"Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Disons que ses propos sont très vexants pour notre profession, et j'aurais aimé par exemple qu'elle explique pourquoi elle n'a pas jugé bon d'entendre notre version des choses.
Dans un message plus haut, tu disais qu'elle lisait ce post, mais pourquoi dont n'y a t'elle pas répondu ?
Dans un message plus haut, tu disais qu'elle lisait ce post, mais pourquoi dont n'y a t'elle pas répondu ?
- Bracciano-Galley
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Elle y a peut-être répondu, Pamela.....
Ici, la très grande majorité des gens interviennent sous des pseudo , c'est leur droit, la règle du jeu , et ça se respecte
. Mais du coup, on ne peut pas savoir qui est qui 
Ici, la très grande majorité des gens interviennent sous des pseudo , c'est leur droit, la règle du jeu , et ça se respecte


Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Alors dommage qu'elle n'assume pas ses écrits en précisant sa véritable identité 

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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
pourquoi est-ce qu'elle devrait les assumer plus que n'importe quel autre intervenant de ce forum ?Paméla a écrit :Alors dommage qu'elle n'assume pas ses écrits en précisant sa véritable identité


Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Parce que n'importe quel intervenant est en général de la profession et en parle en connaissance de cause 

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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Il me semble que l'auteur de l'artcile est aussi de la profession, non ?Paméla a écrit :Parce que n'importe quel intervenant est en général de la profession et en parle en connaissance de cause

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Elle est IDEL ??!! 

- Bracciano-Galley
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Elle est IDE
La profession c'est : infirmier
Libéral n'est que le mode d'exercice
je sais, nous donnons peut-être l'impression de nous éloigner du sujet, mais pas tant que ça
.. Car le fond du pb est là , quand on a le sentiment d'excercer une autre profession parce qu'on a un autre mode d'exercice, il ne peut y avoir qu'incompréhension , mesententes, quiproquos, jugements, etc
Mais bon, je ne vais pas redire ce que j'ai déjà dit
là




je sais, nous donnons peut-être l'impression de nous éloigner du sujet, mais pas tant que ça





Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
bravo pour la réflexion sur la confraternité: c'est un cheminement positif après l'affirmation " la profession d'infirmière ne soigne plus".
Dommage qu'il n'y ait pas eu inversion chronologique, cet article tant contreversé ,aurait eu de la difficulté à paraitre en première page d'un site internet sur la profession.
Il sera très difficile, me semble t il, d'inscrire les infirmiers dans cette démarche.
Quelle serait la réaction d'un directeur des soins à qui une infirmière nouvellement diplômée s'adresserait à lui, dans les termes de "confrère"?
Je vais essayer de problématiser la difficulté:
La terminologie "confrère" relève plus de l'appartenance à une même profession libérale(les avocats, les médecins s'appellent ainsi car leur mode d'exercice est majoritairement libéral ).
Les Infirmiers étant à 85 % des salariés , la terminologie "collègue" leur apparait plus adaptée.(personne qui remplit la même fonction au sein de la même entreprise ou de la même administration)
La science médicale , les diagnostics médicaux sont codifiés universellement: les hiérarchies médicales, verticale ou transversale (du praticien au chef de service et du généraliste aux spécialistes) répondent tous au tryptique : maladie, traitement, guérison.
Quid de la science infirmière?quand on nous nomme encore paramédicaux
Les diagnostics infirmiers? en fonction du modèle conceptuel , ils ne sont pas identiques et ils sont en perpétuelle évolution.
Rôle autonome, rôle médico prescrit, technicienne, clinicienne.....
Que dire des écoles de cadres où le discours d'accueil invite les futurs cadres à faire le deuil des soins?
De toute façon, collègue ou confrère , la différenciation n'exclut pas le respect et le travail en équipe avec soutien et solidarité.
Dommage qu'il n'y ait pas eu inversion chronologique, cet article tant contreversé ,aurait eu de la difficulté à paraitre en première page d'un site internet sur la profession.
Il sera très difficile, me semble t il, d'inscrire les infirmiers dans cette démarche.
Quelle serait la réaction d'un directeur des soins à qui une infirmière nouvellement diplômée s'adresserait à lui, dans les termes de "confrère"?
Je vais essayer de problématiser la difficulté:
La terminologie "confrère" relève plus de l'appartenance à une même profession libérale(les avocats, les médecins s'appellent ainsi car leur mode d'exercice est majoritairement libéral ).
Les Infirmiers étant à 85 % des salariés , la terminologie "collègue" leur apparait plus adaptée.(personne qui remplit la même fonction au sein de la même entreprise ou de la même administration)
La science médicale , les diagnostics médicaux sont codifiés universellement: les hiérarchies médicales, verticale ou transversale (du praticien au chef de service et du généraliste aux spécialistes) répondent tous au tryptique : maladie, traitement, guérison.
Quid de la science infirmière?quand on nous nomme encore paramédicaux
Les diagnostics infirmiers? en fonction du modèle conceptuel , ils ne sont pas identiques et ils sont en perpétuelle évolution.
Rôle autonome, rôle médico prescrit, technicienne, clinicienne.....
Que dire des écoles de cadres où le discours d'accueil invite les futurs cadres à faire le deuil des soins?
De toute façon, collègue ou confrère , la différenciation n'exclut pas le respect et le travail en équipe avec soutien et solidarité.
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
bin si c'est pas toi et si c'est pas moi.....ni mes loups bin c'est finalement peut-être Elle ou Lui?Bracciano-Galley a écrit :Elle y a peut-être répondu, Pamela.....
Ici, la très grande majorité des gens interviennent sous des pseudo , c'est leur droit, la règle du jeu , et ça se respecte. Mais du coup, on ne peut pas savoir qui est qui

