Actualités 2009
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2009
L’Ecolabel s’offre un lifting
Le Bureau européen des Unions des Consommateurs (BEUC) se félicite du vote par le Parlement européen, d’un renforcement de l’Ecolabel. Ce dernier rappelons-le, est apposé sur les produits qui remplissent des critères environnementaux ambitieux.
Dorénavant et en vertu des règles nouvelles, « l’Ecolabel ne sera (plus) attribué à des produits contenant des substances chimiques dangereuses, carcinogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction et d’autres qui perturbent le système hormonal », précise le BEUC. Il continuera par ailleurs de prendre en compte les impacts environnementaux des produits pendant la totalité de leur cycle de vie, de leur production à leur élimination. Il ne sera enfin accordé qu’après examen du produit par un tiers indépendant.
Le BEUC salue ces avancées. Aux yeux de ses responsables, « toutes ces améliorations sont autant de bonnes nouvelles pour les consommateurs. Un Ecolabel fort incitera également les producteurs à aller au-delà de la législation et à continuer d’améliorer les performances environnementales de leurs produits ».
Le Bureau européen des Unions des Consommateurs (BEUC) se félicite du vote par le Parlement européen, d’un renforcement de l’Ecolabel. Ce dernier rappelons-le, est apposé sur les produits qui remplissent des critères environnementaux ambitieux.
Dorénavant et en vertu des règles nouvelles, « l’Ecolabel ne sera (plus) attribué à des produits contenant des substances chimiques dangereuses, carcinogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction et d’autres qui perturbent le système hormonal », précise le BEUC. Il continuera par ailleurs de prendre en compte les impacts environnementaux des produits pendant la totalité de leur cycle de vie, de leur production à leur élimination. Il ne sera enfin accordé qu’après examen du produit par un tiers indépendant.
Le BEUC salue ces avancées. Aux yeux de ses responsables, « toutes ces améliorations sont autant de bonnes nouvelles pour les consommateurs. Un Ecolabel fort incitera également les producteurs à aller au-delà de la législation et à continuer d’améliorer les performances environnementales de leurs produits ».
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
Agrume a écrit :Et ben, Alno t'es une vraie machine à actualités !!


Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
Un surveillant de la prison de Fresnes s'est suicidé
Un surveillant s'est suicidé, dans des circonstances indéterminées, dimanche 5 avril après-midi à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), a-t-on appris de source préfectorale.
Le corps a été retrouvé peu après 18H40 dans un mirador de l'hôpital pénitentiaire de Fresnes, selon une source syndicale.
Le surveillant, qui avait pris son poste environ 30 minutes avant son geste fatal, n'a pas répondu au test d'alarme effectué toutes les 30 minutes, a précisé une autre source syndicale.
Selon cette source, ce trentenaire, marié et père d'un enfant, était un homme "discret" et "sans souci". Il travaillait depuis 2000 à l'hôpital pénitentiaire, après avoir officié à la maison d'arrêt.
La direction de l'Administration pénitentiaire, jointe par l'AFP dimanche soir, a "confirmé que le suicide d'un surveillant est survenu à Fresnes en fin d'après-midi". Elle a ajouté qu'elle ne ferait "pas de déclaration complémentaire, compte tenu de l'enquête judiciaire (ouverte) sous l'autorité du parquet".
Un surveillant s'est suicidé, dans des circonstances indéterminées, dimanche 5 avril après-midi à la prison de Fresnes (Val-de-Marne), a-t-on appris de source préfectorale.
Le corps a été retrouvé peu après 18H40 dans un mirador de l'hôpital pénitentiaire de Fresnes, selon une source syndicale.
Le surveillant, qui avait pris son poste environ 30 minutes avant son geste fatal, n'a pas répondu au test d'alarme effectué toutes les 30 minutes, a précisé une autre source syndicale.
Selon cette source, ce trentenaire, marié et père d'un enfant, était un homme "discret" et "sans souci". Il travaillait depuis 2000 à l'hôpital pénitentiaire, après avoir officié à la maison d'arrêt.
La direction de l'Administration pénitentiaire, jointe par l'AFP dimanche soir, a "confirmé que le suicide d'un surveillant est survenu à Fresnes en fin d'après-midi". Elle a ajouté qu'elle ne ferait "pas de déclaration complémentaire, compte tenu de l'enquête judiciaire (ouverte) sous l'autorité du parquet".
Carpe Diem
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Re: Actualités 2009
quelques chiffres issus de la revue de presse de la fondation Médéric Alzheimer
35 000 à 45 000 salariés : c’est la capacité d’embauche du secteur sanitaire et médico-social commercial d’ici à 2015, selon l’organisme collecteur des fonds de formation (FORMAHP), corroborant les chiffres avancés par le gouvernement.
FORMAHP, http://www.prendresoin.fr" target="_blank, lagedor.fr, 17 mars 2009.
5 000 places d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) : c’est le volet social du plan de relance de l’économie, présenté par Valérie Létard le 15 janvier. Pour répartir les moyens, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie demande aux préfets de préciser leur programmation départementale pour le 30 mars, et proposera une notification départementale complémentaire dès le 15 avril.
http://www.agevillagepro.com" target="_blank, 9 mars 2009.
155.5 milliards d’euros: c’est le besoin de financement des retraites complémentaires à l’horizon 2030, selon l’AGIRC-ARRCO.
Espace social européen, 13-19 février 2009.
350.6 millions d’euros : c’est le montant des dotations régionales et départementales 2009 des crédits d’assurance maladie pour les établissements accueillant des personnes âgées et handicapées, selon la Caisse nationale de solidarité, dans une lettre adressée aux préfets. Près de cent millions doivent couvrir les « extensions en année pleine non couvertes » et la montée en charge du GIR moyen pondéré soins (GMPS). La formation des médecins coordonnateurs à la nouvelle grille AGGIR est financée à hauteur de deux millions d’euros. 16.2 millions sont déduits pour la mise en œuvre de la convergence tarifaire.
http://www.agevillagepro.com" target="_blank, 9 mars 2009.
69 maisons de retraite du groupe Medica France ont été certifiées NF services.
http://www.senioractu.com" target="_blank, 27 février 2008. http://www.agevillagepro.com" target="_blank, 3 mars 2009.
48.92 €/jour pour une personne seule : c’est le montant envisagé pour l’allocation d’accompagnement à la fin de vie, qui serait versée pendant trois semaines au maximum. Un seul bénéficiaire pourrait prétendre à son versement au titre d’un même patient. Les quatre députés auteurs du texte de loi évaluent le coût du dispositif à environ vingt millions d’euros pour vingt mille allocations par an, coût dont « une partie sera compensée par la réduction du nombre d’arrêts de travail dont bénéficient les accompagnants », qu’ils sont « souvent réduits à demander à leur médecin » pour ne pas perdre la totalité de leur revenu.
Actualités sociales hebdomadaires, 20 février 2009. http://www.unaf.fr" target="_blank, 17 février 2009.
1 700 à 5 000 euros par personne et par mois, selon le stade évolutif de la maladie : c’est le coût de la maladie d’Alzheimer ; l’accompagnement est plus coûteux que les soins, selon le Professeur Joël Ménard, président de la Commission nationale chargée de l’élaboration de propositions pour un plan national concernant la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées.
Actualités et dossiers en santé publique (ADSP). Ménard J. Maladie d’Alzheimer : grande cause nationale. Décembre 2008.
3.6 milliards d’euros : c’est le montant de l’aide sociale des départements pour les personnes vivant en établissement ou en famille d’accueil. Cela représente 52% du total de l’aide sociale versée par les départements en faveur des personnes âgées en 2007. L’aide sociale à l’hébergement (ASH) représente 2 milliards d’euros ( 5%) et concerne 113 000 bénéficiaires ( 0.4%). L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) a coûté 1.6 milliard d’euros ( 7%) pour 410 000 bénéficiaires.
DREES. Clément E. Les dépenses d’aide sociale départementale en 2007. Etudes et résultats, mars 2009. lagedor.fr, 10 mars 2009.
35 000 à 45 000 salariés : c’est la capacité d’embauche du secteur sanitaire et médico-social commercial d’ici à 2015, selon l’organisme collecteur des fonds de formation (FORMAHP), corroborant les chiffres avancés par le gouvernement.
FORMAHP, http://www.prendresoin.fr" target="_blank, lagedor.fr, 17 mars 2009.
5 000 places d’établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) : c’est le volet social du plan de relance de l’économie, présenté par Valérie Létard le 15 janvier. Pour répartir les moyens, la Caisse nationale de solidarité pour l’autonomie demande aux préfets de préciser leur programmation départementale pour le 30 mars, et proposera une notification départementale complémentaire dès le 15 avril.
http://www.agevillagepro.com" target="_blank, 9 mars 2009.
155.5 milliards d’euros: c’est le besoin de financement des retraites complémentaires à l’horizon 2030, selon l’AGIRC-ARRCO.
Espace social européen, 13-19 février 2009.
350.6 millions d’euros : c’est le montant des dotations régionales et départementales 2009 des crédits d’assurance maladie pour les établissements accueillant des personnes âgées et handicapées, selon la Caisse nationale de solidarité, dans une lettre adressée aux préfets. Près de cent millions doivent couvrir les « extensions en année pleine non couvertes » et la montée en charge du GIR moyen pondéré soins (GMPS). La formation des médecins coordonnateurs à la nouvelle grille AGGIR est financée à hauteur de deux millions d’euros. 16.2 millions sont déduits pour la mise en œuvre de la convergence tarifaire.
http://www.agevillagepro.com" target="_blank, 9 mars 2009.
69 maisons de retraite du groupe Medica France ont été certifiées NF services.
http://www.senioractu.com" target="_blank, 27 février 2008. http://www.agevillagepro.com" target="_blank, 3 mars 2009.
48.92 €/jour pour une personne seule : c’est le montant envisagé pour l’allocation d’accompagnement à la fin de vie, qui serait versée pendant trois semaines au maximum. Un seul bénéficiaire pourrait prétendre à son versement au titre d’un même patient. Les quatre députés auteurs du texte de loi évaluent le coût du dispositif à environ vingt millions d’euros pour vingt mille allocations par an, coût dont « une partie sera compensée par la réduction du nombre d’arrêts de travail dont bénéficient les accompagnants », qu’ils sont « souvent réduits à demander à leur médecin » pour ne pas perdre la totalité de leur revenu.
Actualités sociales hebdomadaires, 20 février 2009. http://www.unaf.fr" target="_blank, 17 février 2009.
1 700 à 5 000 euros par personne et par mois, selon le stade évolutif de la maladie : c’est le coût de la maladie d’Alzheimer ; l’accompagnement est plus coûteux que les soins, selon le Professeur Joël Ménard, président de la Commission nationale chargée de l’élaboration de propositions pour un plan national concernant la maladie d’Alzheimer et les maladies apparentées.
Actualités et dossiers en santé publique (ADSP). Ménard J. Maladie d’Alzheimer : grande cause nationale. Décembre 2008.
3.6 milliards d’euros : c’est le montant de l’aide sociale des départements pour les personnes vivant en établissement ou en famille d’accueil. Cela représente 52% du total de l’aide sociale versée par les départements en faveur des personnes âgées en 2007. L’aide sociale à l’hébergement (ASH) représente 2 milliards d’euros ( 5%) et concerne 113 000 bénéficiaires ( 0.4%). L’allocation personnalisée d’autonomie (APA) a coûté 1.6 milliard d’euros ( 7%) pour 410 000 bénéficiaires.
