Actualités 2009
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Re: Actualités 2009
Les maladies cardio-vasculaires, infectieuses et les cancers principales causes de décès, selon l'OMSHier, 18h21
Les maladies cardio-vasculaires, infectieuses et les cancers restent les trois principales causes de décès dans le monde, selon une nouvelle étude rendue publique lundi à Genève par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L'étude s'appuie sur des données datant de 2004, les plus récentes disponibles a aussi grande échelle -112 pays. Quelque 58,8 millions de personnes sont mortes en 2004, pour la plupart âgées de plus de 60 ans. Près d'un décès sur cinq concernait un enfant de moins de cinq ans.
Les maladies cardio-vasculaires constituent la principale cause de mortalité, avec 29% de tous les décès dans le monde. Ce chiffre est pratiquement inchangé par rapport à la dernière étude basée sur des données remontant à 2002, selon l'agence onusienne. Les maladies infectieuses ont réprésenté en 2004 la deuxième cause de mortalité avec 16,2%, un chiffre en baisse par rapport à 2002 (19,1%). Les cancers, par ailleurs, arrivent en troisième position, avec 12,6% de tous les décès en 2004.
L'étude détaille les dix principales causes de décès et fournit des estimations relatives à plus de 130 causes de maladies et de traumatismes. Parmi les constats les plus frappants, l'OMS relève que sur 10 enfants qui décèdent du paludisme, neuf vivent en Afrique, tout comme 9 sur 10 de ceux qui meurent du sida et la moitié de ceux qui succombent à des maladies diarrhéiques et à des pneumonies.
Les cinq premières causes de décès dans les pays à revenu faible, précise l'OMS, sont dans l'ordre les pneumonies, les cardiopathies, les diarrhées, le sida et les accidents vasculaires cérébraux.
Dans les pays à revenu élevé, ce sont les cardiopathies qui arrivent en tête suivies des accidents vasculaires cérébraux, du cancer pulmonaire, des pneumonies et de l'asthme/bronchite. Partout dans le monde, les hommes âgés de 15 à 60 ans courent beaucoup plus de risques de mourir que les femmes du même âge.
Ces décès sont dus essentiellement à des taux plus élevés de cardiopathies, et aux traumatismes, notamment engendrés par la violence et les conflits. Cette différence est la plus marquée en Amérique Latine, aux Caraïbes, au Moyen-Orient et en Europe de l'Est. La dépression est la principale cause d'années perdues pour cause d'incapacité, la charge étant plus lourde de 50% chez les femmes que chez les hommes.
Tant dans les pays pauvres que riches, les problèmes liés à l'usage nocif de l'alcool figurent parmi les dix premières causes d'incapacité. AP
Les maladies cardio-vasculaires, infectieuses et les cancers restent les trois principales causes de décès dans le monde, selon une nouvelle étude rendue publique lundi à Genève par l'Organisation mondiale de la Santé (OMS).
L'étude s'appuie sur des données datant de 2004, les plus récentes disponibles a aussi grande échelle -112 pays. Quelque 58,8 millions de personnes sont mortes en 2004, pour la plupart âgées de plus de 60 ans. Près d'un décès sur cinq concernait un enfant de moins de cinq ans.
Les maladies cardio-vasculaires constituent la principale cause de mortalité, avec 29% de tous les décès dans le monde. Ce chiffre est pratiquement inchangé par rapport à la dernière étude basée sur des données remontant à 2002, selon l'agence onusienne. Les maladies infectieuses ont réprésenté en 2004 la deuxième cause de mortalité avec 16,2%, un chiffre en baisse par rapport à 2002 (19,1%). Les cancers, par ailleurs, arrivent en troisième position, avec 12,6% de tous les décès en 2004.
L'étude détaille les dix principales causes de décès et fournit des estimations relatives à plus de 130 causes de maladies et de traumatismes. Parmi les constats les plus frappants, l'OMS relève que sur 10 enfants qui décèdent du paludisme, neuf vivent en Afrique, tout comme 9 sur 10 de ceux qui meurent du sida et la moitié de ceux qui succombent à des maladies diarrhéiques et à des pneumonies.
Les cinq premières causes de décès dans les pays à revenu faible, précise l'OMS, sont dans l'ordre les pneumonies, les cardiopathies, les diarrhées, le sida et les accidents vasculaires cérébraux.
Dans les pays à revenu élevé, ce sont les cardiopathies qui arrivent en tête suivies des accidents vasculaires cérébraux, du cancer pulmonaire, des pneumonies et de l'asthme/bronchite. Partout dans le monde, les hommes âgés de 15 à 60 ans courent beaucoup plus de risques de mourir que les femmes du même âge.
Ces décès sont dus essentiellement à des taux plus élevés de cardiopathies, et aux traumatismes, notamment engendrés par la violence et les conflits. Cette différence est la plus marquée en Amérique Latine, aux Caraïbes, au Moyen-Orient et en Europe de l'Est. La dépression est la principale cause d'années perdues pour cause d'incapacité, la charge étant plus lourde de 50% chez les femmes que chez les hommes.
Tant dans les pays pauvres que riches, les problèmes liés à l'usage nocif de l'alcool figurent parmi les dix premières causes d'incapacité. AP
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Campagne de sensibilisation des jeunes aux risques auditifs
Jeudi 23 octobre, 18h13
Environ 10% des moins de 25 ans entendent mal, les expositions sonores excessives représentant une des causes majeures de ce déficit, soulignent les autorités de santé à l'occasion du lancement d'une campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à la musique amplifiée. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Des écouteurs de baladeur Agrandir la photo "A force d'écouter la musique trop fort, on finit par l'entendre à moitié": la campagne qui sera lancée samedi par le ministère de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) vise les jeunes de 13 à 25 ans.
Un jeune sur dix, âgé de 18 à 25 ans, déclare écouter régulièrement son baladeur à un volume sonore élevé, et plus de huit jeunes sur dix disent avoir été exposés au moins une fois à un volume sonore élevé au cours des douze derniers mois, lors d'un concert, en discothèque ou encore en jouant de la musique.
Mais seuls 7,5% de ceux qui ont été exposés à un volume sonore élevé déclarent avoir utilisé des protections auditives (bouchons d'oreille, casque...) et 5,1% s'être éloignés des sources de bruit, selon l'Inpes.
Une exposition prolongée à un niveau sonore élevé peut provoquer des lésions graves, parfois irréversibles: surdité totale ou partielle, acouphènes. L'Inpes met en garde sur le décalage entre "le seuil de danger" (85 décibels, soit le bruit d'une tondeuse, et "le seuil de douleur" (120 dB, le bruit d'un réacteur d'avion).
Trois spots radio seront diffusés du 25 octobre au 12 novembre sur les principales radios musicales jeunes, chaque spot se concluant par une recommandation: s'éloigner des enceintes et porter des bouchons d'oreilles en concert, limiter le volume et la durée d'écoute du baladeur, faire des pauses régulièrement en discothèque.
Un site internet (http://www.ecoute-ton-oreille.com" target="_blank) proposera à partir de samedi des informations sur les risques auditifs et les moyens de s'en prémunir.
Une brochure (1 million d'exemplaires) sera diffusée à partir de novembre dans les salles de concerts et les discothèques.
Enfin, un "concert de mobilisation" est prévu le 15 décembre, avec des artistes comme Marc Antoine, Magic System, Amine, China ou Zaho.
Jeudi 23 octobre, 18h13
Environ 10% des moins de 25 ans entendent mal, les expositions sonores excessives représentant une des causes majeures de ce déficit, soulignent les autorités de santé à l'occasion du lancement d'une campagne de sensibilisation aux risques auditifs liés à la musique amplifiée. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Des écouteurs de baladeur Agrandir la photo "A force d'écouter la musique trop fort, on finit par l'entendre à moitié": la campagne qui sera lancée samedi par le ministère de la Santé et l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé (Inpes) vise les jeunes de 13 à 25 ans.
