mon STAGE se passe MAL, racontez

[thadeus]

A mon tour de raconter un stage foireux : 2ième stage de 1ière année de 10sem en ehpad. Premier jour, les étudiants sont de jour, accueilli par une ide qui fait visiter pendant 1h30 le bâtiment, explique le fonctionnement, fais les présentation avec le personnel etc. Ensuite rdv en salle de repos pour déjeuner avec les autres ide qui seront tuteurs, petites questions sur le 1er stage, les impressions, chacun esi reçoit son petit livret de stage et montre son portfolio, enfin pas vraiment: les 3 ide se passent un portfolio, celui de "A", l'autre élève "B" l'a laissé dans le vestiaire et le 3ième "C" l'a laissé chez lui.
Dans le livret d'accueil tout est spécifié : quelle semaine montrer ses objectifs de stages, quelle semaine montrer ses démarches, quelle semaine l'évaluation pratique. Et puis chaque vendredi la même rengaine des ide lançant à la va vite entre 2 trucs : "au fait cette semaine tu devais me présenter ça, la semaine prochaine sans faute !". Au début les ide venaient chercher les étudiants pour leur montrer un pansement, un sondage, une pose de perf et puis petit à petit les esi sont laissés avec les asd à plein temps. Résultat pendant les trans des ide le matin, les esi suivent les asd pour commencer les toilettes. Et là les ide ont commencé à prendre en grippe les esi "ils s'en foutent des trans, on doit leur courir après pour leur démarche et leurs objectifs, si on ne vient pas les chercher ils ne s'intéressent pas aux soins..." Par contre avec les asd ça se passe très bien, elles sont ravis, ces esi filent un bon coup de main et sont une bénédiction. De toute façon dans ce service, ce qui déplait aux ide plait forcément aux asd. Arrivé à mi stage le lundi matin 2 tuteurs viennent voir B et C pour les prévenir qu'ils seront évalués 3h après. Et là pour C c'est la cata, tout est foireux dans le soin avec une faute toutes les 2min, à chacune des questions posées la réponse tombe à côté voire vire au pathétique pour justifier les erreurs "parce que les asd font comme ça, parce que c'est protocole de service". Regard encore plus noir des 2 tuteurs
"-mais tu es stressé là ? j'ai l'impression que tu perds tes moyens !
-non non, je suis sous anxiolytique, vous en faites pas.
...long silence....
-tu peux me citer qqch que tu as appris depuis 5sem que tu es ici ?
-ben...
-n'importe quoi, l'utilité d'une pommade, le rôle de tel matelas.... ?
-franchement là comme ça je vois pas"

B a plus de chance, le soin est bien fait, il a la réponse à chaque question, justifie ses gestes.
On conseille à C de se concentrer uniquement sur ses soins d'hygiène jusqu'à la fin de son stage et à B de suivre plus les ide puisque les gestes d'hygiènes sont acquis. Finalement la tutrice de C arrête de lui courir après pour voir ses démarches et recherches personnelles, puisqu'il ne les a jamais. Elle l'envoie même balader pour signer sa feuille d'horaire, si une démarche de soins peut attendre 6semaines, une feuille d'horaire aussi ! A la fin du stage C s'est mis les asd à dos, il a tenté de faire comme elles : le maximum de toilettes le plus vite possible, et elles se sont rendu compte que du coup C avait choisi de bâcler les soins locaux, la coiffure, la sécurité, l'installation. B lui a continué comme avant, rester avec les asd et éviter au maximum les ide pour ne pas se faire allumer comme C, quitte à répondre qu'il avait des toilettes à faire quand on lui proposait de faire des pansements. Résultat C n'a pas validé sa compétence 3 et B s'est vu reprocher de ne pas s'intéresser aux soins infirmiers.

