Maladie d'amour III, la revanche des célibataires...

[Nours]

Journal de la peluche mitée : l'énième retour du survivant.

Chapitre VII : Le jeu de la mort



Il y a ceux qui rêvent de se retrouver nus au boulot ou en public. Ceux qui se voient noyés, brûlés ou bouffés vifs. Tous au final ont le même schéma, ils se voient inéxorablement aspirés dans une spirale mortelle, un gouffre sadique qui les entraîne irrémediablement au fond, impuissants.
Et, il y a ceux, les pauvres, les imbéciles qui vivent ce rêve éveillés, voir qui en ont même conscience mais qui pourtant se laissent entraîner. Certaines abymes sont si douces..


Fin d'année 2008, réveillon arrosé.

Aux abords de la table, on chante.
Autour de la piste, on danse, on chahute.
Dans la maisonnée on rit, on boit, on fume et on fête cette année qui s'achève et surtout le motif qu'elle symbolise ; elle permet de se retrouver tous ensembles et de s'amuser comme s'il n'y avait pas de lendemain.
Et au milieu de ça, un ours imbibé dérape, trébuche et commence sa descente dans cette spirale confortable et traître, avec ses promesses de dents pétées et d'illusions à venir qu'on arrache violemment..


Il y a quelques chapitres, une "rencontre", un accident lors d'une soirée tout aussi arrosée avait mis sur ma route cette donzelle - comme toutes les autres que je croise, merci karma daubé - en pleine phase de reflextion métaphysique qui se résume à : "Je sais pas ce que je veux / où j'en suis". Et comme à chaque épisode, la fin fut similaire, un siège ejectable et la phrase assassine du macabre : "Restons amis ?".
Alors, sans même oser espérer conserver un soupçon de suspens, car les fans ici nombreuses ont deviné le thèmen, les personnages et le fond de ce chapitre, cher enfoiré de journal, poursuivons.


Il est propre à la nature de l'homme de commettre des fautes. L'histoire en est pleine, certaines pardonnables, d'autres moins. Que ce soit le pouvoir, l'argent, la folie ou le fanatisme, l'être humain a toujours su démolir aussi vite voir plus ce qu'il peut bâtir, à commencer par lui même. Et s'il y a bien un fléau en ce monde qui perdure et qui a ruiné empires, familles et personnes, c'est bien ce sentiment et ses cousins qu'on appelle l'amour. Non pas l'Amour, celui, romantique et illusoire, qu'on celébrait dans les poèmes de Verlaine, mais cette faculté, ce don, cette malédiction qu'on a à s'attacher à l'autre. Pour le meilleur, ou souvent pour le pire. Car il est un fait aussi qui dure depuis l'aube des temps. L'homme est faible. Rare sont ceux qui ne succombent pas à la tentation, à l'appel même fugace de quelques instants volés à même la matrice du bonheur, celui qui paraît-il on n'atteint jamais. (Vie d'merde ?). Et il faut croire qu'un ours imbibé, à tendance esseulé l'est tout autant.


C'est une ironie cruelle que de se sentir si bien en compagnie d'une personne qu'on sait inaccessible. L'est elle seulement ? Rien que cette question éveille un organe pourtant froid et éteint. Quelque chose d'oublié dont on a peur de revoir un jour le renouveau. Quand on connaît certaines blessures, on craint par dessus tout de les voir se rouvrir, mais surtout, surtout, on ne veut pas les revivre. Alors, on s'arme, on se défend.
On dresse des murailles autour de soi, des remparts épais et dangereux pour protéger, pour cacher ce secret, ce joyau, cette malediction qui jadis palpitait dans le poitrail. Mais la "sécurité" a un lourd tribut. La sollitude, le chagrin. Le chagrin de perdre ce qu'on a eu, de ne plus peut-être le revivre qui sait. Alors, malgré ou grace aux murailles, on est protégé, mais seul. Si seul.
Ainsi passent les jours.
Ainsi défilent les semaines, puis les mois.
Viennent alors les saisons, puis les ans.
Et toujours cette timide lueur dans ce phare, ce bunker qui scintille secrètement, qui attend.
Mais...

Mais au fil du temps, le gardien du phare a oublié la clef. Il a continué à vivre, à aller de l'avant malgré cela. Il a oublié qu'il a érigé ce fort imprenable, il a appris à vivre avec, sans s'en rendre compte, seul. Certaines ont pu approcher, rester assez longtemps à ses côtés pour apercevoir le phare et la lueur qui y est piegée. Hélas la clef était perdue, le gardien l'a oublié. Aucune ne l'a jamais libéré, aucune ne l'a touché. Les murailles ont bien rempli leur cruel office.


