Secret professionnel

[Loupiac]

Euh... Comment ça tu fais le taxi ?
Les déplacement de santé sont à prendre en charge par la secu, pas par l'ide nationale...
En plus légalement j'ai comme un doute, tu prends quelle voiture?

Vous en pensez quoi les autres?

a+

CDS

Je trouve ça choquant... Encore si c'est exceptionnel, mais vraiment exceptionnel, je dis pas. Mais là, ça devient du "larbinage" !

Pareil que Lola, si l'ICT ne donne pas signe de vie, alors le syndicat est l'étape suivantE.

[chapichapo]

oui, je suis d'accord avec vous: du larbinage
on fait ça sur ordre de mission, et avec le véhicule de l'établissement (il a demandé à ma collègue de prendre sa voiture, elle a formellement refusé! il va sans dire que ce serait pareil pour moi!)
pour un élève, en début d'année, on a demandé une prise en charge taxi, qui a été acceptée (CMP une fois par semaine); on s'est fait "engueulée" car on gaspillait l'argent de la sécu!!!!!alors que déjà on sert à rien, si en plus on ne veut pas faire les trajets, à quoi sert on dans l'établissement!!! ( ce fut son commentaire)
depuis mi Novembre, nous alertons l'ICT; elle nous a conseillé de tout consigner dans un cahier. ce que nous avons fait. puis, il s'est calmé jusqu'à mi-Janvier.puis j'ai été arrêtée 2 semaines1/2 (dos....)
après les vacances, quelques jours de calme.....puis repétage de plomb.
rien de très marquants ( à part ce qui s'est passé dernièrement, bien sur), mais des conditions de travail difficiles, une sale ambiance, et la trouille....quand j'en ai parlé à la responsable syndicale (avant le clash de début Avril), elle m'a dit que de toute façon, c'était l'EREA.....et que cela avait toujours été un poste difficile.
j'ai beaucoup de mal à me motiver, à faire des actions.
je n'ai pas demandé de mutation: je viens d'arriver, et de loin. pas envie de redéménager.
ma fille a été stressée par ce nouveau déménagement, je préfère donc attendre avant de lui imposer un nouveau changement.
et puis, je me dis qu'il partira avant moi!
ça me fait du bien d'en parler, d'avoir vos conseils (j'ai imprimé les textes de loi), et de me dire que j'ai eu raison de ne pas céder.

[harfangs]

je te comprends , c'est dur , Lola a raison , syndicats , courriers à l'iCT et si çà ne suffit pas , courrier au Rectorat à ton infirmière Rctorale , (tu montes un cran plus haut ) un par voie hiérarchique et le même en direct comme çà tu es sûre qu'elle l'aura .
Je ne suis pas à ta place ,mais j'aurais demandé une mut ou je me serais mise en arrêt maladie .
je sais que re muter c'est pénible , mais il vaut meut être mieux çà que continuer comme çà ; J'ai l'impression que quoique tu fasses ,çà n'ira jamais .courage et tiens nous au courant

[yolixy]

Je ne suis pas à ta place ,mais j'aurais demandé une mut ou je me serais mise en arrêt maladie .

Tu crois vraiment que c'est à la sécu de payer un arrêt maladie pour des conflits professionnels Je suis choquée qu'un professionnel puisse penser ça...

[chapichapo]

bonjour,je crois m'être mal fait comprendre: j'ai des problèmes de dos, avec hernies discales, et le stress n'a rien arrangé.
voilà, ce n'est pas à la sécu (donc au contribuable) de payer pour des conflits personnels, mais comme chacun sait, les pathologies du dos ont aussi une forte connotation psychologique.

[véro89]

...D'ou l'expression "En avoir plein le dos...."

Pas drole ce qui t'arrive....j'ai connu cela en début d'année scolaire pour une histoire de signalement au procureur....la mienne a eu la même réaction que le tien...
les débutes ont été difficiles ensuite les choses se sont aplanies avec qq vagues....car on ne se refait pas !!!

