Le sinistre de la psychiatrie.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.



Je pense qu'il a voulu signifier que vous etes à la limite du prosélytisme.
Re: Le sinistre de la psychiatrie.
"Bien que je pense que vous confondiez sectorisation et prise en charge extra-hospitalière"
Excusez moi de ma prétention, mais je crois que si quelqu'un confond quelque chos e c'est vous!
Primo, moi je vous l'ai dit cela fait 30 ans que j'exerce en psychiatrie, et vous???? où exercez vous?
Secondo: la loi de sectorisation a établi la plannification en santé mentale et toutes les structures de prise en charge extra hospitalières telles que les CMP, les HJ, les CATTP, les post cures.....
Je ne vois donc pas où vous faites un distingo entre extra hospitalier et secteur!!!!!!!!!!!
Certes le secteur détermine également la zône géographique de référence pour chaque établissement public de psychiatrie hospitaliere....mais là, semble t-il c'est une finesse qui vous a égaré.
Alors sans vouloir vous clouer le bec ni vous faire de leçons, j'aimerais quand même que vous soyez plus amplement informé avant de critiquer. J'aimerais pouvoir échanger sur un plan d'égalité d'argumentation.
Excusez moi de ma prétention, mais je crois que si quelqu'un confond quelque chos e c'est vous!
Primo, moi je vous l'ai dit cela fait 30 ans que j'exerce en psychiatrie, et vous???? où exercez vous?
Secondo: la loi de sectorisation a établi la plannification en santé mentale et toutes les structures de prise en charge extra hospitalières telles que les CMP, les HJ, les CATTP, les post cures.....
Je ne vois donc pas où vous faites un distingo entre extra hospitalier et secteur!!!!!!!!!!!
Certes le secteur détermine également la zône géographique de référence pour chaque établissement public de psychiatrie hospitaliere....mais là, semble t-il c'est une finesse qui vous a égaré.
Alors sans vouloir vous clouer le bec ni vous faire de leçons, j'aimerais quand même que vous soyez plus amplement informé avant de critiquer. J'aimerais pouvoir échanger sur un plan d'égalité d'argumentation.
"Le savoir est un fantasme qui n'est fait que pour la jouissance" J. LACAN
"Voilà la grande erreur de toujours : s'imaginer que les êtres pensent ce qu'ils disent" J. LACAN
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
OUF, VOUS FAITES BIEN DE PRÉCISER, J'AI CRU UN INSTANT QUE CES 30 ANS EN HPantochrit a écrit : Mon pauvre ami, cela fait 30 ans que je les fréquente les HPantochrit a écrit : Primo, moi je vous l'ai dit cela fait 30 ans que j'exerce en psychiatrie, et vous???? où exercez vous?


Zette sûre d'etes vaccinée contre la rage, maitresse,


Re: Le sinistre de la psychiatrie.
Arguema doit etre un troll...
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
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...
D'une manière générale la courtoisie est conseillée sur le forum.
...
Ainsi, un message rédigé en majuscules "donne l'impression" d'une hausse de ton et est souvent interprété à tort comme signe d'énervement. Il en est de même pour un message suivi d'un grand nombre de caractères de ponctuation. Il est donc recommandé de faire un usage modéré de ce type d'artifice.
L'urinal : parce que vous le vallez bien !
Sans Haldol , la fête est plus folle !
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
Des messages sans rapport avec la discussion ont été supprimés.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
censure ?Kaeneda a écrit :Des messages sans rapport avec la discussion ont été supprimés.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
Respect de la charte et de la discussion.arguema a écrit :censure ?Kaeneda a écrit :Des messages sans rapport avec la discussion ont été supprimés.
Merci de bien vouloir faire preuve de courtoisie dans vos messages, les règlements de compte se font par mp et avec politesse merci.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
Quelques brides de rumeurs en attendant le rapport Couty
source UNCPSY (Union Nationale des Cliniques Psychiatriques Privées)
mercredi 17 DECEMBRE 2008
MELODIE EN SOUS SOL
Il y a une semaine, le parti socialiste avait organisé à l'Assemblée Nationale une réunion centrée d'une part, sur les propos tenus par le président de la république concernant la psychiatrie et d'autre part, sur les travaux de la commission Couty. Plus d'une centaine de journalistes et de représentants d'associations diverses participaient à deux tables rondes, rassemblés dans les sous-sols de l'Assemblée. Parmi une dizaines d'acteurs, sont notamment intervenus Philippe Cléry-Melin, auteur de deux rapports sur la santé mentale (1995 et 2005), Jean-Luc Roelandt, auteur d'un rapport sur le même thème en 2002 et Édouard Couty, Président de la dernière Commission Psychiatrie et Santé Mentale, dont le rapport est attendu avec beaucoup d'impatience.
