Future ESI suis je la seule à stresser? des conseils?
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- augusta
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Re: Je stress j'ai peur
Rohalala!!! mais qu'est-ce qui vous arrive???!!!!
Vous devez VOUS faire confiance!!!
Je me répète mais vous avez réussi un concours....donc rien que ça, ça doit vous rendre fière!
Ensuite...pourquoi avoir peur de ne pas t'intégrer?
Peut-être peux-tu aller sur le sous-forum de ton ifsi sur inf.com....ça t'aidera à lier connaissance, et tu retrouveras en cours les personnes avec qui tu échanges ici.
Essaye de discuter pendant la pause déjeuner....va vers les autres et surtout retrouve le sourire!!!!
En ce qui concerne Medecine...enlève-toi cette pression tout de suite! C'est un concours extrêmement difficile. Echouer ne veut pas dire que tu es nulle.
Pour la formation tu auras probablement certaines bases.
En revanche tu dois vraiment faire la coupure avec Medecine...enfin ce n'est pas facile mais tu dois digerer cet échec pour aller de l'avant.
Dites-vous que la majorité des esi réussit.....donc il faut faire confiance à la formation aussi: laissez-vous guider, soyez sérieuses et faites fonctionner votre bon sens et tout ira bien.


Vous devez VOUS faire confiance!!!
Je me répète mais vous avez réussi un concours....donc rien que ça, ça doit vous rendre fière!
Ensuite...pourquoi avoir peur de ne pas t'intégrer?
Peut-être peux-tu aller sur le sous-forum de ton ifsi sur inf.com....ça t'aidera à lier connaissance, et tu retrouveras en cours les personnes avec qui tu échanges ici.
Essaye de discuter pendant la pause déjeuner....va vers les autres et surtout retrouve le sourire!!!!
En ce qui concerne Medecine...enlève-toi cette pression tout de suite! C'est un concours extrêmement difficile. Echouer ne veut pas dire que tu es nulle.
Pour la formation tu auras probablement certaines bases.
En revanche tu dois vraiment faire la coupure avec Medecine...enfin ce n'est pas facile mais tu dois digerer cet échec pour aller de l'avant.
Dites-vous que la majorité des esi réussit.....donc il faut faire confiance à la formation aussi: laissez-vous guider, soyez sérieuses et faites fonctionner votre bon sens et tout ira bien.


"Penser, c'est penser jusqu'où on pourrait penser différemment" Michel Foucault
Re: Je stress j'ai peur
Ca me choque de lire un truc pareil parce qu'on ne peut pas aimer tout le monde ni être aimer de tout le monde. C'est fini le monde des bisounours .... L'ifsi c'est pas le bagne non plus on y va pour apprendre. Des gens qui ne t'aiment pas et qui te rejetent tu en trouveras partout : en cours, en stage et dans la vie de tous les jours ... Faut pas s'arrêter à ça.kaissou89 a écrit :j'ai une peur panique d'être rejeter de ne pas être aimer de ne pas arriver à m'intéger, de plus j'ai échouer ma première année de médecine et de ce fait je me met la pression de peur de ne pas réussir.les 2 angoisses combinées me paralysent et je n'arrive pas me controler seul le fait de pleurer me soulage et ceci est très handicapant en cours car j'ai peur que l'on me prenne pour une folle. en attente de votre aide svp
Tu as raté médecine oui et alors .... Tu as passé le concours IDE, tu as eu un oral et les personnes que tu as eu devant toi ont jugé que tu étais suffisament motivée pour entrer à l'ifsi.
J'ai décidé, puisque je suis vouée aux Enfers, de me damner avec application
Miss inf.com 2011
Miss inf.com 2011