Un jeune sur dix, âgé de 18 à 25 ans, déclare écouter régulièrement son baladeur à un volume sonore élevé, et plus de huit jeunes sur dix disent avoir été exposés au moins une fois à un volume sonore élevé au cours des douze derniers mois, lors d'un concert, en discothèque ou encore en jouant de la musique.
Mais seuls 7,5% de ceux qui ont été exposés à un volume sonore élevé déclarent avoir utilisé des protections auditives (bouchons d'oreille, casque...) et 5,1% s'être éloignés des sources de bruit, selon l'Inpes.
Une exposition prolongée à un niveau sonore élevé peut provoquer des lésions graves, parfois irréversibles: surdité totale ou partielle, acouphènes. L'Inpes met en garde sur le décalage entre "le seuil de danger" (85 décibels, soit le bruit d'une tondeuse, et "le seuil de douleur" (120 dB, le bruit d'un réacteur d'avion).
Trois spots radio seront diffusés du 25 octobre au 12 novembre sur les principales radios musicales jeunes, chaque spot se concluant par une recommandation: s'éloigner des enceintes et porter des bouchons d'oreilles en concert, limiter le volume et la durée d'écoute du baladeur, faire des pauses régulièrement en discothèque.
Un site internet (http://www.ecoute-ton-oreille.com" target="_blank) proposera à partir de samedi des informations sur les risques auditifs et les moyens de s'en prémunir.
Une brochure (1 million d'exemplaires) sera diffusée à partir de novembre dans les salles de concerts et les discothèques.
Enfin, un "concert de mobilisation" est prévu le 15 décembre, avec des artistes comme Marc Antoine, Magic System, Amine, China ou Zaho.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
L'Assemblée vote la partie recettes du budget 2009
il y a 3 heures 31 mins
Les députés ont adopté par 324 voix contre 220 la partie recettes du projet de loi de finances pour 2009, qui prévoit un déficit de 52,208 milliards d'euros.
Les groupes UMP et Nouveau Centre (NC) ont voté pour. Le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC), celui de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) et les trois députés du Mouvement démocrate (MoDem) ont voté contre.
A l'issue de cet examen, le déficit budgétaire s'alourdit de 118 millions d'euros pour s'établir à 52,208 milliards, contre 52,090 milliards dans le projet de loi initial.
Ce n'est que le 4 novembre, après avoir examiné le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), que les députés engageront l'examen de la partie dépenses du projet de budget pour 2009.
"Ce budget est fondé sur la transparence et sur l'action. C'est pour cela qu'il n'est pas soluble dans la crise", a déclaré le ministre du Budget, Eric Woerth.
Il a toutefois précisé que "si des informations plus précises nous conduisent à revoir dans les prochaines semaines nos hypothèses de croissance et de recettes, nous en informerons sans délai votre assemblée. Nous constaterons en toute transparence la dégradation à ce moment-là du déficit."
"Si la croissance est plus faible et que les recettes sont moins bonnes que prévu, il n'y aura ni hausse d'impôt, ni mesures rectificatives sur les dépenses", a dit Eric Woerth.
Selon la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, ce texte "n'est pas un projet de loi de finances ordinaire mais clairement un projet de loi de finances de crise et un certain nombre des dispositions qui y figurent l'expriment de manière très claire".
"CONTREFAÇON"
L'opposition a mis en doute la pertinence du projet de loi au regard de la dégradation de la conjoncture économique.
"On nous demande de voter un budget dont tous nous savons qu'il ne sera pas le budget du pays l'année prochaine", a déclaré le socialiste Jérôme Cahuzac. "Il s'agit donc non d'un budget sincère mais d'un budget qui pourrait être puni par les lois relatives à la contrefaçon."
Pour l'apparenté communiste Jean-Pierre Brard, "ce budget va être un facteur d'affaiblissement de l'action de l'Etat au moment où celui-ci devrait se muscler pour affronter les crises économique et financière, et bientôt sociale, majeures".
La première partie du projet de budget comporte de nombreuses mesures, comme celle relevant les prix des passeports à l'occasion du passage au biométrique. Ils passeront ainsi de 60 à 89 euros pour les adultes, de 30 à 45 euros pour les 15-18 ans et de 0 à 20 euros pour les moins de 15 ans.
Les députés ont entériné plusieurs amendements votés par la commission des Finances, tel l'"amendement Tapie" qui soumet à l'impôt les indemnités perçues au titre du "préjudice moral" sur décision de justice à partir de 200.000 euros.
Un autre limite les avantages fiscaux liés aux indemnités de départ des chefs d'entreprises, les "parachutes dorés", disposant qu'au-delà de six fois le plafond de la Sécurité sociale, soit environ 200.000 euros, ces sommes ne seront plus déduites du bénéfice imposable de l'entreprise".
CO2 ET BIOCARBURANTS
Un amendement UMP entériné permet aux familles de plus de deux enfants d'appliquer un abattement de 20g/km sur les taux d'émissions de CO2 éligibles pour le malus automobile.
Après un long débat, Eric Woerth a accepté d'atténuer l'article qui proposait de supprimer d'ici 2012 les avantages fiscaux pour les biocarburants, en décidant de relever progressivement le taux des exonérations.
Malgré l'opposition de la gauche, le gouvernement a fait adopter une mesure prévoyant une redevance destinée à couvrir les frais d'acheminement des cartes grises des véhicules.
Un amendement de l'UMP Frédéric Lefebvre, un proche de Nicolas Sarkozy, instaurant une réduction d'impôt pour les particuliers et les entreprises investissant dans les pays en développement, notamment en Afrique, a été voté avec le soutien du gouvernement et contre l'avis de la commission des Finances.
L'Assemblée a en revanche rejeté par un vote à main levée un amendement du centriste Charles de Courson proposant d'instaurer une taxe sur les sacs en plastique non biodégradables.
Emile Picy, édité par Jean-Baptiste Vey
il y a 3 heures 31 mins
Les députés ont adopté par 324 voix contre 220 la partie recettes du projet de loi de finances pour 2009, qui prévoit un déficit de 52,208 milliards d'euros.
Les groupes UMP et Nouveau Centre (NC) ont voté pour. Le groupe socialiste, radical et citoyen (SRC), celui de la gauche démocrate et républicaine (GDR, PC et Verts) et les trois députés du Mouvement démocrate (MoDem) ont voté contre.
A l'issue de cet examen, le déficit budgétaire s'alourdit de 118 millions d'euros pour s'établir à 52,208 milliards, contre 52,090 milliards dans le projet de loi initial.
Ce n'est que le 4 novembre, après avoir examiné le projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), que les députés engageront l'examen de la partie dépenses du projet de budget pour 2009.
"Ce budget est fondé sur la transparence et sur l'action. C'est pour cela qu'il n'est pas soluble dans la crise", a déclaré le ministre du Budget, Eric Woerth.
Il a toutefois précisé que "si des informations plus précises nous conduisent à revoir dans les prochaines semaines nos hypothèses de croissance et de recettes, nous en informerons sans délai votre assemblée. Nous constaterons en toute transparence la dégradation à ce moment-là du déficit."
"Si la croissance est plus faible et que les recettes sont moins bonnes que prévu, il n'y aura ni hausse d'impôt, ni mesures rectificatives sur les dépenses", a dit Eric Woerth.
Selon la ministre de l'Economie, Christine Lagarde, ce texte "n'est pas un projet de loi de finances ordinaire mais clairement un projet de loi de finances de crise et un certain nombre des dispositions qui y figurent l'expriment de manière très claire".
"CONTREFAÇON"
L'opposition a mis en doute la pertinence du projet de loi au regard de la dégradation de la conjoncture économique.
"On nous demande de voter un budget dont tous nous savons qu'il ne sera pas le budget du pays l'année prochaine", a déclaré le socialiste Jérôme Cahuzac. "Il s'agit donc non d'un budget sincère mais d'un budget qui pourrait être puni par les lois relatives à la contrefaçon."
