Actualités 2009
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2009
Comment faire face au manque de médecins en zone rurale
Nous sommes à Tinchebray, petite commune de 3 000 habitants dans l'Ouest de la France. Cette ville compte seulement quatre médecins. En zone rurale, l'accès aux soins est compliqué. Ici, il y a tout juste assez de généralistes pour assurer les gardes. Si Patricia Rochelle a pu avoir cette consultation rapidement, elle en attend une autre depuis trop longtemps. Elle nous dit : "En ce qui concerne les spécialistes tels les ophtalmologistes, c'est plus compliqué. Je trouve qu'il y a une vraie pénurie, il faut attendre plusieurs mois avant un rendez-vous."
Il aura fallu quatre ans à la mairie de Tinchebray pour trouver un remplaçant, après un départ en retraite. Le docteur Véronique Druart est arrivé dans ce cabinet en septembre 2007. "Aujourd'hui, dit-elle, nous ne sommes plus en sous-effectif. On travaille beaucoup lorsqu'il y a des épidémies, mais on arrive à s'en sortir. Par contre, s'il y a dans quelques années des départs en retraite, on va se retrouver de nouveau avec une surcharge de travail."
L'idée d'un échange
Mathieu est étudiant en 3e année de médecine à Caen. Il a eu l'idée d'un partenariat avec la mairie de Tinchebray. En échange d'une bourse d'études, il s'engage, à la fin de son cursus, à s'installer au moins dix ans sur la commune. Pour Jérôme Nury, le maire, c'était une opportunité à saisir pour pallier le prochain départ de médecins : "C'est un investissement a long terme, ça veut dire qu'il faut vraiment prévoir à l'avance le remplacement du médecin, puisque nous avons un médecin qui part en retraite en 2013/2014, et un autre en 2018. Donc, il faut voir un peu loin, mais ça nous permet dès 2014 d'avoir un remplaçant pour ce médecin qui part en retraite."
Mathieu Delalosa touche 300 euros par mois, pour les 3e et 4e années, versés par la municipalité, puis touchera 1 000 euros par mois jusqu'à la fin de ses études. Il travaille plus de quatre heures par jour. Pour lui, et pour la ville Tinchebray, pas question d'échouer : "J'ai la totale confiance de la mairie, du maire, mais il prend souvent des nouvelles, par exemple aux derniers partiels, il m'a contacté pour savoir si ça c'était bien passé." L'Assemblée nationale travail avec le ministère de la Santé pour généraliser ce système de bourses pour les futurs médecins qui acceptent de travailler en zone rurale. Mais la loi "hôpital, patient, santé et territoire" prévoit aussi de sanctionner les praticiens qui refuseraient d'exercer dans les régions à faible densité médicale.
Nous sommes à Tinchebray, petite commune de 3 000 habitants dans l'Ouest de la France. Cette ville compte seulement quatre médecins. En zone rurale, l'accès aux soins est compliqué. Ici, il y a tout juste assez de généralistes pour assurer les gardes. Si Patricia Rochelle a pu avoir cette consultation rapidement, elle en attend une autre depuis trop longtemps. Elle nous dit : "En ce qui concerne les spécialistes tels les ophtalmologistes, c'est plus compliqué. Je trouve qu'il y a une vraie pénurie, il faut attendre plusieurs mois avant un rendez-vous."
Il aura fallu quatre ans à la mairie de Tinchebray pour trouver un remplaçant, après un départ en retraite. Le docteur Véronique Druart est arrivé dans ce cabinet en septembre 2007. "Aujourd'hui, dit-elle, nous ne sommes plus en sous-effectif. On travaille beaucoup lorsqu'il y a des épidémies, mais on arrive à s'en sortir. Par contre, s'il y a dans quelques années des départs en retraite, on va se retrouver de nouveau avec une surcharge de travail."
L'idée d'un échange
Mathieu est étudiant en 3e année de médecine à Caen. Il a eu l'idée d'un partenariat avec la mairie de Tinchebray. En échange d'une bourse d'études, il s'engage, à la fin de son cursus, à s'installer au moins dix ans sur la commune. Pour Jérôme Nury, le maire, c'était une opportunité à saisir pour pallier le prochain départ de médecins : "C'est un investissement a long terme, ça veut dire qu'il faut vraiment prévoir à l'avance le remplacement du médecin, puisque nous avons un médecin qui part en retraite en 2013/2014, et un autre en 2018. Donc, il faut voir un peu loin, mais ça nous permet dès 2014 d'avoir un remplaçant pour ce médecin qui part en retraite."
