Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Le forum des étudiants en soins infirmiers

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Ayla
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par Ayla »

myocarde38 a écrit :Salut à tous,

Je suis sûr qu'on va encore me taxer de vieux con réactionnaire...alors que ça fait plus de 20 ans que je vote et milite à gauche et je vais peut être rejoindre le NPA de Besancenot....
Bref, le propos n'est pas là mais une chose est sûre : lorsque j'ai entrepris cette formation, je savais pouvoir compter sur l'ASSEDIC et c'est pas rien !

J'aurai été indemnisé de septembre 2004 à novembre 2008...Peu de formations sont prises en charge comme ça...

Alors, généralement, c'est là que je me fait traiter de vieux con, il est tout à fait possible, j'en suis la preuve vivante (enfin, ce qu'il en reste) que dès le milieu de 1ère année on peut commencer à bosser et je l'ai fait tout au long de cette formation qui n'est quand même pas si exigeante que ça...

Outre l'aspect rémunérateur pas négligeable, c'est aussi très formateur...

Alors, moi, les 23.00, les 30.00 et les 40.00 euros par semaine, c'est de l'argent de poche.

Et n'oublions pas que nos frais de déplacements sont pris en charge. Pour infos, le remboursement kilométrique de mon stage pré-pro s'élève à presque 900.00 euros !

Alors, à mon très humble avis, arrêtez de vous lamentez et si vous voulez un peu de fric, allez bosser...les boîtes d'intérim regorgent d'annonces non pourvus...

Allez, ne lâchez rien et bonheur à vous tous...les résultats dans quelques heures....

Ouffffffffff enfin quelqu'un de censé!! effectivement c'est de l'argent de poche!! et oui il y a les assedic pour ceux qui ont besoin!!

Par contre le transport remboursé y en a dans ma promos qui attendent depuis le début de la 1ère année et là on a nos résultats DE demain, y a qu'à voir!!

Et si ce genre d'étudiant se concentré plus sur les études que sur les revendications et bien ils auraient moins de rattrapage et aurait plus d'énergie plutôt que de s reposer ou de ne pas venir en cours!!

A bon entendeur, myocarde ton discours me plait!!
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hatsumi
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par hatsumi »

Non je n'ai rien signé de tel enfin je ne pense pas je vais vérifier.
Les formateurs ne veulent pas se prononcer à ce sujet ils s'en remettent au bon vouloir du cadre.
J'ai le petit livret bleu je vais voir si je trouve quelque chose à ce sujet.
Quant à bosser en intérim je le fais aussi c'est pour ça que ça m'embête car en mai il y aura 2 week end de 3 jours avec les fériés ce n'est pas négligeable :!:
esi 3ème année, dernière ligne droite... ça passe vite et tant mieux!
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hatsumi
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par hatsumi »

Ayla a écrit :
myocarde38 a écrit :Salut à tous,

Je suis sûr qu'on va encore me taxer de vieux con réactionnaire...alors que ça fait plus de 20 ans que je vote et milite à gauche et je vais peut être rejoindre le NPA de Besancenot....
Bref, le propos n'est pas là mais une chose est sûre : lorsque j'ai entrepris cette formation, je savais pouvoir compter sur l'ASSEDIC et c'est pas rien !

J'aurai été indemnisé de septembre 2004 à novembre 2008...Peu de formations sont prises en charge comme ça...

Alors, généralement, c'est là que je me fait traiter de vieux con, il est tout à fait possible, j'en suis la preuve vivante (enfin, ce qu'il en reste) que dès le milieu de 1ère année on peut commencer à bosser et je l'ai fait tout au long de cette formation qui n'est quand même pas si exigeante que ça...

Outre l'aspect rémunérateur pas négligeable, c'est aussi très formateur...

Alors, moi, les 23.00, les 30.00 et les 40.00 euros par semaine, c'est de l'argent de poche.