DREES. Clément E. Les dépenses d’aide sociale départementale en 2007. Etudes et résultats, mars 2009. lagedor.fr, 10 mars 2009.
Joan,
30 ans, reconversion,
ESI CRF Nice!
30 ans, reconversion,
ESI CRF Nice!
Re: Actualités 2009
toujours la revue de presse médéric alzheimer
Alzheimer expliqué aux collégiens
L’association France Alzheimer et l’association Action et documentation santé de l’Education nationale (Adosen) développent une action pédagogique nationale auprès d’enfants âgés de huit à douze ans. Le principal du collège Henri-IV de Bergerac (Dordogne) a été un peu surpris au départ quand on lui a proposé cette démarche, mais il est aujourd’hui convaincu de son bien-fondé : « beaucoup d’enfants (cinq dans une classe de trente) sont confrontés à la maladie et cela leur donne des clés pour mieux comprendre ». Et peut-être alors tisser une autre relation avec le proche qui en souffre, et éviter toutes les conséquences des non-dits. Il n’y a pas de tabou en tout cas pour ces enfants de sixième, visiblement bien informés et curieux du sujet », ajoute Christine Lamaison, de Sud-Ouest. « Moi, ma grand-mère elle ne se souvient plus de mon prénom mais elle sait par cœur ses tables de multiplication. Mais elle n’a pas la maladie », témoigne une adolescente.
http://www.sudouest.com" target="_blank, 7 mars 2009.
Maladie d’Alzheimer: les recommandations de l’ANESM
Dans le cadre des mesures 1, 15 et 16 du plan Alzheimer 2008-2012, L’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) publie une recommandation de bonnes pratiques professionnelles intitulée : « l’accompagnement des personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou apparentée en établissement médico-social ». Au sein des mesures 1 et 16 du plan Alzheimer, cette recommandation répond aux sous-mesures confiées à l’ANESM concernant le développement des accueils temporaires et des créations d’unités dites pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) et unités d’hébergement renforcé (UHR). Ces recommandations s’articulent avec les recommandations de pratique clinique de la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre de la mesure 15 du plan Alzheimer (modalités de sédation des troubles psychologiques et comportementaux dans les situations difficiles et prise en charge des troubles psychologiques et comportementaux), avec les recommandations professionnelles de la Haute autorité de Santé (HAS) : « diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées », et avec la recommandation ANESM sur la bientraitance.
L’objectif est de permettre une vie de qualité pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées, en termes de bien-être et d’état de santé, jusqu’en fin de vie, quels que soient l’âge et le degré de sévérité de la maladie. Dans cette perspective, l’accompagnement en établissement médico-social a pour but de préserver, maintenir et/ou restaurer l’autonomie de la personne, dans les choix et actes de la vie quotidienne comme dans les décisions importantes à prendre ; de mettre en place des mesures préventives et thérapeutiques des troubles psychologiques et comportementaux ; d’assurer à chaque personne un accès à des soins de qualité, sans discrimination liée à l’âge ou aux troubles cognitifs ; de soutenir les proches en fonction de leurs attentes, les aider à maintenir du lien avec le malade et de leur proposer une participation active au projet personnalisé. Ces objectifs se concrétisent à la fois dans le projet personnalisé co-construit avec chaque personne accueillie et dans le projet d’établissement. Le recours à une contention physique ou l’usage de médicaments psychotropes n’est recommandé que sur prescription médicale, et les interventions non médicamenteuses préconisées.
Le gérontopôle de Toulouse propose une bibliographie de deux cents références.
La Fondation Médéric Alzheimer a été associée à l’élaboration de ces recommandations de pratique professionnelle.
ANESM. Recommandation de bonnes pratiques professionnelles. L’accompagnement des personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou apparentée en établissement médico-social http://www.anesm.sante.gouv.fr" target="_blank, février 2009. http://www.agevillagepro.com" target="_blank, 9 mars 2009. lagedor.fr, 10 mars 2009. Actualités sociales hebdomadaires, 13 mars 2009.
Recommandations de l’ANESM : formation et soutien des professionnels
L’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) recommande que les professionnels de santé intervenant dans les structures soient « qualifiés, spécifiquement formés, soutenus et en nombre suffisant. Dans les unités dédiées, notamment les « pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) », l’agence insiste pour que les temps de présence de professionnels tels que psychologues, psychomotriciens et ergothérapeutes soient renforcés. Elle préconise aussi aux établissements de proposer à leurs personnels des actions de formation sur les « savoir-être » et « savoir-faire », et d’organiser des sessions d’information pour les bénévoles et les aidants afin de les aider à mieux comprendre les spécificités de la maladie.
ANESM. Recommandation de bonnes pratiques professionnelles. L’accompagnement des personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou apparentée en établissement médico-social http://www.anesm.sante.gouv.fr" target="_blank, février 2009. Actualités sociales hebdomadaires, 13 mars 2009.
Formation aux aspects relationnels de la prise en charge : un outil pédagogique
Contrairement à d’autres pathologies chroniques, la maladie d’Alzheimer présente des spécificités qui rendent difficiles, a priori, la mise en œuvre d’une démarche éducative par les professionnels de santé : l’anosognosie, les pertes de mémoire, les troubles de la communication, et les personnes malades ont souvent la sensation d’être écartées dans la relation de soins, au profit de l’aidant principal, même à un stade peu évolué de la maladie. Stéphanie Pin Le Corre, chargée de recherche et Isabelle Vincent, directrice adjointe de la communication et des outils pédagogiques à l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) présentent un support de formation, sous forme de CD-Rom, permettant aux professionnels de mettre en œuvre une relation de soins et une démarche éducative centrée sur la personne malade. Le contenu a été élaboré en collaboration avec la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG), l’association des neurologues libéraux de langue française (ANLLF) et France Alzheimer. Les activités pédagogiques proposées s’appuient sur des expériences vécues par des soignants ou des proches. Un premier module porte sur les représentations et leur influence sur la pratique professionnelle, un deuxième invite à réfléchir sur les facteurs facilitant ou entravant la relation de soins, et un troisième présente des méthodes d’écoute et de communication favorisant l’implication de la personne malade. Une enquête menée en mai-juin 2008 auprès de six cents organismes et professionnels de santé montre que 40% des personnes ayant reçu le CD-Rom en ont pris connaissance ou l’ont parcouru ; parmi celles-ci, 88% trouvent le contenu de ce programme intéressant et utile, et 57% déclarent l’avoir utilisé ou ont l’intention de le faire. Le programme est accessible intégralement et gratuitement sur le site de l’INPES.
Actualités et dossiers en santé publique (ADSP). Pin Le Corre S et Vincent I. Un outil de formation aux aspects relationnels de la prise en charge. Décembre 2008.
Délégation de compétence au directeur : quel est le code applicable ?
Selon les dispositions apparemment contradictoires de l’article R.123-7 du code de l’action sociale et des familles (CASF) et L.5211-9 du code général des collectivités territoriales (CGCT), le maire président ou le président d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) ne peut déléguer sa signature au directeur d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), d’après les sénateurs Bernadette Dupont (Yvelines) et Laurent Béteille (Essonne) et le député de Savoie Michel Bouvard. Trois administrations, le secrétariat chargé de la Fonction publique, le Ministère de l’Intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et le ministère du Budget, des comptes publics et de la Fonction publique répondent que les établissements publics sociaux et médico-sociaux sont régis par les articles L. 315-9 et suivants du CASF. Si les EHPAD peuvent être créés et gérés directement par les CCAS, CIAS et établissements de santé, leur gestion ne peut, en application de l’article L. 315-7 du CASF, être assurée directement par les collectivités et leurs groupements et doit prendre la forme d’un établissement public social et médico-social. Les établissements publics locaux sont régis en matière de délégation de signature par les dispositions du CASF et non par celles du CGCT. La contradiction juridique n’existe donc pas, selon les trois administrations concernées.
Sénat. Question n° 06671 de Bernadette Dupont, JO Sénat du 19 février 2009. Question n° 06513 de Laurent Béteille, JO Sénat du 26 février 2009. Assemblée nationale, question n° 35214 de Michel Bouvard, JO du 17 février 2009.
Directeurs : un réseau européen
Née en 1989, basée à Berlin et présente dans une vingtaine de pays, l’Association européenne des directeurs d’établissements pour personnes âgées (EDE) promeut la coopération des directeurs et fait de leur reconnaissance statutaire sa priorité. Elle s’est engagée à contribuer à l’homogénéisation des qualifications et des formations des responsables et cadres au niveau européen. Une formation universitaire spécifique a été développée. Pour la délivrer, l’EDE a accrédité plusieurs instituts de formation en Allemagne, Autriche, Italie et Slovénie. Par ailleurs, chaque organisation membre a ratifié un code éthique. Parmi les engagements : accorder l’offre de service et de soins aux désirs et aux capacités de chaque personne âgée ; viser un équilibre juste entre ses intérêts propres, ceux de l’institution et ceux de la prise en charge des résidents ; maintenir et, si besoin, élever le niveau de l’expertise individuelle, en participant à la formation continue et post-universitaire, en échangeant connaissances et expériences entre professionnels et non-professionnels. Angela Cluzel, déléguée de la FNADEPA (Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées) auprès de l’EDE, rappelle que l’EDE a développé et mis en place un référentiel européen de qualité de services dans les établissements, E-Qalin, qui analyse les services délivrés et leur efficacité en ce qui concerne la satisfaction de toutes les personnes concernées. En vigueur dans six pays, il sera adapté avant 2011 en France et au Royaume-Uni.
Direction(s), mars 2009.
Maisons de retraite en milieu rural : quelle qualification pour les directeurs ?
La députée de Gironde Pascale Got s’interroge sur l’application des dispositions du décret n° 2007-221 du 19 février 2007 portant sur la qualification des professionnels chargés de la direction des établissements ou services médico-sociaux. Selon elle, dans de nombreuses petites communes, les résidences pour personnes âgées qui accueillent des personnes valides sont directement gérées par un responsable administratif du centre communal d’action sociale (CCAS). L’obligation qui s’imposerait de recruter un cadre de santé ou une personne titulaire d’un diplôme sanitaire et social de niveau trois majorerait dans la plupart des cas les loyers mensuels de façon importante, pénalisant de fait les personnes âgées à faibles revenus. Selon la députée, l’obligation de recourir à un cadre de la filière médico-sociale est justifiée pour les établissements qui reçoivent des personnes dépendantes, mais semble inadaptée et pénalisante pour les résidences pour personnes âgées en milieu rural. En conséquence, elle souhaite savoir quelles mesures il entend prendre afin de modifier ce texte qui pénaliserait les établissements gérés par des CCAS de petites communes.
Le ministère du Travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville répond que la loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 impose une qualification suffisante pour les directeurs. Le décret du 19 février 2007 détermine trois niveaux de qualification minimale en fonction des dimensions des établissements et/ou de l’amplitude du poste de direction. « La question soulevée renvoie à une des problématiques essentielles du secteur social et médico-social : la qualité des prises en charge repose sur l’existence d’un réseau d’établissements ou services de proximité et de dimensions humaines, mais certains coûts induits - notamment le coût d’un directeur qualifié - sont parfois disproportionnés dans les structures de taille modeste. C’est pourquoi les services de l’État impulsent en ce moment un vaste mouvement de reconfiguration de ce réseau d’établissements et services, de manière qu’ils se regroupent selon leur meilleur ratio de compatibilité, ou créent des structures de coopération, et que leurs services administratifs ou de support atteignent la taille critique qui préservera les facteurs de professionnalisme tout en les utilisant de manière économiquement optimale ».
