Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Entraînement culture générale 2012
Ma contribution IST
LES IST : Infections sexuellement transmissibles
Maladies infectieuses et contagieuses, transmises par des rapports sexuels.
ORIGINE :
- Bactérienne : Chlamydiae
- Virale : Hépatite B, herpès, papillomavirus
- Parasitaire/mycosique : Trichomonas et candidas albicans
SYMPTOMES :
- Pertes vaginales abaondantes et malodorantes
- Démangeaisons
- Boutons
- Douleur au bas ventre
- Saignement
FACTEUR DE RISQUE
- Rapport sexuel précose
- Rapport sexuel a risque
- Saison : été +++
- Hygiène individuelle insuffisante
- Peu recours au préservatif
DEPISTAGE
- Examen clinique de l’app. Génital
- Prélévement, culture
- PDS (Prise de sang)
PREVENTION
- Préservatifs
- Informer son partenaire en cas de contamination
LES DIFFERENTES IST
- Gonorrhée : Chaude pisse
- Condylomes : Verrues génitales
- Chlamydiae : Infl de l’uretère (homme) et col de l’utérus (femme)
- Herpès génitale : brulure : a vie
- Syphilis : Plaie indolore
- Parasites : morpions
- Hepatite B : Attaque le fois
- SIDA : Cf sa fiche
LES IST : Infections sexuellement transmissibles
Maladies infectieuses et contagieuses, transmises par des rapports sexuels.
ORIGINE :
- Bactérienne : Chlamydiae
- Virale : Hépatite B, herpès, papillomavirus
- Parasitaire/mycosique : Trichomonas et candidas albicans
SYMPTOMES :
- Pertes vaginales abaondantes et malodorantes
- Démangeaisons
- Boutons
- Douleur au bas ventre
- Saignement
FACTEUR DE RISQUE
- Rapport sexuel précose
- Rapport sexuel a risque
- Saison : été +++
- Hygiène individuelle insuffisante
- Peu recours au préservatif
DEPISTAGE
- Examen clinique de l’app. Génital
- Prélévement, culture
- PDS (Prise de sang)
PREVENTION
- Préservatifs
- Informer son partenaire en cas de contamination
LES DIFFERENTES IST
- Gonorrhée : Chaude pisse
- Condylomes : Verrues génitales
- Chlamydiae : Infl de l’uretère (homme) et col de l’utérus (femme)
- Herpès génitale : brulure : a vie
- Syphilis : Plaie indolore
- Parasites : morpions
- Hepatite B : Attaque le fois
- SIDA : Cf sa fiche
INFIRMIERE D.E
Re: Entraînement culture générale 2012
IST!!!!
La diffusion des IST est très majoritairement liée à l'activité hétérosexuel même si, historiquement, les prostitué(e)s / travailleur(se) du sexe et certains groupes homosexuels ont été les plus touchés. Une raison majeure expliquant la diffusion des IST est l'existence de porteurs sains : ces derniers ne ressentent pas de symptôme d'infection et ne consultent donc pas de médecin, risquant ainsi de transmettre leur IST à leur partenaire du fait de l'absence de prise en charge appropriée.
Conséquences:
Ces signes peuvent parfois vous apparaître anodins mais il est essentiel de les prendre au sérieux car une IST non traitée peut avoir des conséquences graves (stérilité, cancers…).
Non seulement le sida et l’hépatite B, tuent des gens chaque année, mais les condylomes provoquent des cancers chez la femme, parfois aussi chez l’homme, et les complications des chlamydioses sont importantes (infections génitales graves, grossesses extra-utérines, stérilité). D’autres maladies peuvent avoir des conséquences sérieuses (la syphilis) ou handicapantes (l’herpès).
Avoir une IST, c’est augmenter de façon importante le risque d’être infecté par le VIH ; ces maladies abîment les muqueuses sexuelles et facilitent la pénétration du VIH.
Il faut savoir que la plupart des IST se traitent très bien en quelques jours voire quelques semaines lorsqu’elles sont dépistées à temps.
L'IST est fréquemment récidivante à court terme.
Lutte:
_Certains centres spécialisés proposent aussi un dépistage, ils sont souvent anonymes et gratuits : les CDAG (Consultations de dépistage anonyme et gratuit), les DAV (Dispensaires anti vénériens) ou encore les CPF (Centres de Planification Familiale). CIDDIST (Centres d’information, de dépistage, de diagnostic des IST) Centres de prévention maternelle et infantile (PMI)
_ressources téléphoniques et sites Internet : Sida Info Service 0 800 840 800 ; Hépatite Info Services 0 800 845 800 ; Association Herpès 0 825 800 808 ; Fil Santé Jeunes 0 800 235 236, etc. ; pour vous aider, des brochures existent sur le site de l’Inpes [www.inpes.sante.fr], mais aussi sur [www.sida-info-service.org] ; [www.planning-familial.org] ;[www.filsantejeunes.com] ; [www.herpes.asso.fr] ; [www.protegetoi.org] et [www.choisirsacontraception.fr].
_Pour se protéger :utilisation du préservatif masculin ou féminin lors des relations sexuelles, information du partenaire en cas de contamination par une IST afin qu’il consulte et qu’il se protège.
_DMO pour le Sida, Il existe aussi des procédures de déclaration anonyme pour la syphilis, la gonococcie et la lymphogranulomatose vénérienne, qui permettent une veille épidémiologique sur les IST

La diffusion des IST est très majoritairement liée à l'activité hétérosexuel même si, historiquement, les prostitué(e)s / travailleur(se) du sexe et certains groupes homosexuels ont été les plus touchés. Une raison majeure expliquant la diffusion des IST est l'existence de porteurs sains : ces derniers ne ressentent pas de symptôme d'infection et ne consultent donc pas de médecin, risquant ainsi de transmettre leur IST à leur partenaire du fait de l'absence de prise en charge appropriée.
Conséquences:
Ces signes peuvent parfois vous apparaître anodins mais il est essentiel de les prendre au sérieux car une IST non traitée peut avoir des conséquences graves (stérilité, cancers…).
Non seulement le sida et l’hépatite B, tuent des gens chaque année, mais les condylomes provoquent des cancers chez la femme, parfois aussi chez l’homme, et les complications des chlamydioses sont importantes (infections génitales graves, grossesses extra-utérines, stérilité). D’autres maladies peuvent avoir des conséquences sérieuses (la syphilis) ou handicapantes (l’herpès).
Avoir une IST, c’est augmenter de façon importante le risque d’être infecté par le VIH ; ces maladies abîment les muqueuses sexuelles et facilitent la pénétration du VIH.
Il faut savoir que la plupart des IST se traitent très bien en quelques jours voire quelques semaines lorsqu’elles sont dépistées à temps.
L'IST est fréquemment récidivante à court terme.
Lutte:
_Certains centres spécialisés proposent aussi un dépistage, ils sont souvent anonymes et gratuits : les CDAG (Consultations de dépistage anonyme et gratuit), les DAV (Dispensaires anti vénériens) ou encore les CPF (Centres de Planification Familiale). CIDDIST (Centres d’information, de dépistage, de diagnostic des IST) Centres de prévention maternelle et infantile (PMI)
_ressources téléphoniques et sites Internet : Sida Info Service 0 800 840 800 ; Hépatite Info Services 0 800 845 800 ; Association Herpès 0 825 800 808 ; Fil Santé Jeunes 0 800 235 236, etc. ; pour vous aider, des brochures existent sur le site de l’Inpes [www.inpes.sante.fr], mais aussi sur [www.sida-info-service.org] ; [www.planning-familial.org] ;[www.filsantejeunes.com] ; [www.herpes.asso.fr] ; [www.protegetoi.org] et [www.choisirsacontraception.fr].
_Pour se protéger :utilisation du préservatif masculin ou féminin lors des relations sexuelles, information du partenaire en cas de contamination par une IST afin qu’il consulte et qu’il se protège.
