Que va faire l'ONI face au drame d'Amiens ?

[Casey]

Une infirmière mise en examen à Amiens après la mort d'une patiente ébouillantée
(AFP) – Il y a 11 heures

AMIENS — Une infirmière du centre hospitalier Philippe-Pinel d'Amiens a été mise en examen pour homicide involontaire par imprudence après le décès en août d'une patiente adulte, retrouvée noyée et ébouillantée dans son bain, a-t-on appris dimanche de sources judiciaires.

Le parquet a ouvert le 23 septembre une information judiciaire pour homicide involontaire par imprudence, inattention et inobservation des règlements, selon cette source, confirmant des informations du Parisien/Aujourd'hui en France.

La victime, une femme d'une trentaine d'années hospitalisée dans une unité de soins psychiatriques, a été retrouvée morte, baignant dans une "eau extrêmement chaude" le 4 août, selon la même source.

Selon son avocat, Hubert Delarue, l'infirmière a commencé à faire couler un bain à 37°C lorsque, prise d'un "besoin naturel pressant", elle a demandé à la jeune femme de l'attendre quelques minutes. "A son retour, elle trouvé la patiente au fond de la baignoire" dans une eau à température anormalement élevée, a souligné Me Delarue, évoquant un problème de mitigeur.

Atteinte du syndrome de Sotos qui entraîne chez certains sujets des retards psychomoteurs significatifs, la jeune femme était relativement autonome, selon l'avocat. Elle était capable de s'habiller ou de se déshabiller, et se déplaçait en fauteuil roulant ou en déambulateur.

Elle est "entrée par ses propres moyens dans la baignoire. Ma cliente assure qu'elle ne l'aurait jamais laissée seule dans la baignoire", a souligné Me Delarue.

Suspendue "à titre conservatoire" par la direction de l'hôpital, la soignante était seule pour prendre en charge 18 patients au moment des faits, a-t-il par ailleurs fait valoir.

"Parfaitement considérée" par sa hiérarchie et "très expérimentée", "il ne faut pas qu'elle soit le bouc-émissaire d'un certain nombre de dysfonctionnements" liés au manque de personnel, a-t-il déclaré.

La direction de l'hôpital a simplement confirmé dans un communiqué la mort "accidentelle" d'une patiente le 4 août.

Une enquête administrative interne a été ouverte et le ministère de la Santé a demandé un rapport à l'Inspection générale des affaires sociales.

Copyright © 2009 AFP. Tous droits réservés


Mes pensées vont en premier lieu à la famille.
Mais je ne peux m'empêcher d'avoir une pensée à l'IDE qui dans tous les cas, sera marquée à vie. Suspendue, de quoi vit elle ? De quoi va-t-elle vivre ?
L'hopital parle d' "accident"...
A une IDE pour 18, peut on encore parler d'accident ?
Bref, ce drame me touche personnellement dans ma condition d'infirmière.
L'ONI va-t-il réagir ? On nous incite à s'inscrire et payer notre cotisation, aussi, j'attends une réaction forte de l'ONI, l'avenir nous le dira, j'espère seulement qu'il ne s'agira pas de double peine, à chaque drame.

[Anonyme222222]

Cela commence à devenir une fâcheuse habitude...
En même temps attention aux médias.

Mes pensées vont en premier lieu à la famille.

On ressert la même phrase à chaque fois...
Mais très vite, on va chercher systématiquement à exonérer avant tout l'agent responsable de l'accident : "...il ne faut pas qu'elle soit le bouc-émissaire d'un certain nombre de dysfonctionnements" liés au manque de personnel..."
Mais indépendamment de cette triste affaire, il faut arrêter l'hypocrisie : il y a des dysfonctionnements institutionnels mais aussi personnels.
Le plus sage est d'attendre les résultats de l'enquête car on peut lire aussi :

