printemps 2011

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pauline15
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par pauline15 »

M.0RGAN3_ a écrit :
yellina a écrit :Pour le vigilance en faite c'est la "vigilance partagée". Dommage que je n'ai pas le texte pfff. Moi j'ai mis que cette vigilance était une coopération entre tous les médecins pour lutter contre les maltraitances mais qu'elle ne concernait que les professionnelles alors que c'est l'affaire de tous le monde. Après pour les moyens, j'ai mis la prévention et sensibilisation auprès du public et une meilleure formation du personnel afin de mieux d'identifier les situations de maltraitances . Plus j'y pense et plus je me dit que j'ai mal compris en faite. Si quelqu'un à d'autre idées.

Pour la vigilance j'ai mis comme toi sauf que j'ai pas dit que seul les medecins devait intervenir mais toute personne qui est temoin de maltraitance.
Les limites j'ai pas compris donc j'ai zappé
Pour les solutions j'ai mis : Sensibilisez la population et osez exposer la realité, Mise en place de formations pour lutter contre la maltraitance, une augmentation de personnels qualifié et une assistance aux personnes maltraités ( pour qu'elles n'aient pas peur de représailles etc.. ) , plus de structures !


Pour la question deux je me suis engager dans un truc et je pense avoir fait un HS.. Tant pis.. Les dés sont jetés maintenant !

Pour les TP, j'ai reussi dans l'ensemble appart qlq questions, et la finale de l'organisation où j'ai galéré .. On verra !!

Moi justement pour la vigilance partagée j'ai parlé que des médecins et des autorités j'ai pas élargit à la famille ni rien. Et justement pour les limites j'ai mis que c'était dans le milieu familial qu'il y avait le plus de maltraitance envers les personnes handicapées et que ce dispositif en permettrait pas de lutter contre la majeur partie de ce fléau.

Pour la première question, il fallait bien dégager les principaux éléments ? Du coup, moi je ne suis pas rentré dans les détails et j'ai donc fait une vingtaine de lignes alors que je voyais mes voisins écrire des pleines pages. C'est moi qui est mal compris ?
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Sarah Connor
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par Sarah Connor »

Voici le texte de Beaune /Semur et les questions attachées

Texte "Cap sur l'emploi"

Le texte ayant été tronqué, je vous ai enlevé les parties qui n'étaient pas présentes (sûrement comportaient-elles des éléments de réponses importants ^^) voici le texte intégral :http://www.liberation.fr/societe/010123 ... r-l-emploi (Source : Libération, 16 novembre 2010)

Cap sur l’emploi


Pour une fois, oublions les deux premières syllabes du mot handicap, celles qui conduisent encore trop souvent aux zones d’ombre de la société, pour se concentrer sur la dernière, «cap», un symbole aujourd’hui, notamment dans le secteur de l’emploi.

Depuis le 11 février 2005, et le vote de l’emblématique loi «pour l’égalité des droits et des chances, la participation et la citoyenneté des personnes handicapées», la France a indéniablement franchi un cap. Pour Jean-Marie Faure, président de l’Agefiph, l’institution publique chargée de l’insertion professionnelle des handicapés dans le secteur privé, «l’une des victoires de la loi de 2005, c’est d’avoir su générer une prise de conscience dans le monde de l’entreprise».

Bien que, selon les textes, toute entreprise de plus de 20 salariés se devait déjà d’employer un minimum de 6% de travailleurs handicapés et assimilés, ce dispositif était encore très largement inappliqué au début des années 2000. «La loi a certes durci le montant des contributions à payer, mais ce serait une erreur de percevoir ce texte uniquement sur son aspect punitif, explique Jean-Marie Faure, il a permis à l’Agefiph d’effectuer un énorme travail de recensement et de lobbying sur les entreprises qui ne remplissaient pas leurs obligations.»

Résultat ? Une diminution de près de 95% des entreprises soumises à la surcontribution - c’est-à-dire toutes celles qui n’ont engagé aucune action en faveur des travailleurs handicapés pendant une période supérieure à trois ans -, une augmentation deux fois moins importante du taux de chômage de ces salariés pendant la crise financière et un progrès considérable du nombre de bâtiments, notamment publics, qui respectent les normes d’accessibilité.

