Le point de vue de SUD Santé
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Re: Le point de vue de SUD Santé
Le protocole d'accord des infirmiers partiellement ou intégralement rejeté par la CFDT, FO, la CFE-CGC et SUD
(Par Catherine DABADIE)
PARIS, 28 janvier 2010 (APM) - Les organisations syndicales FO et CFE-CGC ont rejeté partiellement le projet de protocole d'accord sur la réforme statutaire des infirmiers, tandis que la CFDT et SUD l'ont rejeté dans son intégralité, a-t-on appris jeudi auprès des différentes organisations syndicales.
L'ensemble des organisations syndicales, qui contestent la suppression du droit de départ à la retraite à 55 ans des infirmiers moyennant leur passage en catégorie A, ont soumis la version définitive du protocole d'accord à leurs différentes instances au cours de la semaine. Le document est divisé en six volets qui peuvent autoriser des signatures séparées.
La CFDT santé-sociaux, qui s'était déclarée hostile à une dispersion du protocole d'accord en plusieurs volets, a rejeté mercredi en bloc l'ensemble du texte, a-t-on appris auprès de sa secrétaire générale, Nathalie Canieux.
"Ce protocole, c'est plus de pénibilité pour plus de salaire, le gouvernement se trompe de diagnostic", a déclaré Nathalie Canieux.
Par la voix de sa secrétaire générale, la CFDT déplore également l'absence de mesures sur les conditions de travail. "Le protocole d'accord promet un groupe de travail sur les conditions de travail mais ce groupe de travail, on nous l'avait déjà promis en 2006 et on ne l'a jamais vu venir".
"Compte tenu du contexte européen, l'entrée dans le dispositif LMD [licence-master-doctorat] était inéluctable", ajoute Nathalie Canieux. "Exiger une monnaie d'échange [la suppression du droit à un départ à la retraite à 55 ans, ndlr] n'est pas loyal".
Le syndicat ne comprend pas davantage qu'on "isole" le dossier des retraites dans la fonction publique hospitalière du dossier global sur les retraites.
FO ET LA CFE-CGC REJETTENT LES VOLETS STATUTAIRES ET SALARIAUX
L'organisation syndicale FO, à la suite d'une rencontre de la branche santé du comité national lundi, a décidé de ne pas signer les volets 1, 2 et 3 du protocole d'accord, qui portent sur les mesures statutaires et salariales des infirmiers et cadres de santé et plus généralement des corps paramédicaux, a-t-on appris auprès de Didier Bernus, secrétaire général de la branche des services de santé.
Ces trois volets font en effet référence au "droit d'option", en vertu duquel les infirmières auront le choix entre un passage en catégorie A avec un départ à la retraite différé à 60 ans ou le maintien dans un espace statutaire rénové de la catégorie B avec un droit de départ à la retraite qui reste à 55 ans.
"Certes, nous notons des avancées qui ne sont pas négligeables en termes indiciaires mais nous maintenons la position que nous avons défendue depuis le départ", a expliqué Didier Bernus, rappelant que son syndicat avait menacé de ne pas signer un texte ne reconnaissant pas la pénibilité de la profession infirmière et donc le maintien de la catégorie active.
"D'un côté, nous avons les déclarations de Sarkozy [qui a déclaré lundi soir sur TF1 que la question de la pénibilité serait rediscutée avec les syndicats, ndlr] et de l'autre, on nous retire ce qui est considéré comme une reconnaissance de la pénibilité [à savoir un départ à la retraite à 55 ans], nous sommes en proie au doute", a fait remarquer Didier Bernus.
L'organisation syndicale signera en revanche les volets 4, 5 et 6 qui concernent le reclassement des personnels administratifs, techniques, ouvriers et socio-éducatifs dans le nouvel espace statutaire de la catégorie B, l'accompagnement de l'allongement des carrières et l'amélioration des conditions de travail des personnels paramédicaux et enfin les spécialisations et accès aux masters et doctorats.
La CFE-CGC, qui a envoyé un questionnaire à l'ensemble de ses adhérents, ne signera pas les volets 1, 2, 3 et 4, a indiqué à l'APM le secrétaire général du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI, affilié à la confédération), Thierry Amouroux.
Il y a eu "rejet massif des volets statutaires et [un] avis favorable sur les pistes d'amélioration des conditions de travail et de perspectives de carrière", déclare le syndicat dans un communiqué.
Pour la CFE-CGC, "l'âge de départ en retraite est fonction de la pénibilité, non du salaire".
