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Siaana
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Siaana »

lucie4228 a écrit :C'est génial ce que vous avez fait !!

Mais dites moi, j'ai une question, est ce que vous avez des sites où trouver des informations sur les différents thèmes de culture g etc ? :oops:
Quels livres pour le concours ? (rien ne vaut les livres je pense pour les thèmes de culture gé, plus quelques émissions télé genre le journal de la santé sur la 5 ; après, l'actualité, tu peux la réviser avec internet/les JT/le forum :) ).
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Re: Actualités concours 2012

Message par presci974 »

Découverte d’une protéine qui inhiberait le VIH

Si HBPB (Human Phosphatase Binding Protein), n’est pas une protéine inconnue en biologie, c’est la première fois que des chercheurs, français de surcroît, montrent que cette dernière inhibe in vitro la réplication du VIH. C’est ce que dévoile une étude parue dans le Virology Journal et un communiqué de la faculté de Strasbourg.


C’est en étudiant la protéine humaine HBPB (Human Phosphate Binding Protein), que les équipes d’Olivier Rohr et de Christian Schwartz de l’Université de Strasbourg, et d’Eric Chabrière de l’Université de la Méditerranée ont découvert les propriétés inhibitrices de cette dernière contre la réplication du VIH (multiplication du virus du Sida).
In vitro, les chercheurs ont montré l’efficacité de cette nouvelle voie thérapeutique, que ce soit sur les souches classiques du VIH, ou sur les souches résistantes à l'antirétroviral AZT.
S’il faudra plusieurs années de tests et d’essais cliniques avant que cette protéine soit utilisable dans la lutte contre le sida, c’est en tout cas une voie vers de nouvelles stratégies dans le développement de thérapies innovantes pour lutter contre ce fléau.

source: information hospitalière
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Trop maigre à cause d'une "overdose" de gènes

PARIS - Des chercheurs viennent pour la première fois de mettre en évidence une cause génétique à la maigreur pathologique, associée à un risque de mortalité élevée.

Ces travaux, qui pointent le rôle d'un excès de gènes chez des personnes en sous-poids ayant du mal à s'alimenter, sont publiés mercredi par la revue scientifique britannique Nature.

L'étude, qui a porté sur 100.000 personnes, a été dirigée par Philippe Froguel (Imperial College/Londres et Institut Pasteur de Lille/France) et l'équipe suisse de Jacques Beckmann (Université de Lausanne).

Un fragment du chromosome 16 est connu pour être parfois sujet à des fluctuations du nombre de copies de ses gènes. La grande majorité des gens possède deux exemplaires de chaque gène de cette partie du chromosome, l'une transmise par la mère, l'autre par le père. Mais environ une personne sur 2.500 n'en a qu'une seule copie (un sous-dosage) et une sur 2.000 est dotée de trois copies (surdose de gènes).

L'équipe franco-anglo-suisse avait découvert en 2010 que la présence d'un trou (une seule copie) dans ce fragment du chromosome 16 pouvait expliquer 1% des obésités sévères.

Elle démontre à présent que les personnes porteuses d'un excès de matériel génétique (une "duplication") et donc possédant trois copies de cette partie du chromosome 16 présentent une maigreur importante, voire extrême. Elles ont jusqu'à 20 fois plus de risque d'être en sous-poids que la population générale.

Ces gènes en excès, au nombre de 28, sont probablement des "gènes de l'appétit", souligne le Pr Froguel.

Ainsi, chez les enfants, la moitié des porteurs de cette anomalie sont en sous-poids et ont beaucoup de mal à s'alimenter. Ils peuvent souffrir d'un trouble du développement et peser à 4 ans le poids d'un enfant d'un an et demi, indique à l'AFP le Pr Froguel.

Les chercheurs ont identifié 138 porteurs de l'anomalie sur les 100.000 personnes étudiées. "Dans un tiers des cas, cette mutation était absente chez les parents et dans les deux tiers restants elle était héréditaire", note le Pr Froguel.

Exemple de maigreur féminine : 1m60 pour 40 kg (IMC de l'ordre de 15). Chez l'adulte des deux sexes, "à 40 kg la mortalité est aussi élevée que chez des gens qui font 100 kg", dit-il. Ce défaut génétique obère la longévité : "Il n'y a pas de vieux" chez les porteurs identifiés.

L'excès ou la carence de certains gènes sur un même fragment de chromosome conduit à des conséquences pathologiques inverses, le sous-poids ou l'obésité. Reste à éclaircir les mécanismes en jeu.