Et n'oublions pas que nos frais de déplacements sont pris en charge. Pour infos, le remboursement kilométrique de mon stage pré-pro s'élève à presque 900.00 euros !

Alors, à mon très humble avis, arrêtez de vous lamentez et si vous voulez un peu de fric, allez bosser...les boîtes d'intérim regorgent d'annonces non pourvus...

Allez, ne lâchez rien et bonheur à vous tous...les résultats dans quelques heures....

Ouffffffffff enfin quelqu'un de censé!! effectivement c'est de l'argent de poche!! et oui il y a les assedic pour ceux qui ont besoin!!

Par contre le transport remboursé y en a dans ma promos qui attendent depuis le début de la 1ère année et là on a nos résultats DE demain, y a qu'à voir!!

Et si ce genre d'étudiant se concentré plus sur les études que sur les revendications et bien ils auraient moins de rattrapage et aurait plus d'énergie plutôt que de s reposer ou de ne pas venir en cours!!

A bon entendeur, myocarde ton discours me plait!!
Personnellement je ne revendique pas par rapport à ce que touchent les étudiants car j'ai un contrat d'allocation et je travaille.
Mais tout le monde n'a pas droit aux assedic, n'a pas forcément de véhicule.
On a plus facilement accés à l'emploi par intérim mais on a peu de temps de libre par rapport aux étudiants en faculté alors pour le faire régulièrement, pour ma part je trouve ça fatigant, surtout en fin de formation quand le rythme s'accélère....
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Ayla
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par Ayla »

hatsumi a écrit :
Ayla a écrit :
myocarde38 a écrit :Salut

Ouffffffffff enfin quelqu'un de censé!! effectivement c'est de l'argent de poche!! et oui il y a les assedic pour ceux qui ont besoin!!

Par contre le transport remboursé y en a dans ma promos qui attendent depuis le début de la 1ère année et là on a nos résultats DE demain, y a qu'à voir!!

Et si ce genre d'étudiant se concentré plus sur les études que sur les revendications et bien ils auraient moins de rattrapage et aurait plus d'énergie plutôt que de s reposer ou de ne pas venir en cours!!

A bon entendeur, myocarde ton discours me plait!!
Personnellement je ne revendique pas par rapport à ce que touchent les étudiants car j'ai un contrat d'allocation et je travaille.
Mais tout le monde n'a pas droit aux assedic, n'a pas forcément de véhicule.
On a plus facilement accés à l'emploi par intérim mais on a peu de temps de libre par rapport aux étudiants en faculté alors pour le faire régulièrement, pour ma part je trouve ça fatigant, surtout en fin de formation quand le rythme s'accélère....

Je n'ai pas les assedics, je n'ai pas de véhicule et je faisais 3h voir 4 en temps de grève par jour allé retour!!

Alors faisons la formation et arrêtons de gâcher de l'énergie pour rien, on aura bien le temps après, pour les ESI ce n'est pas encore l'heure, chaque chose en son temps!!
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mimille2203
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par mimille2203 »