Si House dit "c'est un Wegener" c'est peut-être un wegener ou ce n'est peut-être pas un wegener! En libé dans l'arrière pays grassois.
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
je suis choquée par les réactions de certains sur l'article sur l'AVS
si je comprends les objections liés aux faits qu'on a qu'une version (comme malherureusement dans l'ensemble des médias aujourd'hui, regarder les jt de 13 et 20 sur les grandes chaines nationales) qu'on a un parti pris (mais c'est un droit), qu'il y a manifestement un exercice illégal et qu'on a tout simplement le droit de pas être d'accord
je trouve insuportable de nier à l'auteur sa qualité et sa probable expertise d'IDE, nier le rôle qu'aurait jouer cette AVS, sans avoir nous aussi essayer de comprendre pourquoi ce discours et surtout insinuer que la personne agée est complétement décérébrée sous pretexe de dépression (avec en plus un rejet de la faute sur la famille
) c''est ECOEURANT
ne vous est il pas venu à l'esprit que cet article est pu être simplement qu'un billet d'humeur d'une IDE choquée par le comportement supposé d'un confrère
avez vous oublié qu' à l'hopital aussi on accorde fois aux dires des AS sur des actes qui les questionnent??
n'avez vous jamais interpellé un médecin sur le comportement d'un de ses chers confrères???
dire que j'ai défendu l'ONI, et que vous voulez déjà le transformer en un bordel véritablement maccarthiste
apparement seuls les médecins peuvent critiquer notre travail et notre profession (et ils se gènent pas) dès que l'un d'entre nous se permet de dire ce comportement me choque, c'est haro sur le baudet
reconnaitre un problème ce n'est pas généraliser c'est faire en sorte d'identifier s'il est bien réel et si oui le traiter et surtout prévenir sa récidive
si je comprends les objections liés aux faits qu'on a qu'une version (comme malherureusement dans l'ensemble des médias aujourd'hui, regarder les jt de 13 et 20 sur les grandes chaines nationales) qu'on a un parti pris (mais c'est un droit), qu'il y a manifestement un exercice illégal et qu'on a tout simplement le droit de pas être d'accord
je trouve insuportable de nier à l'auteur sa qualité et sa probable expertise d'IDE, nier le rôle qu'aurait jouer cette AVS, sans avoir nous aussi essayer de comprendre pourquoi ce discours et surtout insinuer que la personne agée est complétement décérébrée sous pretexe de dépression (avec en plus un rejet de la faute sur la famille






