Suicide

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titepepite
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Re: Suicide

Message par titepepite »

Comme dit moutarde, ce n'est ni pire, ni mieux.

Moi, je ne pouvais plus, mais chacun est différent, peut être que çà sera ce qu'il te faut.
J'ai essayé...

Par contre, ne crois pas que tu n'aura pas de compte à rendre (aux patients et aux familles, qui peuvent être trèèèès exigeants, et aussi, à tes collègues...)
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augusta
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Re: Suicide

Message par augusta »

Alors qu'en est-il du diplôme infirmier?
Quel peut-être l'alternative au travail à l'H?
Quel avenir pour les jeunes diplomés?
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Anonyme222222

Re: Suicide

Message par Anonyme222222 »

seringuelectrique a écrit : un indicateur ne trompe pas : les arrêts maladie n'ont jamais été aussi nombreux qu'en ce moment au CHU de Strasbourg ...
Oui c'est certain.
Cela dit, les arrêts maladie n'ont pas les mêmes conséquences financières entre autres dans le public que dans le privé. Quant au libéral, il faut être à moitié mort et encore pour s'arrêter.Par conséquent, ce ne peut être un baromètre comparatif (de mal être) aux 3 secteurs.
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Frankie30
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Re: Suicide

Message par Frankie30 »

titepepite a écrit :Par contre, ne crois pas que tu n'aura pas de compte à rendre (aux patients et aux familles, qui peuvent être trèèèès exigeants, et aussi, à tes collègues...)
Je le sais car je bosse à domicile.
Ce n'est pas l'argent qui m'attire mais bien le fait d'être mon propre chef
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con :clap:
Anonyme222222

Re: Suicide

Message par Anonyme222222 »

La notion d'être (ou pas) son propre chef et ce qui s'y rapporte est très relative.
titepepite
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Re: Suicide

Message par titepepite »

+1 avec moutarde

Tu ne sera jamais vraiment "ton propre chef"...
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Frankie30
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Re: Suicide

Message par Frankie30 »

titepepite a écrit :+1 avec moutarde

Tu ne sera jamais vraiment "ton propre chef"...
Tu peux m'en dire davantage ?
Tu n'as pas répondu à ma question quant à tes raisons de vouloir arrêter l'exercice de ta profession (IDL)
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con :clap:
Anonyme222222

Re: Suicide

Message par Anonyme222222 »

Bonsoir Frankie30,
Alors pour faire simple et si cela ne te dérange pas je vais essayer de répondre à cette question mais on adévié du sujet initial et on fait un gros HS.
Tu ne sera jamais vraiment "ton propre chef"...
L'exercice libéral dépend de plusieurs facteurs que l'IDEL doit bien considérer pour pouvoir vivre de cet exercice et pour pouvoir être son propre chef, il faudrait pouvoir travailler en totale autonomie sans dépendre de personne ; or, c'est très loin d'être le cas.
- Avant tout, l'IDEL est 1 IDE donc soumis aux mêmes règles professionnelles, décret actes/compétences que n'importe quel IDE.
- L''IDEL est payé à l'acte ou groupe d'actes (forfait) et cet acte qu'il soit médico-délégué ou du rôle propre se fait sur prescription => l'IDEL dépend du médecin.
- L'IDEL conventionné a des comptes à rendre à l'assureur qui est aussi le payeur direct ou indirect.
- L'IDEL comme n'importe quel IDE dépend de sa tutelle et... selon les textes,de "son" ordre .
- L'IDEL peut travailler en collaboration avec différents partenaires (SSIAD, HAD, Autodialyse, prestataires de services...etc) et là aussi la notion de chef est relative.
- L'IDEL, ou il/elle travaille seul(e) ou travaille en équipe avec 1 ou plusieurs collègues IDE où tout lien de subordination est interdit de même que le salariat (IDE, AS, AMP, ESI)=> Donc on ne peut être son propre chef. Par définition, pour une entente la plus longue et la meilleure, qui dit équipe, dit discussions, échanges, dialogues, compromis... Bref, rien de bien différent avec l'institution.
- l'IDEL travaille évidemment avec des patients. Ces patients sont des personnes. Certaines de ces personnes se comportent comme des clients, des consommateurs dont quelques uns avec un haut niveau d'exigences, d'un produit devenu un bien de consommation comme un autre à savoir la santé. On peut lire ces derniers temps les problèmes de judiciarisation, les aidants naturels, les patients experts (niveau Master), l'année 2011 est l'année des patients et de leurs droits, les associations de patients avec leurs exigences... etc, etc, etc.
- .../...

