licence master doctorat et volonte de la profession
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Mais dans ce cas là nous revenons à une universatisation de la profession, alors que nous mêmes sommes partisans de la licence pro.thierry84 a écrit :oui, c'est vrai que j'avais pas vu l'inconvénient de "l'infirmier aigri"
mais vous donnez vous même une bonne solution. le choix unique de concours.
C'est un peu la quadrature du cercle.
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Avec comme seule visibilitée pour le grand public, qu' un infirmier est un médecin avec moins de modules, ou qu'un infirmier est la porte de sortie classique d'un étudiant en médecine ayant raté sa première année.....ce qui n'est pas la volonté première de la profession, si on fait un concours commun entre étude paramédical et médical. Le paramédical deviens un moins savoir, alors que l'on voudrait une reconnaissance de notre savoir en dehors du savoir médical, sans pour autant vouloir flatuler plus haut que son arrière train.
De plus est, ce qui tuera dans l'oeuf l'émancipation de la profession de la tutelle médicale et empéchera l'approche de la définition de ces fameuses "sciences infirmières"
De plus est, ce qui tuera dans l'oeuf l'émancipation de la profession de la tutelle médicale et empéchera l'approche de la définition de ces fameuses "sciences infirmières"
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Pour la santé de mon budget personnel, je ne compte pas avec l'argent que je n'ai pas, première leçon de déontologie à avoir.
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Pour s'émanciper de la tutelle médicale , il faut déjà (et surtout) prendre conscience de son rôle propre, prendre conscience de l'importance de ce rôle propre et .... l'investir ! ce qui sous-tend accepter de prendre les responsabilités qui en découlent.erick a écrit :Avec comme seule visibilitée pour le grand public, qu' un infirmier est un médecin avec moins de modules, ou qu'un infirmier est la porte de sortie classique d'un étudiant en médecine ayant raté sa première année.....ce qui n'est pas la volonté première de la profession, si on fait un concours commun entre étude paramédical et médical. Le paramédical deviens un moins savoir, alors que l'on voudrait une reconnaissance de notre savoir en dehors du savoir médical, sans pour autant vouloir flatuler plus haut que son arrière train.
De plus est, ce qui tuera dans l'oeuf l'émancipation de la profession de la tutelle médicale et empéchera l'approche de la définition de ces fameuses "sciences infirmières"
Et pour l'instant, c'est pas gagné

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
de toute façon les "infirmiers aigris" y'en a déjà dans les ifsi, ce n'est pas l'intégration à la 1° année commune qui va nous faire découvrir le problème...mais j'ai envie de dire et alors???sont-ce forcément des maivais IDE? parfois aussi bon, voire meilleurs que ceux qui ont accédés directement à l'ifsi, non?
quant à L.M.D., moi je pense pourquoi pas, mais après que les têtes pensantes chargées de réfléchir à la chose nous auront proposé leur copie; et si cela permet de garder un "horizon général" je dis
: je m'explique qd j'étais en IFSI j'aurais aimé pouvoir continuer une langue vivante, ou une autre matière...
quant à L.M.D., moi je pense pourquoi pas, mais après que les têtes pensantes chargées de réfléchir à la chose nous auront proposé leur copie; et si cela permet de garder un "horizon général" je dis

"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Je ne m'attend à ce que les choses change demain.
La santé, tous le monde s'en plaind, tous le monde critique, personne ne bouge, j'ai travaillé pendant deux an dans le mêmes hopîtal, le même service de réanimation, deux ans contractuelles, mais surtout remercié après deux ans et rendu au chomage.
Personne n'a bougé plus que ca dans le service et dans l'hopital, c'est la politique du chacun pour sa gueule.
Pour notre dîplome, je pense qu'il n'est pas vraiment adapté à la réalité de notre métier. A la sortie de nos 3 ans d'étude, je ne pense pas que nous soyons prêt à nous confronter réellement à notre offre d'emploi, nous n'avons aucune réelle spécificité, Urgence, Réa, SAMU, Cardio, Pneumo, Gériatrie, Pédiatrie, Onco, ... tant de service, tant de spécifité auquelle nous ne sommes formés que sur le terrain (quand nous sommes formés).
