Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités concours 2012
Celui là aussi
Médicaments : des milliards d'euros gaspillés
En France, des quantités énormes de médicaments finissent à la poubelle. Le conditionnement inadapté et la mauvaise observance des traitements sont notamment en cause.
Chaque Français a absorbé en 2006 pour 504 € de médicaments, soit 40 % de plus que ses voisins européens. Un record. Il est vrai que le système de remboursement par la carte Vitale n'incite pas aux économies, car ni le médecin, ni le pharmacien, ni le patient n'ont le sentiment que quelqu'un paie la facture. Surtout, beaucoup de ces remèdes traînent dans les armoires à pharmacie : pastilles contre les brûlures d'estomac, cachets contre l'insomnie, antidépresseurs pour les coups durs… Ou finissent à la poubelle. Ces médicaments prescrits, remboursés et non consommés «pourraient coûter à la France des milliards d'euros chaque année», selon les déclarations récentes d'un responsable de la Direction générale de la santé.
Pour Patrice Devillers, le président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officines (USPO), ce grand gaspillage national est dû à la mauvaise observance des traitements prescrits. «Au bout de quelques jours, les patients se sentent mieux et arrêtent de prendre les médicaments parce qu'ils se croient guéris», déplore-t-il.
Le conditionnement est le second facteur de perte. En France, tout pharmacien est tenu de délivrer le conditionnement le plus économique en fonction de l'ordonnance, mais cette obligation est souvent difficile à respecter. «Ce qui m'inquiète, c'est que les laboratoires pharmaceutiques sortent des boîtes grand modèle pour des traitements de courte durée», souligne le président de l'USPO, sans pour autant prôner les ventes à l'unité comme au Royaume-Uni.
«Le déconditionnement des médicaments serait une révolution en France», ajoute-t-il. Et il y a fort à parier qu'elle ne viendra pas de l'industrie, laquelle se taille la part du lion. Sur le prix total d'un médicament remboursable, 67,6 % reviennent à son fabricant contre 2,5 % pour le grossiste, 23,3 % pour le pharmacien et 6,6 % pour l'État. En 2008, les compagnies pharmaceutiques ont ainsi récolté plus de 30 milliards d'euros en France, premier marché d'Europe.
Prescrire raisonnablement
Pour le professeur François Chast, chef du service de pharmacie et de toxicologie de l'Hôtel-Dieu à Paris, la généralisation du tiers payant, l'absence de ticket modérateur et d'avance des frais n'incitent pas à la modération. «Il faudrait responsabiliser les malades pour chaque comprimé qu'ils prennent», suggère-t-il. Encore faudrait-il prescrire raisonnablement, ce qui n'est pas toujours le cas. Selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) de novembre 2007, les prescriptions médicales excèdent les normes de 30 à 70 %. En outre, 13 % des patients demandent le rajout de médicaments sur leur ordonnance.
La Commission des affaires culturelles, familiales et sociales a reconnu récemment devant l'Assemblée nationale que «la prescription médicale en France est une facilité». Selon les entreprises du médicament (Leem) 90 % des consultations médicales se concluent par une ordonnance, contre 43 % aux Pays-Bas. L'association UFC-Que choisir estime qu'entre 2002 et 2006, la Sécurité sociale aurait pu économiser plus d'un milliard d'euros si les prescriptions de médicaments en ville avaient été plus rationnelles. La Commission a également souligné que les médecins manquent de formation. Les labos l'ont bien compris : ils consacrent chaque année 25 000 euros par médecin généraliste pour faire la promotion de leurs produits par le biais de visites médicales.
Recyclage et bonne conscience
Ainsi, selon le rapport de l'Igas, près d'un médicament remboursé sur deux ne serait pas consommé. Or, en 2007, les remboursements ont coûté plus de 21 milliards d'euros à la Caisse nationale d'assurance-maladie, soit 2 % du PIB français. Toutefois, les catégories de médicaments non consommés ne sont pas précisées et l'observance des traitements n'a pas été mesurée à l'échelle nationale. Le ministère de la Santé ne connaît donc pas le coût exact de ce gaspillage.
Si le président de l'Ordre national des pharmaciens, Jean Parrot, refuse d'avancer un chiffre, du côté de l'Uspo, Patrice Devillers évalue le coût de ce gaspillage à «deux ou trois milliards» par an. Selon une enquête d'opinion commandée par Cyclamed, trois Français sur quatre affirment retourner leurs médicaments non utilisés (MNU) à la pharmacie, mais seulement 57 % déclarent le faire de façon systématique. Dans les faits, ce sont plutôt 6 % des MNU qui aboutissent au recyclage, selon l'enquête de l'Igas. Et si depuis sa création, Cyclamed donnait bonne conscience aux Français en pratiquant la redistribution humanitaire des médicaments, un amendement de l'Assemblée nationale a mis fin à cette pratique depuis le début de l'année. Désormais, les MNU en France sont incinérés, ce qui rend peut-être le gaspillage encore plus difficile à avaler que des petites pilules.
Figaro
31/07/2009

Médicaments : des milliards d'euros gaspillés
En France, des quantités énormes de médicaments finissent à la poubelle. Le conditionnement inadapté et la mauvaise observance des traitements sont notamment en cause.
Chaque Français a absorbé en 2006 pour 504 € de médicaments, soit 40 % de plus que ses voisins européens. Un record. Il est vrai que le système de remboursement par la carte Vitale n'incite pas aux économies, car ni le médecin, ni le pharmacien, ni le patient n'ont le sentiment que quelqu'un paie la facture. Surtout, beaucoup de ces remèdes traînent dans les armoires à pharmacie : pastilles contre les brûlures d'estomac, cachets contre l'insomnie, antidépresseurs pour les coups durs… Ou finissent à la poubelle. Ces médicaments prescrits, remboursés et non consommés «pourraient coûter à la France des milliards d'euros chaque année», selon les déclarations récentes d'un responsable de la Direction générale de la santé.
Pour Patrice Devillers, le président de l'Union des syndicats de pharmaciens d'officines (USPO), ce grand gaspillage national est dû à la mauvaise observance des traitements prescrits. «Au bout de quelques jours, les patients se sentent mieux et arrêtent de prendre les médicaments parce qu'ils se croient guéris», déplore-t-il.
Le conditionnement est le second facteur de perte. En France, tout pharmacien est tenu de délivrer le conditionnement le plus économique en fonction de l'ordonnance, mais cette obligation est souvent difficile à respecter. «Ce qui m'inquiète, c'est que les laboratoires pharmaceutiques sortent des boîtes grand modèle pour des traitements de courte durée», souligne le président de l'USPO, sans pour autant prôner les ventes à l'unité comme au Royaume-Uni.
«Le déconditionnement des médicaments serait une révolution en France», ajoute-t-il. Et il y a fort à parier qu'elle ne viendra pas de l'industrie, laquelle se taille la part du lion. Sur le prix total d'un médicament remboursable, 67,6 % reviennent à son fabricant contre 2,5 % pour le grossiste, 23,3 % pour le pharmacien et 6,6 % pour l'État. En 2008, les compagnies pharmaceutiques ont ainsi récolté plus de 30 milliards d'euros en France, premier marché d'Europe.
Prescrire raisonnablement
Pour le professeur François Chast, chef du service de pharmacie et de toxicologie de l'Hôtel-Dieu à Paris, la généralisation du tiers payant, l'absence de ticket modérateur et d'avance des frais n'incitent pas à la modération. «Il faudrait responsabiliser les malades pour chaque comprimé qu'ils prennent», suggère-t-il. Encore faudrait-il prescrire raisonnablement, ce qui n'est pas toujours le cas. Selon un rapport de l'Inspection générale des affaires sociales (Igas) de novembre 2007, les prescriptions médicales excèdent les normes de 30 à 70 %. En outre, 13 % des patients demandent le rajout de médicaments sur leur ordonnance.