"Par ailleurs, pas un centime ne sera versé avant décembre 2010, date [à laquelle] les infirmières auront une revalorisation de seulement sept à 10 points. Les infirmières spécialisées et les cadres de santé devront, elles, attendre juillet 2012".
Le SNPI affirme avoir reçu copie de 6.234 signatures de la pétition adressée à Roselyne Bachelot et rappelle qu'il s'est associé à la Coordination nationale infirmière (CNI) et au Syndicat national des infirmiers conseillers de santé (Snics) pour l'envoi d'une carte-pétition au président de la République, Nicolas Sarkozy.
SUD SANTE SOCIAUX REFUSE LE PROTOCOLE D'ACCORD
De son côté, le syndicat SUD santé sociaux a rejeté vendredi le protocole d'accord, affirmant ne pas être au courant d'une signature possible en plusieurs volets, a-t-on appris auprès de son représentant Jean-Marie Sala.
"La suppression de la catégorie active constitue un recul", a-t-il déclaré, estimant également que la revalorisation salariale était "insuffisante".
La CFTC santé et sociaux devait se prononcer vendredi mais son président Bernard Sagez, interrogé par l'APM, ne cachait pas que les prises de position "étaient très partagées" et que la question des retraites posait "un gros problème".
Enfin, la CGT, qui organise depuis plusieurs jours différentes assemblées générales, se prononcera mercredi sur le texte, qui a suscité à plusieurs reprises sa désapprobation, en particulier sur son versant retraite.
ca/ab/APM polsan
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Re: Le point de vue de SUD Santé
bonjour,
Le ministère de la santé a-t-il imposé une date butoir pour la fin des négociations?
Est-ce que les organisations syndicales ont prévu des manifestations contre cette réforme du statut infirmier? Si oui, quelle date?
Merci d'avance pour vos réponses!
Domi qui sera des vôtres
Le ministère de la santé a-t-il imposé une date butoir pour la fin des négociations?
Est-ce que les organisations syndicales ont prévu des manifestations contre cette réforme du statut infirmier? Si oui, quelle date?
Merci d'avance pour vos réponses!
Domi qui sera des vôtres

La seule révolution possible, c'est d'essayer de s'améliorer soi-même, en espérant que les autres fassent la même démarche. Le monde ira mieux alors. Georges Brassens.
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Re: Le point de vue de SUD Santé
Les conclusions de SUD Santé sur le protocole actuel:
http://www.picdo.net/fichiers/2010/2/12 ... rdfph1.pdf
Le 12 février une large intersyndicale de syndicats représentants refusent de siéger au Con seil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière! En effet; ils refusent d'entériner la suppression de la catégorie active prévue au sommaire de cette réunion.
http://www.picdo.net/fichiers/2010/2/12 ... active.pdf

Le 12 février une large intersyndicale de syndicats représentants refusent de siéger au Con seil Supérieur de la Fonction Publique Hospitalière! En effet; ils refusent d'entériner la suppression de la catégorie active prévue au sommaire de cette réunion.

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Re: Le point de vue de SUD Santé
L'analyse d'un collègue (Pascal Dias) sur le mouvement des retraites qui s'annonce suite au refus de la perte de catégorie d'actif pour les infirmiers:
« Tout d’abord une bonne surprise, l’ensemble des fédérations de notre secteur a rejeté le « deal » de Bachelot : un reclassement en catégorie A contre la liquidation du droit au départ à 55 ans, soit l’abandon du caractère « pénible » de la profession infirmière.
Les fédés CFDT, FO, … ont du enregistrer qu’une signature mettrait en difficulté leurs équipes sur le terrain, vu les conditions de travail toujours plus délirantes dans les services.
Au delà c’était l’occasion pour les directions confédérales, évidemment à la manœuvre, de montrer un peu leurs « petits » muscles avant que Sarkozy siffle le début de sa nouvelle offensive contre les retraites.
Maintenant qu’il n’y ait aucun doute, Sarkozy ayant annoncé que « cette réforme des retraites marquera la volonté de réforme de la majorité », l’affrontement ce jouera bel et bien sur ce dossier là.
O.K pour dégager un large front syndical (cf courrier de Solidaires adressé aux autres orgas), afin d’édifier un levier à la hauteur des enjeux. On a pas trop le choix, sauf que l’unité n’est même pas garantie au point de départ. Sur quoi allons nous faire l’unité ? Le dénominateur commun risque d’être ; - soit introuvable ; - soit tellement minimum ou tellement flou, avec 2, 3 journées saute-moutons dont on connaît le résultat à l’avance, qu’il ne mobilisera pas vraiment, en tous cas, pas nos troupes. La mémoire de 2009 est dans tous les esprits. On ne refera pas le même film !