_DMO pour le Sida, Il existe aussi des procédures de déclaration anonyme pour la syphilis, la gonococcie et la lymphogranulomatose vénérienne, qui permettent une veille épidémiologique sur les IST
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Entraînement culture générale 2012
Je vous le mets mais je vous conseille pas de l'apprendre par coeur
LES DIFFERENTS IST
Hépatites (Virus): Maladie infectieuse aigue du foie
- Hépatite A
Tansmission: Oro-fécale par des aliments ou de l'eau contaminé
Localisation:Surtout dans PED(Pays en voie de Devellopement) et où les conditions d'hygiène sont mauvaises
Symptômes : Apparition d'une "jaunisse" : urines foncées, selles décolorées avec parfois des troubles digestifs, perte d'appetit,maux de têtes, fièvre, fatigue. Incubation: quelques jours à 6 semaines.
Particularités : Maladie bénigne dans 99 pour cent des cas, guérison spontanée en un mois, pas de forme chronique.Les personnes infectées sont contagieuses avant l'apparition des premiers symptômes, soit à peu près 10 jours après l'infection.
Diagnostic:Test sanguin avec détection d'Ac et des l'enzymes hépatique (ALAT...)
Traitement :Après l'infection, le système immunitaire fabrique des anticorps contre le virus de l'hépatite A qui confèrent au malade une immunité contre de futures infections. La maladie peut être prévenue par la vaccination
Solution:Hygienne, consomation d'eau minerale...
- Hépatite B Forme la plus grave des hépatites virales
Transmission: par l'intermédiaire des liquides et sécrétions biologiques. Les principaux modes de transmission sont les rapports sexuels, les injections chez les toxicomanes, les transfusions sanguines à risques, la transmission de la mère à l'enfant lors de l'accouchement et le contact étroit avec une personne infectée.
Symptômes : Fatigue, perte d'appétit, amaigrissement, troubles digestifs divers. Dans 80% des cas, l'hépatite B passe inaperçue.
Diagnostic: Test sanguin (Ac, Ag...)
Particularités : Pour environ 10 % des personnes infectées l'hépatite B évolue vers une infection chronique qui peut se transformer en cirrhose et cancer du foie, une maladie mortelle avec un taux de réponse très faible à la chimiothérapie actuelle. le porteur chronique peut contaminer son entourage
Traitement : En cas de phase aigue: L'hospitalisation, la mise en quarantaine, le repos au lit et/ou un traitement médical sont inutiles dans la grande majorité des cas. Il n'y a pas de médicament spécifique pour guérir une hépatite aiguë virale.
En raison de l'atteinte du foie, tout traitement médicamenteux doit être supprimé. La consommation d'alcool doit être elle aussi supprimée.
L'hygiène est très importante dans la prévention de cette forme d'hépatite. Il est donc essentiel de toujours se laver les mains après être allé aux toilettes.
En cas d'hépatite B chronique active ne nécessitent pas de traitement.
S'il est nécessaire, le traitement de l'hépatite B chronique se compose d'antiviraux, à prendre durant six mois à un an, parfois plus longtemps.
La vaccination est la meilleure prévention.
Solution: vaccination obligatoire chez tous les personnel de santé, depistage des donneurs de sang...
- Hépatite C
Transmission: Sang à sang
Symptômes : Le plus souvent asymptomatique.
Particularités : Pour environ 80% des personnes infectées, l'hépatite C évolue vers une infection chronique qui peut se transformer en cirrhose puis en cancer du foie. Attention si le patient est alors ce qu'on appelle un porteur sain, il n'a aucun symptôme, mais peut transmettre la maladie.
Diagnostic: Test sanguin
Traitement : Traitement anti-viral
Lutte: depistage donneurs de sang, utilisation de seringues stériles, tatouages dans conditions d'hygienne respectable, éviter le partage d'accesoire personel(brosse à dent...)...
Syphilis (Bactérie)
Transmission:Rapports sexuels non protégés, voie sanguine, voie placentaire.
Symptômes :
Syphilis Primaire: Petite lésion (chancre) non douloureuse sur le gland, la marge anale, le rectum, la bouche ou dans la gorge. Disparition spontanée de la lésion en 1 à 2 semaines, mais passage du microbe dans le sang qui occasionne une maladie générale détectable par un examen sanguin.
Syphilis Secondaire: eruption multiples sur la peau et ou sur les muqueuse sans démangeaison: c'est la roséole
Syphilis Tertiaire:Atteintes cardio-vasculaire, nerveuse, articulaire, touche aussi les organes
Syphilis latente ou asymptomatique
Particularités :Sans traitement, l’évolution se fait dans un tiers des cas vers la guérison spontanée, dans un autre tiers des cas vers les formes secondaires et tertiaires et dans un dernier tiers vers une syphilis latente
Diagnostic:examen de frottis de lésion cutanée, test sanguin
Traitements : Antibiotiques spécifiques permettant une guérison complète et définitive sans récidive et sans séquelles, néanmoins, pas d'immunité (on peut à nouveau être contaminé).
Lutte:Prévention, MDO (Maladie à déclaration obigatoire) nomminative si le patient refuse le traitement...
Blennorragie ou gonorrhée (Bactérie)
Transmission: Rapports sexuels non protégés.
Localisation: Touche surtout les populations défavorisés.
Symptome
Chez l'homme:inflamation de l'urêtre causant des brulures intense à la miction et écoulement purulent jaunatre complication: retrecissement urètre, risque stérilité,infection prostate
Chez la femme: le plus souvent asympomatique (favorise sa transmission). Inflamation et de légéres pertes jaunatres. complication: l'infection s'étend au haut appareil génital
Particularités: Plusieurs formes touchent l'anus et la gorge(dus aux pratiques sexuelles...). Sans traitement, risque d'évolution vers une stérilité irreversible. Souvent associé à une chamydiose.
Diagnostic: prélévement au niveau de l'urêtre(homme) et du col utérin(femme)
Traitement:Antibiotique, traitement en dose unique assurant l'observance du traitement.
Lutte:Préservatifs, recherches de ses partenaires sexuels...
Chamidiose (Bactérie)
Transmission: Rapport sexuel non protégés
Symptome: Le plus souvent asymptomatique
Chez la femme:saignements en dehors des règles, écoulements blanchatre, difficulté à uriner...
Chez l'homme:sécrétion à l'extrémité de la verge, petit bouton rouge...
Particularité: Responsable d'infertilité (entraine des grossesses extra utérines)
Diagnostic: test d'urine ou prélévement au niveau de l'urêtre(homme) et du col utérin(femme)
Traitement: Plusieurs traitement possible dont un d'une unique dose.
Lutte: Depistage anonyme, gratuit...
Herpes génital (Virus)
Transmission: Rapport sexuel non protégés
Symptome:démangeaisons, brûlures, petites cloques, plaies au niveau des organes génitaux.
Particularité: Cofacteur important de transmission du VIH. Les personnes atteintes sont pour la plupart asymptomatique. Dans des cas rares, le virus peut causer une méningite ou une encéphalite.
Diagnostique: Prélévement au niveau de la lésion, test sanguin
Traitement: oral (traitement préventif) ou local antiviraux pour diminuer la contagiosité, réduire la douleur, la durée et la fréquence des crises
Lutte: L'usage des préservatifs ne réduit que de 30% la transmission des maladies, césarienne si la femme enceinte en ai atteint....
Papilloma virus humain (Virus)
Transmission:Rapport sexuel non protégés
Symptome:verrues génitale
Particularité: souvent bénignes, elles évoluent dans certains cas en lésions précancéreuses (dysplasies) qui elles même peuvent évoluer en cancer du col de l'utérus si elles ne sont pas traitées. Les papillomavirus sont présents dans 80 à 100 % des cancers du col de l'utérus. Les infections à papillomavirus sont très fréquentes chez la femme jeune et régressent le plus souvent spontanément.
Depistage:Examen gynécologique périodique avec un frottis cervicale.
Traitement: Lésions de col de l'utérus traités par la cryothérapie, par le laser, voire par la chirurgie. ( Il est parfois nécessaire d'enlever une partie du col ). Un vaccin capable de protéger contre certains papilloma virus!! Ce n'est pas une protection à 100%
Lutte: Examen gynécologique réguliers, Campagne de vaccination.
Condylome (Virus)
Transmission: Rapport sexuel non protégés
Symptome;apparition d'excroissance sur la peau ou muqueuses des régions anale, génitale...