- Missacacia
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Re: Je stress j'ai peur
Bonjour à tous, et en particulier à d750m!
Juste pour t'encourager à continuer...Moi-même AS en promotion professionnelle depuis 2008, je comprends ta peur et tes doutes.
Lors de ma rentrée en 2008, j'ai eu un gros stress et une envie de retourner "à l'abri" dans le service où je travaillais!
Pour ma part, il m'a fallu quelques semaines pour m'adapter avec des "rechutes" quant à croire en ma capacité à réussir...
Ceci dit, nous passons tous (anciens professionnels ou pas) par des moments de remise en question...!
Prends du recul (c'est pas facile...je sais!), dis toi que dans quelques semaines ça ira mieux et repense aux raisons, motivations qui t'ont permis d'être là où tu es!!
Bon courage!! Prends soin de toi...!
Juste pour t'encourager à continuer...Moi-même AS en promotion professionnelle depuis 2008, je comprends ta peur et tes doutes.
Lors de ma rentrée en 2008, j'ai eu un gros stress et une envie de retourner "à l'abri" dans le service où je travaillais!
Pour ma part, il m'a fallu quelques semaines pour m'adapter avec des "rechutes" quant à croire en ma capacité à réussir...
Ceci dit, nous passons tous (anciens professionnels ou pas) par des moments de remise en question...!
Prends du recul (c'est pas facile...je sais!), dis toi que dans quelques semaines ça ira mieux et repense aux raisons, motivations qui t'ont permis d'être là où tu es!!
Bon courage!! Prends soin de toi...!
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Re: Je stress j'ai peur
Je pense que c'est l'enjeu qui peut vous mettre la pression.Vous vous retrouvez en danger en quelque sorte,mais effectivement vous avez réussi un concours donc si vous étes la c'est que vous le méritez
.
Avez-vous pensé a vous détendre,par exemple en faisant un peu de yoga,méme basique,ca n'a l'air de rien mais ca fait un bien fou.Le footing aussi(désolée je préche pour ma paroisse
).
En tout cas vous verbalisez,et ca c'est déja un premier pas dans la bonne direction.

Avez-vous pensé a vous détendre,par exemple en faisant un peu de yoga,méme basique,ca n'a l'air de rien mais ca fait un bien fou.Le footing aussi(désolée je préche pour ma paroisse

En tout cas vous verbalisez,et ca c'est déja un premier pas dans la bonne direction.
Re: Je stress j'ai peur
Tu sais, je suis plus ou moins comme toi. J'ai très peur de reprendre les cours, déjà que je n'ai jamais été une grande fan des études, alors la je suis malade en pensant aux 3 ans. J'ai eu ce même sentiment, le premier jour de pré rentré, j'hésitais franchement à partir et à tout abandonner, mes proches m'ont soutenus et encouragés à rester au moins pour voir. Le premier jour de cours a été pour moi un choc, cela fait un an que je suis chez moi a faire le ménage et attendre mon homme tous jours, situation déprimante en soi. Alors me retrouver avec autant de monde d'un coup et à être active ça me fout le blues. Mais c'est l'adaptation, il faut attendre et persévérer, voir comment tu passes déjà ton premier semestre.
J'ai l'impression d'être une extra terrestre, c'est pourquoi il faut que tu en parles autour de toi, ne surtout pas garder ca pour toi sinon tu t'enfermeras dans ta bulle. Tu verras que dans ta promotion tu dois avoir d'autres personnes dans ton cas. Pour mon compte nous sommes déjà 4 à être un peu perdu, mais il faut garder en tête que c'est ce que tu désires faire le plus au monde.
Enfin n'écoute pas trop non plus les filles qui te diront que si tu doutes c'est que tu n'es pas faite pour ca. Heureusement nous sommes des êtres complexes, nous sommes la proie de nos doutes et personne ni échappe dans la vie. C'est ce qui fait que nous sommes humains
L'important c'est de garder la tête haute et d'avoir une épaule sur qui t'appuyer.
J'ai l'impression d'être une extra terrestre, c'est pourquoi il faut que tu en parles autour de toi, ne surtout pas garder ca pour toi sinon tu t'enfermeras dans ta bulle. Tu verras que dans ta promotion tu dois avoir d'autres personnes dans ton cas. Pour mon compte nous sommes déjà 4 à être un peu perdu, mais il faut garder en tête que c'est ce que tu désires faire le plus au monde.
Enfin n'écoute pas trop non plus les filles qui te diront que si tu doutes c'est que tu n'es pas faite pour ca. Heureusement nous sommes des êtres complexes, nous sommes la proie de nos doutes et personne ni échappe dans la vie. C'est ce qui fait que nous sommes humains