ne vous est il pas venu à l'esprit que cet article est pu être simplement qu'un billet d'humeur d'une IDE choquée par le comportement supposé d'un confrère


avez vous oublié qu' à l'hopital aussi on accorde fois aux dires des AS sur des actes qui les questionnent??
n'avez vous jamais interpellé un médecin sur le comportement d'un de ses chers confrères???
dire que j'ai défendu l'ONI, et que vous voulez déjà le transformer en un bordel véritablement maccarthiste


apparement seuls les médecins peuvent critiquer notre travail et notre profession (et ils se gènent pas) dès que l'un d'entre nous se permet de dire ce comportement me choque, c'est haro sur le baudet


reconnaitre un problème ce n'est pas généraliser c'est faire en sorte d'identifier s'il est bien réel et si oui le traiter et surtout prévenir sa récidive

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
#je suis Nigéria
Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
une question aux modérateurs:
n'aurait il pas été judicieux de mettre ce post sur le forum général IDE?
je m'explique, pour moi la réflexion sur cet incident ne concerne pas qu'un mode d'exercice mais l'ensemble de la profession est interpellée. on pourrait retrouver cette situation avec une as dans un service hospitalier (situation vécue)
ce qui est corroboré par le fait que la rédaction ait choisi de le mettre sur la première page du site
n'est il pas possible de mettre ce sujet à la place qui, pour moi, lui revient
n'aurait il pas été judicieux de mettre ce post sur le forum général IDE?
je m'explique, pour moi la réflexion sur cet incident ne concerne pas qu'un mode d'exercice mais l'ensemble de la profession est interpellée. on pourrait retrouver cette situation avec une as dans un service hospitalier (situation vécue)
ce qui est corroboré par le fait que la rédaction ait choisi de le mettre sur la première page du site
n'est il pas possible de mettre ce sujet à la place qui, pour moi, lui revient

j'aime bien Charlie, mais Nigéria a beaucoup plus besoin de nous
#je suis Nigéria
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
Ton lien ne fonctionne pas je croisBracciano-Galley a écrit :Elle est IDELa profession c'est : infirmier
Libéral n'est que le mode d'exercice
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je sais, nous donnons peut-être l'impression de nous éloigner du sujet, mais pas tant que ça.. Car le fond du pb est là , quand on a le sentiment d'excercer une autre profession parce qu'on a un autre mode d'exercice, il ne peut y avoir qu'incompréhension , mesententes, quiproquos, jugements, etc
Mais bon, je ne vais pas redire ce que j'ai déjà dit
là
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Oui c'est sur qu'on fait tous le même métier, mais dans le cas précis l'article parlait de l'exercice libéral, voilà pourquoi j'ai employé ce terme, mais c'est vrai qu'on a plus de responsabilité en libéral je trouve. On n'a pas la structure ni les collègues en cas de doute, il faut prendre les décisions seuls et parfois ce n'est pas évident.
Quand tu parles mésententes et jugements, tu parles de qui envers qui ?
Bref, je ne sais pas exactement quel est le mode d'exercice de la personne qui a rédigé l'article, mais j'aurais aimé avoir des précisions sur cet écrit, car j'ai trouvé trop facile le fait de transcrire une situation dont il manque plein d'éléments, et d'accuser un confrère / collègue à tort sans que celui ci puisse s'expliquer ... en précisant bien qu'il est rémunéré à l'acte, donc que sa motivation première serait plutôt l'argent, mais ça ne veut pas dire pour autant que tout le monde est comme ça.
Par contre quand vous dites que l'article est paru en 1ère page, c'est de quel magazine ?
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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
mercirockeuse a écrit :bravo pour la réflexion sur la confraternité:
si 'javais pensé que c'etait facile, je n'aurais certainement pas ecrit l'articleIl sera très difficile, me semble t il, d'inscrire les infirmiers dans cette démarche.
Quelle serait la réaction d'un directeur des soins à qui une infirmière nouvellement diplômée s'adresserait à lui, dans les termes de "confrère"?


