Actualités 2009

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Agrume
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Re: Les grands sujets d'actus

Message par Agrume »

Ce qui me passe en premier par la tête je dirai : Le projet de loi Bachelot !! On est en plein dedans !
Esi 2009-2012 (que c'est bon de le dire...)
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fatiha25
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Stanislas Pol, professeur
Hépatite B, mieux vaut vacciner tôt
LE MONDE | 28.10.08 | 15h29 •

Une étude française, menée par le professeur Marc Tardieu,- a récemment détecté, sans la démontrer formellement, une augmentation possible du risque de maladie neurologique du type de la sclérose en plaques (SEP) chez des enfants ayant reçu le vaccin contre l'hépatite B le plus fréquemment employé en France (Le Monde du 26 septembre). Les différentes instances médicales consultées ont estimé que "le résultat principal et majeur de cette étude ne fait pas apparaître de lien entre la vaccination contre l'hépatite B et le risque de SEP".


Une communication mal maîtriséeLe débat sur l'innocuité du vaccin contre l'hépatite B a rebondi avec l'étude de l'équipe du professeur Marc Tardieu (service de neuropédiatrie, hôpital de Bicêtre). Convaincu que les bénéfices du vaccin excèdent largement ses risques éventuels, le professeur Tardieu avait prévu de présenter à la presse cette étude le 8 octobre. Moins d'une heure avant l'horaire prévu, ce point presse a été reporté sine die. Interrogé, le service de communication de l'hôpital n'a pas donné de précision sur les raisons du report, indiquant simplement qu'une nouvelle date serait fixée. Le ministère de la santé aurait fait valoir un téléscopage d'horaire avec la publication de l'avis du Haut Conseil de la santé publique. A ce jour, le point presse du professeur Tardieu ne s'est toujours pas tenu.
En raison de "limites méthodologiques", les résultats observés rétrospectivement chez un sous-groupe d'enfants présenteraient donc "les caractéristiques d'un résultat fortuit". Le ministère de la santé a maintenu ses recommandations de faire vacciner, si possible dès l'âge de nourrisson, contre l'hépatite B. Le professeur Stanislas Pol, chef du service d'hépatologie de l'hôpital Cochin (Paris) fait le point sur ce sujet.


Pouvez-vous nous rappeler la dangerosité de l'hépatite B ?


Le virus de l'hépatite B (VHB) est extrêmement contagieux, beaucoup plus que celui du sida. Il est transmis par le sang et les sécrétions biologiques dans différentes circonstances : rapports sexuels, usage de drogue par voie intraveineuse, transfusion à risque... Dans le monde, 2,5 milliards de personnes sont infectées, dont 370 millions deviennent des porteurs chroniques du virus. Dans 20 % des cas, l'infection chronique débouche sur une cirrhose du foie et peut donner par la suite un cancer du foie. L'Organisation mondiale de la santé (OMS) estime que 600 000 personnes en meurent chaque année.


Qu'a apporté la vaccination contre cette maladie ?


L'arrivée au début des années 1980 d'un vaccin, mis au point en France, a donné des résultats spectaculaires, en particulier dans des pays d'Asie très touchés qui ont mis en place une politique vaccinale énergique. Elle a fait chuter le nombre de porteurs chroniques du marqueur biologique de cette infection, l'antigène HBs. En dix ans, de 1986 à 1996, elle a divisé par deux la fréquence du cancer du foie chez l'adulte comme chez l'enfant. Lors de ces campagnes de vaccination massives, il n'a pas été rapporté d'augmentation des affections démyélinisantes (du type de la SEP).


Les autorités sanitaires maintiennent leur recommandation de vaccination. Partagez-vous ce point de vue ?


Oui, car les bénéfices de cette vaccination excèdent très largement les risques possibles. La meilleure façon de protéger est de vacciner tôt. La contamination de l'enfant n'est pas liée à son comportement, mais à la promiscuité avec des enfants pouvant être porteurs de ce virus. Il n'y a pas besoin qu'il y ait des contacts sexuels. Aux Etats-Unis, 95 % des enfants sont vaccinés ; en Allemagne, le taux est de 85 % et, en Espagne, il est de 90 %.


Que peut-on dire des risques qui seraient liés à la vaccination contre l'hépatite B et en particulier celui de favoriser une SEP ou une maladie de ce type ?


Différentes conférences internationales ont évoqué ce sujet. Elles n'ont pas constaté de lien de causalité entre le vaccin ou certains de ses composants et la SEP. Il n'y a pas de relation statistiquement significative entre le vaccin et la SEP. Une étude américaine a examiné les liens éventuels entre trois vaccins, dont celui contre le VHB, et n'en a pas retrouvé, de la même manière qu'il n'était pas constaté de lien entre le vaccin et une rechute de la SEP. Il est incontestable que des personnes ont développé la maladie après avoir été vaccinées, mais cela ne signifie pas que le vaccin était en cause.

Dans les pays où la vaccination des enfants est massive, la SEP possède une fréquence de l'ordre de 5 à 6 cas pour 100 000 personnes. En France, rapporté au nombre de personnes vaccinées (27 millions), le taux est inférieur à 1 cas pour 100 000 personnes. Il y a là une situation d'aléa thérapeutique avec un vaccin présentant des bénéfices sanitaires énormes et d'importants avantages économiques.