Toutefois, des nuances s’imposent. Si l’insertion professionnelle progresse, elle n’en reste pas moins enchaînée à la précarité. «Il est très rare de voir des travailleurs handicapés embauchés en CDI. Pour eux, malheureusement, la règle c’est au mieux le CDD ou le contrat de professionnalisation. C’est évidemment mieux que rien mais, du coup, ça génère des parcours chaotiques et parfois tourmentés en termes financiers et humains. La discrimination sur la stabilité de l’emploi est encore bien tenace», assure la directrice d’un CAP Emploi, structure départementale chargée de l’insertion.



«Mais, il n’est pas évident de revenir sur les mauvaises habitudes, reprend la directrice du CAP Emploi, d’autant que nous en sommes encore en France au stade des préjugés d’ordre psychologique. Les patrons, qui pour beaucoup sont très motivés pour faire des efforts, restent persuadés que handicap est synonyme de déficit de compétences. La vérité c’est qu’ils ont une très mauvaise perception des choses. Pour eux, l’image type du handicapé c’est un homme en fauteuil roulant. Or, au CAP Emploi, nous suivons trois personnes en fauteuil roulant pour 2 500 inscrits !»


Comment former sur le tas des personnes handicapées qui auraient pu l’être bien avant? Quelques statistiques alarmantes en témoignent : seulement 52% d’enfants handicapés passent de l’élémentaire au collège contre 80% pour les autres. A peine 26% de ces enfants atteignent le lycée. Enfin 19% suivent un cursus universitaire. «Des chiffres terrifiants, indique-t-on au ministère de la Famille, et qu’il faut absolument combattre. Notre priorité est d’agir de façon assidue sur la formation qualifiante. C’est une condition sine qua non pour améliorer l’insertion professionnelle

En 2011, l’Etat et les collectivités locales investiront quelque 410 millions d’euros dans la formation. Cela sera-t-il suffisant pour compenser le transfert de charges qui va peser sur l’Agefiph ? A voir.

L’autre sujet épineux se situe autour des impératifs de recrutement. Deux écoles continuent de s’affronter en France. Il y a les défenseurs du modèle anglo-saxon, qui prônent la création d’une grande agence de recrutement spécialisée, et les «républicains», qui invoquent le droit commun et pourfendent l’idée «ignominieuse qui consisterait à développer une politique de l’emploi autre que généraliste».


Du côté de la Confédération générale du patronat des petites et moyennes entreprises (CGPME), on confirme «que recrutement et handicap réclament des contorsions toutes particulières».Mais on dit aussi«qu’il n’est pas souhaitable de créer une agence de recrutement propre. En revanche, ce qui nous inquiète, c’est cette obligation d’accessibilité fixée par la loi de 2005, qui stipule que la majorité des établissements publics mais aussi privés doivent être aux normes d’accessibilité au 1er janvier 2015. En l’état actuel des choses, c’est impossible. Alors, il faudra soit dégager des financements, soit obtenir des dérogations. En dépit de quoi de nombreuses petites entreprises devront mettre la clé sous la porte».

Le Conseil d’Etat n’a pas l’air de l’entendre de cette oreille, lui qui a condamné l’Etat, le 22 octobre, à verser 20 000 euros à une avocate handicapée du barreau de Béthune qui dénonçait l’inaccessibilité des tribunaux. Un arrêt qui ravit Jean-Marie Barbier, le président de l’APF, «qui y voit non seulement une possible jurisprudence, mais surtout un enseignement qui résume bien ce qui reste à accomplir pour que le handicap ne soit plus à la marge. Construire pour tous, et non pour le plus grand nombre».