« Il existe beaucoup d’incohérences dans la version qui a été présentée par l’équipe des infirmières », indique une source proche de l’enquête. L’équipe explique d’abord aux enquêteurs que la jeune femme, se déplaçant en fauteuil roulant et sortant d’un épisode dépressif, a été retrouvée « noyée » dans sa baignoire, à 18 h 30. Puis le corps est ramené dans sa chambre et le travail de préparation avant l’enterrement commence, comme si de rien n’était.
Il faudra l’intervention d’un médecin, se rendant compte du caractère anormal de la situation, pour que la police soit prévenue, à 1 heure du matin seulement. A l’arrivée des policiers, le lieu du décès a été entièrement nettoyé. D’après les résultats de l’autopsie, la réalité est tout autre. Selon nos informations, Valérie C. est en fait décédée des conséquences des brûlures provoquées par l’eau bouillante du bain. L’eau était tellement chaude que la victime va perdre sa peau. « Devant l’état du cadavre, on a tout imaginé. Y compris l’intervention d’un patient dangereux de l’établissement. Cette hypothèse est close, il ne s’agit pas d’un crime, mais plus probablement d’un décès provoqué par une grave négligence », ajoute une source proche de l’enquête. Valérie C., paralysée des jambes, a été déposée à 18 h 10 dans cette grande baignoire montée sur des vérins et contenant 200 litres. Puis le robinet a été ouvert. Le thermostat était-il mal réglé ou l’eau est-elle devenue bouillante plus tard ? En l’état, on ne le sait pas. Mais il est avéré par l’enquête que l’infirmière de garde n’est pas restée auprès de la malade contrairement au protocole en vigueur pour les bains donnés aux personnes handicapées. Personne dans le service n’a entendu les cris de la malheureuse, qui ne pouvait pas sortir de ce bain brûlant.

« L’infirmière a été suspendue »

Contacté, le directeur de l’hôpital, Gérard Delahaye, nous a envoyé un communiqué où il écrit : « Une patiente hospitalisée au sein d’une unité du centre hospitalier Philippe-Pinel est décédée de manière accidentelle. L’enquête judiciaire se poursuit. Ses résultats ne sont pas connus par l’établissement. L’infirmière en charge de la patiente au moment des faits a été suspendue à des fins conservatoires. Cet événement ayant entraîné la mort d’une patiente est exceptionnel. » Des nouvelles dispositions auraient été prises pour sécuriser les thermostats de ces baignoires. Lundi, le juge d’instruction recevra les parents de Valérie C. pour leur faire part des conclusions des expertises. « Ces gens veulent comprendre ce qui est arrivé à leur fille. Ils sont passés d’abord par la phase de deuil, puis ont considéré que la situation était insupportable et veulent maintenant absolument savoir la vérité », explique leur avocate, Me Virginie Canu.

[thierry84]

Cela commence à devenir une fâcheuse habitude...
En même temps attention aux médias.

Mes pensées vont en premier lieu à la famille.

On ressert la même phrase à chaque fois...
Mais très vite, on va chercher systématiquement à exonérer avant tout l'agent responsable de l'accident : "...il ne faut pas qu'elle soit le bouc-émissaire d'un certain nombre de dysfonctionnements" liés au manque de personnel..."
Mais indépendamment de cette triste affaire, il faut arrêter l'hypocrisie : il y a des dysfonctionnements institutionnels mais aussi personnels.
Le plus sage est d'attendre les résultats de l'enquête car on peut lire aussi :