Assemblée nationale. Question 7864 de Pascale Got. JO du 10 mars 2009.
Prévention des risques professionnels en EHPAD
La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) et le Syndicat national des établissements et résidences pour personnes âgées (Synerpa) ont signé le 10 mars la convention nationale d’objectifs avec le Caisse nationale d’assurance maladie (CNAMTS). Les cliniques et maisons de retraite privées pourront ainsi obtenir des financements par les caisses régionales d’assurance maladie (CRAM) en souscrivant un contrat personnalisé, dit « contrat de prévention », visant à prévenir les risques professionnels , notamment ceux dus à la « manutention » des résidents, au stress des personnels soignants ou à la sécurité dans les cuisines et les blanchisseries. Ces actions pourront bénéficier de subventions de l’assurance maladie représentant de 15% à 80% de l’investissement total sur une période de trois ans.
http://www.synerpa.fr" target="_blank, 10 mars 2009. lagedor.fr, 17 mars 2009.
si vous voulez en savoir plus
http://www.alzheimer-fr.org/page0.php?c ... 300&lang=1" target="_blank
Alzheimer expliqué aux collégiens
L’association France Alzheimer et l’association Action et documentation santé de l’Education nationale (Adosen) développent une action pédagogique nationale auprès d’enfants âgés de huit à douze ans. Le principal du collège Henri-IV de Bergerac (Dordogne) a été un peu surpris au départ quand on lui a proposé cette démarche, mais il est aujourd’hui convaincu de son bien-fondé : « beaucoup d’enfants (cinq dans une classe de trente) sont confrontés à la maladie et cela leur donne des clés pour mieux comprendre ». Et peut-être alors tisser une autre relation avec le proche qui en souffre, et éviter toutes les conséquences des non-dits. Il n’y a pas de tabou en tout cas pour ces enfants de sixième, visiblement bien informés et curieux du sujet », ajoute Christine Lamaison, de Sud-Ouest. « Moi, ma grand-mère elle ne se souvient plus de mon prénom mais elle sait par cœur ses tables de multiplication. Mais elle n’a pas la maladie », témoigne une adolescente.
http://www.sudouest.com" target="_blank, 7 mars 2009.
Maladie d’Alzheimer: les recommandations de l’ANESM
Dans le cadre des mesures 1, 15 et 16 du plan Alzheimer 2008-2012, L’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) publie une recommandation de bonnes pratiques professionnelles intitulée : « l’accompagnement des personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou apparentée en établissement médico-social ». Au sein des mesures 1 et 16 du plan Alzheimer, cette recommandation répond aux sous-mesures confiées à l’ANESM concernant le développement des accueils temporaires et des créations d’unités dites pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) et unités d’hébergement renforcé (UHR). Ces recommandations s’articulent avec les recommandations de pratique clinique de la Haute autorité de santé (HAS) dans le cadre de la mesure 15 du plan Alzheimer (modalités de sédation des troubles psychologiques et comportementaux dans les situations difficiles et prise en charge des troubles psychologiques et comportementaux), avec les recommandations professionnelles de la Haute autorité de Santé (HAS) : « diagnostic et prise en charge de la maladie d’Alzheimer et des maladies apparentées », et avec la recommandation ANESM sur la bientraitance.
L’objectif est de permettre une vie de qualité pour les personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou de maladies apparentées, en termes de bien-être et d’état de santé, jusqu’en fin de vie, quels que soient l’âge et le degré de sévérité de la maladie. Dans cette perspective, l’accompagnement en établissement médico-social a pour but de préserver, maintenir et/ou restaurer l’autonomie de la personne, dans les choix et actes de la vie quotidienne comme dans les décisions importantes à prendre ; de mettre en place des mesures préventives et thérapeutiques des troubles psychologiques et comportementaux ; d’assurer à chaque personne un accès à des soins de qualité, sans discrimination liée à l’âge ou aux troubles cognitifs ; de soutenir les proches en fonction de leurs attentes, les aider à maintenir du lien avec le malade et de leur proposer une participation active au projet personnalisé. Ces objectifs se concrétisent à la fois dans le projet personnalisé co-construit avec chaque personne accueillie et dans le projet d’établissement. Le recours à une contention physique ou l’usage de médicaments psychotropes n’est recommandé que sur prescription médicale, et les interventions non médicamenteuses préconisées.
Le gérontopôle de Toulouse propose une bibliographie de deux cents références.
La Fondation Médéric Alzheimer a été associée à l’élaboration de ces recommandations de pratique professionnelle.
ANESM. Recommandation de bonnes pratiques professionnelles. L’accompagnement des personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou apparentée en établissement médico-social http://www.anesm.sante.gouv.fr" target="_blank, février 2009. http://www.agevillagepro.com" target="_blank, 9 mars 2009. lagedor.fr, 10 mars 2009. Actualités sociales hebdomadaires, 13 mars 2009.
Recommandations de l’ANESM : formation et soutien des professionnels
L’Agence nationale de l’évaluation et de la qualité des établissements et services sociaux et médico-sociaux (ANESM) recommande que les professionnels de santé intervenant dans les structures soient « qualifiés, spécifiquement formés, soutenus et en nombre suffisant. Dans les unités dédiées, notamment les « pôles d’activités et de soins adaptés (PASA) », l’agence insiste pour que les temps de présence de professionnels tels que psychologues, psychomotriciens et ergothérapeutes soient renforcés. Elle préconise aussi aux établissements de proposer à leurs personnels des actions de formation sur les « savoir-être » et « savoir-faire », et d’organiser des sessions d’information pour les bénévoles et les aidants afin de les aider à mieux comprendre les spécificités de la maladie.
ANESM. Recommandation de bonnes pratiques professionnelles. L’accompagnement des personnes atteintes d’une maladie d’Alzheimer ou apparentée en établissement médico-social http://www.anesm.sante.gouv.fr" target="_blank, février 2009. Actualités sociales hebdomadaires, 13 mars 2009.
Formation aux aspects relationnels de la prise en charge : un outil pédagogique
Contrairement à d’autres pathologies chroniques, la maladie d’Alzheimer présente des spécificités qui rendent difficiles, a priori, la mise en œuvre d’une démarche éducative par les professionnels de santé : l’anosognosie, les pertes de mémoire, les troubles de la communication, et les personnes malades ont souvent la sensation d’être écartées dans la relation de soins, au profit de l’aidant principal, même à un stade peu évolué de la maladie. Stéphanie Pin Le Corre, chargée de recherche et Isabelle Vincent, directrice adjointe de la communication et des outils pédagogiques à l’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (INPES) présentent un support de formation, sous forme de CD-Rom, permettant aux professionnels de mettre en œuvre une relation de soins et une démarche éducative centrée sur la personne malade. Le contenu a été élaboré en collaboration avec la Société française de gériatrie et de gérontologie (SFGG), l’association des neurologues libéraux de langue française (ANLLF) et France Alzheimer. Les activités pédagogiques proposées s’appuient sur des expériences vécues par des soignants ou des proches. Un premier module porte sur les représentations et leur influence sur la pratique professionnelle, un deuxième invite à réfléchir sur les facteurs facilitant ou entravant la relation de soins, et un troisième présente des méthodes d’écoute et de communication favorisant l’implication de la personne malade. Une enquête menée en mai-juin 2008 auprès de six cents organismes et professionnels de santé montre que 40% des personnes ayant reçu le CD-Rom en ont pris connaissance ou l’ont parcouru ; parmi celles-ci, 88% trouvent le contenu de ce programme intéressant et utile, et 57% déclarent l’avoir utilisé ou ont l’intention de le faire. Le programme est accessible intégralement et gratuitement sur le site de l’INPES.
Actualités et dossiers en santé publique (ADSP). Pin Le Corre S et Vincent I. Un outil de formation aux aspects relationnels de la prise en charge. Décembre 2008.
Délégation de compétence au directeur : quel est le code applicable ?
Selon les dispositions apparemment contradictoires de l’article R.123-7 du code de l’action sociale et des familles (CASF) et L.5211-9 du code général des collectivités territoriales (CGCT), le maire président ou le président d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI) ne peut déléguer sa signature au directeur d’un établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD), d’après les sénateurs Bernadette Dupont (Yvelines) et Laurent Béteille (Essonne) et le député de Savoie Michel Bouvard. Trois administrations, le secrétariat chargé de la Fonction publique, le Ministère de l’Intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales et le ministère du Budget, des comptes publics et de la Fonction publique répondent que les établissements publics sociaux et médico-sociaux sont régis par les articles L. 315-9 et suivants du CASF. Si les EHPAD peuvent être créés et gérés directement par les CCAS, CIAS et établissements de santé, leur gestion ne peut, en application de l’article L. 315-7 du CASF, être assurée directement par les collectivités et leurs groupements et doit prendre la forme d’un établissement public social et médico-social. Les établissements publics locaux sont régis en matière de délégation de signature par les dispositions du CASF et non par celles du CGCT. La contradiction juridique n’existe donc pas, selon les trois administrations concernées.
Sénat. Question n° 06671 de Bernadette Dupont, JO Sénat du 19 février 2009. Question n° 06513 de Laurent Béteille, JO Sénat du 26 février 2009. Assemblée nationale, question n° 35214 de Michel Bouvard, JO du 17 février 2009.
Directeurs : un réseau européen
Née en 1989, basée à Berlin et présente dans une vingtaine de pays, l’Association européenne des directeurs d’établissements pour personnes âgées (EDE) promeut la coopération des directeurs et fait de leur reconnaissance statutaire sa priorité. Elle s’est engagée à contribuer à l’homogénéisation des qualifications et des formations des responsables et cadres au niveau européen. Une formation universitaire spécifique a été développée. Pour la délivrer, l’EDE a accrédité plusieurs instituts de formation en Allemagne, Autriche, Italie et Slovénie. Par ailleurs, chaque organisation membre a ratifié un code éthique. Parmi les engagements : accorder l’offre de service et de soins aux désirs et aux capacités de chaque personne âgée ; viser un équilibre juste entre ses intérêts propres, ceux de l’institution et ceux de la prise en charge des résidents ; maintenir et, si besoin, élever le niveau de l’expertise individuelle, en participant à la formation continue et post-universitaire, en échangeant connaissances et expériences entre professionnels et non-professionnels. Angela Cluzel, déléguée de la FNADEPA (Fédération nationale des associations de directeurs d’établissements et services pour personnes âgées) auprès de l’EDE, rappelle que l’EDE a développé et mis en place un référentiel européen de qualité de services dans les établissements, E-Qalin, qui analyse les services délivrés et leur efficacité en ce qui concerne la satisfaction de toutes les personnes concernées. En vigueur dans six pays, il sera adapté avant 2011 en France et au Royaume-Uni.
Direction(s), mars 2009.
Maisons de retraite en milieu rural : quelle qualification pour les directeurs ?
La députée de Gironde Pascale Got s’interroge sur l’application des dispositions du décret n° 2007-221 du 19 février 2007 portant sur la qualification des professionnels chargés de la direction des établissements ou services médico-sociaux. Selon elle, dans de nombreuses petites communes, les résidences pour personnes âgées qui accueillent des personnes valides sont directement gérées par un responsable administratif du centre communal d’action sociale (CCAS). L’obligation qui s’imposerait de recruter un cadre de santé ou une personne titulaire d’un diplôme sanitaire et social de niveau trois majorerait dans la plupart des cas les loyers mensuels de façon importante, pénalisant de fait les personnes âgées à faibles revenus. Selon la députée, l’obligation de recourir à un cadre de la filière médico-sociale est justifiée pour les établissements qui reçoivent des personnes dépendantes, mais semble inadaptée et pénalisante pour les résidences pour personnes âgées en milieu rural. En conséquence, elle souhaite savoir quelles mesures il entend prendre afin de modifier ce texte qui pénaliserait les établissements gérés par des CCAS de petites communes.
