Fatigue, stress, ras-le-bol, coup de gueule,.........

[véro89]

Bonsoir Gwendy...et si tu allais pratiquer sous d'autres cieux...avant de t'épuiser complètement...j'ai connu cela...avec les hauts et puis les bas...les épisodes se rapprochaient insidueusement...jusqu'au jour ou...mon médecin a appelé cela dépression - epuisement...j'étais vidée...marre de me faire cracher dessus, me faire griffer, insultée, pas de considération du toubib, la psycho du service nous enfoncait...pour le coup final...j'ai rien vu venir...des mois avant de rebondir et parfois je me sens fragile...sur le bord alors que j'ai trouvé l'energie pour repasser un concours et exercer ds un autre secteur....
PRUDENCE....ecoute toi et preserve toi....Bon courage...

[metabaron]

Comme je te comprend Gwendy...
j'ai 12 ans de psy derriere moi (déja ), et malgré avoir tenter en vain de m'accrocher a l'evolution de cette derniere, je ne m'y retrouves plus
les prises en charges des patients quand -t-elles existent, sont absurdes ou pire alienante, chaque intervenant travail dans son coin defendant sa pitence quémandant le bon vouloir du tout puissant medecin (dont je supporte de plus en plus mal les ingeranceset les prises de position aléatoires argumenter par des pseudo observations qu'il a elaboré aprés 5 minutes d'entretiens avec son patient)
la seul priorité respecté est economiques. Dans notre EPSM, on ne resonne plus en terme d'efficacité therapeutique mais plutot en cout et en places ldisponible dans l'hopital). Personnellement je suis incapable de garantir une qualité de soins dans ses conditions d'hospitalisation, hospitalisation qui semble etre d'ailleur la seul reponse pratiquer par les medecin a la demande de soins, les prises en charge ambulatoire serait-elles trop risqué en terme medico légal????.
Je penses qu'il ne faut pas blamer les patients pour leur comportement (bien que l'on rencontre de plus en plus de difficultés face à la violence et que l'on peu s'interroger sur la presence des psychopathes dans les services lorsque la demande de soins n'est pas formuler ) car ils ont raison de manifester leur insatisfactions.
Le metier que nous avons choisi est loin d'être facile. il necessite une cohésion d'equipe à tout les niveau et dans le respect du travail de chacun. Au jourd'hui on accentue encore un peu plus la rivalité entre les differentes categories des professionnels de la santé, on créé des "corps" en tentant de nous faire croire que c'est le "pied " On nous parles de polyvalence, de la t2a en meprisant tout concept de therapie institutionnelle, on nous demande de preparer la popote , d'entretenir des locaux, d'animer des activités dont le resultat et les observations ne sont pas exploiter, d'etre garde malade, hotesse d'accueil, secretaire portier standardiste ect...!
quelle vision peu donc avoir le patient de l'infirmier(e). Pouvont nous exercer notre metier de façon therapeutique et avoir de multiples casquettes? Pourquoi nous incapable de réagir face a ces "deviances"?
Pour ma part j'espere resoudre toute ces questions bientot : je change d'orientation

[xln]

+1
meme si je n ai pas encore pensé a changer de voie

[mysleelou]

moi après 5 ans en psy où j'ai fait 2 services différent, j'étais un peu fatiguée surtout de l'institution et de certains psychiatres et certains collègues aussi. Cela fait 5 mois que j'ai changé pour faire le point sur mes envies et pour voir ailleurs.... Mais finalement la psychiatrie commence depuis 1-2 mois à me manquer. En tout cas même si c'est sur que je vais revenir à mes premiers amours cette petite pause auprès des personnes âgées ( finalement je fais quand même un peu de psy) m'a fait du bien et m'a permise de savoir ce que je voulais faire par la suite.

[anna35]

je remonte un peu ce post, pcq ça me fait du bien de voir que je ne suis pas toute seule a ressentir ça....

Je me rend compte qu'entre les patients qui ont l'impression que je suis une chieuse à force de les cadrer, les collègues qui ne sont pas tout le temps sur la même longueur d'onde, les supérieurs qui... comment dire... relayent les directives de leurs supérieurs (et on sait ce que sont les directives des supérieurs en question ) et les médecins qui malgré qu'ils soient compétents ne font que passer... Ben il n'y a personne pour valoriser, apprécier, reformuler, soutenir, épauler, les prises en charges IDE qu'on se casse le c** a mettre en place...

+1

[infipsy]

anna :
+1

[xln]

+2 .... no comment....

[lola1006]

Je ne peux qu'acquiesser à tout ce qui vient d'être énoncé ...

Les conditions de travail sont souvent très dures, les agressions notre pain quotidien, nos interrogations et nos doutes sur notre façon de prendre en charge permanentes.

L'évolution des patients n'est certes pas des plus réjouissante selon les cas, mais notre accompagnement et notre compréhension de leur perception des choses peut les rassurer bien plus que de vouloir à tout prix pour eux ce qu'il y a de mieux...