Ce colloque n'a pas donné lieu à l'émergence de pistes nouvelles susceptibles de transformer fondamentalement la psychiatrie et surtout de la réformer dans de bonnes conditions économiques et techniques.
Il a toutefois été l'occasion de pressentir ce que pourrait être la proposition d'Édouard Couty qui s'est pourtant peu exprimé sur le sujet, gardant pour la Ministre, l'annonce officielle des quelques mesures qu'il pourrait proposer. Quoi qu'il en soit, à écouter entre les lignes, on peut penser qu'une grande réforme des secteurs de psychiatrie, et du CMP en particulier, sera probablement avancée avec des propositions concernant un redéploiement des psychiatres qui sont en nombre important mais dont la distribution entre le public et le privé et les régions n'est pas optimale. On sent également comme un souffle positif pour répondre au souhait des infirmiers psychiatriques qui réclament depuis longtemps un diplôme spécialisé. Une ouverture des missions de service public au secteur privé sera peut-être proposée mais, de notre point de vue, de façon très atténuée pour ne fâcher personne (il faudrait savoir lire au-delà d'entre les lignes pour en être certain...)
De cette réunion, finalement sans grand intérêt, on retiendra surtout les quelques chiffres mis sur la table par Jean-Luc Roelandt qui appellent quelques commentaires :
Il n'y a en France que 265 irresponsables pénaux et seulement 12 % d'hospitalisation sous contrainte. Par un raisonnement a contrario, le secteur privé en déduira que les patients qu'il reçoit sont quasiment et statistiquement "les mêmes" que ceux reçus par le secteur public ; les palabres à propos de la lourdeur des prises en charge est donc vaine et en tout état de cause ne portent que sur un très petit nombre de patients. Avec 22 psychiatres pour 100 000 habitants, contre 9 en Italie et 12 en Angleterre, la France reste très bien placée, mais il en manque des quantités dans le secteur public. Nous disposerions de 100 lits pour 100 000 habitants contre 20 en Angleterre et 10 en Italie. L'avenir serait plutôt au suivi à domicile, ce qui est étrange pour un secteur qui dit prendre en charge des malades de plus en plus lourds. Enfin, le Royaume-Uni consacre 14 % de son budget de santé à la psychiatrie, un budget équivalent à celui de la santé mentale de la France, 11,5 %.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
Psychiatrie: les médecins et directeurs hospitaliers envisagent de fermer des CMP
LYON, 22 décembre 2008 (APM) - Les directeurs d'établissement de santé et médecins exerçant en psychiatrie envisagent de réduire le nombre de centres médico-psychologiques (CMP) pour compenser les difficultés rencontrées dans les services de soins.
La conférence des présidents de CME de centres hospitaliers spécialisés de Rhône-Alpes, l'Association des établissements participant au service public en santé mentale (Adesm) et des représentants de l'Union nationale des amis et familles de malades handicapés psychiques (Unafam) ont été reçus la semaine dernière par le directeur de l'Agence régionale de l'hospitalisation (ARH) de la région pour présenter les difficultés auxquelles ils sont confrontés.
"Actuellement, les budgets attribués ne nous permettent pas de maintenir toutes nos missions et l'ARH nous indique qu'elle ne peut aller au-delà du budget attribué à la région", a déclaré vendredi à l'APM le représentant de la Conférence régionale Rhône-Alpes des présidents de CME de CHS, le Dr Angelo Poli.
Au centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu de Lyon par exemple, les dotations finales ont augmenté au cours de ces quatre dernières années de 1,8 ou 1,9% alors que les dépenses ont connu une progression de 2,5 à 3%.
"Jusqu'à présent, nous avons réussi à compenser cette différence en trouvant d'autres recettes mais désormais nous n'arrivons pas à tout compenser (...) Il faut trouver des moyens pour que les unités de soins fonctionnent mieux avec des personnels soignants plus disponibles", a expliqué à l'APM le directeur général du centre hospitalier Saint-Jean-de-Dieu (ARHM) de Lyon, Jacques Marescaux, qui est délégué régional de l'Adesm.
