personne n a rien dit..
Re: violence sur soignant en psychiatrie
xy a écrit :j ai reussi à renouer le dialogue , mais malgré tout je reste hors de portée de ses mains. j ai qd meme eu une periode ou je le detestais cordialement.
j avoue humblement que je ne sais pas m y prendre ...
Avouer ne pas savoir s'y prendre, c'est déjà une preuve d'intelligence. Rester hors de portée de ses mains c'est du bon sens élémentaire. Si tu as réussi à renouer le dialogue, avec quelqu'un qu'au départ tu détestais, tu ne t'y prends pas si mal !
xy a écrit :le probleme c est que le gars fait 100 kgs et pas moi : il deteste une as et javais peur qu il ne passe à l acte. je pense ne pas etre capable de l arreter s il avait pris un couteau ou autre.Etant seul face à lui, je ne vois pas d autre solution qu un coup pour le stopper
c est lamentable je sais , meme pire que ca mais la je suis totalement demuni, completement perdu meme!
xy a écrit :je suis le seul, qd il a pris sa crise personne n a rien dit..
Si c'est un cas de légitime défense, et a fortiori s'il s'agit de protéger quelqu'un, ce n'est pas pareil ! On n'a pas à se laisser agresser sans rien faire, quand même ! Mais il semble qu'il y ait un gros souci dans le service où tu travailles... Pourquoi les choses ne sont-elles pas reprises, pas travaillées ? On ne doit jamais laisser passer un épisode de violence comme si c'était un détail, quelle que soit la situation, même si la personne a été provoquée, et même s'il s'agissait de légitime défense. Il faut en reparler avec tous les acteurs, pour examiner les causes, le contexte, éclaircir ce que chacun avait en tête, faire des échanges d'excuses éventuellement, réfléchir à la façon d'éviter que ça se reproduise...
Il est vrai que parfois, il est difficile de travailler quoi que ce soit avec certains patients du genre "brute épaisse", mais dans ce cas il faut quand même retravailler l'événement en équipe, si le patient n'est pas accessible au dialogue ça ne veut pas dire qu'un changement de prise en charge ne pourra pas être efficace.
Comment se fait-il que tu sois seul ? Tu es le seul infirmier, tu es le seul à vouloir que quelque chose change, tu es le seul à te poser des questions, ou tu étais seul lors de la crise ?
Re: violence sur soignant en psychiatrie
+1 Alise (cette fois je me plante pas
), on ressent chez xy un énorme besoin d'échanger sur une situation difficile, et une auto dépréciation ("j'avoue humblement...c'est lamentable...je suis démuni" etc.) qui mérite de l'aide. Où est ton équipe, où est ton cadre, y-a-t-il un psycho dans ton unité à qui tu pourrais confier ton mal-être ?
. Parce qu'à côté de ça, il me semble que tu as bien analysé les mécanismes de contre-transfert, que tu as eu la bonne réaction au bon moment (retrait)
. Il me semble qu'on a tous parfois des envies de
, ce qui fait de nous des soignants (entre autres), c'est la capacité de les analyser et d'en tirer une leçon au lieu de passer à l'acte. Xy, franchement, je te sens pas si mauvais que tu veux bien le dire... 





je soigne tout ce qui bouge ! Et parfois même ceux qui ne bougent pas...
Agression en psychiatrie, ça suffit
Le 24 octobre, une fois encore, une fois de trop, une collègue infirmière à été trés griévement agressé par un patient. les médias ne s'y interesse même plus, c'est à peine si cela à été évoqué dans les journaux locaux.
Depuis, l'ensemble du personnel de l'hôpital Saint Jean de Dieu à lyon c'est mobilisé pour dénoncer la dégradation permanente et persistante de nos conditions de travail.
Notre sécurité et donc celle des patients n'est plus assurée.
A ce jour, 77 postes ne sont pas pourvus et depuis 10 ans, la fermeture des lits à entrainé une lourde charge de travail : toujours plus de patients et de moins en moins de personnes pour les soigner. D'ailleur, il devient compliqué de parler de soin car notre quotidien se résume hélas à du gardiennage. Soigner en psychiatrie, c'est être disponible, à l'écoute, rassurant, c'est aussi de l'observation infirmière, du soin médiatisé, des entretiens et mais aussi des soins somatiques, du nursing, des accompagnements...
On nous parle de qualité de soin, mais comment continuer à l'assurer lorsqu'il n'y a que deux infirmiers pour prendre en charge plus de 27 patients. On nous rajoute des lits supplémentaires, des hôpitaux de jour... et on arrive facilement à dépasser les 30 patients.
Comment contenir psychiquement les patients? C'est simple on y arrive plus et à défauts de contention psychique, certaines fois les patients sont contenus physiquement sur leur lit.
