statut liberale de l'aide soignante
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Re: statut liberale de l'aide soignante
Bonjour,
Infirmière libérale en rurale , j'assure des soins d'hygiène et d'autres plus techniques comme la chimiothérapie et autres.
J'espère qu'un jour l'AS pourra s'installer et travailler de concert avec nous.
J'avoues que voir les soins d'hygiène et de nursing assurés par des personnes sans formation sous le couvert d'association m'exaspère !
Dernièrement... un accompagnement de fin de vie ... le personnel en place au domicile du patient ne savait même pas ce qu'etait le nursing, les soins de confort etccccccc alors qu'il etait censé l'effectuer !!!! INCOMPETENCE MANIFESTE.
Oui ! je suis pour les aides soignants en libéral car aucune concurrence entre nos deux professions mais plutôt une complémentarité ... Une qualité dans la prise en charge du maintien à domicile.
Infirmière libérale en rurale , j'assure des soins d'hygiène et d'autres plus techniques comme la chimiothérapie et autres.
J'espère qu'un jour l'AS pourra s'installer et travailler de concert avec nous.
J'avoues que voir les soins d'hygiène et de nursing assurés par des personnes sans formation sous le couvert d'association m'exaspère !
Dernièrement... un accompagnement de fin de vie ... le personnel en place au domicile du patient ne savait même pas ce qu'etait le nursing, les soins de confort etccccccc alors qu'il etait censé l'effectuer !!!! INCOMPETENCE MANIFESTE.
Oui ! je suis pour les aides soignants en libéral car aucune concurrence entre nos deux professions mais plutôt une complémentarité ... Une qualité dans la prise en charge du maintien à domicile.
L’homme serait le plus heureux des êtres si du seul besoin qu’il a d’une illusion quelconque ne naissait aussitôt la réalité
Re: statut liberale de l'aide soignante
Travailler en libéral, c'est avant tout travailller pour soi, avec ses valeurs et pour "le contentement du client".Charlie-Lilie a écrit : En attendant, le système de santé étant en vrac et, plus personne dans la « chaîne » de soin ne parvenant à s’y retrouver, comment imaginer qu’un AS libéral fera un AS heureux. Il subira ces réalités encore et toujours de plein fouet, en s’alourdissant par dessus du poids fiscal, comptable, administratif etc. Sans parler de la solitude vécue par bien des IDELS face à des difficultés qu’ils ne peuvent plus partager en équipe.
Qui n'a jamais pesté contre un collègue fainéant, négligent, incompétent ? Personnellement, j'en ai assez de pallier les "insuffisances" de certains.
En libéral, vous travaillez pour votre propre compte. Si le travail est mal fait, vous ne pouvez vous en prendre qu'à vous même.... D'ailleurs, il est plus que probable que la création d'un statut libéral de l'AS créera une saine concurrence où seuls les soignants conscienceux et compétents conserveront leur clientèle.
En SSIAD, on entend régulièrement certains patients et familles se plaindre du peu de professionnalisme de certains soignants... Hélas, en dehors du SSIAD, il n'existe aucune autre possibilité de prise en charge. Les patients n'ont donc pas d'autre choix....
Au final, un statut libéral de l'AS sera un point fort dans le renforcement de la qualité des soins.
La limite des actes pouvant être confiés aux AS devrait correspondre aux besoins en savoir faire et compétences permettant de travailler avec la plus grande efficience....Charlie-Lilie a écrit : Réclamer un statut libéral nous le savons, c’est aussi réclamer un rôle propre. Et là, au delà de l’opinion bonne ou mauvaise des IDE sur la question, combien d’AS seront d’accord sur ce qu’il convient de mettre dans ce rôle propre ? Où placer les limites concrètement ? Plaçons-nous tous le curseur au même endroit ? Apprendre quoi en plus ? L'un dira par exemple le dextro, le suivant dira "l'injection qui va avec le dextro", le troisième dira "le calcul de dose qui va avec l'injection"... Parce qu'il y aura toujours le problème de ce que nous pourrons commencer ou faire qui nécessitera d'être poursuivis ou complété par l'IDE. Que faut-il changer à la formation concrètement ? Sur quelle durée concrètement ? Pour qui la formation restera t’elle accessible ensuite concrètement ? Quelles lois faut-il modifier concrètement ? Quel sera l’impact exact sur l’activité des IDELS qui doivent continuer à gagner leur vie ? Quel sera l’impact sur la vie des services classiques ? Car si rôle propre AS il y a, il ne sera pas l’exclusivité des libéraux, il sera juridiquement applicable à l’ensemble de la profession AS.
En dehors de tout ce qui est nursing, il me semble qu'il faudrait être capable d'assurer les soins les plus courants, c'est à dire : surveillance dextro et anticoagulant S/C. Je suis un peu plus circonspect en ce qui concerne l'administration d'insuline meme si aujourd'hui, l'utilisation du stylo à insuline facilite grandement le travail. De plus serait-il cohérent de faire assurer la surveillance de la glycémie par une AS et de faire intervenir une IDE pour les injections d'insuline ?