Particularité: excroissance peuvent être microscopique et passé inaperçu. Les récidives sont fréquentes. Dû à des virus appartenant à la famille du papilloma virus.
Diagnostic: par observation des excroissance et test sur celle ci, frottis du col.
Traitement: Méthode physique ou application de crème, lotion
Lutte: Préservatif
Infection mycoplasmique (Bactérie)
Transmission: Rapport sexuel non protégés
Symptome:
Chez l’homme d’urétrites subaiguës, et parfois chroniques.
Chez la femme, vaginose bactérienne ou d’une endométrite (infection de la paroi de l’utérus).
Particularité: Chez la femme enceinte conséquences importante sur le nouveau né ( détresses respiratoires, méningites....). Responsable d'avortement...
Diagnostic: Prélévement mis ensuite en culture
Traitement par antibiotique. La durée et la voie d'administration du traitement dépendent de la localisation de l'infection.
Lutte: Préservatif...
Trichomoniase (Bactérie)
Transmission: Rapport sexuel non protégés
Symptome: irritation grave, sensation de brûlure, démangeaisons, pertes désagréables, mousseuses, jaunâtres, souvent gêne ou douleur pendant l’acte sexuel
Particularité:Les personnes atteintes de trichomoniase courent un risque accru de contracter et
de transmettre d’autres ITS, y compris le VIH. Les deux partenaires doivent être traités, même si l’un d’eux ne présente pas de symptômes.
Diagnostic: Prélévement vagginal et traite les hommes quand leurs femmes sont atteintes.
Traitement: antibiotique par voie orale sauf pour les femmes enceintes et allaitant
Lutte: Préservatif...
La flemme de le relire dites moi si il y a des répétitions ou des mots qui manquent...

LES DIFFERENTS IST
Hépatites (Virus): Maladie infectieuse aigue du foie
- Hépatite A
Tansmission: Oro-fécale par des aliments ou de l'eau contaminé
Localisation:Surtout dans PED(Pays en voie de Devellopement) et où les conditions d'hygiène sont mauvaises
Symptômes : Apparition d'une "jaunisse" : urines foncées, selles décolorées avec parfois des troubles digestifs, perte d'appetit,maux de têtes, fièvre, fatigue. Incubation: quelques jours à 6 semaines.
Particularités : Maladie bénigne dans 99 pour cent des cas, guérison spontanée en un mois, pas de forme chronique.Les personnes infectées sont contagieuses avant l'apparition des premiers symptômes, soit à peu près 10 jours après l'infection.
Diagnostic:Test sanguin avec détection d'Ac et des l'enzymes hépatique (ALAT...)
Traitement :Après l'infection, le système immunitaire fabrique des anticorps contre le virus de l'hépatite A qui confèrent au malade une immunité contre de futures infections. La maladie peut être prévenue par la vaccination
Solution:Hygienne, consomation d'eau minerale...
- Hépatite B Forme la plus grave des hépatites virales
Transmission: par l'intermédiaire des liquides et sécrétions biologiques. Les principaux modes de transmission sont les rapports sexuels, les injections chez les toxicomanes, les transfusions sanguines à risques, la transmission de la mère à l'enfant lors de l'accouchement et le contact étroit avec une personne infectée.
Symptômes : Fatigue, perte d'appétit, amaigrissement, troubles digestifs divers. Dans 80% des cas, l'hépatite B passe inaperçue.
Diagnostic: Test sanguin (Ac, Ag...)
Particularités : Pour environ 10 % des personnes infectées l'hépatite B évolue vers une infection chronique qui peut se transformer en cirrhose et cancer du foie, une maladie mortelle avec un taux de réponse très faible à la chimiothérapie actuelle. le porteur chronique peut contaminer son entourage
Traitement : En cas de phase aigue: L'hospitalisation, la mise en quarantaine, le repos au lit et/ou un traitement médical sont inutiles dans la grande majorité des cas. Il n'y a pas de médicament spécifique pour guérir une hépatite aiguë virale.
En raison de l'atteinte du foie, tout traitement médicamenteux doit être supprimé. La consommation d'alcool doit être elle aussi supprimée.
L'hygiène est très importante dans la prévention de cette forme d'hépatite. Il est donc essentiel de toujours se laver les mains après être allé aux toilettes.
En cas d'hépatite B chronique active ne nécessitent pas de traitement.
S'il est nécessaire, le traitement de l'hépatite B chronique se compose d'antiviraux, à prendre durant six mois à un an, parfois plus longtemps.
La vaccination est la meilleure prévention.
Solution: vaccination obligatoire chez tous les personnel de santé, depistage des donneurs de sang...
- Hépatite C
Transmission: Sang à sang
Symptômes : Le plus souvent asymptomatique.
Particularités : Pour environ 80% des personnes infectées, l'hépatite C évolue vers une infection chronique qui peut se transformer en cirrhose puis en cancer du foie. Attention si le patient est alors ce qu'on appelle un porteur sain, il n'a aucun symptôme, mais peut transmettre la maladie.
Diagnostic: Test sanguin
Traitement : Traitement anti-viral
Lutte: depistage donneurs de sang, utilisation de seringues stériles, tatouages dans conditions d'hygienne respectable, éviter le partage d'accesoire personel(brosse à dent...)...
Syphilis (Bactérie)
Transmission:Rapports sexuels non protégés, voie sanguine, voie placentaire.
Symptômes :
Syphilis Primaire: Petite lésion (chancre) non douloureuse sur le gland, la marge anale, le rectum, la bouche ou dans la gorge. Disparition spontanée de la lésion en 1 à 2 semaines, mais passage du microbe dans le sang qui occasionne une maladie générale détectable par un examen sanguin.
Syphilis Secondaire: eruption multiples sur la peau et ou sur les muqueuse sans démangeaison: c'est la roséole
Syphilis Tertiaire:Atteintes cardio-vasculaire, nerveuse, articulaire, touche aussi les organes
Syphilis latente ou asymptomatique
Particularités :Sans traitement, l’évolution se fait dans un tiers des cas vers la guérison spontanée, dans un autre tiers des cas vers les formes secondaires et tertiaires et dans un dernier tiers vers une syphilis latente
Diagnostic:examen de frottis de lésion cutanée, test sanguin
Traitements : Antibiotiques spécifiques permettant une guérison complète et définitive sans récidive et sans séquelles, néanmoins, pas d'immunité (on peut à nouveau être contaminé).
Lutte:Prévention, MDO (Maladie à déclaration obigatoire) nomminative si le patient refuse le traitement...
Blennorragie ou gonorrhée (Bactérie)
Transmission: Rapports sexuels non protégés.
Localisation: Touche surtout les populations défavorisés.
Symptome
Chez l'homme:inflamation de l'urêtre causant des brulures intense à la miction et écoulement purulent jaunatre complication: retrecissement urètre, risque stérilité,infection prostate
Chez la femme: le plus souvent asympomatique (favorise sa transmission). Inflamation et de légéres pertes jaunatres. complication: l'infection s'étend au haut appareil génital
Particularités: Plusieurs formes touchent l'anus et la gorge(dus aux pratiques sexuelles...). Sans traitement, risque d'évolution vers une stérilité irreversible. Souvent associé à une chamydiose.
Diagnostic: prélévement au niveau de l'urêtre(homme) et du col utérin(femme)
Traitement:Antibiotique, traitement en dose unique assurant l'observance du traitement.
Lutte:Préservatifs, recherches de ses partenaires sexuels...
Chamidiose (Bactérie)
Transmission: Rapport sexuel non protégés
Symptome: Le plus souvent asymptomatique
Chez la femme:saignements en dehors des règles, écoulements blanchatre, difficulté à uriner...
Chez l'homme:sécrétion à l'extrémité de la verge, petit bouton rouge...
Particularité: Responsable d'infertilité (entraine des grossesses extra utérines)
Diagnostic: test d'urine ou prélévement au niveau de l'urêtre(homme) et du col utérin(femme)
Traitement: Plusieurs traitement possible dont un d'une unique dose.
Lutte: Depistage anonyme, gratuit...
Herpes génital (Virus)
Transmission: Rapport sexuel non protégés
Symptome:démangeaisons, brûlures, petites cloques, plaies au niveau des organes génitaux.