Il n'y a pas de cas de SEP ou maladie apparentée avant l'âge de 3 ans. La période néo- ou périnatale permet donc de ne pas prendre de risque, d'autant que l'enfant peut être précocement exposé en crèche ou à l'école. Vacciner très tôt, c'est donc le mettre à l'abri. Il faudrait également reprendre la vaccination en milieu scolaire.


Quelle est la situation en France ?


L'enquête de l'Institut de veille sanitaire a évalué à 285 000 le nombre de personnes porteuses chroniques du VHB. L'hépatite B fait 1 000 morts par an. De 1993 à 1998, 26 à 27 millions de personnes ont été vaccinées. Ce chiffre laisse penser qu'il y a eu une incitation sans doute abusive des adultes à se faire vacciner, alors que, dans le même temps, on oubliait de vacciner plus largement les enfants, qui ont été "seulement" 1,5 million à recevoir le vaccin. Dans notre pays, la cible principale recommandée par l'OMS n'a jamais été couverte à plus de 30 %. De plus, si l'on considère le coût du traitement des hépatites chroniques, des cirrhoses et des cancers du foie, la vaccination de l'ensemble des nouveau-nés permettrait une économie d'environ 300 millions d'euros.


En France, l'Etat a reconnu la responsabilité du vaccin dans plusieurs cas de SEP chez des personnels de santé. N'est-ce pas reconnaître que le vaccin peut être en cause ?


Ces personnes n'ont pas eu le choix : elles auraient dû renoncer à exercer leur métier si elles ne s'étaient pas fait vacciner. La reconnaissance de la responsabilité de la vaccination vise à permettre une réparation parce que nous sommes une société solidaire.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Alcool sur Internet : la concession de Roselyne Bachelot au lobby viticoleLE MONDE | 28.10.08 | 14h27 •

Roselyne Bachelot a préféré prendre les devants et composer avec le "lobby" des députés et sénateurs des régions viticoles. Dans un entretien au Figaro du 27 octobre, la ministre de la santé a fait un pas pour autoriser la publicité des boissons alcoolisées sur Internet.

Mais elle a assorti cette concession de conditions. En premier lieu, elle veut interdire les "techniques intrusives", spams, pop-up et autres messages qui surgissent inopinément. Mme Bachelot veut aussi que "la promotion de l'alcool soit assortie de messages sanitaires parfaitement visibles". Elle entend exclure de tout message les "sites dédiés à la jeunesse, au sport et aux activités sportives". Ces précautions ne satisfont pas pour autant les défenseurs de la prévention de la lutte contre l'alcoolisme, qui s'en tiennent à une application stricte de la loi Evin de 1991 définissant les supports et les conditions de la publicité en faveur des boissons alcoolisées.

Editorial du "Monde" L'alcool et les jeunes


"FAUSSE ROUTE"


"Il faut moderniser la loi au vu de l'évolution des nouvelles technologies. C'est pourquoi, reconnaît la ministre, je ne m'opposerai pas, lors de l'examen de la loi hôpital-santé-territoire au Parlement, à un amendement parlementaire qui actualise la loi Evin. Mais à la condition de prévoir des garde-fous." Ce projet de loi qui prévoit l'interdiction de la vente d'alcool aux mineurs a été présenté lors du conseil des ministres du 23 octobre, mais son examen au Parlement n'aura pas lieu avant le premier semestre 2009. D'ici là, Jacques Domergue, chirurgien, député UMP de l'Hérault, a été chargé de réfléchir aux moyens de combler ce "vide juridique".

Dans un arrêt rendu en février, la cour d'appel de Paris a reconnu les lacunes de la loi Evin qui ne retient pas explicitement les sites Internet parmi les supports autorisés à accueillir de la publicité pour des boissons alcoolisées. Saisie par l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA), la cour a donc condamné la société Heineken - sponsor de la coupe du monde de rugby de 2007 - pour ses messages répétés et ses renvois à son site officiel. Outre les producteurs, les adresses de vente en ligne se retrouvent exposées. "Microsoft a commencé de supprimer le référencement des sites producteurs ou de revendeurs de vin en France. Par crainte de poursuites, Google et Yahoo pourraient faire de même, alors que les vins étrangers ne sont pas concernés", martèle Alain Suguenot, avocat, député UMP de Côte-d'Or et maire de Beaune, à l'origine d'une proposition de loi déposée en avril.

Claude Evin n'est pas foncièrement hostile à l'initiative de Mme Bachelot "à condition, explique l'ancien ministre de la santé, de verrouiller le contenu des messages limités aux seuls sites des professionnels des régions de production". "Or, ajoute-t-il, le texte ne dit rien sur les sites de services, de réservation de voyage, de consultation d'annuaire."

Alors qu'elle s'apprêtait à tolérer "des messages d'information des producteurs qui n'aient aucun contenu incitatif", l'ANPAA considère que "l'option prise par le ministre est une fausse route", qui ne préserve en rien la jeunesse. Pour son président, Alain Rigaud, "ouvrir tous les sites à la publicité, c'est livrer le marché français aux armes de publicité massives des grands groupes industriels ou des multinationales des brasseurs et spiritueux".

M. Suguenot aurait préféré une procédure plus discrète dans une "niche parlementaire". Le maire de Beaune redoute qu'une réforme de la loi Evin, même contrôlée et limitée, ne soit perçue comme une "provocation" si elle est glissée dans un texte interdisant toute vente d'alcool aux mineurs.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

La Halde juge le RSA discriminatoire envers les étrangers
LEMONDE.FR | 24.10.08 | 17h46 •

La Haute Autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (Halde) a jugé "discriminatoires", dans une délibération rendue lundi 20 octobre, les conditions d'obtention du revenu de solidarité active (RSA) pour les étrangers non communautaires. Alors que le projet de loi sur le RSA est en passe d'être définivement voté vendredi au Sénat, la Halde a été saisie le 11 septembre par le Groupe d'information et de soutien des immigrés (Gisti).