En ce qui concerne l'impact sur les IDEL déja en exercice, j'ai déja expliqué qu'il était possible d'autoriser l'installation d'AS libéraux uniquement où cela est nécessaire.
D'ailleurs quel serait l'interet d'un AS de s'installer en libéral dans un secteur ou une IDEL à déja du mal à assurer son CA !!!!
Enfin, je ne suis pas sur que la possibilité de s'installer en libéral séduise nombre d'AS.
- Perte du statut de salarié
- Nombreuses contraintes liées au statut libéral (congés, arret maladie, CA, etc...)
- Gestion comptable, juridique et administrative parfois difficile.
- Etc...
Au final, je suis persuadé que beaucoup d'AS préfereront conserver un statut de salarié.
Je ne crois pas que la question soit primordiale aujourd'hui...Charlie-Lilie a écrit : Autre réflexion parmi tant d’autres, l’accès à la formation AS est actuellement codifiée niveau V, celle des IDE niveau IV. Les IDE ont toutes les peines du monde à faire valoir l’intégralité de leurs trois années d’études minimisées à bac+2 jusque là. Ajoutez des savoirs faire à la formation AS et voyez si elle entre toujours dans un niveau V ? A peine effleurerez-vous le niveau IV en modifiant la formation AS, que la classification IDE sera plus absurde à l’entrée en formation qu’elle ne l’est déjà à la sortie. Comment les IDE peuvent-ils/elles penser à tout ça sans broncher ? Quand ils ou elles râlent, ce n’est pas forcément contre les AS, mais plus souvent pour défendre leurs propres intérêts et qui oseraient les blâmer ?
Elle pourrait resurgir si la formation AS excédait 24 mois, ce qui me semble bien peu probable.
Je ne crois pas que le dialogue soit rompu. Personnellement, j'entretiens d'excellents rapports avec les nombreuses IDE avec qui je travaille (EHPAD ou SSIAD).Charlie-Lilie a écrit : J’ai la certitude que nous risquons de faire les mêmes erreurs que nos gouvernants : aller gaillardement vers la mise en place d’un nouveau statut pour de fausses bonnes raisons, sans avoir assez réfléchi aux conséquences et surtout à ce qu’il conviendrait de faire en amont.
A commencer par renouer le dialogue IDE/AS.
Pour mes collègues IDE en SSIAD, toutes m'ont affirmées qu'elles ne voyaient aucune objection à la création d'un statut libéral de l'AS.
Même ma directrice et mon IDEC ont signées la pétition que l'AVERPAS a lancé il y a bientot 2 ans (pétition réclamant entre autre la création d'un statut libéral). Seul bémol, ma directrice m'a clairement exprimé sa crainte de voir certains AS quitter le SSIAD pour aller exercer en libéral, ce qui serait une catastrophe vu les difficultés rencontrées actuellement pour recruter des AS (problème des temps partiels)....
Re: statut liberale de l'aide soignante
Tu t'égares complètement
Le statut libéral des AS ne peut être, sans création d'un rôle propre.
Au jour d'aujourd'hui, la création d'un rôle propre AS ne peut se faire sans le démantèlement du décret de compétences des IDE.
En plus, tu suggères un rôle propre renforcé d'actes médico-délégués
dont visiblement tu n'as pas compris la portée , l'importance et les enjeux.
N'y aurait-il pas un peu d'amertume et de frustration qui expliqueraient la singularité de tes propos.
Rancoeur vis à vis de ta profession déjà, des IDE et de certains de tes collègues même.
Et tu prétends avoir effectué la totalité de la formation IDE

Le statut libéral des AS ne peut être, sans création d'un rôle propre.
Au jour d'aujourd'hui, la création d'un rôle propre AS ne peut se faire sans le démantèlement du décret de compétences des IDE.
En plus, tu suggères un rôle propre renforcé d'actes médico-délégués

N'y aurait-il pas un peu d'amertume et de frustration qui expliqueraient la singularité de tes propos.
Rancoeur vis à vis de ta profession déjà, des IDE et de certains de tes collègues même.
Et tu prétends avoir effectué la totalité de la formation IDE

Re: statut liberale de l'aide soignante
Je ne vois pas en quoi il y aurait démantèlement du décret de compétences des IDE...moutarde a écrit :Tu t'égares complètement![]()
Le statut libéral des AS ne peut être, sans création d'un rôle propre.
Au jour d'aujourd'hui, la création d'un rôle propre AS ne peut se faire sans le démantèlement du décret de compétences des IDE.
Cela voudrait dire que si certains soins sont inclus dans le role propre de l'AS, ils n'ont plus leurs places dans le role propre de l'IDE ???