Voici le texte qui est tombé ce tantôt et voici les questions :

Ortho, syntaxe et respect des consignes 2pts

1-Donnez un autre titre ua texte.justifiez votre proposition (3pts)

2- En vous appuyant sur les données chiffrées du taxte, expliquez les raisons du manque de qualification fréquent des personnes handicapées(7pts)

3- "...ce qu'il reste à accomplir pour que le handicap ne soit plus à la marge".
Expliquez la proposition ci-dessus.
Selon vous, quels sont les efforts fournis pour remédier à cette situation ?
Argumentez votre réponse. (8 pts)
pauline15
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par pauline15 »

FANNYP03 a écrit :toi aussi tu a foiré le test d'organisation tu as pu tout remplir?

vu les témoignages ce concours était apparemment dur pour tout le monde

je me demande qu'est-ce-que vous entendez par faire la moyenne des trois parties? vont-ils mettre les trois parties sur 20 puis faire la moyenne des trois je vois pas comment ils pourraient faire autrement?

Pour la CG trop de choses à dire et des questions qui partaient dans tous les sens tu as raison difficile de s'ordonner?
Pour ma part les tests d'aptitude étaient pas très difficile. Pour la notation, ils vont noter chaque partie (il y en avait trois) sur 20. Et après ils vont faire la moyenne des trois. par exemple si a la première partie tu as 13, à la deuxième 15 et à la troisième 10, ça fera : (13+15+10) / 3 = 12,67
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Siaana
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Re: Concours printemps 2011

Message par Siaana »

Merci de ne pas utiliser de langage sms sur le forum :clin:
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lilouseve
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par lilouseve »

alors moi pour la vigilance partagee et bien donc j'ai muis comme la responsabilite de chacun les limiete ben j'ai zappee solution et moyen et bien en faite je suis partie de la grosse a l'adulte handicapee en expliquan toute les choses mis en place et ce qu'on pourrai renforce
je pense que j'en ai bcp trop dit !!!

pour la 1ere j'ai juste resume aussi une vingtaine de ligne pas mieux
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par M.0RGAN3_ »

http://195.220.153.189/Document.htm&num ... 5491949720


C'est le texte de Clermont Fd et du Puy en Velay !
J'ai pas gagné au loto, mais ESI 1ère année.. Ça vaut bien l'Australie!

ESI 2011/2014 à Aurillac ! :D

Je laisse ma place à Rodez, Toulouse, Guéret & Tulle .
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Re: Concours pour AS et AP en 2011

Message par isa71 »

Merci dyne 2008 pour ce sujet. Il y avait de quoi faire . J'èspère que d'autre personnes vont mettre des sujets. Moi je le passe le 30 mars à Ales.
isa71
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Re: Nombre de lignes imposées: manuscrites ou informatiques?

Message par isa71 »

Sylvie3 a écrit :Bonjour,

Je ne réponds pas à la question.
Je suis à la recherche de prépa pour le conconrs spécifique pour les aides-soignantes. pouvez-vous me donner des adresses ou des noms d'organisme SERIEUX.
Merci de me répondre, Sylvie.
Ceci est le consour d'IDE specifique pour AS et AP.
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Re: Nombre de lignes imposées: manuscrites ou informatiques?

Message par isa71 »

isa71 a écrit :
Sylvie3 a écrit :Bonjour,

Je ne réponds pas à la question.
Je suis à la recherche de prépa pour le conconrs spécifique pour les aides-soignantes. pouvez-vous me donner des adresses ou des noms d'organisme SERIEUX.
Merci de me répondre, Sylvie.
Ceci est le concour d'IDE specifique pour AS et AP.
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par La comtesse66 »

J'ai passé le concours au Puy en Velay
Le texte : la maltraitance des personnes handicapées
Sujet assez classique mais beaucoup de choses à dire!!!
Les tests psycho assez simples quand même, 3 parties notées sur 20 (logique, mathématiques et organisation)
:D
Enfin IDE!!!!
Trop Happy!
mégane69
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par mégane69 »

lecchese a écrit :oui je veux bien merci !
alors je viens de l'écrire en entier à l'ordi (1 page recto verso) =) et au moment de cliquer sa na pas marcher donc je vais essayer de trouver un autre moyen car c'est vraiment la galère!!!