Notre posture interpro doit articuler :
- l’interpellation des autres orgas pour une bataille offensive. Bien sûr nos revendications ne sont pas à prendre ou à laisser, mais le dénominateur commun acceptable doit être clairement : « on ne recule plus ! Pas touche aux 60 ans ! Pas touche aux 6 derniers mois dans la Fonction publique !… etc ». C’est à cette condition que l’on pourra avancer avec l’intersyndicale et appeler ensemble à une première journée de grève et de manif. Une journée qui ne doit pas être trop proche, mais qu’il faut annoncer suffisamment tôt pour avoir le temps de la préparer sérieusement.
Aussi Solidaires doit réserver son éventuelle signature à toutes initiative et communiqué de l’intersyndicale qui n’offriraient pas ces différentes garanties (le plus probable), et organiser rapidement une téléconférence avec l’ensemble des fédés de Solidaires pour arrêter une position commune de l’Union ;
- profiter des prochaines semaines pour afficher haut et fort le profil clair et combatif de Solidaires : rejet du projet « gouvernement-MEDEF » ; réaffirmation de nos revendications (60 ans, 37,5 annuités, une autre répartition des richesses, augmentation des cotisations patronales,…) ; multiplication des tracts, des apparitions dans les médias, des Meetings-débats ; affichage de notre rejet des journées saute-moutons (des journées d’action OUI, mais comme points d’appui pour enclencher une dynamique qui assume l’épreuve de forces). Plus notre apparition sera forte et largement diffusée auprès des salariés, plus nous réduirons le fatalisme, plus nous pèserons dans l’intersyndicale ;
- Enfin parce que cette affaire dépasse le simple objet syndical (et pour ne pas laisser cette bataille dans les seules mains d’une intersyndicale qui s’avérait vite défaillante), nous devons chercher à élargir le cadre de la riposte. Il existe une disponibilité forte pour l’action, que les appareils syndicaux ne doivent pas étouffer ; associations (ATTAC, fondation Copernic, …), partis, mouvements citoyens, jeunesse (la plus concernée), personnalités. Sur le thème « le travail c’est la galère, la retraite c’est la misère ! Maintenant ça suffit, ce n’est pas au peuple travailleur de payer leur crise ! ».
Qui pourrait avoir la légitimité suffisante pour lancer un truc pareil (un cadre unitaire à coté des syndicats) ?… Et rapidement, parce que le pouvoir va aller vite pour laisser le moins de place possible à un éventuel mouvement social.
Pascal Dias, le 4 février 2010
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Re: Le point de vue de SUD Santé
sur les retraites il faudra bien etre realiste un jour , compte tenu du nombre de cotisant/retraité sous peu...
front syndical , on ne peut qu esperer qu un jour...mais quand aux grandes mobilisations ratissant large , ca semble bien etre le moyen de n arriver a ........ rien de rien : message incomprehensible , j ai rien entendu . et circulez , tous au boulot demain matin .

front syndical , on ne peut qu esperer qu un jour...mais quand aux grandes mobilisations ratissant large , ca semble bien etre le moyen de n arriver a ........ rien de rien : message incomprehensible , j ai rien entendu . et circulez , tous au boulot demain matin .

tic tac tic tac tic tac...adieu ONI nous ne te regretterons pas ^^
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Re: Le point de vue de SUD Santé
Grâce aux gains de productivité il est possible de maintenir l'âge de départ à la retraite et les revenus des retraités.
Une petite explication:
Une petite explication:
http://209.85.229.132/search?q=cache:Zw ... clnk&gl=fr
La productivité du travail, c'est-à-dire la valeur produite pour chaque heure de travail (production ou valeur ajoutée) a augmenté en France de 17,22 % en sept ans, de 1997 à 2003, pour l'ensemble de l'activité nationale.
Cela concerne donc l'agriculture, l'industrie, la construction (bâtiment et travaux publics), les services marchands (entreprises privées) et les services administrés (administration au sens large : éducation, santé, services sociaux, administrations publiques et associations).
Dans le même temps (1997 - 2003) :
la production a augmenté de 20,66 % (en volume, c'est-à-dire en prix constants, corrigés de l'inflation), passant de 2 256,9 à 2 723,1 milliards d'euros (aux prix 2000),
l'emploi intérieur a augmenté de 8,83 %, passant de 22 863 000 à 24 881 300 (population active occupée),
le nombre d'heures travaillées a augmenté de 1,06 %, passant de 37 716,1 à 38 116,1 milliards d'heures,
le nombre annuel d'heures travaillées est passé de 1650 à 1532, soit une diminution de 7,15 % (alors que le passage des 39 aux 35 heures pourrait faire croire à une diminution de 10,25%.