La Commission des affaires culturelles, familiales et sociales a reconnu récemment devant l'Assemblée nationale que «la prescription médicale en France est une facilité». Selon les entreprises du médicament (Leem) 90 % des consultations médicales se concluent par une ordonnance, contre 43 % aux Pays-Bas. L'association UFC-Que choisir estime qu'entre 2002 et 2006, la Sécurité sociale aurait pu économiser plus d'un milliard d'euros si les prescriptions de médicaments en ville avaient été plus rationnelles. La Commission a également souligné que les médecins manquent de formation. Les labos l'ont bien compris : ils consacrent chaque année 25 000 euros par médecin généraliste pour faire la promotion de leurs produits par le biais de visites médicales.
Recyclage et bonne conscience
Ainsi, selon le rapport de l'Igas, près d'un médicament remboursé sur deux ne serait pas consommé. Or, en 2007, les remboursements ont coûté plus de 21 milliards d'euros à la Caisse nationale d'assurance-maladie, soit 2 % du PIB français. Toutefois, les catégories de médicaments non consommés ne sont pas précisées et l'observance des traitements n'a pas été mesurée à l'échelle nationale. Le ministère de la Santé ne connaît donc pas le coût exact de ce gaspillage.
Si le président de l'Ordre national des pharmaciens, Jean Parrot, refuse d'avancer un chiffre, du côté de l'Uspo, Patrice Devillers évalue le coût de ce gaspillage à «deux ou trois milliards» par an. Selon une enquête d'opinion commandée par Cyclamed, trois Français sur quatre affirment retourner leurs médicaments non utilisés (MNU) à la pharmacie, mais seulement 57 % déclarent le faire de façon systématique. Dans les faits, ce sont plutôt 6 % des MNU qui aboutissent au recyclage, selon l'enquête de l'Igas. Et si depuis sa création, Cyclamed donnait bonne conscience aux Français en pratiquant la redistribution humanitaire des médicaments, un amendement de l'Assemblée nationale a mis fin à cette pratique depuis le début de l'année. Désormais, les MNU en France sont incinérés, ce qui rend peut-être le gaspillage encore plus difficile à avaler que des petites pilules.
Figaro
31/07/2009
Dernière modification par Memo le 11 sept. 2011 08:29, modifié 1 fois.
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Re: Entraînement culture générale 2012
Merci à toi pour tes conseils et tes exos!!
J'ai pas de préférence en ce qui concerne les thèmes. Mets les sujets qu'y t'inspirent le plus.
J'ai trouvée deux articles en rapport avec le sujet qu'on vient juste de traité. Je les ai postée dans le sujet "actualités 2012".
PS: p6 les titres sont en rose!!

J'ai pas de préférence en ce qui concerne les thèmes. Mets les sujets qu'y t'inspirent le plus.

J'ai trouvée deux articles en rapport avec le sujet qu'on vient juste de traité. Je les ai postée dans le sujet "actualités 2012".

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Re: Actualités concours 2012
Cancer du sein : prévoir les risques de métastases pulmonaires grâce à un marqueur
Alors que le cancer du sein reste le plus fréquent chez la femme et que de nombreux travaux à travers le monde tentent de mieux comprendre ses mécanismes, des chercheurs français viennent d’identifier un marqueur du risque de développer des métastases pulmonaires chez celles qui sont atteintes de ce type de tumeur. Ils publient leurs travaux dans le Journal of national cancer institute (JNCI).
Si depuis une dizaine d’années, le taux de survie après le diagnostic d’un cancer du sein s’est nettement amélioré, ce sont les risques de rechute, couplés avec le développement de métastases au niveau des poumons, qui restent pour les médecins les plus difficiles à anticiper,donc à soigner. Rosette Lidereau et ses collaborateurs de l’Institut national de santé et de recherche médicale et de l’Institut Curie travaillent depuis de nombreuses années sur les mécanismes qui rendent ce type de tumeur agressive et entraînent une dissémination de cette dernière dans d’autres organes et notamment, les poumons.
Il y a quelques années, l’équipe de Rosette Lidereau avait identifié 6 gènes, impliqués dans la propagation d’un cancer du sein apte à développer des métastases au niveau des poumons. Forts de ces premières données, les chercheurs ont étudié de plus près l’ensemble de gènes. Ils ont ainsi découvert que l’un d’entre eux codait pour la protéine Kindin-1, qui est souvent produite en excès dans les cas d’atteinte pulmonaire.
Les chercheurs viennent de montrer que cette protéine avait le pouvoir de décoller les cellules cancéreuses du reste de la tumeur : elles peuvent ainsi circuler dans l’organisme via la circulation sanguine, et attaquer un autre organe.
En mesurant le taux de Kindin-1, il serait possible, dans un premier temps, de diagnostiquer les femmes ayant un risque de développer des métastases au niveau des poumons. Dans un second temps, l’équipe de Rosette Lidereau estime qu’il serait possible d’inhiber la production de cette protéine et de réduire les risques de diffusion de la tumeur…
Information hospitalière
Alors que le cancer du sein reste le plus fréquent chez la femme et que de nombreux travaux à travers le monde tentent de mieux comprendre ses mécanismes, des chercheurs français viennent d’identifier un marqueur du risque de développer des métastases pulmonaires chez celles qui sont atteintes de ce type de tumeur. Ils publient leurs travaux dans le Journal of national cancer institute (JNCI).
Si depuis une dizaine d’années, le taux de survie après le diagnostic d’un cancer du sein s’est nettement amélioré, ce sont les risques de rechute, couplés avec le développement de métastases au niveau des poumons, qui restent pour les médecins les plus difficiles à anticiper,donc à soigner. Rosette Lidereau et ses collaborateurs de l’Institut national de santé et de recherche médicale et de l’Institut Curie travaillent depuis de nombreuses années sur les mécanismes qui rendent ce type de tumeur agressive et entraînent une dissémination de cette dernière dans d’autres organes et notamment, les poumons.
Il y a quelques années, l’équipe de Rosette Lidereau avait identifié 6 gènes, impliqués dans la propagation d’un cancer du sein apte à développer des métastases au niveau des poumons. Forts de ces premières données, les chercheurs ont étudié de plus près l’ensemble de gènes. Ils ont ainsi découvert que l’un d’entre eux codait pour la protéine Kindin-1, qui est souvent produite en excès dans les cas d’atteinte pulmonaire.
Les chercheurs viennent de montrer que cette protéine avait le pouvoir de décoller les cellules cancéreuses du reste de la tumeur : elles peuvent ainsi circuler dans l’organisme via la circulation sanguine, et attaquer un autre organe.
En mesurant le taux de Kindin-1, il serait possible, dans un premier temps, de diagnostiquer les femmes ayant un risque de développer des métastases au niveau des poumons. Dans un second temps, l’équipe de Rosette Lidereau estime qu’il serait possible d’inhiber la production de cette protéine et de réduire les risques de diffusion de la tumeur…
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Re: Actualités concours 2012
Je trouve ton résumé très bien !Memo a écrit :Je l'ai repris au calme![]()
Donc voilà mon résumé:
Les contrats aidés aident les personnes à la recherche d'un emploi par une réinsertion professionel. Les règles du travail leur sont réapprise et un accompagnement leur ai apporté dans leur démarches administratives.
Le travail des couturières au sein de l'association consiste en la récupération des vêtements pour ensuite les retoucher, les recoudre et leur offrir une deuxième vie auprès de personne en situation d'urgence.
L'association à d'autres activités sociales tel l'alphabétisation, l'éducation alimentaire, l'aide aux courses, portage de linge...
