Mais qu'est-ce qu'on attend ?
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
C'est sûr que vous tout ce qui est dit sur l'hopital .....ça donne pas envie d'y travailler 

"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
J ai envie de te dire que c est pas notre problème! Y a un ministère de la santé avec un ministre et un budget...ok y a pas de sous pour l hôpital...mais y en a pour l armée pour la justice ... c est une question de volonté politique...
J'avoue c est un peu simpliste comme vision mais je pense sincèrement qu’ il serait temps de revaloriser le statut d étudiant infirmier et enfin obtenir une vrai reconnaissance du DE et du BAC + 3 ! (et ca reste une question de volonté...et il me semble aussi une promesse de Nico...)
J'avoue c est un peu simpliste comme vision mais je pense sincèrement qu’ il serait temps de revaloriser le statut d étudiant infirmier et enfin obtenir une vrai reconnaissance du DE et du BAC + 3 ! (et ca reste une question de volonté...et il me semble aussi une promesse de Nico...)
ESI Rueil promo 2007-2010
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
Complètement d'accord !Noodle a écrit :Mon dieu que ça fait du bien de lire des choses comme ça, enfin des gens capable d'une réflexion sensée, nuancée et qui permettrait de faire avancer la profession. Dommage que la plupart des étudiant(e)s ne se sentent pas impliqué plus que ça dans le respect et l'avenir de leur profession. Enfin bon, la majorité des gens (y compris dans le sanitaire et social) a bien voté pour un projet de société ultra libérale à l'américaine avec un désengagement massif de l'état dans le service public, donc plus rien n'est étonnant maintenant. Auto flagellation, tu as trouvé le mot parfait. Ça me rappelle une autruche au zoo qui se faisait agressée par une autruche plus grosse et qui malgré la douleur restait la tête dans le sable par peur du conflitQuand on lit les discours assez proches de l'auto flagellation... ça fait froid dans le dos.
En somme :
- Il y a pire ailleurs.
- C'est comme ça et tant pis.
- Faut pas se plaindre.
- Avant c'était pire.
- J'ai souffert, je n'ai rien eu (mouah !) et je ne me plains pas alors (heiiiiiin !)
- Si j'ai choisis ce métier c'est pour l'émerveillement qui en suivra (rires gênés franchement)
- Il faut souffrir - sacrifice !
- Mouah je mange (ou j'ai mangé) des patates dures, j'avais rien... j'ai la peau toute dure tellement j'ai souffert !
Ca ressemble aux discours du "quand j'étais petit je me prenais de belles torgnolles et je suis devenu ce que je suis devenu (malheureusement).
Classique et trop entendu dans ce métier.
Logiquement on se bat pour avoir des droits mais il semble que les nouvelles générations se battent pour subir (parce que les temps sont durs nia nia nia).
Ca n'est pas un métier facile, certes, alors faisons en sorte qu'il le soit encore plus (comme ça les meilleurs resteront... rodomontades prodigieuses... on ne compte plus les professionnelles ou même étudiants qui avaient la fibre pour ce métier et qui l'ont quitté).
Où je suis d'accord c'est que l'on peut aussi travailler une année puis bénéficier des assedic par la suite, ça n'est rien une ou deux années pour financer ses études.
Entre le "je veux être payé" et le discours ultra conservateur tendance vieille grand-mère aigrie, il y a des nuances non ?
Le problème c'est que la situation générale se dégrade. Les comportements fatalistes qui n'expriment que du nivellement par le bas sont aussi responsables de cette situation (souffrir, s'endurcir etc... on se croirait au temps des croisades, allelouya).
Le jour où seuls les services vitaux seront "administrés" et que les autres feront une grève massive (sans forcément être corrompu par les syndicats naturellement corrompus), vous verrez qu'il y aura autant de milliards que pour sauver les banques.
La pusillanimité semble dominer. La docilité puis le ressentiment pour certains.