Confrontés à une "pénurie des moyens en personnel", les hospitaliers de la région souffrent d'un "manque de ressources pour assurer une qualité des locaux d'hospitalisation conforme aux attentes des familles et des usagers".
Ils affirment que dans certaines unités de soins, se produisent des "situations régulières de tension aux limites du gérable et du supportable".
Pour trouver de nouveaux moyens, les acteurs de la psychiatrie de la région envisagent, à contre-coeur, de réduire ou de supprimer certaines missions.
"On ne peut pas réduire les missions de l'hospitalisation à temps plein car les services connaissent actuellement une suroccupation et nous disposons de peu de solutions d'aval", a expliqué Jacques Marescaux.
Les professionnels envisagent plutôt de réduire le nombre de CMP et le temps des praticiens passé en extrahospitalier. Cette solution permettrait de redéployer des personnels sur les unités d'hospitalisation à temps plein.
Cette solution, qualifiée de "navrante" par le Dr Poli, sera discutée lors d'une prochaine réunion des directeurs et des médecins en janvier 2009.
En psychiatrie, la région Rhône-Alpes se situe légèrement en dessous de la moyenne nationale au niveau de ressources hospitalières mais connaît de gros écarts entre les départements, a précisé à l'APM Jacques Marescaux.
Selon une étude du Centre national de gestion (CNG), la densité de psychiatre se situe en dessous de la moyenne nationale (entre 15 et 20 psychiatres).
La région a été marquée par le meurtre le 12 novembre d'un étudiant à Grenoble par un patient hospitalisé à l'hôpital spécialisé de Saint-Egrève (Isère), rappelle-t-on.
co/san/APM polsan
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
Lu sur : http://lyonenfrance.blogspot.com" target="_blank
Psychiatrie : les familles réagissent au discours de N. Sarkozy
La conférence des présidents de Centres Hospitaliers Spécialisés de la région Rhône Alpes, l'ADESM (Association des Etablissements participant au service public en Santé Mentale) et l'UNAFAM (Union nationale des amis et familles de malades et handicapés psychiques) ont été reçus cette semaine par Le directeur de l'Agence Régionale de l'Hospitalisation de la région Rhône Alpes .
Sur le plan national, la délégation a rappelé que dans l'affaire de Grenoble (l'assassinat d'un étudiant par un malade mental), elle estime "brutale et injustifiée" la suspension du directeur de l'hôpital St Egreve, Mr Gellion. Pour elle, le discours du Président de la République Nicolas Sarkozy à l'hôpital d'Anthony le 2 décembre "ne répond pas aux attentes et à l'émotion ressentie par l'ensemble des professionnels, des familles et des patients".
Ne pas assimiler maladie mentale et dangerosité
Les participants à cette rencontre ont rappelé que pour elles il était "hors de question de réduire les problèmes de la psychiatrie à des questions sécuritaires et d'assimiler maladie mentale et dangerosité". La délégation a demandé au directeur de l'ARH de transmettre cette réaction à l'échelon national.
Sur le plan régional, la délégation a rappelé que les hôpitaux spécialisés comme les services de psychiatrie des hôpitaux généraux sont confrontés à de nombreuses difficultés du fait "de la demande sociale faite à la psychiatrie de prendre en charge tous les comportements problématiques" .
Les services psychiatriques font face à une pénurie des moyens en personnel, des problèmes de suroccupation des services, un manque de qualification en psychiatrie de soignants, infirmiers notamment, qui arrivent maintenant dans les services sans connaissances théoriques suffisantes ni expérience préalable de la clinique psychiatrique, et "une insuffisance des ressources pour assurer une qualité des locaux d'hospitalisation, conforme aux attentes des familles et des usagers".
L'instabilité liée aux mouvements de personnels
Ceci pose problème non seulement dans la qualité des soins dispensés mais aussi dans la contenance de la violence. La situation est aggravée par l'instabilité liée aux mouvements des personnels. Les difficultés se trouvent ainsi augmentées inexorablement avec, dans certaines unités de soins, "des situations régulières de tension aux limites du gérable et du supportable pour le personnel comme pour les patients".