Mathieu Delalosa touche 300 euros par mois, pour les 3e et 4e années, versés par la municipalité, puis touchera 1 000 euros par mois jusqu'à la fin de ses études. Il travaille plus de quatre heures par jour. Pour lui, et pour la ville Tinchebray, pas question d'échouer : "J'ai la totale confiance de la mairie, du maire, mais il prend souvent des nouvelles, par exemple aux derniers partiels, il m'a contacté pour savoir si ça c'était bien passé." L'Assemblée nationale travail avec le ministère de la Santé pour généraliser ce système de bourses pour les futurs médecins qui acceptent de travailler en zone rurale. Mais la loi "hôpital, patient, santé et territoire" prévoit aussi de sanctionner les praticiens qui refuseraient d'exercer dans les régions à faible densité médicale.
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- christel12
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Re: Actualités 2009
[quote="Alno"]Animaux - Ces espèces qui s'éteignent près de chez vous
Vu que maintenant on arrive à cloner les espèces disparues, il doit bien y avoir des gens pour penser que ces disparitions ne sont pas graves....
Vu que maintenant on arrive à cloner les espèces disparues, il doit bien y avoir des gens pour penser que ces disparitions ne sont pas graves....
Christel12
IDE promo2009-2012
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Re: Actualités 2009
Une personne meurt du sida toutes les heures en Chine
Le sida est devenu la maladie infectieuse la plus mortelle en Chine, avec au moins un mort en moyenne toutes les heures sur les neuf premiers mois de 2008, a annoncé le gouvernement.
Le sida est passé devant la tuberculose et la rage, selon un communiqué du ministère de la Santé publié tard mardi.
Les chiffres complets pour 2008 ne sont pas encore disponibles. Cependant, de janvier à septembre, 6.897 malades du sida sont décédés sur 264.302 personnes contaminées, ce qui le place au premier rang des maladies infectieuses, a précisé le ministère.
Selon ce dernier, 34.864 personnes sont mortes du sida depuis qu'il a été détecté pour la première fois en Chine dans les années 80.
Selon l'Onusida, entre 30 et 50 millions de personnes sont menacées par le virus en Chine, où la transmission par voie sexuelle est de plus en plus importante.
Cependant, certains experts et militants jugent fortement sous-évalués les chiffres publiés par la Chine.
Le sida est devenu la maladie infectieuse la plus mortelle en Chine, avec au moins un mort en moyenne toutes les heures sur les neuf premiers mois de 2008, a annoncé le gouvernement.
Le sida est passé devant la tuberculose et la rage, selon un communiqué du ministère de la Santé publié tard mardi.
Les chiffres complets pour 2008 ne sont pas encore disponibles. Cependant, de janvier à septembre, 6.897 malades du sida sont décédés sur 264.302 personnes contaminées, ce qui le place au premier rang des maladies infectieuses, a précisé le ministère.
Selon ce dernier, 34.864 personnes sont mortes du sida depuis qu'il a été détecté pour la première fois en Chine dans les années 80.
Selon l'Onusida, entre 30 et 50 millions de personnes sont menacées par le virus en Chine, où la transmission par voie sexuelle est de plus en plus importante.
Cependant, certains experts et militants jugent fortement sous-évalués les chiffres publiés par la Chine.
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- Florence21
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Re: Actualités 2009
Faut juste espérer pour elle que son mari tienne encore le tempsAlno a écrit :Quel cauchemar si elle n'est pas inséminée alors que tant d'espoir lui a été donné !! C'est inhumain.Florence21 a écrit :Ce qui est assez tordu, c'est qu'il donne un mois au moins à la mère pour ne plus etre stressée.
Mais est-ce bien sain tout ça ? et le père , il n'a pas laissé de papier alors où est le consentement. Et l'enfant ? Coté Ethique, tout ça est un peu léger. Et un sacré débat autour d'une table !!!!
S1 validé
Re: Actualités 2009
Creutzfeldt-Jakob : les patients réclament plus de transparence
Inquiet du peu d’informations sur la découverte d’une protéine prion associée au variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) après le décès d’un hémophile britannique, le Collectif interassociatif sur la Santé (CISS) appelle à plus de transparence.
La victime avait en effet reçu il y a 11 ans, un lot de facteur VIII provenant d’un donneur qui avait ensuite développé une vMCJ… Le CISS et l’Association française des Hémophiles (AFH) demandent donc aux autorités sanitaires françaises, des réponses concrètes : quels sont les risques réels de contamination pour les patients utilisant des médicaments dérivés du sang ?
« C’est toujours l’absence et la mauvaise qualité de l’information qui est source d’inquiétude pour les patients, et non l’inverse » insistent le CISS et l’AFH. Ils rappellent à juste titre qu’« en application du Code de la Santé publique, le patient a le droit d’être informé sur son état de santé ».