Je ne comprends absolument pas comment peut-on autant stresser les étudiants (merci les formatrices et leur arbitraire) avec les MSP pour un métier qui commence à cligner de l'oeil. Il faut voir l'état des étudiants, ce stress n'est absolument pas positif, productif, bien au contraire, les plus lucides quittent le navire ! Dois-je relever le nombre de remarque lors des stages où l'on entend la fameuse : "mais tu es fou de faire se métier !".
Nous ne sommes pas là pour nous tirer dans les pattes, car, c'est bien connu, il faut diviser pour mieux régner !!!
Au contraire, unissons- nous pour de meilleures conditions.
Même en tant qu'ESI, nous fournissons un vrai travail, au sens physique du terme = dépense d'énergie !
Pourquoi ne pas être rémunéré comme les étudiants sous le régime de l'"alternance" ?
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
Complètement d'accord !Noodle a écrit :Mon dieu que ça fait du bien de lire des choses comme ça, enfin des gens capable d'une réflexion sensée, nuancée et qui permettrait de faire avancer la profession. Dommage que la plupart des étudiant(e)s ne se sentent pas impliqué plus que ça dans le respect et l'avenir de leur profession. Enfin bon, la majorité des gens (y compris dans le sanitaire et social) a bien voté pour un projet de société ultra libérale à l'américaine avec un désengagement massif de l'état dans le service public, donc plus rien n'est étonnant maintenant. Auto flagellation, tu as trouvé le mot parfait. Ça me rappelle une autruche au zoo qui se faisait agressée par une autruche plus grosse et qui malgré la douleur restait la tête dans le sable par peur du conflitQuand on lit les discours assez proches de l'auto flagellation... ça fait froid dans le dos.
En somme :
- Il y a pire ailleurs.
- C'est comme ça et tant pis.
- Faut pas se plaindre.
- Avant c'était pire.
- J'ai souffert, je n'ai rien eu (mouah !) et je ne me plains pas alors (heiiiiiin !)
- Si j'ai choisis ce métier c'est pour l'émerveillement qui en suivra (rires gênés franchement)
- Il faut souffrir - sacrifice !
- Mouah je mange (ou j'ai mangé) des patates dures, j'avais rien... j'ai la peau toute dure tellement j'ai souffert !
Ca ressemble aux discours du "quand j'étais petit je me prenais de belles torgnolles et je suis devenu ce que je suis devenu (malheureusement).
Classique et trop entendu dans ce métier.
Logiquement on se bat pour avoir des droits mais il semble que les nouvelles générations se battent pour subir (parce que les temps sont durs nia nia nia).
Ca n'est pas un métier facile, certes, alors faisons en sorte qu'il le soit encore plus (comme ça les meilleurs resteront... rodomontades prodigieuses... on ne compte plus les professionnelles ou même étudiants qui avaient la fibre pour ce métier et qui l'ont quitté).
Où je suis d'accord c'est que l'on peut aussi travailler une année puis bénéficier des assedic par la suite, ça n'est rien une ou deux années pour financer ses études.
Entre le "je veux être payé" et le discours ultra conservateur tendance vieille grand-mère aigrie, il y a des nuances non ?
Le problème c'est que la situation générale se dégrade. Les comportements fatalistes qui n'expriment que du nivellement par le bas sont aussi responsables de cette situation (souffrir, s'endurcir etc... on se croirait au temps des croisades, allelouya).
Le jour où seuls les services vitaux seront "administrés" et que les autres feront une grève massive (sans forcément être corrompu par les syndicats naturellement corrompus), vous verrez qu'il y aura autant de milliards que pour sauver les banques.
La pusillanimité semble dominer. La docilité puis le ressentiment pour certains.