Particularité: Cofacteur important de transmission du VIH. Les personnes atteintes sont pour la plupart asymptomatique. Dans des cas rares, le virus peut causer une méningite ou une encéphalite.
Diagnostique: Prélévement au niveau de la lésion, test sanguin
Traitement: oral (traitement préventif) ou local antiviraux pour diminuer la contagiosité, réduire la douleur, la durée et la fréquence des crises
Lutte: L'usage des préservatifs ne réduit que de 30% la transmission des maladies, césarienne si la femme enceinte en ai atteint....
Papilloma virus humain (Virus)
Transmission:Rapport sexuel non protégés
Symptome:verrues génitale
Particularité: souvent bénignes, elles évoluent dans certains cas en lésions précancéreuses (dysplasies) qui elles même peuvent évoluer en cancer du col de l'utérus si elles ne sont pas traitées. Les papillomavirus sont présents dans 80 à 100 % des cancers du col de l'utérus. Les infections à papillomavirus sont très fréquentes chez la femme jeune et régressent le plus souvent spontanément.
Depistage:Examen gynécologique périodique avec un frottis cervicale.
Traitement: Lésions de col de l'utérus traités par la cryothérapie, par le laser, voire par la chirurgie. ( Il est parfois nécessaire d'enlever une partie du col ). Un vaccin capable de protéger contre certains papilloma virus!! Ce n'est pas une protection à 100%
Lutte: Examen gynécologique réguliers, Campagne de vaccination.
Condylome (Virus)
Transmission: Rapport sexuel non protégés
Symptome;apparition d'excroissance sur la peau ou muqueuses des régions anale, génitale...
Particularité: excroissance peuvent être microscopique et passé inaperçu. Les récidives sont fréquentes. Dû à des virus appartenant à la famille du papilloma virus.
Diagnostic: par observation des excroissance et test sur celle ci, frottis du col.
Traitement: Méthode physique ou application de crème, lotion
Lutte: Préservatif
Infection mycoplasmique (Bactérie)
Transmission: Rapport sexuel non protégés
Symptome:
Chez l’homme d’urétrites subaiguës, et parfois chroniques.
Chez la femme, vaginose bactérienne ou d’une endométrite (infection de la paroi de l’utérus).
Particularité: Chez la femme enceinte conséquences importante sur le nouveau né ( détresses respiratoires, méningites....). Responsable d'avortement...
Diagnostic: Prélévement mis ensuite en culture
Traitement par antibiotique. La durée et la voie d'administration du traitement dépendent de la localisation de l'infection.
Lutte: Préservatif...
Trichomoniase (Bactérie)
Transmission: Rapport sexuel non protégés
Symptome: irritation grave, sensation de brûlure, démangeaisons, pertes désagréables, mousseuses, jaunâtres, souvent gêne ou douleur pendant l’acte sexuel
Particularité:Les personnes atteintes de trichomoniase courent un risque accru de contracter et
de transmettre d’autres ITS, y compris le VIH. Les deux partenaires doivent être traités, même si l’un d’eux ne présente pas de symptômes.
Diagnostic: Prélévement vagginal et traite les hommes quand leurs femmes sont atteintes.
Traitement: antibiotique par voie orale sauf pour les femmes enceintes et allaitant
Lutte: Préservatif...
La flemme de le relire dites moi si il y a des répétitions ou des mots qui manquent...

Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
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Re: Entraînement culture générale 2012
bonjour,
vs pouvez aller voir ce site, il y a pas mal d'infos
http://cours-concours-ifsi.skyrock.com/
vs pouvez aller voir ce site, il y a pas mal d'infos
http://cours-concours-ifsi.skyrock.com/
Dernière modification par zenzoo le 09 sept. 2011 09:40, modifié 1 fois.
ESI 2012/2015
Pour vous aider dans vos révisions
www.cartesmentales-esi.e-monsite.com
Pour vous aider dans vos révisions
www.cartesmentales-esi.e-monsite.com
Re: Entraînement culture générale 2012
super vos fiches les filles
OK pour les prochain thème: MCV et Cancer, mes fiches sont en cours
OK pour les prochain thème: MCV et Cancer, mes fiches sont en cours
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Re: Entraînement culture générale 2012
Merci Zenzoo pour l'info
Ok sixelas, je vais commencer les miennes ( mais pas avant ce soir)

Ok sixelas, je vais commencer les miennes ( mais pas avant ce soir)

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- angelito94
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- Messages : 723
- Inscription : 24 août 2011 11:32
Re: Entraînement culture générale 2012
Bonjour tout le monde ,
http://la-retraite-en-clair.fr/cid31906 ... raite.html
Voici un lien pour mieux comprendre la réforme des retraites de 2010.

http://la-retraite-en-clair.fr/cid31906 ... raite.html
Voici un lien pour mieux comprendre la réforme des retraites de 2010.

ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
Re: Entraînement culture générale 2012
merci pour vos liens
Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
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Re: Actualités concours 2012
Plusieurs articles ont déjà été posté sur le Protelos et les laboratoires Sevier
J'ai trouvée un autre article, mais seul un paragraphe apporte une information nouvelle:
En France en revanche, un autre médicament du Groupe Servier est actuellement placé sous très étroite surveillance. Il s’agit du Vastarel (trimétazidine). Indiqué notamment dans le traitement des acouphènes et de l’angine de poitrine, il est commercialisé depuis 1980. En raison d’effets indésirables graves (syndromes parkinsoniens, thrombopénie, purpura…), il a fait l’objet d’une demande de suspension d’AMM par la commission compétente de l’Afssaps. Sa balance bénéfice/risque fait actuellement l’objet d’une étude approfondie.
Futura science
J'ai trouvée un autre article, mais seul un paragraphe apporte une information nouvelle:
En France en revanche, un autre médicament du Groupe Servier est actuellement placé sous très étroite surveillance. Il s’agit du Vastarel (trimétazidine). Indiqué notamment dans le traitement des acouphènes et de l’angine de poitrine, il est commercialisé depuis 1980. En raison d’effets indésirables graves (syndromes parkinsoniens, thrombopénie, purpura…), il a fait l’objet d’une demande de suspension d’AMM par la commission compétente de l’Afssaps. Sa balance bénéfice/risque fait actuellement l’objet d’une étude approfondie.
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Re: Actualités concours 2012
Un jeu vidéo pour lutter contre l’obésité des ados
Alimentation riche en sucre et en graisse et sédentarité sont les principales causes de l’obésité chez les enfants et les ados. Dans le but de pallier au manque d’activités physiques des jeunes, l’association à but non lucratif HopeLab a mis au moins un nouveau jeu vidéo en ligne, où pour obtenir des récompenses virtuelles, il faut bouger son popotin. Ce dernier devrait être disponible dés cet automne.
Fini le temps où pour jouer à un jeu vidéo, il suffisait de rester assis tranquillement devant son écran d’ordinateur. Afin de lutter contre l’obésité des ados, l'association à but non lucratif HopeLab a développé Zamzee. Ce jeu, dernier cri, bien qu’accessible sur internet gratuitement, nécessitera l’achat pour un peu plus de 35 euros d’un capteur qui placé sur la hanche de l'utilisateur permettra de suivre ses mouvements.
Le but est d’obliger l’ado à s’adonner à des activités physiques tout en jouant. A chaque fois que ce dernier aura fait un certain nombre de mouvement, il aura des points en plus qui lui permettrons d’obtenir des récompenses.
Si l’on croit le communiqué de presse d’HopeLab, le produit a déjà été testé plusieurs jours sur un peu plus de 350 ados. Chez ces derniers, il a été montré une augmentation de leur activité physique de 30 %. Bientôt ce sera à vous de le tester.
Information hospitalière
Alimentation riche en sucre et en graisse et sédentarité sont les principales causes de l’obésité chez les enfants et les ados. Dans le but de pallier au manque d’activités physiques des jeunes, l’association à but non lucratif HopeLab a mis au moins un nouveau jeu vidéo en ligne, où pour obtenir des récompenses virtuelles, il faut bouger son popotin. Ce dernier devrait être disponible dés cet automne.