« Il existe beaucoup d’incohérences dans la version qui a été présentée par l’équipe des infirmières », indique une source proche de l’enquête. L’équipe explique d’abord aux enquêteurs que la jeune femme, se déplaçant en fauteuil roulant et sortant d’un épisode dépressif, a été retrouvée « noyée » dans sa baignoire, à 18 h 30. Puis le corps est ramené dans sa chambre et le travail de préparation avant l’enterrement commence, comme si de rien n’était.
Il faudra l’intervention d’un médecin, se rendant compte du caractère anormal de la situation, pour que la police soit prévenue, à 1 heure du matin seulement. A l’arrivée des policiers, le lieu du décès a été entièrement nettoyé. D’après les résultats de l’autopsie, la réalité est tout autre. Selon nos informations, Valérie C. est en fait décédée des conséquences des brûlures provoquées par l’eau bouillante du bain. L’eau était tellement chaude que la victime va perdre sa peau. « Devant l’état du cadavre, on a tout imaginé. Y compris l’intervention d’un patient dangereux de l’établissement. Cette hypothèse est close, il ne s’agit pas d’un crime, mais plus probablement d’un décès provoqué par une grave négligence », ajoute une source proche de l’enquête. Valérie C., paralysée des jambes, a été déposée à 18 h 10 dans cette grande baignoire montée sur des vérins et contenant 200 litres. Puis le robinet a été ouvert. Le thermostat était-il mal réglé ou l’eau est-elle devenue bouillante plus tard ? En l’état, on ne le sait pas. Mais il est avéré par l’enquête que l’infirmière de garde n’est pas restée auprès de la malade contrairement au protocole en vigueur pour les bains donnés aux personnes handicapées. Personne dans le service n’a entendu les cris de la malheureuse, qui ne pouvait pas sortir de ce bain brûlant.

« L’infirmière a été suspendue »

Contacté, le directeur de l’hôpital, Gérard Delahaye, nous a envoyé un communiqué où il écrit : « Une patiente hospitalisée au sein d’une unité du centre hospitalier Philippe-Pinel est décédée de manière accidentelle. L’enquête judiciaire se poursuit. Ses résultats ne sont pas connus par l’établissement. L’infirmière en charge de la patiente au moment des faits a été suspendue à des fins conservatoires. Cet événement ayant entraîné la mort d’une patiente est exceptionnel. » Des nouvelles dispositions auraient été prises pour sécuriser les thermostats de ces baignoires. Lundi, le juge d’instruction recevra les parents de Valérie C. pour leur faire part des conclusions des expertises. « Ces gens veulent comprendre ce qui est arrivé à leur fille. Ils sont passés d’abord par la phase de deuil, puis ont considéré que la situation était insupportable et veulent maintenant absolument savoir la vérité », explique leur avocate, Me Virginie Canu.

la justice ordinaire et les capl devraient suffire à la tâche.
attendons les résultats de l'enquête, respectons la présomption d'innocence.
rappelons que la chambre disciplinaire de l'ordre n'a pas vocation à intervenir pour des fonctionnaires.
http://www.infirmiers.com/les-grands-do ... miers.html

que l'oni se tienne éloigné, c'est ce qu'il a de mieux à faire.

[Phil]

Ce genre de dossiers ressortissent de la Justice.
Encore une preuve que l'ONI est inutile et surtout il FAUT qu'il s'abstienne de se mêler de ce genre d'affaires...

[Curccio]

il est important d'attendre les résultats de l'enquête. Peu d'informations ont véritablement filtrées et de ce fait il serait préjudiciable pour tout le monde que de présupposer quoique ce soit. En tout état de cause une personne est décédée et cela est regrétable.

[mimicra]

Cela commence à devenir une fâcheuse habitude...
En même temps attention aux médias.

Mes pensées vont en premier lieu à la famille.

On ressert la même phrase à chaque fois...
Mais très vite, on va chercher systématiquement à exonérer avant tout l'agent responsable de l'accident : "...il ne faut pas qu'elle soit le bouc-émissaire d'un certain nombre de dysfonctionnements" liés au manque de personnel..."
Mais indépendamment de cette triste affaire, il faut arrêter l'hypocrisie : il y a des dysfonctionnements institutionnels mais aussi personnels.

Non rien finalement ( mieux vaut que je me taise ....)

[Anonyme222222]

Là, je suis d'accord avec toi.