Alors, bien sûr qu'il y a des avantages (on en trouve ou pas mais ce n'est pas l'objet de la question)) mais il se peut qu'à un moment donné ou à un autre (ou pas), 1 IDEL bien qu'il/elle en ait fait le choix du libéral en ait raz la casquette de tout ou partie de ces paramètres surtout s'il a cru un jour "être son propre chef" ; ce qui - j'ai essayé de le démontrer - n'est pas compatible avec ce type d'exercice.
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Frankie30
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Re: Suicide

Message par Frankie30 »

Merci Moutarde pour toutes ces précisions (mais je les connaissais déjà vu que je travaille à domicile mais pour 1 employeur).
Je continue à croire qu'on est qd même + "libre" en étant libérale
Quant on travaille dans 1 cabinet d'IDEL, on travaille sur 1 pied d'égalité (enfin... J'imagine) ce qui n'est pas le cas où je bosse vu qu'on est chapotées par 1 IDE coordinatrice qui fait nos plannings (et ceux des AS), facture, ... et nous demande des comptes constamment (1 fois, elle m'a dit : "comment ça se fait que tu étais à 8 h 20 chez Mme X... ?")
Je ferme la parenthèse car, effectivement, on est HS. Désolée :oops: :oops:
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titepepite
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Re: Suicide

Message par titepepite »

Frankie, je t'envoi un MP
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thomas02
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Re: Suicide

Message par thomas02 »

on ne peut pas mettre toutes ces dépressions et autres sur le dos de l'hôpital ou de l'employeur, il y a vraiment beaucoup de facteurs qui entre en compte et pour avoir vu plusieurs personnes dans mon IFSI qui ont fait des dépressions Et TS ce n'était en rien la pression de la formation qui les a poussé à faire cela mais plutôt des problèmes personnels.

On est- assez grand et mature pour faire la part des choses, si on ne sent pas bien dans un service il faut en changer, du travail on en a comme on veut.

Certains disent que la situation se dégradent dans les Hôpitaux mais allez faire un tour dans le privé (pas dans le médical, dans des industries).

Dans les industries c'est bien pire que nous car eux ne peuvent pas retrouver du travail comme nous, et la plupart se battent pour être rentable.
on a juste pas les mêmes pressions.
rody78
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Re: Suicide

Message par rody78 »