Or pour l’heure, l’AFSSaPS a seulement conclu que « les éléments disponibles ne (permettent pas) d’établir de façon formelle un lien de causalité entre l’administration de médicaments dérivés du sang chez ce patient hémophile, et la découverte de protéine du prion dans sa rate ».
Source : CISS, AFH, 20 février 2009
Inquiet du peu d’informations sur la découverte d’une protéine prion associée au variant de la maladie de Creutzfeldt-Jakob (vMCJ) après le décès d’un hémophile britannique, le Collectif interassociatif sur la Santé (CISS) appelle à plus de transparence.
La victime avait en effet reçu il y a 11 ans, un lot de facteur VIII provenant d’un donneur qui avait ensuite développé une vMCJ… Le CISS et l’Association française des Hémophiles (AFH) demandent donc aux autorités sanitaires françaises, des réponses concrètes : quels sont les risques réels de contamination pour les patients utilisant des médicaments dérivés du sang ?
« C’est toujours l’absence et la mauvaise qualité de l’information qui est source d’inquiétude pour les patients, et non l’inverse » insistent le CISS et l’AFH. Ils rappellent à juste titre qu’« en application du Code de la Santé publique, le patient a le droit d’être informé sur son état de santé ».
Or pour l’heure, l’AFSSaPS a seulement conclu que « les éléments disponibles ne (permettent pas) d’établir de façon formelle un lien de causalité entre l’administration de médicaments dérivés du sang chez ce patient hémophile, et la découverte de protéine du prion dans sa rate ».
Source : CISS, AFH, 20 février 2009
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Re: Actualités 2009
Vers l’indépendance européenne en thérapie génique
Pour la première fois, un laboratoire européen –celui du Généthon en France- est parvenu à maîtriser intégralement la chaîne de production de vecteurs lentiviraux dérivés du VIH.
Un acquis scientifique extrêmement important pour l’indépendance européenne en matière de recherche. Jusqu’à présent, ces « vecteurs » étaient obligatoirement importés des Etats-Unis.
Le vecteur dans ce cas de figure, est le « véhicule » nécessaire pour transporter un gène-médicamernt vers les cellules-cibles. L’objectif est de réparer le défaut génétique à l’origine du trouble. Quant aux lentivirus, ils appartiennent à la famille des rétrovirus, dont le plus connu est le VIH responsable du SIDA.
Le lot de vecteurs lentiviraux produit par le laboratoire du Généthon devrait être utilisé dans un essai de thérapie génique pour le syndrome de Wiskott-Aldrich. Cette maladie rare du système immunitaire touche dans le monde, un enfant pour 200 000 naissances.
Pour la première fois, un laboratoire européen –celui du Généthon en France- est parvenu à maîtriser intégralement la chaîne de production de vecteurs lentiviraux dérivés du VIH.
Un acquis scientifique extrêmement important pour l’indépendance européenne en matière de recherche. Jusqu’à présent, ces « vecteurs » étaient obligatoirement importés des Etats-Unis.
Le vecteur dans ce cas de figure, est le « véhicule » nécessaire pour transporter un gène-médicamernt vers les cellules-cibles. L’objectif est de réparer le défaut génétique à l’origine du trouble. Quant aux lentivirus, ils appartiennent à la famille des rétrovirus, dont le plus connu est le VIH responsable du SIDA.
Le lot de vecteurs lentiviraux produit par le laboratoire du Généthon devrait être utilisé dans un essai de thérapie génique pour le syndrome de Wiskott-Aldrich. Cette maladie rare du système immunitaire touche dans le monde, un enfant pour 200 000 naissances.
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Re: Actualités 2009
Au secours je suis envahie d'actualités !!
Merci Alno !!

Merci Alno !!

Esi 2009-2012 (que c'est bon de le dire...)
Re: Actualités 2009
De nada !! 

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Re: Actualités 2009
Des liens intéressants :
« Soutien à la parentalité, interventions précoces »
« Les écrans du social » (400 titres sur des thèmes d’actualités liés aux phénomènes sociétaux, au monde du travail et aux enjeux de santé publique.)
« Alertes sanitaires »
« Soutien à la parentalité, interventions précoces »
« Les écrans du social » (400 titres sur des thèmes d’actualités liés aux phénomènes sociétaux, au monde du travail et aux enjeux de santé publique.)
« Alertes sanitaires »
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Re: Actualités 2009
Amiante : le gouvernement prend de nouvelles mesures
Les pouvoirs publics ont élaboré en 1996 un dispositif réglementaire destiné à protéger la population exposée dans les immeubles bâtis et les travailleurs en raison du risque avéré lié à l’inhalation de fibres longues d’amiante. L’interdiction totale de l’utilisation de l’amiante est intervenue le 1er janvier 1997.