Fini le temps où pour jouer à un jeu vidéo, il suffisait de rester assis tranquillement devant son écran d’ordinateur. Afin de lutter contre l’obésité des ados, l'association à but non lucratif HopeLab a développé Zamzee. Ce jeu, dernier cri, bien qu’accessible sur internet gratuitement, nécessitera l’achat pour un peu plus de 35 euros d’un capteur qui placé sur la hanche de l'utilisateur permettra de suivre ses mouvements.
Le but est d’obliger l’ado à s’adonner à des activités physiques tout en jouant. A chaque fois que ce dernier aura fait un certain nombre de mouvement, il aura des points en plus qui lui permettrons d’obtenir des récompenses.
Si l’on croit le communiqué de presse d’HopeLab, le produit a déjà été testé plusieurs jours sur un peu plus de 350 ados. Chez ces derniers, il a été montré une augmentation de leur activité physique de 30 %. Bientôt ce sera à vous de le tester.
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Re: Actualités concours 2012
John Galliano condamné pour « injures publiques »
En dépit de l'absence annoncée du couturier John Galliano, la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris était comble au prononcé du jugement , jeudi 8 septembre. Dans une lettre adressée au tribunal et lue par la présidente Anne-Marie Sauteraud, John Galliano s'excusait d'ailleurs de cette absence motivée, écrit-il, "par le seul souci d'éviter une nouvelle confrontation avec la presse".
A lire le jugement du tribunal qui condamne John Galliano à 6000 euros d'amende avec sursis dans les deux affaires d'injures publiques qui lui étaient reprochées, ainsi qu'au versement de l'euro symbolique à chacune des victimes de ces injures et aux associations de lutte contre le racisme et l'antismétisme qui s'étaient constituées parties civiles, on mesure que l'hypermédiatisation du prévenu a été perçue comme une circonstance atténuante dans les faits qui lui sont reprochés.
Le tribunal souligne en effet que "toute injure proférée à raison de l'origine ou de la religion est d'une singulière gravité en ce qu'elle nie les principes fondamentaux entre les hommes et de respect de la dignité de chaque être humain". Il ajoute qu'en dépit de sa triple addiction à l'alcool, à la drogue et aux médicaments, John Galliano avait "conservé une conscience suffisante de ses actes". Mais le tribunal observe que "la publicité [des propos injurieux] n'était pas destinée à dépasser les quelques personnes se trouvant sur les lieux lors des faits, l'extrême publicité qui en a été faite par la suite n'incombant pas au prévenu".
L'attitude de grande humilité présentée par la star de la mode lors de l'audience du 22 juin a également été retenue par les juges. "John Galliano a pris conscience de l'état dans lequel il se trouvait et a entrepris de se soigner d'une manière efficace", indique le jugement en rappelant que le couturier avait présenté ses excuses aux victimes et les avait publiquement renouvelées à l'audience.
Autant de raisons, souligne le jugement, pour faire à son encontre une "application modérée de la loi pénale" en le condamnant à une peine d'amende avec sursis.
Le monde
En dépit de l'absence annoncée du couturier John Galliano, la 17ème chambre du tribunal correctionnel de Paris était comble au prononcé du jugement , jeudi 8 septembre. Dans une lettre adressée au tribunal et lue par la présidente Anne-Marie Sauteraud, John Galliano s'excusait d'ailleurs de cette absence motivée, écrit-il, "par le seul souci d'éviter une nouvelle confrontation avec la presse".
A lire le jugement du tribunal qui condamne John Galliano à 6000 euros d'amende avec sursis dans les deux affaires d'injures publiques qui lui étaient reprochées, ainsi qu'au versement de l'euro symbolique à chacune des victimes de ces injures et aux associations de lutte contre le racisme et l'antismétisme qui s'étaient constituées parties civiles, on mesure que l'hypermédiatisation du prévenu a été perçue comme une circonstance atténuante dans les faits qui lui sont reprochés.
Le tribunal souligne en effet que "toute injure proférée à raison de l'origine ou de la religion est d'une singulière gravité en ce qu'elle nie les principes fondamentaux entre les hommes et de respect de la dignité de chaque être humain". Il ajoute qu'en dépit de sa triple addiction à l'alcool, à la drogue et aux médicaments, John Galliano avait "conservé une conscience suffisante de ses actes". Mais le tribunal observe que "la publicité [des propos injurieux] n'était pas destinée à dépasser les quelques personnes se trouvant sur les lieux lors des faits, l'extrême publicité qui en a été faite par la suite n'incombant pas au prévenu".
L'attitude de grande humilité présentée par la star de la mode lors de l'audience du 22 juin a également été retenue par les juges. "John Galliano a pris conscience de l'état dans lequel il se trouvait et a entrepris de se soigner d'une manière efficace", indique le jugement en rappelant que le couturier avait présenté ses excuses aux victimes et les avait publiquement renouvelées à l'audience.
Autant de raisons, souligne le jugement, pour faire à son encontre une "application modérée de la loi pénale" en le condamnant à une peine d'amende avec sursis.
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Re: Actualités concours 2012
Le maquis des exonérations de frais de santé
Pas facile de s'y retrouver dans le système de remboursement de soins. Censé limiter ou supprimer les frais de santé des plus démunis ou des plus malades, le dispositif des exonérations, notamment du ticket modérateur, est devenu "complexe, illisible et peu cohérent", estime la Cour des comptes dans son rapport sur la Sécurité sociale, jeudi 8 septembre.
D'un côté, il y a les motifs d'exonération, de plus en plus nombreux. Un patient peut être dispensé de payer le ticket modérateur, créé en 1930 (la part non prise en charge par l'assurance-maladie), mais aussi le forfait journalier hospitalier (1983), celui de 1 euro pour la consultation d'un médecin (2005), celui de 18 euros sur les actes lourds à l'hôpital (2006), et la franchise de 50 centimes sur les boîtes de médicaments (2008).
De l'autre côté, il y a les pathologies ou les publics qui peuvent disposer d'exonérations ciblées, mais pas forcément de toutes, sans véritable cohérence. Les nouveaux-nés et les femmes enceintes de plus de six mois sont les seuls à se voir rembourser 100 % de tous leurs frais. Les moins de 18 ans, les titulaires de la CMU, les invalides, bénéficient de certaines exonérations. Quant aux malades en affection longue durée (cancer, diabète…), ils ne se voient rembourser à 100 % que pour les frais engendrés par leur pathologie. En 2009, 8,6 millions d'assurés étaient inscrits à ce régime. Les ALD font débat, car elles représentent la part la plus dynamique de la hausse des dépenses de santé. Déjà, la limitation de leur périmètre est en cours.
EVOLUTION DU SYSTÈME
Outre son illisibilité et son manque de manque cohérence, la Cour relève deux problèmes majeurs dans le dispositif d'exonération. Tout d'abord, le coût des mesures n'est pas évalué. A sa demande, l'impact de la dispense du ticket modérateur l'a été par la Caisse nationale d'Assurance maladie (CNAM) pour les soins de ville. Il s'élève à 10 milliards d'euros, dont 8 milliards pour les ALD.
Pire, la juridiction relève que malgré les exonérations, les frais qui restent à la charge des assurés peuvent parfois demeurer élevés, surtout pour ceux ne disposant pas d'une mutuelle. Ainsi, 7,9 % des personnes en ALD avaient un reste à charge supérieur à 1 000 euros par an en 2006.
La Cour appelle à une évolution du système. Elle préconise, a minima, de supprimer les exonérations non justifiées et en contrepartie d'améliorer le remboursement des frais insuffisamment couverts. "Une réforme globale et équilibrée de la participation des assurés à l'hôpital s'impose désormais de manière urgente", juge-t-elle.
Une autre piste, très ambitieuse, consiste à supprimer les exonérations et réformer le système de prise en charge. La Cour estime que les réflexions sur le bouclier sanitaire "vont en ce sens", et prévoit d'étudier la question. Ce système consisterait à prendre en charge les frais de santé à 100 %, passé un plafond de dépenses déterminé en fonction du revenu. Un débat très sensible politiquement.
En attendant, et vue l'importance du déficit chronique de l'assurance-maladie, elle préconise de poursuivre la révision en cours de la liste des ALD et mieux surveiller les entrées et les sorties de ce régime coûteux.