Le ministère du Travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville répond que la loi n°2002-2 du 2 janvier 2002 impose une qualification suffisante pour les directeurs. Le décret du 19 février 2007 détermine trois niveaux de qualification minimale en fonction des dimensions des établissements et/ou de l’amplitude du poste de direction. « La question soulevée renvoie à une des problématiques essentielles du secteur social et médico-social : la qualité des prises en charge repose sur l’existence d’un réseau d’établissements ou services de proximité et de dimensions humaines, mais certains coûts induits - notamment le coût d’un directeur qualifié - sont parfois disproportionnés dans les structures de taille modeste. C’est pourquoi les services de l’État impulsent en ce moment un vaste mouvement de reconfiguration de ce réseau d’établissements et services, de manière qu’ils se regroupent selon leur meilleur ratio de compatibilité, ou créent des structures de coopération, et que leurs services administratifs ou de support atteignent la taille critique qui préservera les facteurs de professionnalisme tout en les utilisant de manière économiquement optimale ».
Assemblée nationale. Question 7864 de Pascale Got. JO du 10 mars 2009.
Prévention des risques professionnels en EHPAD
La Fédération de l’hospitalisation privée (FHP) et le Syndicat national des établissements et résidences pour personnes âgées (Synerpa) ont signé le 10 mars la convention nationale d’objectifs avec le Caisse nationale d’assurance maladie (CNAMTS). Les cliniques et maisons de retraite privées pourront ainsi obtenir des financements par les caisses régionales d’assurance maladie (CRAM) en souscrivant un contrat personnalisé, dit « contrat de prévention », visant à prévenir les risques professionnels , notamment ceux dus à la « manutention » des résidents, au stress des personnels soignants ou à la sécurité dans les cuisines et les blanchisseries. Ces actions pourront bénéficier de subventions de l’assurance maladie représentant de 15% à 80% de l’investissement total sur une période de trois ans.
http://www.synerpa.fr" target="_blank, 10 mars 2009. lagedor.fr, 17 mars 2009.
si vous voulez en savoir plus
http://www.alzheimer-fr.org/page0.php?c ... 300&lang=1" target="_blank
Joan,
30 ans, reconversion,
ESI CRF Nice!
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Re: Actualités 2009
Un médicament anti-obésité sur la sellette
Le médicament sera en vente libre le mois prochain. Attention, il s’adresse à ceux qui souffrent d’obésité, et pas à ceux qui cherchent à perdre deux ou trois kilos avant l’été, rappelle l’Afssaps.
C’est une petite pilule pas vraiment inoffensive qui arrive sur le marché au mois de mai. Alli sera disponible, sans ordonnance, en pharmacie. Et c’est précisément ce qui inquiète l’Afssaps, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
Car Alli est un médicament anti-obésité. Et la tentation pourrait être grande, avec les beaux jours qui reviennent, de l’utiliser pour perdre ces quelques kilos disgrâcieux accumulés pendant l’hiver... Ce n’est pas son utilité, martèle l’Affsaps.
Et ce peut être même dangereux. Car Alli agit dans l’intestin pour limiter l’absorption des graisses ingérées ; il est réservé aux individus, adultes, qui présentent un fort surpoids. Totalement contre-indiqué aux mineurs et aux femmes enceintes.
Quant à son efficacité, elle est toute relative. Alli n’est en fait qu’une demi-dose de Xenical, vendu, lui, sur ordonnance depuis 1998.
Son principe actif, l’orlistat, élimine les graisses dans les selles, occasionnant parfois des diarrhées sévères.
Malgré ces réserves très officielles, Alli arrive donc sur le marché français en toute liberté, ou presque. Alors même que la France y était hostile. Seulement, sa commercialisation a été autorisée au niveau européen...
Ce qui n’empêche pas le directeur général de l’Afssaps, Jean Marimbert, de souligner dès aujourd’hui qu’il serait vigilant sur les risques de dérives et d’écarts.
[Source : France Info]
Site officiel de l'Alli : http://www.gsk.com/allieurope/" target="_blank
Le médicament sera en vente libre le mois prochain. Attention, il s’adresse à ceux qui souffrent d’obésité, et pas à ceux qui cherchent à perdre deux ou trois kilos avant l’été, rappelle l’Afssaps.
C’est une petite pilule pas vraiment inoffensive qui arrive sur le marché au mois de mai. Alli sera disponible, sans ordonnance, en pharmacie. Et c’est précisément ce qui inquiète l’Afssaps, l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé.
Car Alli est un médicament anti-obésité. Et la tentation pourrait être grande, avec les beaux jours qui reviennent, de l’utiliser pour perdre ces quelques kilos disgrâcieux accumulés pendant l’hiver... Ce n’est pas son utilité, martèle l’Affsaps.
Et ce peut être même dangereux. Car Alli agit dans l’intestin pour limiter l’absorption des graisses ingérées ; il est réservé aux individus, adultes, qui présentent un fort surpoids. Totalement contre-indiqué aux mineurs et aux femmes enceintes.
Quant à son efficacité, elle est toute relative. Alli n’est en fait qu’une demi-dose de Xenical, vendu, lui, sur ordonnance depuis 1998.
Son principe actif, l’orlistat, élimine les graisses dans les selles, occasionnant parfois des diarrhées sévères.
Malgré ces réserves très officielles, Alli arrive donc sur le marché français en toute liberté, ou presque. Alors même que la France y était hostile. Seulement, sa commercialisation a été autorisée au niveau européen...
Ce qui n’empêche pas le directeur général de l’Afssaps, Jean Marimbert, de souligner dès aujourd’hui qu’il serait vigilant sur les risques de dérives et d’écarts.
[Source : France Info]
Site officiel de l'Alli : http://www.gsk.com/allieurope/" target="_blank
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Re: Actualités 2009
Montpellier: sept jeunes intoxiqués au GHB
Samedi soir, sept jeunes âgés de 17 à 19 ans, qui participaient à la soirée électro United 4 years organisée au Zénith de Montpellier, se sont retrouvés à l’hôpital.
La raison ?
Les jeunes, originaires des Bouches-du-Rhône, âgés de 17 à 19 ans, ne voulaient pas débourser les 75 euros pour s'offrir une bouteille de scotch. Alors, ils n’ont pas trouvé mieux que de se procurer une bouteille de solvant… à 15 euros !
Mais à ce prix-là, c’est direction les urgences et nuit à l’hôpital ! D'après le Midi Libre, ils ont successivement fait des malaises entre minuit et 4 heures du matin.
La bouteille de solvant en cause était du GBL.
Le GBL est une molécule chimique qui est automatiquement transformée par l’organisme en GHB (acide gamma hydroxibutirique), plus connu sous le nom de « drogue du violeur ».
Selon LCI, le GHB, ingéré à petite dose « entraîne désinhibition et stimulation du désir sexuel, mais surdosé ou mélangé à de l'alcool, il peut provoquer des troubles respiratoires et le coma. »
D'après une source policière, ils ont été "très secoués".
Hier soir, un des sept jeunes était toujours dans un état critique.
source : lepost.fr
Samedi soir, sept jeunes âgés de 17 à 19 ans, qui participaient à la soirée électro United 4 years organisée au Zénith de Montpellier, se sont retrouvés à l’hôpital.
La raison ?
Les jeunes, originaires des Bouches-du-Rhône, âgés de 17 à 19 ans, ne voulaient pas débourser les 75 euros pour s'offrir une bouteille de scotch. Alors, ils n’ont pas trouvé mieux que de se procurer une bouteille de solvant… à 15 euros !
Mais à ce prix-là, c’est direction les urgences et nuit à l’hôpital ! D'après le Midi Libre, ils ont successivement fait des malaises entre minuit et 4 heures du matin.
La bouteille de solvant en cause était du GBL.
Le GBL est une molécule chimique qui est automatiquement transformée par l’organisme en GHB (acide gamma hydroxibutirique), plus connu sous le nom de « drogue du violeur ».
Selon LCI, le GHB, ingéré à petite dose « entraîne désinhibition et stimulation du désir sexuel, mais surdosé ou mélangé à de l'alcool, il peut provoquer des troubles respiratoires et le coma. »
D'après une source policière, ils ont été "très secoués".
Hier soir, un des sept jeunes était toujours dans un état critique.
source : lepost.fr
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Re: Actualités 2009
Un site pour tout savoir sur les essais de médicaments
C'est une victoire pour toutes les associations de patients. L'AFSSAPS, l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, a annoncé hier que tous les essais de médicaments autorisés seront mis en ligne sur son site internet http://www.afssaps.fr" target="_blank, à partir du 22 mai prochain.
Frédéric Secrétan, qui se bat contre le cancer depuis 2003, applaudit des deux mains à l'annonce de la création d'un répertoire des essais cliniques des médicaments destinés au grand public.
Via son blog (http://fsecretan.typepad.com" target="_blank), il s'est fait la voix de ce nouveau mouvement des malades qui veulent être acteurs de leur traitement. Lui-même a réussi à avoir connaissance d'un essai clinique en cours, en France, en consultant des sites internet américains!
"Certes, on arrive bien tardivement par rapport aux Américains, qui font ce genre de publication depuis dix ans, mais cela reste un progrès fabuleux, s'exclame t'il. Surtout que cette liste sera écrite en français..." Ainsi informé sur ce qui existe, le malade peut ensuite en parler à son médecin, ou se faire connaître auprès du laboratoire ou de l'hôpital qui mène l'essai pour y participer.
Sur le site de l'AFSSAPS, les patients trouveront, en effet, le descriptif de l'expérimentation et son état d'avancement, puis le résumé des résultats une fois les recherches terminées. Ils pourront y consulter les principaux critères d'inclusion dans les essais en cours, mais sans pouvoir s'y inscrire directement.
Ce souci de "transparence" et d'"information du public" fait partie des dispositions prévues par la loi du 9 août 2004 sur la santé publique, mais ne bénéficie d'un décret d'application que depuis le 22 janvier dernier.
Avec 27% des demandes déposées, la cancérologie est le premier domaine thérapeutiaue concerné, suivie par le système nerveux central (16%).
En 2008, 1000 demandes d'autorisation d'essais cliniques ont été déposées pour des médicaments.
[Source : Le Parisien 11/04/09]
C'est une victoire pour toutes les associations de patients. L'AFSSAPS, l'agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, a annoncé hier que tous les essais de médicaments autorisés seront mis en ligne sur son site internet http://www.afssaps.fr" target="_blank, à partir du 22 mai prochain.
Frédéric Secrétan, qui se bat contre le cancer depuis 2003, applaudit des deux mains à l'annonce de la création d'un répertoire des essais cliniques des médicaments destinés au grand public.
Via son blog (http://fsecretan.typepad.com" target="_blank), il s'est fait la voix de ce nouveau mouvement des malades qui veulent être acteurs de leur traitement. Lui-même a réussi à avoir connaissance d'un essai clinique en cours, en France, en consultant des sites internet américains!
"Certes, on arrive bien tardivement par rapport aux Américains, qui font ce genre de publication depuis dix ans, mais cela reste un progrès fabuleux, s'exclame t'il. Surtout que cette liste sera écrite en français..." Ainsi informé sur ce qui existe, le malade peut ensuite en parler à son médecin, ou se faire connaître auprès du laboratoire ou de l'hôpital qui mène l'essai pour y participer.