[moukat35]

Ce genre de dossiers ressortissent de la Justice.
Encore une preuve que l'ONI est inutile et surtout il FAUT qu'il s'abstienne de se mêler de ce genre d'affaires...

Si je lis bien ce qui est écrit dans l'article d'infirmiers.com en page d'accueil, cette infirmière était déjà frappée d'une mesure administrative d'interdiction d'exercer.
Ai-je bien lu ou alors le rédacteur s'est trompé en rédigeant son article???

J'ai confondu mesure judiciaire à mesure administrative.
Comme quoi...

[Curccio]

Ce genre de dossiers ressortissent de la Justice.
Encore une preuve que l'ONI est inutile et surtout il FAUT qu'il s'abstienne de se mêler de ce genre d'affaires...

Si je lis bien ce qui est écrit dans l'article d'infirmiers.com en page d'accueil, cette infirmière était déjà frappée d'une mesure administrative d'interdiction d'exercer.
Ai-je bien lu ou alors le rédacteur s'est trompé en rédigeant son article???

Rectificatif !!!!!!!
Notre collègue a été suspendue administrativement suite à l'accident.
Alors avant de lancer un post il serait bon que chacun vérifie ses sources cela éviterait les conneries. Merci à tous
Olivier-Stéphane BALDON
IDE CH P. PINEL - AMIENS

[dedid]

L'ONI na rien à faire dans cette histoire... Ce serait mieux.

En attendant de savoir s'il y a eu faute ou pas, je préfère dire que ce genre d'accident peut arriver à tout le monde.

Il y a une motion de soutien qui circule dans l'hôpital... et qui obtient apparemment une grosse adhésion.

[moukat35]

L'ONI na rien à faire dans cette histoire... Ce serait mieux.

En attendant de savoir s'il y a eu faute ou pas, je préfère dire que ce genre d'accident peut arriver à tout le monde.

Il y a une motion de soutien qui circule dans l'hôpital... et qui obtient apparemment une grosse adhésion.

Y a t-il une place dans cette motion pour la douleur des parents de cette jeune femme?

[SUD Montperrin]

L'ONI na rien à faire dans cette histoire... Ce serait mieux.

En attendant de savoir s'il y a eu faute ou pas, je préfère dire que ce genre d'accident peut arriver à tout le monde.

Il y a une motion de soutien qui circule dans l'hôpital... et qui obtient apparemment une grosse adhésion.

Y a t-il une place dans cette motion pour la douleur des parents de cette jeune femme?

Pourquoi demandez vous cela?

[moukat35]

L'ONI na rien à faire dans cette histoire... Ce serait mieux.

En attendant de savoir s'il y a eu faute ou pas, je préfère dire que ce genre d'accident peut arriver à tout le monde.

Il y a une motion de soutien qui circule dans l'hôpital... et qui obtient apparemment une grosse adhésion.

Y a t-il une place dans cette motion pour la douleur des parents de cette jeune femme?

Pourquoi demandez vous cela?

Il y a quand même une personne décédée dans l'histoire.
Si je comprends que l'infirmière puisse être désemparée par ces évènements, je compatis à la douleur de la famille de cette jeune femme.

Et attendons les conclusions de l'enquête que le juge d'instruction communiquera à la famille lundi.
Avant de s'étendre sur le sujet.

[mimicra]

Y a t-il une place dans cette motion pour la douleur des parents de cette jeune femme?

Pourquoi demandez vous cela?

Il y a quand même une personne décédée dans l'histoire.
Si je comprends que l'infirmière puisse être désemparée par ces évènements, je compatis à la douleur de la famille de cette jeune femme.

Et attendons les conclusions de l'enquête que le juge d'instruction communiquera à la famille lundi.
Avant de s'étendre sur le sujet.

comme dirait Moutarde :

Mes pensées vont en premier lieu à la famille.

On ressert la même phrase à chaque fois...

Alors c'est bien ou pas bien de compatir à la douleur de la famille ?

[SUD Montperrin]

C'est personnel.