et bien moi je suis entièrement d'accord avec ce post, je dirais qu'aujourd'hui le nom de "stage" a remplacé celui d'esclavage et je ne comprends pas pourquoi nous ne nous bougeons pas, cela ne concerne en plus malheureusement pas que les esi, lorsque j'ai commencé la formation j'espérais pouvoir la faire avec le statut d'apprenti mais cela n'a pas été possible et aujourd'hui que j'ai commencé mon stage et que je vois comment je suis traitée comme une sous merde je regrète, si j'avais choisi un BTS en alternance ce serait peut-être aussi dur mais au moins je toucherais 700€ par mois, là je n'ai rien du tout ni assedics ni bourses, mon financement je le dois uniquement aux économies de mes parents sur toute une vie, cependant je n'abandonne pas car je sais que ça leur ferait énormément de peine mais soyons réaliste: en entrant dans le monde des étudiants je ne suis pas entrée que dans un monde de fêtes et de bière mais avant tout dans le monde de la misère, plusieurs de mes camarades sont des crèves la faim, notre statut est le pire de france, même un RMiste a au moins 400€ par mois, pour beaucoup d'entre nous c'est 150€ maxi d'apl ET C'EST TOUT!trouver un emlpoyeur quand on a 37h de cours hebdo relève de l'impossible ou alors on fait des week ends, des nuits...et puis finalement on rate ses études....Vous ne voyez toujours pas un problème?..."On est là pour apprendre?" QUOI? parce qu'en stage on est juste des observateurs qui prenons des notes? Ce serait trop beau...non nous travaillons et parfois sans encadrement et si une bourde est faite c'est tout pour nous...quand j'entends que certaines camarades font le tapins pour financer leurs études d'infirmières ça me révolte...le statut apprenti pour tous! voilà ce pourquoi nous devrions nous battre...mais comment?ça je vous l'accorde, dans un pays où c'est chacun pour soi, je n'ai pas encore trouvé... :pleure:
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par Evariste »

Heureuse de vous avoir tous lus !
Je comprends les arguments de part et d'autre du débat !
quand je me suis lancée dans les études de santé, il y a trois ans, j'avais bien en moi l'idée que ce sont des études, et donc qu'il n'y aura pas de contrepartie financière ...

J'étais loin, très loin de m'imaginer que l'on pouvait bosser six mois et obtenir plus de trois ans d'ASSEDIC...
Bien entendu, j'avais mis de l'argent de côté, pour vivre simplement...

Je n'étais pas informée de ces solutions que je qualifierais d'"individuelles".
J'étais déjà presque contente de venir d'une famille modeste et obtenir une petite bourse d'études!!!

J'ai choisi ce métier par envie d'aider, que ce soit mes patients ou mes collègues ...

Ironie du sort, mon premier stage a eu lieu dans un CAT, où j'ai travaillé gratuitement pour un de mes ex-employeurs, en préparant des commandes, où il n'y avait aucun soin infirmier si ce n'est l'écoute, où le médecin pratiquait la langue de bois et la désinformation.

Alors là, j'ai vraiment ressenti l'exploitation, encore plus que si j'avais été en hospitalier, apprenant les rudiments du métier.

Tout ceci pour 66 centimes d'euros l'heure soit 10 fois moins que le SMIC !

Réagissons !

Seuls, nous ne sommes rien, ensemble, nous sommes tout !
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Mamzelle-uh
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par Mamzelle-uh »

Perso, j'ai jamais vu un centime de la part de mon école et j'men porte pas plus mal ! Même pas un remboursement de frais kilométrique ! On va dire qu'en contre partie j'avance pas un centime pour ma formation ( à part quelques photocopies et mes blouses).

On savait très bien à quoi s'attendre avant d'integrer cette formation, on a le statut de "stagiaire" et faut faire avec et prendre patience pendant 3 ans.
C'est clair que c 'est rageant, et j'comprend certaines reactions, mais c 'est comme ca, certaines règles ont été fixé! J'pense qu'on doit tous faire des sacrifices dans une vie, en voila la preuve.

Donc voila même si t'as "que" quelques euros, bah dis toi que c est deja ca et que tout le monde n'est pas dans ton cas !

Avé ..
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IDE DEPUiS JUiN 2O1O ^^
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Vox morbidi
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par Vox morbidi »

Quand on lit les discours assez proches de l'auto flagellation... ça fait froid dans le dos.

En somme :

- Il y a pire ailleurs.
- C'est comme ça et tant pis.
- Faut pas se plaindre.
- Avant c'était pire.
- J'ai souffert, je n'ai rien eu (mouah !) et je ne me plains pas alors (heiiiiiin !)
- Si j'ai choisis ce métier c'est pour l'émerveillement qui en suivra (rires gênés franchement)
- Il faut souffrir - sacrifice !
- Mouah je mange (ou j'ai mangé) des patates dures, j'avais rien... j'ai la peau toute dure tellement j'ai souffert !