Il n'y à plus de soignants dans le parc, les patients sont alors seuls, confrontés au racket, aux menaces, au trafic de drogue, aux agressions, parfois sexuelles... alors, à défauts de soignants on nous installe des caméras de surveillance...
Dénoncer nos conditions de travail c'est dénoncer la violence dont nous sommes victime, dont les patients sont victimes.
Je dit assez !
j'en ai marre de venir travailler la peur au ventre, de rassurer mes collègues agressés, menacés, insultés.
et j'en ai marre que nos politiques disent qu'il n'y a plus de sous dans les caisses de l'état alors qu'ils en trouvent pour développer les cliniques privées, les banques...
la psychiatrie ce n'est pas ça ! ce n'est plus ça ! Elle a évolué, c'est humanisée. Hors, depuis dix j'ai le sentiment de faire machine arrière.
je ne veux pas ça et je vais me battre pour défendre la qualité de soin.
A saint jean de dieu, nous avons décidé unanimement de nous mettre en grève illimitée. Un débrayage d'une heure à lieu tous les jeudi devant l'hôpital.
Mais pour nous faire entendre et pour défendre le soin nous devons nous réunir.
Depuis la semaine dernière, le personnel de l'hôpital le Vinatier à Lyon nous à rejoins dans notre combat et debraye lui aussi chaque jeudi.
je sais que tous les hôpitaux psy et non psy sont concernés.
alors pour nous faire entendre nous devons être nombreux.
Depuis, l'ensemble du personnel de l'hôpital Saint Jean de Dieu à lyon c'est mobilisé pour dénoncer la dégradation permanente et persistante de nos conditions de travail.
Notre sécurité et donc celle des patients n'est plus assurée.
A ce jour, 77 postes ne sont pas pourvus et depuis 10 ans, la fermeture des lits à entrainé une lourde charge de travail : toujours plus de patients et de moins en moins de personnes pour les soigner. D'ailleur, il devient compliqué de parler de soin car notre quotidien se résume hélas à du gardiennage. Soigner en psychiatrie, c'est être disponible, à l'écoute, rassurant, c'est aussi de l'observation infirmière, du soin médiatisé, des entretiens et mais aussi des soins somatiques, du nursing, des accompagnements...
On nous parle de qualité de soin, mais comment continuer à l'assurer lorsqu'il n'y a que deux infirmiers pour prendre en charge plus de 27 patients. On nous rajoute des lits supplémentaires, des hôpitaux de jour... et on arrive facilement à dépasser les 30 patients.
Comment contenir psychiquement les patients? C'est simple on y arrive plus et à défauts de contention psychique, certaines fois les patients sont contenus physiquement sur leur lit.
Il n'y à plus de soignants dans le parc, les patients sont alors seuls, confrontés au racket, aux menaces, au trafic de drogue, aux agressions, parfois sexuelles... alors, à défauts de soignants on nous installe des caméras de surveillance...
Dénoncer nos conditions de travail c'est dénoncer la violence dont nous sommes victime, dont les patients sont victimes.
Je dit assez !
j'en ai marre de venir travailler la peur au ventre, de rassurer mes collègues agressés, menacés, insultés.
et j'en ai marre que nos politiques disent qu'il n'y a plus de sous dans les caisses de l'état alors qu'ils en trouvent pour développer les cliniques privées, les banques...
la psychiatrie ce n'est pas ça ! ce n'est plus ça ! Elle a évolué, c'est humanisée. Hors, depuis dix j'ai le sentiment de faire machine arrière.
je ne veux pas ça et je vais me battre pour défendre la qualité de soin.
A saint jean de dieu, nous avons décidé unanimement de nous mettre en grève illimitée. Un débrayage d'une heure à lieu tous les jeudi devant l'hôpital.
Mais pour nous faire entendre et pour défendre le soin nous devons nous réunir.
Depuis la semaine dernière, le personnel de l'hôpital le Vinatier à Lyon nous à rejoins dans notre combat et debraye lui aussi chaque jeudi.
je sais que tous les hôpitaux psy et non psy sont concernés.
alors pour nous faire entendre nous devons être nombreux.
Re: Agression en psychiatrie, ça suffit
ça fait peur... adios psychiatrie. Ce sera sans moi pour les mêmes raisons.
Re: Agression en psychiatrie, ça suffit
http://fr.news.yahoo.com/4/20081113/thl ... e59e8.html
Les hôpitaux psy vont redevenir des prisons...
Les hôpitaux psy vont redevenir des prisons...

Re: Agression en psychiatrie, ça suffit
Moi moi j'ai une réforme à proposer : donner des sous aux hôpitaux psy pour embaucher du personnel en nombre!!!!
D'accord
D'accord