Cela revient à dire que puisque les AVS ont désormais l'autorisation d'effectuer des toilettes simples, l'AS se trouvera cantonné aux toilettes médicalisées ???
De plus le role de l'IDE est en constante évolution et s'éloigne semble t'il de plus en plus des taches "originelles" de l'IDE
Le seul enjeu que je conçois c'est une organisation pragmatique des soins.moutarde a écrit : En plus, tu suggères un rôle propre renforcé d'actes médico-déléguésdont visiblement tu n'as pas compris la portée , l'importance et les enjeux.
Si on confie une tache à un AS, il faut aussi lui donner les moyens d'accomplir au mieux cette tache (que ce soit des moyens techniques ou des compétences).
Laisser la responsabilité d'un EHPAD qui compte 20 % de résidents diabétiques insulino-dépendants à des AS qui ne sont pas autorisés à faire des dextros est il réellement sensé ?
Dans un rapport trés intéressant, un député expliquait que la surcharge de travail aux urgences était due en partie au fait que les AS qui ont en charge les EHPAD (et autres établissements gériatriques) sont trop enclins à hospitaliser au moindre problème rencontré...
Mais ce phénomène est uniquement du au manque de compétences et à l'interdiction d'accomplir certains actes techniques.
Il faut également être cohérent !!!! Pourquoi un pompier qui a reçu une formation de quelques semaines a t'il le droit de faire un dextro ou de mettre un patient sous O2 alors que cela reste interdit aux AS ???
Amertume ? frustration? Non je ne crois pas... Sauf bien sur quand il s'agit de devoir renoncer à accomplir certains actes pourtant essentiels à la surveillance du patient (voir plus haut)...moutarde a écrit :N'y aurait-il pas un peu d'amertume et de frustration qui expliqueraient la singularité de tes propos.
Rancoeur vis à vis de ta profession déjà, des IDE et de certains de tes collègues même.
J'espère rester AS le plus longtemps possible et contrairement à certains de mes collègues je n'envisage pas une minute de devenir IDE. Je suis trés bien où je suis.
Je ne vois pas pourquoi j'aurais une quelconque rancoeur vis à vis des IDE !!! Du moment que le travail est fait consciencieusement.....
Oui tout à fait !!!! Septembre 1988 / juin 1991.... J'étais jeune à l'époquemoutarde a écrit :Et tu prétends avoir effectué la totalité de la formation IDE


Re: statut liberale de l'aide soignante
Il suffit d'observer le nombre de toilettes que font mes collègues IDEL. Dans la quasi totalité des cas, le nursing se limite à 15/20% de l'activité.loulig a écrit :"De plus le role de l'IDE est en constante évolution et s'éloigne semble t'il de plus en plus des taches "originelles" de l'IDE"
ah? vous avez des arguments pour affirmer cela? qu'entendez vous par taches originelles?
D'un autre coté, les IDEL accedent à des formations spécifiques qui leur permettent de pratiquer des soins techniques spécialisés, bien éloignés du nursing et surtout beaucoup plus rémunérateurs....
J'avoue que je trouve assez étrange de voir les IDE s'arc-bouter afin de conserver précieusement dans leur role des soins comme le nursing ou le dextro et d'un autre coté réclamer une extension de ce meme role vers de nouveaux actes medico-délégués...
Vous avez raison, mea culpa !!!!loulig a écrit :"Pourquoi un pompier qui a reçu une formation de quelques semaines a t'il le droit de faire un dextro "
il n'a pas le droit..
Cela n'explique pas pourquoi un AS sensé avoir été formé aux gestes d'urgences (PSC1), ne peut pas avoir ce geste réflexe......loulig a écrit :il le fait dans le cadre du PSE, c'est alors un acte reflexe qui s'apparente à un genre de "protocole" à minima.(détresse vitale= o2 et appel régul)
Re: statut liberale de l'aide soignante
De quelles tâches originelles parles-tu et en quoi les IDE et IDEL s'en éloignent-ils ou elles ? Comme je l'ai dit ci-dessus, souvent les rôles médico-délégués et rôle propre de l'IDE (IDEL) soit intimement liés et complémentaires. Par exemple, un patient dépendant (=nursing) diabétique sous AP et HBPM.... encombré et qu'il faut aspirer.loulig a écrit :"De plus le role de l'IDE est en constante évolution et s'éloigne semble t'il de plus en plus des taches "originelles" de l'IDE"
Depuis quand les AS assument la responsabilité des EHPAD ? Si tel est les cas, c'est à dénoncer.faberius a écrit :Laisser la responsabilité d'un EHPAD qui compte 20 % de résidents diabétiques insulino-dépendants à des AS qui ne sont pas autorisés à faire des dextros est il réellement sensé ?