Désolé...

sinon le début du texte tombé à Vienne est sur ce site : http://petergumbel.fr/fr/le-livre
Vienne le 15 Mars ; Privas le 23 Mars ; St Chamond le 26 Mars et Lyon le 9 Avril.... J'espère que sa va bien se passer =)!!
mimidu22
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par mimidu22 »

Pour mon premier concours , j'ai trouver les tests psychos bien galère
Je le passais à Pontivy ! Je m'aperçois que j'ai oublié pas mal de chose pour la question sur la solidarité . Je verrais bien les résultats .
Espère pour le concours 2011
tarkolinko
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par tarkolinko »

voici le texte sur l'ecole casse t'elle nos enfants concour de vienne je crois!!!!!L’école casse-t-elle nos enfants?

C’est le livre choc de la rentrée. "On achève bien nos écoliers" (Grasset), risque de faire du bruit dans les salles de profs et les réunions de parents. Pour le journaliste anglais Peter Gumbel, notre système d’éducation, élitiste et passéiste, n’est qu’une machine à broyer les élèves et à produire, en masse, de l’échec scolaire.



De piètres résultats
Sur le même sujet
Un rapport de l'Education nationale pointe les failles de la rentrée scolaire

« Entre toutes les nécessités du temps, entre tous les problèmes, j’en choisirai un auquel je consacrerai tout ce que j’ai d’âme, de cœur, de puissance physique et morale, c’est le problème de l’éducation du peuple », disait Jules Ferry, grand réformateur de l’éducation. Ses mots continuent de résonner aujourd’hui, 130 ans plus tard. […]

Comme il est étonnant alors, de constater à quel point la réalité des écoles françaises aujourd’hui est éloignée de ces nobles idéaux. Bien sûr, la vie n’a pas toujours l’élan positif qui traverse les Choristes ou Le Cercle des poètes disparus. Toujours est-il que le système actuel d’éducation non seulement ne correspond pas à son image idéale, mais n’atteint pas non plus le même niveau de résultats que dans une grande partie de l’Europe et du monde développé.

Comment est-il possible que 15% des élèves entrant en classe de sixième ne sachent pas correctement lire et écrire ? Que 130 000 jeunes quittent l’école chaque année sans diplôme ni qualification. Que, dans un pays obsédé par la notion d’égalité, les jeunes dont les parents sont travailleurs indépendants, cadres, enseignants ou issus des professions intermédiaires, aient deux fois plus de chance d’accéder à l’enseignement supérieur que les enfants d’ouvriers et d’employés ? Que, malgré toutes les discussions sur la nécessité d’excellence et l’accent mis sur la formation des élites, la moyenne des jeunes Français n’obtienne que des scores médiocres lors de tests comparatifs internationaux. […] Prenez l’étude PISA 2003 qui se focalise sur les mathématiques. La France, pays de matheux, compte seulement 3,5% d’élèves qui atteignent le niveau 6, le plus haut niveau, autrement dit celui des excellents élèves. En Finlande, en Suisse, aux Pays-Bas et en Nouvelle-Zélande, ce pourcentage et deux fois plus élevé.



Championne du stress

Dans les enquêtes internationales, les enfants français sont dans l’ensemble plus anxieux et intimidés dans une salle de classe et davantage angoissés par le peur de l’échec. Ils manquent de confiance en eux, même lorsqu’ils connaissent leurs leçons, et éprouvent le sentiment que leurs professeurs ne les aident pas.

Les élèves français préfèrent aussi ne pas répondre que de prendre le risque de faire une erreur. […] Je trouve le taux de non-réponse fort intéressant. Car la France est le seul pays où le « hors sujet » soit perçu comme un péché capital, un acte d’extrême nullité automatiquement sanctionné –et même sévèrement- par des générations de profs. Ceci est grotesque. La rigueur et la discipline intellectuelles sont bien sûr importantes, mais l’imagination et l’expérience également. La réticence des jeunes Français ne serait-ce qu’à tenter de répondre à une question est symptomatique d’un système où les enfants ont été conditionnés à « la fermer » plutôt qu’à exprimer ce qu’ils pensent, par peur de se tromper. Ce système promeut l’effacement de soi, le conformisme et l’obéissance aveugle au détriment du sens de l’initiative et de la curiosité intellectuelle.

