Actualités 2009
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2009
Alcool, tabac : ces interdictions qui se profilent…
Hier, 19h01
Au-delà de la création des Agences régionales de Santé (ARS) et de la réforme pour un « hôpital public plus souple et plus réactif » le projet de loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST) comporte un volet dédié à la prévention et à la santé publique. En ligne de mire, la vente d'alcool aux mineurs et celle des cigarettes « bonbons », qui pourraient être interdites.
Mineurs ciblés. En France, les hospitalisations pour ivresse dans les services de pédiatrie (dédiés aux moins de 15 ans donc) ont augmenté de 50% au cours des quatre dernières années. « Pour répondre aux nouveaux modes d'alcoolisation des jeunes », le projet de loi HPST interdit la vente d'alcool aux moins de 18 ans (contre 16 ans aujourd'hui). « Et cela quels que soient les lieux et mode de vente ».
Stations-services sans alcool. Actuellement permis entre 6h et 22h, le commerce d'alcool dans les points de vente de carburant pourrait devenir totalement hors-la-loi. A moins que… Une précision de l'article 24 du projet de loi, sème le doute. Il y est en effet noté que pour d'obscures « nécessités d'aménagement du territoire, des dérogations restreintes pourront être accordées par le préfet pour autoriser la vente en journée sur une plage horaire cependant plus restreinte qu'actuellement, entre 8h et 18h »…
Open bars fermés. Terminés les entrées payantes -dans les discothèques par exemple- avec boissons à volonté. « Cette pratique a des conséquences sur les conduites d'alcoolisation massive », justifie le ministère de la Santé.
Cigarettes « bonbons » grillées. Des paquets aux couleurs attractives, un goût sucré, des arômes parfumés, ces cigarettes ont été « conçues pour inciter de manière sournoise, à la consommation précoce de tabac », mentionne l'article 24 du projet de loi. Ces cigarettes contiennent autant sinon davantage de nicotine et de goudron que les classiques. Les arômes sucrés permettent d'effacer l'âpreté des premières cigarettes et favorisent donc la dépendance à la nicotine ». Elles sont interdites par ce projet de loi.
L'ensemble du texte sera discuté au Parlement en janvier 2009. Comme l'a précisé Roselyne Bachelot-Narquin, la ministre en charge de la Santé, « toutes ces dispositions concernant l'alcool et le tabac seront applicables immédiatement, dès l'adoption du projet de loi. Des sanctions sont également prévues ».
Source : Projet de loi Hôpital, patients, santé, territoires - Conférence de presse conjointe de Roselyne Bachelot-Narquin, la ministre de la Santé, Gérard Larcher, Président du Sénat, Valérie Letard, secrétaire d'Etat à la Solidarité, Pr Pierre Carli, Directeur du SAMU de Paris et Christian Saout (CISS), Paris, 22 octobre 2008
Pour recevoir gratuitement la lettre quotidienne d'information de Destination Santé: http://www.destinationsante.com" target="_blank
Hier, 19h01
Au-delà de la création des Agences régionales de Santé (ARS) et de la réforme pour un « hôpital public plus souple et plus réactif » le projet de loi Hôpital, Patients, Santé, Territoires (HPST) comporte un volet dédié à la prévention et à la santé publique. En ligne de mire, la vente d'alcool aux mineurs et celle des cigarettes « bonbons », qui pourraient être interdites.
Mineurs ciblés. En France, les hospitalisations pour ivresse dans les services de pédiatrie (dédiés aux moins de 15 ans donc) ont augmenté de 50% au cours des quatre dernières années. « Pour répondre aux nouveaux modes d'alcoolisation des jeunes », le projet de loi HPST interdit la vente d'alcool aux moins de 18 ans (contre 16 ans aujourd'hui). « Et cela quels que soient les lieux et mode de vente ».
Stations-services sans alcool. Actuellement permis entre 6h et 22h, le commerce d'alcool dans les points de vente de carburant pourrait devenir totalement hors-la-loi. A moins que… Une précision de l'article 24 du projet de loi, sème le doute. Il y est en effet noté que pour d'obscures « nécessités d'aménagement du territoire, des dérogations restreintes pourront être accordées par le préfet pour autoriser la vente en journée sur une plage horaire cependant plus restreinte qu'actuellement, entre 8h et 18h »…
Open bars fermés. Terminés les entrées payantes -dans les discothèques par exemple- avec boissons à volonté. « Cette pratique a des conséquences sur les conduites d'alcoolisation massive », justifie le ministère de la Santé.
Cigarettes « bonbons » grillées. Des paquets aux couleurs attractives, un goût sucré, des arômes parfumés, ces cigarettes ont été « conçues pour inciter de manière sournoise, à la consommation précoce de tabac », mentionne l'article 24 du projet de loi. Ces cigarettes contiennent autant sinon davantage de nicotine et de goudron que les classiques. Les arômes sucrés permettent d'effacer l'âpreté des premières cigarettes et favorisent donc la dépendance à la nicotine ». Elles sont interdites par ce projet de loi.
L'ensemble du texte sera discuté au Parlement en janvier 2009. Comme l'a précisé Roselyne Bachelot-Narquin, la ministre en charge de la Santé, « toutes ces dispositions concernant l'alcool et le tabac seront applicables immédiatement, dès l'adoption du projet de loi. Des sanctions sont également prévues ».
Source : Projet de loi Hôpital, patients, santé, territoires - Conférence de presse conjointe de Roselyne Bachelot-Narquin, la ministre de la Santé, Gérard Larcher, Président du Sénat, Valérie Letard, secrétaire d'Etat à la Solidarité, Pr Pierre Carli, Directeur du SAMU de Paris et Christian Saout (CISS), Paris, 22 octobre 2008
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ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Plus d'alcool pour les mineurs ni dans les stations-service dès janvier
Hier, 18h15
Les moins de 18 ans, qui peuvent aujourd'hui acheter dès 16 ans des boissons faiblement alcoolisées, ne pourront plus se procurer aucun alcool à partir de l'an prochain, selon le projet de loi présenté mercredi par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Lire la suite l'article
L'interdiction totale de la vente d'alcool aux mineurs devrait entrer en vigueur dès l'adoption, prévue en janvier, du projet de loi "Hôpital, patients, santé et territoires" qui comporte un volet sur la prévention, a précisé la ministre lors d'une conférence de presse.
Dans le même esprit, les soirées "open bar" dans lesquelles on peut boire sans limite une fois payé le prix de l'entrée seront interdites. Un tel système, souvent pratiqué lors des soirées étudiantes, favorise une consommation excessive, argue la ministre.
Un temps dans le collimateur, les "happy hours", pendant lesquelles les bars vendent les boissons moins cher, pourront en revanche se poursuivre.
Ces mesures doivent participer à la lutte contre l'alcoolisme chez les jeunes. Pour être respectées, elles s'accompagnent d'un doublement des peines encourues par les débitants et d'une obligation de formation pour les commerçants qui ne vendent que des boissons faiblement alcoolisées, comme par exemple les vendeurs de sandwiches.
Autre mesure de prévention, l'interdiction des cigarettes "bonbons". Ces cigarettes au goût sucré, aromatisées au chocolat ou à la vanille, sont souvent fumées par des jeunes adolescents alors même qu'elles sont aussi nocives que le tabac classique.
Enfin, l'alcool devrait également disparaître des rayons des stations-service, une mesure défendue au nom de la sécurité routière. "Cette interdiction permet de lutter contre la surmortalité liée à l'alcool sur les routes", souligne le projet de loi.
Des exceptions pourront être décidées par les préfets, mais uniquement dans la journée et pour les communes qui ne disposent pas d'autres points de vente que les stations-service. AP
Hier, 18h15
Les moins de 18 ans, qui peuvent aujourd'hui acheter dès 16 ans des boissons faiblement alcoolisées, ne pourront plus se procurer aucun alcool à partir de l'an prochain, selon le projet de loi présenté mercredi par la ministre de la Santé Roselyne Bachelot. Lire la suite l'article
L'interdiction totale de la vente d'alcool aux mineurs devrait entrer en vigueur dès l'adoption, prévue en janvier, du projet de loi "Hôpital, patients, santé et territoires" qui comporte un volet sur la prévention, a précisé la ministre lors d'une conférence de presse.
Dans le même esprit, les soirées "open bar" dans lesquelles on peut boire sans limite une fois payé le prix de l'entrée seront interdites. Un tel système, souvent pratiqué lors des soirées étudiantes, favorise une consommation excessive, argue la ministre.
Un temps dans le collimateur, les "happy hours", pendant lesquelles les bars vendent les boissons moins cher, pourront en revanche se poursuivre.
Ces mesures doivent participer à la lutte contre l'alcoolisme chez les jeunes. Pour être respectées, elles s'accompagnent d'un doublement des peines encourues par les débitants et d'une obligation de formation pour les commerçants qui ne vendent que des boissons faiblement alcoolisées, comme par exemple les vendeurs de sandwiches.
Autre mesure de prévention, l'interdiction des cigarettes "bonbons". Ces cigarettes au goût sucré, aromatisées au chocolat ou à la vanille, sont souvent fumées par des jeunes adolescents alors même qu'elles sont aussi nocives que le tabac classique.
Enfin, l'alcool devrait également disparaître des rayons des stations-service, une mesure défendue au nom de la sécurité routière. "Cette interdiction permet de lutter contre la surmortalité liée à l'alcool sur les routes", souligne le projet de loi.
Des exceptions pourront être décidées par les préfets, mais uniquement dans la journée et pour les communes qui ne disposent pas d'autres points de vente que les stations-service. AP
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Une campagne pour protéger les oreilles des jeunes
Hier, 22h11
Baladeur, concert, discothèque... A écouter de la musique trop fort, environ 10% des Français de moins de 25 ans souffrent de troubles de l'audition, et la tendance est à la hausse. Le ministère de la Santé espère limiter les dégâts futurs avec une campagne de sensibilisation destinée aux 13-25 ans.
Un "concert de mobilisation" aura lieu le 15 décembre 2008, selon le ministère, qui ne précise pas le lieu dans son communiqué. Les artistes relaieront les messages préventifs auprès des 300 jeunes qui auront gagné des places pour y assister sur l'antenne de NRJ et sur Skyblog début décembre.
Intitulée "A force d'écouter la musique trop fort, on finit par l'entendre à moitié", la campagne lancée avec l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) dresse un état des lieux et donne "des conseils indispensables pour adopter une écoute responsable".
Car les expositions sonores représentent une des causes majeures de déficit auditif chez les jeunes de moins de 25 ans, selon les études épidémiologiques.