Je suis persuadé qu'en tant que tuteur j'ai bien fait d'agir comme ça et pourtant je sais que si B ou C viennent ici donner leur version, ils parleront de harcèlement et mauvais traitement en toute sincérité. Ma cadre est intervenue pour tenter une médiation, j'ai délégué l'encadrement à une esi de 3ième année, j'ai passé des dizaines d'heures avec ces étudiants et en retour je n'ai eu qu'une non envie d'apprendre, un véritable échec. Moi aussi j'ai connu des stages pourris, des critiques stupides du genre "c'est honteux qu'un stagiaire soit assis pendant les trans, les stagiaires ça reste debout" mais une fois que c'est à notre tour d'encadrer on se rend compte que la plus part du temps il y a un quiproquo, une incapacité mutuelle à se comprendre sans animosité pour justifier un stage pourri.

Tout ça pour dire que chacun a le droit de venir exprimer son ressenti, mais que d'autres viennent dire que les ide sont des &#@!§ sans connaitre l'autre version des faits c'est très limite.

[librio62]

A savoir si concernant les "stages pourris", c'est pareil tous les ans et valable aussi pour les promos. précédentes car de mon côté j'ai souvenir et avant même d'entrer en IFSI que certains IDE en poste avaient bel et bien en travers de la gorge le fait de devoir encadrer et former lors des stages, des gens qui seraient reconnus à Bac + 3 alors qu'eux même ne l'étaient pas ......
Alors, des "mauvais stagiaires" c'est tout à fait possible et même très probable car je ne connais pas de corps de métier où tout le monde "il est beau et gentil", des ressentiments et des non dits de l'autre côté, c'est aussi possible.

[Ayou]

Et bien ouais on en a toutes eu un;
Moi c'était en Neurochir en 1ère année. Je suis tombée sur une saleté qui m'a prise en grippe dès le début car j'ai montré un peu trop d'enthousiasme à l'idée de retirer un drain.
Elle m'a dit que j'étais complètement immature.
Et à partir de ce jour là c'était la catastrophe. Tout ce que je faisais était nul rien n'allait. Elle me hurlait dessus devant les patients (qui étaient très choqués) et forcément je faisais plein de bourdes parce qu'elle me dévisageait froidement avec ses gros yeux de chatte. J'avais trop peur d'elle. Je faisais de mon mieux pour lui convenir mais ça ne marchait pas ça l'énervait encore plus.
Quand elle faisait un soin je ramassais ses poubelles mais là elle hurlait:
"Arrête ça!! Je suis pas teubé je peux le faire toute seule!!"
et moi j'ai passé une semaine entière à chialer
Un jour je passe dans le couloir et je pignais (bien sur) et là je croise la maman d'un patient jeune trisomique avec une tumeur au cerveau très avancée qui me voit, me prend par le bras et me dit: "Ma pauvre chérie, c'est dur ces études, ça va aller"
et ben je n'ai jamais eu aussi honte de ma vie !!!
et à partir de là j'ai arrêté de pleuré et j'ai surtout arrêté de cherché à lui plaire. Je lui disais bonjour puis je faisais mon taf. Et là finalement ça s'est arrangé on s'est ignorées jusqu'à la fin.
C'est le seul stage où on peut dire que j'ai douillé
C'est vrai que dans ce métier pourtant humain on rencontre des monstres et parfois on rencontre des infirmiers qui sont justes magnifiques et on sait ce qu'on fera plus tard et à qui on veut ressembler !

Bises à toutes et tous

[Freddy972]

la formation des IDE, qui pour certaines ne savent vraiment pas encadrer, alors que ça fait partie de leur métier.

Ah non mais ça on ne t'apprends rien en ifsi pour savoir encadrer de étudiants!

Et même si on enseigne en ifsi comment encadrer et que ça fait partie du métier, une personne que ça emmerde, ne fera pas d'efforts!!!
Certains te diront qu'ils ont signé pour être infirmier et pas formateur (même si ça fait partie du métier, je le répète).
De plus, transmettre aux autres son savoir, c'est en perdre l'exclusivité et comme il y a des gens qui ont peur de se faire supplanter par des "petits" bleus : ce sera malheureusement toujours comme ça!
Et pour finir, faire de l'encadrement est un art qui n'est pas donné à tout le monde.

[Etudiant inf]

Encadrer ne s'apprend pas en IFSI je suis bien d'accord car il ne suffit pas d'avoir la connaissance, il faut aussi être humain, avoir des valeurs et se rendre compte que ce n'est pas en s'acharnant sur la personne qu'on va la faire progresser, malheureusement certains ont manqués ces étapes.