Commentaire de Philippe Meirieu, professeur en sciences de l’Education

« L’éducation en France a toujours insisté sur le développement de la raison –donc la mise sous le boisseau de la subjectivité- en visant une sorte d’idéal unique de culture. Nous en gardons les traces. L’école continue d’imposer sa norme. Nos manières de contrôler et d’évaluer découragent la créativité, l’engagement personnel de l’élève. D’où cette relative passivité que déplore Peter Gumbel. Si les élèves ne posent guère de questions en cours, c’est qu’ils ne se sentent pas vraiment concernés par ce qu’on leur dit. Ou bien ils craignent d’être stigmatisés par leurs camarades, peur qu’on se moque d’eux s’ils tâtonnent ou, simplement, s’ils sortent du rang. Le professeur a du mal à faire de sa classe un espace hors-menaces où l’on peut se tromper sans risque. »



Des méthodes rétrogrades

A partir des années 50,dans toute l’Europe, le nombre de jeunes qui poursuivaient leurs études jusqu’à la fin du second cycle a commencé à croître.

L’augmentation massive du nombre d’élèves […] ne crée pas seulement un problème matériel concernant les salles de classes et les professeurs ; cela requiert aussi un changement dans les mentalités et les méthodes d’enseignement. L’éducation n’étant plus réservée à une élite restreinte, les anciens critères de sélection doivent donc être révisés. En classe également, de nouvelles techniques sont désormais requises afin d’aider une population beaucoup plus large et plus hétérogène à atteindre un niveau acceptable. […]De nombreux pays ont revu leurs méthodes d'enseignement dans la perspective de porter une bien plus large proportion de jeunes à un niveau d'études élevé. [...]

Mais la France, elle, n’a pas fait sa révolution culturelle […] p 49 nombre d’enseignants réutilisent les mêmes méthodes que celles qu’ils ont connues enfants. C’est-à-dire une approche frontale, où l’enseignant est à la tête de la classe, transmettant les connaissances aux enfants qui les reçoivent et les mémorisent de manière passive. Même pour ceux qui refusent de telles méthodes, qui réorganisent la salle de classe et font de leur mieux pour encourager et motiver les enfants, les tests et les notes tiennent une place si prépondérante que leur marge de manœuvre est fortement limitée. Il semble inévitable que les enfants soient classés, rivalisant, ainsi, les uns avec les autres ».

Commentaire de Patrick Gonthier, secrétaire général de l’UNSA Education, deuxième organisation syndicale enseignante.

« Peter Gumbel met le doigt là où ça blesse. Il ouvre la boîte noire de la salle de classe. Nos collègues enseignants peuvent prendre ça pour une agression. Pourtant, ils ne sont pas en cause. C’est toute l’école française qui est rétive aux changements. Elle reste profondément élitiste, vouée au classement et à la sélection des meilleurs. Pour que ça change, et que d’autres méthodes d’enseignement soient introduites dans les classes, il faudrait qu’il y ait un consensus fort, un accord partagé par tous, les professeurs, les parents, les politiques, pour remettre en cause cet élitisme et mettre en œuvre la réussite pour tous à l’école. Nous en sommes loin. »



Trop de redoublements

Au collège John Adams de Santa Monica, en Californie, presque aucun jeune ne redouble de classe, aussi mauvais que soient ses résultats scolaires. Ce collège public est à moins de 2 km de la plage et certains des 950 élèves vivent juste à côté, dans des maisons valant 1 million de dollars ou plus. Ils se rendent à l’école dans de grosses berlines allemandes. Mais une partie importante d’entre eux vit dans des HLM, plus au sud ou à l’est. Ce sont pour beaucoup des immigrants mexicains de la première ou de la deuxième génération. Ils arrivent, eux, dans des bus jaunes gérés par la municipalité. Martha Shaw, la directrice de John Adams, affirme que cette diversité est son plus gros défi. Tout comme le milieu socio-économique, le niveau d’éducation de ces jeunes varie radicalement. Certains visent déjà Harvard ; d’autres ont des difficultés à lire à l’âge de 12 ans.