Je ne comprends absolument pas comment peut-on autant stresser les étudiants (merci les formatrices et leur arbitraire) avec les MSP pour un métier qui commence à cligner de l'oeil. Il faut voir l'état des étudiants, ce stress n'est absolument pas positif, productif, bien au contraire, les plus lucides quittent le navire ! Dois-je relever le nombre de remarque lors des stages où l'on entend la fameuse : "mais tu es fou de faire se métier !".
Nous ne sommes pas là pour nous tirer dans les pattes, car, c'est bien connu, il faut diviser pour mieux régner !!!
Au contraire, unissons- nous pour de meilleures conditions.
Même en tant qu'ESI, nous fournissons un vrai travail, au sens physique du terme = dépense d'énergie !
Pourquoi ne pas être rémunéré comme les étudiants sous le régime de l'"alternance" ?
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
Le choix a été fait !Ilamaga a écrit : Pour ce qui est de l'exploitation parfois réelle sur certains lieux de stage, à vous de vous défendre au cas par cas (parce que non, toutes les structures n'utilisent pas les stagiaires...). Oui, ça impliquera peut être une note moins élevée que celle que vous espérez, mais c'est à vous de prendre vos responsabilités, de faire vos choix et de prendre ou non ce risque.
Cela m'a coûté 2.5 points /20 !!!
Mais au moins j'espère que ceux qui passeront après moi seront traités avec plus de dignité.
Cela était cher à mes yeux !
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
je ne peux qu'être d'accord c'est souvent préjudiciable d'ouvrir sa grande gue*** sur certains terrains de stage, notamment si on appuie là ou ça fait mal. Expérience vécue également. Mais c'est assez logique au fond, la notation étant le plus souvent complètement subjective, faite au coin d'une table par une ou deux IDE, voire une semaine plus tard par la cadre qui nous a à peine croisé...Evariste a écrit :Le choix a été fait !Ilamaga a écrit : Pour ce qui est de l'exploitation parfois réelle sur certains lieux de stage, à vous de vous défendre au cas par cas (parce que non, toutes les structures n'utilisent pas les stagiaires...). Oui, ça impliquera peut être une note moins élevée que celle que vous espérez, mais c'est à vous de prendre vos responsabilités, de faire vos choix et de prendre ou non ce risque.
Cela m'a coûté 2.5 points /20 !!!
Mais au moins j'espère que ceux qui passeront après moi seront traités avec plus de dignité.
Cela était cher à mes yeux !
Nymphirmière au pays de Brest
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
Bonjour à toutes et à tous.
Je crois que le problème va même au delà de notre minuscule fiche de paye. Et étonnement, je serais presque partisane de ne plus être payer du tout.
Pourquoi ? Parce que ce que je regrette le plus dans cette formation, c'est que notre apprentissage des compétences techniques éducationnelles et relationnelles est presque entièrement laissé aux professionnels du terrain.
Pour continuer dans la logique, les professionnels de terrain devraient don centre considérée comme nos formateurs -dans un cadre différent de l'IFSI, mais formateur quand même.
Etant donné que notre formation, donc que nos compétences et notre qualité de soin va énormément dépendre -et de façon directe- de l'enseignement que nous avons reçu de ces professionnels, nous devrions profiter chaque instant de notre "position d'apprenant". Et donc, rester toujours dans une optique étudiante. Car l'hôpital est notre deuxième école.
C'est pourquoi, si, comme cela devrait être pour permettre la formation de bons professionnels de santé, nous étions réellement dans à notre place d'apprenant, et les professionnels du terrain dans leur place d'enseignent, la logique voudrait que, comme a l'école, notre salaire soit fait des nouvelles connaissances que nous aciérons chaque jours.
Or, qui peut dire que chaque jour, il apprend quelque chose de neuf, d'utile, de spécifique au métier et de favorable à la prise en soin des patients présents et futurs. Nous sentons nous vraiment grandi de connaissances à chaque fois qu'on franchit a porte de l'hôpital pour rentrer chez nous.