En apparence, pour 46 semaines de travail par an (après déduction de cinq semaines de congés payés et cinq jours fériés en moyenne) la semaine de travail est passée de 35,87 h à 33,30 heures. En fait, il faut tenir compte de la population travaillant à temps partiel.
Selon les enquêtes emploi de l'Insee, le temps de travail hebdomadaire est passé de 39,8 h à 38,8 heures pour le travail à temps complet et de 22,6 h à 23,2 heures pour le travail à temps partiel (ces personnes voudraient bien travailler à temps plein).
En sept ans, sans rien changer à la production de richesses du pays, le nombre d'emplois aurait pu être augmenté de 17,22 % en réduisant de 14,69 % la durée réelle du travail (la durée affichée du travail d'une entreprise ne correspond pas à la durée effective travaillée). En moyenne, avec des transferts d'emplois entre secteurs d'activité, le nombre d'emplois aurait augmenté de 4 284 500.
Cela n'aurait pas réduit le chômage à néant, car le chômage réel est plus du double du chômage officiel et les chômeurs découragés reviendraient sur le marché de l'emploi, mais un grand progrès aurait été réalisé pour plus de justice sociale.
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Re: Le point de vue de SUD Santé
Un petit article des Echos:
Dans le journal Les Echos de ce matin
Les salaires ont augmenté moins vite dans la fonction publique que dans le privé
[ 17/02/10 ]
Au cours des cinq ans avant la crise, les salaires ont augmenté moins vite dans la fonction publique que dans le privé, où les femmes restent davantage pénalisées, selon les dernières données publiées par l'Insee. Entre 2002 et 2007, les salaires nets annuels du secteur privé ont augmenté de 0,6 % en moyenne par an (en euros constants) tandis qu'ils ont progressé de 0,1 % dans la fonction publique d'Etat et de 0,5 % dans la fonction publique territoriale. Ils ont, en revanche, baissé de 0,3 % dans la fonction publique hospitalière. Durant cette période, le salaire moyen des femmes travaillant dans le privé a progressé un peu moins rapidement que celui des hommes (+ 0,6 % contre + 0,7 %). Dans le secteur privé ou semi-public, le salaire net annuel moyen d'une femme travaillant à temps complet s'élevait à 20.835 euros en 2007, soit 19,1 % de moins que celui d'un homme.
Les Echos
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Re: Le point de vue de SUD Santé
Je confirme: lu dans Libé ce matin:
"
17/02/2010 à 07h46
Pour gagner plus ? Soyez un homme, financier, médecin ou pilote de ligne
Dans les cinq ans qui ont précédé la crise, les salaires ont baissé à l’hôpital et augmenté moins vite dans la fonction publique que le privé, selon l’édition 2010 de référence de l’Insee sur les salaires, publiée mercredi.
Entre 2002 et 2007, dans le secteur privé et semi-public, «la reprise du chômage amorcée en 2001 a pesé sur les salaires», avant «un début d’amélioration en 2005 (…)», selon l’Insee qui chiffre à +0,6% par an en moyenne la hausse du salaire net annuel moyen sur la période pour les personnes travaillant à temps complet.
Sur la décennie 1996-2007, le salaire moyen a augmenté plus sensiblement en bas de la hiérarchie salariale (grâce au Smic) et en haut (grâce aux primes de performance et compléments en fonction de la conjoncture, notamment en 2007) mais il «a stagné en son milieu».
Dans le secteur public, qui représente 20% de l’emploi total en France, les salaires ont progressé entre 2002 et 2007 de +0,5% en moyenne par an dans les collectivités territoriales. Ils ont stagné pour les agents d’Etat (+0,1%) et baissé à l’hôpital (-0,3% par an).
Dans le privé, les femmes gagnent 19,1% de moins que leurs collègues masculins et l’écart salarial «est resté pratiquement inchangé» sur 2002-2007. La différence hommes-femmes est moins marquée dans la fonction publique (entre 11% et 13% de moins) et est «réduite» sur la période, selon l’Insee.
En 2007, le salaire net annuel moyen était de 24.016 euros pour un temps complet dans le privé (26.930 euros dans la fonction publique d’Etat, 20.509 euros dans les collectivités territoriales, 25.900 euros dans le secteur public hospitalier). De manière générale, «la hiérarchie des rémunérations est voisine de celle des niveaux de qualifications», selon l’Insee.