Laetitia Clavreul
Le monde
Pas facile de s'y retrouver dans le système de remboursement de soins. Censé limiter ou supprimer les frais de santé des plus démunis ou des plus malades, le dispositif des exonérations, notamment du ticket modérateur, est devenu "complexe, illisible et peu cohérent", estime la Cour des comptes dans son rapport sur la Sécurité sociale, jeudi 8 septembre.
D'un côté, il y a les motifs d'exonération, de plus en plus nombreux. Un patient peut être dispensé de payer le ticket modérateur, créé en 1930 (la part non prise en charge par l'assurance-maladie), mais aussi le forfait journalier hospitalier (1983), celui de 1 euro pour la consultation d'un médecin (2005), celui de 18 euros sur les actes lourds à l'hôpital (2006), et la franchise de 50 centimes sur les boîtes de médicaments (2008).
De l'autre côté, il y a les pathologies ou les publics qui peuvent disposer d'exonérations ciblées, mais pas forcément de toutes, sans véritable cohérence. Les nouveaux-nés et les femmes enceintes de plus de six mois sont les seuls à se voir rembourser 100 % de tous leurs frais. Les moins de 18 ans, les titulaires de la CMU, les invalides, bénéficient de certaines exonérations. Quant aux malades en affection longue durée (cancer, diabète…), ils ne se voient rembourser à 100 % que pour les frais engendrés par leur pathologie. En 2009, 8,6 millions d'assurés étaient inscrits à ce régime. Les ALD font débat, car elles représentent la part la plus dynamique de la hausse des dépenses de santé. Déjà, la limitation de leur périmètre est en cours.
EVOLUTION DU SYSTÈME
Outre son illisibilité et son manque de manque cohérence, la Cour relève deux problèmes majeurs dans le dispositif d'exonération. Tout d'abord, le coût des mesures n'est pas évalué. A sa demande, l'impact de la dispense du ticket modérateur l'a été par la Caisse nationale d'Assurance maladie (CNAM) pour les soins de ville. Il s'élève à 10 milliards d'euros, dont 8 milliards pour les ALD.
Pire, la juridiction relève que malgré les exonérations, les frais qui restent à la charge des assurés peuvent parfois demeurer élevés, surtout pour ceux ne disposant pas d'une mutuelle. Ainsi, 7,9 % des personnes en ALD avaient un reste à charge supérieur à 1 000 euros par an en 2006.
La Cour appelle à une évolution du système. Elle préconise, a minima, de supprimer les exonérations non justifiées et en contrepartie d'améliorer le remboursement des frais insuffisamment couverts. "Une réforme globale et équilibrée de la participation des assurés à l'hôpital s'impose désormais de manière urgente", juge-t-elle.
Une autre piste, très ambitieuse, consiste à supprimer les exonérations et réformer le système de prise en charge. La Cour estime que les réflexions sur le bouclier sanitaire "vont en ce sens", et prévoit d'étudier la question. Ce système consisterait à prendre en charge les frais de santé à 100 %, passé un plafond de dépenses déterminé en fonction du revenu. Un débat très sensible politiquement.
En attendant, et vue l'importance du déficit chronique de l'assurance-maladie, elle préconise de poursuivre la révision en cours de la liste des ALD et mieux surveiller les entrées et les sorties de ce régime coûteux.
Laetitia Clavreul
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Re: Actualités concours 2012
La Cour des comptes fustige le manque de rigueur de la politique du médicament
Le scandale du Mediator et les nombreux rapports publiés depuis sa révélation ont mis en lumière les limites et les dérives du système français du médicament. La Cour des comptes, dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale publié jeudi 8 septembre, y ajoute son expertise.
S'intéressant à la maîtrise des dépenses de santé, elle estime, sévèrement, que "le système d'admission au remboursement et de fixation des prix apparaît insuffisamment rigoureux, peu transparent, pas assez encadré". Pointant des situations plus favorables à certains médicaments qu'à d'autres, c'est un système flou et mal coordonné qu'elle décrit.
En matière de fixation par l'Etat du prix des médicaments et de leurs remboursements, le rapport détaille des "anomalies coûteuses", fruits de compromis avec l'industrie pharmaceutique et de l'interprétation parfois extensive des dispositions réglementaires. Le Mediator, par exemple, malgré son service médical rendu jugé insuffisant, est resté remboursé à 65 % jusqu'en 2009, date de son retrait du marché. La Cour s'était d'ailleurs interrogée en 2006 sur ce cas, tient-elle à rappeler.
DES CRITÈRES DE FIXATION DES PRIX "IMPRÉCIS"
Dans son rapport, la juridiction regrette donc que des décisions ministérielles puissent déboucher sur l'admission au remboursement de médicaments, sans lien avec l'avis de la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS) sur l'intérêt thérapeutique – le service médical rendu (SMR).
La cour relève d'ailleurs qu'alors que le ministre de la santé Xavier Bertrand avait annoncé, en janvier, que ne seraient plus remboursés les médicaments à SMR jugé insuffisant, sauf décision motivée, rien ne soit encore acté. Elle en profite au passage pour critiquer la création en 2010 d'un taux de remboursement à 15 % pour des médicaments au SMR jugé insuffisant – qui du coup restent en partie remboursés.
Le modèle de décision des prix des médicaments, lui, est jugé "très peu contraignant" et "imprécis". La Cour estime les critères de fixation flous, et regrette qu'ils dépendent plus d'une négociation entre le Comité économique des produits de santé (CEPS), alors que l'innovation constatée par rapport aux produits existants par la commission de la transparence de la HAS devrait être décisive. Mais les juges financiers sont aussi sévères avec cette dernière, estimant que la commission de transparence favorise parfois des produits qui ne le méritent pas.
Elle critique, entre autres, la fixation des prix des "mee-too", ces médicaments non innovants qui s'inspirent de produits déjà existants et dont le niveau de prix n'est pas toujours lié à leur intérêt réel. C'est le cas par exemple de l'anticoagulant Efient, très proche du Plavix, le médicament le plus vendu en France. Pour en finir avec ce système, la juridiction préconise la fixation d'un prix unique pour le princeps (le médicament d'origine), le générique et le "mee-too". Elle suggère aussi un recadrage de la politique contractuelle entre le CEPS et les industriels.
UN PROJET DE LOI BIENTÔT DÉBATTU
Le gouvernement ira-t-il plus loin dans la réforme du système ? Certes, le ministre de la santé a prévu, avec le projet de loi qui sera bientôt débattu à l'Assemblée nationale, des améliorations de taille, mais celles-ci se concentrent sur la pharmacovigilance, les procédures de mise sur le marché et les conflits d'intérêts. Elles ne s'attaquent pas de front à cette question de la fixation des prix et des taux de remboursements.
Or il s'agit d'un levier à ne pas sous-estimer pour maîtriser les dépenses de santé, surtout en période de déficit sans précédent de l'assurance-maladie. Les dépenses de médicaments se sont élevées, en 2009, à 36 milliards d'euros, soit 18 % de plus qu'en 2004.
La Cour des comptes ne manque pas d'ailleurs de rappeler la particularité française en la matière : une dépense certes moindre depuis quelques années, mais toujours bien au-dessus de ses voisins européens. La France consomme ainsi huit fois plus de tranquillisants que l'Allemagne. Un phénomène dû à une culture de la prescription qui favorise les longues ordonnances et la forte consommation de médicaments nouveaux et onéreux.
Pour limiter ces dépenses, la Cour insiste cette année sur la nécessité de s'attaquer aussi aux "faiblesses persistantes" des mécanismes de régulation. Elle juge ainsi les prescriptions des médecins de ville pas encore assez maîtrisées. L'hôpital ferait encore moins bien: les juges financiers y relèvent une "absence quasi totale de régulation". Ils s'inquiètent également de l'essoufflement potentiel de la politique de prescription de génériques.
Au final, logiquement, c'est à une "refonte d'ensemble de la politique suivie depuis vingt ans […], en redéfinissant des règles plus claires et précises" qu'appelle la Cour des comptes.