Toutes critiques et la bienvenue. Je veux m'améliorer!!
C'est pas évident de tout synthetiser, mais la, le principal est dédans !
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Mélanome : de nouvelles recommandations outre-Atlantique
Bien que l’été touche à sa fin et que le Soleil tende à se cacher derrière des nuages gris, l’Académie américaine de dermatologie a souhaité réactualiser les recommandations faites aux médecins, notamment en matière de diagnostic ou de prise en charge. Le but était d’améliorer le pronostic vital des patients touchés par ce cancer de la peau, mais aussi, leur qualité de vie.
Tumeur maligne des mélanocytes, le mélanome est certainement un des cancers dont la fréquence augmente le plus dans le monde. On estime que le nombre de personnes atteintes double tous les 10 ans. En France, chaque année, près de 6 000 cas sont découverts et 1 000 patients décèdent des suites de cette maladie. Selon les dernières estimations réalisées outre-Atlantique, 123 590 nouveaux cas de mélanomes auront été diagnostiqués au cours de l’année 2011 aux Etats-Unis, dont 53 360 non-invasifs et 70 230 invasifs.
Face à cette augmentation du nombre de cas annuels, les membres de l’Académie américaine de dermatologie ont fait une étude approfondie de la littérature scientifique sur ce thème, ainsi qu’un inventaire des recommandations d’experts, émis à travers le monde. L’ensemble de ces données et informations leur a permis de réactualiser les recommandations faites aux médecins pour une meilleure prise en charge des patients qui développent un mélanome. Ils ont ainsi revu les techniques de biopsie, la définition de la pathologie et des différents stades qui la caractérisent, mais aussi l’utilisation des traitements chirurgicaux.
Ronald L. Moy, président de l’Académie américaine de dermatologie, a tenu à rappelerque le traitement de chaque mélanome devait être personnalisé et qu’il était important que les médecins mettent en place un meilleur suivi de leurs patients, et surtout, sur un plus long terme…
Information hospitalière
Bien que l’été touche à sa fin et que le Soleil tende à se cacher derrière des nuages gris, l’Académie américaine de dermatologie a souhaité réactualiser les recommandations faites aux médecins, notamment en matière de diagnostic ou de prise en charge. Le but était d’améliorer le pronostic vital des patients touchés par ce cancer de la peau, mais aussi, leur qualité de vie.
Tumeur maligne des mélanocytes, le mélanome est certainement un des cancers dont la fréquence augmente le plus dans le monde. On estime que le nombre de personnes atteintes double tous les 10 ans. En France, chaque année, près de 6 000 cas sont découverts et 1 000 patients décèdent des suites de cette maladie. Selon les dernières estimations réalisées outre-Atlantique, 123 590 nouveaux cas de mélanomes auront été diagnostiqués au cours de l’année 2011 aux Etats-Unis, dont 53 360 non-invasifs et 70 230 invasifs.
Face à cette augmentation du nombre de cas annuels, les membres de l’Académie américaine de dermatologie ont fait une étude approfondie de la littérature scientifique sur ce thème, ainsi qu’un inventaire des recommandations d’experts, émis à travers le monde. L’ensemble de ces données et informations leur a permis de réactualiser les recommandations faites aux médecins pour une meilleure prise en charge des patients qui développent un mélanome. Ils ont ainsi revu les techniques de biopsie, la définition de la pathologie et des différents stades qui la caractérisent, mais aussi l’utilisation des traitements chirurgicaux.
Ronald L. Moy, président de l’Académie américaine de dermatologie, a tenu à rappelerque le traitement de chaque mélanome devait être personnalisé et qu’il était important que les médecins mettent en place un meilleur suivi de leurs patients, et surtout, sur un plus long terme…
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Re: Actualités concours 2012
Merci Debella pour tes encouragements.
Et de rien pour l'actualité. ça me prends deux secondes, le temps de faire un copier coller. Donc si ça peut aider....

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Re: Fiches culture générale 2012
Je vous conseil d'y aller angelito est de bon conseil!!
J'ai trouvée quelques articles sur divers cancer, allez jeter un oeil dans "l'actualité 2012" leur titre sont en rouge.

J'ai trouvée quelques articles sur divers cancer, allez jeter un oeil dans "l'actualité 2012" leur titre sont en rouge.

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Re: Actualités concours 2012
Les risques de fausses-couches seraient augmentés avec la prise d’AINS
Selon une étude menée au Canada, la prise d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), hors aspirine, au cours des 4 premiers mois de grossesse pourrait plus que doubler les risques de fausses-couches. Les résultats des travaux qui ont abouti à ce constat sont publiés dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ).
Anick Bérard de l’Université de Montréal, et ses collègues du CHU Ste-Justine de Québec, en collaboration avec des chercheurs de l’École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information de Rennes, ont passé au crible les dossiers médicaux (registre canadien des naissances et registre d’assurances médicales) de femmes de 15 à 45 ans , ayant subi une fausse-couche au cours de 20 premières semaines de grossesse. Ils les ont ensuite comparés à ceux de 47 050 femmes ayant mené leur grossesse à terme.
Ils ont ainsi constaté que l’utilisation d’AINS, de tous types, hormis l’aspirine, multipliait par 2,4 les risques d’avoir une interruption naturelle de grossesse. Si ce chiffre est plutôt inquiétant, il est important de le relativiser , compte tenu de l'absence d'un paramètre important dans ces travaux. En effet, certains AINS, tel que l’Ibuprofène ne sont pas soumis à prescription et peuvent être achetés en pharmacie sans ordonnance. En cas de douleur, de maux de tête, etc. il est rare de passer par son médecin pour se faire prescrire ce genre de médicament. Faute de données pertinentes, les travaux d’Anick Bérard n’ont pu prendre en compte ce type d’automédication.
Malgré cela, les auteurs de cette étude maintiennent le fait qu’il convient d’être prudent avec l’utilisation des AINS, surtout en début de grossesse. D’autres travaux ont, en effet, montré qu’ils pouvaient être à l’origine de malformations. Il n’est dont pas anodin de prendre ce type de traitement. En cas de doute, il est donc important qu’un vrai dialogue s'établisse entre médecin et patiente.
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Selon une étude menée au Canada, la prise d’anti-inflammatoires non-stéroïdiens (AINS), hors aspirine, au cours des 4 premiers mois de grossesse pourrait plus que doubler les risques de fausses-couches. Les résultats des travaux qui ont abouti à ce constat sont publiés dans le Canadian Medical Association Journal (CMAJ).
Anick Bérard de l’Université de Montréal, et ses collègues du CHU Ste-Justine de Québec, en collaboration avec des chercheurs de l’École nationale de la statistique et de l'analyse de l'information de Rennes, ont passé au crible les dossiers médicaux (registre canadien des naissances et registre d’assurances médicales) de femmes de 15 à 45 ans , ayant subi une fausse-couche au cours de 20 premières semaines de grossesse. Ils les ont ensuite comparés à ceux de 47 050 femmes ayant mené leur grossesse à terme.
Ils ont ainsi constaté que l’utilisation d’AINS, de tous types, hormis l’aspirine, multipliait par 2,4 les risques d’avoir une interruption naturelle de grossesse. Si ce chiffre est plutôt inquiétant, il est important de le relativiser , compte tenu de l'absence d'un paramètre important dans ces travaux. En effet, certains AINS, tel que l’Ibuprofène ne sont pas soumis à prescription et peuvent être achetés en pharmacie sans ordonnance. En cas de douleur, de maux de tête, etc. il est rare de passer par son médecin pour se faire prescrire ce genre de médicament. Faute de données pertinentes, les travaux d’Anick Bérard n’ont pu prendre en compte ce type d’automédication.