[Eydis]

Quelle angoisse...

[piloupilou]

A savoir si concernant les "stages pourris", c'est pareil tous les ans et valable aussi pour les promos. précédentes car de mon côté j'ai souvenir et avant même d'entrer en IFSI que certains IDE en poste avaient bel et bien en travers de la gorge le fait de devoir encadrer et former lors des stages, des gens qui seraient reconnus à Bac + 3 alors qu'eux même ne l'étaient pas ......
Alors, des "mauvais stagiaires" c'est tout à fait possible et même très probable car je ne connais pas de corps de métier où tout le monde "il est beau et gentil", des ressentiments et des non dits de l'autre côté, c'est aussi possible.

Et quid des IDE comme moi qui ont plus que le bac+3?
Il est CERTAIN que le probléme vient parfois des équipes,maios parfois AUSSI des ESI.
Bon courage a tous malgré tout.

[Eydis]

Non mais on dit pas que ça vient pas de nous des fois.

Mais quand bien même, on est là pour apprendre. Des conn*ries, on en fait et tant qu'à faire, autant les faire pendant nos études pour ne pas les refaire en tant qu'IDE.

Moi je suis loin d'être parfaite mais j'ai pas gagné en compétence à être encadrée par des gros c*ns... désolée faut dire ce qui est.

[piloupilou]

Bah,les 2 sont vrais,c'est vrai que j'ai déja entendu dire a des collégues de promo ds le poste de soins "reste a ta place d'étudiant" qd elles intervenainet ds une discussion qui n'était pas en lien avec le boulot,ma foi ca m'avait choquée,car un étudiant est aussi un homme,une femme,qui a ses avis,discuter c'est sympa,ca peut renforcer ou créer une bonne ambiance,et aprés on va dire que l'étudiant ne s'est pas intégré ds l'equipe....
Mais ce qui m'avait interpellée c'est qu'avec moi pas de souci,je parlais librement avec l'équipe et on ne m'avait jamais fait ce genre de réflexion,alors je ne remets pas en question les collégues en question,ms qd méme,c'est bizarre...

J'ai eu en stage une ESI pour qui ca s'est mal passé avec mes collégues,je reviens de repos et je me rends compte qu'elle est vrmt mal,je lui avais dit de venir me trouver si le moindre souci,que si je pouvais je l'aiderais,mais c'est moi qui ait du aller vers elle.Aprés qu'elle m'a tout raconté,je décide pour les jours suivants de changer mon poste pour pouvoir l'encadrer:aucun effort de sa part,aucun investissement,aucune motivation...Alors que faut-il faire?Pourtant je fais tout pour mettre les ESI a l'aise!
Je ne l'ai pas sacquée pour autant,je lui ai dit la plupart des choses a revoir a l'oral(mais pas toutes),notamment car qd je lui demandais qquechose,calculs de doses ou autres,elle répondait bien,donc coté connaissances c'était ok.Mais comme collégue je n'aurais pas voulu!

Les études ne sont pas éternelles,alors il faut prendre son mal en patience,et étre honnéte avec soi-méme,se demander ce qui ne va pas et pourquoi le cas échéant.Et si vrmt vous n'avez rien fait de "mal",ben,ya plus qu'a attendre...

[piloupilou]

A savoir si concernant les "stages pourris", c'est pareil tous les ans et valable aussi pour les promos. précédentes car de mon côté j'ai souvenir et avant même d'entrer en IFSI que certains IDE en poste avaient bel et bien en travers de la gorge le fait de devoir encadrer et former lors des stages, des gens qui seraient reconnus à Bac + 3 alors qu'eux même ne l'étaient pas ......
Alors, des "mauvais stagiaires" c'est tout à fait possible et même très probable car je ne connais pas de corps de métier où tout le monde "il est beau et gentil", des ressentiments et des non dits de l'autre côté, c'est aussi possible.