On m'a dit c'est à toi de t'intéresser au serrvice ou tu travail, mais diriez vous à un gériatre, à vous de vous démerdez car demain vous commencez aux urgences ou en dermatologie ????? non, alors cela est incohérent.
Voilà, je sait que je ne vait pas me faire que des amis mais tant pis, ce système reste basé sur le fait qu'avant tout nous sommes les petites mains du médecin, il n'y a eu aucune réelle avancée depuis des années, notre dîplome est basé sur un TFE intéressant mais souvent évalué par les responsables avec qui nous l'avons travaillé, et je ne vous parle pas de la pratique qui n'est qu'une pièce de théatre (et croyez moi, des mauvais IDE qui sont de bons acteurs ont leur DE et je l'ait vécu)
Alors LMD oui, mais à quelles conditions, j'ai bien peur que nous ne soyons jamais reconnu comme BAC +3, cela couterait beaucoup trop de remonter tous nos salaire
La santé, tous le monde s'en plaind, tous le monde critique, personne ne bouge, j'ai travaillé pendant deux an dans le mêmes hopîtal, le même service de réanimation, deux ans contractuelles, mais surtout remercié après deux ans et rendu au chomage.
Personne n'a bougé plus que ca dans le service et dans l'hopital, c'est la politique du chacun pour sa gueule.
Pour notre dîplome, je pense qu'il n'est pas vraiment adapté à la réalité de notre métier. A la sortie de nos 3 ans d'étude, je ne pense pas que nous soyons prêt à nous confronter réellement à notre offre d'emploi, nous n'avons aucune réelle spécificité, Urgence, Réa, SAMU, Cardio, Pneumo, Gériatrie, Pédiatrie, Onco, ... tant de service, tant de spécifité auquelle nous ne sommes formés que sur le terrain (quand nous sommes formés).
On m'a dit c'est à toi de t'intéresser au serrvice ou tu travail, mais diriez vous à un gériatre, à vous de vous démerdez car demain vous commencez aux urgences ou en dermatologie ????? non, alors cela est incohérent.
Voilà, je sait que je ne vait pas me faire que des amis mais tant pis, ce système reste basé sur le fait qu'avant tout nous sommes les petites mains du médecin, il n'y a eu aucune réelle avancée depuis des années, notre dîplome est basé sur un TFE intéressant mais souvent évalué par les responsables avec qui nous l'avons travaillé, et je ne vous parle pas de la pratique qui n'est qu'une pièce de théatre (et croyez moi, des mauvais IDE qui sont de bons acteurs ont leur DE et je l'ait vécu)
Alors LMD oui, mais à quelles conditions, j'ai bien peur que nous ne soyons jamais reconnu comme BAC +3, cela couterait beaucoup trop de remonter tous nos salaire
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
ce rapport contient certes du bon et du moins bon:
il précise que cela serait difficile de tenir à l'écart la formation IDE du schéma LMd car ce serait une situation de plus en plus marginale au sein de l'UE mais aussi dans le monde(suisse, maghreb, amérique du nord...)
La licence pro, pourquoi pas?mais il faut voir ce qu'il y a derrière(accès à des masters, des doctorats).
Ce qui m'inquiète plus, ce sont des affirrmations qui précisent qu'il faut que l'accès en master reste marginal pour éviter toute fuite en avant. Ils ont pas bien compris le principe...
Le LMD permet de construire sa carrière, de lui donner de nouvelles orientations, d'acquérir de nouvelles compétences. Si c'est pour donner une licence pro et empêcher toute promotion, réorientation, poursuite d'études pour garder les IDE cantonnées à l'hôpital, alors ça ne sert à rien!
Ce qui m'inquiète, ce sont les annonces du gvt ou du de la dhos, du style réduire la durée des études, alors que de façon concommittantes, on parle de tranferts de taches, de nouvelles formes de coopération...