Malgré cela, les auteurs de cette étude maintiennent le fait qu’il convient d’être prudent avec l’utilisation des AINS, surtout en début de grossesse. D’autres travaux ont, en effet, montré qu’ils pouvaient être à l’origine de malformations. Il n’est dont pas anodin de prendre ce type de traitement. En cas de doute, il est donc important qu’un vrai dialogue s'établisse entre médecin et patiente.
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Re: Actualités concours 2012
Pénurie de médicaments : Les solutions de Xavier Bertrand
Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a annoncé un « plan d'actions » pour obliger tous les acteurs de la chaîne du médicament, notamment les laboratoires pharmaceutiques, à respecter leurs responsabilités de « service public ». Ces derniers sont accusés de procéder à un système de quotas et de parts de marché à travers le monde entraînant une pénurie de certains traitements.
L'Afssaps dénonce plusieurs dizaines de médicaments absents fréquemment dans les pharmacies sur 13.000 SIPA
Après la pénurie de traitements anti-rétroviraux dénoncée par les pharmaciens en mars et celle des génériques, moins coûteux, la France connaissait début août une nouvelle pénurie de médicaments, concernant les produits anesthésiques. À ce moment là, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, déjà sollicité en début d'année par les pharmaciens, avait dénoncé le système de quotas récemment mis en place par les laboratoires pharmaceutiques à travers le monde, se disant prêt à légiférer si laboratoires et grossistes ne respectaient pas leurs obligations.
Aujourd'hui, l'Afssaps dénonce, en effet, plusieurs dizaines de médicaments absents de manière récurrente dans les officines françaises, sur environ 13.000. En août, l’ex-président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique déclarait n'avoir « jamais vu autant de ruptures de stocks en quarante ans de métier » alors que des chiffres comme entre 160 et 370 médicaments manquants sur 5.300 médicaments commercialisés en France étaient avancés.
Explications. Les pays en voie de développement seraient actuellement les plus durement touchés par ce système de parts de marché mis en place au bénéfice des laboratoires et des distributeurs de médicaments. Certains observateurs du secteur affirmeraient même de manière anonyme que les laboratoires préfèrent réserver une répartition de leurs produits plus importantes à des pays où les médicaments sont vendus plus chers. Le laboratoire fabricant déciderait donc de la quantité de médicaments qu'il accorde mensuellement à chaque grossiste en fonction des parts de marché dans chaque pays.
Un "plan d'actions san délai"
Ce jeudi, le ministre de la Santé a donc reçu les parties prenantes de la production et de la distribution des médicaments, à savoir les laboratoires industriels, les grossistes distributeurs, les syndicats de pharmaciens, ainsi que le Conseil national de l'ordre des pharmaciens et les autorités sanitaires. Il a annoncé qu'un « plan d'actions soit mis en oeuvre, sans délai, sous l'égide de la DGS (direction générale de la Santé) et de l'Afssaps ».
Ces autorités devront donc rappeler les « obligations de service public de chacun des acteurs » et mettre en place des « contrôles plus systématiques ». Elles devront aussi établir une liste de médicaments présentant un risque de pénurie « avec mise en place d'un suivi national des approvisionnements de ces produits ». Les laboratoires auront, de leur côté, à instaurer à leur frais « un plan de gestion des pénuries ». Pour les officines, « un circuit d'information rapide facilitant le signalement par les professionnels de santé de toute rupture de stock ou difficultés d'approvisionnement » sera mis en place.
Une nouvelle réunion est prévue en octobre.
France soir
Le ministre de la Santé, Xavier Bertrand, a annoncé un « plan d'actions » pour obliger tous les acteurs de la chaîne du médicament, notamment les laboratoires pharmaceutiques, à respecter leurs responsabilités de « service public ». Ces derniers sont accusés de procéder à un système de quotas et de parts de marché à travers le monde entraînant une pénurie de certains traitements.
L'Afssaps dénonce plusieurs dizaines de médicaments absents fréquemment dans les pharmacies sur 13.000 SIPA
Après la pénurie de traitements anti-rétroviraux dénoncée par les pharmaciens en mars et celle des génériques, moins coûteux, la France connaissait début août une nouvelle pénurie de médicaments, concernant les produits anesthésiques. À ce moment là, le ministre de la santé, Xavier Bertrand, déjà sollicité en début d'année par les pharmaciens, avait dénoncé le système de quotas récemment mis en place par les laboratoires pharmaceutiques à travers le monde, se disant prêt à légiférer si laboratoires et grossistes ne respectaient pas leurs obligations.
Aujourd'hui, l'Afssaps dénonce, en effet, plusieurs dizaines de médicaments absents de manière récurrente dans les officines françaises, sur environ 13.000. En août, l’ex-président de la Chambre syndicale de la répartition pharmaceutique déclarait n'avoir « jamais vu autant de ruptures de stocks en quarante ans de métier » alors que des chiffres comme entre 160 et 370 médicaments manquants sur 5.300 médicaments commercialisés en France étaient avancés.
Explications. Les pays en voie de développement seraient actuellement les plus durement touchés par ce système de parts de marché mis en place au bénéfice des laboratoires et des distributeurs de médicaments. Certains observateurs du secteur affirmeraient même de manière anonyme que les laboratoires préfèrent réserver une répartition de leurs produits plus importantes à des pays où les médicaments sont vendus plus chers. Le laboratoire fabricant déciderait donc de la quantité de médicaments qu'il accorde mensuellement à chaque grossiste en fonction des parts de marché dans chaque pays.
Un "plan d'actions san délai"
Ce jeudi, le ministre de la Santé a donc reçu les parties prenantes de la production et de la distribution des médicaments, à savoir les laboratoires industriels, les grossistes distributeurs, les syndicats de pharmaciens, ainsi que le Conseil national de l'ordre des pharmaciens et les autorités sanitaires. Il a annoncé qu'un « plan d'actions soit mis en oeuvre, sans délai, sous l'égide de la DGS (direction générale de la Santé) et de l'Afssaps ».
Ces autorités devront donc rappeler les « obligations de service public de chacun des acteurs » et mettre en place des « contrôles plus systématiques ». Elles devront aussi établir une liste de médicaments présentant un risque de pénurie « avec mise en place d'un suivi national des approvisionnements de ces produits ». Les laboratoires auront, de leur côté, à instaurer à leur frais « un plan de gestion des pénuries ». Pour les officines, « un circuit d'information rapide facilitant le signalement par les professionnels de santé de toute rupture de stock ou difficultés d'approvisionnement » sera mis en place.
Une nouvelle réunion est prévue en octobre.
France soir
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Le plaisir de lire baisse chez les jeunes de 15 ans
Les Français étaient 61 % à aimer lire en 2009 contre 70 % en 2000.
Les élèves de 15 ans, auxquels s'intéresse la dernière étude internationale Pisa pour l'OCDE, lisent de moins en moins par plaisir. En moyenne, parmi les pays de l'OCDE, en 2009, 37 % des élèves affirment ne pas lire par plaisir, selon l'organisation internationale. En Autriche et au Liechtenstein, plus de la moitié des élèves de 15 ans sont dans ce cas. À l'opposé, en Albanie, au Kazakhstan, en Thaïlande et en Chine, ils déclarent lire pour le plaisir à plus de 90 %. Les jeunes Français qui étaient 70 % à aimer lire en 2000 ne sont plus que 61 % en 2009. Ce résultat est d'autant plus inquiétant que la notion de «plaisir» est associée à de meilleures performances à l'école. L'effondrement, à quelques exceptions près, est mondial. Mais pourquoi la Bulgarie ou le Kazakhstan, pays moins avancés économiquement que la France, la Grande-Bretagne ou les États-Unis, les devancent dans cette notion de «plaisir de lecture» ? «C'est une question économique, répond-on à l'OCDE, dans ces pays, souvent moins développés, le livre est encore un objet parfois difficile à se procurer. La perception de la lecture y est donc plus positive.» Lorsqu'ils sont issus de milieux socio-économiques favorisés, les élèves sont 72 % à affirmer lire quotidiennement pour le plaisir, contre 56 % lorsqu'ils sont issus de milieux défavorisés. En France, la différence des résultats entre ces deux publics peut dépasser les 20 pour cent.