c'est un point de vue interessantJe vais essayer de problématiser la difficulté:
La terminologie "confrère" relève plus de l'appartenance à une même profession libérale(les avocats, les médecins s'appellent ainsi car leur mode d'exercice est majoritairement libéral ).

la notion de "collègue" va plus loin que ça. Etymologiquement "collègue" vient de collegare, qui vient lui même de cum et ligere, c'est à dire lier avec, rassembler. Donc la notion de "collègue" comprend tous ceux avec lesquels on peut travailler, même si ils n'ont pas la même fonction.Les Infirmiers étant à 85 % des salariés , la terminologie "collègue" leur apparait plus adaptée.(personne qui remplit la même fonction au sein de la même entreprise ou de la même administration)
Confrère, c'est être frère avec, cela entraine une notion de sentiment qui n'est pas forcément incluse dans le mot "collègue". On peut être collègues sans être confrères, tout comme on peut être confrères sans être collègues. Mais faites le test : pensez à quelqu'un en terme de confrère, puis penser en terme de collègue, vous verrez par vous-même : cela ne suscite pas le même état emotionnel ...
"para" veut dire à côté , non ? personnellement je trouve que c'est une bonne positionLa science médicale , les diagnostics médicaux sont codifiés universellement: les hiérarchies médicales, verticale ou transversale (du praticien au chef de service et du généraliste aux spécialistes) répondent tous au tryptique : maladie, traitement, guérison.
Quid de la science infirmière?quand on nous nomme encore paramédicaux

ce qui est logique, non? de toute façon chaque être humain est différent, a une histoire , un vecu, un environnement différent.. et c'est là, toute la différence entre une approche infirmière du soin, et l'approche scientifique médicale, qui, elle, tente de trouver des "modèles" applicables uniformement à tous les êtres humains , sans tenir compte des différences humaines (d'ailleurs quand ces modèles ne fonctionnent pas sur certains, les médecins sont vachement emmerdésLes diagnostics infirmiers? en fonction du modèle conceptuel , ils ne sont pas identiques et ils sont en perpétuelle évolution.



qu'il est temps de réfléchir à ce que nous voulons créer comme profession, parce qu'à ce rythme, à force de nous auto-segmenter, nous allons tout droit vers le big-bangRôle autonome, rôle médico prescrit, technicienne, clinicienne.....
Que dire des écoles de cadres où le discours d'accueil invite les futurs cadres à faire le deuil des soins?

tout à faitDe toute façon, collègue ou confrère , la différenciation n'exclut pas le respect et le travail en équipe avec soutien et solidarité.

Dernière modification par Bracciano-Galley le 21 nov. 2008 01:35, modifié 1 fois.
Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 

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Re: "Soigner, est-ce encore le souci des infirmiers ?"
tsstsss tu me fais dans l'emotionnel là, haegenHaegen a écrit : je trouve insuportable de nier à l'auteur sa qualité et sa probable expertise d'IDE, nier le rôle qu'aurait jouer cette AVS, sans avoir nous aussi essayer de comprendre pourquoi ce discours et surtout insinuer que la personne agée est complétement décérébrée sous pretexe de dépression (avec en plus un rejet de la faute sur la famille![]()
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ne vous est il pas venu à l'esprit que cet article est pu être simplement qu'un billet d'humeur d'une IDE choquée par le comportement supposé d'un confrère![]()
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mouais.. hormis qu'il faut comparer ce qui est comparable et une AVS n'a aucune compétences en matière de santé , encore moins quand elle n'a même pas assisté à la scène entre la patiente et son IDE et qu'elle se contente de rapporter de soit-disant diresavez vous oublié qu' à l'hopital aussi on accorde fois aux dires des AS sur des actes qui les questionnent??