ESI 2010/2013 à Corbeil-Essonnes - S1 Chirurgie - S2 EHPAD
études d'infirmière et émotivité
bonjour à tous!
voilà un sujet qui me turlupine!l'émotivité, ma grande crainte!pleurer pendant un stage lors d'une situation pénible, voir une famille qui assiste au décès d'un de leur proche et être là..je ne suis pas du genre à pleurer pour tout, mais je dois avouer que le fait d'assister à un décès où de voir une famille pleurer suite à ce décès et de devoir répondre à leur detresse m'angoisse.et si pour les étudiants en cours dans mon cas on arrive à travailler le fait de ne pas pleurer,et attention je ne dis pas de travailler à être insensible ce que je ne veux pas, mais tout simplement ne pas fondre en larmes à chaque décès.
merci!
voilà un sujet qui me turlupine!l'émotivité, ma grande crainte!pleurer pendant un stage lors d'une situation pénible, voir une famille qui assiste au décès d'un de leur proche et être là..je ne suis pas du genre à pleurer pour tout, mais je dois avouer que le fait d'assister à un décès où de voir une famille pleurer suite à ce décès et de devoir répondre à leur detresse m'angoisse.et si pour les étudiants en cours dans mon cas on arrive à travailler le fait de ne pas pleurer,et attention je ne dis pas de travailler à être insensible ce que je ne veux pas, mais tout simplement ne pas fondre en larmes à chaque décès.


merci!
ESI 2011/2014 heureuse, mais remplie d'appréhention
Re: études d'infirmière et émotivité
bonsoir, c'est simplement pour les décès que tu penses que ton émotivité sera présente ?? car le sensibilité est surement quelque chose que tout le monde a en soit mais plus ou moins développé et qui avec l'expérience se gère mieux, tu verras.
moi, je suis sensible et les larmes me monte vite aux yeux, avec en plus par moment un rougissement et j'ai 42 ans alors ne t'en fais pas, il faut essayer de gérer ça et se dire que la vie n'est pas faite que de belles choses mais que l'on peut contribuer à les améliorer. allez courage. à bientôt
moi, je suis sensible et les larmes me monte vite aux yeux, avec en plus par moment un rougissement et j'ai 42 ans alors ne t'en fais pas, il faut essayer de gérer ça et se dire que la vie n'est pas faite que de belles choses mais que l'on peut contribuer à les améliorer. allez courage. à bientôt
ESI - IFSI Cahors
3 eme année
3 eme année
Re: études d'infirmière et émotivité
Oui, ça se travaille. Par ailleurs, s'imaginer vivre une situation et la vivre réellement, c'est différent : lorsqu'on est acteur d'une action, on parvient à s'oublier en se recentrant sur notre rôle.
Mais il n'empêche que certaines situations nous émeuvent et ce n'est pas une faute professionnelle : on peut témoigner à un patient ou sa famille l'émotion que la situation nous inspire. La faute serait de s'appuyer sur eux, de solliciter leur aide, de façon explicite ou implicite.
Il arrive cependant que l'on se trouve confronté à nos limites dans la relation avec un patient ou sa famille, parce que telle situation ou personne nous renvoie à notre propre vécu. Dans ce cas et afin de conserver une attitude professionnelle, il faut si possible passer la main à un collègue.
Ne te soucie donc pas : tu pourras (devras) conserver ta capacité à t'émouvoir et tu apprendras à ne pas te laisser envahir...
Mais il n'empêche que certaines situations nous émeuvent et ce n'est pas une faute professionnelle : on peut témoigner à un patient ou sa famille l'émotion que la situation nous inspire. La faute serait de s'appuyer sur eux, de solliciter leur aide, de façon explicite ou implicite.
Il arrive cependant que l'on se trouve confronté à nos limites dans la relation avec un patient ou sa famille, parce que telle situation ou personne nous renvoie à notre propre vécu. Dans ce cas et afin de conserver une attitude professionnelle, il faut si possible passer la main à un collègue.
Ne te soucie donc pas : tu pourras (devras) conserver ta capacité à t'émouvoir et tu apprendras à ne pas te laisser envahir...
IDE depuis le 18/11/2011...
Re: études d'infirmière et émotivité
Honnêtement l'émotivité n'est pas un atout je pense pour se lancer dans ces études : je sais de quoi je parle
Mais ce n'est pas non plus un obstacle! simplement, cela demande plus de travail sur nous-mêmes que ceux qui n'ont pas ce pb... et je dirais que devoir apprendre à gérer l'émotion face aux patients n'est finalement pas le + dur (en tous cas pour moi) : on se forge peu à peu une identité professionnelle qui permet de la dépasser et même d'en tirer du positif (être empathique c'est plutôt une qualité). Avec certaines équipes par contre c'est plus dur d'être émotive : c'est un milieu assez dur, et si on sent une faille chez un(e) élève, le risque est de se faire étiqueter d'entrée, après c'est dur pour redresser la barre... certains t'acceptent comme tu es, sensible ou pas, stressée ou pas
, et essaient de voir qui tu es vraiment, d'autres s'arrêtent à la 1ère impression, et font des jugements de valeur... mieux vaut le savoir, et donner le moins de prise possible à la critique
Bon courage pour tes études!

Mais ce n'est pas non plus un obstacle! simplement, cela demande plus de travail sur nous-mêmes que ceux qui n'ont pas ce pb... et je dirais que devoir apprendre à gérer l'émotion face aux patients n'est finalement pas le + dur (en tous cas pour moi) : on se forge peu à peu une identité professionnelle qui permet de la dépasser et même d'en tirer du positif (être empathique c'est plutôt une qualité). Avec certaines équipes par contre c'est plus dur d'être émotive : c'est un milieu assez dur, et si on sent une faille chez un(e) élève, le risque est de se faire étiqueter d'entrée, après c'est dur pour redresser la barre... certains t'acceptent comme tu es, sensible ou pas, stressée ou pas


Bon courage pour tes études!
Infirmière en soins intensifs
Re: études d'infirmière et émotivité
Ne t'inquiète pas, la blouse blanche aide à prendre une distance. Et quand bien même tu serais émue, c'est humain, tu sors un moment et tu reviens...


Infirmière - Hôpital des Enfants de Toulouse
- A.elodie77
- Forcené
- Messages : 334
- Inscription : 28 avr. 2011 14:48
Re: études d'infirmière et émotivité
moi je crains cela. je rentre en ecole en fevrier et je me demande tout le temp si je vais reussir a me retenir de pleurer dans certains moments. mais bon comme vous dites, on va etre encadré et on va nous apprendre a surmonter cela
☤ ESI 2012-2015-----thionville ☤
┣▇▇▇═─ infirmière diplômée d'état
┣▇▇▇═─ infirmière diplômée d'état
Re: études d'infirmière et émotivité
Non on ne t'apprend pas à maitriser ton émotivité, tu l'apprends seul(e)! on va te dire qu'il faut que tu la maîtrise mais toi seul(e) trouvera comment tu paux la maîtriser! Vous vous engagez dans une formation difficle, il faut le savoir, pationnante à mon avis mais très dure surtout au niveau psychologique, vous sortirez de vos 3 années d'IFSI changé. En tout cas pour ma part c'est ce qu'il s'est passé, je suis entrée à l'IFSI avec une émotivité à fleur de peau pour plusieurs raisons, et cette formation m'a permise de faire 1 gros travail sur moi même qui était NECESSAIRE, j'ai grandie, murie,...A.elodie77 a écrit :moi je crains cela. je rentre en ecole en fevrier et je me demande tout le temp si je vais reussir a me retenir de pleurer dans certains moments. mais bon comme vous dites, on va etre encadré et on va nous apprendre a surmonter cela
Cependant malgré cette hyperémotivité de départ, je n'ai eu les larmes aux yeux pendant mes stages seulement à deux reprises, comme cela a été dit plus haut, la blouse blanche aide beaucoup a faire la distinction entre toi, ta vie, ta famille et les autres cependant beaucoup d'histoires, de patients m'ont touché mais je n'ai pas pleuré (en tout cas jamais devant le patient) par contre il m'est arrivé une fois de pleurer toutes les larmes de mon corps le jour ou une patiente à failli partir dans mes bras à cause d'une erreur que j'avais vu mais que je n'avais pas signalé de manière assez ferme pour qu'on m'écoute et ce jour là l'équipe, la cadre m'ont rassuré, épaulé,...
N'oubliez jamais que vous n'êtes pas seul, même si vous tombez dans un service ou c'est l'horreur comme disent certains (moi je n'ai pas été confronté à un tel servcice) vous trouverez toujours une oreille attentive, une IDE, une AS, une ASH, le/la cadre, et si vraiment vous ne trouvez pas tournez vous vers vos formateurs eux ils sont là pour vous épauler, encadrer, faire maturer votre reflexion,... en tous cas moi l'un d'entre eux m'a beaucoup aidé!!
voila bon courage et profitez de chaque moment (même les plus durs) la formation passe plus vite qu'elle en à l'air