Bonjour à tous et à toutes

J'ai essayé de lire avec attention tous les posts, en effet si l'on comprend bien ce qui peut se dire dans le premier message, je crois qu'au delà de nos difficultés à exercer notre métier qui sont réelles et que nous vivons au quotidien quelque soit notre mode d'exercice, je vois dans ce message beaucoup de détresse chez cette personne qui nous livre une expérience de la mort avec une personne âgée, elle nous livre les derniers instants avec une personne qu'elle accompagne jusqu'à son dernier souffle. Cela n'est pas rien, en filigrane elle nous livre ce que nous infirmiers(ères) nous essayons souvent de masquer, notre propre souffrance à vivre la maladie, la mort, à accompagner la personne malade, sa famille, son entourage. S'agit-il d'un manque de formation cela est discutable, je pense que toutes les formations du monde même si elles sont de la meilleure qualité possible ne nous préparerons jamais à affronter tout cela en tant qu'individu avec notre singularité. Car avant d'être infirmier je suis un être humain porteur d'un vécu, d'une histoire personnelle, je vis des émotions, l'Autre que je rencontre dans le soin me renvoi à mes propres souffrances, mes limites, à mon infinie impuissance d'être humain mais il met tellement d'espoir en moi et d'inquiétudes, lorsqu'il se questionne sur sa souffrance, sur sa finitude, je le fais aussi peut être en silence de peur de lui montrer mes propres faiblesses, mes failles, ma propre peur de ma finitude? Alors me direz vous mais c'est normal, je suis un être humain! Cependant, si l'on analyse notre milieu de soin ce n'est pas si normal que ça comme si nous devions de manière institutionnelle laisser nos problèmes dans le vestiaire, revêtir notre blouse blanche et allez hop en piste je met mon habit de héros, je sauve, je soigne, j'écoute, je supporte, mais comment je peux tenir si dés que je prend mon service je dois être au top, quand est ce que je peux moi aussi m'autoriser à être faible, à sentir, à pleurer parce que j'ai massé un bébé de 4 mois pendant une heure et qu'il en est mort! Il y a l'équipe me direz vous, pendant la pause à l'office dans un couloir ou chez une collègue lors d'une soirée alors que justement on cherche ces moments pour récupérer retrouver de l'énergie? Que propose l'institution, est-il si facile dans ce milieu de parler de ce qui nous heurte de ce qui nous fait mal? Alors que se passe t-il, on le garde pour soi on afflige son entourage de nos expériences difficiles, certes on évacue c'est déjà pas mal, mais cela sert-il ma singularité, en tant qu'individu qu'est ce que je comprends de ce qui m'affecte? Alors souvent on accumule, on superpose son vécu émotionnel professionnel et personnel (et oui parce que dans nos vies nous avons aussi des difficultés à affronter) et on courre le risque de s'épuiser et d'aller jusqu'au burn out, certes je peux changer de service, de structure, de population de patient, je peux même changer de métier.
J'avais fait il y a 5 ans un mémoire qui s'intitulait "L'infirmier face à ses émotions lors des situations d'urgences" avec les années je l'aurai juste appelé l'infirmier face à ses émotions.
J'ai ressenti à un moment donné la nécessité de faire le point sur moi même, de savoir pourquoi j'étais venu dans les soins infirmiers? De comprendre et d'accepter ce que je ressentais en fonction des situations, mon inachèvement, mon impuissance en tant qu'être humain, ma position, mes angoisses de la maladie, la peur de la mort etc...
Finalement cela m'a permis de mieux me connaître et de devenir un autre soignant qui au delà de l'écoute entend ce que le patient veut lui transmettre mon empathie est réelle et ce n'est plus que de la sympathie, cela permet aujourd'hui à mes patients de se livrer et de se sentir entendus.
Pour moi, de trouver mes limites à ne pas dépasser, mettre des mots sur ma propre souffrance, prendre enfin du plaisir à travailler, à faire des choix en toute conscience à me positionner, à écouter mes collègues qui rentrent en souffrance et à ne plus sentir un malaise lorsqu'ils abordent des sujets extrêmement difficiles.
J'ai fais un travail avec un psychanalyste mais peu importe avec qui on fait un travail l'important à mon avis c'est de pouvoir prendre du recul vis à vis de ce que l'on fait de ce que l'on vit pour justement mieux le vivre ou le vivre le moins mal possible.Mais j'aurai pu choisir d'autres moyens comme l'agressivité c'est à dire agresser à tout va patients, collègues, cadres, étudiants etc...dans le but de me protéger, j'aurai pu choisir la fuite changer constamment de service (je l'ai fais pendant ces 5 dernières années mais j'en ai eu marre), changer de métier et pour quoi pas après tout si cela me permettait de me préserver, bref j'aurai pu prendre tant de chemins et de routes mais je me suis dit qui si j'osais m'affronter à un moment donné peut être qu'il en ressortirai quelque chose de positif mais surtout que j'arrêterai de souffrir sans comprendre tout en exerçant ce métier.

Je crois qu'on ne choisi pas ce métier par hasard et quelque soit la raison pour laquelle on le fait celle ci nous appartient, elle est intimement liée à nous. Mais au delà de tout cela c'est ce que l'on peut en faire pour prendre du plaisir à faire notre métier, malgré des conditions de travail désastreuses, malgré toute cette souffrance, misère sociale et humaine à gérer, à vivre.

Je vous souhaite chers collègues de vous donner la possibilité d'exercer ce métier avec du plaisir, de vous donner l'opportunité chacun de le vivre avec le moins de souffrance possible, et en souhaitant que notre regard de soignant bienveillant se porte autant sur nos patients que nos collègues qui nous entourent, dans cette formidable aventure humaine qu'est le soin infirmier.Mais n'oublions pas que cette aventure est aussi et peut être une formidable aventure individuelle, personnelle et singulière.
Certes cela ne doit en rien écarter les conditions de travail, de salaire, de reconnaissance sociale de notre profession mais je pense que là c'est un autre sujet.

Bon courage à tous (N'oubliez pas qu'on est jamais tout seul, il y a toujours quelqu'un pour tendre une main ou la prendre...)

Cordialement
Anonyme222222

Re: Suicide

Message par Anonyme222222 »

Merci de nous faire partager le fruit de ta réflexion sur notre métier et ton introspection.