Par ailleurs, je rejoins loulig dans ses propos. Cela ne sert à rien de savoir faire un dextro et de ne pas être en mesure, au vu du résultat, de mettre en oeuvre une conduite à tenir ou de proposer une thérapeutique adaptée protocolisée ou non en cas d'hypo, d'hyper ou de complication.Ces compétences, nous les obtenons par notre formation sanctionnée par le DE infirmier.
Intéressant pour qui ? Nos collègues des urgences/Samu...etc vont être soulagés de savoir que la surcharge des urgences n'a pour origine que l'absence de rôle propre des AS. Problème plus "simple" à solutionner que la pagaille actuelle due au fait que le vieillissement de la population n'a pas été anticipé, qu'il n'y a pas de tour de garde chez bien des médecins de ville, que certaines personnes vont aux urgences comme ils vont au marché parce qu'ils ont le sentiment que c'est gratuit (1/3 payant) ou parce qu'ils ne veulent pas attendre lundi...etc.faberius a écrit :Dans un rapport trés intéressant, un député expliquait que la surcharge de travail aux urgences était due en partie au fait que les AS qui ont en charge les EHPAD (et autres établissements gériatriques) sont trop enclins à hospitaliser au moindre problème rencontré...
N'y a t'il donc pas dans les EHPAD et autres institutions, d'IDE, de cadres infirmiers, de médecins présents, de garde ou d'astreinte...aux cotés des AS ?
faberius a écrit :Mais ce phénomène est uniquement du au manque de compétences et à l'interdiction d'accomplir certains actes techniques.
Il faut également être cohérent !!!!
faberius a écrit :Le seul enjeu que je conçois c'est une organisation pragmatique des soins.
Tu as raison ; il faut être cohérent !!!! Ce phénomène est uniquement un problème de "fric". Beaucoup d'institutions économisent sur le personnel (quantité et qualité), les locaux et le matériel pour s'en mettre un peu plus dans les poches. Une organisation pragmatique, c'est partout, dans chaque institution (publique, privée, hospitalière...) du personnel en nombre avec des formations (initiale et continue) de qualité et bien sûr avec une gestion cadre efficiente.
faberius a écrit :J'espère rester AS le plus longtemps possible et contrairement à certains de mes collègues je n'envisage pas une minute de devenir IDE. Je suis trés bien où je suis.
Pourtant tes messages laissent comprendre le contraire. Tu as suivi la formation complète d'IDE mais tu n'as pas le DE.
Tu revendiques un rôle propre renforcé par des compétences infirmières...etc, etc, etc.
Re: statut liberale de l'aide soignante
Vous prenez un exemple extrème.... Ce genre de patient ne réprésente en moyenne et d'aprés mes expériences pas plus de 20% des prises en charge en SSIAD. Ce qui explique d'ailleurs que nos IDE ne connaissent pas une bonne partie des patients pris en charge.moutarde a écrit : Par exemple, un patient dépendant (=nursing) diabétique sous AP et HBPM.... encombré et qu'il faut aspirer.?
Mais sur quelle planète vivez vous ????moutarde a écrit :Depuis quand les AS assument la responsabilité des EHPAD ? Si tel est les cas, c'est à dénoncer. N'y a t'il donc pas dans les EHPAD et autres institutions, d'IDE, de cadres infirmiers, de médecins présents, de garde ou d'astreinte...aux cotés des AS ?


Dans la trés grande majorité des EHPAD, la surveillance des résidents est assuré plus d'une douzaine d'heures par des AS.... D'ailleurs, les nuits sont souvent assurées par une AS et une AVS ou ASH, ce qui fait de l'AS la personne la plus diplomée pour gérer les urgences...
Vous allez donc me répondre qu'il faut engager des IDE la nuit... Tout d'abord, ce ne sera guère facile pour trouver des IDE souhaitant travailler de nuit en gériatrie avec la plupart du temps des soins techniques se résumant à 0.
De plus, si vous engagez une IDE, vous devez obligatoirement supprimer un poste existant (conditions budgétaires obligent). Si tel est le cas, il faudra que l'IDE "mettent la main à la pate" en participant aux trés nombreux changes de nuit....
Dans ces conditions, vous ne trouverez pas d'IDE à recruter......
Le fait de pouvoir indiquer le dextro au régulateur du SAMU permet à ce dernier de prendre une décision en toute connaissance de cause...moutarde a écrit :Par ailleurs, je rejoins loulig dans ses propos. Cela ne sert à rien de savoir faire un dextro et de ne pas être en mesure, au vu du résultat, de mettre en oeuvre une conduite à tenir ou de proposer une thérapeutique adaptée protocolisée ou non en cas d'hypo, d'hyper ou de complication.Ces compétences, nous les obtenons par notre formation sanctionnée par le DE infirmier.
Pourtant, la plupart du temps en cas de problème, ce sont les pompiers qui interviennet (afin de faire un premier bilan et de confirmer les faits au SAMU).