Un jeune sur dix, âgé de 18 à 25 ans, déclare écouter régulièrement son baladeur à un volume sonore élevé, et plus de huit jeunes sur dix disent avoir été exposés au moins une fois à un volume sonore élevé lors d'un concert, en discothèque, ou encore en jouant de la musique au cours des douze derniers mois, souligne l'INPES dans un communiqué. Seuls 7,5 % de ceux qui ont été exposé à de la musique à un volume sonore élevé déclarent avoir utilisé des protections auditives (bouchons d'oreille par exemple) et 5,1 % s'être éloignés des sources de bruit.
Pourtant, la quasi-totalité des 15-30 ans déclaraient savoir que le volume sonore peut porter atteinte à l'audition et 57% avaient déjà ressenti des troubles auditifs à la sortie d'un concert ou d'une discothèque.
Il est établi qu'une exposition prolongée à un niveau sonore élevé peut provoquer des lésions graves, voire irréversibles. Une seule exposition suffit pour devenir partiellement ou totalement sourd, ou entendre des acouphènes. Ces sifflements et bourdonnements ou sensation d'oreille cotonneuse doivent toujours être pris au sérieux car ils sont le signe que l'oreille a été fragilisée et peut être endommagée, rappellent l'INPES et le ministère de la Santé.
Ils soulignent en outre que le seuil de danger, équivalent au bruit d'une tondeuse, est inférieur au seuil de douleur, équivalent au bruit d'un avion.
La campagne se compose de trois spots diffusés du 25 octobre au 12 novembre sur les radios jeunes et le réseau des indépendants, d'un site Web (http://www.ecoute-ton-oreille.com" target="_blank) sur les risques auditifs et les moyens de s'en prémunir, mis en ligne à partir du 25 octobre, et d'une brochure tirée à un million d'exemplaires qui sera diffusée à partir de novembre dans les salles de concert et les discothèques par l'association Agison.
Brochure:
- INPES Service diffusion, 42, bd de la Libération 93203 Saint-Denis Cedex
- http://www.inpes.sante.fr" target="_blank
- http://www.ecoute-ton-oreille.com" target="_blank
Hier, 22h11
Baladeur, concert, discothèque... A écouter de la musique trop fort, environ 10% des Français de moins de 25 ans souffrent de troubles de l'audition, et la tendance est à la hausse. Le ministère de la Santé espère limiter les dégâts futurs avec une campagne de sensibilisation destinée aux 13-25 ans.
Un "concert de mobilisation" aura lieu le 15 décembre 2008, selon le ministère, qui ne précise pas le lieu dans son communiqué. Les artistes relaieront les messages préventifs auprès des 300 jeunes qui auront gagné des places pour y assister sur l'antenne de NRJ et sur Skyblog début décembre.
Intitulée "A force d'écouter la musique trop fort, on finit par l'entendre à moitié", la campagne lancée avec l'INPES (Institut national de prévention et d'éducation pour la santé) dresse un état des lieux et donne "des conseils indispensables pour adopter une écoute responsable".
Car les expositions sonores représentent une des causes majeures de déficit auditif chez les jeunes de moins de 25 ans, selon les études épidémiologiques.
Un jeune sur dix, âgé de 18 à 25 ans, déclare écouter régulièrement son baladeur à un volume sonore élevé, et plus de huit jeunes sur dix disent avoir été exposés au moins une fois à un volume sonore élevé lors d'un concert, en discothèque, ou encore en jouant de la musique au cours des douze derniers mois, souligne l'INPES dans un communiqué. Seuls 7,5 % de ceux qui ont été exposé à de la musique à un volume sonore élevé déclarent avoir utilisé des protections auditives (bouchons d'oreille par exemple) et 5,1 % s'être éloignés des sources de bruit.
Pourtant, la quasi-totalité des 15-30 ans déclaraient savoir que le volume sonore peut porter atteinte à l'audition et 57% avaient déjà ressenti des troubles auditifs à la sortie d'un concert ou d'une discothèque.
Il est établi qu'une exposition prolongée à un niveau sonore élevé peut provoquer des lésions graves, voire irréversibles. Une seule exposition suffit pour devenir partiellement ou totalement sourd, ou entendre des acouphènes. Ces sifflements et bourdonnements ou sensation d'oreille cotonneuse doivent toujours être pris au sérieux car ils sont le signe que l'oreille a été fragilisée et peut être endommagée, rappellent l'INPES et le ministère de la Santé.
Ils soulignent en outre que le seuil de danger, équivalent au bruit d'une tondeuse, est inférieur au seuil de douleur, équivalent au bruit d'un avion.
La campagne se compose de trois spots diffusés du 25 octobre au 12 novembre sur les radios jeunes et le réseau des indépendants, d'un site Web (http://www.ecoute-ton-oreille.com" target="_blank) sur les risques auditifs et les moyens de s'en prémunir, mis en ligne à partir du 25 octobre, et d'une brochure tirée à un million d'exemplaires qui sera diffusée à partir de novembre dans les salles de concert et les discothèques par l'association Agison.
Brochure:
- INPES Service diffusion, 42, bd de la Libération 93203 Saint-Denis Cedex
- http://www.inpes.sante.fr" target="_blank
- http://www.ecoute-ton-oreille.com" target="_blank
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
société : Education: semaine d'action du 17 au 21 novembreHier, 21h34
Les organisations à l'origine de la manifestation nationale de dimanche dernier contre la politique éducative du gouvernement appellent à une semaine "d'actions diversifiées" entre le 17 et le 21 novembre, avec un "temps fort" de mobilisation le 20 novembre, a-t-on appris mercredi soir auprès du SNUIpp, le premier syndicat d'instituteurs.
Le 20 novembre correspond à la Journée des droits de l'enfant.
Les organisations du secteur éducatif, parmi lesquelles l'ensemble des fédérations syndicales d'enseignants, ont pris cette décision à l'issue d'une réunion de plus de trois heures mercredi en début de soirée au siège de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), à Paris. Un communiqué doit être diffusé jeudi dans la journée.
Par ailleurs, les syndicats du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) devraient se réunir vendredi pour débattre d'une éventuelle journée nationale de grève, selon le secrétaire général du SNUIpp, Gilles Moindrot.
Dimanche dernier, la manifestation nationale contre la politique éducative du gouvernement, à l'appel de 47 organisations dont tous les syndicats de l'Education, a mobilisé entre 32.000 et 80.000 personnes dans les rues de Paris selon les sources, pour protester contre les suppressions de postes, les restrictions budgétaires ou encore les multiples réformes "appliquées sans aucune concertation", selon les syndicats.
Depuis, le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a minimisé la mobilisation et indiqué que le gouvernement ne changerait pas le budget décidé pour 2009, qui prévoit la suppression de 13.500 postes, après 11.200 cette année.
"Il s'agit d'une attitude méprisante qui provoque la colère et l'incompréhension chez les collègues", a déclaré Gilles Moindrot mercredi soir à l'Associated Press. AP
Les organisations à l'origine de la manifestation nationale de dimanche dernier contre la politique éducative du gouvernement appellent à une semaine "d'actions diversifiées" entre le 17 et le 21 novembre, avec un "temps fort" de mobilisation le 20 novembre, a-t-on appris mercredi soir auprès du SNUIpp, le premier syndicat d'instituteurs.
Le 20 novembre correspond à la Journée des droits de l'enfant.
Les organisations du secteur éducatif, parmi lesquelles l'ensemble des fédérations syndicales d'enseignants, ont pris cette décision à l'issue d'une réunion de plus de trois heures mercredi en début de soirée au siège de la Fédération des conseils de parents d'élèves (FCPE), à Paris. Un communiqué doit être diffusé jeudi dans la journée.
Par ailleurs, les syndicats du premier degré (écoles maternelles et élémentaires) devraient se réunir vendredi pour débattre d'une éventuelle journée nationale de grève, selon le secrétaire général du SNUIpp, Gilles Moindrot.
Dimanche dernier, la manifestation nationale contre la politique éducative du gouvernement, à l'appel de 47 organisations dont tous les syndicats de l'Education, a mobilisé entre 32.000 et 80.000 personnes dans les rues de Paris selon les sources, pour protester contre les suppressions de postes, les restrictions budgétaires ou encore les multiples réformes "appliquées sans aucune concertation", selon les syndicats.
Depuis, le ministre de l'Education nationale Xavier Darcos a minimisé la mobilisation et indiqué que le gouvernement ne changerait pas le budget décidé pour 2009, qui prévoit la suppression de 13.500 postes, après 11.200 cette année.
"Il s'agit d'une attitude méprisante qui provoque la colère et l'incompréhension chez les collègues", a déclaré Gilles Moindrot mercredi soir à l'Associated Press. AP
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Re: Actualités 2009
Loi santé: Bachelot promet l'accès aux soins "sur tout le territoire"
Hier, 18h05
Cédric SIMON
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s'est efforcée mercredi d'apaiser les inquiétudes suscitées par son projet de loi sur la santé, notamment pour l'avenir des hôpitaux.
Elle a assuré qu'il avait pour objectif de garantir "l'accès à des soins de qualité sur tout le territoire".
Après quelques contretemps, le projet de loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires" (HPST) a été adopté mercredi en Conseil des ministres. Il sera examiné en urgence au Parlement dès le début janvier, a indiqué Mme Bachelot.
"La volonté politique qui préside à cette réforme peut être clairement énoncée: je veux garantir pour l'avenir l'accès à des soins de qualité sur tout le territoire", a-t-elle assuré, ajoutant que le texte avait été "pensé du point de vue du patient".
Le projet de loi comprend notamment une réforme de l'hôpital, avec un renforcement des pouvoirs des directeurs d'établissements et des incitations pour que les hôpitaux se regroupent.
Au sein de ces "communautés hospitalières de territoire", les petits établissements seront encouragés à se reconvertir dans l'accueil des personnes âgées ou dans les soins de rééducation.
"Nous ne fermons pas les hôpitaux, nous convertissons des services lorsqu'un problème de qualité des soins se pose", a insisté la ministre, ironisant sur une "fantasmagorie développée dans les médias sur une +carte+ hospitalière".
Soutenue dans son principe par la Fédération hospitalière de France (FHF), qui regroupe les responsables des hôpitaux publics, et par les associations d'usagers du collectif interassociatif sur la santé (Ciss), cette "recomposition hospitalière" suscite pourtant de vives inquiétudes localement.