Pour l'apparenté communiste Jean-Pierre Brard, "ce budget va être un facteur d'affaiblissement de l'action de l'Etat au moment où celui-ci devrait se muscler pour affronter les crises économique et financière, et bientôt sociale, majeures".
La première partie du projet de budget comporte de nombreuses mesures, comme celle relevant les prix des passeports à l'occasion du passage au biométrique. Ils passeront ainsi de 60 à 89 euros pour les adultes, de 30 à 45 euros pour les 15-18 ans et de 0 à 20 euros pour les moins de 15 ans.
Les députés ont entériné plusieurs amendements votés par la commission des Finances, tel l'"amendement Tapie" qui soumet à l'impôt les indemnités perçues au titre du "préjudice moral" sur décision de justice à partir de 200.000 euros.
Un autre limite les avantages fiscaux liés aux indemnités de départ des chefs d'entreprises, les "parachutes dorés", disposant qu'au-delà de six fois le plafond de la Sécurité sociale, soit environ 200.000 euros, ces sommes ne seront plus déduites du bénéfice imposable de l'entreprise".
CO2 ET BIOCARBURANTS
Un amendement UMP entériné permet aux familles de plus de deux enfants d'appliquer un abattement de 20g/km sur les taux d'émissions de CO2 éligibles pour le malus automobile.
Après un long débat, Eric Woerth a accepté d'atténuer l'article qui proposait de supprimer d'ici 2012 les avantages fiscaux pour les biocarburants, en décidant de relever progressivement le taux des exonérations.
Malgré l'opposition de la gauche, le gouvernement a fait adopter une mesure prévoyant une redevance destinée à couvrir les frais d'acheminement des cartes grises des véhicules.
Un amendement de l'UMP Frédéric Lefebvre, un proche de Nicolas Sarkozy, instaurant une réduction d'impôt pour les particuliers et les entreprises investissant dans les pays en développement, notamment en Afrique, a été voté avec le soutien du gouvernement et contre l'avis de la commission des Finances.
L'Assemblée a en revanche rejeté par un vote à main levée un amendement du centriste Charles de Courson proposant d'instaurer une taxe sur les sacs en plastique non biodégradables.
Emile Picy, édité par Jean-Baptiste Vey
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Accident vasculaire cérébral: chaque minute compteil y a 1 heure 55 mins
"Chaque minute compte": les associations de praticiens et de patients veulent profiter de la sixième Journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral (AVC) mercredi pour sensibiliser le grand public à la nécessité d'une prise en charge ultra-rapide des victimes. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Les deux types d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) Agrandir la photo "Il y a urgence, composez vite le 15", ont lancé les associations à l'occasion de cette Journée, rappelant que les traitements sont d'autant plus efficaces qu'ils sont administrés extrêmement rapidement.
Ils indiquent les signes "qui doivent alerter" : paralysie ou engourdissement brutal d'un côté du corps, difficultés soudaines à parler ou à comprendre, diminution très brutale de la vision d'un oeil... "Il est important de composer le 15 dès leur apparition".
L'AVC, qui touche chaque année près de 150.000 personnes, dont un quart a moins de 65 ans, est la première cause de handicap en France et la première cause de décès chez les femmes. Il est la seconde cause de décès dans le monde après les maladies cardio-vasculaires.
Il y a deux familles d'AVC, selon la nature des troubles de la circulation sanguine en cause:
- les accidents d'origine ischémique, lorsqu'une artère se bouche. Ce sont les plus nombreux (80%).
- les accidents d'origine hémorragique, lorsqu'un vaisseau sanguin se rompt. Ils ne représentent que 20% des AVC, mais touchent des populations moins âgées et sont généralement plus sévères.
Le taux de décès pour les accidents hémorragiques est de 32% contre 11,2% pour les accidents ischémiques. Dans les deux cas, l'interruption du transport du sang vers une partie du cerveau menace les cellules d'asphyxie. Si la circulation sanguine n'est pas rétablie à temps, les cellules entrent dans un processus de dégénérescence.
Participent à cette Journée la Société française neuro-vasculaire (SFNV), le Samu, la Société française de médecine d'urgence (SFMU), la Croix rouge, la Fédération France-AVC, l'Institut de l'athérothrombose, les associations de patients...
Des conférences visant à mobiliser le grand public sont organisées dans plusieurs grandes villes de France sur la nécessité d'une intervention urgente.
"Chaque minute compte": les associations de praticiens et de patients veulent profiter de la sixième Journée mondiale de l'accident vasculaire cérébral (AVC) mercredi pour sensibiliser le grand public à la nécessité d'une prise en charge ultra-rapide des victimes. Lire la suite l'article
Photos/Vidéos liées Les deux types d'accidents vasculaires cérébraux (AVC) Agrandir la photo "Il y a urgence, composez vite le 15", ont lancé les associations à l'occasion de cette Journée, rappelant que les traitements sont d'autant plus efficaces qu'ils sont administrés extrêmement rapidement.
Ils indiquent les signes "qui doivent alerter" : paralysie ou engourdissement brutal d'un côté du corps, difficultés soudaines à parler ou à comprendre, diminution très brutale de la vision d'un oeil... "Il est important de composer le 15 dès leur apparition".
L'AVC, qui touche chaque année près de 150.000 personnes, dont un quart a moins de 65 ans, est la première cause de handicap en France et la première cause de décès chez les femmes. Il est la seconde cause de décès dans le monde après les maladies cardio-vasculaires.
Il y a deux familles d'AVC, selon la nature des troubles de la circulation sanguine en cause:
- les accidents d'origine ischémique, lorsqu'une artère se bouche. Ce sont les plus nombreux (80%).
- les accidents d'origine hémorragique, lorsqu'un vaisseau sanguin se rompt. Ils ne représentent que 20% des AVC, mais touchent des populations moins âgées et sont généralement plus sévères.
Le taux de décès pour les accidents hémorragiques est de 32% contre 11,2% pour les accidents ischémiques. Dans les deux cas, l'interruption du transport du sang vers une partie du cerveau menace les cellules d'asphyxie. Si la circulation sanguine n'est pas rétablie à temps, les cellules entrent dans un processus de dégénérescence.
Participent à cette Journée la Société française neuro-vasculaire (SFNV), le Samu, la Société française de médecine d'urgence (SFMU), la Croix rouge, la Fédération France-AVC, l'Institut de l'athérothrombose, les associations de patients...
Des conférences visant à mobiliser le grand public sont organisées dans plusieurs grandes villes de France sur la nécessité d'une intervention urgente.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Immatriculation des véhicules : un numéro de département sur les futures plaquesil y a 2 heures 5 mins
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a lâché du lest, mardi, après des mois de polémique autour du nouveau Système d'immatriculation des véhicules (SIV), qui entrera en vigueur le 1er janvier, en acceptant qu'un numéro de département figure obligatoirement sur les futures plaques.
Elle a accédé à la demande pressante du collectif "Jamais sans mon département" auquel elle a annoncé sa décision, mardi matin en recevant Place Beauvau ses représentants. Richard Mallié, député UMP des Bouches-du-Rhône, et Alain Vidalies, député PS des Landes, co-présidents du Collectif comprenant 221 parlementaires, se sont dits "satisfaits de cette victoire".
Toutefois, la ministre a précisé à ses interlocuteurs que le propriétaire du véhicule serait libre de choisir le numéro du département "avec lequel il ressent les attaches les plus fortes".
Le SIV attribuera à tout véhicule neuf ou acheté d'occasion à partir du 1er janvier un numéro constitué de deux séries de deux lettres séparées par une série de trois chiffres, sur le modèle AA-123-AA.
En présentant ce nouveau dispositif, le ministère de l'Intérieur avait indiqué qu'il n'y aurait plus de numéro de département obligatoire sur les nouvelles plaques.
Sa mention ne serait que facultative, avait-il insisté, laissée à la seule décision du propriétaire, qui pourrait, s'il décidait de la faire figurer, choisir le département qu'il voudrait, qu'il corresponde ou non à son lieu de domicile.