La moyenne du privé cache des disparités régionales qualifiées de «fortes» (l’Ile-de-France gagne plus car il y a 30% de cadres, contre 16% en moyenne) et des différences entre les métiers allant du «simple au triple» en 2007-08.
Au bas de l’échelle, les aides ménagères, coiffeurs et esthéticiens ont un salaire médian de 1.150 euros nets par mois, et les caissiers et employés de libre-service de 1.170 euros. A plus de 80%, ce sont des femmes ou des jeunes en début de vie active.
Le salaire «médian» désigne le niveau divisant les salariés en deux parties égales: 50% gagnent moins que le salaire médian et 50% gagnent plus.
Le salaire dit «moyen» est en général plus élevé, car la moyenne est tirée par les très hauts salaires.
Selon l’Insee, les mieux rémunérés sont les médecins salariés et assimilés, dont la moitié gagnent plus de 3.200 euros net mensuels.
Cadre commercial (2.950 euros), pilote d’avion (2.930), personnel de recherche, cadre bancaire ou de l’assurance (2.900), cadre comptables ou financiers (2.800), ingénieur (plus de 2.700 euros), cadre A de la fonction publique (2.700): voici les métiers qu’il faut viser pour gagner plus. Sachant que la rémunération augmente «notablement» avec l’ancienneté et l’expérience, sauf dans l’informatique qui offre des revenus élevés aux plus jeunes.
La moitié des enseignants perçoit un salaire inférieur à 2.050 euros nets par mois, et la moitié des infirmiers et sages-femmes moins de 1.910 euros.
Le salaire médian est de 1.830 euros dans l’armée, la police et les pompiers.
Chez les ouvriers, la moitié gagne moins de 1.200 à 1.300 euros et «les augmentations dépendent des possibilités de mobilité professionnelle vers des emplois plus qualifiés», selon l’Insee.
(Source AFP)"
Source: http://www.liberation.fr/economie/01016 ... e-de-ligne
Encore une bonne raison de manifester le 11 mars!!!
Domi
"
17/02/2010 à 07h46
Pour gagner plus ? Soyez un homme, financier, médecin ou pilote de ligne
Dans les cinq ans qui ont précédé la crise, les salaires ont baissé à l’hôpital et augmenté moins vite dans la fonction publique que le privé, selon l’édition 2010 de référence de l’Insee sur les salaires, publiée mercredi.
Entre 2002 et 2007, dans le secteur privé et semi-public, «la reprise du chômage amorcée en 2001 a pesé sur les salaires», avant «un début d’amélioration en 2005 (…)», selon l’Insee qui chiffre à +0,6% par an en moyenne la hausse du salaire net annuel moyen sur la période pour les personnes travaillant à temps complet.
Sur la décennie 1996-2007, le salaire moyen a augmenté plus sensiblement en bas de la hiérarchie salariale (grâce au Smic) et en haut (grâce aux primes de performance et compléments en fonction de la conjoncture, notamment en 2007) mais il «a stagné en son milieu».
Dans le secteur public, qui représente 20% de l’emploi total en France, les salaires ont progressé entre 2002 et 2007 de +0,5% en moyenne par an dans les collectivités territoriales. Ils ont stagné pour les agents d’Etat (+0,1%) et baissé à l’hôpital (-0,3% par an).
Dans le privé, les femmes gagnent 19,1% de moins que leurs collègues masculins et l’écart salarial «est resté pratiquement inchangé» sur 2002-2007. La différence hommes-femmes est moins marquée dans la fonction publique (entre 11% et 13% de moins) et est «réduite» sur la période, selon l’Insee.
En 2007, le salaire net annuel moyen était de 24.016 euros pour un temps complet dans le privé (26.930 euros dans la fonction publique d’Etat, 20.509 euros dans les collectivités territoriales, 25.900 euros dans le secteur public hospitalier). De manière générale, «la hiérarchie des rémunérations est voisine de celle des niveaux de qualifications», selon l’Insee.
La moyenne du privé cache des disparités régionales qualifiées de «fortes» (l’Ile-de-France gagne plus car il y a 30% de cadres, contre 16% en moyenne) et des différences entre les métiers allant du «simple au triple» en 2007-08.
Au bas de l’échelle, les aides ménagères, coiffeurs et esthéticiens ont un salaire médian de 1.150 euros nets par mois, et les caissiers et employés de libre-service de 1.170 euros. A plus de 80%, ce sont des femmes ou des jeunes en début de vie active.
Le salaire «médian» désigne le niveau divisant les salariés en deux parties égales: 50% gagnent moins que le salaire médian et 50% gagnent plus.