Ca ressemble aux discours du "quand j'étais petit je me prenais de belles torgnolles et je suis devenu ce que je suis devenu (malheureusement).

Classique et trop entendu dans ce métier.

Logiquement on se bat pour avoir des droits mais il semble que les nouvelles générations se battent pour subir (parce que les temps sont durs nia nia nia).

Ca n'est pas un métier facile, certes, alors faisons en sorte qu'il le soit encore plus (comme ça les meilleurs resteront... rodomontades prodigieuses... on ne compte plus les professionnelles ou même étudiants qui avaient la fibre pour ce métier et qui l'ont quitté).

Où je suis d'accord c'est que l'on peut aussi travailler une année puis bénéficier des assedic par la suite, ça n'est rien une ou deux années pour financer ses études.

Entre le "je veux être payé" et le discours ultra conservateur tendance vieille grand-mère aigrie, il y a des nuances non ?

Le problème c'est que la situation générale se dégrade. Les comportements fatalistes qui n'expriment que du nivellement par le bas sont aussi responsables de cette situation (souffrir, s'endurcir etc... on se croirait au temps des croisades, allelouya).

Le jour où seuls les services vitaux seront "administrés" et que les autres feront une grève massive (sans forcément être corrompu par les syndicats naturellement corrompus), vous verrez qu'il y aura autant de milliards que pour sauver les banques.

La pusillanimité semble dominer. La docilité puis le ressentiment pour certains.

Je ne comprends absolument pas comment peut-on autant stresser les étudiants (merci les formatrices et leur arbitraire) avec les MSP pour un métier qui commence à cligner de l'oeil. Il faut voir l'état des étudiants, ce stress n'est absolument pas positif, productif, bien au contraire, les plus lucides quittent le navire ! Dois-je relever le nombre de remarque lors des stages où l'on entend la fameuse : "mais tu es fou de faire se métier !"
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Ilamaga
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par Ilamaga »

Il y a un truc que vous oubliez au sujet des jours fériés.

Les stages sont obligatoires et correspondent à un certain nombre d'heure (140h pour la plupart). Si vous y êtes 5 jours sur 7, en faisant 7h par jour, pour faire votre nombre d'heure, vous devez travailler les jours fériés, à moins de rattraper les heures. Rien à voir avec de l'exploitation en stage, c'est la loi. Et aucune loi ne dit que les étudiants ne doivent pas travailler les week-end ou les jours fériés.

Pour ce qui est de la rémunération, n'oubliez pas non plus que ça n'en est pas une. C'est une indemnité, pas du tout un salaire. Et qu'un salaire, ça implique un engagement auprès d'un employeur... Vous voulez vraiment vous faire exploiter? Exigez un salaire, vous n'aurez même plus la possibilité de gérer vous même votre formation en tant qu'étudiant indépendant d'un employeur... Vous devrez faire ce qu'il vous dit de faire, point. Sinon, c'est une rupture de contrat et vous seriez dans la mouise...

Pour ce qui est de l'exploitation parfois réelle sur certains lieux de stage, à vous de vous défendre au cas par cas (parce que non, toutes les structures n'utilisent pas les stagiaires...). Oui, ça impliquera peut être une note moins élevée que celle que vous espérez, mais c'est à vous de prendre vos responsabilités, de faire vos choix et de prendre ou non ce risque.
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par cle-men-ce »

Coucou!! Ba écoute moi je ne suis pas tellement d'accord avec toi. Certe on donne un bon coup de main quand on est en stage, on fait même parfois le "larbin" faut le dire....mais bon faut pas qu'on oublie qu'on est en formation donc je pense que c'est déjà bien qu'on touche un petit quelque chose non? c'est sûr que c'est pas avec sa qu'on va vivre mais bon... :clin:
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hatsumi
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par hatsumi »

Vox morbidi a écrit :Quand on lit les discours assez proches de l'auto flagellation... ça fait froid dans le dos.