Le gvt n'a rien à faire des IDE, il nous promène depuis plusieurs années et ne fait que renforcer le pouvoir médical, cf la nouvelle gouvernance de l'hôpital proposée, quid de la direction des soins?
savoir aussi que le professeur Vallencian, qui propose de remplacer IADEs et IBODEs par des "techniciens" est conseiller en santé pour le président de la république...
La vraie question est plutot :
veut on former des professionnels compétents, bien formés, à qui on pourra accorder d'avantages d'autonomie ou cherche-t-on à faciliter l'accès à notre formation, en réduire le cout et la durée afin de réduire les tensions sur le marché du travail et ainsi faire pression sur les salaires et les conditions de travail en formant à minima un maximum de gens?
la formation et l'attractivité du métier sont essentiels pour garantir sa pérénité, sinon, il ne faudra pas s'étonner de voir se multiplier des situations comme celles décrites dans le reportage de france 2....
il précise que cela serait difficile de tenir à l'écart la formation IDE du schéma LMd car ce serait une situation de plus en plus marginale au sein de l'UE mais aussi dans le monde(suisse, maghreb, amérique du nord...)
La licence pro, pourquoi pas?mais il faut voir ce qu'il y a derrière(accès à des masters, des doctorats).
Ce qui m'inquiète plus, ce sont des affirrmations qui précisent qu'il faut que l'accès en master reste marginal pour éviter toute fuite en avant. Ils ont pas bien compris le principe...
Le LMD permet de construire sa carrière, de lui donner de nouvelles orientations, d'acquérir de nouvelles compétences. Si c'est pour donner une licence pro et empêcher toute promotion, réorientation, poursuite d'études pour garder les IDE cantonnées à l'hôpital, alors ça ne sert à rien!
Ce qui m'inquiète, ce sont les annonces du gvt ou du de la dhos, du style réduire la durée des études, alors que de façon concommittantes, on parle de tranferts de taches, de nouvelles formes de coopération...
Le gvt n'a rien à faire des IDE, il nous promène depuis plusieurs années et ne fait que renforcer le pouvoir médical, cf la nouvelle gouvernance de l'hôpital proposée, quid de la direction des soins?
savoir aussi que le professeur Vallencian, qui propose de remplacer IADEs et IBODEs par des "techniciens" est conseiller en santé pour le président de la république...
La vraie question est plutot :
veut on former des professionnels compétents, bien formés, à qui on pourra accorder d'avantages d'autonomie ou cherche-t-on à faciliter l'accès à notre formation, en réduire le cout et la durée afin de réduire les tensions sur le marché du travail et ainsi faire pression sur les salaires et les conditions de travail en formant à minima un maximum de gens?
la formation et l'attractivité du métier sont essentiels pour garantir sa pérénité, sinon, il ne faudra pas s'étonner de voir se multiplier des situations comme celles décrites dans le reportage de france 2....
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
+1 je rebondis sur la pensée de la compétence des professionnels car en recevant des stagiaires (un certain nombre, pas tous et heureusement! AS ou IDE qui n'ont de forme de respect qu'eux seuls comprennent...Il est vrai qu'avant de vouloir réformer la formation il faudrait peut-être se demander si celle qui est actuellement en usage est adaptée? car si plus de cours deviennent optionnels, je crains le pireRCA a écrit :ce rapport contient certes du bon et du moins bon:
La vraie question est plutot :
veut on former des professionnels compétents, bien formés, à qui on pourra accorder d'avantages d'autonomie ou cherche-t-on à faciliter l'accès à notre formation, en réduire le cout et la durée afin de réduire les tensions sur le marché du travail et ainsi faire pression sur les salaires et les conditions de travail en formant à minima un maximum de gens?
la formation et l'attractivité du métier sont essentiels pour garantir sa pérénité, sinon, il ne faudra pas s'étonner de voir se multiplier des situations comme celles décrites dans le reportage de france 2....
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
je crains qu'il ne risque d'y avoir qu'une seule solution face à l'évolution de notre profession: la reconversion...de toute façon, vu comme on est considérés et payés....