La réglementation « amiante » se fonde actuellement sur la toxicité avérée des fibres d’amiante de longueur supérieure à 5millionièmes de mètre et de diamètre supérieure à 0,2millionième de mètre, dites fibres « longues ».
En raison de questions sur la toxicité des fibres plus fines et des fibres plus courtes, les ministères chargés de la santé, du travail et de l’environnement ont saisi l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET) en 2005 pour faire le point sur ce sujet.
Avant toute autre considération, le Gouvernement souhaite rappeler la nécessité du diagnostic visuel périodique, au moins tous les trois ans, tel que prévu par la réglementation en vigueur, afin d’assurer une protection contre les expositions les plus importantes.
L’avis de l’AFSSET conduit le Gouvernement à prendre les mesures d’adaptation suivantes.
En environnement professionnel :
La valeur limite d’exposition en milieu professionnel(VLEP) sera réexaminée.
Les modalités seront définies à partir de propositions de l’Afsset disponibles à la fin du mois de mars 2009.
La mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de mesure fera l’objet d’une concertation avec les parties concernées afin d’adapter les modalités de mise en œuvre et d’organiser l’accréditation des laboratoires. Cette concertation sera réalisée dans le cadre du Conseil d’Orientation sur les Conditions de Travail.
Enfin, l’AFSSET sera saisie pour évaluer l’efficacité des équipements de protection collectifs et individuels, en adéquation avec la nouvelle valeur limite et la nouvelle méthode de mesure.
En environnement général intérieur :
Le seuil de déclenchement de travaux sera révisé, en tenant compte de la réduction du bruit de fond de pollution
Concernant les fibres courtes, le rapport de l’AFSSET indique qu’il est difficile de conclure sur leur caractère cancérigène mais que leur toxicité ne peut être exclue. Une concertation devrait être engagée afin de traiter de la question de la dégradation des matériaux responsables de l’émission de ce type de fibres, dans les lieux où ils sont les plus sollicités, notamment les établissements recevant du public. Cette concertation devrait permettre de fonder des mesures de gestion appropriées.
Amiante environnemental :
Dans le domaine de l’amiante environnemental, le ministère de l’environnement pilotera la réalisation d’un recensement exhaustif des zones amiantifères sur tout le territoire national. Des décisions en matière de gestion de ce risque seront définies sur la base du rapport de l’AFSSET sur l’amiante environnemental dont la publication est attendue d’ici la fin du trimestre.
Dans la région de Haute Corse, le gouvernement apportera son appui aux mesures mises en place par le comité de pilotage présidé par le préfet pour une gestion spécifique des affleurements naturels,afin de réduire l’exposition de la population.
Renforcement de la surveillance des mésothéliomes:
Le Programme National de Surveillance des Mésothéliomes (PNSM) mis en place par l’Institut de Veille Sanitaire dès 1998 doit être renforcé pour mieux répondre à toutes les questions relatives à la connaissance et au suivi des effets à long terme de l’exposition à l’amiante. L’InVS a donc été saisi pour mettre en place un dispositif complémentaire fondé sur la déclaration obligatoire des mésothéliomes.
Ce système renforcera et complétera le PNSM par un enregistrement obligatoire de tous les cas de mésothéliomes survenant dans la population sur l’ensemble du territoire, quelle que soit la localisation de la tumeur. Les modalités pratiques de sa mise en œuvre seront précisées en 2009 et le protocole de déclaration obligatoire sera opérationnel à partir de 2010.
Le groupe de travail national amiante et fibres créé en 2008 coordonnera les actions de ce plan qui sera inscrit dans le deuxième plan national santé environnement.
Les pouvoirs publics ont élaboré en 1996 un dispositif réglementaire destiné à protéger la population exposée dans les immeubles bâtis et les travailleurs en raison du risque avéré lié à l’inhalation de fibres longues d’amiante. L’interdiction totale de l’utilisation de l’amiante est intervenue le 1er janvier 1997.
La réglementation « amiante » se fonde actuellement sur la toxicité avérée des fibres d’amiante de longueur supérieure à 5millionièmes de mètre et de diamètre supérieure à 0,2millionième de mètre, dites fibres « longues ».
En raison de questions sur la toxicité des fibres plus fines et des fibres plus courtes, les ministères chargés de la santé, du travail et de l’environnement ont saisi l’Agence Française de Sécurité Sanitaire de l’Environnement et du Travail (AFSSET) en 2005 pour faire le point sur ce sujet.