Laetitia Clavreul
Le monde
Le scandale du Mediator et les nombreux rapports publiés depuis sa révélation ont mis en lumière les limites et les dérives du système français du médicament. La Cour des comptes, dans son rapport annuel sur la Sécurité sociale publié jeudi 8 septembre, y ajoute son expertise.
S'intéressant à la maîtrise des dépenses de santé, elle estime, sévèrement, que "le système d'admission au remboursement et de fixation des prix apparaît insuffisamment rigoureux, peu transparent, pas assez encadré". Pointant des situations plus favorables à certains médicaments qu'à d'autres, c'est un système flou et mal coordonné qu'elle décrit.
En matière de fixation par l'Etat du prix des médicaments et de leurs remboursements, le rapport détaille des "anomalies coûteuses", fruits de compromis avec l'industrie pharmaceutique et de l'interprétation parfois extensive des dispositions réglementaires. Le Mediator, par exemple, malgré son service médical rendu jugé insuffisant, est resté remboursé à 65 % jusqu'en 2009, date de son retrait du marché. La Cour s'était d'ailleurs interrogée en 2006 sur ce cas, tient-elle à rappeler.
DES CRITÈRES DE FIXATION DES PRIX "IMPRÉCIS"
Dans son rapport, la juridiction regrette donc que des décisions ministérielles puissent déboucher sur l'admission au remboursement de médicaments, sans lien avec l'avis de la commission de la transparence de la Haute Autorité de santé (HAS) sur l'intérêt thérapeutique – le service médical rendu (SMR).
La cour relève d'ailleurs qu'alors que le ministre de la santé Xavier Bertrand avait annoncé, en janvier, que ne seraient plus remboursés les médicaments à SMR jugé insuffisant, sauf décision motivée, rien ne soit encore acté. Elle en profite au passage pour critiquer la création en 2010 d'un taux de remboursement à 15 % pour des médicaments au SMR jugé insuffisant – qui du coup restent en partie remboursés.
Le modèle de décision des prix des médicaments, lui, est jugé "très peu contraignant" et "imprécis". La Cour estime les critères de fixation flous, et regrette qu'ils dépendent plus d'une négociation entre le Comité économique des produits de santé (CEPS), alors que l'innovation constatée par rapport aux produits existants par la commission de la transparence de la HAS devrait être décisive. Mais les juges financiers sont aussi sévères avec cette dernière, estimant que la commission de transparence favorise parfois des produits qui ne le méritent pas.
Elle critique, entre autres, la fixation des prix des "mee-too", ces médicaments non innovants qui s'inspirent de produits déjà existants et dont le niveau de prix n'est pas toujours lié à leur intérêt réel. C'est le cas par exemple de l'anticoagulant Efient, très proche du Plavix, le médicament le plus vendu en France. Pour en finir avec ce système, la juridiction préconise la fixation d'un prix unique pour le princeps (le médicament d'origine), le générique et le "mee-too". Elle suggère aussi un recadrage de la politique contractuelle entre le CEPS et les industriels.
UN PROJET DE LOI BIENTÔT DÉBATTU
Le gouvernement ira-t-il plus loin dans la réforme du système ? Certes, le ministre de la santé a prévu, avec le projet de loi qui sera bientôt débattu à l'Assemblée nationale, des améliorations de taille, mais celles-ci se concentrent sur la pharmacovigilance, les procédures de mise sur le marché et les conflits d'intérêts. Elles ne s'attaquent pas de front à cette question de la fixation des prix et des taux de remboursements.
Or il s'agit d'un levier à ne pas sous-estimer pour maîtriser les dépenses de santé, surtout en période de déficit sans précédent de l'assurance-maladie. Les dépenses de médicaments se sont élevées, en 2009, à 36 milliards d'euros, soit 18 % de plus qu'en 2004.
La Cour des comptes ne manque pas d'ailleurs de rappeler la particularité française en la matière : une dépense certes moindre depuis quelques années, mais toujours bien au-dessus de ses voisins européens. La France consomme ainsi huit fois plus de tranquillisants que l'Allemagne. Un phénomène dû à une culture de la prescription qui favorise les longues ordonnances et la forte consommation de médicaments nouveaux et onéreux.
Pour limiter ces dépenses, la Cour insiste cette année sur la nécessité de s'attaquer aussi aux "faiblesses persistantes" des mécanismes de régulation. Elle juge ainsi les prescriptions des médecins de ville pas encore assez maîtrisées. L'hôpital ferait encore moins bien: les juges financiers y relèvent une "absence quasi totale de régulation". Ils s'inquiètent également de l'essoufflement potentiel de la politique de prescription de génériques.
Au final, logiquement, c'est à une "refonte d'ensemble de la politique suivie depuis vingt ans […], en redéfinissant des règles plus claires et précises" qu'appelle la Cour des comptes.
Laetitia Clavreul
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Re: Actualités concours 2012
Euthanasie : l'ordre des médecins porte plainte contre le Dr Bonnemaison
Le bureau du conseil national de l'ordre des médecins a décidé de porter plainte devant la juridiction disciplinaire contre le Dr Nicolas Bonnemaison, mis en cause dans une affaire d'euthanasie. "La délocalisation devant une autre chambre que celle d'Aquitaine sera demandée, précise le conseil de l'ordre, qui était réuni mercredi, pour des raisons évidentes d'émotions".
Composée de médecins, la chambre disciplinaire de première instance est dirigée par un magistrat. Elle peut prononcer des sanctions allant du simple avertissement à la radiation de l'ordre, en passant par une interdication temporaire (jusqu'à trois ans) d'exercer.
Dans cette affaire, juge-t-il, les dispositions de la loi Leonetti sur la fin de vie et le code de déontologie médicale "n'ont pas été respectés". L'ordre national intervient après la décision du conseil de l'ordre départemental des médecins des Pyrénées-Atlantiques de ne pas poursuivre l'urgentiste.
"AGI SEUL"
Le bureau du conseil national estime en effet que le Dr Bonnemaison "a déclaré publiquement avoir agi seul et hors de toute collégialité et avoir délibérément et volontairement procédé à l'injection de produits létaux afin de mettre fin aux jours de plusieurs personnes âgées admises en service d'accueil des urgences à l'hôpital de Bayonne".
"Par ailleurs, les conditions d'accompagnement des personnes en fin de vie et de leur entourage n'ont pas été mises en œuvre." Une réunion plénière du conseil national sur ce sujet est prévue pour le 14 septembre.
Nicolas Bonnemaison, 50 ans, a été mis en examen le mois dernier pour "empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables" et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet a fait appel pour demander son placement en détention, et la cour d'appel de Pau doit statuer mardi prochain.
RELANCE DU DÉBAT SUR L'EUTHANASIE
Cette affaire divise la communauté médicale et relance en France le débat sur l'euthanasie. Le médecin de Bayonne est soutenu par les personnels de son hôpital, qui ont organisé un rassemblement en sa faveur. La loi permet en France l'euthanasie dite "passive", l'arrêt des traitements pour les personnes agonisantes et l'administration de médicaments antidouleur même à des doses susceptibles d'être mortelles. Est interdite en revanche l'euthanasie dite "active", la pratique admise par le Dr Bonnemaison, qui a consisté à provoquer directement la mort par une injection.
Lors d'un procès relatif à une affaire similaire en 2007 en Dordogne, de nombreux témoins éminents du monde médical avaient déclaré que cette pratique était courante dans les hôpitaux, des recettes de "cocktails lytiques" de médicaments – des mélanges provoquant la mort – étant connues dans cet univers.
Le monde
Le bureau du conseil national de l'ordre des médecins a décidé de porter plainte devant la juridiction disciplinaire contre le Dr Nicolas Bonnemaison, mis en cause dans une affaire d'euthanasie. "La délocalisation devant une autre chambre que celle d'Aquitaine sera demandée, précise le conseil de l'ordre, qui était réuni mercredi, pour des raisons évidentes d'émotions".
Composée de médecins, la chambre disciplinaire de première instance est dirigée par un magistrat. Elle peut prononcer des sanctions allant du simple avertissement à la radiation de l'ordre, en passant par une interdication temporaire (jusqu'à trois ans) d'exercer.