L'envie de lire est un prédicteur fort de réussite scolaire, toutes les études le démontrent, car la lecture reste nécessaire dans tous les domaines. La motivation est le point de départ : «Pour entrer dans cette tâche au départ abstraite et répétitive pour un enfant, il faut une certaine dose de motivation. Certains jeunes ne voient pas les enjeux de la lecture. Pour eux, c'est un outil purement scolaire et désagréable», explique Bruno Germain, de l'Observatoire national de la lecture. «Le plaisir, lui, ne se décrète pas. Il ne vient qu'avec la fluidité. On ne prend du plaisir que parce que c'est devenu facile de lire, on n'a plus d'efforts à faire. C'est une conséquence. Les enseignants emmènent régulièrement les enfants à la bibliothèque, les engagent à lire mais ils ont d'abord des objectifs plus scolaires, plus techniques. Le plaisir de lire dépend aussi des parents».
Une étude cantonnée au «papier»
Difficile de dire en dépit de cette étude si les élèves lisent moins. «Les jeunes lisent mais pas comme avant», expliquait le sociologue Bernard Lahire dans un récent article du CNRS, consacré à cette question. La «lecture scolaire» a en effet varié dans sa définition au cours de l'histoire. Aujourd'hui, il n'est plus possible d'apprendre seulement à «déchiffrer». Car il faut désormais comprendre ce qu'on lit, ce qui signifie savoir répondre, le plus souvent par écrit, à toutes sortes de questions sur les textes lus. Les exigences en matière de «savoir lire» sont donc variables selon les époques, affirmait-il. «Nul doute qu'à l'avenir, les nouvelles formes d'écrit sur écran produiront de nouvelles modalités du lire et de nouvelles définitions du “bien lire” ou de l'habileté à la lecture.» Il pointe aussi le fait que les enquêtes sur la lecture ne portent pas toujours sur la lecture sur Internet, grandissante chez les jeunes. Celle de l'OCDE s'est effectivement cantonnée à l'écrit «papier».
«La lecture reste fondamentale pour réussir»
Trois questions à Sophie Vayssettes, analyste à la direction Éducation de l'OCDE.
Pourquoi les élèves perdent-ils le goût de lire des livres ?
Le plaisir de lire s'est effondré partout dans le monde, sauf au Japon, entre 2000 et 2009. Il ne s'agit pas d'une question de pédagogie puisque cet effondrement est mondial. L'une des explications avancées, c'est que la lecture est concurrencée. Les jeunes passent de plus en plus de temps sur les réseaux sociaux, les jeux vidéo, etc. L'apparition des écrans ne date pas de 2000, mais l'offre de loisirs a beaucoup augmenté depuis ce temps. Le livre n'est plus le premier vecteur culturel. Il n'est qu'un média parmi d'autres.
L'envie de lire est-elle fondamentale pour réussir ?
L'envie de lire explique 18 % de la variation des performances scolaires dans l'enquête Pisa. Si on regarde la différence entre le quart des élèves qui dit apprécier lire et le quart qui n'apprécie pas, on compte un écart de trois années scolaires ! Le fait d'aimer lire et le fait d'obtenir de bonnes performances sont liés. La lecture reste fondamentale pour réussir, elle est partout nécessaire. Selon nos résultats, les grands lecteurs de fiction obtiennent les meilleurs résultats. Mais les élèves qui réussissent le mieux sont ceux qui utilisent différents types de lecture (BD, romans, journaux). Ceux qui ne sont focalisés que sur un seul type de lecture réussissent moins bien.
Va-t-on lire différemment à l'avenir ?
Il y a aujourd'hui tellement d'alternatives à la lecture pour découvrir et comprendre le monde qu'une baisse de la lecture classique n'est pas forcément étonnante. Cela dit, les jeunes ne lisent pas forcément moins mais différemment. Ils lisent peut-être moins les grands auteurs mais davantage de petits articles et informations, ce qui n'est pas toujours valorisé. C'est tout le paradoxe, la lecture est partout aujourd'hui, même sur les écrans, mais cette lecture numérique est différente.
Le Figaro!!
Les Français étaient 61 % à aimer lire en 2009 contre 70 % en 2000.
Les élèves de 15 ans, auxquels s'intéresse la dernière étude internationale Pisa pour l'OCDE, lisent de moins en moins par plaisir. En moyenne, parmi les pays de l'OCDE, en 2009, 37 % des élèves affirment ne pas lire par plaisir, selon l'organisation internationale. En Autriche et au Liechtenstein, plus de la moitié des élèves de 15 ans sont dans ce cas. À l'opposé, en Albanie, au Kazakhstan, en Thaïlande et en Chine, ils déclarent lire pour le plaisir à plus de 90 %. Les jeunes Français qui étaient 70 % à aimer lire en 2000 ne sont plus que 61 % en 2009. Ce résultat est d'autant plus inquiétant que la notion de «plaisir» est associée à de meilleures performances à l'école. L'effondrement, à quelques exceptions près, est mondial. Mais pourquoi la Bulgarie ou le Kazakhstan, pays moins avancés économiquement que la France, la Grande-Bretagne ou les États-Unis, les devancent dans cette notion de «plaisir de lecture» ? «C'est une question économique, répond-on à l'OCDE, dans ces pays, souvent moins développés, le livre est encore un objet parfois difficile à se procurer. La perception de la lecture y est donc plus positive.» Lorsqu'ils sont issus de milieux socio-économiques favorisés, les élèves sont 72 % à affirmer lire quotidiennement pour le plaisir, contre 56 % lorsqu'ils sont issus de milieux défavorisés. En France, la différence des résultats entre ces deux publics peut dépasser les 20 pour cent.
L'envie de lire est un prédicteur fort de réussite scolaire, toutes les études le démontrent, car la lecture reste nécessaire dans tous les domaines. La motivation est le point de départ : «Pour entrer dans cette tâche au départ abstraite et répétitive pour un enfant, il faut une certaine dose de motivation. Certains jeunes ne voient pas les enjeux de la lecture. Pour eux, c'est un outil purement scolaire et désagréable», explique Bruno Germain, de l'Observatoire national de la lecture. «Le plaisir, lui, ne se décrète pas. Il ne vient qu'avec la fluidité. On ne prend du plaisir que parce que c'est devenu facile de lire, on n'a plus d'efforts à faire. C'est une conséquence. Les enseignants emmènent régulièrement les enfants à la bibliothèque, les engagent à lire mais ils ont d'abord des objectifs plus scolaires, plus techniques. Le plaisir de lire dépend aussi des parents».
Une étude cantonnée au «papier»
Difficile de dire en dépit de cette étude si les élèves lisent moins. «Les jeunes lisent mais pas comme avant», expliquait le sociologue Bernard Lahire dans un récent article du CNRS, consacré à cette question. La «lecture scolaire» a en effet varié dans sa définition au cours de l'histoire. Aujourd'hui, il n'est plus possible d'apprendre seulement à «déchiffrer». Car il faut désormais comprendre ce qu'on lit, ce qui signifie savoir répondre, le plus souvent par écrit, à toutes sortes de questions sur les textes lus. Les exigences en matière de «savoir lire» sont donc variables selon les époques, affirmait-il. «Nul doute qu'à l'avenir, les nouvelles formes d'écrit sur écran produiront de nouvelles modalités du lire et de nouvelles définitions du “bien lire” ou de l'habileté à la lecture.» Il pointe aussi le fait que les enquêtes sur la lecture ne portent pas toujours sur la lecture sur Internet, grandissante chez les jeunes. Celle de l'OCDE s'est effectivement cantonnée à l'écrit «papier».