Avant toute autre considération, le Gouvernement souhaite rappeler la nécessité du diagnostic visuel périodique, au moins tous les trois ans, tel que prévu par la réglementation en vigueur, afin d’assurer une protection contre les expositions les plus importantes.
L’avis de l’AFSSET conduit le Gouvernement à prendre les mesures d’adaptation suivantes.
En environnement professionnel :
La valeur limite d’exposition en milieu professionnel(VLEP) sera réexaminée.
Les modalités seront définies à partir de propositions de l’Afsset disponibles à la fin du mois de mars 2009.
La mise en œuvre d’une nouvelle méthodologie de mesure fera l’objet d’une concertation avec les parties concernées afin d’adapter les modalités de mise en œuvre et d’organiser l’accréditation des laboratoires. Cette concertation sera réalisée dans le cadre du Conseil d’Orientation sur les Conditions de Travail.
Enfin, l’AFSSET sera saisie pour évaluer l’efficacité des équipements de protection collectifs et individuels, en adéquation avec la nouvelle valeur limite et la nouvelle méthode de mesure.
En environnement général intérieur :
Le seuil de déclenchement de travaux sera révisé, en tenant compte de la réduction du bruit de fond de pollution
Concernant les fibres courtes, le rapport de l’AFSSET indique qu’il est difficile de conclure sur leur caractère cancérigène mais que leur toxicité ne peut être exclue. Une concertation devrait être engagée afin de traiter de la question de la dégradation des matériaux responsables de l’émission de ce type de fibres, dans les lieux où ils sont les plus sollicités, notamment les établissements recevant du public. Cette concertation devrait permettre de fonder des mesures de gestion appropriées.
Amiante environnemental :
Dans le domaine de l’amiante environnemental, le ministère de l’environnement pilotera la réalisation d’un recensement exhaustif des zones amiantifères sur tout le territoire national. Des décisions en matière de gestion de ce risque seront définies sur la base du rapport de l’AFSSET sur l’amiante environnemental dont la publication est attendue d’ici la fin du trimestre.
Dans la région de Haute Corse, le gouvernement apportera son appui aux mesures mises en place par le comité de pilotage présidé par le préfet pour une gestion spécifique des affleurements naturels,afin de réduire l’exposition de la population.
Renforcement de la surveillance des mésothéliomes:
Le Programme National de Surveillance des Mésothéliomes (PNSM) mis en place par l’Institut de Veille Sanitaire dès 1998 doit être renforcé pour mieux répondre à toutes les questions relatives à la connaissance et au suivi des effets à long terme de l’exposition à l’amiante. L’InVS a donc été saisi pour mettre en place un dispositif complémentaire fondé sur la déclaration obligatoire des mésothéliomes.
Ce système renforcera et complétera le PNSM par un enregistrement obligatoire de tous les cas de mésothéliomes survenant dans la population sur l’ensemble du territoire, quelle que soit la localisation de la tumeur. Les modalités pratiques de sa mise en œuvre seront précisées en 2009 et le protocole de déclaration obligatoire sera opérationnel à partir de 2010.
Le groupe de travail national amiante et fibres créé en 2008 coordonnera les actions de ce plan qui sera inscrit dans le deuxième plan national santé environnement.
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Re: Actualités 2009
Prévention suicide:
Campagnes d'information sur le tabagisme et ses risques, de sensibilisation au port du préservatif... Il est possible de mener des actions de prévention à l'attention du grand public des gestes à faire contre un certain nombre de pathologies. Par contre, comment prévenir un phénomène tel que le suicide ? Est-il possible de mener des actions, à l'échelle personnelle ou nationale, pour éviter que des personnes ne passent à l'acte ?
Evidemment, les messages ne seront pas les mêmes selon le public auquel on s'adresse. Et puis il reste pratiquement impossible d'imaginer une campagne pour inciter les personnes à risque suicidaire à ne pas passer à l'acte. C'est pourquoi les campagnes de sensibilisation, d'information, que peuvent mener les différentes associations (Suicide-Ecoute, Sos Suicide Phénix, Union nationale pour la prévention du suicide), visent le plus souvent à alerter l'entourage. Signes révélateurs, conduite à tenir... Autant de bons conseils qui visent à renforcer la vigilance de l'entourage, bien souvent démuni lui aussi face à la détresse de l'un des leurs.
Dans le cadre scolaire
"Pour les jeunes, la prévention doit se faire dans le cadre scolaire, indique la présidente de l'association Suicide-Ecoute. Il y a régulièrement des missions d'information et de prévention dans les lycées, les écoles d'infirmières, les universités. Les retours sont généralement très positifs, les jeunes sont très curieux, intéressés, posent beaucoup de questions et sont réellement touchés par le sujet. Educateur sportif, infirmière... Tous peuvent s'alerter et dialoguer avec le jeune en difficulté."