Si la Halde accepte que seuls les étrangers en situation régulière puissent bénéficier du RSA, elle est très critique dans ses conclusions sur les conditions de résidence qui leurs sont imposées. Selon le texte actuellement en discussion au Sénat, les étrangers non communautaires devront, en effet, être en possession d'un titre de séjour autorisant à travailler depuis au moins cinq ans pour pouvoir bénéficier du RSA. Selon la Halde, cette restriction constitue "une différence de traitement, prohibée" par l'Organisation internationale du travail "entre Français et étrangers fondée sur la nationalité". Elle soulève qu'elle est également contraire à la Convention européenne des droits de l'Homme (CEDH). Cette disposition entraînerait également des discriminations entre étrangers : certains, comme les Algériens ou les Turcs, n'étant pas concernés du fait de conventions spécifiques avec leur pays d'origine.

"LES DÉLIBÉRATIONS DE LA HALDE ONT DU POIDS DEVANT LES JUGES"

Suivant la même logique, la Halde juge discriminatoire que ces mêmes conditions soient imposées aux conjoints de bénéficaires du RSA pour qu'ils soient pris en compte dans le calcul de l'indemnité. De même, elle juge discriminatoire que les enfants étrangers, pour être pris en compte dans le calcul, doivent être arrivés sur le territoire français grâce à un regroupement familial, ce qui serait contraire à la CEDH et à la Convention internationale des droits de l'enfant. En ce qui concerne les moins de 25 ans – un autre point soulevé par le Gisti –, la Halde reconnaît qu'il s'agit d'une différence de traitement, mais qui ne constitue pas forcément une discrimination. Afin de pouvoir trancher cette question, elle a demandé la réalisation d'une étude sur les conséquences de cette condition d'âge, ce qui a été intégré dans le projet de loi sur le RSA, à la suite d'un amendement lors des débats au Parlement.

Contacté par Le Monde.fr, le cabinet de Martin Hirsch, haut commissaire aux solidarités actives, n'a pas souhaité faire de commentaires. La délibération de la Halde reste de toute façon entièrement consultative, et seules quelques modifications à la marge ont été intégrées dans le texte sur le RSA.


"Ce n'est pas une grande victoire, nous sommes juste contents", a affirmé Antoine Math, chargé des questions sociales au Gisti. "La délibération de la Halde nous donne en grande partie raison, et elle pourra nous servir devant les tribunaux ou lors de recours, a-t-il ajouté. Les délibérations de la Halde ont en effet beaucoup de poids devant les juges."
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

société .....
Financement de la Sécurité sociale : les députés UMP résignés à adopter un budget d'attente
LE MONDE | 27.10.08 | 14h21

Pas grand-monde, dans la majorité, ne tient à rappeler que fut votée, à l'été 2004, une "grande réforme" de l'assurance-maladie censée ramener le régime général de la Sécurité sociale à l'équilibre en 2007. La cheville ouvrière en était Xavier Bertrand et le responsable des finances avait pour nom Nicolas Sarkozy. Le gouvernement table, dans le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2009 dont l'examen commence mardi 28 octobre à l'Assemblée nationale, sur un déficit de 8,6 milliards d'euros. Une prévision qui a peu de chances de résister à la crise.

"Tout ce qu'on a pu dire sur le projet de loi de finances est a fortiori vrai pour le PLFSS", estime Jean-Marie Le Guen (PS, Paris), qui critique l'"absence de toute mesure structurante" dans ce projet de budget pour la "Sécu". "C'est un PLFSS d'attente, un non-objet, un bateau immobile avec des trous dans la coque", insiste-t-il, déplorant le "recours à des expédients" tels que le transfert de 26,6 milliards de dettes accumulées à la Caisse d'amortissement de la dette sociale (Cades).

De leur côté, les députés de la majorité, à défaut de pouvoir peser sur les grandes orientations, doivent se contenter de la vague promesse de rapports. "On a tous un peu de frustration", admet Isabelle Vasseur (UMP, Aisne). "On aurait bien aimé pouvoir poser les vraies questions et, surtout, élaborer des réponses, ajoute l'oratrice du groupe UMP sur le projet de loi. C'est ce qui explique les petits coups d'hypoglycémie à la marge sur certains articles."


"SOUCI DE VÉRITÉ"


Illustration de cette mauvaise humeur, le rejet en commission de la prime transport, dont le gouvernement avait pris l'engagement en juin au plus fort de la flambée des prix de l'essence. Pierre Méhaignerie, le président (UMP) de la commission des affaires sociales, invoque "un souci de vérité, de cohérence et d'équité". Le premier ministre, François Fillon, a quant à lui indiqué que la prime serait maintenue. "Nous voulons un débat en séance publique", indique M. Méhaignerie, conscient toutefois qu'il ne pourra aller à l'encontre de la décision du gouvernement.

Le président de la commission des affaires sociales et le rapporteur du projet de loi, Yves Bur (UMP, Bas-Rhin), souhaitent interpeller le gouvernement sur le financement du "modèle social" français. Ils restent persuadés qu'il "ne pourra pas être traité uniquement par des économies et la maîtrise des dépenses de santé". Un des principaux dossiers en suspens concerne les quelque 40 milliards d'euros d'exonérations de charges sociales dont bénéficient les entreprises. "On a laissé cette question de côté cette année, mais on ne l'a pas oubliée", assure M. Méhaignerie. En attendant un prochain rapport.

Michel Delberghe et Patrick Roger
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

La crise financière nuirait modérément à la générosité
LE MONDE | 28.10.08 | 12h50 •

Le dernier trimestre de l'année est traditionnellement une période faste pour les associations ou fondations faisant appel à la générosité du public. Elles multiplient les mailings et les relances téléphoniques pour inciter ceux qui n'auraient pas encore ouvert leur porte-monnaie pour la bonne cause à le faire avant les fêtes. Et les contribuables sont souvent au rendez-vous. Ils savent en effet qu'il leur faut signer leurs chèques pour leurs bonnes oeuvres avant la fin de l'année, afin de pouvoir en déduire les deux tiers de leur revenu imposable, et même les trois quarts s'ils donnent à des associations d'aide aux personnes en difficulté.


Le sondage IFOPLe sondage IFOP a été réalisé du 16 au 17 octobre par téléphone auprès de 1 007 personnes choisies selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille), après stratification par région et catégorie d'agglomération.
Le sondage CSALe sondage CSA-Chorum-Crédit coopératif-Deloitte a été réalisé du 8 au 17 septembre par téléphone au domicile des personnes appartenant à trois échantillons nationaux représentatifs : 1 002 Français, 1 036 Britanniques et 1 006 Allemands âgés de 18 ans et plus, et choisis selon la méthode des quotas (sexe, âge, profession du chef de famille - profession de la personne interrogée en Allemagne) après stratification par région.
Mais, cette année, la collecte risque de ne pas être à la hauteur des espérances. Car, aux craintes liées à la baisse du pouvoir d'achat, s'ajoute l'angoisse suscitée par la crise financière. Un sondage IFOP réalisé pour l'Agence Limite, publié mardi 28 octobre, indique que le vivier des donateurs s'est réduit de 10 % ces deniers mois. La baisse est plus sensible chez les plus jeunes et les plus âgées. "Les seniors sont traditionnellement les plus gros contributeurs", explique Jérôme Fourquet, directeur adjoint du département opinion et stratégies d'entreprise à l'IFOP. "Or ce sont parmi eux que les "abandonnistes" sont les plus nombreux."

Si la dégradation du pouvoir d'achat reste la raison la plus souvent invoquée par ceux qui ne souhaitent pas donner à une association ou à une fondation caritative, la crise financière arrive en troisième position (derrière le manque de confiance dans ces organismes, et la préférence au don direct à ceux qui en ont besoin).

Le repli vient essentiellement des moins favorisés : ouvriers, employés et retraités. "Ils sont abasourdis", explique M. Fourquet. "Ils n'arrivent pas à appréhender ce que cette crise implique. Mais ils se disent que l'addition sera lourde et qu'il faudra la payer."

Ils seront plus nombreux que l'an passé à ne pas faire de dons à une association. Et une fraction - 22 % - de ceux qui donneront quand même réduiront le montant de leur contribution, indique le même sondage.

En revanche, 6 % donneront plus que d'habitude et 72 % autant. Car la crise peut aussi inciter ceux qui n'en subissent pas les conséquences à se montrer compatissants vis-à-vis de leurs concitoyens moins fortunés. Un quart (26 %) des personnes n'ayant pas fait de don depuis un an comptent donner pour aider au logement des sans-abri, indique le sondage IFOP. Tandis qu'un autre quart (28 %) privilégiera les associations de défense de l'environnement.

La plus grande générosité des uns compensera- t-elle les difficultés des autres ? La réponse ne peut-être tranchée pour l'instant. A la Fondation de France, "les montants versés au 30 septembre sont équivalents à ceux donnés un an avant", constate Sylvie Auger, responsable du département partenariat de cette institution.

De fait, les publics populaires, ouvriers et employés, dont le sondage IFOP indique qu'ils réduiront globalement leur don, pèsent moins lourds dans la collecte que ceux qui se situent en haut de la pyramide. "Les donateurs réguliers, qui ont un revenu supérieur à 2 300 euros net mensuels, représentent 61 % de la collecte", indique Odile de Laurens, responsable de l'observatoire de la Fondation de France.

Et ceux-ci ne semblent pas envisager de moins donner. Au contraire, "34 % des donateurs fidélisés seraient prêts à donner davantage à une association ou à une fondation qui connaîtrait de graves difficultés à cause de la crise économique", souligne aussi le sondage IFOP.

Globalement, les institutions d'aide à la recherche médicale restent les principaux bénéficiaires de dons. Un donateur sur deux qui versera son obole avant le 31 décembre le fera au profit de cette cause.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Santé: le Mali a éradiqué la poliomyélite (source officielle) 28.10.08 | 20h25

Le Mali figure désormais parmi les 24 pays africains ayant éradiqué la poliomyélite, maladie très contagieuse et paralysante touchant principalement les petits enfants, a affirmé mardi à l'AFP la direction nationale de la Santé à Bamako.

"Nous venons de Namibie où s'est tenue une réunion de la commission régionale africaine de certification d'éradication de la poliomyélite. Le Mali a reçu le certificat d'éradication", a déclaré à l'AFP le chef de la section immunisation de la direction nationale de la Santé, Nouhoum Koné.