Cette annonce avait provoqué une vive polémique, et un collectif de parlementaires, intitulé "Jamais sans mon département", regroupant des élus de la majorité et de l'opposition, s'était rapidement constitué pour exiger le maintien obligatoire du numéro de département.
Ce collectif pouvait s'appuyer sur un sondage, publié en juin 2008 par le Parisien, selon lequel 68% des 1.008 personnes interrogées, tous critères confondus (sexe, âge, profession), pensaient que renoncer au numéro du département était "plutôt une mauvaise chose parce qu'on ne pourra plus connaître le département des automobilistes", contre 25 % qui jugeaient "plutôt bonne" cette mesure qui "rendra les démarches administratives plus faciles".
Les parlementaires du Collectif se sont déclarés "satisfaits de cette victoire et du fait que Michèle Alliot-Marie, élue locale, ait pu faire revenir à la raison son administration même si sa décision ne correspond pas entièrement à leurs revendications initiales", ont-ils fait savoir mardi soir.
La ministre de l'Intérieur Michèle Alliot-Marie a lâché du lest, mardi, après des mois de polémique autour du nouveau Système d'immatriculation des véhicules (SIV), qui entrera en vigueur le 1er janvier, en acceptant qu'un numéro de département figure obligatoirement sur les futures plaques.
Elle a accédé à la demande pressante du collectif "Jamais sans mon département" auquel elle a annoncé sa décision, mardi matin en recevant Place Beauvau ses représentants. Richard Mallié, député UMP des Bouches-du-Rhône, et Alain Vidalies, député PS des Landes, co-présidents du Collectif comprenant 221 parlementaires, se sont dits "satisfaits de cette victoire".
Toutefois, la ministre a précisé à ses interlocuteurs que le propriétaire du véhicule serait libre de choisir le numéro du département "avec lequel il ressent les attaches les plus fortes".
Le SIV attribuera à tout véhicule neuf ou acheté d'occasion à partir du 1er janvier un numéro constitué de deux séries de deux lettres séparées par une série de trois chiffres, sur le modèle AA-123-AA.
En présentant ce nouveau dispositif, le ministère de l'Intérieur avait indiqué qu'il n'y aurait plus de numéro de département obligatoire sur les nouvelles plaques.
Sa mention ne serait que facultative, avait-il insisté, laissée à la seule décision du propriétaire, qui pourrait, s'il décidait de la faire figurer, choisir le département qu'il voudrait, qu'il corresponde ou non à son lieu de domicile.
Cette annonce avait provoqué une vive polémique, et un collectif de parlementaires, intitulé "Jamais sans mon département", regroupant des élus de la majorité et de l'opposition, s'était rapidement constitué pour exiger le maintien obligatoire du numéro de département.
Ce collectif pouvait s'appuyer sur un sondage, publié en juin 2008 par le Parisien, selon lequel 68% des 1.008 personnes interrogées, tous critères confondus (sexe, âge, profession), pensaient que renoncer au numéro du département était "plutôt une mauvaise chose parce qu'on ne pourra plus connaître le département des automobilistes", contre 25 % qui jugeaient "plutôt bonne" cette mesure qui "rendra les démarches administratives plus faciles".
Les parlementaires du Collectif se sont déclarés "satisfaits de cette victoire et du fait que Michèle Alliot-Marie, élue locale, ait pu faire revenir à la raison son administration même si sa décision ne correspond pas entièrement à leurs revendications initiales", ont-ils fait savoir mardi soir.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Sarkozy annonce à Rethel 100.000 contrats aidés supplémentaires
il y a 8 heures 21 mins
Nicolas Sarkozy a annoncé 100.000 contrats aidés supplémentaires pour 2009, mardi à Rethel dans les Ardennes, où il dévoilait son plan pour l'emploi présenté comme la "3e étape" de son action contre la crise, après les mesures de sauvegarde des banques et celles pour les entreprises.
Le chef de l'Etat a demandé au gouvernement "d'augmenter à 330.000 le nombre d'embauches dans ces contrats dans le projet de loi de finances pour 2009, soit 100.000 de plus que ce qui était prévu".
"Mais je ne veux pas que, comme on le fait depuis des années, on renvoie à la fin du contrat les personnes à la case départ, le RMI ou le chômage", a-t-il poursuivi. "Je demande donc à Laurent Wauquiez de préparer un plan d'action et de veiller à ce qu'une véritable offre de services soit destinée aux bénéficiaires de contrats aidés, en cours même de contrat, pour leur donner le maximum de chances d'obtenir à la sortie un emploi dans une entreprise", a-t-il indiqué.
"Actuellement, lorsqu'à l'issue de leur contrat ou de leur mission, ils se réinscrivent comme demandeur d'emploi, ils ne sont reçus qu'après 4 mois", a-t-il précisé, demandant un "suivi précoce" qui permettra de leur proposer "immédiatement une formation ou une offre d'emploi". M. Sarkozy a également dit qu'il veillerait "personnellement à ce que les 60.000 contrats supplémentaires qui ont été récemment décidés pour 2008 soient bien au rendez-vous d'ici fin décembre".
Il a affirmé que "dès l'été prochain il ne doit plus exister en France que des +guichets uniques+" pour les demandeurs d'emploi et que "dès septembre prochain, l'entretien unique doit être généralisé".
La "mobilisation pour l'emploi" est "la 3e étape du plan d'action global que nous mettons en oeuvre" pour sortir de la crise financière, a-t-il assuré en ouverture de son discours.
Le président a de nouveau justifié les mesures en faveur des banques en assurant que l'argent des banques, "c'est le vôtre". Il a assuré que "les seuls bénéficiaires" du plan de soutien au secteur bancaire récemment adopté par le Parlement sont "les entreprises et les ménages".
"Le plan voté par le Parlement à la demande du gouvernement est fait pour les PME, est fait pour les salariés, est fait pour la croissance, est fait pour l'emploi, il est pas fait pour les banques", a déclaré le chef de l'Etat. "Les seuls bénéficiaires de ce plan, ce sont les entreprises et les ménages, à qui les banques prêteront à nouveau", a-t-il ajouté.
Après les aides aux banques et entreprises, les mesures pour les salariés étaient très attendues, à deux jours de la publication du nombre de demandeurs d'emplois en septembre, alors que les chiffres du chômage avaient amorcé une forte remontée en août.
Le chef de l'Etat réunira jeudi à l'Elysée les préfets, les trésoriers payeurs-généraux et "les banques" afin d'examiner la mise en oeuvre du plan de relance du crédit. "Je recevrai jeudi à l'Elysée tous les trésoriers payeurs-généraux, tous les préfets et les banques, et je surveillerai personnellement cela. Ceux qui ne joueront pas le jeu, on l'expliquera à l'opinion publique", a lancé le chef de l'Etat dans son discours sur l'emploi, a-t-il poursuivi.
"Je ne me contenterai pas d'engagements verbaux", a-t-il souligné, rappelant qu'il avait confié au commissaire aux comptes René Ricol la mission de "vérifier sur le terrain, banque par banque, département par département que ces engagements seront tenus".
Nicolas Sarkozy s'est engagé à prendre des "décisions pour la fin de l'année" afin de mettre sur pied une sécurité sociale professionnelle. "Pour promouvoir l'emploi d'aujourd'hui, il nous faut tout à la fois créer une véritable sécurité sociale professionnelle, en sécurisant mieux les parcours professionnels et proposer des solutions immédiates et concrètes aux situations difficiles qui vont se présenter sur le terrain", a dit le chef de l'Etat lors d'un déplacement à Rethel.