Les pompiers n'étant pas autorisé à faire des dextros, ils leur arrivent de temps en temps de nous demander de faire ce dextro... De toute façon, la plupart du temps l'intervention des pompiers impliquent un passage par les urgences voir une hospitalisation meme si c'est pour un simple "resucrage"
Au final, avoir la possibilité de faire un dextro et indiquer le résultat au SAMU permet de faire intervenir directement une équipe médicale capable de procéder à un sucrage parentéral (et évite de déranger les pompiers, d'encombrer les urgences et surtout de déplacer des patients agés et fatigués).
Vous déformez mes propos... J'ai juste stipulé que c'était une des raisons tenue responsable de l'encombrement des urgencemoutarde a écrit :Intéressant pour qui ? Nos collègues des urgences/Samu...etc vont être soulagés de savoir que la surcharge des urgences n'a pour origine que l'absence de rôle propre des AS. Problème plus "simple" à solutionner que la pagaille actuelle due au fait que le vieillissement de la population n'a pas été anticipé, qu'il n'y a pas de tour de garde chez bien des médecins de ville, que certaines personnes vont aux urgences comme ils vont au marché parce qu'ils ont le sentiment que c'est gratuit (1/3 payant) ou parce qu'ils ne veulent pas attendre lundi...etc.
C'est peut être le cas parfois mais ce n'est pas l'expérience que j'ai eu...moutarde a écrit :Tu as raison ; il faut être cohérent !!!! Ce phénomène est uniquement un problème de "fric". Beaucoup d'institutions économisent sur le personnel (quantité et qualité), les locaux et le matériel pour s'en mettre un peu plus dans les poches. Une organisation pragmatique, c'est partout, dans chaque institution (publique, privée, hospitalière...) du personnel en nombre avec des formations (initiale et continue) de qualité et bien sûr avec une gestion cadre efficiente..
Il y a une quinzaine d'année je travaillais dans une maison de retraite qui était continuellement en déficit...
Le groupe auquel appartient l'EHPAD où je travaille est passé tout prés de la cessation de paiement il y a 2 ans environ....
Enfin, les problèmes de personnel sont parfois dus à de véritables difficultés de recrutement. Cela fait 6 ans que l'EHPAD où je travaille est ouvert et sur cette période il a fallu avoir recours à des intérimaires afin de pouvoir fonctionner avec 2 IDE (3 postes financés par la DDASS). Trés, trés difficile de recruter en gériatrie....
Comme je l'ai déja dit je veux juste pouvoir travailler avec efficience...moutarde a écrit : Pourtant tes messages laissent comprendre le contraire. Tu as suivi la formation complète d'IDE mais tu n'as pas le DE.
Tu revendiques un rôle propre renforcé par des compétences infirmières...etc, etc, etc.
Petite histoire vécue. Une de mes collègues arrive chez un patient. Ce dernier est trés fatigué, légères sueurs mais pas de quoi s'inquieter au mois d'aout... La femme du patient demande à ma collègue AS de vérifier la glycémie de son mari (DEXTRO). Ma collègue refuse et explique qu'elle n'en a pas le droit !!!! Elle se fait en....ler par cette dame qui stresse +++ devant l'état de son mari... Elle finit par appeler sa fille qui habite à 5 mn de là..... Et la fille arrive et fait le dextro (si mes souvenirs sont bons, la glycémie était autour de 0,50 gr/l)... Dans de telles conditions, nous faisons mal notre travail et nous n'assurons pas suffisament la surveillance des patients.......
Re: statut liberale de l'aide soignante
Je ne te parlais pas des SSIAD. Ces patients ne si trouvent pas car PEC trop chère. nous les avons en libéral et en HAD. Cétait juste pour expliquer que nos rôles propre et médico-délégué sont un ensemble et que l'on est au quotidien dans le cadre de nos" tâches originelles".faberius a écrit :Vous prenez un exemple extrème.... Ce genre de patient ne réprésente en moyenne et d'aprés mes expériences pas plus de 20% des prises en charge en SSIAD
Pour le reste, si c'est la réalité, la réponse adéquate et adaptée est d'embaucher du personnel qualifié ; de le payer correctement et lui donner de bonnes conditions de travail. Pas de faire faire ce travail par des personnes non qualifiées ce qui évitera de mettre les patients en danger et de se mettre eux même en danger. Tu prends le problème à l'envers comme ceux qui nous gouvernent.
Re: statut liberale de l'aide soignante
En HAD, cela me semble normal pour de l'hospitalisation à domicile..moutarde a écrit : Je ne te parlais pas des SSIAD. Ces patients ne si trouvent pas car PEC trop chère. nous les avons en libéral et en HAD. Cétait juste pour expliquer que nos rôles propre et médico-délégué sont un ensemble et que l'on est au quotidien dans le cadre de nos" tâches originelles".