"Au lieu de dire qu'on a du mal à trouver des chirurgiens et qu'il y a des problèmes de sécurité dans les petits hôpitaux, il faut trouver des solutions", a ainsi estimé Michel Antony, président de la coordination des comités de défense des hôpitaux (associations, élus, syndicats).
"Le risque est que le CHU, l'hôpital de référence, siphonne l'activité des hôpitaux de proximité, a mis en garde le responsable national à la Santé du PS, Claude Pigement.
Mme Bachelot a par ailleurs défendu les Agences régionales de santé (ARS), dont la mise en place est prévue pour 2010, et qui constituent la "clé de voûte" de son projet.
Les ARS regrouperont sept organismes actuels et chapeauteront aussi bien le secteur hospitalier, que la médecine de ville et le secteur médico-social (personnes âgées et handicapées).
Cette réforme veut "déconcentrer et territorialiser", a soutenu Mme Bachelot, alors que des partenaires sociaux, syndicats de médecins comme de salariés, craignent une "étatisation".
"En absorbant au travers des ARS, des éléments de l'assurance maladie, l'Etat absorbe son contre-poids et supprime de fait un outil régulateur de sa politique de santé", a déploré Force Ouvrière.
Pour répondre au défi des "déserts médicaux", le projet mise surtout sur des mesures incitatives, comme le soutien à la création de "maisons médicales pluridisciplinaires" dans les zones manquant de médecins.
La ministre a une nouvelle fois garanti qu'elle ne toucherait pas à la liberté d'installation des médecins.
Le volet santé publique de la loi prévoit notamment l'interdiction totale de la vente d'alcool aux mineurs et de la vente des "cigarettes bonbons".
La Fnath (accidentés de la vie) a déploré que la réforme fasse "l'impasse sur la santé au travail", citant notamment le "drame de l'amiante" et l'augmentation des cancers professionnels.
Hier, 18h05
Cédric SIMON
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, s'est efforcée mercredi d'apaiser les inquiétudes suscitées par son projet de loi sur la santé, notamment pour l'avenir des hôpitaux.
Elle a assuré qu'il avait pour objectif de garantir "l'accès à des soins de qualité sur tout le territoire".
Après quelques contretemps, le projet de loi "Hôpital, Patients, Santé, Territoires" (HPST) a été adopté mercredi en Conseil des ministres. Il sera examiné en urgence au Parlement dès le début janvier, a indiqué Mme Bachelot.
"La volonté politique qui préside à cette réforme peut être clairement énoncée: je veux garantir pour l'avenir l'accès à des soins de qualité sur tout le territoire", a-t-elle assuré, ajoutant que le texte avait été "pensé du point de vue du patient".
Le projet de loi comprend notamment une réforme de l'hôpital, avec un renforcement des pouvoirs des directeurs d'établissements et des incitations pour que les hôpitaux se regroupent.
Au sein de ces "communautés hospitalières de territoire", les petits établissements seront encouragés à se reconvertir dans l'accueil des personnes âgées ou dans les soins de rééducation.
"Nous ne fermons pas les hôpitaux, nous convertissons des services lorsqu'un problème de qualité des soins se pose", a insisté la ministre, ironisant sur une "fantasmagorie développée dans les médias sur une +carte+ hospitalière".
Soutenue dans son principe par la Fédération hospitalière de France (FHF), qui regroupe les responsables des hôpitaux publics, et par les associations d'usagers du collectif interassociatif sur la santé (Ciss), cette "recomposition hospitalière" suscite pourtant de vives inquiétudes localement.
"Au lieu de dire qu'on a du mal à trouver des chirurgiens et qu'il y a des problèmes de sécurité dans les petits hôpitaux, il faut trouver des solutions", a ainsi estimé Michel Antony, président de la coordination des comités de défense des hôpitaux (associations, élus, syndicats).
"Le risque est que le CHU, l'hôpital de référence, siphonne l'activité des hôpitaux de proximité, a mis en garde le responsable national à la Santé du PS, Claude Pigement.
Mme Bachelot a par ailleurs défendu les Agences régionales de santé (ARS), dont la mise en place est prévue pour 2010, et qui constituent la "clé de voûte" de son projet.
Les ARS regrouperont sept organismes actuels et chapeauteront aussi bien le secteur hospitalier, que la médecine de ville et le secteur médico-social (personnes âgées et handicapées).
Cette réforme veut "déconcentrer et territorialiser", a soutenu Mme Bachelot, alors que des partenaires sociaux, syndicats de médecins comme de salariés, craignent une "étatisation".
"En absorbant au travers des ARS, des éléments de l'assurance maladie, l'Etat absorbe son contre-poids et supprime de fait un outil régulateur de sa politique de santé", a déploré Force Ouvrière.
Pour répondre au défi des "déserts médicaux", le projet mise surtout sur des mesures incitatives, comme le soutien à la création de "maisons médicales pluridisciplinaires" dans les zones manquant de médecins.
La ministre a une nouvelle fois garanti qu'elle ne toucherait pas à la liberté d'installation des médecins.
Le volet santé publique de la loi prévoit notamment l'interdiction totale de la vente d'alcool aux mineurs et de la vente des "cigarettes bonbons".
La Fnath (accidentés de la vie) a déploré que la réforme fasse "l'impasse sur la santé au travail", citant notamment le "drame de l'amiante" et l'augmentation des cancers professionnels.
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Re: Actualités 2009
Explosion d'une bonbonne d'oxygène à l'hôpital à Creil: un patient décédéHier, 07h37
Un patient de l'hôpital Laennec de Creil (Oise) est mort des suites de ses blessures après avoir été grièvement brûlé mardi par l'explosion, pour une raison inconnue, d'une bonbonne d'oxygène dans le service de neurologie, a-t-on appris auprès de la direction de l'hôpital.
Le patient âgé de 75 ans, brûlé au troisième degré, est décédé dans le courant de la soirée, après avoir été admis "dans un état critique" au service de réanimation de l'hôpital, où un médecin-anesthésiste, âgé de 57 ans, et un infirmier, dont l'âge n'a pas été précisé, ont été brûlés au deuxième degré, selon la même source.
Le médecin et l'infirmier ont été transférés à l'hôpital Cochin à Paris.
Un visiteur et un autre patient ont également été légèrement blessés lors de l'accident dont l'origine était encore indéterminée.
La bonbonne aurait explosé et "le feu est parti en torchère" au moment de son ouverture par le médecin-anesthésiste et l'infirmier qui venaient d'être appelés pour réanimer le patient, selon un soignant.
Une alerte nationale a été lancée dans tous les hôpitaux pour avertir du danger potentiel de ce type de bonbonne, a indiqué une source médicale à un correspondant de l'AFP.
Le service de neurologie, fermé jusqu'à nouvel ordre, a été entièrement évacué. Dix-huit malades ont été transférés dans d'autres services de l'établissement.
Le parquet de Senlis a ouvert une enquête qui doit donner lieu mercredi à des expertises pour déterminer les raisons de l'accident.
Une cellule de crise a été mise en place dans l'hôpital où un psychologue s'est entretenu avec les personnels de neurologie.
Un patient de l'hôpital Laennec de Creil (Oise) est mort des suites de ses blessures après avoir été grièvement brûlé mardi par l'explosion, pour une raison inconnue, d'une bonbonne d'oxygène dans le service de neurologie, a-t-on appris auprès de la direction de l'hôpital.
Le patient âgé de 75 ans, brûlé au troisième degré, est décédé dans le courant de la soirée, après avoir été admis "dans un état critique" au service de réanimation de l'hôpital, où un médecin-anesthésiste, âgé de 57 ans, et un infirmier, dont l'âge n'a pas été précisé, ont été brûlés au deuxième degré, selon la même source.
Le médecin et l'infirmier ont été transférés à l'hôpital Cochin à Paris.
Un visiteur et un autre patient ont également été légèrement blessés lors de l'accident dont l'origine était encore indéterminée.
La bonbonne aurait explosé et "le feu est parti en torchère" au moment de son ouverture par le médecin-anesthésiste et l'infirmier qui venaient d'être appelés pour réanimer le patient, selon un soignant.
Une alerte nationale a été lancée dans tous les hôpitaux pour avertir du danger potentiel de ce type de bonbonne, a indiqué une source médicale à un correspondant de l'AFP.
Le service de neurologie, fermé jusqu'à nouvel ordre, a été entièrement évacué. Dix-huit malades ont été transférés dans d'autres services de l'établissement.
Le parquet de Senlis a ouvert une enquête qui doit donner lieu mercredi à des expertises pour déterminer les raisons de l'accident.
Une cellule de crise a été mise en place dans l'hôpital où un psychologue s'est entretenu avec les personnels de neurologie.
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Re: Actualités 2009
A LIRE
Exclusion - 17/10/2008
ATD-Quart Monde conteste le «tableau de bord» de la pauvreté du gouvernement
A l'occasion de la Journée du refus de la misère, le gouvernement a présenté, le 17 octobre, un "tableau de bord" sur les objectifs à atteindre en matière de lutte contre la pauvreté, dont l'association ATD-Quart Monde conteste la pertinence.
Ce suivi de la pauvreté, qui sera présenté chaque année à l'automne, permettra d'évaluer la progression vers l'objectif fixé par le chef de l’Etat de faire baisser d'un tiers d'ici 2012 le nombre de pauvres. Aujourd'hui, 7,1 millions de personnes (12,1% de la population), vivent sous le seuil de pauvreté fixé à 60% du revenu médian (817 euros par mois en 2005). C'est la première fois en France que pourront être évaluées les politiques de lutte contre la pauvreté, en partant d'indicateurs tenant compte du taux de pauvreté monétaire, mais aussi d'une quinzaine de paramètres liés à l'emploi, le logement, les études, la santé, l'endettement. L'indicateur "central" retenu par le gouvernement pour mesurer son objectif de baisse d'un tiers de la pauvreté, est un "taux de pauvreté ancré dans le temps", qui mesure l'évolution du nombre de pauvres à partir d'une année donnée, en tenant compte de l'inflation.
Ce choix, qui a suscité des débats, est critiqué par ATD-Quart Monde qui souligne que ce "mode de calcul plus favorable fera baisser facilement le taux de pauvreté". Si on l'utilise pour la période 2000-2005, donc avant même la création du RSA, cet indicateur ancré dans le temps conclut à une baisse de la pauvreté "de 22%", alors que selon l'indicateur classique elle n'a été que de 3%, explique Bruno Tardieu, délégué national d'ATD"L'indicateur ancré dans le temps ne mesure pas uniquement les actions du gouvernement à l'endroit des pauvres, la croissance seule permet de faire passer le seuil à un certain pourcentage de pauvres", renchérit Emmanuel Didier, chercheur au CNRS. Bruno Tardieu rappelle que l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes) n'a pas repris cet indicateur et le conteste également.