—© 2011 AFP
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Une simple mutation génétique en cause dans la déficience intellectuelle

WASHINGTON - Des chercheurs français ont identifié une simple mutation génétique responsable de la déficience intellectuelle, un handicap héréditaire, selon leurs travaux publiés jeudi aux Etats-Unis.

Cette mutation bouleverse le fonctionnement de gènes permettant au cerveau de se développer, de mûrir et de s'adapter en organisant ses réseaux de neurones --les cellules nerveuses cérébrales-- pour fonctionner normalement, montre cette recherche.

La déficience intellectuelle est définie comme "un fonctionnement intellectuel général inférieur à la moyenne, qui s’accompagne de limitations significatives des capacités d'adaptation."

Ces chercheurs ont pu démontrer que les cellules de patients qui ont un quotient intellectuel inférieur à la moyenne, présentent un défaut d’expression de certains gènes impliqués dans le fonctionnement du système nerveux central.

Leur activation rapide est une étape clé dans le développement et la plasticité cérébrale, explique Laurence Colleaux, de l'Institut de Génétique et de Biologie Moléculaire à l'université de Strasbourg en France, une des co-auteurs de cette recherche, parue dans la revue américaine Science datée du 26 août.

"L'étude des patients souffrant d'une déficience intellectuelle sont porteurs de cette mutation qui modifie les protéines impliquées dans la transcription des informations", explique la chercheuse.

"Cela nous laisse penser que cette anomalie des gènes serait une signature moléculaire de ce trouble", avance-t-elle.

Les résultats de cette recherche apportent un nouvel argument en faveur du rôle majeur joué par des anomalies génétiques dans les causes de la déficience intellectuelle, selon elle.

Ce handicap touche près 3% de la population générale.

Si 20% des cas peuvent être attribués à des facteurs environnementaux, 40% résultent de causes génétiques connues et 40% ont une origine qui reste indéterminée, indiquent les auteurs de l'étude.

—© 2011 AFP
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Re: Actualités concours 2012

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Premières naissances en France après congélation ultrarapide d'embryons, un nouvel espoir

PARIS - La technique de congélation ultrarapide des embryons, déjà utilisée ailleurs dans le monde, offre désormais aux couples infertiles de France un espoir d'augmenter leurs chances d'avoir un enfant, soulignent des spécialistes.

Pour la première fois en France, une naissance, celle de deux jumelles a été obtenue grâce à cette technique appelée "vitrification embryonnaire", réalisée à l'hôpital Jean Verdier (AP-HP, Seine-Saint-Denis).

La congélation ultra-rapide des embryons obtenus après fécondation in vitro (FIV) permet d'améliorer les résultats par rapport à la congélation classique "lente", seule disponible en France jusqu'alors.

Les petites filles, qui ont vu le jour à la maternité de l'hôpital Le Raincy-Montfermeil (Seine-Saint-Denis) le 8 août, se portent bien et sont rentrées avec leur mère à la maison, a indiqué à l'AFP le Dr Christophe Sifer, responsable de l'Unité de biologie de la reproduction de cet établissement qui fait état de "28 grossesses en cours, dans son service, grâce à cette méthode".

"C'est un vrai progrès pour la prise en charge des couples infertiles", dit-il.

"La vitrification permet une augmentation considérable de la survie des embryons congelés avec quasiment 100% des embryons qui résistent au procédé et sont intacts, et donc utilisables, une fois décongelés", assure ce spécialiste en se basant sur sa "propre expérience".

Après la congélation lente, technique classique aujourd'hui en France, un embryon sur deux est intact en moyenne après décongélation, mais il arrive qu'aucun ne le soit, compare le Dr Sifer.

En novembre 2010, l'Agence de la Biomédecine a autorisé la vitrification des embryons dans le cadre de l'assistance médicale à la procréation (AMP/PMA), en considérant qu'il s'agissait d'une "simple amélioration technique", relève le praticien.

Le professeur François Olivennes, gynécologue-obstétricien, estime a "plusieurs milliers" les naissances survenues dans le monde avec des embryons vitrifiés, citant notamment "le Japon en pointe, l'Espagne, la Belgique..."

Problèmes pratiques

"La vitrification des ovocytes est un avantage indéniable" et "celle des l'embryon au stade blastocyste, c'est-à-dire à 5 jours, semble présenter là aussi un avantage", poursuit le Pr Olivennes. Alors que, selon lui, "pour les embryons de 2 à 3 jours, c'est controversé".