"C'est le résultat de plusieurs années de lutte contre la maladie", a déclaré le responsable en présentant le document de certification.

"Notre politique a payé. Il y a les journées nationales de vaccinations, le Programme élargi de vaccination (PEV), l'Etat, les partenaires comme l'Organisation mondiale de la santé (OMS) qui ont mis plusieurs milliards de francs CFA pour gagner la lutte", a ajouté M. Koné.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Publicité pour l'alcool : la "position contradictoire" du gouvernement dénoncée
LEMONDE.FR | 27.10.08 | 16h43 •

En déclarant dans Le Figaro du lundi 27 octobre qu'elle ne s'opposerait pas à "un amendement parlementaire qui actualise la loi Evin en autorisant la publicité sur Internet", la ministre de la santé, Roselyne Bachelot, a relancé le débat qui oppose depuis longtemps les associations de lutte contre les risques liés à l'alcool aux producteurs français.


Edition abonnés Archive : La loi Evin à l'épreuve du Net

Alain Rigaud, président de l'Association nationale de prévention en alcoologie et addictologie (ANPAA) a exprimé son "incompréhension" et son "inquiétude", regrettant la "position contradictoire" du gouvernement. "D'un côté, Roselyne Bachelot mène campagne pour interdire la vente d'alcool aux mineurs et de l'autre, elle se déclare en faveur d'une ouverture à la publicité sur Internet, le média favori des jeunes", explique Alain Rigaud. Pour le président de l'ANPAA, cette mesure censée permettre aux viticulteurs français de lutter à armes égales avec la concurrence étrangère reproduit "l'erreur" faite en 1994, lorsque le Parlement avait légiféré pour rétablir la publicité sur tous les affichages, y compris dans les enceintes sportives. "Ce sont une fois de plus les grandes multinationales de bières et de spiritueux qui vont tirer leur épingle du jeu", dénonce-t-il, avant d'ironiser : "La viticulture française va être submergée."

"UNE DÉCISION DE BON SENS"

L'ANPAA se dit favorable à une publicité restreinte aux sites des producteurs et distributeurs, avec un contenu qui reprenne les normes imposées dans la presse : image fixe et message sanitaire. "Si la ministre parle de 'garde-fous', c'est bien qu'elle a conscience qu'il existe des risques importants", note Alain Rigaud. "La protection de la jeunesse est juste un cache-sexe. Internet ne fait pas la distinction entre majeur et mineur, et les jeunes aujourd'hui savent mieux se servir du Web que leurs parents afin de contourner les interdits", ajoute-t-il.


Les producteurs d'alcool français, qui ont salué "une décision de bon sens", se défendant pour leur part de viser un public jeune. "Les viticulteurs veulent pouvoir faire leur promotion sur des sites dédiés au tourisme, à la gastronomie et à l'art de vivre à la française. En valorisant la dégustation et le terroir, nous formons à la modération", explique Marie-Christine Tarby-Maire, présidente de Vin et société, une association qui représente tous les acteurs de la filière viticole française. Pour cette dernière, les garde-fous évoqués par Roselyne Bachelot sont suffisants et témoignent d'une "prise de position équilibrée". "Interdire complètement à une filière l'usage d'Internet aujourd'hui, c'est condamner son avenir", a-t-elle conclu.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Contre le meurtre ou suicide en prison: bientôt des interphones en cellule
28.10.08 | 12h39

Les interphones vont être peu à peu installés dans les cellules des établissements pénitentiaires pour tenter de prévenir les suicides ou les meurtres de co-détenus, a annoncé mardi la garde des Sceaux Rachida Dati.

"L'interphonie va être développée et généralisée dans pratiquement tous les établissements pénitentiaires", a assuré la ministre devant une formation réunissant la commission des finances et celle des lois de l'Assemblée nationale.



Expliquant avoir découvert ce système la veille en inaugurant un bâtiment de la prison de Fleury-Mérogis (Essonne), Rachida Dati a souligné que ce moyen était "extrêmement important pour que le co-détenu puisse appeler en cas de difficulté".

Cette mesure s'ajoutera à celles que la ministre a récemment annoncées comme les "rondes spéciales" des surveillants.

Estimant que l'Administration pénitentiaire avait "connu pire" en matière de suicides que la vague actuelle, notamment lors du "pic" de 1999, elle a souligné parmi les causes annexes "l'aspect médiatique pas négligeable", ainsi que les procès retentissants, comme celui du tueur en série Michel Fourniret, durant lequel 16 détenus se sont suicidés, "uniquement des délinquants sexuels".

Mme Dati a confirmé les objectifs de 13.200 places nouvelles en prison d'ici 2012, année où le nombre de bracelets électroniques atteindra 12.000, contre 3.000 aujourd'hui.

Elle a lancé un appel aux régions, quasi-exclusivement contrôlées par la gauche, pour développer la formation professionnelle des détenus. "N'en faisons pas une question politicienne", a-t-elle plaidé, disant qu'une expérience était en cours dans quatre régions pilotes.

Interrogée sur la politique de son ministère, elle a dit espérer dégager à terme 700 emplois à temps plein, en économisant 300 emplois grâce à la réforme de la carte judiciaire, 200 grâce à celle des contentieux et 200 autres grâce aux nouvelles technologies.