Dans ma logique, on ne fait pas de bénévolat. Parce qu'on apprend. Donc, si on nous paye, qu'est ce que cela veut dire ? Qu'on a mérité un salaire ? Non seulement ce salaire est injurieux -si on considère que l'on doit être payé-, mais il est aussi la preuve que nous sommes des travailleurs. Or je refuse d'être une travailleuse, d'être considéré comme une "force de travail". Je veux être étudiante. Je ne veux pas être considérée comme une "mini-infirmière", je veux être étudiante, je veux être apprenante. Je revendique mon statut, j’apprends.
Je crois que le fait qu'on nous paye est un aveu d'échec quant à ce concept "d'hôpital enseignant".
Au delà même de ça, voyez comme parfois nous sommes mal formés. Qui n'a pas entendu ce fameux "le jour de ta msp, tu ne fais pas comme moi" ? Je me demande si ce n'est pas par ce système bancal que la profession infirmière à tant de mal à être compétente.
Je serais très interessée de connaitre vos avis.
Sophie
Je crois que le problème va même au delà de notre minuscule fiche de paye. Et étonnement, je serais presque partisane de ne plus être payer du tout.
Pourquoi ? Parce que ce que je regrette le plus dans cette formation, c'est que notre apprentissage des compétences techniques éducationnelles et relationnelles est presque entièrement laissé aux professionnels du terrain.
Pour continuer dans la logique, les professionnels de terrain devraient don centre considérée comme nos formateurs -dans un cadre différent de l'IFSI, mais formateur quand même.
Etant donné que notre formation, donc que nos compétences et notre qualité de soin va énormément dépendre -et de façon directe- de l'enseignement que nous avons reçu de ces professionnels, nous devrions profiter chaque instant de notre "position d'apprenant". Et donc, rester toujours dans une optique étudiante. Car l'hôpital est notre deuxième école.
C'est pourquoi, si, comme cela devrait être pour permettre la formation de bons professionnels de santé, nous étions réellement dans à notre place d'apprenant, et les professionnels du terrain dans leur place d'enseignent, la logique voudrait que, comme a l'école, notre salaire soit fait des nouvelles connaissances que nous aciérons chaque jours.
Or, qui peut dire que chaque jour, il apprend quelque chose de neuf, d'utile, de spécifique au métier et de favorable à la prise en soin des patients présents et futurs. Nous sentons nous vraiment grandi de connaissances à chaque fois qu'on franchit a porte de l'hôpital pour rentrer chez nous.
Dans ma logique, on ne fait pas de bénévolat. Parce qu'on apprend. Donc, si on nous paye, qu'est ce que cela veut dire ? Qu'on a mérité un salaire ? Non seulement ce salaire est injurieux -si on considère que l'on doit être payé-, mais il est aussi la preuve que nous sommes des travailleurs. Or je refuse d'être une travailleuse, d'être considéré comme une "force de travail". Je veux être étudiante. Je ne veux pas être considérée comme une "mini-infirmière", je veux être étudiante, je veux être apprenante. Je revendique mon statut, j’apprends.
Je crois que le fait qu'on nous paye est un aveu d'échec quant à ce concept "d'hôpital enseignant".
Au delà même de ça, voyez comme parfois nous sommes mal formés. Qui n'a pas entendu ce fameux "le jour de ta msp, tu ne fais pas comme moi" ? Je me demande si ce n'est pas par ce système bancal que la profession infirmière à tant de mal à être compétente.
Je serais très interessée de connaitre vos avis.
Sophie
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Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
Salut,
N'oublie qu'en troisième année celà sera un peu compliqué (soins d'encadrement par exemple). Mais le financement ou traitement pendant la formation vient d'une série de situations bancales :
1) Nous sommes dans un système d'apprentissage comme pour un CFA, sauf que nous passons un concours non pas pour être infirmier mais pour rentrer dans une école qui a pour finalité de nous faire devenir infirmier (par exetension AP/AS aussi pour ces concours)
Ce n'est pas un numerus clausus puisque nous ne sommes pas déjà en formation.