Sur le site de l'AFSSAPS, les patients trouveront, en effet, le descriptif de l'expérimentation et son état d'avancement, puis le résumé des résultats une fois les recherches terminées. Ils pourront y consulter les principaux critères d'inclusion dans les essais en cours, mais sans pouvoir s'y inscrire directement.
Ce souci de "transparence" et d'"information du public" fait partie des dispositions prévues par la loi du 9 août 2004 sur la santé publique, mais ne bénéficie d'un décret d'application que depuis le 22 janvier dernier.
Avec 27% des demandes déposées, la cancérologie est le premier domaine thérapeutiaue concerné, suivie par le système nerveux central (16%).
En 2008, 1000 demandes d'autorisation d'essais cliniques ont été déposées pour des médicaments.
[Source : Le Parisien 11/04/09]
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Re: Actualités 2009
Un 2e surveillant se suicide en prison
Dans la nuit de mercredi à jeudi, Emmanuel était seul dans son mirador. Ce gardien de prison de 34 ans de la maison d'arrêt de Luynes (Bouxhes-du-Rhône) avait pris son tour de garde à 23 heures. Il s'est saisi de l'arme de service installée en permanence dans cette pièce et s'est donné la mort.
Dimanche dernier, à la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), un autre gardien de prison de 36 ans s'était supprimé de la même façon.
Dans les deux cas, les malheureux avaient laissé une lettre et motivé leur geste par des raisons sentimentales. Il n'empêche : depuis le début de l'année, neuf employés de l'administration pénitentiaire se sont donné la mort, essentiellement à leur domicile.
"Même si un suicide reste un acte d'ordre privé, notre environnement professionnel très dégradé ne peut qu'aggraver l'état de nos collègues", souligne Céline Verzeletti, secrétaire général de la CGT pénitentaire. Pour les syndicats de gardiens de prison, cette succession de drames agirait comme un révélateur.
"Le malaise du personnel va grandissant, s'alarme ainsi Charles Magner, le secrétaire général Paca-Corse de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (UFAP). Et il est certain que les problèmes que l'on peut avoir dans notre vie privée prennent une dimension plus importante au regard de nos conditions de travail."
Manque d'effectifs, surpopulation carcérale, tensions croissantes... Les maux pointés par les syndicats ne varient guère. "Dans ce cas précis, même si le problème de notre collègue était davantage familial que professionnel, il faut préciser que la maison d'arrêt de Luynes est l'établissement le plus dur de la région", renchérit Marc Lacarrière, le secrétaire régional de FO pénitentiaire. La prison affiche un taux d'occupation de l'ordre de 120%.
En rendant son premier rapport annuel avant-hier, Jean-Marie Delarue, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, avait qualifié de "mauvaise et grave" la situation.
Il avait notamment pointé "les tensions, souffrances et angoisses" qui affectent "aussi bien les détenus que ceux qui les surveillent". Le nombre record de suicides de prisonniers (42 depuis le début de l'année) semble valider ces propos alarmants.
Face à la situation, le mot d'ordre de blocage des extractions lancé pour le début du mois de mai par l'UFAP, la CGT et FO est plus que jamais d'actualité.
Hier, des surveillants de Fleury-Mérogis (Essonne) ont manifesté pour protester contre leurs conditions de travail et les agressions dont ils sont victimes.
[Source : Le Parisien 10/04/09]
Dans la nuit de mercredi à jeudi, Emmanuel était seul dans son mirador. Ce gardien de prison de 34 ans de la maison d'arrêt de Luynes (Bouxhes-du-Rhône) avait pris son tour de garde à 23 heures. Il s'est saisi de l'arme de service installée en permanence dans cette pièce et s'est donné la mort.
Dimanche dernier, à la maison d'arrêt de Fresnes (Val-de-Marne), un autre gardien de prison de 36 ans s'était supprimé de la même façon.
Dans les deux cas, les malheureux avaient laissé une lettre et motivé leur geste par des raisons sentimentales. Il n'empêche : depuis le début de l'année, neuf employés de l'administration pénitentiaire se sont donné la mort, essentiellement à leur domicile.
"Même si un suicide reste un acte d'ordre privé, notre environnement professionnel très dégradé ne peut qu'aggraver l'état de nos collègues", souligne Céline Verzeletti, secrétaire général de la CGT pénitentaire. Pour les syndicats de gardiens de prison, cette succession de drames agirait comme un révélateur.
"Le malaise du personnel va grandissant, s'alarme ainsi Charles Magner, le secrétaire général Paca-Corse de l'Union fédérale autonome pénitentiaire (UFAP). Et il est certain que les problèmes que l'on peut avoir dans notre vie privée prennent une dimension plus importante au regard de nos conditions de travail."
Manque d'effectifs, surpopulation carcérale, tensions croissantes... Les maux pointés par les syndicats ne varient guère. "Dans ce cas précis, même si le problème de notre collègue était davantage familial que professionnel, il faut préciser que la maison d'arrêt de Luynes est l'établissement le plus dur de la région", renchérit Marc Lacarrière, le secrétaire régional de FO pénitentiaire. La prison affiche un taux d'occupation de l'ordre de 120%.
En rendant son premier rapport annuel avant-hier, Jean-Marie Delarue, le contrôleur général des lieux de privation de liberté, avait qualifié de "mauvaise et grave" la situation.
Il avait notamment pointé "les tensions, souffrances et angoisses" qui affectent "aussi bien les détenus que ceux qui les surveillent". Le nombre record de suicides de prisonniers (42 depuis le début de l'année) semble valider ces propos alarmants.
Face à la situation, le mot d'ordre de blocage des extractions lancé pour le début du mois de mai par l'UFAP, la CGT et FO est plus que jamais d'actualité.
Hier, des surveillants de Fleury-Mérogis (Essonne) ont manifesté pour protester contre leurs conditions de travail et les agressions dont ils sont victimes.
[Source : Le Parisien 10/04/09]
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Re: Actualités 2009
Cancer du sein, un dépistage en hausse
C'est plutôt une bonne nouvelle. La participation au dépistage organisé du cancer du sein est en hausse selon les données publiées ce mardi par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Ainsi en 2008, ce sont près de 2 285 000 femmes qui ont eu recours au dépistage organisé du cancer du sein, soit 52,5 % de la population cible. Pour la période 2007-2008 ce sont environ 4,5 millions de femmes qui ont été ainsi dépistées.
Rappelons que l'objectif de l'Institut National du Cancer et du ministère chargé de la Santé et l'Assurance Maladie est d'inciter toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé car il permet aux femmes concernées de bénéficier tous les deux ans d'un examen de dépistage de qualité, pris en charge à 100%. Les mammographies normales y sont systématiquement relues (« double lecture ») par un second radiologue..
Ce dépistage, et on ne le répétera jamais assez, augmente les chances de vaincre cette maladie. « Le dépistage n’est pas un tabou, c’est une chance, saisissez-là ! » tel est le slongan de la nouvelle campagne du Ministère de la Santé lancée en Octobre 2008.
La participation à ce dépistage organisé reste toujours inégale selon les régions. Certaines présentent des taux de participation supérieurs à 60% comme l'Aquitaine, la Bretagne, la Champagne-Ardenne, le Limousin et les Pays-de-la-Loire, alors que d'autres comme l'Ile de France ou la Corse, ont des taux inférieurs à 40 % (période 2007-2008).
Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins. Dans le monde, plus de 1 050 000 nouveaux cas de cancer du sein surviennent chaque année. En France, il représente 36,7% de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme selon les chiffres de l'Institut National du Cancer.
[Source : sante-actu.com]
C'est plutôt une bonne nouvelle. La participation au dépistage organisé du cancer du sein est en hausse selon les données publiées ce mardi par l'Institut de veille sanitaire (InVS). Ainsi en 2008, ce sont près de 2 285 000 femmes qui ont eu recours au dépistage organisé du cancer du sein, soit 52,5 % de la population cible. Pour la période 2007-2008 ce sont environ 4,5 millions de femmes qui ont été ainsi dépistées.
Rappelons que l'objectif de l'Institut National du Cancer et du ministère chargé de la Santé et l'Assurance Maladie est d'inciter toutes les femmes âgées de 50 à 74 ans à participer au dépistage organisé car il permet aux femmes concernées de bénéficier tous les deux ans d'un examen de dépistage de qualité, pris en charge à 100%. Les mammographies normales y sont systématiquement relues (« double lecture ») par un second radiologue..
Ce dépistage, et on ne le répétera jamais assez, augmente les chances de vaincre cette maladie. « Le dépistage n’est pas un tabou, c’est une chance, saisissez-là ! » tel est le slongan de la nouvelle campagne du Ministère de la Santé lancée en Octobre 2008.
La participation à ce dépistage organisé reste toujours inégale selon les régions. Certaines présentent des taux de participation supérieurs à 60% comme l'Aquitaine, la Bretagne, la Champagne-Ardenne, le Limousin et les Pays-de-la-Loire, alors que d'autres comme l'Ile de France ou la Corse, ont des taux inférieurs à 40 % (période 2007-2008).
Le cancer du sein est le plus fréquent des cancers féminins. Dans le monde, plus de 1 050 000 nouveaux cas de cancer du sein surviennent chaque année. En France, il représente 36,7% de l'ensemble des nouveaux cas de cancer chez la femme selon les chiffres de l'Institut National du Cancer.
[Source : sante-actu.com]
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Re: Actualités 2009
Distilbène: 2 millions d'euros versés à une famille
Le tribunal de Nanterre a condamné aujourd'hui le laboratoire UCB Pharma à verser plus de deux millions d'euros de dommages et intérêts à la famille d'un enfant né grand prématuré, en estimant que son handicap était lié à l'exposition in utero de sa mère au Distilbène, a-t-on appris des avocats et d'UCB Pharma.
"Le tribunal a retenu la responsabilité d'UCB Pharma, mais nous n'avons pas encore pris connaissance des détails du jugement et il est encore trop tôt pour dire si nous ferons appel", a déclaré à l'AFP le directeur général d'UCB Pharma, Mohamed Chaoui.
La 2e chambre civile du tribunal a considéré que l'exposition in utero de la mère de l'enfant au Distilbène, pendant la grossesse de la grand-mère en 1958, avait un lien avec le handicap de l'enfant, né en 1990.
Louis, âgé de 18 ans, "pesait 1.050 grammes" à sa naissance, survenue "au bout de 26 semaines de grossesse", a dit à l'AFP l'avocate de la famille, Me Martine Verdier.
"Il souffre d'un handicap à 80% et ne sait ni lire ni compter. Il se déplace en fauteuil roulant et a besoin d'une assistance en permanence", a-t-elle ajouté.
Les montants alloués représentent environ deux millions d'euros pour le préjudice, auxquels s'ajoute une rente à vie de 14.000 euros par trimestre pour une "assistance tierce personne". UCB Pharma devra aussi verser près de 500.000 euros à ses parents, a précisé Me Verdier.
Le Distilbène est le nom commercial d'une hormone de synthèse prescrite en France entre 1950 et 1977 aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches, les risques de prématurité et traiter les hémorragies de la grossesse.
[Source : Le figaro 10/04/09]
Le tribunal de Nanterre a condamné aujourd'hui le laboratoire UCB Pharma à verser plus de deux millions d'euros de dommages et intérêts à la famille d'un enfant né grand prématuré, en estimant que son handicap était lié à l'exposition in utero de sa mère au Distilbène, a-t-on appris des avocats et d'UCB Pharma.