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Les Pédicures-Podologues eux aussi refusent une licence professionnelle !
RAPPORT LMD : LA PROFESSION DE PEDICURE-PODOLOGUE DEPLORE LES CONCLUSIONS DE L’IGAS ET DE L’IGAENR
Les cinq organisations représentant les Pédicures-Podologues refusent une "licence professionnelle qui limite les possibilités d’évolution de la profession et l’enferme dans une formation au rabais" car elle "prive la profession de filières universitaires et de recherche à part entière en la coupant par ailleurs des pratiques européennes et de ses nécessaires harmonisations".
La profession de Pédicure-Podologue réglementée et dotée d’un Ordre représentée par l’Ordre national des Pédicures-Podologues (ONPP), la Fédération nationale des Podologues (FNP), le Syndicat national des Instituts de Formation en Pédicurie-Podologie (SNIFPP) et l’Association nationale des Etudiants en Pédicurie-Podologie (ANEPP), également soutenue par le Comité de Liaison des Podologues de l’Union Européenne (CLPUE), fait part de sa désapprobation quant aux conclusions du rapport sur l’intégration des études paramédicales dans le LMD.
L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et l’Inspection Générale de l’Administration de l’Education Nationale et de la Recherche (IGAENR) ont établi un rapport sans jamais concerter l’une ou l’autre de nos instances représentatives et celui-ci ne tient en aucun cas compte des revendications, souhaits et spécificités de la profession.
Nous dénonçons fermement le projet de mise en place d’une licence professionnelle qui limite les possibilités d’évolution de la profession et l’enferme dans une formation au rabais.
En effet, ce projet constitue une évolution à minima qui prive la profession de filières universitaires et de recherche à part entière en la coupant par ailleurs des pratiques européennes et de ses nécessaires harmonisations. Alors même que notre exercice, de par sa loi, ses décrets et arrêtés qui nous donnent le droit au diagnostic, à la libre réception, à la prescription est tourné vers le médical à compétences définies plutôt que vers un exercice prescrit, le rapport IGAS sur le LMD nous ferait perdre notre place de leader au sein des pays européens.
(communiqué de presse du mardi 21 octobre 2008)
RAPPORT LMD : LA PROFESSION DE PEDICURE-PODOLOGUE DEPLORE LES CONCLUSIONS DE L’IGAS ET DE L’IGAENR
Les cinq organisations représentant les Pédicures-Podologues refusent une "licence professionnelle qui limite les possibilités d’évolution de la profession et l’enferme dans une formation au rabais" car elle "prive la profession de filières universitaires et de recherche à part entière en la coupant par ailleurs des pratiques européennes et de ses nécessaires harmonisations".
La profession de Pédicure-Podologue réglementée et dotée d’un Ordre représentée par l’Ordre national des Pédicures-Podologues (ONPP), la Fédération nationale des Podologues (FNP), le Syndicat national des Instituts de Formation en Pédicurie-Podologie (SNIFPP) et l’Association nationale des Etudiants en Pédicurie-Podologie (ANEPP), également soutenue par le Comité de Liaison des Podologues de l’Union Européenne (CLPUE), fait part de sa désapprobation quant aux conclusions du rapport sur l’intégration des études paramédicales dans le LMD.
L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et l’Inspection Générale de l’Administration de l’Education Nationale et de la Recherche (IGAENR) ont établi un rapport sans jamais concerter l’une ou l’autre de nos instances représentatives et celui-ci ne tient en aucun cas compte des revendications, souhaits et spécificités de la profession.
Nous dénonçons fermement le projet de mise en place d’une licence professionnelle qui limite les possibilités d’évolution de la profession et l’enferme dans une formation au rabais.
En effet, ce projet constitue une évolution à minima qui prive la profession de filières universitaires et de recherche à part entière en la coupant par ailleurs des pratiques européennes et de ses nécessaires harmonisations. Alors même que notre exercice, de par sa loi, ses décrets et arrêtés qui nous donnent le droit au diagnostic, à la libre réception, à la prescription est tourné vers le médical à compétences définies plutôt que vers un exercice prescrit, le rapport IGAS sur le LMD nous ferait perdre notre place de leader au sein des pays européens.