Cela dit, compartimenter est une attitude qui n’est pas forcément institutionnelle mais qui peut aussi faire partie des mécanismes de protection que met en place non pas le soignant mais plutôt l’humain en prenant une certaine distance. Et ce, au fil du temps et des expériences et de façon consciente et ou volontaire ou non.

Cela en fait il selon toi un mauvais soignant (bien que ce ne soit pas l'objet de ton témoignage) ?
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Frankie30
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Re: Suicide

Message par Frankie30 »

rody78 a écrit : j'aurai pu choisir d'autres moyens comme l'agressivité c'est à dire agresser à tout va patients, collègues, cadres, étudiants etc...
C'est malheureusement souvent le cas chez bon nombre de soignants
rody78 a écrit :Je vous souhaite chers collègues de vous donner la possibilité d'exercer ce métier avec du plaisir, de vous donner l'opportunité chacun de le vivre avec le moins de souffrance possible, et en souhaitant que notre regard de soignant bienveillant se porte autant sur nos patients que nos collègues qui nous entourent, dans cette formidable aventure humaine qu'est le soin infirmier.
Si seulement ça pouvait être vrai !!!
rody78 a écrit :N'oubliez pas qu'on est jamais tout seul, il y a toujours quelqu'un pour tendre une main ou la prendre...
... En cherchant bien !!!
C'est parce que la vitesse de la lumière est supérieure à celle du son que certains ont l'air brillant avant d'avoir l'air con :clap:
rody78
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Re: Suicide

Message par rody78 »

Bonjour

Moutarde je crois que ta réflexion est juste ce sont des mécanismes de défense qui sont propre à l'être humain et tu as aussi raison de souligner le fait qu'ils sont souvent inconscients et que le fait de travailler sur soi permet d'en prendre conscience donc de savoir de quelle manière je me défends contre les agressions extérieures (psychiques entre autre, la maladie, la mort etc...pour le domaine du soin mais bien entendu cela est valable pour tout ce que l'on vit). Si je me suis permis de vous livrer un peu mon introspection ou analyse personnelle de manière qui peut peut être sembler impudique c'est aussi peut être pour produire ce petit écho en celui qui lira le message, mais c'est bien sûr je suis un humain comme ce type, et effectivement, il m'arrive d'en avoir marre, d'être agressif, de souffrir en silence et j'en culpabilise à fond sans savoir quoi en faire alors il existe pleins de portes de sorties peut importe tant que j'en prend une et que je tends à prendre du plaisir et à stopper cette souffrance qui ne m'aide pas à m'épanouir pleinement dans mon job mais c'est vrai que c'est valable pour tout être humain.

Tu me poses une question difficile du fait de savoir si compartimenter (je n'ai pas très bien compris le sens de ce mot) fais de lui un mauvais soignant. C'est une question très difficile. Car là on ouvre un débat qui peut cristalliser les passions. On peut aussi poser la question dans l'autre sens qu'est ce qu'un bon soignant, car si l'on admet qu'il y en a des mauvais c'est qu'il y en a des bons. Sur quels critères peut-on s'appuyer pour essayer de trouver une réponse. Je crois que là on pourrai en faire un mémoire mais plus encore une thèse et je crois que même après cela la réponse resterai très nuancée. Est que c'est celui qui obtient une bonne note de sa hiérarchie? celui qui est apprécié par les patients, par l'équipe? Celui qui se forme constamment? Celui qui fait un travail sur lui? Celui qui pense avoir la vocation pour ce métier? Celui qui ne compte pas ses heures? Celui qui encaisse tout? Celui qui affronte la hiérarchie? celui qui est un très bon technicien ou a un très bon en relationnel? etc...
Je mets des critères à tout va car le chantier est très vaste et j'en reviens à dire que c'est peut être celui qui avec sa singularité réalise des soins c'est-à-dire se donne la possibilité (et ce n'est pas toujours facile) d'entrer en relation avec cet Autre (le malade) cet Autre dont on ne maitrise rien de son vécu qui est malade donc certainement très angoissé sur la défensive prêt à agresser le monde extérieur car en souffrance et peut être aussi en souffrance dans sa vie personnelle avec ses propres problèmes, donc à gérer des situations relationnelles complexes tout en soignant le soma (le corps) donc à établir une relation de confiance courte ou durable selon les situations. Voilà ce n'est qu'un début de réflexion et j'attends les vôtres car en somme c'est assez difficile comme question.

Merci de me faire part de vos réflexions pour enrichir d'avantage les miennes.

Bon courage à tous.
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