"Le tribunal a retenu la responsabilité d'UCB Pharma, mais nous n'avons pas encore pris connaissance des détails du jugement et il est encore trop tôt pour dire si nous ferons appel", a déclaré à l'AFP le directeur général d'UCB Pharma, Mohamed Chaoui.
La 2e chambre civile du tribunal a considéré que l'exposition in utero de la mère de l'enfant au Distilbène, pendant la grossesse de la grand-mère en 1958, avait un lien avec le handicap de l'enfant, né en 1990.
Louis, âgé de 18 ans, "pesait 1.050 grammes" à sa naissance, survenue "au bout de 26 semaines de grossesse", a dit à l'AFP l'avocate de la famille, Me Martine Verdier.
"Il souffre d'un handicap à 80% et ne sait ni lire ni compter. Il se déplace en fauteuil roulant et a besoin d'une assistance en permanence", a-t-elle ajouté.
Les montants alloués représentent environ deux millions d'euros pour le préjudice, auxquels s'ajoute une rente à vie de 14.000 euros par trimestre pour une "assistance tierce personne". UCB Pharma devra aussi verser près de 500.000 euros à ses parents, a précisé Me Verdier.
Le Distilbène est le nom commercial d'une hormone de synthèse prescrite en France entre 1950 et 1977 aux femmes enceintes pour prévenir les fausses couches, les risques de prématurité et traiter les hémorragies de la grossesse.
[Source : Le figaro 10/04/09]
IDE en HAD encore en remplacement en réanimation polyvalente
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Re: Actualités 2009
6000 morts de plus cet hiver
La vague de froid qui a touché la France cet hiver a été particulièrement meurtrière pour les personnes âgées.
Selon l'institut national de veille sanitaire (INVS) qui dresse ce matin une première estimation dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, l'hiver 2008-2009, l'un des plus froids de ces dix dernières années, est responsable d'une hausse importante de la mortalité, avec un excès de près de 6000 décès sur les six premières semaines de 2009 comparé aux trois années précédentes.
Les principales victimes de ces températures polaires ont été les retraités de 85 ans et plus.
Outre les effets de la vague de froid, l'INVS note que les "pathologies respiratoires infectieuses ont été très présentes chez les personnes âgées" depuis le début du mois de décembre 2008. Et la grippe a "touché une part importante de la population".
"La survenue d'évènements climatiques ou épidémiques peut être directement ou indirectement responsable d'une partie de la mortalité, avec parfois un décalage de plusieurs jours ou plusieurs semaines, souligne l'INVS.
Outre leur effet direct sur la mortalité, ces différents évènements peuvent entraîner une déstabilisation de l'état général pouvant conduire au décès chez les personnes âgées et les personnes les plus vulnérables, notamment en cas de pathologies chroniques".
C'est en Basse-Normandie, en Bourgogne, en Poitou-Charentes et dans le Languedoc-Roussillon que cette hausse du nombre de décès a été la plus importante. En dehors de tout évènement inhabituel (de type canicule), le taux de mortalité est toujours élevé en hiver et plus bas en été.
[Source : Le Parisien 14/04/07]
La vague de froid qui a touché la France cet hiver a été particulièrement meurtrière pour les personnes âgées.
Selon l'institut national de veille sanitaire (INVS) qui dresse ce matin une première estimation dans son bulletin épidémiologique hebdomadaire, l'hiver 2008-2009, l'un des plus froids de ces dix dernières années, est responsable d'une hausse importante de la mortalité, avec un excès de près de 6000 décès sur les six premières semaines de 2009 comparé aux trois années précédentes.
Les principales victimes de ces températures polaires ont été les retraités de 85 ans et plus.
Outre les effets de la vague de froid, l'INVS note que les "pathologies respiratoires infectieuses ont été très présentes chez les personnes âgées" depuis le début du mois de décembre 2008. Et la grippe a "touché une part importante de la population".
"La survenue d'évènements climatiques ou épidémiques peut être directement ou indirectement responsable d'une partie de la mortalité, avec parfois un décalage de plusieurs jours ou plusieurs semaines, souligne l'INVS.
Outre leur effet direct sur la mortalité, ces différents évènements peuvent entraîner une déstabilisation de l'état général pouvant conduire au décès chez les personnes âgées et les personnes les plus vulnérables, notamment en cas de pathologies chroniques".
C'est en Basse-Normandie, en Bourgogne, en Poitou-Charentes et dans le Languedoc-Roussillon que cette hausse du nombre de décès a été la plus importante. En dehors de tout évènement inhabituel (de type canicule), le taux de mortalité est toujours élevé en hiver et plus bas en été.
[Source : Le Parisien 14/04/07]
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Re: Actualités 2009
L'Assemblée ne remplacera pas la loi sur l'inceste par Hadopi
Devant l'émotion suscitée par le report annoncé du texte sur l'inceste, la majorité a reculé, tout en rognant son temps d'examen.
Rue89 avait levé un lièvre lundi, à la fin d'une interview de Roger Karoutchi accordée au Monde sur le rejet du projet de loi Hadopi à l'Assemblée nationale. Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement glissait :
« Jean-François Copé a proposé de renoncer au texte sur l'inceste qui était prévu dans la semaine d'initiative parlementaire, à partir du 28 avril. On pourrait donc y inscrire le texte Internet pour une nouvelle lecture. »
Mais, comme le président du groupe UMP, celui qui est devenu l'un des membres les plus contestés du gouvernement vient de subir un nouveau camouflet : la Conférence des présidents, qui détermine l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, a décidé ce mercredi après-midi que la proposition de loi de lutte contre l'inceste sur les mineurs serait bien examinée mardi 28 avril, dès la rentrée parlementaire, et le projet de loi Hadopi mercredi 29.
Des menaces de manifestations
L'émotion suscitée par ce remplacement annoncé n'aura certainement pas été étrangère à cette décision. Contactée par Rue89 , Arlettre Grosskost, députée UMP et cosignataire de cette proposition de loi, ne cachait pas son agacement :
« Ça me surprend, vous me l'apprenez. C'est quand même étonnant parce que Jean-François Copé a encore parlé du texte sur l'inceste mardi en réunion de groupe, en disant qu'il était intéressant. Je suppose qu'il a dû avoir des instruction du chef… Je pense qu'il y a quand même des priorités, mais que voulez-vous… »
Quant à Isabelle Aubry, présidente de l'Association internationale des victimes de l'inceste, elle menaçait dans un communiqué de « descendre dans la rue si la loi n'est pas remise au vote le 28 » :
« Pour les victimes d'inceste c'est comme depuis leur enfance : au placard et surtout tais-toi ! Victimes, proches, professionnels concernés, citoyens, vivent très mal cette mise à l'écart, symbole suprême du mépris de Nicolas Sarkozy pour ces victimes “qu'il veut mettre au cœur de sa politique”. On se passerait bien de cette politique.
« La première réaction de tous : un enfant violé compte moins au yeux de notre Président qu'un téléchargement improductif pour l'industrie du disque. Comment réagir autrement ? »
Une durée d'examen divisée par deux
A noter tout de même que la victoire n'est pas totale. L'examen de la proposition de loi de lutte contre l'inceste sur les mineurs pouvait initialement durer deux jours, le 28 et éventuellement le 29. Cette éventuelle prolongation a été supprimée. Les députés devront une nouvelle fois se hâter pour voter le texte sur l'inceste comme celui sur Hadopi.
Une précipitation qu'a déplorée Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, dans une déclaration à la presse rapportée par AP, à l'issue de la Conférence des présidents :
« J'aurais préféré que les délais eussent été plus long », estimant que « plusieurs semaines » de délai auraient été souhaitables pour éviter la « précipitation ». « On a toujours intérêt à laisser s'écouler quelques jours, quelques semaines entre un événement et la suite qui lui est donnée. »
Ce calendrier modifié ne sera cependant définitif qu'après son approbation par les députés, qui devront le voter avant le début de leurs travaux, le 28 avril prochain.
Devant l'émotion suscitée par le report annoncé du texte sur l'inceste, la majorité a reculé, tout en rognant son temps d'examen.
Rue89 avait levé un lièvre lundi, à la fin d'une interview de Roger Karoutchi accordée au Monde sur le rejet du projet de loi Hadopi à l'Assemblée nationale. Le secrétaire d'Etat aux Relations avec le Parlement glissait :
« Jean-François Copé a proposé de renoncer au texte sur l'inceste qui était prévu dans la semaine d'initiative parlementaire, à partir du 28 avril. On pourrait donc y inscrire le texte Internet pour une nouvelle lecture. »
Mais, comme le président du groupe UMP, celui qui est devenu l'un des membres les plus contestés du gouvernement vient de subir un nouveau camouflet : la Conférence des présidents, qui détermine l'ordre du jour de l'Assemblée nationale, a décidé ce mercredi après-midi que la proposition de loi de lutte contre l'inceste sur les mineurs serait bien examinée mardi 28 avril, dès la rentrée parlementaire, et le projet de loi Hadopi mercredi 29.
Des menaces de manifestations
L'émotion suscitée par ce remplacement annoncé n'aura certainement pas été étrangère à cette décision. Contactée par Rue89 , Arlettre Grosskost, députée UMP et cosignataire de cette proposition de loi, ne cachait pas son agacement :
« Ça me surprend, vous me l'apprenez. C'est quand même étonnant parce que Jean-François Copé a encore parlé du texte sur l'inceste mardi en réunion de groupe, en disant qu'il était intéressant. Je suppose qu'il a dû avoir des instruction du chef… Je pense qu'il y a quand même des priorités, mais que voulez-vous… »
Quant à Isabelle Aubry, présidente de l'Association internationale des victimes de l'inceste, elle menaçait dans un communiqué de « descendre dans la rue si la loi n'est pas remise au vote le 28 » :
« Pour les victimes d'inceste c'est comme depuis leur enfance : au placard et surtout tais-toi ! Victimes, proches, professionnels concernés, citoyens, vivent très mal cette mise à l'écart, symbole suprême du mépris de Nicolas Sarkozy pour ces victimes “qu'il veut mettre au cœur de sa politique”. On se passerait bien de cette politique.
« La première réaction de tous : un enfant violé compte moins au yeux de notre Président qu'un téléchargement improductif pour l'industrie du disque. Comment réagir autrement ? »
Une durée d'examen divisée par deux
A noter tout de même que la victoire n'est pas totale. L'examen de la proposition de loi de lutte contre l'inceste sur les mineurs pouvait initialement durer deux jours, le 28 et éventuellement le 29. Cette éventuelle prolongation a été supprimée. Les députés devront une nouvelle fois se hâter pour voter le texte sur l'inceste comme celui sur Hadopi.
Une précipitation qu'a déplorée Bernard Accoyer, président de l'Assemblée nationale, dans une déclaration à la presse rapportée par AP, à l'issue de la Conférence des présidents :
« J'aurais préféré que les délais eussent été plus long », estimant que « plusieurs semaines » de délai auraient été souhaitables pour éviter la « précipitation ». « On a toujours intérêt à laisser s'écouler quelques jours, quelques semaines entre un événement et la suite qui lui est donnée. »
Ce calendrier modifié ne sera cependant définitif qu'après son approbation par les députés, qui devront le voter avant le début de leurs travaux, le 28 avril prochain.
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
Re: Actualités 2009
L'industrie pharmaceutique manipule Wikipédia
Pour le magazine Books, qui a récemment publié un dossier sur le scandale de l'industrie pharmaceutique, Mikkel Borch-Jacobsen se penche sur la façon dont certaines firmes exploitent Wikipédia pour vanter les effets de leurs médicaments et dénigrer la concurrence. L'offensive cible principalement les articles en anglais, car c'est là que se situe le gros du marché.