"J'ai déjà dit que je souhaitais que les décisions ambitieuses soient prises avant la fin de l'année. Nous ferons donc le point avec les partenaires sociaux dans les toutes prochaines semaines sur l'avancement de leurs travaux. Mais qu'on ne méprenne pas sur ma détermination, les décisions seront prises avant la fin de l'année", a-t-il ajouté.
il y a 8 heures 21 mins
Nicolas Sarkozy a annoncé 100.000 contrats aidés supplémentaires pour 2009, mardi à Rethel dans les Ardennes, où il dévoilait son plan pour l'emploi présenté comme la "3e étape" de son action contre la crise, après les mesures de sauvegarde des banques et celles pour les entreprises.
Le chef de l'Etat a demandé au gouvernement "d'augmenter à 330.000 le nombre d'embauches dans ces contrats dans le projet de loi de finances pour 2009, soit 100.000 de plus que ce qui était prévu".
"Mais je ne veux pas que, comme on le fait depuis des années, on renvoie à la fin du contrat les personnes à la case départ, le RMI ou le chômage", a-t-il poursuivi. "Je demande donc à Laurent Wauquiez de préparer un plan d'action et de veiller à ce qu'une véritable offre de services soit destinée aux bénéficiaires de contrats aidés, en cours même de contrat, pour leur donner le maximum de chances d'obtenir à la sortie un emploi dans une entreprise", a-t-il indiqué.
"Actuellement, lorsqu'à l'issue de leur contrat ou de leur mission, ils se réinscrivent comme demandeur d'emploi, ils ne sont reçus qu'après 4 mois", a-t-il précisé, demandant un "suivi précoce" qui permettra de leur proposer "immédiatement une formation ou une offre d'emploi". M. Sarkozy a également dit qu'il veillerait "personnellement à ce que les 60.000 contrats supplémentaires qui ont été récemment décidés pour 2008 soient bien au rendez-vous d'ici fin décembre".
Il a affirmé que "dès l'été prochain il ne doit plus exister en France que des +guichets uniques+" pour les demandeurs d'emploi et que "dès septembre prochain, l'entretien unique doit être généralisé".
La "mobilisation pour l'emploi" est "la 3e étape du plan d'action global que nous mettons en oeuvre" pour sortir de la crise financière, a-t-il assuré en ouverture de son discours.
Le président a de nouveau justifié les mesures en faveur des banques en assurant que l'argent des banques, "c'est le vôtre". Il a assuré que "les seuls bénéficiaires" du plan de soutien au secteur bancaire récemment adopté par le Parlement sont "les entreprises et les ménages".
"Le plan voté par le Parlement à la demande du gouvernement est fait pour les PME, est fait pour les salariés, est fait pour la croissance, est fait pour l'emploi, il est pas fait pour les banques", a déclaré le chef de l'Etat. "Les seuls bénéficiaires de ce plan, ce sont les entreprises et les ménages, à qui les banques prêteront à nouveau", a-t-il ajouté.
Après les aides aux banques et entreprises, les mesures pour les salariés étaient très attendues, à deux jours de la publication du nombre de demandeurs d'emplois en septembre, alors que les chiffres du chômage avaient amorcé une forte remontée en août.
Le chef de l'Etat réunira jeudi à l'Elysée les préfets, les trésoriers payeurs-généraux et "les banques" afin d'examiner la mise en oeuvre du plan de relance du crédit. "Je recevrai jeudi à l'Elysée tous les trésoriers payeurs-généraux, tous les préfets et les banques, et je surveillerai personnellement cela. Ceux qui ne joueront pas le jeu, on l'expliquera à l'opinion publique", a lancé le chef de l'Etat dans son discours sur l'emploi, a-t-il poursuivi.
"Je ne me contenterai pas d'engagements verbaux", a-t-il souligné, rappelant qu'il avait confié au commissaire aux comptes René Ricol la mission de "vérifier sur le terrain, banque par banque, département par département que ces engagements seront tenus".
Nicolas Sarkozy s'est engagé à prendre des "décisions pour la fin de l'année" afin de mettre sur pied une sécurité sociale professionnelle. "Pour promouvoir l'emploi d'aujourd'hui, il nous faut tout à la fois créer une véritable sécurité sociale professionnelle, en sécurisant mieux les parcours professionnels et proposer des solutions immédiates et concrètes aux situations difficiles qui vont se présenter sur le terrain", a dit le chef de l'Etat lors d'un déplacement à Rethel.
"J'ai déjà dit que je souhaitais que les décisions ambitieuses soient prises avant la fin de l'année. Nous ferons donc le point avec les partenaires sociaux dans les toutes prochaines semaines sur l'avancement de leurs travaux. Mais qu'on ne méprenne pas sur ma détermination, les décisions seront prises avant la fin de l'année", a-t-il ajouté.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Un budget Sécu 2009 dans l'ombre de la crise financière PARIS, 28 oct 2008 (AFP)
Sitôt la première partie du budget votée, les députés se sont emparés mardi du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2009 sur lequel plane également l'ombre de la crise financière.
"Je sais que vous vous interrogez de façon légitime sur l'impact de la crise", a déclaré M. Woerth en défendant un budget "non périmé" alors que la gauche et certains députés de droite le jugent déjà "daté" ou décalé".
"Des incertitudes pèsent sur nos hypothèses de recettes", a-t-il admis, mais "nous ne chercherons pas à compenser une dégradation de la conjoncture par plus de prélèvements ni par des coupes supplémentaires dans les dépenses", a-t-il promis.
Le ministre a rappelé la volonté du gouvernement de "poursuivre le redressement de la sécurité sociale", en maintenant son déficit (8,6 milliards d'euros contre 8,9 milliards en 2009), mais "notre stratégie, ce n'est pas la rigueur, ce n'est pas le rationnement", a-t-il lancé.
Mais s'il préfère désormais retenir 2012 comme "cap" fixé pour un "retour à l'équilibre de la Sécurité sociale", la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a tenu aussitôt après à réitérer "l'objectif de retour à l'équilibre d'ici 2011".
A droite, l'UMP a déjà clairement affiché sa volonté d'accentuer encore les économies prévues.
Dans le contexte de crise, le projet Sécu "est daté, il n'y a pas de honte à l'avouer", a affirmé le rapporteur UMP du texte, Yves Bur, pour qui "le mot d'ordre est donc clair": "tenir les objectifs de dépenses".
Plusieurs initiatives ont été prises en ce sens en commission, notamment, à l'instigation de l'UMP Pierre Méhaignerie, la suppression de la prime transport promise par François Fillon. "Il est hors de question d'y renoncer", a prévenu M. Woerth dans l'hémicycle.
Dans la matinée, le Premier ministre avait lui même rappelé à l'ordre le groupe majoritaire sur cette initiative. "La coproduction, ça ne peut pas être la confusion", leur a-t-il dit.
Un autre amendement controversé de M. Bur, réduisant de 65% à 35% le remboursement des cures thermales, devrait être abandonné en séance publique, faute du soutien de son propre groupe.
L'allongement de l'âge de la retraite, défendu par le même M. Bur, ne sera pas non plus retenu.
Au chapitre des recettes, M. Woerth a également opposé une fin de non-recevoir à une taxation des stock-options, que les députés ont votée en commission.
"Nous avons déjà fait le plein l'année dernière", a-t-il plaidé en refusant de "charger la barque". En revanche, "le gouvernement est ouvert" sur la taxations des parachutes dorés, a-t-il dit.
Avant même le début de l'examen du texte, la gauche n'a pas ménagé ses critiques. "Nous sommes particulièrement étonnés d'entendre le président de la République parler de centaines de milliers de contrats aidés quand, dans le même temps et le même jour, vous allez détruire des centaines de milliers d'emplois" à l'hôpital, s'est insurgé, lors des questions au gouvernement, Jean-Marie Le Guen (PS) après les annonces faites par Nicolas Sarkozy à Rethel (Ardennes).
"Au moment où vous montrez beaucoup de sollicitude vis-à-vis du système bancaire, ne serait-il pas utile de montrer la même sollicitude pour notre Sécurité sociale?", a-t-il demandé.
Sitôt la première partie du budget votée, les députés se sont emparés mardi du projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS) pour 2009 sur lequel plane également l'ombre de la crise financière.