En mai dernier, le Centre d'AMP d'Eylau-Muette, à Paris, avait annoncé les deux premières grossesses en France à partir d'embryons vitrifiés, respectivement de 3 et 5 mois.

Jointe par l'AFP, le Dr Silvia Alvarez, gynécologue de ce centre, précise que la femme dont la grossesse était la plus avancée "n'a pas encore accouché".

Cette technique représente une "évolution importante", juge-t-elle. Son équipe a des "taux de survie des embryons de 84% après vitrification, contre 71% avec la congélation classique".

Si les résultats dépassant 90% de survie des embryons se confirment, cela devient très intéressant, note le Pr Olivennes.

Il pointe toutefois "des problèmes pratiques non négligeables" en évoquant la "charge de travail très importante pour un grand centre comme le Centre d'Eylau". "Cette méthode prend du temps : elle est réalisée de façon individuelle, manuelle par une technicienne, alors que la congélation classique est faite par des automates", explique-t-il.

Mais d'un autre côté, "la vitrification donne des embryons d'excellente qualité ce qui permet de rassurer le couple" pour ses chances à venir et il est ainsi plus aisé de ne transférer qu'un seul embryon frais, pour éviter des grossesses multiples, tout en conservant les autres, remarque le Dr Sifer.

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Re: Actualités concours 2012

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SANTÉ - Des chercheurs ont présenté leur capteur qui, collé à la peau, mesure les paramètres vitaux des patients...

Une équipe internationale de chercheurs a dévoilé jeudi un timbre épidermique plus fin qu'un cheveux, adhérant sans colle à la peau et capable de mesurer le rythme cardiaque ou encore l'activité cérébrale et musculaire grâce à des capteurs électroniques. Ce «système électronique épidermique» (Epidermal Electronics System ou EES) sans fil a permis à cette équipe d'ingénieurs et de scientifiques de développer une nouvelle catégorie d'instruments micro-électroniques: des capteurs, des diodes lumineuses et des transmetteurs miniaturisés ainsi qu'un réseau de filaments pour les relier entre-eux.

Ces travaux sont publiés dans la revue américaine Science datée de ce vendredi. «Notre but était de mettre au point une technologie électronique pouvant s'intégrer à la peau humaine d'une manière qui est mécaniquement et physiologiquement invisible à l'utilisateur», explique John Rogers, professeur au département de science des matériaux et d'ingéniérie à l'Université de l'Illinois (nord).

«Nous avons trouvé une solution comprenant des appareils que nous avons conçus de manière à ce qu'ils aient des propriétés physiques compatibles avec l'épiderme», poursuit-il. «Il s'agit d'une technologie qui rend floue la distinction entre l'électronique et la biologie». Alors que les technologies existantes permettant de mesurer le rythme cardiaque, les ondes cérébrales et l'activité musculaire sont lourdes et encombrantes, les instruments conçus pour l'EES offrent la possibilité d'appliquer des capteurs sur la peau sans que la personne ne s'en rende compte. Ces capteurs ne pèsent effectivement quasiment rien, n'ont pas de branchement extérieur et requièrent très peu d'électricité pour fonctionner.

De multiples applications
Ils peuvent tirer leur énergie de radiations électromagnétiques et de capteurs solaires miniatures. Mesurant moins de 50 microns d'épaisseur (un micron équivaut à un millième de millimètre), ce patch est intégré sur un film de polyester comme ceux utilisés pour les tatouages adhésifs. Ce timbre est tellement fin que les interactions avec la peau au niveau moléculaire lui permettent d'adhérer sans colle et de rester en place pendant 24 heures dans des conditions idéales. Il devrait permettre de mesurer l'activité biologique du corps à des endroits où les capteurs électroniques actuels ne peuvent être utilisés, comme la gorge.

En outre, ce patch pourrait activer des sons chez des personnes atteintes de certaines maladies du larynx, ajoute John Rogers, soulignant que cette avancée ouvre la voie à nombre d'autres recherches. «Sur le plan technologique, nous nous concentrons sur les communications sans fil et des solutions pour améliorer les sources d'électricité telles des batteries, le stockage électrique et la récupération de l'énergie mécanique», précise le scientifique. Ces chercheurs explorent également des applications cliniques surtout pour les maladies où les capteurs électroniques sont essentiels comme l'apnée du sommeil et les soins néonataux.

Plus loin dans le futur, ils espèrent incorporer des instruments diffusant des fluides, ce qui ouvriraient une nouvelle ère pour les bandages électroniques et les traitement des brûlures. L'ESS résulte d'une collaboration de six ans entre John Rogers et Dae-Hyeong Kim, également de l'Université d'Illinois, mais également de l'Institute of High Performance Computing de Singapour et la Dalian University of Technology en Chine.