Et puis là...elle a sa mut...tout cela pour te dire COURAGE car tu le dis toi même ....il mutera avant que tu ne le fasses....

[harfangs]

Je ne suis pas à ta place ,mais j'aurais demandé une mut ou je me serais mise en arrêt maladie .

Tu crois vraiment que c'est à la sécu de payer un arrêt maladie pour des conflits professionnels Je suis choquée qu'un professionnel puisse penser ça...

Je n'ai jamais dit qu'elle s'arrête pour rien , mais comme elle a dit vu les problèmes de santé qu'elle a si elle a des conflits au taf et qu'en plus il y a des soucis de santé çà n'arrange rien ,Je suis depuis 10 ans dans l'éducation nationale et je ne me suis jamais arrêtée
voilà
(et c'est hors sujet mais ne commençons pas à disserter des arrêts maladie et de la sécu , il y aurait beaucoup à dire ...)

[Leopold Anasthase]

dans l'exercice de mes fonctions, je reçois un élève en état d'ébriété[...]

1) Sachant que je suis tenue au secret professionnel mais que cet élève n'a pas respecté le règlement intérieur, quel sera ma conduite vis-à-vis du chef d'établissement?

Je pense que le principe qui doit prévaloir est le secret professionnel et l'action dans l'intérêt du patient.

2) Notre position est avant tout celle d'un soignant. Si je dénonce cet élève au chef d'établissement, il n'y aura plus aucun élève en état d'ébriété qui viendra me voir. Pourtant, ces élèves pourraient avoir besoin de soins (dans le sens large de prendre soin de..., que ça soit du recueil d'informations, surveillance, voire traitement, et bien sûr relation).

3) Il serait illusoire de croire que ma dénonciation va régler le problème de l'alcoolisation de cet élève.

4) Il serait également illusoire de croire que je suis le/la seul(e) à pouvoir m'apercevoir de l'état d'ébriété de cet élève.

2) Si effectivement le chef d'établissement peut être averti, comment expliquer à l'élève que sa conduite doit être sanctionnée sans que cela ne compromette la relation d'aide qui s'est établi entre l'infirmière et cet élève?

Le chef d'établissement peut être averti que vous avez déjà rencontré des élèves en état d'ébriété. Mais àmha, il ne faut pas donner de nom (ni permettre qu'on puisse le retrouver, par exemple en consultant à votre insu le cahier d'infirmerie).

Vous, dans votre relation avec l'élève, vous pouvez tout à fait lui rappeler que son comportement enfreint le règlement de l'établissement, et donc qu'en plus de mettre en danger sa santé, il compromet sa scolarité.

3) Je suppose que la famille doit être systématiquement prévenu de l'état de leur enfant, mais en supposant que celui-ci refuse que ses parents soient avertis, quelle doit être notre conduite??

Je ne suis pas persuadé que la famille doit être systématiquement avertie. Il faut distinguer deux cas :

-l'élève est manifestement en danger immédiat, au sens psychologique du terme (pour le danger immédiat au sens physique, il est évident que l'appel du samu s'impose) ; d'après les constatations que vous faites, d'après ce que vous savez (attention aux faits rapportés), cet élève est en danger, et il est de notre devoir d'appeler les parents pour les prévenir de ce danger ;

-il s'agit d'une alcoolisation isolée à caractère festif ; ne vous méprenez pas sur mes propos, je n'approuve pas, mais je constate que ça concerne quasiment tout le monde, et que tout le monde n'en meurt pas ; dans ce cas, est-il utile de prévenir les parents ?

De toutes façons, il faut avertir l'élève qu'on va prévenir ses parents et tenter d'obtenir l'accord de l'élève. On peut proposer une rencontre en notre présence. Mais je suis d'avis que dans certains cas, on puisse se passer de l'accord de l'élève.

[capitaine des sables]

-il s'agit d'une alcoolisation isolée à caractère festif ; ne vous méprenez pas sur mes propos, je n'approuve pas, mais je constate que ça concerne quasiment tout le monde, et que tout le monde n'en meurt pas ; dans ce cas, est-il utile de prévenir les parents ?