Pour ce qui est des IDEL, j'ai un petit doute... En effet, il nous arrive assez régulièrement en SSIAD de devoir prendre le relais de certaines IDEL qui ne peuvent plus prendre en charge certains patients... Et comme par hasard, ce relais se fait souvent aprés une hospitalisation du patient avec "alourdissement" de la pathologie....
Comme je vous l'ai déja indiqué dans mon post précédent, meme en améliorant les conditions de travail et la rémunération, vous aurez toujours du mal à attirer des AS et surtout des IDE en gériatrie.... Pour preuve, notre derniere IDE en EHPAD vient de partir en retraite à 64 ans. L'établissement vient de recruter 2 IDE qui ont toutes les 2 plus de 50 ans... La gériatrie, c'est un peu la voie de garage!!!! hélasmoutarde a écrit :Pour le reste, si c'est la réalité, la réponse adéquate et adaptée est d'embaucher du personnel qualifié ; de le payer correctement et lui donner de bonnes conditions de travail. Pas de faire faire ce travail par des personnes non qualifiées ce qui évitera de mettre les patients en danger et de se mettre eux même en danger. Tu prends le problème à l'envers comme ceux qui nous gouvernent.
Enfin, et je me répète, en vous opposant à la création d'un statut libéral de l'AS, vous contribuez à faire prospérer des entreprises privées qui fonctionnent avec des personnels trop peu formés pour assurer une prise en charge correcte du patient....
Re: statut liberale de l'aide soignante
Le travail de nuit en EHPAD consiste principalement en du nursing (90% du travail). Je vois mal les établissements engager une IDE uniquement en cas de "coup dur". Et je vois mal une IDE venir travailler uniquement pour du nursing.... Il faut être réaliste....loulig a écrit :donc je vous cite : "vous contribuez à faire prospérer des entreprises privées qui fonctionnent avec des personnels trop peu formés pour assurer une prise en charge correcte du patient...."
parce que faire tourner des ephad avec uniquement des AS, c'est assurer une prise en charge raisonnable avec du personnel suffisamment qualifié?
Ou alors l'IDE reste assise en attendant qu'un résident chute ou fasse un OAP pendant que l'AS "se tape" les 40 changes......
Au contraire, je demande que les AS soient mieux formés pour assurer une meilleure prise en charge notamment en l'absence d'IDE... Il serait d'ailleurs trés intéressant de rendre obligatoire une formation de 2 mois minimum, ce qui permettrait ainsi aux AS étant amené à assurer la sécurité des résidents en l'absence d'IDE de travailler dans de meilleures conditions et avec moins d'appréhension...loulig a écrit :en somme, puisque l'on ne peut ni augmenter les salaires des IDE ni augmenter le personnel pour leur offrir des conditions de travail décente et ainsi les attirer en gériatrie, vous préconisez de diminuer les qualifications recquises pour travailler en gériatrie.
dans ce cas allons plus loin, après tout, il suffit d'apprendre aux AVS à faire des dextro, après tout pas besoin de faire 10 mois d'étude pour faire une toilette.
Hélas, cela fait bien longtemps que les soins de nursing ne nous sont plus réservés... La plupart des AVS voir meme des aides-ménagères que je connais sont amenées à un moment à un autre à faire des toilettes (même si celles ci sont médicalisées).loulig a écrit :et pour vous paraphraser:
"j'avoue que je trouve assez étrange de voir les ASDE s'arc bouter afin de conserver précieusement dans leur role des soins comme le nursing (vis à vis des AVS) et d'un autre coté reclamer une extension de ce meme role vers des actes médicaux delegués..."
Il suffit de consulter les brochures des sociétés privées d'aide à domicile... Toutes proposent dans leurs prestations la toilette ou les changes..... Et cela avec la "bénédiction" du gouvernement qui n'y trouve rien à redire....
- Charlie-Lilie
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Re: statut liberale de l'aide soignante
Bonjour à tous,
Les revendications de la pétition AVERPAS sont les suivantes :
- Restructuration de la durée des études AS
- Un diplôme d'Etat (obtenu)
- Un décret de compétences ainsi qu'un rôle propre
- La possibilité d'une installation en libéral
- Augmentation des salaires
- Passage en 2e année pour les AS voulant entreprendre des études d'infirmier(e).
Je remarque que l'AVERPAS a fait le choix d'une pétition très généraliste tendant à une revalorisation globale de la profession, dont le statut libéral.
Autrement dit, ce n'est pas parce qu'une personne signe volontiers cette pétition qu'elle la signe d'office pour l'installation des AS en libéral à proprement parler. N'importe quel soignant As ou IDE peut trouver dans cette liste des raisons très diverses de signer. Ce qui, pour autant, ne remet pas en cause la valeur de l'ensemble des revendications.
Parce que l'AVERPAS a sans aucun doute un tantinet réfléchi à la question avant de se prononcer, une revalorisation des études, un décret de compétences et un rôle propre sont bien adjoints à la revendication d'un statut libéral. Si je ne trouvais pas une telle cohérence dans cette liste, je me dirais alors
"l'AVERPAS est-elle une association sérieuse ?"