«La lecture reste fondamentale pour réussir»
Trois questions à Sophie Vayssettes, analyste à la direction Éducation de l'OCDE.
Pourquoi les élèves perdent-ils le goût de lire des livres ?
Le plaisir de lire s'est effondré partout dans le monde, sauf au Japon, entre 2000 et 2009. Il ne s'agit pas d'une question de pédagogie puisque cet effondrement est mondial. L'une des explications avancées, c'est que la lecture est concurrencée. Les jeunes passent de plus en plus de temps sur les réseaux sociaux, les jeux vidéo, etc. L'apparition des écrans ne date pas de 2000, mais l'offre de loisirs a beaucoup augmenté depuis ce temps. Le livre n'est plus le premier vecteur culturel. Il n'est qu'un média parmi d'autres.
L'envie de lire est-elle fondamentale pour réussir ?
L'envie de lire explique 18 % de la variation des performances scolaires dans l'enquête Pisa. Si on regarde la différence entre le quart des élèves qui dit apprécier lire et le quart qui n'apprécie pas, on compte un écart de trois années scolaires ! Le fait d'aimer lire et le fait d'obtenir de bonnes performances sont liés. La lecture reste fondamentale pour réussir, elle est partout nécessaire. Selon nos résultats, les grands lecteurs de fiction obtiennent les meilleurs résultats. Mais les élèves qui réussissent le mieux sont ceux qui utilisent différents types de lecture (BD, romans, journaux). Ceux qui ne sont focalisés que sur un seul type de lecture réussissent moins bien.
Va-t-on lire différemment à l'avenir ?
Il y a aujourd'hui tellement d'alternatives à la lecture pour découvrir et comprendre le monde qu'une baisse de la lecture classique n'est pas forcément étonnante. Cela dit, les jeunes ne lisent pas forcément moins mais différemment. Ils lisent peut-être moins les grands auteurs mais davantage de petits articles et informations, ce qui n'est pas toujours valorisé. C'est tout le paradoxe, la lecture est partout aujourd'hui, même sur les écrans, mais cette lecture numérique est différente.
Le Figaro!!
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités concours 2012
Sur les blouses des médecins, gare aux bactéries tueuses
Une étude montre que les uniformes appartenant au personnel hospitalier sont porteurs d'agents pathogènes.
À l'hôpital, mis à part, bien sûr, le docteur House, les médecins sillonnent leurs services dans des blouses d'un blanc immaculé, comme s'ils sortaient tout droit d'une baignoire d'eau de Javel. Rien qu'à les regarder, ils sentent le propre, et pourtant, leurs blouses peuvent fourmiller de germes hautement pathogènes, parfois même mortels !
C'est l'inquiétante découverte réalisée par une équipe de chercheurs israéliens du centre médical Shaare Zedek à Jérusalem. Dans cet hôpital universitaire de 550 lits, ils ont collecté 238 blouses ou tuniques appartenant à 75 infirmières et à 60 médecins et ont fait des prélèvements au niveau des manches, de la zone abdominale et des poches qu'ils ont mis en culture. Résultats : 65 % des uniformes appartenant aux infirmières ainsi que 60 % de ceux des médecins se sont avérés porteurs d'agents pathogènes. Pire, pas moins de 21 tenues d'infirmières et 6 de médecins étaient colonisées par des souches de bactéries multirésistantes aux antibiotiques, dont le tant redouté staphylocoque doré résistant à la méticilline (SARM), retrouvé 8 fois, qui peut provoquer des infections sévères de la peau, du sang ou des poumons, suivies dans certains cas de graves complications pouvant entraîner la mort.
Hygiène des mains
Dans cette étude parue dans l'American Journal of Infection Control, 58 % des 135 médecins et infirmières participants revendiquent pourtant le fait de changer d'uniforme tous les jours et 77 % d'entre eux estiment même que le niveau d'hygiène de leur uniforme se situe entre passable et excellent. Comme quoi le blanc est trompeur.
Même si les auteurs de l'étude précisent que les blouses ne posent pas de risque direct de transmission d'infection, l'étude est là pour rappeler qu'il y a un lien étroit entre la proportion de souches résistantes aux antibiotiques et les patients qui ont un système immunitaire affaibli. Pas de panique, "tous les vêtements portés par des humains sont contaminés par des micro-organismes. La pierre angulaire de la prévention des infections réside dans l'hygiène des mains pour empêcher la propagation des microbes des zones souillées aux patients", souligne Russell Olmsted, président de l'Association américaine pour les professionnels du contrôle des infections et d'épidémiologie (APIC).
Rappelons que chaque année, en France, 5 % des personnes hospitalisées sont touchées par des infections nosocomiales et qu'environ 4 000 en meurent.
Le Point.fr - Publié le 09/09/2011 à 08:59
Une étude montre que les uniformes appartenant au personnel hospitalier sont porteurs d'agents pathogènes.
À l'hôpital, mis à part, bien sûr, le docteur House, les médecins sillonnent leurs services dans des blouses d'un blanc immaculé, comme s'ils sortaient tout droit d'une baignoire d'eau de Javel. Rien qu'à les regarder, ils sentent le propre, et pourtant, leurs blouses peuvent fourmiller de germes hautement pathogènes, parfois même mortels !
C'est l'inquiétante découverte réalisée par une équipe de chercheurs israéliens du centre médical Shaare Zedek à Jérusalem. Dans cet hôpital universitaire de 550 lits, ils ont collecté 238 blouses ou tuniques appartenant à 75 infirmières et à 60 médecins et ont fait des prélèvements au niveau des manches, de la zone abdominale et des poches qu'ils ont mis en culture. Résultats : 65 % des uniformes appartenant aux infirmières ainsi que 60 % de ceux des médecins se sont avérés porteurs d'agents pathogènes. Pire, pas moins de 21 tenues d'infirmières et 6 de médecins étaient colonisées par des souches de bactéries multirésistantes aux antibiotiques, dont le tant redouté staphylocoque doré résistant à la méticilline (SARM), retrouvé 8 fois, qui peut provoquer des infections sévères de la peau, du sang ou des poumons, suivies dans certains cas de graves complications pouvant entraîner la mort.
Hygiène des mains
Dans cette étude parue dans l'American Journal of Infection Control, 58 % des 135 médecins et infirmières participants revendiquent pourtant le fait de changer d'uniforme tous les jours et 77 % d'entre eux estiment même que le niveau d'hygiène de leur uniforme se situe entre passable et excellent. Comme quoi le blanc est trompeur.
Même si les auteurs de l'étude précisent que les blouses ne posent pas de risque direct de transmission d'infection, l'étude est là pour rappeler qu'il y a un lien étroit entre la proportion de souches résistantes aux antibiotiques et les patients qui ont un système immunitaire affaibli. Pas de panique, "tous les vêtements portés par des humains sont contaminés par des micro-organismes. La pierre angulaire de la prévention des infections réside dans l'hygiène des mains pour empêcher la propagation des microbes des zones souillées aux patients", souligne Russell Olmsted, président de l'Association américaine pour les professionnels du contrôle des infections et d'épidémiologie (APIC).
Rappelons que chaque année, en France, 5 % des personnes hospitalisées sont touchées par des infections nosocomiales et qu'environ 4 000 en meurent.
Le Point.fr - Publié le 09/09/2011 à 08:59
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Fukushima, le tabou de la contamination alimentaire
La catastrophe nucléaire a provoqué la peur des consommateurs japonais avec le spectre de la radioactivité.