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Re: Actualités concours 2012

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Des scientifiques japonais recréent du sperme à partir de cellules souches

WASHINGTON - Des scientifiques japonais ont annoncé vendredi qu'ils ont pour la première fois réussi à recréer des spermatozoïdes fonctionnels à partir de cellules souches embryonnaires d'une souris, une avancée susceptible d'aider un jour à combattre la stérilité humaine.

Les spermatozoïdes ont été utilisés pour féconder des ovules et le résultat a donné de "jeunes souriceaux en pleine santé qui ont grandi pour devenir des souris mâles et femelles tout à fait fertiles", explique l'étude menée par ces scientifiques japonais et parue dans l'édition en ligne de la revue américaine spécialisée Cell.

Mais cette technologie ne pourrait pas être utilisée sur les êtres humaines avant une décennie, précise l'équipe de chercheurs de l'Université de Kyoto.

L'expérience n'en reste pas moins enthousiasmante car elle fait tomber ce qui constituait l'un des principaux obstacles en biologie: recréer du sperme à partir de cellules embryonnaires, connues sous le nom de cellules souches primordiales, qui pourra ensuite devenir fonctionnel.

"Il s'agit de la première étude à faire état d'une génération de cellules germinales pleinement fonctionnelles issues de cellules (souches embryonnaires) ES", a insisté l'auteur de l'étude, Mitinori Saitou, professeur au département d'anatomie et de biologie cellulaire de l'Université de Kyoto, dans un email à l'AFP.

Les chercheurs ont utilisé pour leur expérience des souris qui étaient dans l'incapacité de produire du sperme normal. Ils leur ont injecté des cellules souches dérivées de cellules germinales primordiales ou PGC.

Ces PGC "ont produit du sperme à l'aspect normal, qui a ensuite été utilisé pour féconder, avec succès, des ovules", commente l'étude.

L'équipe de chercheurs va continuer de travailler sur cette technique et sur les effets observés sur les générations successives de souris mâles et femelles.

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Re: Actualités concours 2012

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SCIENCES - Des chercheurs ont trouvé le moyen d'obtenir des mélanocytes...

La peau, atteinte de troubles de la pigmentation, pourrait retrouver de la couleur, et être mieux protégée des rayons UV du soleil, grâce à des cellules souches, selon une équipe française de chercheurs.

Leurs travaux, récemment parus dans les comptes rendus de l'Académie des sciences américaine, les PNAS, sont détaillés dans le prochain numéro du mensuel Médecine/Science.

Reconstitution d'un épiderme

Après avoir reconstitué un épiderme à partir de cellules souches d'origine embryonnaire fin 2009, l'équipe de Christine Baldeschi de l'Institut des cellules souches I-STEM (Inserm/AFM), dirigée par Marc Peschanski, a réussi à lui donner sa couleur : les chercheurs ont obtenu in vitro, avec la même stratégie, des mélanocytes fonctionnels, ces cellules qui pigmentent la peau et la protègent des rayons ultraviolets (UV).

A terme, de telles cellules «toutes prêtes» pourraient être proposées, comme alternative thérapeutique, aux patients atteints de troubles de la pigmentation de la peau, d'origine génétique (syndrome de Griscelli) ou non (vitiligo), selon les chercheurs.

Actuellement, des troubles comme le vitiligo sont traités par autogreffe de cellules prélevées sur des zones non atteintes du patient, mais les mélanocytes réimplantés ont une durée de vie trop courte (moins d'un an).

Ce type de traitement avec des cellules du patient n'est pas envisageable pour d'autres pathologies comme l'albinisme. D'où la recherche d'une alternative.

Grâce au cellules souches utilisées, les chercheurs ont «bon espoir d'acquérir une bonne tolérance immunitaire», c'est-à-dire l'absence de rejet par le patient greffé, selon Marc Peschanski.

Un premier essai clinique en 2013, sur des ulcères de peau

«Avec l'épiderme reconstitué, si tout se passe bien, le premier essai clinique aura lieu au premier semestre 2013 sur des ulcères de peau», indique-t-il à l'AFP.

Maintenant, grâce aux transferts technologiques, «on devrait pouvoir aller plus vite pour les tests avec les mélanocytes», ajoute le directeur d'I-STEM qui espère les débuter sur le vitiligo, une maladie qui n'est pas rare, dans deux à trois ans.

Les mélanocytes représentent 5% des cellules de l'épiderme. En libérant le pigment qui colore la peau (la mélanine), ils contribuent à protéger le corps des effets néfastes des UV du soleil.

Des mélanocytes semblables à ceux de l'épiderme humain

Les chercheurs ont trouvé le moyen d'obtenir des mélanocytes semblables à ceux de l'épiderme humain, à partir de cellules souches d'origine embryonnaire (hES) ou de cellules équivalentes, dites «iPS» (induites par reprogrammation génique), qui peuvent s'autorenouveler de façon illimitée.

Ils ont ensuite démontré que ces mélanocytes étaient capables de s'insérer au bon endroit de l'épiderme et de transférer leur mélanine à des cellules avoisinantes (kératinocytes) qui constituent l'épiderme.

Une capacité fondamentale pour protéger les kératinocytes du stress lié aux rayons ultraviolets, et aussi pour repigmenter la peau après une éventuelle greffe, d'après le Dr Baldeschi.

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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par DoBrasil »

Siaana a écrit :
lucie4228 a écrit :C'est génial ce que vous avez fait !!

Mais dites moi, j'ai une question, est ce que vous avez des sites où trouver des informations sur les différents thèmes de culture g etc ? :oops:
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Re: Actualités concours 2012

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Ces femmes qui mangent leur placenta

Certaines mères récupèrent leur placenta après la naissance pour le consommer. Les bénéfices de cette pratique propre aux mammifères pour la santé sont contestés.

Manger son placenta après la naissance : l'image en fait grimacer plus d'une et d'un. Pourtant, cette pratique a des adeptes, mises en avant par un article récent du New York Times Magazine ironiquement intitulé «Placenta : le livre de recettes». Si le phénomène reste marginal y compris aux Etats-Unis, on en trouve quand même des échos sur des forums français. Et celle qui s'y intéressent sont toujours attirées par les effets bénéfiques supposés pour la santé de la mère et de l'enfant.

Le reporter du New York Times a rencontré Jennifer Mayer, «préparatrice en placenta » de profession. La jeune femme transforme les organes que lui confient ses clientes en petites gélules de placenta séché, parfois accommodées de gingembre ou d'épices. Ces gélules sont à prendre comme des suppléments alimentaires et sont censés protéger contre le baby blues, favoriser la montée de lait, tonifier l'utérus et compenser les carences causées par la grossesse. Les clientes de Jennifer sont essentiellement des femmes de la classe moyenne, relativement aisées et éduquées.

Les bienfaits de la consommation de placenta n'ont toutefois jamais fait l'objet d'études sérieuses, rappellent les scientifiques. Mark Kristal, chercheur en psychologie à l'Université de Buffalo, spécialisé en «placentophagie», explique dans ses travaux que le fait de manger le placenta est propre aux mammifères, hommes et cétacées exceptés. Cette pratique permettrait à la fois de favoriser les liens entre la mère et le petit, mais aussi, par la consommation d'opioïdes présents dans le placenta, de réduire les douleurs post-partum chez la mère. Mais, rappelle-t-il, ce geste n'est pas observé chez l'Homo sapiens qui répond à ses besoins par d'autres moyens. Selon lui, il s'agit plutôt d'une mode New Age née dans les années 70. «Tous les 10 ou 20 ans, les gens se disent ‘on devrait le faire parce que les animaux le font et c'est naturel'. Mais il n'y a aucune assise scientifique. C'est un engouement», confie-t-il au New York Times.

«Aucun intérêt médical »
Même doute chez les spécialistes français. «Le placenta ne contient aucun élément exceptionnel qu'on ne puisse retrouver ailleurs, qu'il s'agisse de fer ou de vitamines, rappelle au Figaro le Dr Jean Marty, gynécologue-obstétricien à Albi. Son seul intérêt, c'est qu'il est une source de cellules souches mais il ne sert à rien de les consommer, elles ne sont intéressantes que pour la recherche médicale». Selon lui, ce genre de pratique «relève du fantasme», même si elle n'est pas dangereuse. D'autant que le placenta n'est programmé que pour servir 9 mois : «en fin de grossesse, ce n'est donc plus un tissu de très bonne qualité, certaines parties sont névrosées ».

Lui-même ne s'est jamais vu réclamer son placenta par une patiente. De toute façon, la loi française ne l'y autoriserait pas. Selon l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé, le placenta a le statut de résidu opératoire et ne peut, à ce titre, être remis à la patiente. Y compris en cas d'accouchement à domicile, puisque le médecin ou la sage-femme sont responsables. Pour autant, des conversations sur des forums francophones montrent que certaines femmes obtiennent des morceaux de l'organe du personnel médical, qui ne présente plus aucun intérêt une fois la naissance passée. Elles en font alors des décoctions dans de l'alcool qu'elles consomment par goutte.