(communiqué de presse du mardi 21 octobre 2008)
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Et donc ?
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Vous conviendrez que cela fait beaucoup de monde, de diverses professions, qui partagent les idées désuètes des méchants syndicalistes du SNPI qui critiquent tout sans raison.jjland83 a écrit :Et donc ?
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
SNPI syndicat infirmier a écrit :Les Pédicures-Podologues eux aussi refusent une licence professionnelle !
RAPPORT LMD : LA PROFESSION DE PEDICURE-PODOLOGUE DEPLORE LES CONCLUSIONS DE L’IGAS ET DE L’IGAENR
Les cinq organisations représentant les Pédicures-Podologues refusent une "licence professionnelle qui limite les possibilités d’évolution de la profession et l’enferme dans une formation au rabais" car elle "prive la profession de filières universitaires et de recherche à part entière en la coupant par ailleurs des pratiques européennes et de ses nécessaires harmonisations".
La profession de Pédicure-Podologue réglementée et dotée d’un Ordre représentée par l’Ordre national des Pédicures-Podologues (ONPP), la Fédération nationale des Podologues (FNP), le Syndicat national des Instituts de Formation en Pédicurie-Podologie (SNIFPP) et l’Association nationale des Etudiants en Pédicurie-Podologie (ANEPP), également soutenue par le Comité de Liaison des Podologues de l’Union Européenne (CLPUE), fait part de sa désapprobation quant aux conclusions du rapport sur l’intégration des études paramédicales dans le LMD.
L’Inspection Générale des Affaires Sociales (IGAS) et l’Inspection Générale de l’Administration de l’Education Nationale et de la Recherche (IGAENR) ont établi un rapport sans jamais concerter l’une ou l’autre de nos instances représentatives et celui-ci ne tient en aucun cas compte des revendications, souhaits et spécificités de la profession.
Nous dénonçons fermement le projet de mise en place d’une licence professionnelle qui limite les possibilités d’évolution de la profession et l’enferme dans une formation au rabais.
En effet, ce projet constitue une évolution à minima qui prive la profession de filières universitaires et de recherche à part entière en la coupant par ailleurs des pratiques européennes et de ses nécessaires harmonisations. Alors même que notre exercice, de par sa loi, ses décrets et arrêtés qui nous donnent le droit au diagnostic, à la libre réception, à la prescription est tourné vers le médical à compétences définies plutôt que vers un exercice prescrit, le rapport IGAS sur le LMD nous ferait perdre notre place de leader au sein des pays européens.
(communiqué de presse du mardi 21 octobre 2008)
?????
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Et on pourrait citer les quelques 750 professions qui bénéficient aujourd'hui d'une licence professionnelle... et qui en sont très content !
C'est aussi inutile...
Où sont les 150 associations infirmières ?
Jérôme
C'est aussi inutile...
Où sont les 150 associations infirmières ?
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Re: licence master doctorat et volonte de la profession
En réunion qualité dans une cabine téléphonique !jjland83 a écrit : Où sont les 150 associations infirmières ?
Jérôme
Re: licence master doctorat et volonte de la profession
Non, justement. Elle participent aux différents groupes de travail en cours. Rencontrent et élmettent des avis ou des réserves. Et au lieu d'agiter les choses elles proposent et construisent des argumentaires.
Le rapport de l'IGAS ne s'est pas fait tout seul. Trois associations infirmières ont été auditionnées et l'une d'entre elles pleure aujourd'hui de ne pas avoir été suivies. Et bien c'est qu'elles agitent sans convaincre et ça ne fera pas avancer les choses.
Jérôme
Le rapport de l'IGAS ne s'est pas fait tout seul. Trois associations infirmières ont été auditionnées et l'une d'entre elles pleure aujourd'hui de ne pas avoir été suivies. Et bien c'est qu'elles agitent sans convaincre et ça ne fera pas avancer les choses.
Jérôme
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