TFE rechute patient alcoolique et relation soignant-soigné

[augusta]

Bien sûr qu'il est intéressant d'autant que les patients souffrant d'alcoolisme ont des complications physiologiques (du fait de leur conso) et peuvent se retrouver hospitaliser. Donc ton questionnement sur la PEC ide en service de soins généraux est très pertinente.
A toi de lire pour comprendre ce qui s'est joué dans ta situation, puis pour proposer une hypothèse de recherche.
Le travail en réseau peut être très intéressant dans ton sujet et faire appel à une équipe mobile en addictologie peut bien sûr être aidant pour l'ide comme pour le patient

[bigmama]

merci augusta pour ta reponse

Grace à mes lecture j'ai pu comprendre les competences relationnelles que j'aurais du developper pour cette PEC mais mon questionnement se situe plus dans le fait qu'un patient alcoolo dependant admis en hospitalisation n'a pas forcement la volonté d'arreter de boire donc pas la motivation et je sais pas si dans un service de gastro par exemple les IDE peuvent entreprendre une demarche d'aide avec le patient et la durée de l'hospitalisation n'aide pas vu que la PEC d'un paient alcoolo dependant doit se faire des le moment où le patient a exprimer sa demande d'aide et qu'elle se fait surdu long terme...?????? je sais pas pourquoi mais je me me dis qu'à cause de ça je ne trouve plus trop mon sujet pertinent.. .

[caducee1717]

c'est sûr que ce n'est pas au cours d'une hospitalisation que le patient va entreprendre une démarche de prise en charge de sa dépendance à l'alcool MAIS ça peut être le point de départ de sa prise de conscience du danger de l'alcool pour sa santé, voire pour sa vie, ce qui constitue la première étape d'un parcours qui deviendra potentiellement volontaire ensuite...
faire "sauter" les verrous, faire tomber le déni, c'est déjà LE grand pas qu'il doit franchir car sans cela pas de prise en charge authentique et sincère...

[lucilea]

bonjour à tous, je suis actuellement en troisième année et je suis en plein dans le TFE ! je souhaite aborder l'influence des rechutes des personnes alcoolodépendantes sur le prise en charge soignante. Je pense avoir trouvé un questionnment de départ qui est : Garder le sens du soin permet-il d'optimiser la prise en charge de la personne alcoolique et ainsi accepter les rechutes sans se désinteresser ? en gros j'aimerais aborder le fait qu'à force de rechutes et de réhospitalisation certains soignants peuvent parfois perdre l'intérêt premier qui est d'accompagner le patient dans sa démarche des soin, et faire de ces réhospitalisations une routine. Finalement, ne plus trouver de sens au soin et avoir une prise en charge qui n'est pas forcément adaptée, une relation altérée par le fait de revoir souvent les même patients. auriez vous quelques pistes de biblio concernant cette question ! pour ma part je pense réalisés des entretiens avec des IDE d'alcoologie et un psychiatre sans doute, des personnes que j'ai pu rencontrer pendant mes stages.
Merci pour votre aide si vous avez des tuyaux.

[augusta]

On peut répondre par oui ou non à ta question de départ, donc elle me semble mal formulée. Chez nous on ne doit pas utiliser ce genre de question.
A voir si toi tu peux.

Ensuite, il ne faut pas oublier que la rechute fait partie du parcours du patient en addictologie.
C'est la difficulté de cette pathologie justement qui peut entrainer une certaine lassitude côté soignant.

[emy38000]

Bonjour,

Je suis actuellement étudiante en 3eme année de soins infirmiers, et, dans le cadre de mon TFE, je sollicité l'aide d'ide travaillant en alcoologie/addictologie. Le sujet de mon mémoire est la prise en charge de l'estime de soi de patients alcooliques hospitalisés en cure.
Et j'aurai besoin d'aide pour répondre à quelques questions. Ca ne vous prendra pas beaucoup de temps.

les questions sont :

Depuis quand travaillez vous dans ce service?

Quelle serait pour vous la définition de «  l’estime de soi »?


Selon vous, les personnes alcooliques ont-elles une faible estime d’elles mêmes? Si oui, pourquoi à votre avis?


Quels sont les signes que vous pouvez identifiez manifestant de cette faible estime de soi?


Sont-ils fréquents?


Quels sont les actions de votre rôle propre qui peuvent les accompagner dans cette revalorisation de l’estime de soi? En quoi votre rôle à ce niveau là fait-il partie intégrante du traitement de cette conduite addictive?




Quelles activités thérapeutiques sont indiquées dans ce cas là?




Quelles difficultés rencontrez vous face à des personnes alcooliques ayant une faible estime de soi?


Je vous remercie d'avance. Je vous donne mon mail si jamais vous préferez répondre par email (en MP)
Merci!

[bigmama]

BONJOUR à toutes et à tous...

A quinze jour de rendre mon tfe je suis en plein doute sur mon sujet...je voulais savoir si il était pertinent de bosser sur les moyens qui étaient mis en place par l'ide, lors de l'accueil et tous le long de l'hospi d'un patient alcoolique en sevrage, pour favoriser le lien thérapeutique qui sera necessaire pour un accompagnement futur (soit au sein de l'hopital avec le service d'addictologie mobile ou au sein d'autres structures accueillant des malades alcooliques). Mon sujet portera essentiellement sur l'instauration d'un climat de confiance d'es l'accueil et qui sera renforcer tous le long de l'hospitalisation où les attitudes relationnelles seront basées sur l'empathie, le respect, l'authenticité,l'ecoute active et un bonsens de l'observation. L'objectif étant de créer un espace où le patient sera en mesure d'exprimer ce qu'il ressent sans jugement, et également de percevoir les motivations du patients afin de faire apel à des structures extérieures aux services d'hepatologie en adéquation avec les besoins du patient....
voili vloilou..qu'en pensez vous?? MERCI D'AVANCE

[cindy1102]

Bonjour, je passe en 3ème année et j'ai déjà une idée concernant le mémoire infirmier.
En effet, j'ai effectué un stage en alcoologie durant 10 semaines.
J'ai pu remarquer que des personnes revenaient pour un énième sevrage.
Or, certains se plaignaient de refaire les mêmes activités mais aussi arrivés à la sortie l'anxiété devenait de plus en plus intense pour eux. D'après leurs dires "est ce que cette fois je vais y arriver, ça fait déjà beaucoup de fois que je viens"
Je voulais donc m'attarder sur l'accompagnement de l'infirmière à la sortie chez des patients ayant donc suivis plusieurs sevrages.

Je ne sais pas par où commencer.
Si vous pouvez m'apporter quelques conseils cela m'aiderait beaucoup.
Merci.
Cindy

[cindy1102]

Bonjour, je passe en 3ème année et j'ai déjà une idée concernant le mémoire infirmier.
En effet, j'ai effectué un stage en alcoologie durant 10 semaines.
J'ai pu remarquer que des personnes revenaient pour un énième sevrage.
Or, certains se plaignaient de refaire les mêmes activités mais aussi arrivés à la sortie l'anxiété devenait de plus en plus intense pour eux. D'après leurs dires "est ce que cette fois je vais y arriver, ça fait déjà beaucoup de fois que je viens"
Je voulais donc m'attarder sur l'accompagnement de l'infirmière à la sortie chez des patients ayant donc suivis plusieurs sevrages.

Je ne sais pas par où commencer.
Si vous pouvez m'apporter quelques conseils cela m'aiderait beaucoup.
Merci.
Cindy

[cindy1102]

Bonjour, je passe en 3ème année et j'ai déjà une idée concernant le mémoire infirmier.
En effet, j'ai effectué un stage en alcoologie durant 10 semaines.
J'ai pu remarquer que des personnes revenaient pour un énième sevrage.
Or, certains se plaignaient de refaire les mêmes activités mais aussi arrivés à la sortie l'anxiété devenait de plus en plus intense pour eux. D'après leurs dires "est ce que cette fois je vais y arriver, ça fait déjà beaucoup de fois que je viens"
Je voulais donc m'attarder sur l'accompagnement de l'infirmière à la sortie chez des patients ayant donc suivis plusieurs sevrages.

Je ne sais pas par où commencer.
Si vous pouvez m'apporter quelques conseils cela m'aiderait beaucoup.
Merci.
Cindy

[caducee1717]

bonjour,

tout comme toi j'étais interessée par cette pathologie durant mes études et j'avais fait un stage en addictologie.

Ensuite , après l'obtention du diplôme, j'ai travaillé dans une unité d'addictolo spécialement axée sur l'alcoolo-dépendance, et la seule chose que je peux te dire c'est que :

- la démarche du patient doit être volontaire
- à l'issue de la "cure" pas d'accompagnement infirmier spécifique, uniquement des consultations de suivi avec le médecin.

Depuis quelques années maintenant je bosse en libéral et là aussi , à l'issue de la cure, pas de suivi spécifique à proprement parler, sauf pour une patiente dont j'ai "la charge" pour l'accompagner au quotidien dans la gestion de son traitement, mais surtout pour lui offrir un espace de dialogue intermédiaire aux consultations mensuelles avec le psy, et au groupe de parole tous les jeudi avec l'ide psy du CMP...

Je crois qu'en règle générale à l'issue de leur séjour de "sevrage et pris en charge" les patients sont plutôt seuls...

[cindy1102]

merci beaucoup pour ta réponse.
Donc si j'aborde ce sujet cela peut être intéressant? Je voulais aussi dans mon sujet parler de la place des familles qui pour moi, si elles ne connaissent pas la pathologie elles ne peuvent pas aider le patient à la sortie.
Je ne sais pas trop comment démarrer, partir de quelles questions.

[caducee1717]

pour les familles il existe une association que j'ai rencontré lorsque je travaillais en addicto car nous proposions une rencontre mensuelle pour les proches afin de leur offrir un espace de dialogue ou chacun pouvait s'exprimer sur la difficulté de vivre aux côtés dune personne alcoolo-dépendante ...

Al-Anon / Alateen en France est une association de parents et d'amis d'alcooliques qui partagent leur expérience, leur force et leur espoir dans le but de résoudre les problèmes causés par la vie auprès d'un alcoolique.

ça peut être une piste pour toi, dans l'amorce de ta réflexion sur le sujet...

bonnes recherches

[cindy1102]

Bonjour, je souhaiterai effectuer mon mémoire en lien avec la pathologie alcoolique.
Je voulais savoir si en service de psychiatrie il y avait beaucoup de patients alcooliques? S'ils venaient d'eux même et pourquoi étaient ils admis en psychiatrie et pas plutôt en service hospitalier ou se font des cures de sevrage?
Merci

[cindy1102]

J'avais aussi une autre piste de mémoire sur la prise en charge des patients alcooliques mais cette fois en psychiatrie.
Les patients admis en psychiatrie pour un problème d'alcool ne viennent pas d'eux-même? Ils sont avec quel autre "type" de patients?
Je voudrais montrer qu'en psychiatrie ce n'est pas forcément le lieu idéal pour soigner les personnes alcooliques car les infirmieres ne sont peut etre pas forcément formées ou alors le fait d'être avec d'autres patients ayant d'autres pathologies...
Merci