"Je sais que vous vous interrogez de façon légitime sur l'impact de la crise", a déclaré M. Woerth en défendant un budget "non périmé" alors que la gauche et certains députés de droite le jugent déjà "daté" ou décalé".
"Des incertitudes pèsent sur nos hypothèses de recettes", a-t-il admis, mais "nous ne chercherons pas à compenser une dégradation de la conjoncture par plus de prélèvements ni par des coupes supplémentaires dans les dépenses", a-t-il promis.
Le ministre a rappelé la volonté du gouvernement de "poursuivre le redressement de la sécurité sociale", en maintenant son déficit (8,6 milliards d'euros contre 8,9 milliards en 2009), mais "notre stratégie, ce n'est pas la rigueur, ce n'est pas le rationnement", a-t-il lancé.
Mais s'il préfère désormais retenir 2012 comme "cap" fixé pour un "retour à l'équilibre de la Sécurité sociale", la ministre de la Santé Roselyne Bachelot a tenu aussitôt après à réitérer "l'objectif de retour à l'équilibre d'ici 2011".
A droite, l'UMP a déjà clairement affiché sa volonté d'accentuer encore les économies prévues.
Dans le contexte de crise, le projet Sécu "est daté, il n'y a pas de honte à l'avouer", a affirmé le rapporteur UMP du texte, Yves Bur, pour qui "le mot d'ordre est donc clair": "tenir les objectifs de dépenses".
Plusieurs initiatives ont été prises en ce sens en commission, notamment, à l'instigation de l'UMP Pierre Méhaignerie, la suppression de la prime transport promise par François Fillon. "Il est hors de question d'y renoncer", a prévenu M. Woerth dans l'hémicycle.
Dans la matinée, le Premier ministre avait lui même rappelé à l'ordre le groupe majoritaire sur cette initiative. "La coproduction, ça ne peut pas être la confusion", leur a-t-il dit.
Un autre amendement controversé de M. Bur, réduisant de 65% à 35% le remboursement des cures thermales, devrait être abandonné en séance publique, faute du soutien de son propre groupe.
L'allongement de l'âge de la retraite, défendu par le même M. Bur, ne sera pas non plus retenu.
Au chapitre des recettes, M. Woerth a également opposé une fin de non-recevoir à une taxation des stock-options, que les députés ont votée en commission.
"Nous avons déjà fait le plein l'année dernière", a-t-il plaidé en refusant de "charger la barque". En revanche, "le gouvernement est ouvert" sur la taxations des parachutes dorés, a-t-il dit.
Avant même le début de l'examen du texte, la gauche n'a pas ménagé ses critiques. "Nous sommes particulièrement étonnés d'entendre le président de la République parler de centaines de milliers de contrats aidés quand, dans le même temps et le même jour, vous allez détruire des centaines de milliers d'emplois" à l'hôpital, s'est insurgé, lors des questions au gouvernement, Jean-Marie Le Guen (PS) après les annonces faites par Nicolas Sarkozy à Rethel (Ardennes).
"Au moment où vous montrez beaucoup de sollicitude vis-à-vis du système bancaire, ne serait-il pas utile de montrer la même sollicitude pour notre Sécurité sociale?", a-t-il demandé.
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- Typhaine_22
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Re: Les grands sujets d'actus
Ah bah tiens, au lieu de récréer un sujet, je vais plutôt poser ma question ici vu que ma question se rapproche énormément de la tienne eloin.
J'aimerai savoir quels sont les grands sujets d'actus qui faut absolument réviser pour l'oral du concours d'aide soignant ?
J'aimerais vraiment savoir tout tout tout, car j'ai commencé à réviser mais j'aimerais commencer par réviser les sujets qui sont plus susceptibles de "tomber".
Ex : Maladie d'Alzheimer, mucoviscidose, le tabagisme dans les lieux publics ... je sais pas trop, je dis ça "au pif".
Quelqu'un pourrait m'aider svp ? parce que je veux pas réviser des sujets "lointains" des heures et des heures alors que le pourcentage de tomber dessus ne dépasse pas 1% ^^ Bon j'exagère mais c'est pour vous faire comprendre.
Merci d'avance à ceux ou celles qui m'aideront.
J'aimerai savoir quels sont les grands sujets d'actus qui faut absolument réviser pour l'oral du concours d'aide soignant ?

Ex : Maladie d'Alzheimer, mucoviscidose, le tabagisme dans les lieux publics ... je sais pas trop, je dis ça "au pif".

Quelqu'un pourrait m'aider svp ? parce que je veux pas réviser des sujets "lointains" des heures et des heures alors que le pourcentage de tomber dessus ne dépasse pas 1% ^^ Bon j'exagère mais c'est pour vous faire comprendre.
Merci d'avance à ceux ou celles qui m'aideront.

"L’amour des animaux est intimement lié à la bonté de caractère, de telle manière qu’on peut affirmer que celui qui est cruel envers les animaux ne peut-être une bonne personne."
Shopenhauer
Shopenhauer
Re: Les grands sujets d'actus
Je peux vous conseiller d'aller voir le topic "entrainement à la CG " ca bosse dur !! Pleins de sujets sont évoqués, comme ça vous pouvez faire quelques fiches !
C'est vrai qu'il y a tellement de sujets importants mais bon, faut essayer d'en voir un max
C'est vrai qu'il y a tellement de sujets importants mais bon, faut essayer d'en voir un max

Esi 2009-2012 (que c'est bon de le dire...)
Re: Actualités 2009
salut,
on peut tomber sur n'importe quel sujet , sur des articles d'ya un an ou deux ans ou bien très récents.... je pense qu'il faut lire un peu de tout, article société, politique un peu, santé .... et se faire des fiches sur des SUJETS CONNUS comme lobésité, le handicap, la maladie dalzheimer, la délinquance, lalcool et les jeunes, etc etc etc ..
Je peux pas te donner tous les sujets car moi meme jai pa fais encore de fiches
mais faut suivre l'actualité car on ne sait pas sur quoi tomber justement, où la difficulté car suivre l'actu je le faisais jamais!!
enfin , sur le topic entrainement culture G, ya des sujets intéressants!!
allez bn courage à tous et à toutes et à moi ...
P.S: envoyer vos articles
on peut tomber sur n'importe quel sujet , sur des articles d'ya un an ou deux ans ou bien très récents.... je pense qu'il faut lire un peu de tout, article société, politique un peu, santé .... et se faire des fiches sur des SUJETS CONNUS comme lobésité, le handicap, la maladie dalzheimer, la délinquance, lalcool et les jeunes, etc etc etc ..
Je peux pas te donner tous les sujets car moi meme jai pa fais encore de fiches

mais faut suivre l'actualité car on ne sait pas sur quoi tomber justement, où la difficulté car suivre l'actu je le faisais jamais!!
enfin , sur le topic entrainement culture G, ya des sujets intéressants!!
allez bn courage à tous et à toutes et à moi ...
P.S: envoyer vos articles
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Orange va proposer des services de communication aux professionnels de santé et aux patients
Le premier opérateur téléphonique français, Orange, proposerait bientôt des produits de communication pour les médecins, hôpitaux, cliniques et maisons de retraites, indique le Figaro (28-10-2008).
Tablettes tactiles communicantes facilitant le maintien à domicile, écran multiservices à l’hôpital permettant d’accéder aux radios du patient et à ses comptes rendus médicaux, ou encore système de suivi à distance des personnes souffrant de maladies chroniques...
Selon le quotidien ce dernier dispositif est déjà testé par le centre associatif Lyonnais de dialyse (Calydial). entre deux visites chez son médecin, « le patient entre tous les jours les paramètres requis en fonction de sa maladie (poids, tension, taux de sucre etc.). Ceux-ci sont suivis par des professionnels de santé, qui peuvent alors déclencher des alertes si nécessaire. »
Le premier opérateur téléphonique français, Orange, proposerait bientôt des produits de communication pour les médecins, hôpitaux, cliniques et maisons de retraites, indique le Figaro (28-10-2008).