Je rajoute que le niveau du DE,je m'en tape,et la majorité de mes collégues aussi(attention vous ne connaissez pas nos CV,je suis plus diplomée que ma cadre et méme elle ne le sait pas,et franchement ca change rien a ma pratique quotidienne,le taf reste le méme qu'on reconnaisse le DEI au niveau CM2 ou au niveau thése),en revanche question salaire ce ne sera pas normal,d'autant que,j'insiste,les futurs crus DANS LEUR GLOBALITE,aura un niveau en soins inf inférieur a celui des promos antérieures.Et c'est CA qui induit des réticences,en priorité,ds les équipes,ainsi que l'attitude de bcp d'ESI qui se prennent pour...

L'hopital a besoin de soignants efficients,techniciens compétents avant de nécessiter dse théoriciens(dont le niveau n'est pas forcément une référence non plus si on compare avec ce qui se fait en fac,normal,les deux filiéres n'ont pas les mémes perspectives!!).

[Eydis]

Bah,les 2 sont vrais,c'est vrai que j'ai déja entendu dire a des collégues de promo ds le poste de soins "reste a ta place d'étudiant" qd elles intervenainet ds une discussion qui n'était pas en lien avec le boulot,ma foi ca m'avait choquée,car un étudiant est aussi un homme,une femme,qui a ses avis,discuter c'est sympa,ca peut renforcer ou créer une bonne ambiance,et aprés on va dire que l'étudiant ne s'est pas intégré ds l'equipe....
Mais ce qui m'avait interpellée c'est qu'avec moi pas de souci,je parlais librement avec l'équipe et on ne m'avait jamais fait ce genre de réflexion,alors je ne remets pas en question les collégues en question,ms qd méme,c'est bizarre...

J'ai eu en stage une ESI pour qui ca s'est mal passé avec mes collégues,je reviens de repos et je me rends compte qu'elle est vrmt mal,je lui avais dit de venir me trouver si le moindre souci,que si je pouvais je l'aiderais,mais c'est moi qui ait du aller vers elle.Aprés qu'elle m'a tout raconté,je décide pour les jours suivants de changer mon poste pour pouvoir l'encadrer:aucun effort de sa part,aucun investissement,aucune motivation...Alors que faut-il faire?Pourtant je fais tout pour mettre les ESI a l'aise!
Je ne l'ai pas sacquée pour autant,je lui ai dit la plupart des choses a revoir a l'oral(mais pas toutes),notamment car qd je lui demandais qquechose,calculs de doses ou autres,elle répondait bien,donc coté connaissances c'était ok.Mais comme collégue je n'aurais pas voulu!

Les études ne sont pas éternelles,alors il faut prendre son mal en patience,et étre honnéte avec soi-méme,se demander ce qui ne va pas et pourquoi le cas échéant.Et si vrmt vous n'avez rien fait de "mal",ben,ya plus qu'a attendre...

Merci de ta réponse.

En ce qui me concerne, dès que je sens que je ne serai pas acceptée dans les discussions, je m'efface et je m'écrase... tout en continuant à poser des questions à qui voudra bien me répondre.

Pour l'investissement et la motivation, je crois que moi comme beaucoup d'autres on en a à revendre.

Le problème c'est quand on tombe, clairement, sur des con*es. Du genre une qui te reproche de ne pas savoir faire un truc qu'on t'a jamais appris.
Quand on tombe sur une équipe sans aucune communication où tout le monde se déteste et où il est quasi-impossible de trouver sa place en tant que stagiaire.

De beaux stages lamentables dont on se passerait... en particulier quand ils vont durer 10 semaines.

Je donnerais beaucoup pour qu'on me prenne dans ton service Pilou. Moi je me ferais une joie que tu m'apprennes. Parce que je souffre vraiment de ne pas pouvoir apprendre, c'est terrible d'avoir tellement envie mais d'être confrontée à des gens qui jugent l'élève par comparaison avec d'autres - j'ai fait un stage en EHPAD où y'avait quasi pas de soins techniques et un autre en psy et là no comment - comment puis-je savoir poser une perfusion ?

J'en souffre, de ne pas savoir faire, j'ai honte, je perds confiance en moi. Comment continuer, comment progresser quand on nous reproche de ne pas savoir faire sans nous apprendre...