L'ARH en réponse "s'est engagée à poursuivre la politique d'accompagnement des établissements pour compléter la formation en psychiatrie des infirmiers et autres professionnels sans expérience et assurer des formations sur la prévention et le traitement des situations de violence". Mais le problème de la diminution des personnels infirmiers reste selon les professionels, "entier". Ils ajoutent d'ailleurs qu' "à cela s'ajoute progressivement celui de la diminution programmée des médecins psychiatres".
Pour ce qui concerne les difficultés financières des établissements, le directeur de l'ARH M. Bonnet, n'a pu, selon elles, que répondre « qu'il comprenait les demandes mais qu'il ne pouvait aller au delà de ce qui avait été attribué comme budget à la région Rhône Alpes ».
Pour les organisations, "la perspective d'une diminution de l'offre de soins est insupportable pour les familles et pour les professionnels de santé, qui ne peuvent que difficilement envisager de laisser sans prise en charge les personnes qui demandent des soins".
Elles se proposent de solliciter début 2009, une nouvelle rencontre avec le directeur de l'ARH, afin de lui faire des propositions concernant les missions qu'il ne leur semblera plus possible d'assumer.
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
*Réforme de l'hospitalisation sous contrainte: un premier projet de
texte attendu pour début février *
PARIS, 23 décembre 2008 (APM) - Un premier projet de texte réformant la
loi du 27 juin 1990 sur les hospitalisations sous contrainte devrait être
transmis début février aux organisations syndicales de la fonction publique
hospitalière, a-t-on appris mardi de sources syndicales.
Les huit fédérations syndicales (CGT santé et action sociale, FO santé, SUD
santé, CFDT santé-sociaux, CFTC santé-sociaux, CFE-CGC santé, médecine et
action sociale, le Syndicat national des cadres hospitaliers (SNCH), Unsa
santé et sociaux) ont été reçues lundi pendant une heure et demie par la
ministre de la santé, Roselyne Bachelot, dans le cadre de la concertation
sur la réforme de la loi sur l'hospitalisation d'office (HO) et
l'hospitalisation à la demande d'un tiers (HDT).
La ministre leur a confirmé qu'elle pilotera cette réforme et a précisé son
calendrier.
Elle souhaite qu'un premier projet de texte soit transmis aux organisations
début février, ont indiqué à l'APM des représentants des fédérations
syndicales. Un projet de loi pourrait être finalisé pour la fin du premier
trimestre afin de pouvoir être discuté au printemps.
Roselyne Bachelot a rappelé les orientations définies par le président de la
République, Nicolas Sarkozy, notamment la création de soins ambulatoires
sans consentement et un encadrement renforcé des sorties d'essai des
patients en HO dans lequel le préfet serait décisionnaire après avis
consultatif d'un collège de soignants (le psychiatre traitant, le cadre
infirmier, un psychiatre extérieur).
La réforme de la loi du 27 juin 1990 a été souhaitée par le président de la
République après le meurtre d'un étudiant à Grenoble par un patient
hospitalisé au CHS de Saint-Egrève (Isère), rappelle-t-on.
Les fédérations ont fait part lundi de leurs attentes par rapport à la
réforme et doivent envoyer leurs contributions écrites au ministère de la
santé. Aucune date pour une nouvelle réunion n'est pour le moment fixée.
Contactés par l'APM, la secrétaire générale de la fédération CGT santé et
action sociale, Nadine Prigent, et le secrétaire général de la Fédération
des services publics et des services de santé FO, Didier Bernus ont observé
que la question des hospitalisations sous contrainte ne pouvait être
dissociée des difficultés rencontrées globalement par la psychiatrie
publique.
Nadine Prigent a souligné que cet avis était partagé lundi par la plupart
des organisations syndicales, qui ont insisté sur la nécessité de ne pas
couper le sujet des hospitalisations sous contrainte des problèmes liés au
manque de moyens, de lits et de personnel, de la question de la formation et
de la prise en charge globale du patient.
La secrétaire générale de la fédération CFDT santé-sociaux, Yolande Briand,
a rappelé que la réforme de la loi du 27 juin 1990 "traîne depuis 13 ans" et
qu'il faut maintenant avancer. Elle rappelle que les organisations
syndicales avaient déjà formulé des propositions fin 2006 et a souligné que
la ministre est prête à repartir de ces propositions.
Il ne lui semble pas nécessaire d'attendre l'évaluation du plan de santé
mentale et les propositions Couty pour travailler sur la réforme de la loi
sur les hospitalisations sous contrainte.