Ce n'est pas non plus un concours de la fonction publique, nous ne réussissons pas une sélection sous forme de concours pour un poste. Nous ne pouvons donc pas prétrendre aux même bénéfices qu'un élève surveillant pénitencier par exemple. Donc pas de traitement.
3) En fin de scolarité et en cas de réussite au DE, nous n'avons aucune obligation de travailler. Hors contrat bien sûr.
Ainsi nous avons validé une formation et nous pouvons si l'envi nous prend aller entreprendre une formation pour devenir boulanger, plasticien, éducateur .... ou faire autre chose, voire rien du tout.
Ne me dites pas que c'est stupide, c'est manquer de logique certes, mais pas stupide.
Nous avons cette possiblité.
Cette liberté de travailler ou non nous permet de choisir (puisque la période y est favorable) notre type d'affectation souhaité (humanitaire, hôpital, clinique, centre de gériatrie ...)
Nous avons donc le choix, et je le répète 100% des infirmiers fraichement diplômé ne seront pas fonctionnaires.
Ainsi, la rénumération pendant notre formation avec notre statut qui est unique et difficilement affiliable dans un schéma classique laisse aux décideurs politiques tout un panel d'argument pour justifier un refus.
Pour traiter ce problème il faut donc une approche différente. Trop souvent sur ce forum, je lis des arguments comme " il faut, parcequ'on le mérite" ou "c'est comme ça" (cf post de morbidi)
Ce n'est vraiment pas suffisant pour être crédible, poussons notre reflexion plus loin que ça.
N'oublie qu'en troisième année celà sera un peu compliqué (soins d'encadrement par exemple). Mais le financement ou traitement pendant la formation vient d'une série de situations bancales :
1) Nous sommes dans un système d'apprentissage comme pour un CFA, sauf que nous passons un concours non pas pour être infirmier mais pour rentrer dans une école qui a pour finalité de nous faire devenir infirmier (par exetension AP/AS aussi pour ces concours)
- Sommes nous étudiants ? Non nous sommes en formation.
Sommes nous apprentis ? Non plus, nous sommes des adultes apprenants.
Sommes nous des travailleurs formés sur le tas? Encore moins.
Ce n'est pas un numerus clausus puisque nous ne sommes pas déjà en formation.
Ce n'est pas non plus un concours de la fonction publique, nous ne réussissons pas une sélection sous forme de concours pour un poste. Nous ne pouvons donc pas prétrendre aux même bénéfices qu'un élève surveillant pénitencier par exemple. Donc pas de traitement.
3) En fin de scolarité et en cas de réussite au DE, nous n'avons aucune obligation de travailler. Hors contrat bien sûr.
Ainsi nous avons validé une formation et nous pouvons si l'envi nous prend aller entreprendre une formation pour devenir boulanger, plasticien, éducateur .... ou faire autre chose, voire rien du tout.
Ne me dites pas que c'est stupide, c'est manquer de logique certes, mais pas stupide.
Nous avons cette possiblité.
Cette liberté de travailler ou non nous permet de choisir (puisque la période y est favorable) notre type d'affectation souhaité (humanitaire, hôpital, clinique, centre de gériatrie ...)
Nous avons donc le choix, et je le répète 100% des infirmiers fraichement diplômé ne seront pas fonctionnaires.
Ainsi, la rénumération pendant notre formation avec notre statut qui est unique et difficilement affiliable dans un schéma classique laisse aux décideurs politiques tout un panel d'argument pour justifier un refus.
Pour traiter ce problème il faut donc une approche différente. Trop souvent sur ce forum, je lis des arguments comme " il faut, parcequ'on le mérite" ou "c'est comme ça" (cf post de morbidi)
Ce n'est vraiment pas suffisant pour être crédible, poussons notre reflexion plus loin que ça.