Durant les cinq années où elle a été la principale de John Adams, Martha Shaw n’a fait redoubler que deux enfants, et à chaque fois, « cela fut une horrible décision » à prendre, explique-t-elle. « Cela ne marche vraiment pas à cet âge-là. Ils sont tellement en colère qu’ils échouent partout l’année suivante. […] »

Comme la plupart des écoles américaines, John Adams se démène pour récompenser la réussite des élèves et motiver chacun d’entre eux. Elle honore les succès de tous types […].

En France, à l’inverse, 57% des élèves redoublent au cours de leur scolarité, en dépit des nombreuses études qui montrent que cela n’est pas utile.

Commentaire de Claude Rebaud, président d’Education et Devenir.

« De 1998 à 2007, j’ai été proviseur à la cité scolaire d’Andrézieux-Bouthéon, près de St Etienne, qui accueille 1800 élèves. 25% d’entre eux redoublaient à la fin de la seconde. J’ai décidé de faire baisser ce taux, alors j’ai d’abord fait campagne auprès des enseignants. Puis j’ai choisi avec soin les professeurs principaux, leur avis étant déterminant pour le passage ou non dans la classe supérieure. Nous avons adopté une charte du conseil de classe, pour qu’on y parle de l’élève, sans le juger. Cela incitait à réfléchir autrement à ses difficultés, à essayer de lui trouver des solutions mieux ajustées. Les enseignants n’étaient pas seuls responsables du taux élevé de redoublement, souvent, les parents eux-mêmes le demandaient pour que leur enfant puisse passer en première S l’année suivante. On leur a montré, statistiques à l’appui, que la filière S n’est pas le sésame pour l’enseignement supérieur. Mieux vaut avoir réussi en série technologique que galéré en série scientifique. Le taux de redoublement a fini par tomber à 13% ».



Les ravages de la notation

Si le redoublement est une maladie, le système français de notation, lui, peut tuer. C’est une véritable plaie qui exerce des effets nuisibles sur le moral, la confiance en soi et les performances des élèves. […]

En effet, le trait principal du système français ressemble à une distribution de type Gaussien. Les notes sont censées former une très jolie courbe en cloche, avec une majorité d’élèves groupés au centre. Certains approchent du haut de la courbe mais plus leur nombre diminue plus les notes augmentent. Par ailleurs, on trouve des élèves dispersés en bas ou près du bas de la courbe. La seule question est de savoir où est le point limite, mais une fois que cela est décidé –voilà : les élèves sont classés entre les bons, les moyens et les faibles. […]

Le problème avec ce système, c’est qu’il requiert des notes faibles pour fonctionner. Ce que André Antibi, professeur à l’université Paul-Sabatier de Toulouse décrit comme une « constante macabre ». […]

La recherche sur les méthodes d’évaluation ouvre des voies radicalement opposées aux pratiques françaises.

Les chercheurs britanniques Black et William […] montrent que les remarques constructives sont plus utiles que de distribuer des notes. L’idée de comparer continuellement les élèves les uns avec les autres ne les aide pas à s’améliorer, mais au contraire renforce le sentiment d’échec parmi les moins bons, les persuadant qu’ils sont incapables d’apprendre. Les remarques doivent se concentrer sur ce que l’élève a bien fait et sur ce qu’il a besoin de travailler pour s’améliorer. En d’autres termes, l’élève est évalué par rapport à lui-même et non par rapport aux autres.

Réponse d’André Antibi, professeur de mathématiques à l’Université Paul Sabatier de Toulouse (1)

« Je ne défends pas la suppression des notes, ce ne serait pas réaliste. Mais je défends une autre notation, basée sur la confiance. 30 000 professeurs, de maths, de français, d’histoire…de l’école primaire à la terminale, l’appliquent déjà. Ils offrent à tous la possibilité de réussir. Le principe est simple : le professeur distribue à l’avance la liste des exercices que les élèves doivent pouvoir refaire. Le jour du contrôle, il en choisit quelques uns. Pas de mauvaise surprise pour les élèves, donc. Seul un petit nombre de points est réservé (4 sur 20 par exemple) à une question qui fait appel à plus de créativité. Résultat : les élèves ont de bonnes notes, ils reprennent confiance en eux, et ils travaillent mieux ».

(1) André Antibi, « Les notes : la fin du cauchemar », Editions Math’Adore, 2007



Des profs déresponsabilisés

Citant Andreas Schleicher, à la tête de la direction de l’Education de l’OCDE, Pierre Gumbel critique « le mode industriel d’enseignement du XIXe siècle » en France.

Il s’agit d’un modèle extrêmement directif dans lequel le gouvernement décide du programme dans les moindres détails, depuis le nombre exact d’heures consacrées à chaque matière jusqu’à l’ordre précis dans lequel les connaissances doivent être acquises. Quels que soient leur formation et leur professionnalisme, les enseignants sont traités comme des ouvriers d’usine dont la fonction est d’appliquer le programme tel qu’il leur a été ordonné de le faire. Ils le font souvent de manière isolée, sans aucune aide ou presque, avec une formation quasi inexistante aux méthodes vraiment employées sur le terrain.

Sans parler de la surveillance de l’inspecteur de l’éducation nationale, sorte de p 92 deux ex machina qui détermine toutes les actions, regarde par-dessus l’épaule des professeurs et fond ensuite sur eux, en intervenant quand bon lui semble.

Réponse de Daniel Robin, co-secrétaire national du SNES, principal syndicat enseignant du secondaire.

« Oui, nous avons des programmes nationaux, mais c’est une nécessité, pour maintenir des examens nationaux qui assurent l’égalité entre les élèves. Quant au manque de liberté des professeurs…le propos est très exagéré. Dans sa classe, le professeur organise la progression de son cours comme il veut. Il se sent personnellement responsable des progrès de ses élèves. Et cela ne me semble pas scandaleux qu’il soit évalué, -connaissez-vous en France une seule profession où l’on ne l’est pas ? Cela dit, on souhaiterait évidemment que les inspecteurs s’occupent davantage d’aider et de conseiller les enseignants que de les sanctionner ».



L’élite française : le syndrome de Stockholm

La première scène du chef-d’œuvre de Stanley Kubrick sur la guerre du Vietnam, Full Metal Jacket, montre un groupe de nouvelles recrues du corps des Marines dont on passe le crâne à la tondeuse électrique. La scène se déroule à Parris Island, base des Marines en Caroline du Sud, où les jeunes incorporés se préparent à la guerre. Pendant les quarante minutes qui suivent, l’action porte sur celui dont le métier est de briser ces hommes, le brutal sergent Hartman, interprété par R. Lee Ermey. Celui-ci ne parle pas, il hurle. Il insulte les recrues, les traite de bons à rien et les ridiculise en les qualifiant de « tapettes ». Au moindre signe de rébellion, il les frappe. Il crie « Vous n’êtes pas ici pour vous amuser, bande de larves ! Vous allez me détester parce que je suis sévère, mais plus vous me haïrez, plus vous progresserez ».

Il n’y a pas grand-chose de commun entre Parris Island en 1967 et Les Editeurs, café huppé du sixième arrondissement de Paris où je suis assis en compagnie de trois étudiantes en Master à Sciences Po, par une chaude soirée de juin 2009. Je les ai invitées à prendre un verre, car elles ont étudié au sein des meilleures Classes Préparatoires aux Grandes Ecoles. […]

Pendant que nous sirotons notre Perrier, les jeunes femmes commencent à raconter leur expérience. Au premier abord, elles semblent enthousiastes. Ca a été dur, mais ça en valait la peine, insistent-elles, les yeux étincelants à l’évocation de leurs souvenirs. Mais alors que, continuant à discuter, elles commencent à analyser plus profondément par quoi elles sont passées, j’ai soudain un flash –et quelques-unes de ces scènes de Full Metal Jacket que j’ai évoquées plus haut jaillissent dans ma tête. […]

Le fonctionnement de la prépa s’est avéré encore plus austère et éprouvant que je l’avais imaginé. On prend un groupe de jeunes gens particulièrement brillants, on les enferme ensemble à l’écart du monde pendant deux ou trois ans et on les pousse au bout de leurs limites. Si vous survivez, vous en sortez renforcé et vous vous identifiez avec les systèmes en dépit des épreuves subies. Si l’on était cynique, on pourrait décrire ce processus comme une forme du syndrome de Stockholm, au cours duquel les otages en viennent à s’identifier à leurs ravisseurs.