Ben a moins qu'il ne se torche à 8 heures du matin... Il n'aura pas le temps de cuver décemment avant la fin des cours... Je pense qu'on doit alors quand même s'intéresser à son retour (en mobylette? A pieds?) donc prévenir les parents.
Pas forcement pour dire "votre fils est saoul" mais "votre fils n'est pas en état de rentrer, il a mal aux cheveux et la nausée... une grippe surement vous pouvez passer le prendre?" .

En tous cas il me semble qu'il faut que le problème soit réglé en toute sécurité avant qu'on ne ferme la cahute non?

Qu'en pensez vous?

a+

CDS

[nelly65]

Mon ex mari est directeur d'un colege et lycée privé donc pas d'obligation d'avoir une infirmière. J'ai longtemps milité pour, il en a pris une à mi temps mais pas moi!!! Bref, une des discussions les plus houleuses était au sujet du secret professionnel. Il estimait qu'il devait avoir tous les soirs un rapport complet de l'inf sur ce qui se passait à l'infirmerie. Vous imaginez..;J'ai bien dit EX mari.
pour ma part, j'ai toujours trouvé ça très compliqué. C'est vrai qu'on doit en dire le moins possible aussi bien aux parents qu'au chef d'établissement. en tant que parent, je me dit aussi que j'aimerai être alertée assez tôt si il y a un problème quelconque avec mes enfants. quel dilemne.
Je pense qu'on doit toujours valoriser la relation avec les parents, la favoriser, si le jeune nee veut vraiment pas, il a vraiment besoin de nous... Pour l'alcool, je crois que pour qu'ils aient conscience de l'importance de ce qu'ils font, ett aussi pour que les parents soient au courant sans que l'on soit mis en cause, j'appelle le 15. Je me protège, je protège l'enfant, les parents sont au courant... Les situations sont tellement différentes selon les jeunes, leur famille, le degré d'alcoolisation...
L'ict de mon département me disait qu'ils avaient des jours noirs: le vendredi soir ou la veille des vacances, les mercredis soirs quand il y a un internat qd les jeunes rentrent chez eux, qu'ils n'en ont pas envie ou au contraire qu'ils font la fête mais aussi les jours où les bulletins arrivent, les conseils de classe...

[Leopold Anasthase]

Je pense qu'on doit alors quand même s'intéresser à son retour (en mobylette? A pieds?)

Nous sommes d'accord, il faut s'intéresser à son retour, ça n'implique pas nécessairement de prévenir les parents. Il peut rentrer accompagné à pied ou en transports en commun. Autre solution, l'élève n'est pas en état de rentrer seul, on lui met le problème dans les mains : "vous ne pouvez pas rentrer seul, qui est-ce qui vient vous chercher ?".

[capitaine des sables]

Oui je suis d'accord. Après il y a une vraie question : a qui peut on confier un élève qu'on sait imprégné (mineur évidemment)?

Ca me fait penser au coup des gens qu'on laisse partir de chez soi alcoolisé... Moi j'ai l'impression que tant qu'il n'est pas entre les mains d'un professionnel ou de son représentant légal on reste responsable... Mais je peux me tromper.

Et c'est aussi une bonne question : Si à 17h c'est le père d'un copain qui le ramène... Qu'est ce qu'on fait?


a+

CDS

[capitaine des sables]

Oui au fond je précise aussi que ça dépend de l'état d'imprégnation... Je ne parle pas de l'élève qui a bu un verre de punch, je parle de celui qui a bu pas mal mais qui reste conscient (l'eleve gai quoi...)

a+

CDS

[mulanette]

pour mettre mon grain de sel, il y a des réponses sur ce site :

http://education.weka.fr/base-documenta ... 71026.html

alcool et tabac à gauche de l'écran

[blocop]

eh, mais t'es payé par ce site ou quoi?
Perso j'ai essayé 2X et ça marche pas