infirmier dans une vie antérieure.
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
salut
jai parcourut ce forum (rapidement pas eu le courage de tout lire
pour ma part je fais partie des "chanceuses" puisque je touche les assedics mais pour les avoir j'ai travaillé pendant 2ans et dans les 4derniers mois j avais 2boulot je travaillais le jour la nuit le week end et faisait plus de 200 heures par mois
alors oui j'ai les assedics mais pour les avoir je me suis donné j'ai eu pour noel mes 1eres vacances depuis été 2006 (et encore j'avais des révisions)
et avec ca je touche 700 euros d assedics alors oui certains diront c'est deja ca mais;
- je paye 400 euros de loyer
- vu que j'ai eu des frais important sur ma voiture (dont je ne peux me passer pour aller en cours ou en stage et non par confort) jai 140 euros de credit tous les mois
- je suis en psychothérapie qui me coute 120 euros
- je paye 100 euros d'assurance par moi
et il faut encore que je paye les charges, l'alimentaire.....
heureusement mes parents rajoutent au bout en plus des assedics mais sans eux je ne pourrais faire cette formation
je n ai le droit a aucune aide (trop declaré l année dernière)
pas le droit aux bourses (pas cumulable avec les assedics)
alors oui moi qqpart j'ai de la chance parce que j'ai les assedics que mes parents m aident et qu en bossant un peu au black a droite a gauche je men sort
mais quand on lit sur certains post que certaines arrete la formation non pas parce quelles ne sont pas motivées mais parce quelle ont eu leurs concours des l'année du bac (donc pas d assedic) quelles nont pas le droit au bourses parce quelle sont données au compte goutte et que leur parents ne peuvent pas les aider a hauteur de ce dont elles ont besoin
comment elles font ces filles alors elles arretent alors quelle aurait pu etre de super IDE si la formation était un minimum rémunérée
Vous dites quon est pas en apprentissage c'est juste que notre formation na pas ce statut mais etre en cours puis en stage puis en cours... dites moi la difference avec l'apprentissage!!!
mais ya qd mm des injustice une fille que je connais est en BP coiffure elle a 17 ans n'a aucune charge puisquelle est logée nourris blanchie chez ses parents et elle touche 800 euros par mois!!!!
alors je pense que nous sommes largement en droit de gueuler de ne pas etre rémunérées (et je ne parle pas de toute les raisons énumérées sur le post!!!)
enfin si qqun a une solution!!!!
jai parcourut ce forum (rapidement pas eu le courage de tout lire

pour ma part je fais partie des "chanceuses" puisque je touche les assedics mais pour les avoir j'ai travaillé pendant 2ans et dans les 4derniers mois j avais 2boulot je travaillais le jour la nuit le week end et faisait plus de 200 heures par mois
alors oui j'ai les assedics mais pour les avoir je me suis donné j'ai eu pour noel mes 1eres vacances depuis été 2006 (et encore j'avais des révisions)
et avec ca je touche 700 euros d assedics alors oui certains diront c'est deja ca mais;
- je paye 400 euros de loyer
- vu que j'ai eu des frais important sur ma voiture (dont je ne peux me passer pour aller en cours ou en stage et non par confort) jai 140 euros de credit tous les mois
- je suis en psychothérapie qui me coute 120 euros
- je paye 100 euros d'assurance par moi
et il faut encore que je paye les charges, l'alimentaire.....