Quant à la question ultime, «quel goût ça a ?», que beaucoup se posent, la réponse est donnée par le New York Times. De l'aveu de Doug Hughes, dont l'épouse a fait déshydrater son placenta qui lui est présenté sous forme de petits morceaux : «Ça a le goût de la viande séchée. De la viande séchée de gibier, un peu fade ».

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Re: Actualités concours 2012

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Euthanasie : les médecins divisés sur le Dr Bonnemaison

L'Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques ne porte pas plainte contre l'urgentiste de Bayonne. Mais le Dr Bonnemaison pourrait quand même faire l'objet de sanctions à l'échelon national.

Le répit aura été de courte durée. Le Conseil de l'Ordre des médecins des Pyrénées-Atlantiques a annoncé vendredi à l'issue d'une assemblée générale qu'il ne porterait pas plainte contre le Dr Nicolas Bonnemaison, soupçonné d'euthanasie active sur au moins quatre personnes depuis avril 2011. Mais le Conseil national de l'Ordre (Cnom) a immédiatement répliqué en annonçant que la procédure allait «suivre son cours» à son niveau.

«Compte tenu des faits tels qu'ils sont actuellement portés à notre connaissance, je suis convaincu que le Conseil décidera de déférer le médecin devant la juridiction professionnelle, c'est-à-dire les chambres disciplinaires de l'Ordre», a indiqué le Dr Deseur, président de la section «Exercice professionnel» du Cnom. «Si le Conseil national estime -et je n'imagine pas qu'il ne l'estime pas- qu'il a transgressé les règles de la santé publique, il va demander qu'une sanction soit prise par la chambre disciplinaire», a-t-il déclaré. «Au vu des éléments dont nous disposons actuellement, on imagine mal les motifs pour lesquels la chambre disciplinaire ne serait pas amenée à prononcer une sanction», a-t-il ajouté.

Il a précisé que le Conseil national allait délibérer dans le courant de la semaine prochaine et confirmer sa décision en session plénière en octobre. S'il est présenté au conseil disciplinaire de l'Ordre, Nicolas Bonnemaison, âgé de 50 ans, risque des sanctions allant du blâme à l'interdiction d'exercer, temporaire ou définitive.

Toujours aucune plainte des familles
Le président de l'Ordre des Pyrénées-Atlantiques a désavoué de son côté la décision prise par son conseil départemental, à bulletins secrets. «J'ai honte de cette décision, c'est une démission de la part du conseil, on n'a pas pris nos responsabilités », a dénoncé le Dr Marc Renoux sur Europe-1. «En ne votant pas un dépôt de plainte, c'est une lâcheté car on n'a pas dit le droit. Ça veut dire qu'on ne fait pas notre travail», a-t-il déploré. Le Conseil départemental avait pourtant tenu à rappeler il y a une dizaine de jours « avec force » les termes de la loi sur la fin de vie. L'organisme avait souligné «l'obligation absolue de soulager toujours la douleur», tout en estimant que «nous en avons tous les moyens sans porter atteinte à la vie même du patient». Ce nouveau rebondissement illustre les divisions de la profession dans cette affaire très médiatisée.

Sur le plan judiciaire, la prochaine étape consistera en l'examen par la cour d'appel de Pau mardi de l'appel du parquet de Bayonne contre la remise en liberté du Dr Bonnemaison. Interpellé le 9 août et mis en examen le 12 août pour «empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables», celui-ci avait été remis en liberté par le juge des libertés et des peines sous contrôle judiciaire.

Aucune plainte des familles n'a été enregistrée à ce jour à Bayonne concernant le médecin, qui a estimé devant le juge d'instruction avoir fait son devoir en abrégeant à l'aide de curare les souffrances d'au moins quatre personnes âgées à qui il ne restait que quelques heures à vivre.

Le figaro
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par angelito94 »

lucie4228 a écrit :Merci beaucoup pour tout tes renseignements... Avec ça j'espère bien avoir ce concours :D

Je ne comptais pas faire du par coeur non plus, j'ai lu quelques livres et les sujets de culture générale sont tellement nombreux que faire du par coeur serait sûrement inutile ! En tout cas, merci d'avoir pris le temps de répondre.

Et dernière question, étant en terminale et essayant ce concours, pense tu qu'on puisse être pénalisé par l'âge ? (surtout à l'oral) !!