La Fnars "veillera" à ce qu'il ne soit "pas le seul mis en avant". Sa présidente, Nicole Maestracci, a dit à être également "inquiète du fait que la politique du gouvernement vise à baisser le nombre de pauvres mais pas à réduire les inégalités, qui augmentent fortement". ATD Quart Monde, à l'origine de la Journée internationale du refus de la misère, critique par ailleurs un "manque d'ambition" du gouvernement pour "les plus pauvres".
La première version de son "tableau de bord", présentée aux associations en juillet, ne donnait qu'un objectif de "stabilité" pour les personnes vivant avec moins de 40% du revenu médian, dont le nombre a bondi de 14% de 2002 à 2005. "Nous n'avons rien contre le fait d'aider les gens à la limite du seuil de pauvreté", explique Bruno Tardieu en référence au public qui touchera le RSA, "mais le manque total d'ambition du gouvernement pour les autres nous dérange". Le baromètre de la pauvreté confirme une forte augmentation du nombre de travailleurs pauvres (+21% entre 2003 et 2005). L'objectif du Haut commissariat, selon le document de juillet, est de faire baisser ce taux de 20%. Il aimerait aussi limiter la progression du nombre de ménages surendettés, qui a bondi de 33% entre 2002 et 2006.
ET AUSSI .........
Grand âge - 10/10/2008
Soins palliatifs : «La Maison sur Seine», modèle reproductible
Deux jours avant la Journée mondiale des soins palliatifs qui se déroule le 11 octobre sur le thème «Les soins palliatifs, un droit de l’homme», le groupe SOS (*) a ouvert les portes de l’unité de soins palliatifs «La Maison sur Seine» (MSS) située dans le 18ème arrondissement de Paris. Immeuble intégré au paysage urbain local, chambres individualisées, pièces collectives lumineuses et chaleureuses… A la MSS, de nombreux moyens ont été mis en œuvre pour garantir aux patients un environnement agréable.
Le Dr Michel Denis, qui dirige la structure, a mis en lumière le débat permanent, parfois douloureux, entre poursuivre des soins curatifs ou mettre en place une stratégie palliative. «Les symptômes les plus fréquents des patients sont l’épuisement et la douleur» a-t-il ajouté. La spécificité de la Maison sur Seine réside dans l’accueil de patients en situation de précarité (32%), dont la moitié sont atteints par le virus de l’immunodéficience humaine.
«Après l’errance, après tous les coups durs de la vie, la Maison sur Seine devient paradoxalement synonyme de vie», a souligné Pierre Berton. La structure propose également des «séjours de répit» qui représentent 26% des patients accueillis. Ces séjours permettent de faire le point ou d’améliorer le traitement des symptômes qui altèrent la qualité de vie des personnes malades. Ces dernières sont ensuite réorientées vers leur domicile ou vers une autre structure.
L’accueil des plus précaires
A la Maison sur Seine, qui compte 20 lits de moyen séjour, seules 130 demandes peuvent être satisfaites sur les 800 demandes d’admission annuelles. La durée moyenne de séjour est de 36,4 jours. «L’activité n’est pas rentable. Ce lieu, perpétuellement en déficit, nécessite des financements complémentaires en permanence» a souligné Pierre Berton, le Président de SOS Habitat et Soins, l’association à laquelle est rattachée La Maison sur Seine.
Parmi les partenaires du lieu figure la Mutuelle des ménages prévoyants. Comme l’a exprimé Richard Hasselmann, son directeur général : «même la mort est fonction du statut social. Soit votre environnement social vous permet un accompagnement suffisant tout au long de la maladie, soit vous n’avez rien et vous n’êtes plus rien. C’est cette réflexion qui nous a amenés à soutenir financièrement la MSS».
En France, bien que l’obligation de répondre aux besoins de soins palliatifs soit inscrite dans l’ordonnance du 4 septembre 2003 portant simplification de l'organisation et du fonctionnement du système de santé et dans la loi Leonetti du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, le manque de places demeure criant. Notre pays ne dispose en effet que de 4.028 lits en établissements de santé et 337 équipes mobiles.
Un projet d’extension est actuellement à l’étude par le groupe SOS. Baptisée «Jaurès», la nouvelle structure pourrait proposer 60 lits de soins palliatifs à proximité de la Porte de Pantin. A l’heure où certains plaident pour le droit à mourir, d’autres se battent pour le droit de vivre, le droit de ne plus souffrir. Et le droit à la dignité.
(*) Site web du roupe SOS
Exclusion - 17/10/2008
ATD-Quart Monde conteste le «tableau de bord» de la pauvreté du gouvernement
A l'occasion de la Journée du refus de la misère, le gouvernement a présenté, le 17 octobre, un "tableau de bord" sur les objectifs à atteindre en matière de lutte contre la pauvreté, dont l'association ATD-Quart Monde conteste la pertinence.
Ce suivi de la pauvreté, qui sera présenté chaque année à l'automne, permettra d'évaluer la progression vers l'objectif fixé par le chef de l’Etat de faire baisser d'un tiers d'ici 2012 le nombre de pauvres. Aujourd'hui, 7,1 millions de personnes (12,1% de la population), vivent sous le seuil de pauvreté fixé à 60% du revenu médian (817 euros par mois en 2005). C'est la première fois en France que pourront être évaluées les politiques de lutte contre la pauvreté, en partant d'indicateurs tenant compte du taux de pauvreté monétaire, mais aussi d'une quinzaine de paramètres liés à l'emploi, le logement, les études, la santé, l'endettement. L'indicateur "central" retenu par le gouvernement pour mesurer son objectif de baisse d'un tiers de la pauvreté, est un "taux de pauvreté ancré dans le temps", qui mesure l'évolution du nombre de pauvres à partir d'une année donnée, en tenant compte de l'inflation.
Ce choix, qui a suscité des débats, est critiqué par ATD-Quart Monde qui souligne que ce "mode de calcul plus favorable fera baisser facilement le taux de pauvreté". Si on l'utilise pour la période 2000-2005, donc avant même la création du RSA, cet indicateur ancré dans le temps conclut à une baisse de la pauvreté "de 22%", alors que selon l'indicateur classique elle n'a été que de 3%, explique Bruno Tardieu, délégué national d'ATD"L'indicateur ancré dans le temps ne mesure pas uniquement les actions du gouvernement à l'endroit des pauvres, la croissance seule permet de faire passer le seuil à un certain pourcentage de pauvres", renchérit Emmanuel Didier, chercheur au CNRS. Bruno Tardieu rappelle que l'Observatoire national de la pauvreté et de l'exclusion sociale (Onpes) n'a pas repris cet indicateur et le conteste également.
La Fnars "veillera" à ce qu'il ne soit "pas le seul mis en avant". Sa présidente, Nicole Maestracci, a dit à être également "inquiète du fait que la politique du gouvernement vise à baisser le nombre de pauvres mais pas à réduire les inégalités, qui augmentent fortement". ATD Quart Monde, à l'origine de la Journée internationale du refus de la misère, critique par ailleurs un "manque d'ambition" du gouvernement pour "les plus pauvres".
La première version de son "tableau de bord", présentée aux associations en juillet, ne donnait qu'un objectif de "stabilité" pour les personnes vivant avec moins de 40% du revenu médian, dont le nombre a bondi de 14% de 2002 à 2005. "Nous n'avons rien contre le fait d'aider les gens à la limite du seuil de pauvreté", explique Bruno Tardieu en référence au public qui touchera le RSA, "mais le manque total d'ambition du gouvernement pour les autres nous dérange". Le baromètre de la pauvreté confirme une forte augmentation du nombre de travailleurs pauvres (+21% entre 2003 et 2005). L'objectif du Haut commissariat, selon le document de juillet, est de faire baisser ce taux de 20%. Il aimerait aussi limiter la progression du nombre de ménages surendettés, qui a bondi de 33% entre 2002 et 2006.
ET AUSSI .........
Grand âge - 10/10/2008
Soins palliatifs : «La Maison sur Seine», modèle reproductible
Deux jours avant la Journée mondiale des soins palliatifs qui se déroule le 11 octobre sur le thème «Les soins palliatifs, un droit de l’homme», le groupe SOS (*) a ouvert les portes de l’unité de soins palliatifs «La Maison sur Seine» (MSS) située dans le 18ème arrondissement de Paris. Immeuble intégré au paysage urbain local, chambres individualisées, pièces collectives lumineuses et chaleureuses… A la MSS, de nombreux moyens ont été mis en œuvre pour garantir aux patients un environnement agréable.
Le Dr Michel Denis, qui dirige la structure, a mis en lumière le débat permanent, parfois douloureux, entre poursuivre des soins curatifs ou mettre en place une stratégie palliative. «Les symptômes les plus fréquents des patients sont l’épuisement et la douleur» a-t-il ajouté. La spécificité de la Maison sur Seine réside dans l’accueil de patients en situation de précarité (32%), dont la moitié sont atteints par le virus de l’immunodéficience humaine.
«Après l’errance, après tous les coups durs de la vie, la Maison sur Seine devient paradoxalement synonyme de vie», a souligné Pierre Berton. La structure propose également des «séjours de répit» qui représentent 26% des patients accueillis. Ces séjours permettent de faire le point ou d’améliorer le traitement des symptômes qui altèrent la qualité de vie des personnes malades. Ces dernières sont ensuite réorientées vers leur domicile ou vers une autre structure.
L’accueil des plus précaires
A la Maison sur Seine, qui compte 20 lits de moyen séjour, seules 130 demandes peuvent être satisfaites sur les 800 demandes d’admission annuelles. La durée moyenne de séjour est de 36,4 jours. «L’activité n’est pas rentable. Ce lieu, perpétuellement en déficit, nécessite des financements complémentaires en permanence» a souligné Pierre Berton, le Président de SOS Habitat et Soins, l’association à laquelle est rattachée La Maison sur Seine.
Parmi les partenaires du lieu figure la Mutuelle des ménages prévoyants. Comme l’a exprimé Richard Hasselmann, son directeur général : «même la mort est fonction du statut social. Soit votre environnement social vous permet un accompagnement suffisant tout au long de la maladie, soit vous n’avez rien et vous n’êtes plus rien. C’est cette réflexion qui nous a amenés à soutenir financièrement la MSS».