Or, je suis rassurée, que l'on soit d'accord ou non avec la question du libéral, l'AVERPAS semble bien consciente que cette revendications ne va pas sans les autres (hors revalorisation des salaires et entrée en IFSI)
De même, l'AVERPAS s'opposait (hors cette pétition) à la réduction de la durée des études AS à 10 mois au lieu de 12. Pourtant, nos gouvernants l'ont bel et bien faite passer à 10.
Je comprends les revendications de l'AVERPAS parce qu'elles ont le bénéfice de s'inscrire dans une réflexion globale qui n'isole pas le statut libéral des autres questions.
Il est réducteur de ne voir que les aspects éventuellement positifs d'un statut libéral AS (pénurie, saine concurrence...). Il n'est pas difficile d'imaginer une résultante idéale. L'idéal, moi aussi je suis pour, nous le sommes tous, non ?
L'AVERPAS a raison de réclamer beaucoup de choses en même temps. D'une part, il est toujours préférable dans ce type de démarche de réclamer le maximum pour obtenir le minimum ;
d'autre part, ceux qui sont chargés de réfléchir à l'ensemble de la problématique "statut libéral AS" (commissions parlementaires, groupes de travail, syndicats, associations etc.), savent très bien qu'on ne répond pas à cette question sans répondre à d'autres avant, que ce sont ces questions préliminaires qui sont les plus difficiles à résoudre (rôle propre, durée de formation, implantation des besoins, rémunération des actes/Sécu, etc).
En gros, il y a bien des bases à mettre au propre avant que ne se pose la question du libéral. Le statut libéral arrive au bout de cette course là, pas avant.
Même si nous sommes tous conscient des aberrations du système de PEC actuel, il ne suffit pas de dire que ce statut serait utile et bénéfique. Encore faut-il le nourrir d'une réflexion de fond.
Oui le niveau V (et ses 10 mois) de la formation AS pose un problème. De même, il est très facile de discuter des éventuels rôles propres AS et IDE avec des pointillés et des approximations dans la discussion, il est beaucoup plus difficile de les déterminer avec justesse et discernement dans un cadre textuel des plus stricts. Je plains et encourage à deux mains ceux et celles qui auront la charge de s'y atteler et de mettre tout le monde d'accord à l'échelle nationale.
Pour tenter d'aller au bout d'une logique de discussion, un topic "expérimental" sur ce que chacun envisagerait dans la réalité d'un rôle propre AS (ce qui rejoint sa formation) pourrait s'avérer très complémentaire à cette discussion et apporterait, je pense, un éclairage non négligeable sur l'étendue des difficultés (ou des non difficultés) liées à la question du statut. Qu'en pensez-vous ?


Les revendications de la pétition AVERPAS sont les suivantes :
- Restructuration de la durée des études AS
- Un diplôme d'Etat (obtenu)
- Un décret de compétences ainsi qu'un rôle propre
- La possibilité d'une installation en libéral
- Augmentation des salaires
- Passage en 2e année pour les AS voulant entreprendre des études d'infirmier(e).
Je remarque que l'AVERPAS a fait le choix d'une pétition très généraliste tendant à une revalorisation globale de la profession, dont le statut libéral.
Autrement dit, ce n'est pas parce qu'une personne signe volontiers cette pétition qu'elle la signe d'office pour l'installation des AS en libéral à proprement parler. N'importe quel soignant As ou IDE peut trouver dans cette liste des raisons très diverses de signer. Ce qui, pour autant, ne remet pas en cause la valeur de l'ensemble des revendications.
Parce que l'AVERPAS a sans aucun doute un tantinet réfléchi à la question avant de se prononcer, une revalorisation des études, un décret de compétences et un rôle propre sont bien adjoints à la revendication d'un statut libéral. Si je ne trouvais pas une telle cohérence dans cette liste, je me dirais alors

Or, je suis rassurée, que l'on soit d'accord ou non avec la question du libéral, l'AVERPAS semble bien consciente que cette revendications ne va pas sans les autres (hors revalorisation des salaires et entrée en IFSI)
De même, l'AVERPAS s'opposait (hors cette pétition) à la réduction de la durée des études AS à 10 mois au lieu de 12. Pourtant, nos gouvernants l'ont bel et bien faite passer à 10.
Je comprends les revendications de l'AVERPAS parce qu'elles ont le bénéfice de s'inscrire dans une réflexion globale qui n'isole pas le statut libéral des autres questions.
Il est réducteur de ne voir que les aspects éventuellement positifs d'un statut libéral AS (pénurie, saine concurrence...). Il n'est pas difficile d'imaginer une résultante idéale. L'idéal, moi aussi je suis pour, nous le sommes tous, non ?