3 années validées, TFE rendu, soutenance le 1er septembre, stage pré-pro: grands brûlés (adultes), stage DE: réa poly (adultes), MSP du DE le 28 octobre!!!allez, dernière ligne droite!!
Re: études d'infirmière et émotivité
merci pour vos réponses les filles,en effet c'est à travailler et on y arrivera!je ne suis pas hyper émotive à la base, mais avec le vécu de ces dernières année j'ai tendance à m'identifier aux familles ayant perdu un proche par cancer,c'est cette situation en particulier qui me fais peur mais j'ai appri à me contenir, j'ai beaucoup travaillé là dessus mais je sais qu'il me reste du boulot pour me contenir totalement!après être émotive ne veut pas dire mauvaise infirmière!mais c'est sur que de fondre en larme c'est pas le top



ESI 2011/2014 heureuse, mais remplie d'appréhention
Re: études d'infirmière et émotivité
Ca m'est arrivé une seule fois, lors de mon stage en maison de retraite. Un couple avait deux chambres communicantes et la femme est décédée. J'ai assisté à l'annonce du décès au mari à son réveil... J'avais prévenu l'ide que si je sentais que ça n'allait pas je sortirai. J'ai tenu bon, jusqu'à ce qu'il se penche sur sa femme pour l'embrasser et lui dire quelques mots. L'ide pleurait, moi les larmes aux yeux, je suis sortie et j'ai évacué dans le couloir.
Pleurer est humain, et dans le cadre de la maison de retraite c'est encore plus dur de se retenir puisque ce sont des personnes que l'on connait parfois depuis longtemps. Le fait que l'infirmière pleure n'avait rien de déplacé. Le mari a vraiment pris ça comme un partage de sa douleur. Evidemment, il ne faut pas inverser les rôles, ce n'est pas à la famille de consoler l'infirmière. Il faut rester discret et respectueux.
Ne t'inquiète pas
Pleurer est humain, et dans le cadre de la maison de retraite c'est encore plus dur de se retenir puisque ce sont des personnes que l'on connait parfois depuis longtemps. Le fait que l'infirmière pleure n'avait rien de déplacé. Le mari a vraiment pris ça comme un partage de sa douleur. Evidemment, il ne faut pas inverser les rôles, ce n'est pas à la famille de consoler l'infirmière. Il faut rester discret et respectueux.

Ne t'inquiète pas

Infirmière - Hôpital des Enfants de Toulouse
Re: études d'infirmière et émotivité
C'est de plus en plus discuté.
L'IFSI où j'étais a commencé par là, les représentations, la mort et tout ce qui tourne autour des "sentiments".
De toute façon, faut pas rêver, on a (presque) tous morflé à un moment où un autre, pour une raison X ou Y et qui nous appartient.
Le truc c'est déjà de pouvoir en parler (et je pense que maintenant, les gens sont quand même ouverts à ça ) et ensuite d'avancer avec ça.
Pleurer ça arrive, pour un décès, parce que des fois la pression est trop importante et qu'il vaut mieux ouvrir les vannes (oui, il vaut mieux... ), parce qu'on s'est fait rentrer dedans par un patient et que c'était pas le bon moment ...
Après, pleurer tous les jours devant les patients c'est moyen... reste que, les études sont assez longues pour permettre quand même à chacun de voir dans quels services il sera à l'aise, ou non, et de chercher un poste qui convient....
L'IFSI où j'étais a commencé par là, les représentations, la mort et tout ce qui tourne autour des "sentiments".
De toute façon, faut pas rêver, on a (presque) tous morflé à un moment où un autre, pour une raison X ou Y et qui nous appartient.
Le truc c'est déjà de pouvoir en parler (et je pense que maintenant, les gens sont quand même ouverts à ça ) et ensuite d'avancer avec ça.
Pleurer ça arrive, pour un décès, parce que des fois la pression est trop importante et qu'il vaut mieux ouvrir les vannes (oui, il vaut mieux... ), parce qu'on s'est fait rentrer dedans par un patient et que c'était pas le bon moment ...
Après, pleurer tous les jours devant les patients c'est moyen... reste que, les études sont assez longues pour permettre quand même à chacun de voir dans quels services il sera à l'aise, ou non, et de chercher un poste qui convient....