En France, bien que l’obligation de répondre aux besoins de soins palliatifs soit inscrite dans l’ordonnance du 4 septembre 2003 portant simplification de l'organisation et du fonctionnement du système de santé et dans la loi Leonetti du 22 avril 2005 relative aux droits des malades et à la fin de vie, le manque de places demeure criant. Notre pays ne dispose en effet que de 4.028 lits en établissements de santé et 337 équipes mobiles.
Un projet d’extension est actuellement à l’étude par le groupe SOS. Baptisée «Jaurès», la nouvelle structure pourrait proposer 60 lits de soins palliatifs à proximité de la Porte de Pantin. A l’heure où certains plaident pour le droit à mourir, d’autres se battent pour le droit de vivre, le droit de ne plus souffrir. Et le droit à la dignité.
(*) Site web du roupe SOS
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Un médicament anti-obésité retiré du marchéLEMONDE.FR avec AFP et Reuters | 23.10.08 | 18h32 • Mis à jour le 23.10.08 | 18h49
Les autorités européennes du médicament ont suspendu, jeudi 23 octobre, l'autorisation de commercialisation du médicament anti-obésité Acomplia de Sanofi-Aventis. "La vente est interrompue immédiatement dans toutes les pharmacies des dix-huit pays de l'Union européenne qui le distribuent", a précisé un porte-parole du numéro quatre mondial de l'industrie pharmaceutique.
Le groupe n'a pas évoqué les raisons de la suspension "temporaire" de ce médicament, autorisé en juin 2006 par l'Union européenne dans le traitement des patients obèses ou en surpoids, mais il n'a jamais pu le commercialiser aux Etats-Unis faute d'autorisation des autorités sanitaires, qui avaient jugé qu'il pouvait entraîner une augmentation des pensées suicidaires, même chez les patients sans antécédents de dépression.
Désormais, le laboratoire français n'exclut pas une suspension mondiale de son médicament. "Sanofi-Aventis contacte immédiatement les autorités de santé des pays n'appartenant pas à l'Union européenne, et dans lesquels le produit est disponible, afin de mettre en place des mesures équivalentes à la recommandation de l'EMEA (autorités européennes de santé )", a indiqué le laboratoire. L'Acomplia est actuellement commercialisé dans 32 pays, dont 14 en dehors de l'Union européenne.
Les autorités européennes du médicament ont suspendu, jeudi 23 octobre, l'autorisation de commercialisation du médicament anti-obésité Acomplia de Sanofi-Aventis. "La vente est interrompue immédiatement dans toutes les pharmacies des dix-huit pays de l'Union européenne qui le distribuent", a précisé un porte-parole du numéro quatre mondial de l'industrie pharmaceutique.
Le groupe n'a pas évoqué les raisons de la suspension "temporaire" de ce médicament, autorisé en juin 2006 par l'Union européenne dans le traitement des patients obèses ou en surpoids, mais il n'a jamais pu le commercialiser aux Etats-Unis faute d'autorisation des autorités sanitaires, qui avaient jugé qu'il pouvait entraîner une augmentation des pensées suicidaires, même chez les patients sans antécédents de dépression.
Désormais, le laboratoire français n'exclut pas une suspension mondiale de son médicament. "Sanofi-Aventis contacte immédiatement les autorités de santé des pays n'appartenant pas à l'Union européenne, et dans lesquels le produit est disponible, afin de mettre en place des mesures équivalentes à la recommandation de l'EMEA (autorités européennes de santé )", a indiqué le laboratoire. L'Acomplia est actuellement commercialisé dans 32 pays, dont 14 en dehors de l'Union européenne.
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Re: Actualités 2009
Réforme du lycée : M. Darcos opte pour la voie "raisonnable"LE MONDE | 22.10.08 | 13h48 • Mis à jour le 22.10.08 | 13h53
Le schéma de la nouvelle classe de seconde, pour la rentrée 2009, présenté mardi 21 octobre par Xavier Darcos, témoigne d'une prudence que résume ainsi le ministre de l'éducation : "Nous sommes revenus à quelque chose de plus raisonnable que dans des moments d'imagination excessive."
L'année de seconde sera divisée en deux semestres, entrecoupés d'une semaine de bilan et d'orientation. Le nombre d'heures hebdomadaires effectué par les élèves diminue : aujourd'hui entre 28 à 32 heures par semaine, il passe à 30 heures pour tous.
Document Le projet Darcos de réforme des lycées
Compte rendu Darcos présente une nouvelle classe de seconde découpée en deux semestres
Celles-ci sont réparties entre 21 heures d'"enseignements fondamentaux" (français, mathématiques, histoire-géographie et éducation civique, sciences expérimentales, langues vivantes 1 et 2, éducation physique et sportive), 6 heures de "modules d'approfondissement ou d'exploration", et 3 heures "d'accompagnement et d'orientation". Les 6 heures d'approfondissement se subdivisent en deux modules de 3 heures, à choisir parmi 4 "dominantes" : "humanités", "sciences", "sciences de la société", "technologies".
Le contenu de ces "dominantes" a été fixé. "Humanités" : littérature française, langues et cultures de l'Antiquité, langues vivantes étrangères ou régionales, arts et histoire des arts. "Sciences" : mathématiques, physique chimie, sciences de la vie et de la Terre, informatique et société numérique. "Sciences de la société" : sciences économiques et sociales, initiation aux sciences de gestion, histoire et géographie. "Technologies" : initiation aux sciences de l'ingénieur et de la production, aux sciences médico-sociales, techniques d'atelier et de laboratoire, design, initiation aux technologies de l'hôtellerie et de la restauration, activités physiques et sportives.
Ce schéma reste à finaliser d'ici à la mi-décembre. Les syndicats SE-UNSA et SGEN-CFDT regrettent sa timidité. Au contraire, le SNES-FSU, qui avait quitté les discussions le 9 octobre et dont M. Darcos souhaite le retour, salue "de premiers infléchissements".
Luc Cédelle
Le schéma de la nouvelle classe de seconde, pour la rentrée 2009, présenté mardi 21 octobre par Xavier Darcos, témoigne d'une prudence que résume ainsi le ministre de l'éducation : "Nous sommes revenus à quelque chose de plus raisonnable que dans des moments d'imagination excessive."
L'année de seconde sera divisée en deux semestres, entrecoupés d'une semaine de bilan et d'orientation. Le nombre d'heures hebdomadaires effectué par les élèves diminue : aujourd'hui entre 28 à 32 heures par semaine, il passe à 30 heures pour tous.
Document Le projet Darcos de réforme des lycées
Compte rendu Darcos présente une nouvelle classe de seconde découpée en deux semestres
Celles-ci sont réparties entre 21 heures d'"enseignements fondamentaux" (français, mathématiques, histoire-géographie et éducation civique, sciences expérimentales, langues vivantes 1 et 2, éducation physique et sportive), 6 heures de "modules d'approfondissement ou d'exploration", et 3 heures "d'accompagnement et d'orientation". Les 6 heures d'approfondissement se subdivisent en deux modules de 3 heures, à choisir parmi 4 "dominantes" : "humanités", "sciences", "sciences de la société", "technologies".
Le contenu de ces "dominantes" a été fixé. "Humanités" : littérature française, langues et cultures de l'Antiquité, langues vivantes étrangères ou régionales, arts et histoire des arts. "Sciences" : mathématiques, physique chimie, sciences de la vie et de la Terre, informatique et société numérique. "Sciences de la société" : sciences économiques et sociales, initiation aux sciences de gestion, histoire et géographie. "Technologies" : initiation aux sciences de l'ingénieur et de la production, aux sciences médico-sociales, techniques d'atelier et de laboratoire, design, initiation aux technologies de l'hôtellerie et de la restauration, activités physiques et sportives.
Ce schéma reste à finaliser d'ici à la mi-décembre. Les syndicats SE-UNSA et SGEN-CFDT regrettent sa timidité. Au contraire, le SNES-FSU, qui avait quitté les discussions le 9 octobre et dont M. Darcos souhaite le retour, salue "de premiers infléchissements".
Luc Cédelle
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Les surveillants renoncent à bloquer les prisons
LEMONDE.FR avec Reuters | 22.10.08 | 16h07 • Mis à jour le 22.10.08 | 16h41
Les trois syndicats du personnel pénitentiaire français ont levé, mercredi 22 octobre, leur mot d'ordre de blocage des centres de détention qu'ils avaient lancé pour le 13 novembre, a annoncé le porte-parole de Rachida Dati. Cette annonce est intervenue après une rencontre entre la ministre de la justice et les représentants des trois organisations (UFAP, FO, CGT) qui dénoncent la situation dans les prisons surpeuplées après une série de suicides de détenus.
Edition abonnés Archive : Un projet de loi pour désengorger les prisons
"Rachida Dati a annoncé que les travaux commenceraient immédiatement sur les sujets demandés par les syndicats, à savoir les conditions de travail des surveillants et la situation dans les prisons. Les syndicats ont accepté de lever leur mot d'ordre", a expliqué le porte-parole, Guillaume Didier. Christophe Marquès, délégué de Force ouvrière (FO), a confirmé l'information, tout en mettant le gouvernement en garde : "Si les discussions tournaient court, nous n'excluons pas de relancer le mot d'ordre de blocage." Une personnalité extérieure sera nommée pour superviser ces discussions et un bilan sera fait le 17 novembre en présence de la ministre, a indiqué le leader syndical.
Les trois syndicats de surveillants – une profession qui n'a pas le droit de grève – avaient appelé à bloquer les accès des prisons françaises à partir 13 novembre pour pousser le gouvernement à prendre des mesures contre la crise du monde pénitentiaire. Ils dénonçaient également le "mépris" de la garde des sceaux, qui n'était pas présente à une première réunion de concertation, en début de semaine.
LEMONDE.FR avec Reuters | 22.10.08 | 16h07 • Mis à jour le 22.10.08 | 16h41
Les trois syndicats du personnel pénitentiaire français ont levé, mercredi 22 octobre, leur mot d'ordre de blocage des centres de détention qu'ils avaient lancé pour le 13 novembre, a annoncé le porte-parole de Rachida Dati. Cette annonce est intervenue après une rencontre entre la ministre de la justice et les représentants des trois organisations (UFAP, FO, CGT) qui dénoncent la situation dans les prisons surpeuplées après une série de suicides de détenus.