Naguère, un patient désireux de s'informer sur tel ou tel médicament allait consulter son pharmacien. De nos jours, son premier geste est de le googler sur Wikipédia. Cela n'a pas échappé aux départements marketing de l'industrie pharmaceutique.
Une publicité invisible, déguisée en information objective
Sous le titre « Stratégies Wikipédia pour marketeurs pharmaceutiques et médicaux européens », le site eyeforpharma.com rapporte ainsi les résultats d'une étude sur les habitudes électroniques des consommateurs, menée par Manhattan Research, firme de consulting pharmaceutique :
« Dans la mesure où un nombre croissant de consommateurs se fient à Wikipédia pour leur information médicale, il est crucial pour les marketeurs de comprendre comment ce média social influe sur leur opinion et finalement sur leurs décisions au sujet du traitement et des produits. […] même si les compagnies ne peuvent pas contrôler Wikipédia de la même manière qu'une campagne de publicité classique, cela ne veut pas dire que les messages envoyés par son truchement soient moins efficaces -au contraire, le fait que le contenu ne soit pas sponsorisé peut ajouter à la crédibilité d'une entrée. »
Wikipédia offre ainsi la possibilité d'une publicité invisible, déguisée en information objective -le rêve de tout publicitaire ! Manhattan Research donne à cet égard une série de conseils aux marketeurs pharma européens pour établir leur stratégie Wikipédia » :
* S'assurer que les marques et les produits soient représentés de façon uniforme dans toutes les entrées Wikipédia en Europe.
* Vérifier que les traitements indiqués dans les « entrées maladies » de Wikipédia soient « corrects » (autrement dit, ne soient pas ceux proposés par les compagnies concurrentes).
* « Les compagnies, lorsqu'elles surveillent et éditent des entrées Wikipédia, devraient se contenter d'assurer que celles-ci soient exactes et complètes. L'élimination sélective de contenu factuel, même si celui-ci est négatif, est susceptible de provoquer la réprobation des consommateurs et des médias. » (Autrement dit, soyez prudents.)
* « N'oubliez pas que Wikipédia est constamment mis à jour. Mettre en place un processus de surveillance permanente de Wikipédia et distribuer les tâches à cet effet peut aider à ce que les efforts soient constants ».
Les marketeurs pharma n'ont pas attendu ces bons conseils pour mettre en œuvre leurs stratégies Wikipédia. Certains se sont fait prendre la main dans le sac à cause d'un nouvel outil de recherche appelé le WikiScanner. Développé par Virgil Griffith, étudiant du California Institute of Technology, le WikiScanner permet de détecter les modifications suspectes apportées aux entrées Wikipédia par des utilisateurs dont les ordinateurs sont enregistrés sous des adresses IP appartenant à des grandes entreprises ou à des organisations comme la CIA ou le Vatican.
Pris la main dans le sac, il minimisait les effets secondaires
C'est ainsi que la compagnie pharmaceutique Abbott Laboratories a gommé, dans certains articles, des informations concernant les risques d'un médicament contre l'arthrite ou d'un médicament anti-obésité. Mieux, un blogueur britannique a découvert toute une série de modifications suspectes faites entre juillet et octobre 2006 par l'utilisateur chrisgaffneymd (« Christopher Gaffney, M.D. » ? ) à partir d'un ordinateur appartenant au géant pharmaceutique AstraZeneca. Ces modifications avaient trait notamment à la quétiapine, « antipsychotique atypique » produit par AstraZeneca sous la marque Seroquel.
Comme on le sait mieux maintenant, les antipsychotiques atypiques ne sont en réalité ni plus ni moins efficaces que les antipsychotiques de première génération et ils ont de surcroît de graves effets secondaires (prise de poids importante, diabète et accidents cardio-vasculaires).
Version originale :
« En dépit d'une recommandation générale du National Institute of Health à l'encontre de [l']usage [de la quétiapine] chez les enfants et les personnes en-dessous de 18 ans, ainsi que d'un risque connu que les adolescents prenant ce médicament “soient plus susceptibles de penser à se blesser ou à se suicider, ou d'avoir l'intention ou d'essayer de le faire”, le Seroquel est démarché de façon controversée auprès des parents d'adolescents sujets à des sautes d'humeur et irritables, dans des magazines comme Parade et TV Guide. »
Version modifiée :
« Le Seroquel est démarché de façon controversée auprès des parents d'adolescents sujets à des sautes d'humeur et irritables dans des magazines comme Parade et TV Guide. »
(Les parents ne sont pas censés savoir que leurs enfants risquent de se suicider dans la semaine suivant la prise de quétiapine…)
Version originale :
Certains patients utilisant la quétiapine peuvent avoir un problème de prise de poids causé par la persistance de l'appétit même après les repas.
Version modifiée :
Certains patients utilisant la quétiapine peuvent avoir un problème de prise de poids causé par la persistance de l'appétit même après les repas. Toutefois, des essais cliniques déterminants ont montré que cet effet était (en moyenne) égal à 1,9kg.
Inutile de s'appesantir sur les patients devenus obèses qui échappent à la moyenne…
Version originale :
« Le syndrome neuroleptique malin et la dyskinésie tardive sont deux effets secondaires rares mais sérieux de la quétiapine. Toutefois, il semble que la quétiapine soit moins susceptible de provoquer des effets secondaires extrapyramidaux et de la dyskinésie tardive que les antipsychotiques typiques. »
Version modifiée :
« Le syndrome neuroleptique malin et la dyskinésie tardive sont deux effets secondaires rares mais sérieux des antipsychotiques atypiques. Toutefois, Seroquel est le seul antipsychotique atypique avec un profil ESEP [effets secondaires extrapyramydaux] qui ne diffère pas de celui d'un placebo. De plus, le SNM [syndrome neuroleptique malin] n'a jamais été signalé par le système [de pharmacovigilance] AERS (FDA). »
Traduction : s'il y a un problème d'effets secondaires indésirables, il ne concerne que les antipsychotiques atypiques des compagnies rivales…
Publicité négative ou redéfinition discrète des maladies
Afin d'enfoncer le clou, l'utilisateur chrisgaffneymd s'est d'ailleurs transporté sur les entrées Wikipédia consacrées aux principaux concurrents de la quiétapine pour y faire un peu de publicité négative. Dans l'article « Aripiprazole », il a ainsi rajouté que « des études récentes ont pu corréler une incidence élevée d'akathisie avec un risque accru de dyskinésie tardive ». Idem dans l'article « Rispéridone »…
Cela va plus loin : le 13 septembre 2006, il a modifié des pans entiers des entrées « Trouble bipolaire » et « Spectre bipolaire » : en redéfinissant les critères diagnostiques d'une maladie, on peut en effet augmenter considérablement les indications -et donc les ventes- d'un médicament donné.
Aux Etats-Unis, l'administration donne des autorisations de mise sur le marché pour des indications bien précises et la loi fédérale interdit aux compagnies de promouvoir leurs médicaments pour d'autres indications (« off label »). Tout le jeu des compagnies pharmaceutiques consiste donc à chercher comment convaincre le public et les médecins de la légitimité d'une telle prescription « off label », en étendant la définition de la maladie pour laquelle le médicament a été initialement autorisé.
Lorsqu'on compare la version originale de l'entrée « Trouble bipolaire » à la version modifiée par chrisgaffneymd, on voit tout de suite que l'un des objectifs principaux de ses ajouts et amendements a été de redéfinir la dépression et l'hyperactivité en trouble bipolaire caché ou mal diagnostiqué…
Wikipédia : un placement sûr
La manipulation des entrées Wikipédia par l'homme d'AstraZeneca est expressément interdite. Pourtant, la compagnie n'a pas été poursuivie pour marketing illégal. Il semble donc que la « stratégie Wikipédia » ne présente pas de grands risques pour les compagnies pharmaceutiques. Pourquoi dès lors s'interdiraient-elles d'y recourir ?
Par ailleurs, « chrisgaffneymd » a été détecté par le WikiScanner parce qu'il avait utilisé un ordinateur d'AstraZeneca. Il y a fort à parier qu'on ne l'y reprendra plus et que lui et ses collègues des autres compagnies lancent désormais leurs « stratégies Wikipédia » depuis le café Internet le plus proche. Pour un chrisgaffneymd pincé en flagrant délit, combien de marketeurs continuent aujourd'hui à réécrire Wikipédia pour promouvoir des intérêts commerciaux ? Un conseil si vous êtes malade : ne consultez surtout PAS Wikipédia !
Pour le magazine Books, qui a récemment publié un dossier sur le scandale de l'industrie pharmaceutique, Mikkel Borch-Jacobsen se penche sur la façon dont certaines firmes exploitent Wikipédia pour vanter les effets de leurs médicaments et dénigrer la concurrence. L'offensive cible principalement les articles en anglais, car c'est là que se situe le gros du marché.
Naguère, un patient désireux de s'informer sur tel ou tel médicament allait consulter son pharmacien. De nos jours, son premier geste est de le googler sur Wikipédia. Cela n'a pas échappé aux départements marketing de l'industrie pharmaceutique.
Une publicité invisible, déguisée en information objective
Sous le titre « Stratégies Wikipédia pour marketeurs pharmaceutiques et médicaux européens », le site eyeforpharma.com rapporte ainsi les résultats d'une étude sur les habitudes électroniques des consommateurs, menée par Manhattan Research, firme de consulting pharmaceutique :
« Dans la mesure où un nombre croissant de consommateurs se fient à Wikipédia pour leur information médicale, il est crucial pour les marketeurs de comprendre comment ce média social influe sur leur opinion et finalement sur leurs décisions au sujet du traitement et des produits. […] même si les compagnies ne peuvent pas contrôler Wikipédia de la même manière qu'une campagne de publicité classique, cela ne veut pas dire que les messages envoyés par son truchement soient moins efficaces -au contraire, le fait que le contenu ne soit pas sponsorisé peut ajouter à la crédibilité d'une entrée. »
Wikipédia offre ainsi la possibilité d'une publicité invisible, déguisée en information objective -le rêve de tout publicitaire ! Manhattan Research donne à cet égard une série de conseils aux marketeurs pharma européens pour établir leur stratégie Wikipédia » :
* S'assurer que les marques et les produits soient représentés de façon uniforme dans toutes les entrées Wikipédia en Europe.
* Vérifier que les traitements indiqués dans les « entrées maladies » de Wikipédia soient « corrects » (autrement dit, ne soient pas ceux proposés par les compagnies concurrentes).
* « Les compagnies, lorsqu'elles surveillent et éditent des entrées Wikipédia, devraient se contenter d'assurer que celles-ci soient exactes et complètes. L'élimination sélective de contenu factuel, même si celui-ci est négatif, est susceptible de provoquer la réprobation des consommateurs et des médias. » (Autrement dit, soyez prudents.)
* « N'oubliez pas que Wikipédia est constamment mis à jour. Mettre en place un processus de surveillance permanente de Wikipédia et distribuer les tâches à cet effet peut aider à ce que les efforts soient constants ».
Les marketeurs pharma n'ont pas attendu ces bons conseils pour mettre en œuvre leurs stratégies Wikipédia. Certains se sont fait prendre la main dans le sac à cause d'un nouvel outil de recherche appelé le WikiScanner. Développé par Virgil Griffith, étudiant du California Institute of Technology, le WikiScanner permet de détecter les modifications suspectes apportées aux entrées Wikipédia par des utilisateurs dont les ordinateurs sont enregistrés sous des adresses IP appartenant à des grandes entreprises ou à des organisations comme la CIA ou le Vatican.