En ce qui concerne les personnes âgées, deux cas bien différents se présentent : lorsqu'ils vivent en institution et lorsqu'ils sont seuls chez eux.
"Dans le premier cas, c'est un problème évident de manque d'information et de formation du personnel par rapport au suicide et de manque d'effectifs dans bien des cas, déplore-t-elle. Une simple main posée sur l'épaule, un mot gentil ou une attention particulière peuvent faire des miracles". L'essentiel est de faire comprendre à ces personnes qu'elles ne sont pas inutiles, qu'elles sont comme nous et qu'elles se sentent exister en tant qu'être humains. "De gros progrès peuvent être faits même s'il ne faut pas oublier que le travail des personnels en maison de retraite est loin d'être évident, concède Mme Chaumeil-Gueguen.
"Pour ceux qui vivent seuls à la maison, là, par contre, il n'y a hélas pas grand-chose à faire. Ce problème appelle une réelle réflexion de la société. A part les éventuels aides-soignants et infirmières qu'ils peuvent rencontrer, il n'y a que très peu de moyens de prévention à mettre en œuvre."
Campagnes d'information sur le tabagisme et ses risques, de sensibilisation au port du préservatif... Il est possible de mener des actions de prévention à l'attention du grand public des gestes à faire contre un certain nombre de pathologies. Par contre, comment prévenir un phénomène tel que le suicide ? Est-il possible de mener des actions, à l'échelle personnelle ou nationale, pour éviter que des personnes ne passent à l'acte ?
Evidemment, les messages ne seront pas les mêmes selon le public auquel on s'adresse. Et puis il reste pratiquement impossible d'imaginer une campagne pour inciter les personnes à risque suicidaire à ne pas passer à l'acte. C'est pourquoi les campagnes de sensibilisation, d'information, que peuvent mener les différentes associations (Suicide-Ecoute, Sos Suicide Phénix, Union nationale pour la prévention du suicide), visent le plus souvent à alerter l'entourage. Signes révélateurs, conduite à tenir... Autant de bons conseils qui visent à renforcer la vigilance de l'entourage, bien souvent démuni lui aussi face à la détresse de l'un des leurs.
Dans le cadre scolaire
"Pour les jeunes, la prévention doit se faire dans le cadre scolaire, indique la présidente de l'association Suicide-Ecoute. Il y a régulièrement des missions d'information et de prévention dans les lycées, les écoles d'infirmières, les universités. Les retours sont généralement très positifs, les jeunes sont très curieux, intéressés, posent beaucoup de questions et sont réellement touchés par le sujet. Educateur sportif, infirmière... Tous peuvent s'alerter et dialoguer avec le jeune en difficulté."
En ce qui concerne les personnes âgées, deux cas bien différents se présentent : lorsqu'ils vivent en institution et lorsqu'ils sont seuls chez eux.
"Dans le premier cas, c'est un problème évident de manque d'information et de formation du personnel par rapport au suicide et de manque d'effectifs dans bien des cas, déplore-t-elle. Une simple main posée sur l'épaule, un mot gentil ou une attention particulière peuvent faire des miracles". L'essentiel est de faire comprendre à ces personnes qu'elles ne sont pas inutiles, qu'elles sont comme nous et qu'elles se sentent exister en tant qu'être humains. "De gros progrès peuvent être faits même s'il ne faut pas oublier que le travail des personnels en maison de retraite est loin d'être évident, concède Mme Chaumeil-Gueguen.
"Pour ceux qui vivent seuls à la maison, là, par contre, il n'y a hélas pas grand-chose à faire. Ce problème appelle une réelle réflexion de la société. A part les éventuels aides-soignants et infirmières qu'ils peuvent rencontrer, il n'y a que très peu de moyens de prévention à mettre en œuvre."
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Re: Actualités 2009
Paludisme : l'OMS inquiète des résistances au traitement
Mauvaise nouvelle sur le front du paludisme. Une résistance à l'artémisinine apparue récemment à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande pourrait menacer les succès obtenus ces dix dernières années contre cette maladie. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) prend la menace très au sérieux.
« Il faut donner un coup d'arrêt à la pharmacorésistance apparue en Asie » explique le Dr Hiroki Nakatani, directeur-général adjoint à l'OMS. « Sinon, nous risquons de perdre le contrôle de la situation avec la propagation de la résistance aux pays voisins de la Thaïlande et du Cambodge ».
L'enjeu est de taille. L'artémisinine est le seul antipaludéen encore efficace à ce jour. Chloroquine, méfloquine, sulfadoxine-pyriméthamine… tous ces traitements ont été progressivement dépassés avec l'apparition de souches pharmacorésistantes. « Si nous perdons l'artémisinine, il ne nous restera plus grand chose » s'inquiète Nakatani.