Ce que je regrette le plus à l'heure actuelle est le chaos institutionnel causé par un turn over qui n'en finit plus, et qui induit une dégradation de nos modes de prise en charge.

Pour ma part je trouve le travail en psy extrêmement intéressant mais l'incompréhension et le manque de communication avec l'équipe médicale en ont conduit plus d'un à capituler.

Quand chacun est persuadé d'avoir raison et que personne ne cède un peu de terrain pour prendre le recul nécessaire à la vision "juste" des choses...Quand savoir rime avec pouvoir et que ce dernier n'est pas partagé avec le reste de l'équipe...

[momo30]

voila je suis dans un poste en psychiatrie chez les ados.
le probléme je me sens si seul, il y a beaucoup d'educateurs que d'infirmiers.
Par exemple le matin 7 éducateurs et un infirmier avec moi pour 14 ados.
j 'ai une impréssion de faire du boulot d'educateur.
je suis trop triste alors que dans d 'autres centres ils engagent que des infirmiers.
je vous parle meme pas de ma charge de travail.
je suis trop triste j 'ai besoin de votre reconfort.
cela fait que 2 jours que je bosse dans ce centre en plus mes soins sont trés limités.

[dedid]

Tu ne t'étais pas renseigné avant ta prise de poste

Ne te mets pas en rivalité avec tes collègues... Paie leur un café pour savoir ce que tu peux apporter dans l'unité.

Allez, allez, s'il y a un poste d'infirmier, ce n'est pas un hasard

[seud]

Si tu n'aimes pas ton nouveau poste, il faut que tu tentes de rester au moins 3 à 6 mois, pour déterminer le rôle Ide qui prédomine dans ce genre de structure : je pense que c'est essentiellement les dimensions relationnelles et éducatives qui prédominent dans une structure pour ado en psy. C'est pourquoi, il n'y a pas beaucoup de soins techniques.
Si tu recherches un poste IDE avec beaucoup de soins techniques : je te conseilles de ne pas aller en psychiatrie.
Et il faut que tu te remette en question. Car il ya des raisons que seules tu connais, pour lesquelles tu as choisi ce poste. ESt-ce que tu souhaitais travailler auprès des enfants? Est-ce que tu préfères un poste avec des soins+ relationnels et educatifs?

[nnawak]

Tu peux aussi en parler avec les éducateurs sur la place de l'IDE dans ce genre de strutures et leur demander leurs attentes à eus d'un IDE. Voir aussi avec le cadre du service.
Bonne continuation !

+++

[vanessa123]

Bonjour,

J'ai fait un stage en unité de soins pour ado en psy, moi qui aime bien la psy , j'ai eu beaucoup de difficulté à trouver ma place et à la fin du mois bilan mitigé je ne me sentais pas bien dans cette unité; il y avait bcp de personnel pour peu de jeune et nous étions peu avec eux...
Ce qu'on attend de l'ide dans cette structure c'est de savoir ton ressenti par rapport aux jeunes: évolution des troubles, les troubles s'orientent plutoy vers quel trait ou au contraire c'est une bonne crise d'ado , ... = c'est l'essentiel du rôle ide en psy ado même si il y a qq inj,TA,medt. C'est en général des services d'observation, puisqu'à l'adolescence les diagnostic ne sont pas ou peu posés car rien n'est figé.

Voilà si tu as des questions pas de souci.

[momo30]

merci pour vos réponses.
ce matin , je vais un peu mieux.
je suis un dégouté je suis infirmier diplomé et dans mon services il y a que des educateurs.
vous savez quoi je demande au sous chef qui est un kiné oui oui je rigole pas la.
lors de la distribution des médicaments je demande à ce kiné si je peux distribuer les médocs la réponse non c 'est encore trop tot ah bon?oui cette semaine et une semaine d'observation
je me suis senti impuissant ,je suis infirmier comme meme non?
j 'ai été revolter de voir un éducateur distribuer les médocs aux patients.
je sais plus quoi penser.
je suis perdu pouvez vous me guider svp merci

[Anoukaelle]

Salut!

J'ai fait un stage dans une maison pour enfants épileptiques. Il y avait beaucoup d'éducateurs et peu de reconnaissance pour les infirmier(e)s. Je pense que si je devais y retourner, je ferais une "réunion" informelle avec les éducateurs pour qu'on discute du rôle de chacun et poser les limites de chacun.
Chaque poste est important et il faut arriver à trouver sa place.

Au besoin, appuie toi sur les textes règlementaires de chaque profession. Est-ce que les éducateurs ont le droit de distribuer les médocs, par exemple?

Si au bout de quelques essais et quelques mois tu ne trouves pas ta place et tu n'y trouves pas ton compte, change de secteur. C'est dommage que tu ne te plaises pas où tu es avec toutes les possibilités qu'offrent la profession. Et puis, laisse moi la place !

Bon courage, c'est pas évident de ne pas réussir à t'imposer. Si tu réussis, ce sera une sacrée avancée pour toi!