Tablettes tactiles communicantes facilitant le maintien à domicile, écran multiservices à l’hôpital permettant d’accéder aux radios du patient et à ses comptes rendus médicaux, ou encore système de suivi à distance des personnes souffrant de maladies chroniques...
Selon le quotidien ce dernier dispositif est déjà testé par le centre associatif Lyonnais de dialyse (Calydial). entre deux visites chez son médecin, « le patient entre tous les jours les paramètres requis en fonction de sa maladie (poids, tension, taux de sucre etc.). Ceux-ci sont suivis par des professionnels de santé, qui peuvent alors déclencher des alertes si nécessaire. »
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Re: Actualités 2009
Pays pauvres : 213 millions d’enfants vaccinés en huit ans
L’Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (Gavi), qui rassemble l’Organisation mondiale de la santé (Oms), l’Unicef ou encore la Banque mondiale et des fondations privées comme celle de Bill Gates, tire le bilan de huit années de programmes de vaccinations contre la méningite et l’hépatite dans les pays les plus pauvres.
Ces actions ont permis de sauver 3,4 millions de vies, indique l’Alliance, grâce à la vaccination de 213 millions d’enfants dans 76 pays.
Ces programmes concernent les pays les plus pauvres dans lesquels plus de 40 millions d’enfants seront vaccinés cette année encore contre la méningite B, une maladie qui tue encore 400 000 enfants de moins de cinq ans par an.
L’Alliance mondiale pour les vaccins et l’immunisation (Gavi), qui rassemble l’Organisation mondiale de la santé (Oms), l’Unicef ou encore la Banque mondiale et des fondations privées comme celle de Bill Gates, tire le bilan de huit années de programmes de vaccinations contre la méningite et l’hépatite dans les pays les plus pauvres.
Ces actions ont permis de sauver 3,4 millions de vies, indique l’Alliance, grâce à la vaccination de 213 millions d’enfants dans 76 pays.
Ces programmes concernent les pays les plus pauvres dans lesquels plus de 40 millions d’enfants seront vaccinés cette année encore contre la méningite B, une maladie qui tue encore 400 000 enfants de moins de cinq ans par an.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Excès de cancers chez les ouvriers de l’industrie des plastiques
Dans l’usine Alphacan de Gaillac, le procédé de fabrication du Pvc, dont on fait aussi bien des canalisations que les profilés de fenêtres ou les portes de garage, est suspecté de provoquer des cancers chez les travailleurs de ce secteur de la plasturgie. Explications.
Syndicaliste Cgt et ancien membre du Chsct de l’usine Alphacan, Dominique Burdin tient maintenant un registre des plus sinistres : celui des anciens salariés de cette usine de plasturgie (appartenant au groupe Arkema) morts d’un cancer une fois à la retraite. « Nous en sommes à 10 % de cancers, soit une trentaine, chez les retraités que nous avons retrouvés » C’est beaucoup, mais « statistiquement non significatif », diraient les épidémiologistes.
Et pourtant, dans un rapport d’expertise demandé par le syndicat Cgt, le toxicologue Henri Pezerat est formel : oui, il y a eu et il y a encore certains postes de travail où les salariés ont été ou sont exposés à des agents cancérigènes. Et de citer, dans le processus de fabrication, le relargage de sels organiques de plomb, de cadmium et d’étain ainsi que d’azodicarbonamide, plus connu sous le nom de Luvopor. Or sa décomposition thermique génère un autre produit, le semicarbazide, suffisamment suspect pour que la Commission européenne interdise son emploi dans les matériaux en contact avec l’alimentation.
« La réglementation protège les consommateurs en “ oubliant ” les travailleurs, qui sont pourtant davantage exposés », fait remarquer Henri Pezerat, qui note que des études indépendantes sur ces différents produits sont absolument nécessaires.
Il est vrai que l’éditeur de la brochure « rassurante » intitulée le Pvc en questions n’est autre que le cabinet de lobbying Communications économiques et sociales, dirigé par Jean-Pierre Hulot, dernier « patron » du Comité permanent amiante, opposé à l’interdiction de ce matériau qui n’en finit pas de faire des victimes
Dans l’usine Alphacan de Gaillac, le procédé de fabrication du Pvc, dont on fait aussi bien des canalisations que les profilés de fenêtres ou les portes de garage, est suspecté de provoquer des cancers chez les travailleurs de ce secteur de la plasturgie. Explications.
Syndicaliste Cgt et ancien membre du Chsct de l’usine Alphacan, Dominique Burdin tient maintenant un registre des plus sinistres : celui des anciens salariés de cette usine de plasturgie (appartenant au groupe Arkema) morts d’un cancer une fois à la retraite. « Nous en sommes à 10 % de cancers, soit une trentaine, chez les retraités que nous avons retrouvés » C’est beaucoup, mais « statistiquement non significatif », diraient les épidémiologistes.
Et pourtant, dans un rapport d’expertise demandé par le syndicat Cgt, le toxicologue Henri Pezerat est formel : oui, il y a eu et il y a encore certains postes de travail où les salariés ont été ou sont exposés à des agents cancérigènes. Et de citer, dans le processus de fabrication, le relargage de sels organiques de plomb, de cadmium et d’étain ainsi que d’azodicarbonamide, plus connu sous le nom de Luvopor. Or sa décomposition thermique génère un autre produit, le semicarbazide, suffisamment suspect pour que la Commission européenne interdise son emploi dans les matériaux en contact avec l’alimentation.
« La réglementation protège les consommateurs en “ oubliant ” les travailleurs, qui sont pourtant davantage exposés », fait remarquer Henri Pezerat, qui note que des études indépendantes sur ces différents produits sont absolument nécessaires.
Il est vrai que l’éditeur de la brochure « rassurante » intitulée le Pvc en questions n’est autre que le cabinet de lobbying Communications économiques et sociales, dirigé par Jean-Pierre Hulot, dernier « patron » du Comité permanent amiante, opposé à l’interdiction de ce matériau qui n’en finit pas de faire des victimes
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Alliance mondiale pour la vaccination: 3,4 millions de vies sauvées en huit ans
Aujourd'hui, 00h47
Les programmes de vaccinations contre la méningite et l'hépatite mis en oeuvre depuis huit ans dans les pays les plus pauvres auront permis de sauver 3,4 millions de vies, a assuré mercredi l'Alliance mondiale pour les vaccins et l'immunisation (Gavi).
Depuis l'an 2000, un total de 213 millions d'enfants ont reçu des vaccinations grâce à l'Alliance, fondée par le milliardaire américain Bill Gates et financée par des donations publiques et privées et en partenariat avec des organisations internationales dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'Alliance Gavi fonde ses statistiques sur les données recueillies par l'OMS dans 76 pays en développement.
"Ces chiffres montrent les résultats positifs de cet investissement en termes de vies humaines", a relevé le secrétaire exécutif de l'Alliance Gavi Julien Lob-Levyt en demandant aux donateurs de poursuivre leurs efforts en dépit de la crise économique.
"Ce n'est que grâce à un financement stable de long terme que nous pouvons garantir que ces pays pauvres seront en mesure d'améliorer leurs programmes de vaccination pour sauver des vies", a-t-il insisté.
Un total de 41,7 millions d'enfants auront reçu grâce à l'Alliance d'ici la fin de l'année trois doses de vaccin contre la méningite de type B, contre 28,2 millions un an auparavant, selon le dernier rapport de l'Alliance Gavi.
Ce type de méningite tue chaque année environ 400.000 enfants de moins de cinq ans, surtout dans les pays pauvres.
De même, un total de 192,2 millions d'enfants devraient avoir reçu d'ici la fin de l'année le vaccin contre l'hépatite B (155,7 millions fin 2007).