Le salaire dit «moyen» est en général plus élevé, car la moyenne est tirée par les très hauts salaires.
Selon l’Insee, les mieux rémunérés sont les médecins salariés et assimilés, dont la moitié gagnent plus de 3.200 euros net mensuels.
Cadre commercial (2.950 euros), pilote d’avion (2.930), personnel de recherche, cadre bancaire ou de l’assurance (2.900), cadre comptables ou financiers (2.800), ingénieur (plus de 2.700 euros), cadre A de la fonction publique (2.700): voici les métiers qu’il faut viser pour gagner plus. Sachant que la rémunération augmente «notablement» avec l’ancienneté et l’expérience, sauf dans l’informatique qui offre des revenus élevés aux plus jeunes.
La moitié des enseignants perçoit un salaire inférieur à 2.050 euros nets par mois, et la moitié des infirmiers et sages-femmes moins de 1.910 euros.
Le salaire médian est de 1.830 euros dans l’armée, la police et les pompiers.
Chez les ouvriers, la moitié gagne moins de 1.200 à 1.300 euros et «les augmentations dépendent des possibilités de mobilité professionnelle vers des emplois plus qualifiés», selon l’Insee.
(Source AFP)"
Source: http://www.liberation.fr/economie/01016 ... e-de-ligne
Encore une bonne raison de manifester le 11 mars!!!
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Re: Le point de vue de SUD Santé
Interessant:
« Infirmières : la réforme des retraites économisera jusqu'à 400 millions »
Les Echos
Les Echos remarque que selon le député UMP Jacques Domergue dans le cadre de la réforme de leur retraite« les revalorisations salariales accordées aux infirmières des hôpitaux coûteront cher aux finances publiques. Mais cette dépense sera en partie compensée par les économies réalisées en reculant leur âge de départ en retraite ».
Le journal explique que « l'impact financier dépendra du pourcentage d'infirmiers qui opteront pour le nouveau statut. Le ministère de la Santé espère une adhésion d'au moins 75% ».
« Dans cette hypothèse le coût des revalorisations est évalué à 100 millions d'euros en 2011200 millions en 2012«pour atteindre un rythme annuel de 500 millions en 2015» »selon le député.
Le quotidien ajoute que « si l'on tient compte de la progression «naturelle» des rémunérations (anciennetépromotions)la facture annuelle passe à 900 millions en vitesse de croisière entre 2020 et 2030. C'est plus que les 600 millions évoqués lors des négociations ».
Les Echos indique que « la réforme générera des économies pour la caisse de retraite des infirmiers de la fonction publique la CNRACL. Car en reculant l'âge du départ on augmente le volume des cotisations et on réduit celui des pensions. Cela rapporterait jusqu'à 439 millions d'euros en rythme annuel à l'horizon de 2015 ».
Le quotidien précise que « les économies seront évidemment inférieures si le taux d'adhésion est moindre ». Et elles « disparaîtront complètement peu après 2030 »continue le journal.
Les Echos note enfin qu« un problème reste à trancher : la réforme fera faire des économies à la CNRACLmais la revalorisation pénalisera les comptes de l'assurance-maladie. Il n'est pas question pour l'instant d'une compensation ».
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Re: Le point de vue de SUD Santé
Je ne suis pas fonctionnaire et je n'ai pas tout compris. On annonce 200 € mensuel d'augmentation bien qu' il paraît que cela reste à vérifier
MAIS EN ECHANGE DE QUOI, et c'est là que doit se porter la seule réflexion.
Moins de temps pour sa famille et pour soi, ses enfants voire ses petits enfants, plus de fatigue, plus de stress, plus d'énergie dépensée, plus d'impôts (et oui ce qui est donné d'un côté a toujours été repris de l'autre), des frais qui se surajoutent à l'allongement de l'activité comme par exemple les frais de voiture et de carburant..etc.
Donc, faites vos comptes.
MAIS EN ECHANGE DE QUOI, et c'est là que doit se porter la seule réflexion.
Moins de temps pour sa famille et pour soi, ses enfants voire ses petits enfants, plus de fatigue, plus de stress, plus d'énergie dépensée, plus d'impôts (et oui ce qui est donné d'un côté a toujours été repris de l'autre), des frais qui se surajoutent à l'allongement de l'activité comme par exemple les frais de voiture et de carburant..etc.
Donc, faites vos comptes.
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Re: Le point de vue de SUD Santé
Nous sommes bien d'accord.