L'AVERPAS a raison de réclamer beaucoup de choses en même temps. D'une part, il est toujours préférable dans ce type de démarche de réclamer le maximum pour obtenir le minimum ;
d'autre part, ceux qui sont chargés de réfléchir à l'ensemble de la problématique "statut libéral AS" (commissions parlementaires, groupes de travail, syndicats, associations etc.), savent très bien qu'on ne répond pas à cette question sans répondre à d'autres avant, que ce sont ces questions préliminaires qui sont les plus difficiles à résoudre (rôle propre, durée de formation, implantation des besoins, rémunération des actes/Sécu, etc).
En gros, il y a bien des bases à mettre au propre avant que ne se pose la question du libéral. Le statut libéral arrive au bout de cette course là, pas avant.
Même si nous sommes tous conscient des aberrations du système de PEC actuel, il ne suffit pas de dire que ce statut serait utile et bénéfique. Encore faut-il le nourrir d'une réflexion de fond.
Oui le niveau V (et ses 10 mois) de la formation AS pose un problème. De même, il est très facile de discuter des éventuels rôles propres AS et IDE avec des pointillés et des approximations dans la discussion, il est beaucoup plus difficile de les déterminer avec justesse et discernement dans un cadre textuel des plus stricts. Je plains et encourage à deux mains ceux et celles qui auront la charge de s'y atteler et de mettre tout le monde d'accord à l'échelle nationale.
Pour tenter d'aller au bout d'une logique de discussion, un topic "expérimental" sur ce que chacun envisagerait dans la réalité d'un rôle propre AS (ce qui rejoint sa formation) pourrait s'avérer très complémentaire à cette discussion et apporterait, je pense, un éclairage non négligeable sur l'étendue des difficultés (ou des non difficultés) liées à la question du statut. Qu'en pensez-vous ?

Ce qui mérite d'être fait, mérite d'être bien fait .
A.S passionnée en stand-by cause rébellion de mon squelette (le traître !), projet IFSI en cours d'échafaudage pour 2010 !
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Re: statut liberale de l'aide soignante
Le passage en deuxième année pour etre infirmière est quand meme logique, je trouve...
S1 validé
Re: statut liberale de l'aide soignante
Hélas, non, ce n'est pas d'une logique implacable. En effet, les ESI font beaucoup de physio-pathologie en première année... De plus de nombreux soins sont enseignés là aussi dés la première année... Aujourd'hui, une ESI 1ère année qui a 6 mois de scolarité sait déja faire IM, SC , etc....Florence21 a écrit :Le passage en deuxième année pour etre infirmière est quand meme logique, je trouve...
Dernière modification par faberius le 28 févr. 2009 21:52, modifié 1 fois.
Re: statut liberale de l'aide soignante
"Ce n'est qu'un projet de loi, pas de quoi s'affoler.C'est la 3éme fois en 10 ans qu'un député s'essaye à l'exercice...
Si ce statut libéral passe, il est obligatoire de nous donner beaucoup plus de compétence pour plus d'autonomie.
Je sais pas si vous l'avez remarqué mais à chaque fois que l'ont parle de notre statut libéral, les différents syndicat IDE (CEFIEC FNI FNPI) remettent en question le financement de ce genre de réforme."Trop chére pour la sécu, avec quels moyens?"
Par contre pour leurs réforme LMD et leurs revalorisation salarial...
PS: j'aime bien la petite conclusion à la fin du texte " Que le niveau de culture générale minimal pour exercer à titre libéral n’est pas pris en compte dans la proposition de loi."
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Si ce statut libéral passe, il est obligatoire de nous donner beaucoup plus de compétence pour plus d'autonomie.
Je sais pas si vous l'avez remarqué mais à chaque fois que l'ont parle de notre statut libéral, les différents syndicat IDE (CEFIEC FNI FNPI) remettent en question le financement de ce genre de réforme."Trop chére pour la sécu, avec quels moyens?"
Par contre pour leurs réforme LMD et leurs revalorisation salarial...
PS: j'aime bien la petite conclusion à la fin du texte " Que le niveau de culture générale minimal pour exercer à titre libéral n’est pas pris en compte dans la proposition de loi."
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Re: statut liberale de l'aide soignante
Je ne pense pas que nous ayons besoin de BEAUCOUP PLUS DE COMPETENCES mais surtout d'un role propre et de quelques compétences bien choisies afin d'assurer une prise en charge efficiente et cohérente...lola81 a écrit : Si ce statut libéral passe, il est obligatoire de nous donner beaucoup plus de compétence pour plus d'autonomie.
Moi aussi, j'ai beaucoup aimé... C'est là qu'on voit que certaines organisation IDE ont une haute opinion des AS...lola81 a écrit :PS: j'aime bien la petite conclusion à la fin du texte " Que le niveau de culture générale minimal pour exercer à titre libéral n’est pas pris en compte dans la proposition de loi."
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