Seulement, le temps dit on érode même les gloires bâties par l'homme. Temples, châteaux, monuments n'y ont resisté, ni même le phare qui accusait des fissures dans ses remparts et ses murs. Et voici qu'elle se présenta à ce moment là. Sa compagnie était agréable, ses mots, son sourire envoûtants. L'étreinte de ses bras avait comme une promesse de sereinité oubliée. Mais cette lueur, cette fissure fut colmatée à temps. Elle n'était pas prête, ne voulait pas ou n'était peut être pas interessée. Alors, en bon maçon, on resolidifie certaines imperfection de la forteresse du phare. Et là, horreur, on constate qu'il y a tant de fissures avec le temps. La lueur est là, mais la clef demeure perdue.
Ainsi passent les semaines, une ironie de plus qui rejoint telle une pierre le mur de défense du phare.


Mais l'homme a toujours ce don pour se faire du mal. Comment ne pas s'empoisonner en restant à proximité d'un agent toxique ? Métaphore méchante gratuitement, sans doute liée à une défense issue du phare. Il aurait été si sage, peut etre plus simple de couper ces ponts, de mettre de la distance avec elle. Car même si l'on se fait une raison, qu'on prend des engagements et qu'on est peluche de parole, on demeure faible. Et cette petite lueur dans ce phare imprenable qui brûle de désir d'être libérée. A nouveau le gardien peut l'apercevoir, mais pas l'atteindre. Sans doute la redoute t-il aussi. Avec son éclat revient la mémoire, pas celle du corps ou de l'intellect, mais la mémoire de la souffrance. Et alors revient la peur.


Pourtant, malgré cette terreur froide qui gêle les os, la tentation est si douce, la lueur du phare si tentante. Oh comme les abymes sont prometteurs et fourbes. Leurs tentacules délicats s'étendent et invitent à se laisser porter. La fin n'est pas écrite, mais jusqu'à présent elle fut toujours douloureuse. Mais cela, la flamme s'en moque. Elle ne désire qu'une chose ; brûler..s'embraser.
Le gardien du phare quand à lui la craint et la désire. Il y a si longtemps, tellement longtemps qu'il n'en a pas ressenti la douce chaleur sur sa peau et en son être... Mais il a peur, si peur d'elle.
Même les plus belles fleurs se fânent un jour. Leur souvenir n'est qu'éphémère, mais leur pétales desséchés sur la terre froide eux restent.


Au réveillon, ces moments seul à seul, à parler, à s'enlacer pour se tenir chaud dehors (fumer tue, mais rapproche semble t il ) sont autant de poison que de bonheur. Il y a des regards qui séduisent, d'autre qui sèment le doute. Et tous font mal. C'est douloureux d'essayer d'empêcher une flamme de brûler, ou du moins, de donner des espoirs à une éteincelle, la flamme c'est une utopie.
Puis vint la nuit. Douce, sage ( ) , mais ennivrante. Un sommeil serein comme il y a longtemps, un reveil calin, un sourire, des corps qui s'enlacent comme des amants. Autant de signes tendancieux et flous qui mettent de l'huile sur le feu, qui n'a pas besoin de ça. Que faire, que penser..?
Un élan de conscience traverse le gardien du phare, il sent peu à peu le trébuchement, annonciateur de la chute à venir. Mais c'est si bon de tomber.. Un rendez vous est pris, comme des amis, voir un film, rien d'extraordinaire. Dommage...?


Tout cela devient bien compliqué cher enfoiré de journal ne crois tu pas ? Si nous laissions le gardien, la flamme et la muraille de côté ? Cette fille a quelque chose, elle provoque une attirance, l'envie de se laisser aller, se laisser bouffer par des sentiments qui ne sont pas encore là.
Il y a l'envie d'avoir à nouveau des sentiments, et la peur qu'ils representent, cette terreur qui glace le bide.
Elle est la soeur de mon meilleur ami, si ça pète à la gueule (probable) ça va être jouasse les soirées entre potes...
Vie d'merde.