S'agissant de la réforme en cours de l'Ecole nationale de la magistrature, elle a défendu l'introduction de tests psychologiques aux examens d'entrée, justifiés selon elle par la difficulté des métiers de magistrats, "nécessitant de l'équilibre et de la distance", lors d'instruction d'affaires criminelles par exemple.

Fragilisée par les récentes manifestations des magistrats, Mme Dati s'est montrée très combative face aux élus de gauche. "J'ai beaucoup bossé", a-t-elle lancé. Sous les législatures précédentes, "on a calé sur tout... Nous, on va jusqu'au bout... Alors, maintenant ça va!", a-t-elle asséné.

Quant au courroux des juges sur sa politique "tout sécuritaire", d'autres garde des Sceaux ont essuyé des frondes plus violentes, comme lors de l'adoption de la loi sur la présomption d'innocence en 2000, a-t-elle assuré, sans vouloir "minimiser les mouvements" actuels.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Près d’un milliard d’affamés dans le monde et rien ne bouge...
« Je tiens à réaffirmer que nous savons ce qu’il faut faire pour éradiquer le fléau de la faim qui afflige 923 millions de personnes dans le monde. Nous savons également ce qu’il faut faire pour doubler la production vivrière mondiale et nourrir une population qui va passer à 9 milliards d’habitants à l’horizon 2050 ». Le directeur général de la FAO, Jacques Diouf a mis les points sur les « i » lors de la Journée mondiale de l’alimentation, le 16 octobre.
Cette Journée mondiale aura au moins permis de rappeler les chiffres du scandale et de souligner que la situation s’aggrave. Les violentes émeutes de la faim survenues dans nombre de pays ces derniers mois le montrent.

Entre 1980 et 2006 dans le monde, les investissements dans l’agriculture se sont effondrés alors que la population a augmenté. Résultat : 19 millions d’enfants sont menacés de mourir de famine.
Le développement des biocarburants « écologiques » a accaparé de nouvelles terres au détriment de l’agriculture vivrière : 100 millions de tonnes de céréales n’ont pu être produites. En sus, les agricultures locales sont étouffées par les importations à bas prix des pays développés.
Les Etats donateurs manquent à leurs engagements : 10 % seulement des 22 milliards de dollars promis pour promouvoir la sécurité alimentaire mondiale ont effectivement été versés. Et ils l’ont été essentiellement pour l’aide alimentaire d’urgence, les investissements nécessaires pour le développement agricole durable restant suspendus.

Dans une de ses dépêches, l’Afp cite une agronome en poste au ministère français des Affaires Etrangères : « le politique n’avait absolument rien à faire des 800 millions de paysans qui souffraient de la faim avant les émeutes […] La question est aujourd’hui, en a-t-il quelque chose à faire ? Je préfère laisser la question en suspens ».
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Message par fatiha25 »

Grippe saisonnière : 4 fois la dose, pour les 65 ans et plus ?il y a 6 heures 54 mins

Dans un pays comme la France lors de la précédente épidémie de grippe saisonnière, l'efficacité du vaccin a été de seulement 57% chez les plus de 65 ans. Pour l'augmenter, des auteurs américains suggèrent de… quadrupler la dose !

Le Dr Ann Falsey et son équipe de Rochester, ont évalué la réponse immunitaire à différentes doses de vaccin chez 4 000 personnes de 65 ans et plus : 1 500 ayant reçu le vaccin standard et 2500, une dose 4 fois plus forte. D'après leurs résultats, cette dernière permet d'augmenter le taux d'anticorps dans des proportions allant de 30% à 80%.

« Ces résultats sont très encourageants car les plus de 65 ans représentent vraiment une population à risque, face à la grippe saisonnière », insiste Ann Falsey. Financé par sanofi-pasteur, la division vaccin du français sanofi-aventis, ce travail a été réalisé à partir du vaccin Fluzone commercialisé aux Etats-Unis et dans de nombreux autres pays, et connu en France sous le nom de Vaxigrip. Il s'agit en fait du classique vaccin antigrippal trivalent de Sanofi-Pasteur MSD.

« Une nouvelle formulation fortement dosée, pour administration intramusculaire, est actuellement en cours d'homologation aux Etats-Unis », confirme le fabricant. Pourtant, « aucun projet en direction de l'Union Européenne n'est pour l'heure à l'étude. Nous attendons d'obtenir l'AMM outre-Atlantique pour décider de la suite » précise le Dr Albert Garcia, porte-parole du pôle « Préparation pandémique » de sanofi-aventis.

Source : 48th Interscience Conference on Antimicrobial Agent and Chemotherapy (ICAAC) , Washington DC, 25-25 octobre 2008 – Sanofi Pasteur, 28 octobre 2008
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Message par fatiha25 »

Déserts médicaux: 25% des Français sont concernés, selon le gouvernement
il y a 9 heures 50 mins

La ministre de la Santé Roselyne Bachelot a estimé qu'"un quart de la population" française manquait de médecins dans sa zone de résidence, en raison de leur mauvaise répartition sur le territoire, dans un entretien publié mardi dans La Tribune. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Carte montrant la densité régionale des médecins généralistes et spécialistes en France …Plus Agrandir la photo
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"Nous sommes en train de construire la cartographie du territoire national, en cinq zones", a indiqué la ministre.

"Il en ressort qu'un quart de la population est confrontée à des difficultés: les zones +très sous-dotées" en médecins, qui comprennent les banlieues des grandes villes, concernent 5% de la population française, et 20% de la population réside en zones +sous-dotées+", a-t-elle poursuivi.