Edition abonnés Archive : Un projet de loi pour désengorger les prisons
"Rachida Dati a annoncé que les travaux commenceraient immédiatement sur les sujets demandés par les syndicats, à savoir les conditions de travail des surveillants et la situation dans les prisons. Les syndicats ont accepté de lever leur mot d'ordre", a expliqué le porte-parole, Guillaume Didier. Christophe Marquès, délégué de Force ouvrière (FO), a confirmé l'information, tout en mettant le gouvernement en garde : "Si les discussions tournaient court, nous n'excluons pas de relancer le mot d'ordre de blocage." Une personnalité extérieure sera nommée pour superviser ces discussions et un bilan sera fait le 17 novembre en présence de la ministre, a indiqué le leader syndical.
Les trois syndicats de surveillants – une profession qui n'a pas le droit de grève – avaient appelé à bloquer les accès des prisons françaises à partir 13 novembre pour pousser le gouvernement à prendre des mesures contre la crise du monde pénitentiaire. Ils dénonçaient également le "mépris" de la garde des sceaux, qui n'était pas présente à une première réunion de concertation, en début de semaine.
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Re: Actualités 2009
Hommage national à Soeur Emmanuelle à Notre-Dame de Paris
LE MONDE | 23.10.08 | 15h40 • Mis à jour le 23.10.08 | 15h40
En voyant l'un des nombreux ministres présents prendre place sur les bancs réservés au gouvernement, Véronique ne peut réprimer un mouvement d'humeur. Il y a près de vingt ans, cette infirmière a passé plusieurs mois auprès de Soeur Emmanuelle dans une léproserie égyptienne. Elle est venue lui rendre hommage, mercredi 22 octobre, à la cathédrale Notre-Dame à Paris. "C'est un peu choquant de voir au premier rang tous ces responsables politiques qui ne sont là que pour le protocole", regrette-t-elle.
Comme elle, quelques milliers de personnes ont assisté à la messe de requiem célébrée pour la religieuse morte lundi à l'âge de 99 ans. Inhumée le matin dans l'intimité du cimetière de Callian (Var), Soeur Emmanuelle a reçu, à Paris, un hommage national, en présence notamment du couple présidentiel, Nicolas et Carla Sarkozy, de Jacques et Bernadette Chirac, de Jacques Delors et du nonce apostolique, Mgr Fortunato Baldelli. Une cérémonie classique, alors même que dans son "testament spirituel", Soeur Emmanuelle demandait "une atmosphère de joie, des cantiques pleins d'allégresse".
Figure atypique de l'Eglise catholique, la religieuse suscite des louanges unanimes, même parmi ceux qui ne partagent pas ses déclarations iconoclastes en faveur de la pilule et du préservatif, ou du mariage des prêtres. "C'est bien d'avoir au sein de l'Eglise quelqu'un qui veut faire bouger les lignes", estime Matthieu Mabille, venu spécialement du Havre pour la cérémonie. "On a besoin de gens comme elle ou comme l'abbé Pierre qui vivent les choses sur le terrain et violentent un peu les gens en ouvrant grand leur bouche." "En même temps, on a aussi besoin du pape, qui porte une parole plus conservatrice", précise le jeune homme "très pratiquant".
MÉMOIRES
Beaucoup espèrent que le talent de Soeur Emmanuelle, pour médiatiser la cause des plus pauvres et des enfants, trouvera un repreneur. "Des héros du quotidien, il y en a partout", estime Anne de La Tour, médecin, cofondatrice d'Asmae, l'association de Soeur Emmanuelle. "Et maintenant que les grandes figures, comme l'abbé Pierre, Mère Teresa, ou Jean Paul II, sont morts, peut-être leurs successeurs vont-ils se révéler." Nul ne s'offusque du message posthume diffusé pour la vente de ses Mémoires, publiés dès jeudi. "Même si elle avait un côté un peu mégalo, elle utilisait toujours les médias pour la bonne cause", souligne Véronique.
Dans son homélie, le cardinal Vingt-Trois aussi a évoqué la manière qu'avait Soeur Emmanuelle d'utiliser "sans complexe des moyens de la communication". Puis, jetant des regards appuyés aux membres du gouvernement présents, il a insisté sur l'héritage de la religieuse et "les leçons (à tirer) de son histoire d'amour avec les pauvres de ce monde". "Notre véritable hommage à Soeur Emmanuelle n'est-il pas de nous interroger sur le déséquilibre qui marque notre univers : d'un côté, l'énergie que l'on dépense pour la richesse et le confort et, de l'autre, l'insécurité absolue sur les besoins élémentaires de l'existence ?" Un sermon qui a sonné doux aux oreilles de Véronique. "Si les responsables politiques qui viennent de dépenser des milliards pour sauver les banques ont entendu ce message, alors ils ne seront pas venus pour rien", espère-t-elle en quittant le parvis.
Stéphanie Le Bars
LE MONDE | 23.10.08 | 15h40 • Mis à jour le 23.10.08 | 15h40
En voyant l'un des nombreux ministres présents prendre place sur les bancs réservés au gouvernement, Véronique ne peut réprimer un mouvement d'humeur. Il y a près de vingt ans, cette infirmière a passé plusieurs mois auprès de Soeur Emmanuelle dans une léproserie égyptienne. Elle est venue lui rendre hommage, mercredi 22 octobre, à la cathédrale Notre-Dame à Paris. "C'est un peu choquant de voir au premier rang tous ces responsables politiques qui ne sont là que pour le protocole", regrette-t-elle.
Comme elle, quelques milliers de personnes ont assisté à la messe de requiem célébrée pour la religieuse morte lundi à l'âge de 99 ans. Inhumée le matin dans l'intimité du cimetière de Callian (Var), Soeur Emmanuelle a reçu, à Paris, un hommage national, en présence notamment du couple présidentiel, Nicolas et Carla Sarkozy, de Jacques et Bernadette Chirac, de Jacques Delors et du nonce apostolique, Mgr Fortunato Baldelli. Une cérémonie classique, alors même que dans son "testament spirituel", Soeur Emmanuelle demandait "une atmosphère de joie, des cantiques pleins d'allégresse".
Figure atypique de l'Eglise catholique, la religieuse suscite des louanges unanimes, même parmi ceux qui ne partagent pas ses déclarations iconoclastes en faveur de la pilule et du préservatif, ou du mariage des prêtres. "C'est bien d'avoir au sein de l'Eglise quelqu'un qui veut faire bouger les lignes", estime Matthieu Mabille, venu spécialement du Havre pour la cérémonie. "On a besoin de gens comme elle ou comme l'abbé Pierre qui vivent les choses sur le terrain et violentent un peu les gens en ouvrant grand leur bouche." "En même temps, on a aussi besoin du pape, qui porte une parole plus conservatrice", précise le jeune homme "très pratiquant".
MÉMOIRES
Beaucoup espèrent que le talent de Soeur Emmanuelle, pour médiatiser la cause des plus pauvres et des enfants, trouvera un repreneur. "Des héros du quotidien, il y en a partout", estime Anne de La Tour, médecin, cofondatrice d'Asmae, l'association de Soeur Emmanuelle. "Et maintenant que les grandes figures, comme l'abbé Pierre, Mère Teresa, ou Jean Paul II, sont morts, peut-être leurs successeurs vont-ils se révéler." Nul ne s'offusque du message posthume diffusé pour la vente de ses Mémoires, publiés dès jeudi. "Même si elle avait un côté un peu mégalo, elle utilisait toujours les médias pour la bonne cause", souligne Véronique.
Dans son homélie, le cardinal Vingt-Trois aussi a évoqué la manière qu'avait Soeur Emmanuelle d'utiliser "sans complexe des moyens de la communication". Puis, jetant des regards appuyés aux membres du gouvernement présents, il a insisté sur l'héritage de la religieuse et "les leçons (à tirer) de son histoire d'amour avec les pauvres de ce monde". "Notre véritable hommage à Soeur Emmanuelle n'est-il pas de nous interroger sur le déséquilibre qui marque notre univers : d'un côté, l'énergie que l'on dépense pour la richesse et le confort et, de l'autre, l'insécurité absolue sur les besoins élémentaires de l'existence ?" Un sermon qui a sonné doux aux oreilles de Véronique. "Si les responsables politiques qui viennent de dépenser des milliards pour sauver les banques ont entendu ce message, alors ils ne seront pas venus pour rien", espère-t-elle en quittant le parvis.
Stéphanie Le Bars
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
N'oubliez pas de voir les réactions suite aux reportages "Les infiltrés", car plein de "réformes"(pour moi pas assez efficaces...!)vont se mettre en place.
Ils en parlent dans la case actu de Infirmiers.com, si vous ne n'avez pas vu le reportage je vous le conseille vivement (c'est passé sur France 2 mercredi soir ndlr)
Ils en parlent dans la case actu de Infirmiers.com, si vous ne n'avez pas vu le reportage je vous le conseille vivement (c'est passé sur France 2 mercredi soir ndlr)

ESI 2009/2012
Re: Actualités 2009
Convention AERAS : peut vraiment mieux faire
il y a 7 heures 16 mins
Destination Santé Imprimer
Entrée en vigueur en janvier 2007, la Convention AERAS qui doit permettre de s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé est l'objet d'un rapport d'évaluation, rendu public ce vendredi.
Lire la suite l'article
Roselyne Bachelot, ministre en charge de la Santé ne nie pas l'évidence : « il apparaît que la traduction dans les faits de certains de ses engagements peut encore être améliorée ».
Améliorer l'information des patients. Avec Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, Roselyne Bachelot souligne qu'une des priorités, « c'est d'informer les personnes malades sur les possibilités qu'ouvre la convention AERAS et de les accompagner dans leurs démarches ». Les ministres ont donc demandé à ce que soit élargit le rôle du service AIDEA, élaboré à l'initiative de la Ligue contre le Cancer. Un numéro gratuit à quatre chiffres devrait être rapidement être mis en place pour « tous les candidats à l'emprunt présentant un risque aggravé de santé ».
Création d'un Observatoire des risques. « La mise à l'étude d'un observatoire aura pour objectif de permettre aux compagnies d'assurance de tenir compte plus rapidement des progrès thérapeutiques sur certaines pathologies, afin qu'elles puissent mieux apprécier les risques de décès et d'invalidité et adapter ainsi leur tarification », a ajouté la ministre, à l'occasion de la publication du rapport.
L'objectif de cette structure composée de médecins, serait d'examiner, « dans le respect de l'anonymat des candidats à l'emprunt et sur la base de cas individuels, les décisions prises par les médecins experts dans le cadre de l'analyse des risques les plus graves ».