Et c'est justement pour éviter ce scénario catastrophe que le protocole thérapeutique retenu par l'OMS repose rappelons-le, sur l'artémisinine en association avec d'autres substances (ACT pour Artemisinin Combination Therapies). Ces associations en effet, sont seules capables à ce jour d'agir efficacement contre le paludisme à p. falciparum. Et donc d'éviter le développement de résistances aux traitements. C'est dire l'importance de circonscrire la situation à la frontière thaïlando-cambodgienne.
Source : OMS, 25 février 2009
Mauvaise nouvelle sur le front du paludisme. Une résistance à l'artémisinine apparue récemment à la frontière entre le Cambodge et la Thaïlande pourrait menacer les succès obtenus ces dix dernières années contre cette maladie. L'Organisation mondiale de la Santé (OMS) prend la menace très au sérieux.
« Il faut donner un coup d'arrêt à la pharmacorésistance apparue en Asie » explique le Dr Hiroki Nakatani, directeur-général adjoint à l'OMS. « Sinon, nous risquons de perdre le contrôle de la situation avec la propagation de la résistance aux pays voisins de la Thaïlande et du Cambodge ».
L'enjeu est de taille. L'artémisinine est le seul antipaludéen encore efficace à ce jour. Chloroquine, méfloquine, sulfadoxine-pyriméthamine… tous ces traitements ont été progressivement dépassés avec l'apparition de souches pharmacorésistantes. « Si nous perdons l'artémisinine, il ne nous restera plus grand chose » s'inquiète Nakatani.
Et c'est justement pour éviter ce scénario catastrophe que le protocole thérapeutique retenu par l'OMS repose rappelons-le, sur l'artémisinine en association avec d'autres substances (ACT pour Artemisinin Combination Therapies). Ces associations en effet, sont seules capables à ce jour d'agir efficacement contre le paludisme à p. falciparum. Et donc d'éviter le développement de résistances aux traitements. C'est dire l'importance de circonscrire la situation à la frontière thaïlando-cambodgienne.
Source : OMS, 25 février 2009
Esi 2009-2012 (que c'est bon de le dire...)
Re: Actualités 2009
ERREUR MEDICALE : Ablation des 2 seins !
Mercredi 25 février 2009, 10h34
En se réveillant jeudi dernier au centre Léon-Bérard de Lyon, cette femme de 64 ans a découvert avec horreur qu'elle venait d'être amputée des deux seins. A l'origine, elle devait subir une ablation du sein gauche, pour cause de tumeur cancéreuse. Une fois au bloc, avant d'avoir eu le temps de commencer l'intervention, le chirurgien a été appelé en urgence dans un autre bloc opératoire. Pendant ce temps, le personnel a installé le champ opératoire… du côté droit. Le sein droit avait déjà été amputé lorsque l'équipe s'est aperçue de son erreur. Elle n'a donc pu que continuer et procéder à l'ablation du sein malade, le gauche. Le Centre Léon-Bérard, un organisme de soins privés à but non lucratif reconnu et expérimenté, spécialisé dans le traitement du cancer, a promis à la patiente de procéder à une reconstruction mammaire gratuite. Elle devrait également être indemnisée. Cette erreur relance la question de la check list que l'Organisation mondiale de la santé souhaite mettre en place : il s'agit d'énoncer, à voix haute, à trois moments importants des interventions chirurgicales, les procédures que l'équipe va suivre.
Mercredi 25 février 2009, 10h34
En se réveillant jeudi dernier au centre Léon-Bérard de Lyon, cette femme de 64 ans a découvert avec horreur qu'elle venait d'être amputée des deux seins. A l'origine, elle devait subir une ablation du sein gauche, pour cause de tumeur cancéreuse. Une fois au bloc, avant d'avoir eu le temps de commencer l'intervention, le chirurgien a été appelé en urgence dans un autre bloc opératoire. Pendant ce temps, le personnel a installé le champ opératoire… du côté droit. Le sein droit avait déjà été amputé lorsque l'équipe s'est aperçue de son erreur. Elle n'a donc pu que continuer et procéder à l'ablation du sein malade, le gauche. Le Centre Léon-Bérard, un organisme de soins privés à but non lucratif reconnu et expérimenté, spécialisé dans le traitement du cancer, a promis à la patiente de procéder à une reconstruction mammaire gratuite. Elle devrait également être indemnisée. Cette erreur relance la question de la check list que l'Organisation mondiale de la santé souhaite mettre en place : il s'agit d'énoncer, à voix haute, à trois moments importants des interventions chirurgicales, les procédures que l'équipe va suivre.