Un autre tract sur la perte de catégorie active. Il montre bien que tout est lié et que cela ne concerne pas que les infirmiers:
http://www.picdo.net/fichiers/2010/3/6/ ... active.doc
Un autre tract sur la perte de catégorie active. Il montre bien que tout est lié et que cela ne concerne pas que les infirmiers:

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Re: Le point de vue de SUD Santé
Les revendications de l'APHP (un mouvement nettement plus comme je les aime):
http://www.picdo.net/fichiers/2010/3/12 ... 9_aphp.pdf

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Re: Le point de vue de SUD Santé
Toujours l'APHP:
Lundi 29 mars 2010 - 16:48
AP-HP: SUD santé laisse les grévistes définir leurs modes d'action
PARIS, 29 mars 2010 (APM) - Le syndicat SUD santé de l'Assistance publique-Hôpitaux de Paris (AP-HP) a maintenu lundi son appel à la mobilisation contre les projets de restructuration et de suppressions de postes, soulignant qu'il laissait les agents choisir eux-mêmes leurs moyens d'action.
Alors que d'autres syndicats du personnel de l'AP-HP ont préconisé aux agents d'utiliser d'autres moyens de protestation que les séquestrations de cadres de direction (cf dépêche APM SNNCQ002), SUD indique dans un communiqué lundi qu'il "soutient les salariés en grève avec les modes d'action qu'ils définissent eux-mêmes".
"L'hôpital 'entreprise' que mettent en place les directions d'hôpitaux, la précarité, les licenciements de contractuels, les plannings aberrants, la répression syndicale, les primes au 'mérite' ont créé un climat explosif au sein de l'AP-HP", dénonce-t-il.
"Comment faire manger 20 personnes âgées quand on est seule aide-soignante dans un service le soir?", demande le syndicat qui observe que "la maltraitance institutionnelle touche aussi bien les agents que les patients".
"Si la politique de suppressions d'emplois devait continuer, l'AP-HP s'expose à l'amplification des mouvements dans les établissements", prévient-il.
CONDAMNATION DE L'ADH
De son côté, l'Association des directeurs d'hôpital (ADH) a "condamné avec la plus grande fermeté les abus perpétrés (séquestrations, menaces, intimidations...) à l'encontre des personnels de direction et de leurs collaborateurs, il y a quelques semaines à Decize (Nièvre), et avec un systématisme inquiétant ces derniers jours dans les établissements de l'AP-HP", lundi dans un message à ses collègues.
Elle a "déploré que ces démonstrations de force stériles deviennent un mode de relations sociales qui rompt avec la culture de dialogue et de respect nécessaires à l'indispensable évolution [des] établissements que les responsables hospitaliers ont la mission d'accompagner".
Les syndicats de directeurs (SNCH, Syncass-CFDT et CH-FO) ont vivement désapprouvé la semaine dernière les pratiques de rétention, rappelle-t-on. La Fédération hospitalière de France (FHF) puis la direction générale de l'offre de soins (DGOS) ont également condamné ces actions.
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Re: Le point de vue de SUD Santé
Les hospitaliers alertent les sénateurs sur la montée du mal-être
PARIS, 3 mai 2010 (APM) - Les syndicats de personnels hospitaliers, médicaux, soignants et administratifs ont alerté les sénateurs de la mission d'information relative au mal-être au travail sur la montée du mal-être dans ces professions, lors d'une table ronde.
La table-ronde s'est tenue mercredi en présence de représentants du Syndicat national des professionnels infirmiers (SNPI-CFE-CGC), de la Coordination nationale infirmière (CNI), du Syndicat national des infirmières conseillères de santé (Snics), de Force ouvrière-Santé-sociaux, de l'Union nationale des syndicats autonomes (Unsa) Santé-sociaux, de la fédération SUD Santé-sociaux, de la CGT Santé-action sociale et du Syndicat national des cadres hospitaliers (SNCH).
Les responsables ont souligné que les restructurations hospitalières et les réformes récentes avaient entraîné une augmentation du mal-être, selon le compte rendu écrit de cette table ronde, tenue à huis clos.
Thierry Amouroux, secrétaire général du SNPI, a imputé cette situation à "l'augmentation de la charge de travail qui résulte des restructurations hospitalières et de l'évolution des pratiques de soins". Le malaise des infirmières vient du fait qu'elles ont été formées pour "considérer chaque patient comme une personne unique" mais que leur travail en fait "des techniciennes spécialisées dans des établissements devenus de véritables 'usines à soins'".
Ce malaise se traduit par un taux de départ de la profession d'une infirmière sur deux "au cours des cinq premières années d'activité".