Bon courage à toi aussi :)
Non je ne pense pas que l'on puisse être pénalisé par l'âge j'ai beaucoup d'amis à moi qui l'ont réussi en même temps que le bac , ce n'est pas un mythe lol.

Ce qui compte c'est vraiment ta motivation, ta connaissance du métier et des études d'infirmier.

Bon courage :D
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S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects

S3 : Onco-hémato pédiatrique
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Le fait d'être centenaire est-il lié à l'environnement ou à la génétique ?

Jean-Marie Robine, directeur de recherches au centre de recherches médecine, sciences, santé, santé mentale et société de Villejuif, vous répond.

La longévité se définit à l'aide de trois paramètres : l'espérance de vie à la naissance, la durée de vie la plus fréquente des adultes et l'âge le plus élevé au décès, ce que les biologistes appellent le maximum life span. Notre espérance de vie est la résultante de deux facteurs : notre probabilité d'atteindre l'âge adulte et la durée de notre vie d'adulte. Estimée entre 20 et 25 ans au néolithique, l'espérance de vie atteint 84,5 ans pour les femmes et 77,8 ans pour les hommes en France en 2009, à environ 2 ans des valeurs records observées au Japon.

Un potentiel de longévité considérable
C'est la diminution de la mortalité des enfants qui explique d'abord la croissance de l'espérance de vie. Aujourd'hui, les âges les plus fréquents au décès se situent entre 85 et 90 ans. Les âges les plus élevés sont beaucoup plus difficiles à estimer ; la plupart des sociétés ne notaient pas précisément les âges au décès avant le XIXe siècle. Toutefois, il ne fait aucun doute que certains individus atteignaient déjà l'âge de 90 ans au XVIIIe siècle, les centenaires restant cependant exceptionnels tout au long du XIXe siècle et rares jusqu'aux années 1950. Depuis, on observe une explosion de leur effectif. Le cas de Jeanne Calment, décédée en 1997 dans sa 122e année, reste donc tout à fait hors norme.

Ces observations montrent que le potentiel biologique de longévité de l'espèce humaine est considérable. Ce potentiel est dû à nos gènes. Dans un environnement non modifié ou peu modifié par lui, l'homme devait vivre une vingtaine d'années. Son action sur l'environnement a déjà multiplié sa durée de vie moyenne par 3 ou 4 au cours de l'histoire. La réalisation de ce potentiel de longévité dépend de conditions environnementales (sécurité et sûreté physique et alimentaire, salubrité et accès aux soins, protection contre le froid, l'humidité, la chaleur et les rayonnements, etc.) largement contrôlées par l'homme.

Le développement de la civilisation a aussi permis de réduire fortement la variabilité des durées de vie. Aujourd'hui, les âges les plus élevés atteints en France sont environ supérieurs de 35 % à l'espérance de vie (chez les femmes, respectivement 122 ans et 84,5 ans).

Avancée générale des soins
Même si, à ce jour, seul le gène de l'apolipoprotéine E est associé sans ambiguïté à la longévité chez l'homme, il y a toutes les raisons de penser que le potentiel biologique de longévité varie d'un individu à l'autre comme n'importe quel trait biologique, en fonction de caractéristiques génétiques. Par ailleurs, si une grande partie de la population des pays développés bénéficie des avancées générales concernant les soins, l'éducation, l'alimentation, les conditions de travail et de logement, tous les individus n'ont pas accumulé ces facteurs d'environnement favorables à l'expression de leur potentiel de longévité.

On peut donc penser que les individus qui ont reçu à la fois un capital génétique qui ne les prédispose pas à la longévité et qui subissent des facteurs environnementaux défavorables décèdent beaucoup plus précocement que ceux qui ont réuni les facteurs génétiques et environnementaux les plus favorisants, quasiment assurés de devenir nonagénaires ou centenaires, voire supercentenaires, Avec de la chance.

Entre deux, la combinaison «capital génétique favorable-environnement défavorable» ou inversement explique des durées de vie plus proche de la moyenne.

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

La réforme de la dépendance reportée sine die

Le gouvernement n'a arrêté aucun calendrier spécifique pour trouver de nouveaux financements.

Annoncée chaque année depuis 2007, la réforme de la dépendance attendra début 2012. Au mieux.

Car tout porte à croire que le gouvernement finira par repousser au projet de loi de financement de la Sécu pour 2013 les «mesures d'urgence» que Roselyne Bachelot, la ministre des Solidarités, avait estimées, avant l'été, à un milliard d'euros. «Traiter ce dossier […] dans l'urgence ne serait pas responsable», a jugé mercredi François Fillon.