Allez salut cher raclure de journal, à la prochaine pour de nouvelles tortures psycho-melodramatique. On dira pas la fin tout de suite, on attendra de ramasser nos dents avant. Et si on les ramasse pas, j'veux bien être mignon, doux et docile 1 mois

[Nours]

WARNING :

Celle qui dit ou crois que j'suis suicidaire, malheureux tout ça, j'la troll' sur place.

[madouce]

WARNING :

Celle qui dit ou crois que j'suis suicidaire, malheureux tout ça, j'la troll' sur place.

NOURS!!!

Alors tout ceux qui croient l'Amour sont suicidaires...et je le suis aussi....
Les sentiments ne se commandent pas...ils surviennnent de manières sournoises sans qu'on s'y attende..il en est ainsi...Et même si on sait que la suite ne sera pas facile,voire casse-gueule,il est trop difficile d'y résister....C'est si doux de se laisser porter...de sentir son coeur battre rien qu'en pensant à l'autre...
Cette châleur au sein de son ventre...qui nous envahit petit à petit...

Profite tant qu'il est encore temps Nours...tant que cette lueur existe encore...j'en connais trop pour qui elle s'est éteinte...
Et ils ne sont pas forcément plus heureux....

La vie est faite de risques...il en est ainsi...j'ai pour principes de les prendre...et tant pis si je tombe...
J'espère trouver une main tendue pour me relever...

Ahhhh....L'Amour....

[elo085]

j'ai un petit doute sur mon homme, peut etre je mefais des films mais il m'a dit qu'il me trouvait bizare
en effet hier j'etais ennervee, crevee je fesais tout tomber donc des qu'il voulait m'aider je refusais et il pensait que je m'ennervait contre lui, il a cru que je refusais qu'il voit mes parents alors que la derniere fois ou il voulait les voir, ils n'etaient pas chez eux donc pas possible et il trouve que je refuse souvent de faire une certaine chose

5 minutes apres il me dit qu'il ne me merite pas, et en gros qu'il comprendrais que je le quitte
quand je me suis connectee sur msn, cet aprem, il me demande si je n'avais pas quelque chose a me repprocher et pour qui je me connecte

[calimero punk des alpes]

Je suis passée en coup de vent j'ai vu de la lumière je vous raconte donc mes malheurs...

Bon cali avais pourtant décidée de changer en 2009 et puis finalement le debut sera égal a la fin de 2008 , toujours à la ramasse, toujours seule toujours la même quoi le cerveau à l'envers et tout le reste....


Sinon je vais tenter de faire positif mais sa va être dur, me voilà devenue la confidente d' Un de mes collègues... ( je les attire c'est point possible)... je vous promet que pourtant non rien ne me prédestiné à cela ( j'avais pas mis la pancarte autour de mon cou bureau des pleurs..). Donc me voilà moi cali dans toute ma splendeur à consoler un jeune homme et comble du pire du comble à lui filler des conseils sur sa vie amoureuse... Eh oui j'oubliais de vous c'est mon double au masculin... (pov' gas t'est mal barré..)

Bref de file en aiguille je passe nouvel an avec ce jeune homme que je ne considère uniquement comme un ami et pas un possible futur homme dans ma vie... Bref le retour du nouvel an fut drôle et à la fois troublant nous voilà ensemble pour la plupart du service merci à un collègue sur ce coup là encore un rumeur ...

Donc bon jusque là tout aller pas si mal j'étais à peu prés au clair avec moi même ce week end je rentre chez moi je me confie à deux trois amis(es) et les voilà qu'il me dise ben alors tu chie dans la colle je suis sure que y'a moyen de moyenner.... Bref me vla bien barrer quoi et bien non je tiens le bon bout et je dis et crie a qui veut l'entendre que c'est uniquement un ami!!! (ce qui ai le cas)

Ce matin ne bossant pas jpasse dans le service pour l'administratif et j'apprends qu'il y est passé avec une fille ( bref je raconte pas son histoire à lui ) et là vous savez le truc pourri que je penser tout sec au milieu de la poitrine m'envois un drôle de signal c'ets comme si j'étais blésée masi sans l'être et voilà c'est à nouveau le bordel!!!

Rah je savais que 2009 serais comme 2008 , enfin vivement jeudi et vendredi je bosse avec lui je vais encore écouter ces malheurs ( j'ai pas dis que j'aimé pas ça) et lui filler des conseils à deux balles...


Cali - Pense que ce soir une murge serais la bienvenue.... est-ce que sa remettrai mon cerveau à l'endroit????


Ps: Entre nous il est vrai que le courant passe bien que l'on se charie pas mal et qu'il me fait beaucoup rire mais c'est tout ....