Toutes les infirmières éprouvent une "frustration", a estimé la présidente de la CNI, Nathalie Depoire: les plus jeunes "regrettent un accompagnement insuffisant à la prise de fonction et de ne pouvoir mieux prendre en charge les patients" et les plus expérimentées "déplorent de ne pouvoir intégrer leurs nouveaux collègues dans de meilleures conditions".
Elle a pointé "le manque de temps", pour le patient -avec comme corollaire une augmentation de "l'amplitude horaire pour faire face à [la] charge de travail"-, pour les temps d'échange entre professionnels et pour la visite des patients en équipes pluridisciplinaires. Les cadres de santé "peinent à trouver des personnels et sont pris entre des équipes en souffrance et une hiérarchie qui recherche des économies".
Mais un diagnostic précis est difficile à établir, faute d'un outil de pilotage et d'indicateurs statistiques du mal-être au travail à l'hôpital, a estimé Viviane Debarges (CGT Santé-action sociale).
LES ADMINISTRATIFS CONCERNES
Plusieurs responsables ont souligné le mauvais fonctionnement des comités d'hygiène, de sécurité et des conditions de travail (CHSCT) à l'hôpital.
Les CHSCT sont "trop souvent vides de sens ou détournés de leur rôle", a souligné Denis Garnier (FO Santé-sociaux). "Les directeurs ont trop tendance à considérer la prévention des risques professionnels comme des dépenses superflues", a-t-il déclaré, tout en soulignant qu'ils étaient eux-mêmes concernés.
Les élèves de l'Ecole des hautes études en santé publique (EHESP) "apprennent leur affectation trois mois seulement avant leur sortie et ne bénéficient que d'un très court temps de spécialisation", les personnels d'encadrement changent souvent de fonction, parfois "brutalement, sans préparation ou formation", ce qui conduit à "des déficiences dans le management".
"Le mal-être au travail est une réalité pour tous les personnels hospitaliers, qu'ils soient infirmiers, techniques ou administratifs", a renchéri Dominique Russo, secrétaire général de l'Unsa-directeur. "Les politiques mises en oeuvre dans de nombreux établissements pour revenir à l'équilibre financier créent en elles-mêmes du stress".
"Chaque changement de direction à l'hôpital entraîne des mutations brutales pour le personnel d'encadrement", a témoigné Michel Dogué, délégué national du SNCH, qui a souligné la multiplication des recours en justice comme "symptôme du mal-être de l'ensemble des agents, notamment des cadres, qui souffrent des incessantes restructurations".
Le SNCH prépare une charte managériale et demande la mise en place de psychologues du travail dotés d'un statut protecteur, analogue à celui des médecins du travail, a-t-il indiqué. Par ailleurs le Centre national de gestion (CNG) pourrait créer, en son sein, une structure de résolution des conflits, ce qui éviterait d'avoir recours aux procédures judiciaires.
LES MEDECINS LIBERAUX AUSSI
Entendus à part, les responsables du groupe Pasteur mutualité et de la Mutuelle nationale des médecins, chirurgiens, spécialistes et biologistes des établissements de santé publics et privés (MNHPP) ont abordé le "surmenage" des médecins du public et du privé.
Ils ont pointé "l'augmentation des charges administratives", avec une accumulation de protocoles et l'obligation de codifier les actes. Le président de Pasteur Mutualité, Bruno Gaudeau, a souligné la plus forte prévalence des suicides chez les médecins entre 30 et 60 ans (14% des décès contre 6% dans la population générale).
"Les psychiatres, les pédiatres et les urgentistes sont particulièrement touchés" par le stress au travail et, "plus récemment, les médecins du travail soumis à la pression des employeurs et des salariés", a-t-il indiqué.
Jean-Pierre Belon, vice-président de la mutuelle, a rappelé les résultats de l'étude "santé et satisfaction des médecins au travail" (Sesmat) de 2007-08 qui avait montré que "13,5% des médecins et pharmaciens hospitaliers [étaie]nt en état de souffrance professionnelle et que 50% d'entre eux [étaie]nt en danger" sans compter que "14 % des médecins ont indiqué leur intention d'abandonner la profession".
Mais, a-t-il ajouté, les soignants sont particulièrement réticents à reconnaître leur souffrance au travail et à se faire aider. Pasteur Mutualité travaille à la mise en place d'une consultation destinée aux soignants, notamment sur les problèmes d'addiction.
"L'automédication pose de véritables difficultés puisque 95% des médecins se sont désignés eux-mêmes comme leur médecin traitant", a-t-il déclaré, estimant que cette possibilité devrait être exclue. Une structure d'addictologie dédiée aux soignants est également en cours de mise en place à Besançon.
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