heureusement mes parents rajoutent au bout en plus des assedics mais sans eux je ne pourrais faire cette formation
je n ai le droit a aucune aide (trop declaré l année dernière)
pas le droit aux bourses (pas cumulable avec les assedics)
alors oui moi qqpart j'ai de la chance parce que j'ai les assedics que mes parents m aident et qu en bossant un peu au black a droite a gauche je men sort
mais quand on lit sur certains post que certaines arrete la formation non pas parce quelles ne sont pas motivées mais parce quelle ont eu leurs concours des l'année du bac (donc pas d assedic) quelles nont pas le droit au bourses parce quelle sont données au compte goutte et que leur parents ne peuvent pas les aider a hauteur de ce dont elles ont besoin
comment elles font ces filles alors elles arretent alors quelle aurait pu etre de super IDE si la formation était un minimum rémunérée
Vous dites quon est pas en apprentissage c'est juste que notre formation na pas ce statut mais etre en cours puis en stage puis en cours... dites moi la difference avec l'apprentissage!!!
mais ya qd mm des injustice une fille que je connais est en BP coiffure elle a 17 ans n'a aucune charge puisquelle est logée nourris blanchie chez ses parents et elle touche 800 euros par mois!!!!
alors je pense que nous sommes largement en droit de gueuler de ne pas etre rémunérées (et je ne parle pas de toute les raisons énumérées sur le post!!!)
enfin si qqun a une solution!!!!
en 1ere année au CHGR!!! Le bonheur est une décision à prendre
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
Je fais pareil, j'ai les assedics, je touche 950€/mois et je bosse au black à côté, je peux pas faire autrement, mes parents ne peuvent pas m'aider
Alors je me démerde.

Alors je me démerde.
SeSsIoN *2008-2011* Théodorienne 2ème année...
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
Je suis surprise, à l'époque ou j'ai fait mes études, les bourses étaient cumulables aux ASSEDIC. Et ce n'est pas si vieux (2003)
Nymphirmière au pays de Brest
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
salut
ba aujourd hui ca n'est plus le cas et pourtant j'y était éligible et cela aurait permis d'éviter de devoir avoir la pension de mes parents parce que meme si ils gagnent bien leur vie il y a quand meme mes freres et soeurs derrière et puis dépendre toujours de mes parents alors que je suis partie depuis 5ans c'est dur pour l'égo!!!
ba aujourd hui ca n'est plus le cas et pourtant j'y était éligible et cela aurait permis d'éviter de devoir avoir la pension de mes parents parce que meme si ils gagnent bien leur vie il y a quand meme mes freres et soeurs derrière et puis dépendre toujours de mes parents alors que je suis partie depuis 5ans c'est dur pour l'égo!!!
en 1ere année au CHGR!!! Le bonheur est une décision à prendre
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
Je crois que ça dépend de la région où on fait ses études. Certaines régions acceptent le cumul d'autres non. j'adoooooore les inégalitésemma29 a écrit :Je suis surprise, à l'époque ou j'ai fait mes études, les bourses étaient cumulables aux ASSEDIC. Et ce n'est pas si vieux (2003)

Fermière diplômée d'état expatriée dans l'congelo
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
Eh oui, elle me trotte souvent dans la tête, cette assimilation à l'apprentissage .liovanie a écrit :
Vous dites quon est pas en apprentissage c'est juste que notre formation na pas ce statut mais etre en cours puis en stage puis en cours... dites moi la difference avec l'apprentissage!!!
mais ya qd mm des injustice une fille que je connais est en BP coiffure elle a 17 ans n'a aucune charge puisquelle est logée nourris blanchie chez ses parents et elle touche 800 euros par mois!!!!
alors je pense que nous sommes largement en droit de gueuler de ne pas etre rémunérées (et je ne parle pas de toute les raisons énumérées sur le post!!!)
enfin si qqun a une solution!!!!
Tout travail mérite salaire !
Quand nous sommes en stage, c'est bel et bien notre force de travail qui est mobilisée !!!
CQFD.
Re: Mais qu'est-ce qu'on attend ?
Bon sinon j'ai trouvé ça :
http://www.generation-precaire.org/spip ... forum12321" target="_blank
bonne nuit !
http://www.generation-precaire.org/spip ... forum12321" target="_blank
bonne nuit !