[…] Dans les pays anglo-saxons, les facultés intellectuelles sont importantes, mais ne sont pas tout. La personnalité, la coopération, les centres d’intérêt et les expériences personnelles qui contribuent à former le caractère sont tout aussi importants. Alors que les étudiants français les plus brillants sont coupés du monde, beaucoup de leurs contemporains britanniques ou américains partent découvrir le monde en prenant une année sabbatique à l’étranger, entre le lycée et l’Université. Cela leur permet de gagner en maturité dans d’autres domaines que la connaissance purement intellectuelle –et de prendre du bon temps.



La quête du Graal

A travers le monde, de nombreux pays ont envisagé de combiner une culture scolaire moins rébarbative que celle qui existe en France avec une rigueur intellectuelle plus importante qu’aux Etats-Unis. L’idée de trouver le juste équilibre entre l’excellence académique et le développement personnel des élèves, est devenu le Saint-Graal de la pédagogie mondiale. […]

Il y a un pays en Europe qui a fondamentalement transformé son système éducatif, à l’origine assez proche de celui de la France d’aujourd’hui. Il a utilisé des méthodes intelligentes se concentrant sur le bien-être individuel des élèves, en mettant l’accent sur le professionnalisme des enseignants, fortement encouragé, et en changeant radicalement la relation entre les écoles et les responsables des politiques éducatives. Les résultats sont spectaculaires : il est devenu la star du test PISA, le chouchou de l’éducation mondiale, le modèle que tout le monde veut comprendre. Ce pays, c’est la Finlande.



Le bonheur à l’école ?

L’une des questions les plus importantes est de savoir si les écoles ne devraient pas accorder moins d’importance aux performances académiques et laisser plus de place à d’autres éléments comme l’épanouissement individuel, le développement de la créativité ou le renforcement de la confiance en soi. Ceci risque de provoquer chez les traditionalistes français une crise d’apoplexie, mais dans de nombreux autres pays, les réussites non académiques représentent des objectifs éducatifs légitimes.

[…] l’une des grandes découvertes de la psychologie moderne est que le bonheur est un ingrédient clef d’un apprentissage réussi. Si vous appréciez ce que vous apprenez, cela vous stimule, et déclenche un cercle vertueux. […]

En 2008, Nicolas Sarkozy a demandé à Joseph Stiglitz, le prix Nobel d’Economie, de proposer de nouvelles statistiques qui prendraient en compte le bien-être, plutôt que seulement les chiffres usuels de production et de consommation.[…]

Il est temps pour le Président de commander un nouveau rapport, cette fois-ci sur la manière d’introduire le bonheur dans les écoles françaises.
FANNYP03
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par FANNYP03 »

La comtesse66 a écrit :J'ai passé le concours au Puy en Velay
Le texte : la maltraitance des personnes handicapées
Sujet assez classique mais beaucoup de choses à dire!!!
Les tests psycho assez simples quand même, 3 parties notées sur 20 (logique, mathématiques et organisation)
:D

J'ai passé le concours à clermont-ferrand c'était le même et pour ma part la troisième partie des TP: test d'organisation je l'ai trouvé très dure
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aurelia13720
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Re: Venez raconter votre écrit printemps 211

Message par aurelia13720 »

Alors j'ai passée le concours ce matin, la culture G, texete sur le suicide des personnes âgées... première question, reformulez un paragraphe qui nous était donnés sans reprendre aucun chiffre et donner la définition du mot ratio quelque chose lol je ne m'en rappel plus.

Tests d'aptitudes, pas dure , mais j'ai tout ratée, 20 questions sur les maths et c'était des problèmes simple que a cause du stress j'ai pas résolu et beaucoup de français, de la logique et les boussoles =s
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