"Avec 2,5 millions de décès évités grâce à la seule vaccination contre l'hépatite B, c'est notre plus grande réussite", s'est félicitée l'Alliance Gavi qui avait annoncé en mars dernier avoir pratiquement éradiqué la maladie en Ouganda.
Aujourd'hui, 00h47
Les programmes de vaccinations contre la méningite et l'hépatite mis en oeuvre depuis huit ans dans les pays les plus pauvres auront permis de sauver 3,4 millions de vies, a assuré mercredi l'Alliance mondiale pour les vaccins et l'immunisation (Gavi).
Depuis l'an 2000, un total de 213 millions d'enfants ont reçu des vaccinations grâce à l'Alliance, fondée par le milliardaire américain Bill Gates et financée par des donations publiques et privées et en partenariat avec des organisations internationales dont l'Organisation mondiale de la santé (OMS).
L'Alliance Gavi fonde ses statistiques sur les données recueillies par l'OMS dans 76 pays en développement.
"Ces chiffres montrent les résultats positifs de cet investissement en termes de vies humaines", a relevé le secrétaire exécutif de l'Alliance Gavi Julien Lob-Levyt en demandant aux donateurs de poursuivre leurs efforts en dépit de la crise économique.
"Ce n'est que grâce à un financement stable de long terme que nous pouvons garantir que ces pays pauvres seront en mesure d'améliorer leurs programmes de vaccination pour sauver des vies", a-t-il insisté.
Un total de 41,7 millions d'enfants auront reçu grâce à l'Alliance d'ici la fin de l'année trois doses de vaccin contre la méningite de type B, contre 28,2 millions un an auparavant, selon le dernier rapport de l'Alliance Gavi.
Ce type de méningite tue chaque année environ 400.000 enfants de moins de cinq ans, surtout dans les pays pauvres.
De même, un total de 192,2 millions d'enfants devraient avoir reçu d'ici la fin de l'année le vaccin contre l'hépatite B (155,7 millions fin 2007).
"Avec 2,5 millions de décès évités grâce à la seule vaccination contre l'hépatite B, c'est notre plus grande réussite", s'est félicitée l'Alliance Gavi qui avait annoncé en mars dernier avoir pratiquement éradiqué la maladie en Ouganda.
ESI 2009-2012
Re: Actualités 2009
Mélamine dans des oeufs: contamination possible par la nourriture animale
il y a 11 heures 57 min
Les autorités chinoises ont déclaré mercredi que la présence de mélamine dans des oeufs produits dans le nord-est de la Chine et vendus à Hong Kong pourrait s'expliquer par la contamination de la nourriture des volailles.
Dans un communiqué, le gouvernement de la ville de Dalian, siège de la société qui a exporté ces oeufs à Hong Kong, a indiqué qu'une enquête avait été lancée depuis l'annonce le week-end dernier de cette découverte par les autorités de l'ancienne colonie britannique.
"Selon les premiers résultats de l'enquête menée par les administrations concernées, il se peut que ces oeufs qui ont présenté des problèmes aient un lien avec des lots de nourriture pour volailles ayant été contaminés par la mélamine", a expliqué le gouvernement local.
"Les administrations concernées mènent actuellement une enquête poussée sur l'origine de la contamination. S'il s'avérait qu'il y ait eu adjonction intentionnelle, cela serait sévèrement puni par la loi", a ajouté le gouvernement de Dalian.
Le week-end dernier, les autorités de Hong Kong avaient annoncé la découverte d'oeufs, contenant de la mélamine, de la marque Hanwei dont le siège se trouve à Dalian.
Plusieurs distributeurs chinois ou présents en Chine ont fait savoir qu'ils avaient retiré des rayons de leurs supermarchés ces gammes d'oeufs mises en cause par mesure de précaution.
Le gouvernement de Dalian a indiqué avoir ordonné à Hanwei de suspendre temporairement ses exportations.
Les responsables de l'entreprise n'ont pas pu être joints, mais selon son site internet elle exporte vers Hong Kong, le Japon et la Corée du Sud.
Dans un message diffusé par la télévision chinoise, le président de Hanwei, Han Wei, s'est excusé, affirmant que sa société n'avait pas mal agi.
"Nous nous excusons solennellement auprès des consommateurs et des distributeurs. Nous déclarons solennellement que notre société n'a jamais acheté de mélamine ou ajouté de la mélamine à nos aliments ou nos produits", a-t-il dit.
Mercredi, les autorités de Hong Kong ont annoncé avoir encore découvert de la mélamine dans des oeufs d'une autre marque chinoise, l'entreprise Jingshan Pengchang Agricultural Products, de la région du Hubei (centre).
Le mois dernier, la crise du lait frelaté chinois à la mélamine --une substance chimique utilisée dans les plastiques et résines-- avait entraîné une psychose dans le monde où de nombreux produits chinois à base de lait continuent d'être retirés de la vente.
Quatre nourrissons sont morts en Chine après avoir consommé du lait frelaté à la mélamine et des dizaines de milliers d'autres sont tombés malades.
L'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a par ailleurs appelé mardi la Chine à fournir toute information sur des traces éventuelles de mélamine dans la chaîne alimentaire.
il y a 11 heures 57 min
Les autorités chinoises ont déclaré mercredi que la présence de mélamine dans des oeufs produits dans le nord-est de la Chine et vendus à Hong Kong pourrait s'expliquer par la contamination de la nourriture des volailles.
Dans un communiqué, le gouvernement de la ville de Dalian, siège de la société qui a exporté ces oeufs à Hong Kong, a indiqué qu'une enquête avait été lancée depuis l'annonce le week-end dernier de cette découverte par les autorités de l'ancienne colonie britannique.
"Selon les premiers résultats de l'enquête menée par les administrations concernées, il se peut que ces oeufs qui ont présenté des problèmes aient un lien avec des lots de nourriture pour volailles ayant été contaminés par la mélamine", a expliqué le gouvernement local.
"Les administrations concernées mènent actuellement une enquête poussée sur l'origine de la contamination. S'il s'avérait qu'il y ait eu adjonction intentionnelle, cela serait sévèrement puni par la loi", a ajouté le gouvernement de Dalian.
Le week-end dernier, les autorités de Hong Kong avaient annoncé la découverte d'oeufs, contenant de la mélamine, de la marque Hanwei dont le siège se trouve à Dalian.
Plusieurs distributeurs chinois ou présents en Chine ont fait savoir qu'ils avaient retiré des rayons de leurs supermarchés ces gammes d'oeufs mises en cause par mesure de précaution.
Le gouvernement de Dalian a indiqué avoir ordonné à Hanwei de suspendre temporairement ses exportations.
Les responsables de l'entreprise n'ont pas pu être joints, mais selon son site internet elle exporte vers Hong Kong, le Japon et la Corée du Sud.
Dans un message diffusé par la télévision chinoise, le président de Hanwei, Han Wei, s'est excusé, affirmant que sa société n'avait pas mal agi.
"Nous nous excusons solennellement auprès des consommateurs et des distributeurs. Nous déclarons solennellement que notre société n'a jamais acheté de mélamine ou ajouté de la mélamine à nos aliments ou nos produits", a-t-il dit.
Mercredi, les autorités de Hong Kong ont annoncé avoir encore découvert de la mélamine dans des oeufs d'une autre marque chinoise, l'entreprise Jingshan Pengchang Agricultural Products, de la région du Hubei (centre).
Le mois dernier, la crise du lait frelaté chinois à la mélamine --une substance chimique utilisée dans les plastiques et résines-- avait entraîné une psychose dans le monde où de nombreux produits chinois à base de lait continuent d'être retirés de la vente.
Quatre nourrissons sont morts en Chine après avoir consommé du lait frelaté à la mélamine et des dizaines de milliers d'autres sont tombés malades.
L'Organisation des Nations unies pour l'Alimentation et l'Agriculture (FAO) a par ailleurs appelé mardi la Chine à fournir toute information sur des traces éventuelles de mélamine dans la chaîne alimentaire.
ESI 2009-2012