Hiroshi Motoki retient son souffle. Devant lui, 300 000 mètres carrés de rizières vert foncé sont prêts à la récolte, à Iwaki, à 34 kilomètres seulement de la centrale de Fukushima-Daiichi. D'ici à deux semaines, ce jeune fermier entrepreneur saura si le niveau de radiation de son riz le forcera à changer d'activité. "Nous allons conduire des tests via des instituts indépendants, car la population n'a pas confiance en ceux du gouvernement." En un trait, Hiroshi, 35 ans, résume le dilemme des agriculteurs de la région comme la peur rentrée des consommateurs de tout l'archipel.
Depuis la catastrophe nucléaire, la crainte d'une contamination radioactive de la chaîne alimentaire hante les esprits, mais reste un sujet tabou. Officiellement, la situation est sous contrôle, les autorités ayant interdit les récoltes dans la zone des 20 kilomètres autour de la centrale ainsi que la pêche et les produits les plus sensibles, tels les champignons, en provenance de la province de Fukushima. "J'ai confiance dans le gouvernement. J'ai même dit à ma femme d'acheter des produits de là-bas par solidarité", déclare Orii Syoichi, 68 ans, ingénieur retraité chez Tepco.
"Cette catastrophe est notre responsabilité"
Mais derrière les déclarations officielles, les parents s'inquiètent pour l'alimentation de leurs enfants et prennent des mesures. Ils surveillent l'étiquetage des produits, choisissent ceux qui sont en provenance du sud de l'archipel, en toute discrétion. Car au pays du Soleil-Levant, mettre publiquement en question les autorités est mal vu. "Bien sûr, je m'inquiète de l'effet des radiations sur l'alimentation de ma famille", concède Inouhé, employé de bureau croisé sur la place Shimbashi, au coeur de la capitale. "Mais nous sommes nés au Japon, cette catastrophe est notre responsabilité, nous ne devons pas nous plaindre", ajoute ce père de famille de 36 ans.
Une attitude qui fait exploser certains résidents étrangers, pourtant installés de longue date. "Il faut raconter au monde ce qui se passe !" éclate cette mère de famille française mariée à un Japonais. "Les médias n'osent rien dire, c'est la culture de l'Ijime", explique cette universitaire qui va placer ses enfants à l'école française, car elle n'a plus confiance dans la nourriture donnée à ses enfants dans les cantines japonaises. Dans la culture nippone, l'Ijime fait référence aux brimades qui attendent l'individu qui ose sortir du rang.
La récolte du riz, attendue ce mois-ci, pourrait être un détonateur en cas de découverte de hauts niveaux de radiation, tant ce produit est symbolique pour les Japonais. "Mon pays est devenu le cobaye de l'humanité, pour évaluer l'impact des radiations sur la santé humaine", concède avec fierté, Syoichi.
Le Point.fr - Publié le 10/09/2011 à 10:26 - Modifié le 10/09/2011 à 11:32
La catastrophe nucléaire a provoqué la peur des consommateurs japonais avec le spectre de la radioactivité.
Hiroshi Motoki retient son souffle. Devant lui, 300 000 mètres carrés de rizières vert foncé sont prêts à la récolte, à Iwaki, à 34 kilomètres seulement de la centrale de Fukushima-Daiichi. D'ici à deux semaines, ce jeune fermier entrepreneur saura si le niveau de radiation de son riz le forcera à changer d'activité. "Nous allons conduire des tests via des instituts indépendants, car la population n'a pas confiance en ceux du gouvernement." En un trait, Hiroshi, 35 ans, résume le dilemme des agriculteurs de la région comme la peur rentrée des consommateurs de tout l'archipel.
Depuis la catastrophe nucléaire, la crainte d'une contamination radioactive de la chaîne alimentaire hante les esprits, mais reste un sujet tabou. Officiellement, la situation est sous contrôle, les autorités ayant interdit les récoltes dans la zone des 20 kilomètres autour de la centrale ainsi que la pêche et les produits les plus sensibles, tels les champignons, en provenance de la province de Fukushima. "J'ai confiance dans le gouvernement. J'ai même dit à ma femme d'acheter des produits de là-bas par solidarité", déclare Orii Syoichi, 68 ans, ingénieur retraité chez Tepco.
"Cette catastrophe est notre responsabilité"
Mais derrière les déclarations officielles, les parents s'inquiètent pour l'alimentation de leurs enfants et prennent des mesures. Ils surveillent l'étiquetage des produits, choisissent ceux qui sont en provenance du sud de l'archipel, en toute discrétion. Car au pays du Soleil-Levant, mettre publiquement en question les autorités est mal vu. "Bien sûr, je m'inquiète de l'effet des radiations sur l'alimentation de ma famille", concède Inouhé, employé de bureau croisé sur la place Shimbashi, au coeur de la capitale. "Mais nous sommes nés au Japon, cette catastrophe est notre responsabilité, nous ne devons pas nous plaindre", ajoute ce père de famille de 36 ans.
Une attitude qui fait exploser certains résidents étrangers, pourtant installés de longue date. "Il faut raconter au monde ce qui se passe !" éclate cette mère de famille française mariée à un Japonais. "Les médias n'osent rien dire, c'est la culture de l'Ijime", explique cette universitaire qui va placer ses enfants à l'école française, car elle n'a plus confiance dans la nourriture donnée à ses enfants dans les cantines japonaises. Dans la culture nippone, l'Ijime fait référence aux brimades qui attendent l'individu qui ose sortir du rang.
La récolte du riz, attendue ce mois-ci, pourrait être un détonateur en cas de découverte de hauts niveaux de radiation, tant ce produit est symbolique pour les Japonais. "Mon pays est devenu le cobaye de l'humanité, pour évaluer l'impact des radiations sur la santé humaine", concède avec fierté, Syoichi.
Le Point.fr - Publié le 10/09/2011 à 10:26 - Modifié le 10/09/2011 à 11:32
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Prescription à revoir
La Cour des comptes vient d'analyser la politique du médicament. Le constat est accablant. D'importantes économies pourraient être réalisées sans pénaliser les assurés.
Finalement, le scandale du Mediator n'aura été que le révélateur des errements de la politique du médicament menée depuis vingt-cinq ans dans l'Hexagone. Les chiffres dévoilés cette semaine par la Cour des comptes frappent l'imagination. Même si un ralentissement est désormais perceptible, les Français demeurent, et de loin, les plus grands consommateurs européens de cachets, sirops, vaporisateurs... 40 % de plus en moyenne que les Allemands, les Italiens, les Espagnols et les Anglais. Soit une dépense par habitant deux fois supérieure à celle de nos voisins, sans que cela se traduise par des gains sensibles en termes d'espérance de vie.
Aucun intérêt
Au pays de Pasteur, on est accro plus que de raison aux tranquillisants, aux anticholestérolémiants et à quelques autres comprimés. Mais ces accès de boulimie restent très localisés. Plus que la hausse des quantités, c'est celle des tarifs qui explique la croissance des dépenses (36 milliards d'euros en 2009). Les prix des médicaments ont progressé trois fois plus vite que l'inflation entre 1990 et 2009. D'où l'impact délétère sur les comptes de la Sécurité sociale. « Contrairement à l'opinion généralement admise, le taux effectif moyen de prise en charge par l'Assurance-maladie a augmenté de façon continue au cours des sept dernières années, passant de 73,6 à 77,3 % », rappellent les magistrats de la Cour des comptes.
Pour être remboursé, un médicament nanti d'une autorisation de mise sur le marché doit être expertisé par la commission de transparence. Cet organe, rattaché à la Haute Autorité de santé, évalue le service médical rendu par le produit et les éventuels progrès dont il est porteur par rapport à ses concurrents. L'ennui, c'est que l'analyse se fonde le plus souvent sur les seules études fournies par le fabricant ! Selon les professeurs Debré et Even, 1 200 des 1 630 molécules actuellement commercialisées en France ne revêtent aucun intérêt.