Ces dispositions, qui auraient dû être entérinées dès cet automne selon le programme initial, devaient permettre d'alléger le reste à charge des personnes très dépendantes dans les maisons de retraite et soulager les départements en forte difficulté financière. «Nous pourrions commencer par proposer une réforme structurelle de la gouvernance et de l'organisation du secteur», plaide désormais une proche de Marie-Anne Montchamp, la secrétaire d'État aux Solidarités.

«Le dossier n'est plus une priorité»
Autant dire que des mesures de financement sont peu probables. Non seulement elles impliquent une loi de finance rectificative de la Sécurité sociale, mais aussi des prélèvements nouveaux (alignement de la CSG des retraités sur celle des actifs, taxation des héritages et ­donations…). Difficile d'envisager le lancement d'un tel débat, début 2012, à trois mois de la prési­dentielle !

Pour Claudy Lebreton, le président socialiste de l'Association des départements de France, le dossier n'est donc plus «une priorité» du gouvernement . «La dépendance ne sera pas traitée avant la présidentielle , tranche l'économiste Henri Sterdyniak (OFCE). La France n'a aucune raison d'annoncer aujourd'hui des dépenses futures qui inquiéteraient les marchés.» Les acteurs du secteur, invités à réfléchir pour «trouver des ressources adaptées» d'ici début 2012 , se sont dits «déçus» . Selon l'AD-PA, qui fédère les directeurs de maison de retraite, ce report risque d'entraîner «des suppressions d'emplois dans les services à domicile en fra­gilité financière et dans les établissements».

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

«Un jus de fruit naturel est aussi sucré qu'un soda»

INFOGRAPHIE - Alors que le gouvernement justifie la prochaine taxe sur les boissons sucrées au nom de la lutte contre l'obésité, le Pr Patrick Tounian, pédiatre nutritionniste, estime que cette mesure n'aura aucun effet.

Le gouvernement va taxer les boissons à sucres ajoutés pour lutter contre l'obésité. Cette mesure vous paraît-elle utile ?

Politiquement, c'est une bonne mesure car les sodas ont mauvaise presse et personne ne va contester cette taxation. Elle est financièrement efficiente car ces boissons représentent un gros marché. Mais elle est médicalement sans intérêt. En effet, il a été démontré qu'il n'y a pas de lien entre la consommation de boissons et l'obésité infantile. Si demain on interdisait purement et simplement les sodas, il n'y aurait pas un enfant obèse en moins. La plupart des jus de fruit sont naturellement aussi sucrés que les sodas, voire plus.

Les calories apportées par les jus de fruits et les sodas sont-elle aussi équivalentes en termes de qualité ?

Il n'y a absolument aucune différence entre les sucres ajoutés dans les boissons industrielles et les sucres présents naturellement dans les jus de fruits. Ce sont exactement les mêmes, le fructose et le saccharose, ce dernier étant tiré de la betterave et de la canne à sucre. Ils sont assimilés de la même façon.

Mais les jus de fruits ne sont-ils pas meilleurs pour l'organisme que les sodas ?

C'est le fameux : «Bois ton jus d'orange, ça te donnera des vitamines». C'est peut-être vrai, mais ça n'a jamais été démontré scientifiquement, probablement parce que le bénéfice apporté par les jus de fruits est très faible. De toute façon, les enfants en France n'ont pas de déficit de vitamines. Cela n'arrive que dans les pays où l'on mange tous les jours la même chose, et notre alimentation est heureusement assez variée.

On peut donc donner à son enfant des sodas sans craindre qu'il ne prenne du poids ?

Tout est question de mesure. La boisson à privilégier reste évidemment l'eau. Et les sodas, tout comme les jus de fruits, s'ils sont consommés en excès - 1 à 2 litres par jour - peuvent être nocifs car ils induisent des carences. Chaque enfant est programmé pour un poids et son appétit est régulé en fonction de celui-ci. A 10 ans, il doit ainsi consommer 2000 calories par jour. S'il en consomme 1000 sous la forme de sodas, il lui restera moitié moins d'appétit pour les aliments nobles dont il a besoin, d'où des carences. Pour autant, il ne faut pas priver l'enfant du plaisir de manger ou boire des choses qu'il aime, comme des sodas, des jus ou des gâteaux. Les adultes s'accordent bien des verres de vin, eux. Dès lors que c'est en quantité raisonnable, on peut le lui accorder quotidiennement.

Le figaro
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