Alors je sais pas si pour ça je dois remercier la nouvelle réforme... en tout cas il faut que je blâme quelqu'un, et n'ayant personne, c'est moi que je torture avec ça, c'est moi qui dors plus.

[piloupilou]

Bah,les 2 sont vrais,c'est vrai que j'ai déja entendu dire a des collégues de promo ds le poste de soins "reste a ta place d'étudiant" qd elles intervenainet ds une discussion qui n'était pas en lien avec le boulot,ma foi ca m'avait choquée,car un étudiant est aussi un homme,une femme,qui a ses avis,discuter c'est sympa,ca peut renforcer ou créer une bonne ambiance,et aprés on va dire que l'étudiant ne s'est pas intégré ds l'equipe....
Mais ce qui m'avait interpellée c'est qu'avec moi pas de souci,je parlais librement avec l'équipe et on ne m'avait jamais fait ce genre de réflexion,alors je ne remets pas en question les collégues en question,ms qd méme,c'est bizarre...

J'ai eu en stage une ESI pour qui ca s'est mal passé avec mes collégues,je reviens de repos et je me rends compte qu'elle est vrmt mal,je lui avais dit de venir me trouver si le moindre souci,que si je pouvais je l'aiderais,mais c'est moi qui ait du aller vers elle.Aprés qu'elle m'a tout raconté,je décide pour les jours suivants de changer mon poste pour pouvoir l'encadrer:aucun effort de sa part,aucun investissement,aucune motivation...Alors que faut-il faire?Pourtant je fais tout pour mettre les ESI a l'aise!
Je ne l'ai pas sacquée pour autant,je lui ai dit la plupart des choses a revoir a l'oral(mais pas toutes),notamment car qd je lui demandais qquechose,calculs de doses ou autres,elle répondait bien,donc coté connaissances c'était ok.Mais comme collégue je n'aurais pas voulu!

Les études ne sont pas éternelles,alors il faut prendre son mal en patience,et étre honnéte avec soi-méme,se demander ce qui ne va pas et pourquoi le cas échéant.Et si vrmt vous n'avez rien fait de "mal",ben,ya plus qu'a attendre...

Merci de ta réponse.

En ce qui me concerne, dès que je sens que je ne serai pas acceptée dans les discussions, je m'efface et je m'écrase... tout en continuant à poser des questions à qui voudra bien me répondre.

Pour l'investissement et la motivation, je crois que moi comme beaucoup d'autres on en a à revendre.

Le problème c'est quand on tombe, clairement, sur des con*es. Du genre une qui te reproche de ne pas savoir faire un truc qu'on t'a jamais appris.
Quand on tombe sur une équipe sans aucune communication où tout le monde se déteste et où il est quasi-impossible de trouver sa place en tant que stagiaire.

De beaux stages lamentables dont on se passerait... en particulier quand ils vont durer 10 semaines.

Je donnerais beaucoup pour qu'on me prenne dans ton service Pilou. Moi je me ferais une joie que tu m'apprennes. Parce que je souffre vraiment de ne pas pouvoir apprendre, c'est terrible d'avoir tellement envie mais d'être confrontée à des gens qui jugent l'élève par comparaison avec d'autres - j'ai fait un stage en EHPAD où y'avait quasi pas de soins techniques et un autre en psy et là no comment - comment puis-je savoir poser une perfusion ?

J'en souffre, de ne pas savoir faire, j'ai honte, je perds confiance en moi. Comment continuer, comment progresser quand on nous reproche de ne pas savoir faire sans nous apprendre...

Alors je sais pas si pour ça je dois remercier la nouvelle réforme... en tout cas il faut que je blâme quelqu'un, et n'ayant personne, c'est moi que je torture avec ça, c'est moi qui dors plus.