oh ça a pu m'arriver, bien que je n'en ai pas souvenir (généralement si un truc me dérange dans le comportement d'un médecin, je m'adresse directement à luin'avez vous jamais interpellé un médecin sur le comportement d'un de ses chers confrères???


t'as pas compris, haegen. Dire que quelque chose ne va pas dans la profession est tout à fait possible.... mais entre nous .apparement seuls les médecins peuvent critiquer notre travail et notre profession (et ils se gènent pas) dès que l'un d'entre nous se permet de dire ce comportement me choque, c'est haro sur le baudet![]()
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Seulement là, nous ne sommes pas entre nous, nous sommes sur un forum public, lu par des centaines de gens dont beaucoup ne sont pas des professionnels infirmiers, et c'est toute la différence. Je sais que beaucoup ont tendance à l'oublier sur le forum, donc il faut le rappeler: ce site et ce forum sont ouvert à la consultation de tout et n'importe qui ! tout ce qu'on y ecrit créera l'image de la profession.
Tu parles des médecins qui critiquent les infirmiers, mais un article comme ça, ils s'en font des gorges chaudes !! Ils se le repassent, se le refilent et s'en servent d'exemple : "vous voyez bien qu'ils sont nuls ces infirmiers !!" Et à double titre, puisqu'ils peuvent penser que " non seulement ces imbéciles d'infirmiers donnent un exemple de mauvaise prise en charge IDE mais en plus, ils l'etalent sur la place publique, ils donnent les batons pour se faire battre !" Et entre nous, sur ce coup, ils auront entièrement raison de se gausser. Faut vraiment pas être futé pour donner autant de batons pour se faire battre....

Tu vois, je suis entrain d'ecrire un article sur les stéréotypes. Un stéréotype se crée, entre autres, par généralisation d'un ou quelques cas particuliers à l'ensemble d'un groupe. Et bien, plus j'avance sur mon article et les recherches qui vont avec, plus je constate que c'est exactement ce que fait cet article : il part d'un cas particulier et généralise à l'ensemble du groupe, allant jusqu'à donner des idées pour controler l'ensemble du groupe, alors qu'au départ, seul un individu est fautif.
Le problème, c'est que non seulement, cet article peut créer à lui seul un stéréotype, vu qu'il à la puissance que lui confère sa publication sur un média public connu et reconnu, mais aussi, vu les propos, il renforce les stéréotypes déjà existants sur ce groupe : "les IDEL ne s'interessent qu'au fric", etc....
Donc excuse-moi, mais je ne suis vraiment pas certaine que créer et renforcer des stéréotypes négatifs soit le meilleur moyen d'aider la profession ou de la faire avancer. Cela s'apparente plus à de l'auto-sabotage qu'à une aide.
reconnaitre un problème ce n'est pas généraliser c'est faire en sorte d'identifier s'il est bien réel et si oui le traiter et surtout prévenir sa récidive
Alors, il ne faut pas le généraliser !
Et avant de penser à traiter ou prévenir, il faut rechercher l'ensemble des causes afin de trouver les leviers les plus efficaces d'action. Pour des IDE c'est quand même simple à faire puisque c'est le principe de la demarche de soins infirmiers...
Ceci dit, plus j'avance sur les stérotypes, plus je me dis aussi que l'auteur de l'artcile incriminé n'est pas totalement responsable




si! si!; j'ai verifié, il fonctionne très bien, Pamelapamela a écrit :Ton lien ne fonctionne pas je crois![]()

en première page du site, Pam , ou page d'accueil, si tu préfèrespamela a écrit :Par contre quand vous dites que l'article est paru en 1ère page, c'est de quel magazine ?

Truisme n°1 : Quand on fait à la place de l'autre, non seulement on n'est pas à sa place, mais en plus, on empêche l'autre de prendre la place qui est la sienne 