Quoique première en Europe, l'industrie pharmaceutique française est devenue de moins en moins innovante. Elle réalise l'essentiel de ses marges sur les « mee-too », des médicaments largement copiés sur leurs prédécesseurs. Par le passé, la commission s'est souvent montrée plus que compréhensive pour ces « clones », allant même jusqu'à indiquer qu'ils constituaient des « alternatives thérapeutiques utiles. » Une mention qui, selon la Cour des comptes, n'a aucune valeur juridique.
Prêche dans le désert
Même lorsque la commission censure un médicament, elle n'est pas forcément suivie par le ministère de la Santé. En 1999 et 2006, elle avait ainsi estimé que le service médical rendu insuffisant du Mediator ne justifiait plus son remboursement à 65 %. Elle a prêché dans le désert. Tout comme, en 2009, lorsqu'elle a cloué au pilori le Fonlipol, un hypocholestérolémiant, toujours pris en charge à ce jour.
Le lobbying des laboratoires n'est sans doute pas étranger à ces décisions, que la Cour des comptes qualifie de peu « transparentes », à l'image du mode de fixation des prix. Ce dernier résulte d'une négociation entre les industriels et l'État, représenté par un obscur comité administratif, le CEPS (1). Sa logique ne fait pas toujours bon ménage avec les intérêts des assurés sociaux.
Alors que la plupart des nouveaux médicaments n'offrent aucune avancée thérapeutique, leurs prix sont toujours supérieurs à ceux de leurs rivaux. Partant du principe que le plus cher se vend toujours mieux, le CEPS privilégie des tarifs élevés pour ne pas « handicaper » les laboratoires. C'est ainsi que Sanofi commercialise désormais le Multaq, qui soigne l'arythmie cardiaque, à 83,39 €. Dix fois plus cher que son prédécesseur, l'Amiodarone, alors qu'il est un peu moins efficace.
La déception est aussi de mise sur le front des génériques, ces médicaments à prix modéré dont les molécules sont tombées dans le domaine public. Leur diffusion s'essouffle, du fait des stratégies agressives mises en œuvre par les laboratoires. « Sous la pression des visiteurs médicaux, les médecins français prescrivent plus qu'ailleurs des produits nouveaux et onéreux », déplore la Cour des comptes.
Jusqu'à présent, les solutions alternatives n'ont jamais pu ébranler l'exception française, qui repose sur le paiement à l'acte, l'égalité « un symptôme, un remède » et la toute-puissance d'une industrie pharmaceutique qui a développé l'addiction du Français à ses médicaments. Chaque année, il achète en moyenne 48 boîtes.
(1) CEPS : Comité économique des produits de santé.
Sud Ouest
La Cour des comptes vient d'analyser la politique du médicament. Le constat est accablant. D'importantes économies pourraient être réalisées sans pénaliser les assurés.
Finalement, le scandale du Mediator n'aura été que le révélateur des errements de la politique du médicament menée depuis vingt-cinq ans dans l'Hexagone. Les chiffres dévoilés cette semaine par la Cour des comptes frappent l'imagination. Même si un ralentissement est désormais perceptible, les Français demeurent, et de loin, les plus grands consommateurs européens de cachets, sirops, vaporisateurs... 40 % de plus en moyenne que les Allemands, les Italiens, les Espagnols et les Anglais. Soit une dépense par habitant deux fois supérieure à celle de nos voisins, sans que cela se traduise par des gains sensibles en termes d'espérance de vie.
Aucun intérêt
Au pays de Pasteur, on est accro plus que de raison aux tranquillisants, aux anticholestérolémiants et à quelques autres comprimés. Mais ces accès de boulimie restent très localisés. Plus que la hausse des quantités, c'est celle des tarifs qui explique la croissance des dépenses (36 milliards d'euros en 2009). Les prix des médicaments ont progressé trois fois plus vite que l'inflation entre 1990 et 2009. D'où l'impact délétère sur les comptes de la Sécurité sociale. « Contrairement à l'opinion généralement admise, le taux effectif moyen de prise en charge par l'Assurance-maladie a augmenté de façon continue au cours des sept dernières années, passant de 73,6 à 77,3 % », rappellent les magistrats de la Cour des comptes.
Pour être remboursé, un médicament nanti d'une autorisation de mise sur le marché doit être expertisé par la commission de transparence. Cet organe, rattaché à la Haute Autorité de santé, évalue le service médical rendu par le produit et les éventuels progrès dont il est porteur par rapport à ses concurrents. L'ennui, c'est que l'analyse se fonde le plus souvent sur les seules études fournies par le fabricant ! Selon les professeurs Debré et Even, 1 200 des 1 630 molécules actuellement commercialisées en France ne revêtent aucun intérêt.
Quoique première en Europe, l'industrie pharmaceutique française est devenue de moins en moins innovante. Elle réalise l'essentiel de ses marges sur les « mee-too », des médicaments largement copiés sur leurs prédécesseurs. Par le passé, la commission s'est souvent montrée plus que compréhensive pour ces « clones », allant même jusqu'à indiquer qu'ils constituaient des « alternatives thérapeutiques utiles. » Une mention qui, selon la Cour des comptes, n'a aucune valeur juridique.
Prêche dans le désert
Même lorsque la commission censure un médicament, elle n'est pas forcément suivie par le ministère de la Santé. En 1999 et 2006, elle avait ainsi estimé que le service médical rendu insuffisant du Mediator ne justifiait plus son remboursement à 65 %. Elle a prêché dans le désert. Tout comme, en 2009, lorsqu'elle a cloué au pilori le Fonlipol, un hypocholestérolémiant, toujours pris en charge à ce jour.
Le lobbying des laboratoires n'est sans doute pas étranger à ces décisions, que la Cour des comptes qualifie de peu « transparentes », à l'image du mode de fixation des prix. Ce dernier résulte d'une négociation entre les industriels et l'État, représenté par un obscur comité administratif, le CEPS (1). Sa logique ne fait pas toujours bon ménage avec les intérêts des assurés sociaux.
Alors que la plupart des nouveaux médicaments n'offrent aucune avancée thérapeutique, leurs prix sont toujours supérieurs à ceux de leurs rivaux. Partant du principe que le plus cher se vend toujours mieux, le CEPS privilégie des tarifs élevés pour ne pas « handicaper » les laboratoires. C'est ainsi que Sanofi commercialise désormais le Multaq, qui soigne l'arythmie cardiaque, à 83,39 €. Dix fois plus cher que son prédécesseur, l'Amiodarone, alors qu'il est un peu moins efficace.
La déception est aussi de mise sur le front des génériques, ces médicaments à prix modéré dont les molécules sont tombées dans le domaine public. Leur diffusion s'essouffle, du fait des stratégies agressives mises en œuvre par les laboratoires. « Sous la pression des visiteurs médicaux, les médecins français prescrivent plus qu'ailleurs des produits nouveaux et onéreux », déplore la Cour des comptes.
Jusqu'à présent, les solutions alternatives n'ont jamais pu ébranler l'exception française, qui repose sur le paiement à l'acte, l'égalité « un symptôme, un remède » et la toute-puissance d'une industrie pharmaceutique qui a développé l'addiction du Français à ses médicaments. Chaque année, il achète en moyenne 48 boîtes.
(1) CEPS : Comité économique des produits de santé.
Sud Ouest
INFIRMIERE D.E
Re: Fiches culture générale 2012
C'est sur ce post ou sur un autre ? Je le trouve pas 

INFIRMIERE D.E