D'après les chiffres du ministère de la Santé, depuis janvier 2007, « sur les 430 000 demandes présentant un risque aggravé, 93% ont fait l'objet d'une proposition d'assurance ». Un bon chiffre en apparence. Mais comme en convient la ministre, « Nous ne sommes pas encore en mesure d'évaluer précisément tous les engagements de la convention ». Par exemple, « le rapport de suivi ne parvient pas à déterminer si les propositions d'assurance reçues par les personnes atteintes de risques aggravés aboutissent au final à l'octroi d'un prêt ou pas ». Pour tout savoir sur la Convention AERAS : http://www.aeras-infos.fr/" target="_blank.
il y a 7 heures 16 mins
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Entrée en vigueur en janvier 2007, la Convention AERAS qui doit permettre de s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé est l'objet d'un rapport d'évaluation, rendu public ce vendredi.
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Roselyne Bachelot, ministre en charge de la Santé ne nie pas l'évidence : « il apparaît que la traduction dans les faits de certains de ses engagements peut encore être améliorée ».
Améliorer l'information des patients. Avec Christine Lagarde, ministre de l'Economie, de l'Industrie et de l'Emploi, Roselyne Bachelot souligne qu'une des priorités, « c'est d'informer les personnes malades sur les possibilités qu'ouvre la convention AERAS et de les accompagner dans leurs démarches ». Les ministres ont donc demandé à ce que soit élargit le rôle du service AIDEA, élaboré à l'initiative de la Ligue contre le Cancer. Un numéro gratuit à quatre chiffres devrait être rapidement être mis en place pour « tous les candidats à l'emprunt présentant un risque aggravé de santé ».
Création d'un Observatoire des risques. « La mise à l'étude d'un observatoire aura pour objectif de permettre aux compagnies d'assurance de tenir compte plus rapidement des progrès thérapeutiques sur certaines pathologies, afin qu'elles puissent mieux apprécier les risques de décès et d'invalidité et adapter ainsi leur tarification », a ajouté la ministre, à l'occasion de la publication du rapport.
L'objectif de cette structure composée de médecins, serait d'examiner, « dans le respect de l'anonymat des candidats à l'emprunt et sur la base de cas individuels, les décisions prises par les médecins experts dans le cadre de l'analyse des risques les plus graves ».
D'après les chiffres du ministère de la Santé, depuis janvier 2007, « sur les 430 000 demandes présentant un risque aggravé, 93% ont fait l'objet d'une proposition d'assurance ». Un bon chiffre en apparence. Mais comme en convient la ministre, « Nous ne sommes pas encore en mesure d'évaluer précisément tous les engagements de la convention ». Par exemple, « le rapport de suivi ne parvient pas à déterminer si les propositions d'assurance reçues par les personnes atteintes de risques aggravés aboutissent au final à l'octroi d'un prêt ou pas ». Pour tout savoir sur la Convention AERAS : http://www.aeras-infos.fr/" target="_blank.
Re: Actualités 2009
Bonjour,
Alors vous êtes déjà démotivées pour l'actualité?
Nouvelles projections de l'OMS pour 2030: sida et malaria en baisse
Le nombre de décès dus au sida et à la malaria vont diminuer, alors que ceux dus aux cancers et aux accidents de la route vont augmenter. Ce sont les prévisions de l'OMS pour 2030, selon un rapport sur la charge mondiale de morbidité.
Le nombre de décès dus au virus du sida atteindra un pic dans les cinq prochaines années avant de diminuer, a précisé Colin Mathers, coordinateur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les épidémies. L'OMS prévoit une augmentation des décès de 2,2 millions en 2008 à un maximum de 2,4 millions en 2012. Ils diminueront ensuite à 1,2 million en 2030.
Ce scénario part du principe que les thérapies antirétrovirales vont continuer à se propager dans les pays en développement. Des prévisions précédentes estimaient que les décès dus au sida atteindraient 6,5 millions en 2030.
Outer le sida, une baisse de la mortalité est prévue pour toutes les maladies transmissibles, dont la malaria et la tuberculose, ainsi que pour les maladies de la nutrition, les diarrhées, la mortalité maternelle et périnatale. La mortalité due à la malaria devrait baisser de moitié d'ici 2030 (moins de 500'000 morts), ainsi que les décès dus à la tuberculose.
Par contre, le vieillissement va accroître le nombre de décès dus aux maladies non transmissibles au cours des 25 prochaines années. Le nombre de décès dus aux cancers va passer de 7,4 millions à 11,8 millions en 2030, ceux dus aux maladies cardiovascaulaires de 17,1 millions à 23,4 millions.
L'OMS prévoit aussi une augmentation de 28% des causes accidentelles de décès: les accidents de la route devraient provoquer 2,4 millions de morts en 2030 contre 1,3 million en 2004 (dernier chiffre connu au niveau mondial).
Santé : atout coeur
Evènement mondial en matière de chirugie cardiaque. Un coeur entièrement artificiel a été dévoilé lundi matin. Un coeur destiné à remplacer les greffons, toujours trop rares.
Cela fait 20 ans que le professeur Alain Carpentier travaillait sur ce projet. Pour le moment, il s'agit d'un prototype mais ses atouts sont très prometteurs. Ce coeur artificiel imite à la quasi-perfection le fonctionnement de l'organe humain, grâce à des matériaux bio-compatibles et à de l'électronique embarquée ultra sophistiquée. Grâce à des capteurs, issus du savoir-faire des spécialistes d'EADS, travaillant dans le domaine des missiles, le prototype est ainsi capable de réguler automatiquement les variations du débit cardiaque ou de la pression artérielle.
Ce coeur artificiel peut permettre de mener une vie normale, sans dépendance médicale. Il est une alternative à la transplantation cardiaque, pour laquelle le manque de greffon est un vrai problème.
Quelque 55 millions d'euros ont déjà été investis dans ce projet révolutionnaire qui met un terme aux échecs répétés que connaissent les américains depuis 30 ans. Le premier essai sur l'homme est espéré d'ici deux ans
Cancer du sein :
le dépistage est déterminant
Le docteur Sader sait que le message doit être rappelé de manière régulière. Le dépistage n'est pas encore entré dans les mentalités. Cancer du sein : en parler avant, pendant, après. Un véritable fléau, les cancers du sein : 40.000 cas nouveaux en France et 10.000 décès. Ce chiffre est encore beaucoup trop important quand on sait les progrès réalisés en matière de traitement et de prise en charge des patientes. Le message porté par les acteurs associatifs et les médecins est toujours le même : se faire dépister tôt pour limiter les traitements lourds et surtout augmenter ses chances de guérison. Le message du docteur Sader qui a trente années de recul sur cette maladie est porteur d'espoir pour les femmes atteintes.
l'union : « Quel est le message diffusé sur le plan médical en matière de dépistage du cancer du sein ? ».
Docteur Sader : « Octobre rose relance la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein.
Le dépistage en matière de cancer du sein est une des priorités.
C'est le seul moyen de découvrir précocement la tumeur, de faire bénéficier les patientes de traitements moins lourds qui leur permettent d'accepter la maladie et d'obtenir une guérison dans la majorités des cas. 84 % de guérison de manière globale, tous stades de la maladie confondus. Le nombre de cas a doublé mais le nombre de morts n'a pas doublé grâce à une excellente prise en charge.
Nous comptons réduire de manière drastique le nombre de victimes des cancers du sein, de 20 à 30 % mais pour cela nous avons besoin de l'adhésion de la population. Le dépistage n'est encore entré dans les mentalités.
On consulte encore trop souvent quand on a mal et que la maladie est avérée ».
« Un dépistage organisé est proposé aux femmes de 50 à 74 ans ? Quels sont les avantages de cette prise en charge ? ».
« Une fois tous les deux ans, elles reçoivent un courrier les invitant à faire une mammographie. L'examen est désormais de très haut niveau.
Une double lecture des résultats est obligatoire, un troisième avis est demandé si cela est nécessaire.
Ce dépistage organisé vient en parallèle du dépistage individuel proposé par les médecins, notamment dans le cadre d'un suivi particulier pour les femmes à risques.
L'hérédité en matière de cancer du sein est de 5 à 10 %, il s'agit donc de toucher 90 % de malades dans des cas non héréditaires ».
Le stress active les globules blancs et provoque une inflammation
Paris, 27/10/2008, LJS.com
Psoriasis, dermatite atopique... Ces maladies de peau encore trop méconnues seraient favorisées par le stress par le biais du système immunitaire, incluant une relation entre les cellules de la peau et la perception du stress par le cerveau. Et ce, d’après une nouvelle étude allemande parue dans la revue American Journal of Pathology. La peau est la première barrière de défense contre l'infection. Non seulement elle a un rôle physique mais les globules blancs qu’elle héberge préviennent des agressions de virus ou de bactéries. Dans certains cas, les cellules du système immunitaire de la peau peuvent trop réagir, ce qui entraine une réaction inflammatoire à l’origine des maladies de peau telles que la dermatite atopique et le psoriasis.
Les chercheurs de l’Université de médecine de Berlin et de l’Université MacMaster au Canada ont voulu en savoir plus. Ils ont exposé des souris à un certain son, provoquant un stress accru chez les rongeurs. Le Dr Petra Arck et son équipe ont alors remarqué que ce stress a entrainé une augmentation du nombre de globules blancs dans les cellules de la peau. De plus, ils ont observé que s’ils bloquaient l’activité de deux protéines, LFA-1 et ICAM-1 qui attirent les leucocytes dans la peau pendant la période de stress, le nombre de globules blancs n’a pas augmenté.
Prêts aux malades: bilan positif de la convention Aeras PARIS - La Fédération bancaire française (FBF) et la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) tirent un bilan positif de la convention Aeras, destinée à garantir l'accès au crédit des personnes présentant un "risque aggravé de santé", un an et demi après sa mise en place.
Entrée en vigueur en janvier 2007, la convention Aeras (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) a succédé à une précédente convention, dite Belorgey (2001) qui n'avait pas réussi à éradiquer les pratiques discriminatoires.
Elle vise à faciliter l'obtention d'une assurance emprunteur, indispensable en France pour se voir accorder un prêt, notamment immobilier.
Alors que le rapport d'étape sur le fonctionnement de cette convention a été remis vendredi au gouvernement, "les assureurs dressent un bilan positif un an et demi après sa mise en place", selon un communiqué de la FFSA.
Ce rapport "souligne que celle-ci fonctionne bien et marque de réels progrès pour les candidats à l'emprunt", renchérit la FBF.
"Pionnier en Europe, ce dispositif a élargi l'accès à l'assurance au plus grand nombre tout en réduisant les délais de traitement", se félicite la FFSA.