50% des Français sont par ailleurs en "zones neutres", 20% en "zones surdotées" et 5% en "zones très surdotées", selon la ministre.

La cartographie détaillée de la répartition des professionnels de santé est très attendue, notamment par les syndicats de médecins, engagés dans des négociations avec l'assurance maladie portant notamment sur les mesures à mettre en oeuvre pour une meilleure répartition.

La remise en cause de la liberté d'installation étant pour le moment exclue, les discussions portent sur des mesures incitatives, voire "désincitatives".

Mme Bachelot a indiqué que la revalorisation de 22 à 23 euros de la consultation des généralistes, demandée par les syndicats, "interviendra éventuellement au début de l'été 2009", à condition que soient respectés les objectifs d'économies fixés aux médecins et "si la négociation conventionnelle s'achève en décembre".

Interrogée sur un amendement au budget 2009 de la Sécu proposant de réduire de 65% à 35% le remboursement des cures thermales, elle a répondu que ce n'était "pas sa proposition", se disant hostile à "des mesures qui pourraient être considérées comme défavorables aux assurés".
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Message par fatiha25 »

Le diabète des jeunes au centre de la journée mondiale du diabète
il y a 9 heures 58 mins

Encore exceptionnel il y a une vingtaine d'années, le diabète de type 2, la forme de la maladie en rapport avec l'obésité, ne cesse d'augmenter chez les jeunes. Un problème inquiétant qui est cette année au centre de la journée mondiale du diabète le 14 novembre. Lire la suite l'article
"Un jeune qui développe un diabète entre 10 et 15 ans est menacé d'infarctus du myocarde à 25 ans", résume le Pr Jean-Raymond Attali, endocrinologue-diabétologue à hôpital Jean-Verdier de Bondy (Seine-Saint-Denis). Interrogé mardi par l'Associated Press, le Pr Attali avertit que "le délai est le même que pour un adulte".

Le diabète correspond à une augmentation du taux de glucose, c'est-à-dire du sucre dans le sang. Il se définit par un taux de glycémie à jeun supérieur ou égal à 1,26g/l (mesuré à deux reprises).

Il existe deux types de diabète: le diabète de type 1 (10% des cas) et le diabète de type 2 (90% des cas). Le diabète de type 1 est une maladie auto-immune, à prédisposition héréditaire. Le plus souvent, il touche des enfants, adolescents et jeunes adultes (moins de 30 ans). Le diabète de type 2, en revanche, beaucoup plus répandu, peut être prévenu grâce à une bonne alimentation, un poids sain, une pratique sportive régulière...

Le diabète de type 2 se développe lorsque deux anomalies sont réunies:

- les cellules de l'organisme deviennent moins sensibles à l'insuline, ce qui conduit alors le pancréas à en produire plus pour obtenir les mêmes effets. Cette anomalie intervient le plus souvent chez les personnes en surpoids et/ou sédentaires;

- le pancréas est défaillant et n'arrive plus, après un certain temps, à produire suffisamment d'insuline pour compenser l'anomalie citée ci-dessus.

Surpoids et obésité ne sont pas synonymes de diabète mais peuvent être des facteurs aggravants: 80% des patients diabétiques sont en surpoids. Même si pour le plus grand nombre, diabète et sucre sont liés, peu de personnes, notamment chez les jeunes, connaissent la maladie et ses conséquences (cécité, amputation, maladies cardiaques, baisse de l'espérance de vie, etc.).

Le diabète touche 246 millions de personnes dans le monde et ces chiffres sont en constante progression. On estime en effet à 350 millions le nombre de diabétiques dans vingt ans. En France, trois millions de personnes sont atteintes, soit 100% de plus qu'il y a dix ans. AP
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Message par fatiha25 »

Un nouveau type de coeur artificiel pourrait être lancé en FranceHier, 18h41

Christine COURCOL Un type inédit de coeur artificiel utilisant des tissus animaux, susceptible d'être implanté à demeure et "le plus en pointe au plan mondial" selon ses concepteurs français, va entrer en fabrication et pourrait être utilisé sur l'homme dans les prochaines années.

Le Pr Alain Carpentier, spécialiste de chirurgie cardio-vasculaire à l'Hôpital européen Georges Pompidou à Paris, a annoncé lundi qu'un coeur artificiel total, projet auquel il travaille depuis 15 ans, allait être produit à quinze exemplaires en vue d'une implantation "d'ici deux ans et demi" pour essai chez l'homme.

"Il ne s'agit pas d'une première", souligne le Pr Carpentier, mais du passage d'une étape "importante". "On passe aujourd'hui de la recherche pure à l'application clinique, après 15 ans de travail on passe la main à l'industrie pour produire un coeur artificiel utilisable chez l'homme", a-t-il souligné à l'AFP.

Depuis les années 80, plusieurs projets de coeur artificiel ont vu le jour, pour la plupart posés en attente d'une greffe. Mais aucun ne semble encore avoir réussi à résoudre à long terme les problèmes les plus complexes, infections et surtout formation de caillots.

Or, selon le Pr Carpentier, son projet répond à ce problème-là.

Il utilise des matériaux mieux tolérés, "bioprothétiques", qui sont fabriqués à partir de "tissus animaux traités chimiquement pour éviter le rejet immunologique". Ces matériaux ont été inventés par le Pr Carpentier "il y a plus de 30 ans" pour des prothèses de valves cardiaques vendues aujourd'hui dans le monde entier.