En somme :

- Il y a pire ailleurs.
- C'est comme ça et tant pis.
- Faut pas se plaindre.
- Avant c'était pire.
- J'ai souffert, je n'ai rien eu (mouah !) et je ne me plains pas alors (heiiiiiin !)
- Si j'ai choisis ce métier c'est pour l'émerveillement qui en suivra (rires gênés franchement)
- Il faut souffrir - sacrifice !
- Mouah je mange (ou j'ai mangé) des patates dures, j'avais rien... j'ai la peau toute dure tellement j'ai souffert !

Ca ressemble aux discours du "quand j'étais petit je me prenais de belles torgnolles et je suis devenu ce que je suis devenu (malheureusement).

Classique et trop entendu dans ce métier.

Logiquement on se bat pour avoir des droits mais il semble que les nouvelles générations se battent pour subir (parce que les temps sont durs nia nia nia).

Ca n'est pas un métier facile, certes, alors faisons en sorte qu'il le soit encore plus (comme ça les meilleurs resteront... rodomontades prodigieuses... on ne compte plus les professionnelles ou même étudiants qui avaient la fibre pour ce métier et qui l'ont quitté).

Où je suis d'accord c'est que l'on peut aussi travailler une année puis bénéficier des assedic par la suite, ça n'est rien une ou deux années pour financer ses études.

Entre le "je veux être payé" et le discours ultra conservateur tendance vieille grand-mère aigrie, il y a des nuances non ?

Le problème c'est que la situation générale se dégrade. Les comportements fatalistes qui n'expriment que du nivellement par le bas sont aussi responsables de cette situation (souffrir, s'endurcir etc... on se croirait au temps des croisades, allelouya).

Le jour où seuls les services vitaux seront "administrés" et que les autres feront une grève massive (sans forcément être corrompu par les syndicats naturellement corrompus), vous verrez qu'il y aura autant de milliards que pour sauver les banques.

La pusillanimité semble dominer. La docilité puis le ressentiment pour certains.

Je ne comprends absolument pas comment peut-on autant stresser les étudiants (merci les formatrices et leur arbitraire) avec les MSP pour un métier qui commence à cligner de l'oeil. Il faut voir l'état des étudiants, ce stress n'est absolument pas positif, productif, bien au contraire, les plus lucides quittent le navire ! Dois-je relever le nombre de remarque lors des stages où l'on entend la fameuse : "mais tu es fou de faire se métier !"

Je suis bien d'accord avec ça :!: , mais bon quand j'en parle on me dit de me taire car il y a pire ailleurs,.....
J'ai comme l'impression qu'il ne faut pas s'attendre à de grands changements avant longtemps :roll:
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par uij_40241 »

comme la plupart des formations professionnelles on est pas payé! ça s'appelle etre etudiant!
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par lhpo92 »

Perso j avoue je ne comprends pas bien le débat la ,nous devrions tous être solidaire...ce n est pas parce que nous sommes étudiants qu’on a le droit a rien! Les repas, les frais de blouses, les indemnités de transport et bien sur une indemnisation en stage ca me paraient plus que logique au vu du coup de main donné aux ides et as...

Alors oui étudiant mais pas seulement a mes yeux nous faisons partis des équipes soignantes et tout travail mérite salaire!

Et a ce rythme la si vous restez sur vos positions c est sur qu’on sera jamais bac + 3 !!!
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Noodle
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par Noodle »

Quand on lit les discours assez proches de l'auto flagellation... ça fait froid dans le dos.

En somme :

- Il y a pire ailleurs.
- C'est comme ça et tant pis.
- Faut pas se plaindre.
- Avant c'était pire.
- J'ai souffert, je n'ai rien eu (mouah !) et je ne me plains pas alors (heiiiiiin !)
- Si j'ai choisis ce métier c'est pour l'émerveillement qui en suivra (rires gênés franchement)
- Il faut souffrir - sacrifice !
- Mouah je mange (ou j'ai mangé) des patates dures, j'avais rien... j'ai la peau toute dure tellement j'ai souffert !