Dans cette affaire, juge-t-il, les dispositions de la loi Leonetti sur la fin de vie et le code de déontologie médicale "n'ont pas été respectés". L'ordre national intervient après la décision du conseil de l'ordre départemental des médecins des Pyrénées-Atlantiques de ne pas poursuivre l'urgentiste.
"AGI SEUL"
Le bureau du conseil national estime en effet que le Dr Bonnemaison "a déclaré publiquement avoir agi seul et hors de toute collégialité et avoir délibérément et volontairement procédé à l'injection de produits létaux afin de mettre fin aux jours de plusieurs personnes âgées admises en service d'accueil des urgences à l'hôpital de Bayonne".
"Par ailleurs, les conditions d'accompagnement des personnes en fin de vie et de leur entourage n'ont pas été mises en œuvre." Une réunion plénière du conseil national sur ce sujet est prévue pour le 14 septembre.
Nicolas Bonnemaison, 50 ans, a été mis en examen le mois dernier pour "empoisonnement sur personnes particulièrement vulnérables" et laissé en liberté sous contrôle judiciaire. Le parquet a fait appel pour demander son placement en détention, et la cour d'appel de Pau doit statuer mardi prochain.
RELANCE DU DÉBAT SUR L'EUTHANASIE
Cette affaire divise la communauté médicale et relance en France le débat sur l'euthanasie. Le médecin de Bayonne est soutenu par les personnels de son hôpital, qui ont organisé un rassemblement en sa faveur. La loi permet en France l'euthanasie dite "passive", l'arrêt des traitements pour les personnes agonisantes et l'administration de médicaments antidouleur même à des doses susceptibles d'être mortelles. Est interdite en revanche l'euthanasie dite "active", la pratique admise par le Dr Bonnemaison, qui a consisté à provoquer directement la mort par une injection.
Lors d'un procès relatif à une affaire similaire en 2007 en Dordogne, de nombreux témoins éminents du monde médical avaient déclaré que cette pratique était courante dans les hôpitaux, des recettes de "cocktails lytiques" de médicaments – des mélanges provoquant la mort – étant connues dans cet univers.
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Re: Actualités concours 2012
Des chercheurs rendent des tissus biologiques transparents
Un laboratoire de neurosciences japonais a mis au point un procédé qui a permis de dépigmenter la peau d'embryon de souris. Une petite révolution pour l'imagerie neuronale.
Des chercheurs japonais ont réussi fin août à clarifier un embryon et un cerveau de souris. Conçu par le RIKEN Brain Science Institute, le réactif chimique qui permet de dépigmenter les tissus est un mélange d'urée (composant essentiel de l'urine), de glycérol et d'un détergent appelé Triton-X. Après y avoir été trempé deux semaines, un fœtus mort de souris en est bel et bien sorti transparent.
La création d'animaux transparents n'est pas une nouveauté en soi. «Des animaux transparents ont déjà été produits par mutation génétique, explique Dr Claire Wyart, chef d'équipe à l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (CRICM). Mais les animaux mutés montraient des troubles du développement et du comportement». De plus, «la transparence a été obtenue sur des poissons et des grenouilles vivants, poursuit-elle. Le fait de rendre un mammifère transparent est une avancée». Les deux méthodes pour produire de la transparence devraient ainsi être complémentaires.
Au-delà de l'aspect spectaculaire du résultat, le procédé japonais, baptisé Scale, va surtout permettre de mieux analyser les organismes biologiques. A l'aide de marqueurs fluorescents, l'équipe d'Atsushi Miyawaki a en effet pu «visualiser des régions du cerveau de la souris à une profondeur de quelques millimètres» et dans sa structure globale, affirme l'étude. «Une nette amélioration par rapport à l'imagerie créée à partir du seul marquage fluorescent, qui ne permet pas d'observer les connections les plus profondes d'un cerveau intact et oblige donc à découper l'échantillon, ce qui empêche d'observer la structure d'ensemble d'un organisme», explique Claire Wyart.
Et Atsushi Miyawaki ne compte pas s'arrêter là. «Nos expériences actuelles se concentrent sur le cerveau de la souris, mais les applications ne sont limitées ni à la souris, ni au cerveau, a-t-il déclaré. Scale pourrait être utilisé sur d'autres organes comme le cœur, les muscles, les reins et sur les tissus de primates et d'échantillons de biopsie humaine».
Principale limite du produit : il est encore trop toxique pour être appliqué sur des animaux vivants. Pour autant, le potentiel de cette découverte est vaste, notamment pour les analyses d'organes post mortem. «Cette technique pourrait permettre de mieux comprendre ce qui se passe dans une tumeur au cerveau, estime Claire Wyart. Mais on peut même imaginer un usage sur des prélèvements pour des patients vivants, par exemple dans le cas de patients épileptiques. On est parfois amené à prélever des tissus du cortex ou du système limbique. Scale pourrait permettre d'analyser la structure de ces tissus épileptiques.»
Si Atsushi Miyawaki cherche activement un ingrédient plus doux qui serait supporté par des êtres vivants, quitte à diminuer la transparence des tissus, Claire Wyart pense que les efforts risquent d'être longs avant de trouver la formule qui donnera naissance à de petits mammifères transparents vivants.
Le figaro
Un laboratoire de neurosciences japonais a mis au point un procédé qui a permis de dépigmenter la peau d'embryon de souris. Une petite révolution pour l'imagerie neuronale.
Des chercheurs japonais ont réussi fin août à clarifier un embryon et un cerveau de souris. Conçu par le RIKEN Brain Science Institute, le réactif chimique qui permet de dépigmenter les tissus est un mélange d'urée (composant essentiel de l'urine), de glycérol et d'un détergent appelé Triton-X. Après y avoir été trempé deux semaines, un fœtus mort de souris en est bel et bien sorti transparent.
La création d'animaux transparents n'est pas une nouveauté en soi. «Des animaux transparents ont déjà été produits par mutation génétique, explique Dr Claire Wyart, chef d'équipe à l'Institut du Cerveau et de la Moelle épinière (CRICM). Mais les animaux mutés montraient des troubles du développement et du comportement». De plus, «la transparence a été obtenue sur des poissons et des grenouilles vivants, poursuit-elle. Le fait de rendre un mammifère transparent est une avancée». Les deux méthodes pour produire de la transparence devraient ainsi être complémentaires.
Au-delà de l'aspect spectaculaire du résultat, le procédé japonais, baptisé Scale, va surtout permettre de mieux analyser les organismes biologiques. A l'aide de marqueurs fluorescents, l'équipe d'Atsushi Miyawaki a en effet pu «visualiser des régions du cerveau de la souris à une profondeur de quelques millimètres» et dans sa structure globale, affirme l'étude. «Une nette amélioration par rapport à l'imagerie créée à partir du seul marquage fluorescent, qui ne permet pas d'observer les connections les plus profondes d'un cerveau intact et oblige donc à découper l'échantillon, ce qui empêche d'observer la structure d'ensemble d'un organisme», explique Claire Wyart.
Et Atsushi Miyawaki ne compte pas s'arrêter là. «Nos expériences actuelles se concentrent sur le cerveau de la souris, mais les applications ne sont limitées ni à la souris, ni au cerveau, a-t-il déclaré. Scale pourrait être utilisé sur d'autres organes comme le cœur, les muscles, les reins et sur les tissus de primates et d'échantillons de biopsie humaine».
Principale limite du produit : il est encore trop toxique pour être appliqué sur des animaux vivants. Pour autant, le potentiel de cette découverte est vaste, notamment pour les analyses d'organes post mortem. «Cette technique pourrait permettre de mieux comprendre ce qui se passe dans une tumeur au cerveau, estime Claire Wyart. Mais on peut même imaginer un usage sur des prélèvements pour des patients vivants, par exemple dans le cas de patients épileptiques. On est parfois amené à prélever des tissus du cortex ou du système limbique. Scale pourrait permettre d'analyser la structure de ces tissus épileptiques.»
Si Atsushi Miyawaki cherche activement un ingrédient plus doux qui serait supporté par des êtres vivants, quitte à diminuer la transparence des tissus, Claire Wyart pense que les efforts risquent d'être longs avant de trouver la formule qui donnera naissance à de petits mammifères transparents vivants.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie