Actualités 2009

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fatiha25
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

L'esthétique pour aider les enfants à s'accepter malades au CHU de Bordeaux
Vendredi 21 novembre, 15h37

Julie FRAYSSE
Dans les couloirs de l'hôpital de jour des enfants du CHU de Bordeaux, Séverine, socio-esthéticienne, pousse un chariot chargé de crèmes et de maquillages destinés aux jeunes patients atteints de pathologies lourdes pour les aider à mieux s'accepter dans la maladie.
Séverine Godart, socio-esthéticienne, vernit les ongles d'une jeune fille dans une …Plus Agrandir la photo Séverine Godart, 36 ans, socio-esthéticienne, propose aux jeunes filles, une séance de maquillage ou une pose du vernis sur les ongles et aux garçons un soin du visage.

Dans chaque chambre, l'attendent de jeunes patients traités pour de lourdes pathologies (cancer, myopathie, greffe, mucoviscidose...).

Après un traitement de chimiothérapie, elle aide aussi les patients à redessiner la ligne de sourcils des malades et leur dispense des conseils en matière de substitut capillaire.

"Lorsque l'apparence physique est perturbée, l'intervention d'une socio-esthéticienne les aide à se regarder à nouveau dans un miroir, à s'occuper à nouveau d'eux ainsi qu'à mieux supporter les traitements", souligne Yves Perel, professeur de cancérologie pédiatrique au CHU de Bordeaux.

"C'est un moment qui leur permet de s'échapper du monde médical", explique Séverine Godart qui a reçu une formation d'esthéticienne après son diplôme d'aide soignante.

C'est avec un large sourire qu'elle se présente auprès des patients choisis par le personnel soignant afin de recevoir ces soins "gratuits".

"Si tu n'aimes pas, tu le lui dis, il faut que cela reste du plaisir", explique la responsable du service Annick Thireau, en introduisant la professionnelle auprès de Jérémy, un adolescent venant de subir une greffe.

Pour la chef de service, son rôle est essentiel pour aider "les enfants à s'accepter dans la maladie" car "les traitements atteignent leur intégrité corporelle".

"Veux-tu essayer un soin du visage?", lui demande la socio-esthéticienne, en s'asseyant au bord du lit. Le lycéen, arrivé tôt le matin pour subir toute une batterie d'examens, accepte timidement sous le regard étonné de son père.

"Tu te détends, tu fermes les yeux si tu veux", lui explique avec douceur Séverine, tout en lui appliquant un gommage. Le soin dure environ une demi-heure.

"Quand les patients acceptent ma visite, ils abordent les soins de manière plus détendue et positive", indique la jeune femme qui se veut "un lien entre le monde médical et l'extérieur".

"Cela fait beaucoup de bien aux patients car ils se disent: on va s'occuper de moi autrement que pour des soins" médicaux, reconnaît Annick Thireau, qui s'est battue pour trouver les moyens de faire financer, par deux associations, les interventions de la socio-esthéticienne auprès de ses patients.

Ces interventions sont bénéfiques à condition que la socio-esthéticienne soit "une personne solide et à l'écoute" qui soit bien intégrée à l'équipe para-médicale, souligne le professeur Perel.

Depuis début novembre, ce métier, qui compte un millier de professionnelles, vient d'ailleurs d'être reconnu comme profession de soins d'accompagnement à la personne, au sein de la fonction publique hospitalière.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Ces médecins qui mettent en cause les génériques….
Vendredi 21 novembre, 13h01


Le vieux débat sur l'inefficacité supposée des médicaments génériques est remis à l'ordre du jour ce matin, dans les colonnes de notre confrère La Croix.

Des cardiologues, neurologues et autres praticiens hospitaliers affirment en effet constater des « problèmes d'efficacité et de tolérance avec ces copies de médicaments de marque. » Pour l'heure cependant, aucune étude « indépendante et incontestable » ne vient confirmer leurs propos.

Alors que les ventes de génériques ne cessent de progresser en France -un médicament vendu sur cinq en 2006 était un générique contre un sur huit en 2005 - quelques médecins assurent en effet avoir « des soucis » avec ces médicaments.

Et le quotidien de citer notamment, le Pr Yves Cotti, cardiologue au CHU de Dijon. Il assure que plusieurs de ses patients « qui étaient bien stabilisés ont vu leur fréquence cardiaque augmenter avec des génériques avant que tout rentre dans l'ordre avec la reprise du médicament original ». Un exemple parmi d'autres témoignages.

De son côté Jean Marimbert, Directeur général de l'Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé (AFSSaPS), rappelle que les génériques ne sont pas des « médicaments au rabais ». Il ajoute également, qu' « ils sont surveillés de la même manière que les produits de marque. (…) Dans le domaine du médicament, on ne peut s'en tenir à des on-dit ou aux impressions de tel ou tel praticien » ajoute-t-il sévèrement. D'autant comme le confirme le Pr Jean-Paul Giroud, membre de l'Académie de médecine et du Conseil scientifique de Destination Santé, qu' « on ne recense rien de probant dans la littérature internationale contre les génériques ».

Un débat instrumentalisé par des lobbies ?

En revanche, le Pr Giroud -au même titre que le Pr Jean-François Bergmann, chef du service de médecine interne à l'hôpital Lariboisière à Paris- met en avant « un aspect psychologique bien connu des pharmacologues ». Il explique en effet que chez un patient, « le simple fait de penser qu'un médicament va peut-être moins bien marcher peut entraîner une moindre efficacité thérapeutique ».

Quant à Gilles Bonnefond, président délégué de l'Union des Syndicats de Pharmaciens d'officine (USPO), il est tout bonnement furieux. « II n'y a qu'en France qu'on entend ces critiques rétrogrades. (…) Il s'agit d'un combat d'arrière-garde derrière lequel on peut penser que se trouve l'industrie pharmaceutique. (…) ». Même si l'auteur de cette enquête souligne que « les médecins qui se posent des questions sur les génériques se défendent d'être instrumentalisés », il paraît évident qu'à ce stade le subjectif tient une place prépondérante dans ce débat...

Source : La Croix, 21 novembre 2008 - Agence française de Sécurité sanitaire des Produits de Santé
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Viande avariée: cinq sociétés agroalimentaires poursuivies
Jeudi 20 novembre, 21h20

Pierre ROCHICCIOLI Imprimer
Cinq sociétés du secteur agroalimentaire, dont les groupes Charal et Soviba, ont été récemment mises en examen pour "tromperie aggravée" dans le cadre d'une enquête sur un trafic présumé de viandes avariées avec un fabriquant de corned-beef de Cholet (Maine-et-Loire).Parmi les mis en examen figurent la société Covi de Cholet, spécialisée dans la transformation des produits carnés, en tant que personne morale et son directeur, Patrice Bourigault.

Quatre de ses fournisseurs, les sociétés Charal, Soviba, Arcadie, et Desial sont également poursuivis en tant que personnes morales.

Soviba a démenti jeudi avoir livré à cette dernière des lots de viande "non conformes". "La mise en cause de lots non conformes de la société Charal chez Covi ne concerne en aucun cas la Soviba. Nous réaffirmons qu'à aucun moment Soviba n'a livré de lots non conformes à Covi", a dit l'entreprise à l'AFP.

Tous ont été mis en examen pour "tromperie aggravée, mise sur le marché de produits corrompus et mise sur le marché de denrées préjudiciables à la santé" par la juge Marie-Odile Bertella-Geffroy du pôle de santé publique de Paris, a précisé une source judiciaire.

La magistrate reproche à la société Covi d'avoir mis sur le marché des boites de corned-beef confectionnées à partir de chutes de viande avariées achetées, en connaissance de cause, à quatre fournisseurs qui auraient ainsi espéré pouvoir les écouler sur un "second marché", selon une source judiciaire.

Des perquisitions effectuées lors de l'enquête chez ces fournisseurs, notamment chez Charal, ont permis de retrouver des lots de viande avariée prêts à être livrés chez Covi pour la confection de corned-beef, a-t-on ajouté de même source.

"Il ne s'agit pas de viande avariée ou corrompue, mais de viande qui ne correspondait pas à leur destination", avait dit en janvier 2007 le directeur général de Charal, Jean Chavel, en précisant qu'il y avait eu "un défaut de composition concernant quelques produits" livrés à Covi.

Dans un communiqué, la Société Charal a précisé jeudi qu'elle manifestait depuis toujours "un engagement fort pour la qualité" en effectuant chaque année "200.000 contrôles bactériologiques et chimiques, ainsi que 2.500 audits externes et internes".

L'affaire avait débuté en 2006 par un contrôle vétérinaire chez Soviba où des stocks de steaks hachés avariés, à l'origine de l'intoxication de consommateurs, ont été découverts.

Cette première affaire, également instruite à Paris par la juge Bertella-Geffroy, avait entraîné à l'époque une série de contrôles vétérinaires annexes.

Lors de l'un de ces contrôles, réalisé le 22 novembre 2006 à la société Covi, les services vétérinaires ont découvert un important stock de lot de viandes congelées impropres à la consommation humaine.

Selon une source judiciaire, le directeur de Covi avait déjà été rappelé à l'ordre deux mois auparavant lors d'une précédente inspection vétérinaire.

Par mesure de précaution, environ 650.000 boîtes de corned-beef de cette société ont été rappelées en France en décembre et 550.O00 autres consignées en France et dans quatre autres pays européens (Grèce, Grande-Bretagne, Belgique, Irlande) à la suite du contrôle.

"La viande ne présente pas de danger pour la consommation humaine. Les risques biologiques sont très faibles parce que le processus de fabrication a stérilisé la viande", avait alors précisé le procureur de la République d'Angers, Brigitte Angibaud.

La juge Bertella-Geffroy a toutefois demandé une expertise judiciaire pour déterminer l'éventuelle dangerosité de la viande pour la santé humaine, selon une source judiciaire.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

L'UE distribuera des fruits et légumes aux écoliers en 2009
Mercredi 19 novembre, 20h46


Des fruits et des légumes frais seront distribués dans les écoles de l'Union européenne à partir de l'année prochaine pour promouvoir une alimentation plus saine et combattre l'obésité infantile.Les ministres de l'Agriculture des Vingt-Sept ont donné mercredi leur feu vert à un projet de 90 millions d'euros de la commissaire à l'Agriculture, Mariann Fischer Boel.

La facture sera réglée pour moitié par Bruxelles et pour l'autre moitié par les Etats membres, qui pourront puiser les fruits et légumes dans leur propre production ou les importer.

La partie payée par l'Union européenne pourra atteindre 75% pour les régions plus désavantagées ou isolées, comme la Martinique dans le cas français.

Par ailleurs, les Etats qui adhéreront au programme pourront solliciter une participation auprès des parents d'élèves et augmenter de manière volontaire leur propre contribution.

"Il est essentiel d'inculquer de bonnes habitudes aux enfants dès leur plus jeune âge parce qu'ils les garderont plus tard", explique Mariann Fischer Boel dans un communiqué.

"Il suffit de se promener dans n'importe quelle ville européenne pour mesurer l'ampleur du problème que représentent les enfants en surpoids. Nous pouvons à présent faire quelque chose pour y remédier", a-t-elle poursuivi.

Quelque 22 millions d'enfants sont considérés comme étant en surpoids dans l'Union européenne et cinq millions d'entre eux sont en situation d'obésité.

Julien Toyer, édité par Gilles Trequesser
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

L’adolescent face au cancer

Entretien avec le Dr Franck Chauvin, cancérologue
En France, il n’existe pas de prise en charge spécifique des cancers de l’adolescent, que ce soit sur le plan thérapeutique ou psychologique. Ils sont accueillis soit en pédiatrie soit dans des services pour adultes après 18 ans. Seul l’hôpital Gustave-Roussy à Paris bénéficie d’un service pour adolescents.

C’est pourquoi la Ligue contre le cancer a lancé le premier programme spécifique de recherche sur les cancers des adolescents. Il s’agit de promouvoir des expériences pilote pour qu’à terme, on aboutisse à la création de structures mieux adaptées au traitement du cancer chez l’adolescent.
La Ligue travaille avec des équipes de sciences humaines et sociales sur l’annonce de la maladie, et sur les conséquences familiales et scolaires pour ces jeunes. La Ligue développe également tout un programme autour de la fertilité afin de conserver les ovules et les spermatozoïdes de ces jeunes patients traités pour un cancer et qui risquent la stérilité à l’âge adulte.

Précisions avec le Professeur Franck Chauvin, médecin, cancérologue, membre du Conseil Scientifique National de la Ligue depuis 2002, et impliqué dans la définition des programmes de recherche clinique.

L’annonce du cancer à un adolescent...
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Les traitements du cancer : le point en 10 questions


Depuis quelques années, la prise en charge des cancers connaît une véritable révolution avec l’arrivée de nouvelles thérapies plus ciblées. Cerné de toute part, le cancer devient même pour certains patients une maladie chronique.


Le cancer va-t-il perdre la guerre  ?
On meurt aujourd’hui encore beaucoup du cancer, mais l’arrivée de nouvelles thérapies ciblées apporte de réels espoirs, en augmentant significativement l’espérance de vie des patients, voire en permettant leur guérison.
Ces nouvelles thérapies ont recours à des anticorps monoclonaux, que l’on injecte par voie intraveineuse, ou à une famille de « petites » molécules administrées par voie orale.

Contrairement à la chimiothérapie cytotoxique classique, qui détruit directement les cellules malignes, ces nouveaux médicaments bloquent les mécanismes clés favorisant la croissance de la tumeur.
Certaines molécules agissent sur les gènes ou les enzymes impliqués dans la division cellulaire, tandis que d’autres rétablissent le mécanisme de l’apoptose, qui programme la mort des cellules tumorales ou court-circuitent la formation de vaisseaux sanguins, indispensables à la tumeur pour se développer.

« La tumeur fabrique des facteurs de croissance (les Vegf) qui ordonnent à l’organisme de créer de nouveaux vaisseaux sanguins dans le but de lui apporter, comme sur un plateau, tout ce dont elle a besoin pour sa croissance, comme les nutriments et l’oxygène, explique le professeur Jean-François Morere, responsable du service oncologie de l’hôpital Avicenne de Bobigny. Ces néovaisseaux permettent également aux cellules malignes de migrer dans la circulation sanguine. »
Si on bloque la production de ces facteurs de croissance, la tumeur, affamée, est asphyxiée et on évite la survenue de métastases.

Peut-on parler de révolution thérapeutique  ?
C’est indiscutable, notamment pour certains cancers, dont celui du rein métastasé, pour lequel il n’existait pratiquement aucun traitement.
« Hormis un traitement d’immunothérapie, nous avions peu de produits à la disposition des patients atteints d’un cancer avancé puisqu’ils ne répondent pas à la chimiothérapie classique, explique le Pr Bernard Escudier, chef de l’unité d’immunothérapie de l’institut Gustave-Roussy, de Villejuif. De plus, ces médicaments n’étaient efficaces que pour seulement 10 % des malades. Du coup, l’espérance de vie moyenne était comprise entre douze et dix-huit mois. »
Aujourd’hui, grâce à l’apparition de nouveaux traitements, la durée de survie des patients atteints de cancer du rein métastasé a doublé. Les cancers du poumon, du côlon, les lymphomes ou encore les leucémies myéloïdes chroniques ont aussi bénéficié de ces avancées.

A quand des traitements à la carte  ?
Grâce aux nouvelles molécules, les thérapies deviennent personnalisées. On peut désormais mettre au point un traitement en fonction du profil moléculaire de la tumeur de chaque patient.
C’est déjà le cas pour le cancer du sein, avec l’Herceptin (ou trastuzumab), pour la prise en charge des formes les plus agressives. Cet anticorps monoclonal, administré en situation préventive après la chirurgie ou en phase déjà métastasée, permet de réduire de moitié le nombre de décès et de rechutes.
Mais il n’est efficace que chez les femmes qui produisent en excès le récepteur Her2, présent à la surface des cellules et qui est à l’origine de la prolifération des cellules malignes, ce qui représente au final 15 à 20 % des malades. Pour savoir si une femme peut recevoir ce traitement, on procède à l’analyse d’une coupe de tissu mammaire cancéreux.
De même, on se met à rechercher, chez les patients atteints d’un cancer du côlon, la présence ou non d’une mutation du gène K-ras au niveau de la tumeur, mutation qui accélère la fabrication des cellules cancéreuses. Des études ont effectivement montré que les patients porteurs de cette mutation répondaient mal à l’Erbitux (cetuximab), un nouvel anticorps monoclonal.

La chimiothérapie va-t-elle disparaître  ?
C’est ce qu’espèrent les cancérologues à terme. Mais pour l’heure, les médicaments innovants sont toujours associés à la chimiothérapie classique, sauf pour le cancer du rein avancé, pour lequel la chimiothérapie n’a aucun effet.
L’autre approche des chercheurs est de combiner une, deux, voire plusieurs molécules de nouvelle génération afin de toucher plusieurs cibles à la fois et d’améliorer ainsi la réponse aux traitements. Ce cocktail médicamenteux pourrait aussi contrecarrer certaines résistances.

Comment savoir si la chimiothérapie est efficace  ?
Toutes les tumeurs n’ont pas la même sensibilité aux chimiothérapies. Chaque cas est discuté en concertation par l’équipe médicale pour savoir s’il faut associer à une chimiothérapie d’autres traitements comme l’hormonothérapie, la radiothérapie ou encore l’immunothérapie.
Lorsqu’une chimiothérapie est décidée, l’oncologue prescrit une combinaison de produits en fonction de la nature du cancer, du stade de la tumeur et de l’âge du patient, mais parfois aussi en fonction de la capacité de chacun à assimiler les médicaments.
« Certains patients éliminent mal ou, au contraire, très rapidement les médicaments, ce qui a des conséquences sur l’efficacité du traitement et sur sa toxicité pour l’organisme, fait remarquer le Dr Erick Gamelin, cancérologue au centre Denis-Papin à Angers. Depuis deux ans, des tests génétiques nous permettent d’identifier, grâce à une simple prise de sang, ces anomalies chez le patient et d’adapter par la suite les doses et de choisir parmi la cinquantaine de molécules à notre disposition celle qui sera la plus efficace et la mieux tolérée. » Récents, ces tests ne sont pas encore utilisés partout.

Quoi de neuf dans la radiothérapie  ?
La radiothérapie expose la tumeur à des rayonnements qui empêchent la multiplication des cellules cancéreuses. Le plus souvent, ces rayons sont produits par un accélérateur de particules situé à proximité du patient, mais on peut aussi implanter directement dans la tumeur des billes d’iode 125 ou d’iridium. C’est ce qu’on appelle la curiethérapie.

En une dizaine d’années, la radiothérapie a beaucoup évolué, notamment grâce aux progrès des techniques d’imagerie médicale (scanner, Irm…), qui permettent de mieux visualiser la tumeur et d’adapter l’intensité des champs d’irradiation à sa forme.
La dernière-née de ces techniques est la tomothérapie. Elle associe un dispositif de radiographie avec modulation d’intensité à un scanner en 3D. Plus précise, la tomothérapie est toute indiquée pour les tumeurs de forme complexe ou celles situées très près de tissus sains sensibles aux rayonnements, comme ceux de la tête et du cou. Pour l’heure, seuls quatre centres d’oncologie se sont équipés de ce matériel de pointe.
La radiothérapie peut être associée à d’autres traitements, comme la chirurgie ou la chimiothérapie, mais ce n’est pas systématique.

La chimio va-t-elle rendre moins malade  ?
La chimiothérapie agit sur les cellules cancéreuses, soit en les détruisant, soit en les empêchant de se diviser, mais son défaut est de tuer également des cellules saines.
Voilà pourquoi de nombreux patients souffrent d’effets secondaires : troubles digestifs, perte de cheveux, ou encore baisse du nombre de globules rouges et blancs…
Toutefois, on sait aujourd’hui mieux les prendre en charge. Des antinauséeux et des antivomissements, ou encore des stimulants de la production des cellules immunitaires sont désormais donnés en même temps que la cure médicamenteuse à l’hôpital.
Pour limiter la perte des cheveux, on peut proposer le port d’un casque réfrigérant afin d’éviter au produit chimique de parvenir jusqu’aux racines capillaires et de les détruire. De nouvelles molécules moins nocives pour le patient existent aussi, dont certaines peuvent désormais s’administrer par voie orale, à domicile.

Epinal, Toulouse… est-ce encore possible  ?
Plus de 5 000 patients surirradiés entre 1987 et 2006 à Epinal, 145 à Toulouse entre avril 2006 et avril 2007… Les graves accidents survenus dans les services de radiothérapie ont mis en lumière les multiples lacunes dans l’organisation de cette technique en France.
L’année dernière, le ministère de la Santé a présenté un plan national de 32 mesures visant à soumettre les centres à un contrôle de qualité régulier d’ici à 2010, et à mieux les équiper en matériel et en personnel.
Ainsi, le nombre de radiophysiciens devrait doubler : on en compte actuellement 300 seulement pour 180 centres.
Parmi les principales nouvelles obligations de ces derniers figure l’application de la dosimétrie in vivo, autrement dit le contrôle en temps réel de la dose d’irradiation effectivement reçue par le patient. Aujourd’hui, moins de la moitié des établissements utilisent ce procédé, qui, pourtant, permet d’éviter les accidents en série. Chaque année, 200 000 patients sont traités par radiothérapie.

Le cancer va-t-il devenir une maladie chronique  ?
C’est déjà le cas pour certains cancers du fait de la durée des traitements. « Les malades peuvent vivre quinze à vingt ans avec un cancer. Dans certains cas, on ne cherche pas à éliminer la tumeur, mais à bloquer son évolution », note le docteur Erick Gamelin.
« Si les nouvelles molécules ciblées ne garantissent pas encore une guérison totale, elles permettent aux patients, notamment ceux atteints d’un cancer avancé, de mener une vie quasi normale malgré la maladie, avec parfois une prise quotidienne d’un seul comprimé, souligne, pour sa part, le professeur Michel Marty, directeur du centre de l’innovation thérapeutique en oncologie et hématologie à l’hôpital Saint-Louis, à Paris. On peut retarder les rechutes en attendant l’arrivée sur le marché d’un médicament encore plus performant. »

Quelles sont les autres voies de recherche  ?
La recherche sur les thérapies ciblées est en plein essor. De nombreux laboratoires ont misé sur ces nouvelles molécules et enrichissent constamment l’arsenal thérapeutique des cancérologues, tandis que de nouvelles cibles sont à l’étude, comme le gène mTor, dont la mutation pourrait être responsable de l’apparition de certaines résistances aux nouveaux traitements.
Mais les scientifiques travaillent également sur d’autres pistes, dont l’une serait de renforcer les défenses immunitaires de l’organisme qui ne sait plus comment faire face à l’invasion tumorale. Un vaccin pourrait être prescrit à titre curatif dans les cancers bronchiques, cutanés ou rénaux.

Qu’est-ce que c’est ?

Protocole : c’est la « recette » que les cancérologues appliquent pour composer le cocktail médicamenteux de la chimiothérapie. En fonction de la tumeur et de l’âge du malade, ils déterminent les différentes molécules à administrer, leurs doses, la fréquence des cures de chimiothérapie et la durée totale du traitement.
- Immunothérapie : ce traitement stimule les défenses immunitaires de l’organisme contre les cellules cancéreuses.
- Essai thérapeutique : il s’agit de tester sur l’homme une nouvelle molécule, une nouvelle façon de l’administrer ou une nouvelle méthode thérapeutique. Le but est d’apporter un bénéfice au malade à qui on le propose. Mais pour y participer, le patient doit répondre à un certain nombre de critères. Sa participation est libre et volontaire.
- Hormonothérapie : certains cancers, comme ceux du sein ou de la prostate, se développent rapidement sous l’effet d’hormones pour lesquelles ils ont des récepteurs spécifiques. Le traitement consiste donc à bloquer l’action de celles-ci.
- Acupuncture, homéopathie, sophrologie… Des patients ont recours aux médecines douces pour soulager certains effets secondaires des traitements, chasser la douleur ou le stress, ou encore reprendre confiance en soi et apprendre à mieux vivre avec la maladie. Mais si elles peuvent apporter un réel confort aux malades, ces médecines parallèles ne doivent en aucun cas se substituer aux traitements usuels. Attention aussi aux nombreuses méthodes plus ou moins douteuses proposées sur la Toile, car elles peuvent avoir des effets néfastes. Mieux vaut en parler à son médecin ou à une association de malades pour avoir un conseil.

Selon une étude menée auprès de 2 millions de personnes dans 31 pays, c’est aux Etats-Unis que les cancers du sein et de la prostate sont le mieux soignés. En France, c’est le cancer du côlon que l’on guérit le mieux, en Suède c’est le cancer du sein, en Autriche celui de la prostate. L’Algérie a le taux de survie le plus bas, tous types de tumeurs confondus.
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Message par fatiha25 »

5e Journées nationales de l’épilepsie
Du 17 au 23 novembre auront lieu les 5e Journées nationales de l’épilepsie (Jne). L’épilepsie touche près de 500 000 personnes en France, mais garde une image inquiétante. Plus de la moitié des personnes touchées ont moins de 20 ans.
Cette année, les Jne se déroulent sur le thème du sport. Golf, foot, basket ou tennis peuvent être conseillés. Plongée et baignades isolées en mer sont à éviter.

Entre 70 et une centaine de matches devraient être l’occasion de distribuer 10 000 dépliants sur l’épilepsie. Le dépliant apporte notamment des informations sur la conduite à tenir en cas de crise.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

12e Semaine pour l’emploi des personnes handicapées

Emploi des handicapés : le cri d’alarme de la Fnath

Alors que débute la 12e Semaine pour l’emploi des personnes handicapées, à l’initiative de l’Adapt [1], la Fédération des accidentés de la vie (Fnath) s’alarme du contexte économique et social dans lequel s’insère cette Semaine 2008 [2].
L’association remarque : « Chaque période de crise de l’ampleur de celle que nous connaissons aujourd’hui se traduit par l’exclusion encore plus importante des travailleurs les plus précaires tels que les jeunes, les seniors ou encore les personnes handicapées. »
En clair, résume la Fnath, « la situation de l’emploi des personnes handicapées était grave, la crise financière, économique et sociale va la rendre désespérée. » Et d’appeler à la mobilisation de l’ensemble des acteurs.

Un plan d’aide de 130 millions d’euros sur deux ans
Pour conjurer en partie les effets néfastes de l’actuelle crise économique, Tanguy du Chéné, président de l’Association de gestion du fonds pour l’insertion des personnes handicapées (Agefiph) annonçait en fin de semaine dernière le lancement, en janvier prochain, d’un plan de soutien à l’emploi de 130 millions d’euros, sur deux ans.
Un plan qui, essentiellement, s’attache à distribuer des primes aux entreprises et associations embauchant, pour au moins douze mois, des personnes handicapées connaissant des problèmes particuliers d’insertion sociale ou professionnelle. Pour le responsable de l’Agefiph, le secteur associatif, en période où le secteur marchand rencontre des difficultés, peut s’avérer un gisement d’emplois intéressant.
C’est peut-être occulter un peu vite les répercussions, à tous niveaux, de la crise financière et économique que nous traversons ; crise qui aura sans doute aussi des conséquences sur les dons aux associations et donc sur leurs financements.

L’emploi des personnes handicapées progresse lentement
Parallèlement, le ministère du Travail vient de rendre publiques les dernières statistiques en matière d’emploi des personnes handicapées [3].
Si les embauches dans les entreprises assujetties à ce devoir envers les personnes en situation de handicap ont sensiblement augmenté en 2006 par rapport à 2005, l’effort n’est toujours pas à la hauteur des besoins.
En revanche, sur les 19 300 embauches supplémentaires réalisées en 2006, près de la moitié concerne des personnes jeunes (moins de 40 ans). Et, comme en 2005, la moitié d’entre elles s’est concrétisée en Cdi. 40 % des travailleurs handicapés ont au minimum 50 ans. Pour la première fois, la part des femmes parmi ces travailleurs handicapés recule à 34 %.

Le secteur bancaire, Crédit agricole en particulier, semble mener une politique assez offensive dans le domaine. Ce groupe qui, depuis deux ans, a réalisé quelque 225 embauches en Cdi et 380 en alternance, figure parmi les entreprises donnant rendez-vous durant cette semaine consacrée à l’emploi des personnes handicapées.
Reste que beaucoup d’autres peuvent mieux faire. L’Etat en tout premier lieu puisque, comme le rappelle la Fnath, l’Education nationale - par exemple - est exonérée, pour l’heure, de contribution au fonds d’insertion des personnes handicapées pour les fonctions publiques.
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Message par fatiha25 »

La défenseure des enfants veut pacifier les conflits parentaux
En cette journée des droits de l’enfant, la Défenseure Dominique Versini remet son rapport sur la situation des enfants en France. Cette année, elle a souhaité mettre l’accent sur les conséquences pour les enfants des séparations parentales conflictuelles. Il s’agit de 37 % des motifs de réclamations auprès de la Défenseure des enfants.
Les contestations de droit de visite et d’hébergement constituent le 1er motif de saisine et sont autant invoqués par les mères que par les pères.
La Défenseure constate une judiciarisation importante des conflits parentaux. Pour Dominique Versini « dans beaucoup de cas, force est de constater que l’enfant se trouve au cœur de conflits d’adultes dont il subit des effets douloureux voire dévastateurs surtout lorsqu’il y a eu des violences conjugales ».
Beaucoup de plaintes reçues par ses services concernent des enfants instrumentalisés par l’un ou l’autre des parents à tel point que l’on peut parler « d’un syndrome d’aliénation parentale » touchant ces parents qui se livrent une guerre permanente au travers d’allégations parfois mensongères ou d’une judiciarisation à outrance.

Pour la Défenseure, ces situations conflictuelles sont souvent la conséquence directe d’une méconnaissance de l’exercice de l’autorité parentale : « beaucoup de parents ignorent qu’ils n’ont pas le droit de déménager avec leur enfant sans en informer au préalable l’autre parent, que le couple parental, qu’il le veuille ou non, doit se mettre d’accord sur toutes les décisions importantes de la vie de leur enfant : santé, éducation mais également pour effectuer une démarche aussi banale que faire faire un passeport qui permettra à l’enfant de sortir de France pour les vacances ».

Les propositions de Dominique Versini
La Défenseure propose donc dans son rapport 2008 trente recommandations qui pourraient permettre de pacifier les relations entre parents séparés.
D’abord multiplier l’information sur l’autorité parentale : prévoir dans le Livret de famille et le Livret de Paternité une annexe complémentaire sur la question ainsi que dans le carnet de santé de l’enfant. des brochures d’informations sur la coparentalité devraient trouver leur place dans tous les lieux recevant les familles : maternités, PMI, CAF, Crèches, mairies, tribunaux d’instance.... Les décisions des juges aux affaires familiales pourraient aussi s’accompagner d’une notice explicative concrète sur l’exercice de l’autorité parentale.
La Défenseure demande la création d’une ligne nationale d’écoute téléphonique destinée aux parents, grands-parents et animées par des psychologues et des juristes permettant de renseigner et d’orienter les familles en difficulté. Mais aussi l’ouverture d’un portail internet grand public sur lequel les parents pourraient trouver de l’information générale et juridique en cas de séparation mais aussi la liste de tous les lieux d’informations, de médiations familiales, de conseils juridiques. Pour Dominique Versini il apparaît urgent également d’inscrire dans la loi un dispositif complet de médiation familiale pour inciter les parents à élaborer ensemble un accord concernant le projet de vie de leur enfant.
Elle préconise de rendre obligatoire un entretien gratuit d’information sur la médiation familiale dans toute requête relative à l’exercice de l’autorité parentale de parents d’enfants mineurs divorçant ou se séparant, avant l’audience devant le juge aux affaires familiales (JAF). Son but serait d’amener les parents à réaliser un accord parental écrit définissant le projet de vie de l’enfant : droit de garde, de visite, vacances....
Pour cela il faudrait développer des services de médiation familiale de proximité sur l’ensemble du territoire et harmoniser leur fonctionnement.

Enfin, Dominique Versini est favorable à une modification de la loi qui stipule que l’enfant capable de discernement peut être entendu par le juge pour toutes les décisions qui le concernent et en particulier son hébergement.
« La nécessité fait au mineur de faire lui même la demande d’être auditionné par le juge peut le placer dans un conflit de loyauté, je serais favorable à une audition obligatoire de tous les enfants. Ainsi, chaque enfant pourrait être entendu et énoncer ces souhaits ».
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Message par fatiha25 »

250 millions de diabétiques dans le monde

Plus de 250 millions de personnes dans le monde, sont touchées par le diabète qui n’épargne pas les plus jeunes. C’est pourquoi, la 17e Journée organisée par la Fédération internationale du diabète (Fid) sera dédiée à l’enfant et l’adolescent.
Le diabète se traduit par un excès de sucre sanguin. Cécité, amputations, infarctus, atteintes des reins font partie des complications.
La forme la plus fréquente du diabète (celui de type 2 : 90% des cas), favorisée par l’épidémie d’obésité et le manque d’exercice et autrefois essentiellement maladie de l’adulte, est de plus en plus souvent diagnostiquée chez les jeunes, selon la Fid.
Le diabète de type 1, touchant 500 000 enfants de moins de 15 ans dans le monde, ne peut être prévenu. En revanche, le diabète de type 2 peut l’être en perdant 7 à 10% de son poids et en faisant un peu d’exercice.

La Fédération veut "sensibiliser le public aux signes précurseurs du diabète (surtout présents dans le type 1, traité par insuline) : envie d’uriner fréquente, perte de poids rapide, manque d’énergie et soif intense, maux d’estomac".

La France quant à elle, compte 3 millions de diabétiques dont 500 000 ignorant leur état. Plus de 30 000 personnes diabétiques ont déjà rejoint le service sophia proposé par l’Assurance Maladie dans 10 départements pilotes. Un résultat positif, huit mois après le lancement du service.
Aujourd’hui, l’Assurance Maladie passe à la deuxième étape de sophia et propose aux personnes ayant adhéré au service de bénéficier d’un accompagnement téléphonique personnalisé.
Des conseillers en santé appellent les patients qui ont choisi de rejoindre sophia, pour leur apporter des conseils pratiques, une écoute attentive, et les aider à trouver les moyens de mieux gérer leur maladie au quotidien. Ce sont des infirmiers expérimentés et spécifiquement formés à l’accompagnement des personnes diabétiques. Leur rôle est d’aider les patients à faire évoluer leurs comportements, en relais de l’action des médecins traitants et des diabétologues, afin d’améliorer leur qualité de vie et la prévention des complications liées au diabète.
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Message par fatiha25 »

Les préados sont invités à se bouger, une priorité pour leur santé
La Mutualité française a lancé une campagne nationale intitulée « Bouge..., une priorité pour ta santé ! ». Une expertise collective de l’Inserm l’avait recommandé en mars dernier car la préadolescence est une période où l’on observe la plus nette baisse de l’activité physique. Or, les responsables de la campagne, alarmés par l’accroissement de l’obésité infantile en France (16 % des CM2 sont atteints de surpoids et 3,7 % d’obésité) ont décidé de les faire bouger selon les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (Oms) : une heure minimum par jour.

Les collégiens sont invités à pratiquer le ballon, la nage ou le jardinage, plutôt que la télé ou la console de jeux. Pour les encourager, leurs professeurs vont recevoir une mallette qui leur permettra de faire passer des tests comparables à ceux que subissent les sportifs de haut niveau. Un guide d’applications pédagogiques va aussi leur être distribué.

Labellisé « Présidence française Union européenne », ce programme débute dès ce mois de novembre dans les collèges de quatre régions pilotes (Bourgogne, Franche-Comté, Ile-de-France et Lorraine) avant d’être étendu à tout le territoire à la rentrée de septembre 2009.

Prise en charge des enfants cancéreux

Des mots pour expliquer et soulager
Une fois le diagnostic du cancer posé, faut-il ou non en parler à l’enfant ? Croyant le protéger, certains parents pensent qu’il vaut mieux ne pas lui dire la vérité. A leur décharge, ceux-ci passent eux-mêmes par des phases insoutenables après l’annonce de la maladie : déni, révolte, angoisse, dépression, mais aussi culpabilité, celle d’avoir « transmis » une santé défaillante ou encore celle de ne pas être atteints eux-mêmes par le cancer plutôt que leur enfant.

Pourtant, se taire, c’est faire l’impasse sur la sensibilité du jeune malade, qui, dans cette épreuve, ressent l’énorme bouleversement émotionnel de ses parents. De plus, ce silence peut lui faire croire que son état est encore plus grave qu’on ne le lui dit. A contrario, lui livrer le diagnostic médical tel quel ne lui évoquera rien. Par contre, trouver les mots justes, en fonction de son âge et de sa maturité, c’est lui permettre de se faire une représentation de sa maladie, de mieux en assumer les conséquences et de faire face à ses angoisses.

Des souffrances différentes
A juste titre, les parents s’inquiètent du risque vital et les médecins, eux, de la démarche thérapeutique la mieux adaptée, mais l’enfant, lui, de quoi souffre-t-il le plus ? Sans doute d’être séparé de sa famille et notamment de sa mère, surtout s’il est petit. Subir des traitements douloureux de la part de personnes étrangères est pour lui une double souffrance et génère une grande inquiétude. Les psychologues suggèrent donc aux parents d’apporter dans la chambre de leur enfant des objets auxquels il tient, mais aussi des photos des frères et sœurs, des animaux domestiques ou de la maison familiale, pour qu’il ne se sente pas coupé de son milieu, de son « nid ». Une manière d’atténuer un sentiment d’abandon souvent très douloureux. Aujourd’hui, les services spécialisés font d’ailleurs de la préservation des habitudes de vie de l’enfant un impératif majeur en favorisant la présence des parents sans aucune restriction horaire (lesquels ont même la possibilité de s’installer dans une maison de parents proche de l’hôpital).

Maintenir la scolarité
En dépit de la fatigue ou de la douleur induites par les traitements, aménager le temps scolaire de l’enfant malade est pour lui un facteur important d’équilibre. Ecole traditionnelle (pour garder le lien avec ses camarades), cours à la maison, à l’hôpital, ou par Internet, toutes les formules, si elles sont adaptées aux différentes phases de la maladie et à son état de santé, sont à envisager pour que l’enfant ne se sente ni isolé, ni dévalorisé. Il arrive que, en lien avec le rectorat, des examinateurs fassent même passer le brevet ou le bac de français dans la chambre de l’adolescent.Pour les plus jeunes, des activités ludiques et éducatives sont mises en place dans les services hospitaliers afin de ne pas ralentir leur développement. Aujourd’hui, le projet de vie du jeune patient est valorisé, ce qui témoigne d’une profonde évolution dans sa prise en charge. Il y a quelques années encore, elle était essentiellement axée sur la maladie et les traitements.

L’impact sur l’entourage
L’annonce du cancer – et plus particulièrement quand il s’agit d’un enfant – bouleverse toute la famille, qui va devoir s’adapter aux soins, examens et hospitalisations du petit malade. Au centre de toutes les préoccupations, celui-ci va alors être choyé, surprotégé, parfois au détriment de la fratrie.

Mais lui laisser carte blanche et ne plus lui mettre de limites au motif qu’il est malade (ou en sursis) ne l’aide pas, cela au contraire le marginalise par rapport à ses frères et sœurs. D’où l’importance pour les parents de maintenir un cadre, de ne pas renoncer à une autorité parentale adaptée à la situation, tout en s’efforçant de ne pas négliger les autres membres de la famille (et de les tenir, eux aussi, informés de la maladie et de son évolution).

Face à ces questions épineuses, alors que l’attention des parents est surtout mobilisée par les protocoles médicaux et leurs conséquences, l’aide d’un psychologue – des consultations sont ouvertes dans les services d’oncologie pédiatrique – s’avère souvent indispensable pour éclairer ce moment, pour aider à trouver les mots justes, pour redonner l’espoir, et pour renforcer les liens entre les membres de ces familles ébranlées par le séisme du cancer.
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Message par Alno »

Un nouveau virus mortel identifié
Jeudi 30 octobre 2008 sur http://www.france24.com/fr/" target="_blank

Un nouveau virus, qui a tué quatre personnes à Johannesburg, a été identifié comme étant un arenavirus, ont annoncé jeudi les autorités sanitaires.
"Le virus est nouveau, en terme de génétique, et il n'y a actuellement aucun vaccin", a déclaré à la presse Barry Schoub, directeur de l'Institut national des maladies transmissibles (NICD).
Des tests ont été effectués aux Etats-Unis pour découvrir ce virus. Il fait partie du genre arenavirus, porté par des rats et souris, à l'origine de plusieurs fièvres hémorragiques foudroyantes.
Selon le ministère de la Santé, ce nouveau virus, qui n'a pas encore de nom, a été pour la première fois détecté en septembre. Une guide expatriée en Zambie, souffrant de symptômes apparentés à la grippe, a été transférée le 12 septembre de Lusaka à Johannesburg.
Elle est morte deux jours plus tard ainsi que l'aide-soignante qui l'accompagnait. Une infirmière et une femme de ménage, entrées en contact avec elles, sont également décédées.
Plusieurs proches ont été placées en observation. "Une dernière personne qui est aujourd'hui en observation à l'hôpital répond positivement au traitement", a souligné Janusz Paweska du NICD.
Une centaine de personnes, qui ont été en contact avec les malades atteints de ce nouveau virus, sont encore sous surveillance mais elles semblent hors de danger, a-t-il précisé.
Les autorités sanitaires ont dans un premier temps apparenté cette mystérieuse maladie virale hémorragique à la fièvre de Lassa.
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Première journée européenne de sensibilisation au bon usage des antibiotiques, 18 novembre 2008 [ 18 novembre 2008 ]

La première journée européenne de sensibilisation sur les antibiotiques, mise en place à l’initiative du Centre européen de contrôle des maladies (ECDC), aura lieu le 18 novembre 2008 [1].


Les autorités françaises ont souhaité s’associer à cette journée. En effet, la France a toujours été un acteur actif de la lutte contre les résistances aux antibiotiques, notamment par le lancement en 2001 d’un plan national pour préserver l’efficacité des antibiotiques dont le second volet (2007-2010) [2] vient d’être mis en place.

Cette journée, qui sera lancée par l’ECDC au parlement européen de Strasbourg, permettra chaque année aux pays de l’Union européenne d’attirer l’attention du grand public et des professionnels de santé sur la question de la résistance aux antibiotiques. Il s’agit en effet d’un phénomène en extension qui dépasse largement les frontières, et la mauvaise utilisation des antibiotiques a largement participé à l’apparition de nombreuses bactéries résistantes.

En préambule de cette première journée européenne, la Direction Générale de la Santé a réuni les principaux spécialistes européens de la lutte contre l’antibiorésistance, le CDC américain [3] et des représentants du Canada, en organisant, les 6 et 7 novembre 2008, un atelier européen de lutte contre l’antibiorésistance. Cet atelier a permis de réaliser un état des lieux des actions engagées vers le grand public et les médecins généralistes. Ses conclusions feront l’objet d’un « livre blanc ».

La Direction Générale de la Santé et ses principaux partenaires du « Plan pour préserver l’efficacité des antibiotiques » s’associent à cette première journée européenne et rappellent les éléments suivants concernant le bon usage des antibiotiques et la lutte contre les résistances bactériennes :

Sous l’égide de la Direction de l’hospitalisation et de l’organisation des soins (DHOS). Les établissements de santé ont pour mission l’organisation de la prévention de la résistance contre les infections bactériennes aux antibiotiques. L’utilisation inappropriée d’antibiotiques favorise l’émergence et la diffusion de bactéries résistantes telles les entérocoques résistants aux glycopeptides (ERG) ou les infections à Clostridium difficile. Le programme de lutte contre les infections nosocomiales 2005-08 a fixé des objectifs quantifiés spécifiques à atteindre pour 2008, en particulier, 100 % des établissements de santé doivent disposer de protocoles de bon usage des antibiotiques et d’un suivi de la consommation des antibiotiques.
La Haute Autorité de Santé (HAS) lance, dans le cadre de ses missions d’évaluation des pratiques professionnelles (EPP), le programme EPAF – Evaluation des Pratiques Antibiotiques en France – qui concernera tout d’abord l’hôpital en 2009-2010. L’antibiothérapie doit être mieux évaluée au moment de sa primo-prescription et surtout ré-évaluée après 48 ou 72 heures. Cette ré-évaluation doit se faire au profit d’antibiotiques plus « écologiques » à spectre ciblé sur les bactéries responsables. Elle doit permettre d’évaluer l’antibiothérapie ainsi que de modifier le traitement quand c’est nécessaire et possible. Le traitement pourra ainsi être arrêté s’il n’y a pas d’infection, modifié s’il est inefficace ou toxique ou allégé si le germe est sensible à des antibiotiques plus « écologiques ». Pour promouvoir cette démarche, la HAS s’appuiera sur ses recommandations d’avril 2008 : « Stratégie d’antibiothérapie et prévention des résistances bactériennes en établissement de santé ». Ce programme va être mis en place prochainement, en particulier dans le cadre de la prochaine version de la certification des établissements de santé.
Dans le cadre de ses missions d’expertise, d’inspection, de contrôle, de surveillance et d’information ciblées sur les produits de santé, l’Agence française de Sécurité sanitaire des produits de Santé (Afssaps) contribue au bon usage des antibiotiques à plusieurs titres : en évaluant les antibiotiques avant la délivrance d’Autorisations de Mise sur le Marché (AMM), en élaborant ou en contribuant à l’élaboration à des recommandations sur le bon usage et/ou sur la sécurité d’emploi des médicaments ou encore en contrôlant le contenu des messages publicitaires élaborés par les laboratoires pour les antibiotiques.
La méthodologie de travail de l’Afssaps, alliant l’expertise interne à l’expertise externe, incluant un partenariat soutenu avec les professionnels de santé et les associations de patients et de consommateurs, est un gage de pertinence du contenu des interventions et en particulier de la mise en pratique effective des recommandations comme l’ont montré des évaluations à la suite de la diffusion des documents relatifs aux antibiotiques.

L’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa) assure la surveillance annuelle de l’usage des antibiotiques en médecine vétérinaire, des enquêtes ponctuelles en élevage, la surveillance de la résistance bactérienne d’origine non humaine, des recherches sur les conditions de sélection, d’amplification et de diffusion des gènes de résistance, l’Agence analyse également les risques pour le consommateur. La résistance aux antibiotiques est ainsi une problématique transversale à l’Afssa. Elle implique quatre de ses laboratoires (Lyon, Fougères, Ploufragan et Maisons-Alfort), la Direction de l’évaluation des risques nutritionnels et sanitaires et l’Agence nationale du médicament vétérinaire. Les experts de l’Afssa contribuent également aux évaluations de risque européennes mises en place par l’agence européenne de l’évaluation des médicaments et celles pilotées par l’autorité européenne de sécurité alimentaire. Enfin l’Agence est membre actif des instances internationales travaillant sur ces questions. Elle préside notamment le groupe de travail sur la gestion du risque dans ce domaine mis en place par la FAO, l’0MS et l’OIE.
Selon les données de l’Institut de veille sanitaire (Invs). Parmi les bactéries résistantes aux antibiotiques les plus fréquemment responsables d’infections chez l’homme, le pneumocoque en communauté et le staphylocoque doré dans les établissements de santé occupent une place importante. De nombreux efforts ont été entrepris pour contrôler ces infections depuis le début des années 2000, au travers de deux plans nationaux (pour préserver l’efficacité des antibiotiques et de lutte contre les infections nosocomiales) et pour le pneumocoque de nouvelles recommandations vaccinales.
En ville, la fréquence des souches de pneumocoque résistantes à la pénicilline a ainsi régulièrement diminué depuis 2002, passant de 47% à 34% en 2006 ; cette diminution est particulièrement marquée chez les enfants de moins de 2 ans. Elle est consécutive à la diminution des consommations d’antibiotiques en ville et à l’introduction en 2003 de la vaccination contre le pneumocoque chez les enfants de moins de 2 ans. A l’hôpital, la fréquence des souches de staphylocoque doré résistantes à la méticilline (SARM) a également diminué. La prévalence des patients infectés par un SARM est ainsi passée de 0,49% en 2001 à 0,29% en 2006 (-41%) et trois autres études confirment cette tendance à la baisse, qui résulte de la promotion des mesures de prévention de la diffusion des bactéries multirésistantes et de l’usage des solutions hydro-alcooliques pour l’hygiène des mains.

Ces résultats suggèrent que les efforts mis en œuvre pour maitriser la résistance bactérienne aux antibiotiques, en ville comme à l’hôpital, portent leurs fruits. Néanmoins, la proportion de souches de pneumocoque ou de staphylocoque doré résistantes reste élevée en France au regard d’autres pays, notamment d’Europe du Nord. C’est pourquoi les efforts entrepris ces dernières années doivent être poursuivis.
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Message par fatiha25 »

Bouge…une priorité pour ta santé ! » [ 12 novembre 2008 ]

Les messages se multiplient, l’information foisonne à ce sujet et pourtant les problèmes de poids chez les jeunes augmentent. 17% des français sont en surpoids et 3,5% souffrent d’obésité. Les effets délétères de la sédentarité sur la santé et plus spécifiquement sur les questions de poids sont avérés.
A l’âge où l’on imagine les enfants gambader sans cesse, ils passent en moyenne 3h40 par jour devant la télévision ou les consoles de jeux.


Il s’agit donc de renouveler les messages d’une autre manière : impliquer les enfants et leur faire comprendre les enjeux du sport sur leur santé.

C’est le sens du programme lancé conjointement avec Xavier Darcos et Roselyne Bachelot-Narquin « bouge…une priorité pour ta santé », à l’initiative de la Mutualité française et de l’union nationale du sport scolaire au stade de France.

Cette opération a rassemblé plus de 3000 élèves. Les initiatives du gouvernement en matière d’activité sportive se multiplient (augmentation du temps d’activité sportive, développement des liens entre écoles et clubs sportifs, plan santé jeune etc…).

S’inscrivant dans cette logique, des ateliers étaient à la disposition des classes de 6° et 5 pour tester leur condition physique mais aussi pour découvrir des activités sportives.

Ce programme débute en novembre en Ile de France, Bourgogne, Franche-Comté et Lorraine et s’étendra à toute la France dans les mois à venir.
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Re: Actualités 2009

Message par fatiha25 »

Journée mondiale du diabète [ 17 novembre 2008 ]

A l’occasion de la journée mondiale du diabète, Roselyne Bachelot-Narquin a salué le million et demi de personnes atteintes par cette pathologie en France, en revenant sur son engagement en faveur de l’éducation thérapeutique, qui permet d’éviter la plupart des complications dues à cette maladie.


Chaque année, 2300 nouveaux diabétiques doivent être dialysés, entre 500 et 1000 perdent la vue et 1000 se font amputer Le salon du diabète était placé sous le thème de l’éducation thérapeutique élargie cette année à l’alimentation saine, autre thème phare de la politique de santé publique mis en œuvre à travers le programme national nutrition santé (PNNS) notamment.

Comme souvent, se sont les catégories les plus défavorisées qui manquent d’information et souffrent le plus des complications entraînées par les maladies chroniques. Parce que la politique de santé de Roselyne Bachelot-Narquin est avant tout une politique de justice, elle a tenu à intégrer l’éducation thérapeutique dans le projet de loi « Hôpital, Patients, Santé et Territoires ».
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