Ca ressemble aux discours du "quand j'étais petit je me prenais de belles torgnolles et je suis devenu ce que je suis devenu (malheureusement).

Classique et trop entendu dans ce métier.

Logiquement on se bat pour avoir des droits mais il semble que les nouvelles générations se battent pour subir (parce que les temps sont durs nia nia nia).

Ca n'est pas un métier facile, certes, alors faisons en sorte qu'il le soit encore plus (comme ça les meilleurs resteront... rodomontades prodigieuses... on ne compte plus les professionnelles ou même étudiants qui avaient la fibre pour ce métier et qui l'ont quitté).

Où je suis d'accord c'est que l'on peut aussi travailler une année puis bénéficier des assedic par la suite, ça n'est rien une ou deux années pour financer ses études.

Entre le "je veux être payé" et le discours ultra conservateur tendance vieille grand-mère aigrie, il y a des nuances non ?

Le problème c'est que la situation générale se dégrade. Les comportements fatalistes qui n'expriment que du nivellement par le bas sont aussi responsables de cette situation (souffrir, s'endurcir etc... on se croirait au temps des croisades, allelouya).

Le jour où seuls les services vitaux seront "administrés" et que les autres feront une grève massive (sans forcément être corrompu par les syndicats naturellement corrompus), vous verrez qu'il y aura autant de milliards que pour sauver les banques.

La pusillanimité semble dominer. La docilité puis le ressentiment pour certains.

Je ne comprends absolument pas comment peut-on autant stresser les étudiants (merci les formatrices et leur arbitraire) avec les MSP pour un métier qui commence à cligner de l'oeil. Il faut voir l'état des étudiants, ce stress n'est absolument pas positif, productif, bien au contraire, les plus lucides quittent le navire ! Dois-je relever le nombre de remarque lors des stages où l'on entend la fameuse : "mais tu es fou de faire se métier !"
Mon dieu que ça fait du bien de lire des choses comme ça, enfin des gens capable d'une réflexion sensée, nuancée et qui permettrait de faire avancer la profession. Dommage que la plupart des étudiant(e)s ne se sentent pas impliqué plus que ça dans le respect et l'avenir de leur profession. Enfin bon, la majorité des gens (y compris dans le sanitaire et social) a bien voté pour un projet de société ultra libérale à l'américaine avec un désengagement massif de l'état dans le service public, donc plus rien n'est étonnant maintenant. Auto flagellation, tu as trouvé le mot parfait. Ça me rappelle une autruche au zoo qui se faisait agressée par une autruche plus grosse et qui malgré la douleur restait la tête dans le sable par peur du conflit :o.
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Creol
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?

Message par Creol »

La question principale est bien la suivante :

Qui va payer cette rénumération ?

-La fonction publique (hôpital, education nationale, collectivité territorial)
-Les cliniques
-Les EPHAD et maisons de retraitre
-Le collectif des infirmières libérales
...

Alors il est vrai qu'il faut attirer du monde dans cette profession, mais avec un ratio parfois de 10 élèves pour 1 place aux différents concours d'entrée, la profession ne risque pas de manquer de vocations.
Et ce n'est pas le nombre de candidat potentiel qui est remis en cause mais bien, la capacité a les embaucher par la suite. Là où il faut 3 infirmiers dans un service il n'y en a souvent que 2 (au maximum) ... :roll:

Ce qui m'incite à poser cette question, qui va payer cette rénumération sachant qu'un diplômé peut ne pas travailler tout de suite (bébé, spécialisation, ...) et peut également aller bosser là où ça lui chante (FPH, clinique, associations ...)
infirmier dans une vie antérieure.
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