Grâce à ces tissus, "les malades n'ont pas besoin d'anti-coagulants", souligne-t-il.

Membre de l'Académie des sciences, le Pr Carpentier a reçu en 2007 le prix Albert Lasker de recherche médicale pour son invention des bioprothèses valvulaires.

Son projet de coeur reproduit la physiologie d'un coeur normal, avec deux ventricules activés séparément et avec les mêmes flux sanguins. Des pompes internes permettent d'aspirer le flot de sang et de le rejeter dans les artères, comme dans le corps humain. Des valves assurent le passage du sang dans un seul sens. Des piles extérieures fournissent l'énergie nécessaire à la prothèse.

Les prototypes expérimentaux ont été testés chez l'animal (mouton, veau) mais "surtout par simulation numérique", selon le Pr Carpentier.

Ce coeur va être réalisé par une entreprise biomédicale, Carmat, émanation du groupe européen de défense et d'aéronautique EADS.

La compétition est vive autour du coeur artificiel. Aux Etats-Unis, Abiomed a déjà obtenu en 2006 l'approbation de la Food and Drug Administration pour son Abiocor, mais la FDA a imposé une étude précise sur les résultats des interventions. Pas moins de cinq équipes travaillent sur le sujet au Japon.

Ultime recours quand tout a échoué et que la greffe est impossible, les implantations de coeur artificiel sont rares. Selon des données récentes, il y en aurait eu à ce jour quelque 900 au monde, avec une durée de survie moyenne de 4 ans.

Le premier patient au monde à avoir été greffé avec un coeur artificiel permanent, en juin 2000, est décédé en décembre 2007.
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Message par fatiha25 »

Chine: nouvelle inquiétude en Chine après la découverte de mélamine dans des oeufsil y a 10 heures 45 mins

Linda SHAN Imprimer
Le distributeur américain Wal-Mart a retiré par mesure de précaution des oeufs de ses rayons en Chine, certains s'inquiétant de la présence de mélamine dans l'ensemble de la chaîne alimentaire après la crise du lait frelaté. Lire la suite l'article

"Au cours des derniers jours, nous avons retiré des rayons les oeufs de cette marque dans tous nos magasins chinois", a déclaré à l'AFP Mu Mingming, responsable des relations publiques de Wal-Mart à Shenzhen (sud), en référence à une gamme de produits de la marque Hanwei, l'un des principaux producteurs d'oeufs en Chine.

Le week-end dernier, les autorités de Hong Kong avaient annoncé la découverte d'oeufs contenant de la mélamine de la même marque dans l'ancienne colonie britannique. A Dalian, siège de Hanwei dans le nord-est de la Chine, des lots d'oeufs contaminés ont aussi été découverts et détruits le mois dernier.

"Nous ne disons pas que ces oeufs ne sont pas aux normes (...), nous adoptons simplement une mesure de précaution pour être pleinement responsables envers les consommateurs", a ajouté le porte-parole de Wal-Mart.

"Wal-Mart a plus de 100 magasins en Chine, tous les magasins n'ont pas cette gamme d'oeufs, certains les ont complètement retirés de leurs rayons, d'autres n'ont pas encore fini", a également dit Mme Mu.

De son côté, l'autre grand distributeur étranger présent en Chine, le Français Carrefour, a indiqué ne pas avoir pris une telle mesure, mais son porte-parole Chen Bo a souligné que le groupe suivait avec attention la situation pour "assurer la santé et la sécurité des consommateurs".

Une chaîne de supermarchés chinois, Park'N Shop, présente dans la ville de Canton (sud), a également retiré la gamme d'oeufs de Hanwei de la vente.

Le mois dernier, la crise du lait frelaté chinois à la mélamine --une substance chimique utilisée dans les plastiques et résines-- avait entraîné une psychose dans le monde où de nombreux produits chinois à base de lait continuent d'être retirés de la vente.

Quatre nourrissons sont morts en Chine après avoir consommé du lait frelaté à la mélamine et des dizaines de milliers d'autres sont tombés malades.

L'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a par ailleurs appelé mardi la Chine à fournir toute information sur des traces éventuelles de mélamine dans la chaîne alimentaire.

La découverte récente de la substance chimique à Hong Kong dans des oeufs produits en Chine fait craindre en effet qu'elle ne soit présente dans de nombreux aliments, comme la viande ou le poisson, a expliqué Zhang Zhongjun, un responsable de la FAO en Chine.

"Mais nous ne connaissons pas les détails de cette enquête, nous voulons qu'ils nous communiquent immédiatement les résultats de leurs découvertes", a-t-il dit.

"Si la nourriture s'avère contaminée, alors la possibilité (que des porcs, des poulets, des poissons et du bétail soient contaminés) existe", a-t-il ajouté.

Pour M. Zhang, certains producteurs peuvent avoir eu le même but que ceux qui ont coupé le lait avec de la mélamine: faire croire à un taux élevé de protéines.

Cependant, a relevé Tony Hazzard, responsable régional pour la sécurité alimentaire au sein de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS), les niveaux de mélamine détectés dans les oeufs qui ont été retirés des rayons à Hong Kong ne doivent pas conduire à la psychose.

"Il n'y a pas de risque sanitaire public immédiat, à moins que les gens ne consomment un nombre faramineux d'oeufs frais", a-t-il souligné.

Un enfant devrait consommer jusqu'à 20 oeufs par jour pour dépasser les niveaux recommandés, a-t-il ajouté.
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