[Nours]

C'était une piqure d'orgueil p'tet Cali ?

[calimero punk des alpes]

C'était une piqure d'orgueil p'tet Cali ?

Genre???

[Nours]

Genre c'est humain.

[madouce]

Veux plus être humaine...ça fait trop mal...

[Cessy]

En ce qui me concerne, j'ai rencontré quelqu'un, gentil garçon tout ca. Mais le problème, alors qu'on est même pas ensemble, c'est que la perspective d'un rdv galant me stresse au plus haut point.

En fait, mon ex-chéri était mon vrai premier copain, avec tout ce que ca implique, et cette histoire a duré un moment. Des amis nous avaient présenté, et en fait on a jamais vraiment connu cette phase de rendez-vous avant de se mettre ensemble etc, ca avait été assez rapide.

Et là ca me stresse, devoir le voir toute seule, et si j'ai rien à lui dire ? S'il me trouve ennuyeuse ? Si ca se passe pas bien ?

En fait je me prends la tête, alors que je devrai être en pleine extase. Je sens que mon coeur se remet doucement à battre à nouveau. Y'a plein de failles, et plein d'erreurs commises que je ne veux pas recommencer, mais ca aussi me fiche la trouille... parce que ca veut dire m'impliquer et que ca risque de ne pas marcher....

[Crunch]

Eh bien vous avez bien de la chance de sentir votre coeur battre...le mien ne sait même plus ce que ça veut dire...


Crunch- Eternelle célibataire sans aucune aventure depuis bien longtemps-

[uij_40241]

cessy, ça fait comme moi, j'ai eu un amour avec qui je suis restée longtemps donc je galere avec les rendez vous... faut y aller petit à petit et c'est en allant doucement que tout se passera bien!

[Nours]

En ce qui me concerne, j'ai rencontré quelqu'un, gentil garçon tout ca. Mais le problème, alors qu'on est même pas ensemble, c'est que la perspective d'un rdv galant me stresse au plus haut point.

En fait, mon ex-chéri était mon vrai premier copain, avec tout ce que ca implique, et cette histoire a duré un moment. Des amis nous avaient présenté, et en fait on a jamais vraiment connu cette phase de rendez-vous avant de se mettre ensemble etc, ca avait été assez rapide.

Et là ca me stresse, devoir le voir toute seule, et si j'ai rien à lui dire ? S'il me trouve ennuyeuse ? Si ca se passe pas bien ?

En fait je me prends la tête, alors que je devrai être en pleine extase. Je sens que mon coeur se remet doucement à battre à nouveau. Y'a plein de failles, et plein d'erreurs commises que je ne veux pas recommencer, mais ca aussi me fiche la trouille... parce que ca veut dire m'impliquer et que ca risque de ne pas marcher....

Souvent l'oisillon regarde de son nid le vaste mondre qui l'entoure. Si grand, si beau, si effrayant.
Il observe, curieux et craintif ses parents qui vont et viennent dans les airs avec aisance. Une part de lui les envie, l'autre est effrayée par ce vide immense, par la chute... Car il sait que tôt ou tard viendra le jour qu'il craint tant. Il devra quitter la forteresse de son nid chaud et confortable pour affronter le vide, et le monde.

Et ce jour inexorablement arrive. Et l'oisillon qui sera peut-être très bientot enfin un oiseau observe en bas de la branche ce monde. Puis son nid, toujours aussi doux comme une promesse de sécurité illusoire. Car dans la nature on ne peut pas fuir éternellement, et il en est de même parait il pour les hommes.
Alors passe les secondes qui durent des heures, ou peut etre l'inverse. Et toujours l'oisillon, la branche et le vide en bas.

On raconte que certains poussent leurs oisillons quand il hésitent, mais bien souvent l'appel du vide finit par être le plus fort, malgré la peur. Alors plonge l'oisillon et s'élève l'oiseau. A l'angoisse succède l'ivresse de la chute et de ce sentiment d'être porté d'etre libre. L'image de l'oisillon trouillard disparait, et devient parfois ridicule. Après tout, le plus dur était juste d'oser plonger..

Plonge patate.

[madouce]

Car dans la nature on ne peut pas fuir éternellement, et il en est de même parait il pour les hommes.

Plonge patate. [/i]

Et toi??? tu plonges quand???

[Nours]

J'ai pas mon maillot.


Ce soir au ciné ptet