Pour le secrétaire général adjoint chargé du secteur public de CFTC
santé-sociaux, Christian Cailliaud, la réforme de la loi du 27 juin 1990 ne
doit pas être restreinte au champ sanitaire car elle touche également aux
libertés individuelles et doit donc être élaborée avec la justice et
également avec l'Europe au sujet des soins sans consentement.
Il estime par ailleurs que cette réforme devrait faire partie d'un "package"
plan de santé mentale, qui serait composé également des propositions issues
du rapport Couty.
S'agissant de l'avis du cadre de santé dans la décision de sortie d'essai,
il considère que cela ne serait pas pragmatique et risque de ralentir la
procédure.
Contactée par l'APM, la secrétaire nationale de l'Unsa santé et sociaux,
Françoise Kalb, s'est déclarée plutôt satisfaite de la réunion.
Une première rencontre sur la réforme de la loi du 27 juin 1990 a eu lieu le
26 novembre avec six représentants d'organisations d'acteurs de la
psychiatrie (psychiatres, directeurs d'hôpital, usagers et familles
d'usagers) (cf dépêche APM SOLKR003). Une prochaine réunion avec les
responsables des quatre syndicats de psychiatrie (SPH, Spep, SPS, USP) est
prévue jeudi 8 janvier 2009 (cf dépêche APM SNLLM001).
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
L'esprit de Noel peut etre? Les syndicats de psychiatre ont rédigé une déclaration commune:
Enfin!communiqué commun des syndicats de la psychiatrie publique
mercredi 24 décembre 2008
Réaction au discours présidentiel d'Antony : communiqué commun des syndicats de la psychiatrie publique
Syndicat des Psychiatres d'Exercice Public (SPEP-IDEPP) Syndicat des Psychiatres des Hôpitaux [SPH] Syndicat des Psychiatres de Secteur (SPS-IDEPP) Union Syndicale de la Psychiatrie [USP] Jusqu'à ce mardi 2 décembre 2008, la psychiatrie publique pouvait être fière du formidable outil de prise en charge qu'elle avait développé en 40 ans de politique de secteur, ouverte hors des murs des asiles pour les 1,2 million par an de personnes qui font appel à elle. Malgré les difficultés liées à l'augmentation constante de son activité et de ses missions, alors que ses moyens étaient toujours revus à la baisse, elle s'attachait à garantir plus de 85% de ses soins de manière ambulatoire. Elle proposait pour l'immense majorité de ses 600.000 admissions annuelles des hospitalisations libres de courte durée. Elle s'évertuait à répondre au mieux aux besoins de la population en terme de prévention, dépistage des troubles, soins et réinsertion sociale. Le défi pour les prochaines années était donc bien de relancer et d'actualiser ce remarquable réseau ville-hôpital qu'est le secteur psychiatrique. Et, en installant récemment la Mission Couty, la Ministre de la santé ne semblait pas avoir d'autre objectif. La première visite d'un chef d'Etat dans un hôpital psychiatrique aurait pu être l'occasion de se féliciter d'une telle marque d'intérêt pour cette discipline complexe et trop souvent négligée. Il n'en fut rien, bien au contraire. Car ce mardi 2 décembre 2008 a signé une rupture. En quelques mots prononcés par le plus haut responsable de l'Etat, voilà la psychiatrie en procès de légèreté, les personnels soignants accusés de se cacher derrière la fatalité, coupables d'un angélisme idéologique qui les mettrait systématiquement du côté des patients, contre les familles et la société. Avec une nouvelle fois la confusion entre dangerosité et maladie mentale, par cette volonté affichée de réduire le champ de la psychiatrie aux seules hospitalisations d'office, c'est-à-dire à 2% de l'ensemble des hospitalisations en psychiatrie (et non 13% comme l'affirmait le Président). Avec pour solutions des dispositifs techniques de surveillance, des nouveaux lieux d'enfermement sécurisés, et une complexification des procédures de levée des hospitalisations d'office pour lesquelles l'accent menaçant mis sur la responsabilité accrue du représentant de l'Etat conduira inéluctablement au maintien en rétention administrative de personnes jugées médicalement aptes à la sortie. Tout cela sans aucun renfort en personnels formés ni moyen financier pour continuer à humaniser les lieux d'accueil et de soins pour toutes les personnes ou leurs familles qui peuvent ou pourront être touchées par des troubles psychiatriques au cours de leur vie. Pourtant, c'est au quotidien que les personnels soignants prennent leurs responsabilités, autant quand ils doivent gérer eux-mêmes les situations de violence qui peuvent effectivement émailler le parcours d'un patient, que lorsqu'ils se questionnent sur la portée thérapeutique des mesures privatives de liberté. Bien conscients des conséquences sur l'entourage de certains troubles comme du rôle que joue l'environnement sur le développement des symptômes, ils n'excluent jamais les familles et la société de leurs préoccupations. C'est encore en prenant leurs responsabilités qu'ils sont parvenus en 2006 à un consensus avec les familles de patients et les représentants des usagers pour une réforme de la loi du 27 juin 1990 qui régit le cadre des hospitalisations en psychiatrie. Ce consensus n'a pas encore été pris en compte par les pouvoirs publics, pour une révision qui était pourtant prévue par la loi dès 1995. C'est aussi pour faire face à toutes les demandes émanant de la société et obtenir des modes de prise en charge capables de répondre à certains besoins que la majorité d'entre eux avaient demandé une augmentation des places en Unités pour Malades Difficiles (UMD) et attendaient l'ouverture promise des Unités d'Hospitalisations Spécialement Aménagées (UHSA) destinées aux détenus atteints de troubles mentaux. La mission Couty n'a pas encore rendu ses conclusions que le chef de l'état nous propose un virage à 180° pour l'organisation psychiatrique : refermer l'hôpital sur lui-même et renforcer auprès de la population toutes les images d'une psychiatrie carcérale et de rejet, simplement vouée à l'enfermement du fou dangereux. Nous savons par notre pratique combien cette image est un obstacle aux soins nécessaires, et combien elle va s'opposer aux autres missions toutes aussi importantes de la psychiatrie au sein desquelles la prévention n'est pas la moindre : le plan « santé jeunes » lancé en février 2008 n'a-t-il pas soulignée l'importance du suicide dans cette tranche d'âge ? Nous demandons solennellement que l'actualité dramatique ne soit pas prétexte à des mesures sécuritaires inadaptées et ignorantes des vrais besoins de la population. Si le drame de St Egrève après celui de Pau doit susciter de légitimes interrogations, il faut que ce soit pour engager des réformes à la hauteur des enjeux : la société fait de plus en plus appel à cette discipline, et pour des motifs qu'il serait bien imprudent de réduire aux seules questions de violence et de dangerosité. Pour la psychiatrie efficace et de qualité que la population est en droit d'attendre, c'est une rénovation ambitieuse et humaniste qu'il faut engager, avec les personnels, les associations d'usagers et les élus qui ont déjà œuvré ensemble pour faire des propositions dignes de la complexité et du sérieux que réclame notre discipline. La psychiatrie et la santé mentale dans leur ensemble ne méritent pas et ne pourront s'accommoder de prises de décisions autoritaires et réductrices qui, en plus d'être inefficaces, aboutiraient à une régression inacceptable pour l'organisation, la qualité et l'efficacité des soins comme pour les droits des patients. Dr Marie NAPOLI Dr Norbert SKURNIK Dr Angelo POLI Dr Pierre FARAGGI
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Re: Le sinistre de la psychiatrie.
Sur europe 1 ce matin.....un schizo s'est échappé ds la région de marseille......espèrons pour tous les autres qu'il n'ait pas de mauvaises idées qui lui passent par la tête.....
"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Le sinistre de la psychiatrie.
J'espere que ce n'est pas le patient dont il était question sur le forum psychiatrie L'homme qui fait peur aux IDE !augusta a écrit :Sur europe 1 ce matin.....un schizo s'est échappé ds la région de marseille......espèrons pour tous les autres qu'il n'ait pas de mauvaises idées qui lui passent par la tête.....
Car si notre cher Nicolas 1er entend parler de ca, il nous ressort les douves, les chiens, les camisoles et ferme à double tour l'hopital psychiatrique ! Mais en cette période de vacances, prions pour qu'il soit aveuglé par sa femme en bikini lui jouant de la guitare sur une plage lointaine !
Et surtout, espérons que ce patient ne fasse rien de mal et soit retrouvé au plus vite pour sa sécurité et celle des autres à la seule et unique condition qu'il présente un danger.
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