En 2007, sur 4,3 millions de demandes d'assurance de prêts, près de 10% des dossiers présentaient un "risque aggravé de santé".
Les assureurs ont fait une proposition d'assurance pour 93% d'entre eux, d'après le communiqué.
Pour les cas les plus graves, les assureurs ont reçu 7.279 demandes d'assurance entre début 2007 et début 2008, "soit autant que durant toute la précédente convention de 2001 à 2006". Sur ce total, 1.423 ont ensuite fait l'objet d'une proposition d'assurance, poursuit la FFSA.
Les banques assurent de leur côté que les bénéficiaires de cette convention "n'auront pas à souffrir des difficultés du contexte actuel".
Elles rappellent enfin les dispositions prises pour renforcer l'information sur la convention, que les associations de consommateurs jugent toutefois insuffisante. Ainsi, les banques mentionnent l'existence de la convention sur les simulations de prêt remises aux clients, ainsi que les coordonnées du référent ou le numéro du serveur vocal (0821-221-021, 12 centimes/min).
(©AFP / 24 octobre 2008 19h03)
Alors vous êtes déjà démotivées pour l'actualité?

Nouvelles projections de l'OMS pour 2030: sida et malaria en baisse
Le nombre de décès dus au sida et à la malaria vont diminuer, alors que ceux dus aux cancers et aux accidents de la route vont augmenter. Ce sont les prévisions de l'OMS pour 2030, selon un rapport sur la charge mondiale de morbidité.
Le nombre de décès dus au virus du sida atteindra un pic dans les cinq prochaines années avant de diminuer, a précisé Colin Mathers, coordinateur de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) pour les épidémies. L'OMS prévoit une augmentation des décès de 2,2 millions en 2008 à un maximum de 2,4 millions en 2012. Ils diminueront ensuite à 1,2 million en 2030.
Ce scénario part du principe que les thérapies antirétrovirales vont continuer à se propager dans les pays en développement. Des prévisions précédentes estimaient que les décès dus au sida atteindraient 6,5 millions en 2030.
Outer le sida, une baisse de la mortalité est prévue pour toutes les maladies transmissibles, dont la malaria et la tuberculose, ainsi que pour les maladies de la nutrition, les diarrhées, la mortalité maternelle et périnatale. La mortalité due à la malaria devrait baisser de moitié d'ici 2030 (moins de 500'000 morts), ainsi que les décès dus à la tuberculose.
Par contre, le vieillissement va accroître le nombre de décès dus aux maladies non transmissibles au cours des 25 prochaines années. Le nombre de décès dus aux cancers va passer de 7,4 millions à 11,8 millions en 2030, ceux dus aux maladies cardiovascaulaires de 17,1 millions à 23,4 millions.
L'OMS prévoit aussi une augmentation de 28% des causes accidentelles de décès: les accidents de la route devraient provoquer 2,4 millions de morts en 2030 contre 1,3 million en 2004 (dernier chiffre connu au niveau mondial).
Santé : atout coeur
Evènement mondial en matière de chirugie cardiaque. Un coeur entièrement artificiel a été dévoilé lundi matin. Un coeur destiné à remplacer les greffons, toujours trop rares.
Cela fait 20 ans que le professeur Alain Carpentier travaillait sur ce projet. Pour le moment, il s'agit d'un prototype mais ses atouts sont très prometteurs. Ce coeur artificiel imite à la quasi-perfection le fonctionnement de l'organe humain, grâce à des matériaux bio-compatibles et à de l'électronique embarquée ultra sophistiquée. Grâce à des capteurs, issus du savoir-faire des spécialistes d'EADS, travaillant dans le domaine des missiles, le prototype est ainsi capable de réguler automatiquement les variations du débit cardiaque ou de la pression artérielle.
Ce coeur artificiel peut permettre de mener une vie normale, sans dépendance médicale. Il est une alternative à la transplantation cardiaque, pour laquelle le manque de greffon est un vrai problème.
Quelque 55 millions d'euros ont déjà été investis dans ce projet révolutionnaire qui met un terme aux échecs répétés que connaissent les américains depuis 30 ans. Le premier essai sur l'homme est espéré d'ici deux ans
Cancer du sein :
le dépistage est déterminant
Le docteur Sader sait que le message doit être rappelé de manière régulière. Le dépistage n'est pas encore entré dans les mentalités. Cancer du sein : en parler avant, pendant, après. Un véritable fléau, les cancers du sein : 40.000 cas nouveaux en France et 10.000 décès. Ce chiffre est encore beaucoup trop important quand on sait les progrès réalisés en matière de traitement et de prise en charge des patientes. Le message porté par les acteurs associatifs et les médecins est toujours le même : se faire dépister tôt pour limiter les traitements lourds et surtout augmenter ses chances de guérison. Le message du docteur Sader qui a trente années de recul sur cette maladie est porteur d'espoir pour les femmes atteintes.
l'union : « Quel est le message diffusé sur le plan médical en matière de dépistage du cancer du sein ? ».
Docteur Sader : « Octobre rose relance la campagne de sensibilisation au dépistage du cancer du sein.
Le dépistage en matière de cancer du sein est une des priorités.
C'est le seul moyen de découvrir précocement la tumeur, de faire bénéficier les patientes de traitements moins lourds qui leur permettent d'accepter la maladie et d'obtenir une guérison dans la majorités des cas. 84 % de guérison de manière globale, tous stades de la maladie confondus. Le nombre de cas a doublé mais le nombre de morts n'a pas doublé grâce à une excellente prise en charge.
Nous comptons réduire de manière drastique le nombre de victimes des cancers du sein, de 20 à 30 % mais pour cela nous avons besoin de l'adhésion de la population. Le dépistage n'est encore entré dans les mentalités.
On consulte encore trop souvent quand on a mal et que la maladie est avérée ».
« Un dépistage organisé est proposé aux femmes de 50 à 74 ans ? Quels sont les avantages de cette prise en charge ? ».
« Une fois tous les deux ans, elles reçoivent un courrier les invitant à faire une mammographie. L'examen est désormais de très haut niveau.
Une double lecture des résultats est obligatoire, un troisième avis est demandé si cela est nécessaire.
Ce dépistage organisé vient en parallèle du dépistage individuel proposé par les médecins, notamment dans le cadre d'un suivi particulier pour les femmes à risques.
L'hérédité en matière de cancer du sein est de 5 à 10 %, il s'agit donc de toucher 90 % de malades dans des cas non héréditaires ».
Le stress active les globules blancs et provoque une inflammation
Paris, 27/10/2008, LJS.com
Psoriasis, dermatite atopique... Ces maladies de peau encore trop méconnues seraient favorisées par le stress par le biais du système immunitaire, incluant une relation entre les cellules de la peau et la perception du stress par le cerveau. Et ce, d’après une nouvelle étude allemande parue dans la revue American Journal of Pathology. La peau est la première barrière de défense contre l'infection. Non seulement elle a un rôle physique mais les globules blancs qu’elle héberge préviennent des agressions de virus ou de bactéries. Dans certains cas, les cellules du système immunitaire de la peau peuvent trop réagir, ce qui entraine une réaction inflammatoire à l’origine des maladies de peau telles que la dermatite atopique et le psoriasis.
Les chercheurs de l’Université de médecine de Berlin et de l’Université MacMaster au Canada ont voulu en savoir plus. Ils ont exposé des souris à un certain son, provoquant un stress accru chez les rongeurs. Le Dr Petra Arck et son équipe ont alors remarqué que ce stress a entrainé une augmentation du nombre de globules blancs dans les cellules de la peau. De plus, ils ont observé que s’ils bloquaient l’activité de deux protéines, LFA-1 et ICAM-1 qui attirent les leucocytes dans la peau pendant la période de stress, le nombre de globules blancs n’a pas augmenté.
Prêts aux malades: bilan positif de la convention Aeras PARIS - La Fédération bancaire française (FBF) et la Fédération française des sociétés d'assurance (FFSA) tirent un bilan positif de la convention Aeras, destinée à garantir l'accès au crédit des personnes présentant un "risque aggravé de santé", un an et demi après sa mise en place.
Entrée en vigueur en janvier 2007, la convention Aeras (s'Assurer et Emprunter avec un Risque Aggravé de Santé) a succédé à une précédente convention, dite Belorgey (2001) qui n'avait pas réussi à éradiquer les pratiques discriminatoires.
Elle vise à faciliter l'obtention d'une assurance emprunteur, indispensable en France pour se voir accorder un prêt, notamment immobilier.
Alors que le rapport d'étape sur le fonctionnement de cette convention a été remis vendredi au gouvernement, "les assureurs dressent un bilan positif un an et demi après sa mise en place", selon un communiqué de la FFSA.
Ce rapport "souligne que celle-ci fonctionne bien et marque de réels progrès pour les candidats à l'emprunt", renchérit la FBF.
"Pionnier en Europe, ce dispositif a élargi l'accès à l'assurance au plus grand nombre tout en réduisant les délais de traitement", se félicite la FFSA.
En 2007, sur 4,3 millions de demandes d'assurance de prêts, près de 10% des dossiers présentaient un "risque aggravé de santé".
Les assureurs ont fait une proposition d'assurance pour 93% d'entre eux, d'après le communiqué.
Pour les cas les plus graves, les assureurs ont reçu 7.279 demandes d'assurance entre début 2007 et début 2008, "soit autant que durant toute la précédente convention de 2001 à 2006". Sur ce total, 1.423 ont ensuite fait l'objet d'une proposition d'assurance, poursuit la FFSA.
Les banques assurent de leur côté que les bénéficiaires de cette convention "n'auront pas à souffrir des difficultés du contexte actuel".
Elles rappellent enfin les dispositions prises pour renforcer l'information sur la convention, que les associations de consommateurs jugent toutefois insuffisante. Ainsi, les banques mentionnent l'existence de la convention sur les simulations de prêt remises aux clients, ainsi que les coordonnées du référent ou le numéro du serveur vocal (0821-221-021, 12 centimes/min).
(©AFP / 24 octobre 2008 19h03)
Les grands sujets d'actus
Bonjour tout le monde,
Je suis entrain de préparer mon éventuel oral et je souhaiterais savoir quels ont été les grands sujets du moment, je sais je peux paraître cruche mais là j'ai un méga trou noir....
si vous pouviez m'aider ça serait sympa...
Merci et bonne journée
Je suis entrain de préparer mon éventuel oral et je souhaiterais savoir quels ont été les grands sujets du moment, je sais je peux paraître cruche mais là j'ai un méga trou noir....
si vous pouviez m'aider ça serait sympa...
Merci et bonne journée