IDE
Re: Actualités 2009
Un dossier interessant mais un peu log, voici le lien :
http://www.linternaute.com/sante/magazi ... ndex.shtml" target="_blank
http://www.linternaute.com/sante/magazi ... ndex.shtml" target="_blank
IDE
Re: Actualités 2009
Virus - L'épidémie de dengue "explose" en Nouvelle-Calédonie
Plus d'un millier de cas de dengue ont été recensés depuis début février en Nouvelle-Calédonie, soit plus du double des chiffres de janvier, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires du territoire."Ça explose. On assiste à une montée en flèche depuis quelques jours parce que le réservoir de population réceptive à la dengue de type 4 est très important", a indiqué Suzanne Chanteau, directrice de l'Institut Pasteur de Nouméa.
La propagation récente du virus de type 4 de la dengue est à l'origine de cette flambée. Depuis le début de l'épidémie en septembre 2008, trois personnes sont décédées de la maladie. Les pluies abondantes et le mercure à 35° favorisent la reproduction du moustique Aedes Aegypti, vecteur de la maladie. Les autorités ont lancé des campagnes de prévention pour inciter les habitants à vider systématiquement tous les récipients ou sites à même d'héberger des gîtes larvaires et à utiliser des répulsifs. La situation est cependant très contrastée selon les quartiers et les communes.
Le ministère de la Santé a lancé dès décembre un "appel à la vigilance" à propos de la dengue en général et celle de type 4, en particulier. Il rappelle que la "dernière grande épidémie de type 4, remonte à 2001. Elle a touché plus de 33 000 personnes et causé la mort de 8 enfants.
Ni traitement, ni vaccin
La dengue est une maladie infectieuse qui provoque de fortes fièvres, des maux de tête et des douleurs articulaires. C'est un virus contre lequel il n'existe ni traitement, ni vaccin. Son principal vecteur de diffusion est un moustique de type Aedes. Quatre types de virus de la dengue ont été isolés, ils apparaissent le plus souvent de façon endémique (à l'image de la grippe). Chaque affection apporte au sujet une certaine forme de vaccination et il ne pourra plus développer la maladie.
La Nouvelle-Calédonie avait été touchée l'an dernier par une épidémie de dengue de type 1. Au niveau mondial, l'incidence de la dengue progresse de façon spectaculaire depuis quelques décennies. Selon les estimations actuelles de l'OMS, il pourrait y avoir chaque année dans le monde 50 millions de cas de dengue.
Plus d'un millier de cas de dengue ont été recensés depuis début février en Nouvelle-Calédonie, soit plus du double des chiffres de janvier, ont indiqué jeudi les autorités sanitaires du territoire."Ça explose. On assiste à une montée en flèche depuis quelques jours parce que le réservoir de population réceptive à la dengue de type 4 est très important", a indiqué Suzanne Chanteau, directrice de l'Institut Pasteur de Nouméa.
La propagation récente du virus de type 4 de la dengue est à l'origine de cette flambée. Depuis le début de l'épidémie en septembre 2008, trois personnes sont décédées de la maladie. Les pluies abondantes et le mercure à 35° favorisent la reproduction du moustique Aedes Aegypti, vecteur de la maladie. Les autorités ont lancé des campagnes de prévention pour inciter les habitants à vider systématiquement tous les récipients ou sites à même d'héberger des gîtes larvaires et à utiliser des répulsifs. La situation est cependant très contrastée selon les quartiers et les communes.
Le ministère de la Santé a lancé dès décembre un "appel à la vigilance" à propos de la dengue en général et celle de type 4, en particulier. Il rappelle que la "dernière grande épidémie de type 4, remonte à 2001. Elle a touché plus de 33 000 personnes et causé la mort de 8 enfants.
Ni traitement, ni vaccin
La dengue est une maladie infectieuse qui provoque de fortes fièvres, des maux de tête et des douleurs articulaires. C'est un virus contre lequel il n'existe ni traitement, ni vaccin. Son principal vecteur de diffusion est un moustique de type Aedes. Quatre types de virus de la dengue ont été isolés, ils apparaissent le plus souvent de façon endémique (à l'image de la grippe). Chaque affection apporte au sujet une certaine forme de vaccination et il ne pourra plus développer la maladie.
La Nouvelle-Calédonie avait été touchée l'an dernier par une épidémie de dengue de type 1. Au niveau mondial, l'incidence de la dengue progresse de façon spectaculaire depuis quelques décennies. Selon les estimations actuelles de l'OMS, il pourrait y avoir chaque année dans le monde 50 millions de cas de dengue.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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