Pris la main dans le sac, il minimisait les effets secondaires
C'est ainsi que la compagnie pharmaceutique Abbott Laboratories a gommé, dans certains articles, des informations concernant les risques d'un médicament contre l'arthrite ou d'un médicament anti-obésité. Mieux, un blogueur britannique a découvert toute une série de modifications suspectes faites entre juillet et octobre 2006 par l'utilisateur chrisgaffneymd (« Christopher Gaffney, M.D. » ? ) à partir d'un ordinateur appartenant au géant pharmaceutique AstraZeneca. Ces modifications avaient trait notamment à la quétiapine, « antipsychotique atypique » produit par AstraZeneca sous la marque Seroquel.
Comme on le sait mieux maintenant, les antipsychotiques atypiques ne sont en réalité ni plus ni moins efficaces que les antipsychotiques de première génération et ils ont de surcroît de graves effets secondaires (prise de poids importante, diabète et accidents cardio-vasculaires).
Version originale :
« En dépit d'une recommandation générale du National Institute of Health à l'encontre de [l']usage [de la quétiapine] chez les enfants et les personnes en-dessous de 18 ans, ainsi que d'un risque connu que les adolescents prenant ce médicament “soient plus susceptibles de penser à se blesser ou à se suicider, ou d'avoir l'intention ou d'essayer de le faire”, le Seroquel est démarché de façon controversée auprès des parents d'adolescents sujets à des sautes d'humeur et irritables, dans des magazines comme Parade et TV Guide. »
Version modifiée :
« Le Seroquel est démarché de façon controversée auprès des parents d'adolescents sujets à des sautes d'humeur et irritables dans des magazines comme Parade et TV Guide. »
(Les parents ne sont pas censés savoir que leurs enfants risquent de se suicider dans la semaine suivant la prise de quétiapine…)
Version originale :
Certains patients utilisant la quétiapine peuvent avoir un problème de prise de poids causé par la persistance de l'appétit même après les repas.
Version modifiée :
Certains patients utilisant la quétiapine peuvent avoir un problème de prise de poids causé par la persistance de l'appétit même après les repas. Toutefois, des essais cliniques déterminants ont montré que cet effet était (en moyenne) égal à 1,9kg.
Inutile de s'appesantir sur les patients devenus obèses qui échappent à la moyenne…
Version originale :
« Le syndrome neuroleptique malin et la dyskinésie tardive sont deux effets secondaires rares mais sérieux de la quétiapine. Toutefois, il semble que la quétiapine soit moins susceptible de provoquer des effets secondaires extrapyramidaux et de la dyskinésie tardive que les antipsychotiques typiques. »
Version modifiée :
« Le syndrome neuroleptique malin et la dyskinésie tardive sont deux effets secondaires rares mais sérieux des antipsychotiques atypiques. Toutefois, Seroquel est le seul antipsychotique atypique avec un profil ESEP [effets secondaires extrapyramydaux] qui ne diffère pas de celui d'un placebo. De plus, le SNM [syndrome neuroleptique malin] n'a jamais été signalé par le système [de pharmacovigilance] AERS (FDA). »
Traduction : s'il y a un problème d'effets secondaires indésirables, il ne concerne que les antipsychotiques atypiques des compagnies rivales…
Publicité négative ou redéfinition discrète des maladies
Afin d'enfoncer le clou, l'utilisateur chrisgaffneymd s'est d'ailleurs transporté sur les entrées Wikipédia consacrées aux principaux concurrents de la quiétapine pour y faire un peu de publicité négative. Dans l'article « Aripiprazole », il a ainsi rajouté que « des études récentes ont pu corréler une incidence élevée d'akathisie avec un risque accru de dyskinésie tardive ». Idem dans l'article « Rispéridone »…
Cela va plus loin : le 13 septembre 2006, il a modifié des pans entiers des entrées « Trouble bipolaire » et « Spectre bipolaire » : en redéfinissant les critères diagnostiques d'une maladie, on peut en effet augmenter considérablement les indications -et donc les ventes- d'un médicament donné.
Aux Etats-Unis, l'administration donne des autorisations de mise sur le marché pour des indications bien précises et la loi fédérale interdit aux compagnies de promouvoir leurs médicaments pour d'autres indications (« off label »). Tout le jeu des compagnies pharmaceutiques consiste donc à chercher comment convaincre le public et les médecins de la légitimité d'une telle prescription « off label », en étendant la définition de la maladie pour laquelle le médicament a été initialement autorisé.
Lorsqu'on compare la version originale de l'entrée « Trouble bipolaire » à la version modifiée par chrisgaffneymd, on voit tout de suite que l'un des objectifs principaux de ses ajouts et amendements a été de redéfinir la dépression et l'hyperactivité en trouble bipolaire caché ou mal diagnostiqué…
Wikipédia : un placement sûr
La manipulation des entrées Wikipédia par l'homme d'AstraZeneca est expressément interdite. Pourtant, la compagnie n'a pas été poursuivie pour marketing illégal. Il semble donc que la « stratégie Wikipédia » ne présente pas de grands risques pour les compagnies pharmaceutiques. Pourquoi dès lors s'interdiraient-elles d'y recourir ?
Par ailleurs, « chrisgaffneymd » a été détecté par le WikiScanner parce qu'il avait utilisé un ordinateur d'AstraZeneca. Il y a fort à parier qu'on ne l'y reprendra plus et que lui et ses collègues des autres compagnies lancent désormais leurs « stratégies Wikipédia » depuis le café Internet le plus proche. Pour un chrisgaffneymd pincé en flagrant délit, combien de marketeurs continuent aujourd'hui à réécrire Wikipédia pour promouvoir des intérêts commerciaux ? Un conseil si vous êtes malade : ne consultez surtout PAS Wikipédia !
Carpe Diem
•.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•Envol pour 2009-2012 à Chambéry •.¸.•*¨۰۪۪۫۫●۪۫۰¨*•.¸.•
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Re: Actualités 2009
DOSSIER MÉDICAL PERSONNEL - Le dossier médical personnel sera lancé en 2010
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé le lancement, en 2010, d'une première version du dossier médical personnel (DMP). En suspens depuis 2004, le DMP est un fichier électronique regroupant l'ensemble des données médicales d'un patient (antécédents, allergies, résultats d'examens), mises à jour par les médecins et accessibles au personnel soignant ainsi qu'aux patients, soit l'ensemble des Français.
La généralisation du DMP remplacera le traditionnel dossier médical, beaucoup trop "archaïque" pour de nombreux professionnels de la santé. Il mettra fin également au "dossier patient" des malades hospitalisés. À terme, l'objectif du DMP est d'éviter les erreurs de diagnostic et de prescriptions médicales en améliorant la communication entre les différents médecins d'un même patient. Celui-ci pourra consulter, mais aussi modifier son dossier dans les centres médicaux, puis sur Internet.
Confidentialité
Dans un rapport remis au ministère de la Santé, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) met en garde contre la possibilité d'atteinte à la confidentialité. En vertu de ce principe, le patient aura donc le droit de masquer certaines données médicales qui pourraient l'embarrasser. "Les praticiens seront sûrement ravis d'avoir entre les mains un dossier complet. Mais il est inutile qu'un ophtalmologue sache que son patient est séropositif, explique Pierre Le Coz, vice-président du CCNE. Le DMP est un dossier virtuel, qui flotte dans l'espace-temps. À tout moment, il pourra être accessible à n'importe quel individu."
"Nous ne sommes pas prêts à accueillir un tel système"
La suppression par le patient de certaines données induit des risques sérieux pour sa santé. Les informations les plus sensibles pour sa vie privée, et donc les plus susceptibles d'être masquées, sont parfois les plus importantes pour la coordination des soins ou sa prise en charge, une difficulté supplémentaire pour les services d'urgences, soumis à de lourdes contraintes de temps. Cette pratique sera d'autant plus dangereuse qu'un patient insuffisamment informé pourrait taire des données essentielles. Sa démarche serait également inefficace en masquant, par exemple, les diagnostics, mais en oubliant de "zapper" les traitements souvent révélateurs. Pierre Le Coz est catégorique : "Nous ne sommes pas prêts à accueillir un tel système, c'est une question de mentalité." La volonté des patients de protéger certains éléments de leur dossier pourrait donc brouiller la communication entre les médecins qui n'auraient pas toutes les données en main.
Dans son rapport, le CCNE regrette une application généralisée sans laisser le choix aux Français. "Le DMP est plus indiqué aux patients chroniques qui ont plusieurs médecins et lieux de soins. Nous avons proposé un site pilote à ces malades, mais également à tous les volontaires." Selon Pierre Le Coz, pour que le DMP soit réellement efficace et parfaitement confidentiel, il faudra engager des frais "beaucoup trop lourds pour la société".
La ministre de la Santé, Roselyne Bachelot, a annoncé le lancement, en 2010, d'une première version du dossier médical personnel (DMP). En suspens depuis 2004, le DMP est un fichier électronique regroupant l'ensemble des données médicales d'un patient (antécédents, allergies, résultats d'examens), mises à jour par les médecins et accessibles au personnel soignant ainsi qu'aux patients, soit l'ensemble des Français.
La généralisation du DMP remplacera le traditionnel dossier médical, beaucoup trop "archaïque" pour de nombreux professionnels de la santé. Il mettra fin également au "dossier patient" des malades hospitalisés. À terme, l'objectif du DMP est d'éviter les erreurs de diagnostic et de prescriptions médicales en améliorant la communication entre les différents médecins d'un même patient. Celui-ci pourra consulter, mais aussi modifier son dossier dans les centres médicaux, puis sur Internet.
Confidentialité
Dans un rapport remis au ministère de la Santé, le Comité consultatif national d'éthique (CCNE) met en garde contre la possibilité d'atteinte à la confidentialité. En vertu de ce principe, le patient aura donc le droit de masquer certaines données médicales qui pourraient l'embarrasser. "Les praticiens seront sûrement ravis d'avoir entre les mains un dossier complet. Mais il est inutile qu'un ophtalmologue sache que son patient est séropositif, explique Pierre Le Coz, vice-président du CCNE. Le DMP est un dossier virtuel, qui flotte dans l'espace-temps. À tout moment, il pourra être accessible à n'importe quel individu."
"Nous ne sommes pas prêts à accueillir un tel système"
La suppression par le patient de certaines données induit des risques sérieux pour sa santé. Les informations les plus sensibles pour sa vie privée, et donc les plus susceptibles d'être masquées, sont parfois les plus importantes pour la coordination des soins ou sa prise en charge, une difficulté supplémentaire pour les services d'urgences, soumis à de lourdes contraintes de temps. Cette pratique sera d'autant plus dangereuse qu'un patient insuffisamment informé pourrait taire des données essentielles. Sa démarche serait également inefficace en masquant, par exemple, les diagnostics, mais en oubliant de "zapper" les traitements souvent révélateurs. Pierre Le Coz est catégorique : "Nous ne sommes pas prêts à accueillir un tel système, c'est une question de mentalité." La volonté des patients de protéger certains éléments de leur dossier pourrait donc brouiller la communication entre les médecins qui n'auraient pas toutes les données en main.
Dans son rapport, le CCNE regrette une application généralisée sans laisser le choix aux Français. "Le DMP est plus indiqué aux patients chroniques qui ont plusieurs médecins et lieux de soins. Nous avons proposé un site pilote à ces malades, mais également à tous les volontaires." Selon Pierre Le Coz, pour que le DMP soit réellement efficace et parfaitement confidentiel, il faudra engager des frais "beaucoup trop lourds pour la société".
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