Ouiaip,c'est sur que de ce coté la la réforme ne vous facilite pas la vie.
Je viens a l'instant de lire ce que tu m'as écrit sur un autre topic,pas cool ,car ce n'est pas ce que j'ai voulu dire,mais j'imagine ta colére et le découragement que tu peux ressentir actuellement.
Tu sais moi pdt mes études l'IFSI c'était tout sauf ma priorité(pour des raisons perso),une des raisons sans doute pour lesquelles je ne me suis pas trop pris la téte(mais bon c'est pas mon caractére de me compliquer la vie,les complications viennent déja toutes seules!!).
Mais ce que je peux T'ASSURER,réforme ou pas réforme,c'est qu'il te(et aux autres)faut certainement un temps d'adaptation,en 2°année ca ira certainement mieux,en stage et en théorie,car tu commenceras a faire les liens,tu feras les DDS de plus en plus vite,tu prendras du recul par rapport a ce que disent les formateurs(attention au bourrage de crane,du formatage et rien de plus),ca se ressent dans ce que tu(et la majorité des étudiants)dis tu sais,et c'est ca qui vous bouffe je crois.

Pas facile a faire mais faut ABSOLUMENT décrocher des études de temps en temps,oui rater une journée de cours(tu vois selon tes facilités,ne rates pas un cours ou tu as trop de mal a comprendre!)ca n'a jamais tué qqu'un,au contraire méme,sinon ca devient contre productif.C'est bien de prendre l'air(en plus tu es a Pantin je crois,y a plein de trucs a faire sur Paris,d'ailleurs j'y suis réguliérement si un jour ca te dit,pour rigoler et me montrer tes cours-d'ailleurs ca y est j'ai obtenu des cours en passant par l'IFSI de mon CH),de penser a son chéri,a sa famille...Parce que si vous vivez les choses ainsi maintenant ce sera a pire une fois en poste,il faut savoir qu'un % non négligeable d'IDE a peu d'activités en dehors du travail,que nombreuses sont célibataires,n'ont pas d'enfants(pour celles qui en auraient voulu)...tout ca ca arrange les DRH,mais VOUS,en tant que PERSONNE???!!!!
Soigner ce n'est pas soi nier....IDE ce n'est pas VOTRE vie,c'est votre futur métier,attention!On a beau aimer son métier,on travaille pour vivre,pas le contraire!!

Pour conclure courage,étre éléve n'est jamais simple car quoi que tu fasses,que tu aies tort ou raison,il y auras toujours une personne pour te lyncher,méme aprés le DE.Et tu sais méme si ca se passe bien avec les ESI,je ne trouve pas avoir le retour du temps et de l'énergie que je déploie,des disputes que ca me crée parfois avec des collégues moins conciliants que moi(qui eux par ex vont sur le forum profession ide et ne "perdent" pas leur temps sur le forum esi)avec les étudiants.
Bref,pense de moi ce qu etu veux,tant pis et navrée quand méme si je t'ai blessée.

[Eydis]

Mais non enfin tu m'as pas blessée... non mais quand j'ai un truc à dire je le dis, et puis voilà...

Je suis assez d'accord avec toi... maintenant j'essaie de prendre du recul, de sortir, de ne pas garder le pif dans les cours et dans les stages sinon je pète un plomb.

J'irai pas jusqu'à manquer des cours - par contre, je bosse assez peu en dehors des heures de cours maintenant.

Je m'exprime parce qu'il faut que ça sorte, et puis je tiens debout comme ça...

Demain retour à mon stage pourri, au taquet, motivée, parce que je suis pas là pour souffrir, mais pour me former

[librio62]

Et quid des IDE comme moi qui ont plus que le bac+3?
Il est CERTAIN que le probléme vient parfois des équipes,maios parfois AUSSI des ESI.
Bon courage a tous malgré tout.

Il est toujours plus valorisant de dire "c'est trop" dur et de se victimiser,toujours est-il que ca ne changera rien au probléme,l'héritage judéo-chrétien et sa valorisation de la souffrance ressentie est,je constate,toujours d'actualité....
Ne pas confondre somme de connaissances et niveau de connaissances,je pense que c'est a ce sujet que nos avis divergent. ..../...

Je l'ai reconnu
c'est Walter Hesbeen (docteur en sociologie, en philo. etc....)
lol, il m'a fait passer des nuits blanches au S1 avec la fiche de lecture de l'un de ses bouquins

[librio62]

---> je sors