Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
- angelito94
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Re: Entraînement culture générale 2012
Coucou mémo , pas de souci tout façon cette semaine je vais prendre le temps pour "expliquer" , et "détailler" les corrections, l'exercice 10 est pas "banal" MAIS vous pouvez l'avoir au concours même si généralement les ifsi préfèrent les textes!
Donc faire un exercice de temps en temps avec un document sa permet de s'y préparer au cas ou , et même à l'orale vous pouvez très bien avoir juste des documents graphiques ^^
T'inquiète pas il y a rien de bien compliqué ^^
Donc faire un exercice de temps en temps avec un document sa permet de s'y préparer au cas ou , et même à l'orale vous pouvez très bien avoir juste des documents graphiques ^^
T'inquiète pas il y a rien de bien compliqué ^^
ESI 2013-2016 SAINT-ANTOINE AP HP
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
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S3 : Onco-hémato pédiatrique
Re: Actualités concours 2012
Merci Memo de tes encouragements!
Motivée motivée !!! lool

Motivée motivée !!! lool

INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Heureuse de te l'entendre dire!!
ON VA Y ARRIVER!!

ON VA Y ARRIVER!!
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités concours 2012
Merci pour vos conseils mémo et debella!
Pour les fiches je fais pareil,je mets aussi 1 à 2h mais je suit mon livre donc je ne peut pas poster je suis pas en même temps que vous.Par contre je vais aller faire un tour sur l'entrainement culture générale...
Pour l'actu je crois que je vais faire ça,une heure au café c'est une bonne idée!
Pour les maths par contre j'espère que pour moi aussi l'entraînement va payer parce que là c'est désesperant (enfin surtout les calculs ,la logique je me débrouille, mais racines carrées, équations....
au secours!!) j'ai tellement peur de pas avoir le concours à cause de ça!!
motivation,motivation!!!
Pour les fiches je fais pareil,je mets aussi 1 à 2h mais je suit mon livre donc je ne peut pas poster je suis pas en même temps que vous.Par contre je vais aller faire un tour sur l'entrainement culture générale...
Pour l'actu je crois que je vais faire ça,une heure au café c'est une bonne idée!

Pour les maths par contre j'espère que pour moi aussi l'entraînement va payer parce que là c'est désesperant (enfin surtout les calculs ,la logique je me débrouille, mais racines carrées, équations....

motivation,motivation!!!

J'ai décidé d'être heureuse parce que c'est bon pour la santé !
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Bordeaux;28ième sur LC
Lannion:admise!!!
Re: Actualités concours 2012
Courage Mouchou ! Moi pareil, les équations j'étais nulle. Et a force j'ai eu le déclic, et maintenant c'est surement la partie que j'arrive le mieux avec les problemes.mouchou64 a écrit :Merci pour vos conseils mémo et debella!
Pour les fiches je fais pareil,je mets aussi 1 à 2h mais je suit mon livre donc je ne peut pas poster je suis pas en même temps que vous.Par contre je vais aller faire un tour sur l'entrainement culture générale...
Pour l'actu je crois que je vais faire ça,une heure au café c'est une bonne idée!![]()
Pour les maths par contre j'espère que pour moi aussi l'entraînement va payer parce que là c'est désesperant (enfin surtout les calculs ,la logique je me débrouille, mais racines carrées, équations....au secours!!) j'ai tellement peur de pas avoir le concours à cause de ça!!
motivation,motivation!!!
Les problèmes pareilles je comprenais rien du tout...Et je suis de plus en plus a l'aise..
Bon comme dis plus haut je fais encore des erreurs, quand y a trop de - ... C'est la cata.
La je planche mes racine carrée, par je suis pas type top ! Y a toujours un truc qui me contrarie ..
L'aire et les volume c chaud aussi..
Je commence a bien cernée mes lacunes, pour faire et refaire ..

Sinon la logique, la aujoudhui c'est ma priorité !

JE LE VEUX, JE LE VEUX, JE LE VEUX !!!!

Tu as quel livre Mouchou ?
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Premiers tests antialcool dans les soirées étudiantes
Des associations de jeunes commencent à contrôler les excès liés à l'alcool.
Ils n'ont pas été pris au dépourvu et avaient même été prévenus quelques jours plus tôt. Les étudiants qui organisaient une soirée dans une discothèque de Valenciennes la semaine dernière ont reçu la visite d'un petit comité qui n'avait rien de festif. L'Association de lutte contre l'alcoolisme, le Comité national de lutte contre le bizutage et une association d'étudiants ont fait irruption pour vérifier ensemble qu'il n'y avait aucun dérapage. Dans leur collimateur notamment : l'alcool et ses excès, qui sont à l'origine de tant de drames. On ne compte plus, en effet, les comas éthyliques parmi les jeunes et les accidents mortels de la circulation. Les 18-24 ans représentent 21 % des tués (pour 9 % de la population), et 40 % de ces décès sont liés à l'alcool.
Cette visite de contrôle, baptisée «testing», est la première du genre organisée en France, après le lancement de ce nouveau dispositif au début du mois par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez. En affirmant sa volonté de responsabiliser les organisateurs des soirées étudiantes, ce dernier avait voulu trouver le moyen de monter des opérations de contrôle fondées sur le dialogue et l'information. Quoi de mieux, alors, que de recourir à des jeunes se portant volontaires pour mener en douceur ces visites avec des associations… Les étudiants parlent aux étudiants. Le testing est né.
«Avant de contrôler la soirée, on travaille en amont avec les organisateurs - des associations d'étudiants - afin de les inciter à fournir par exemple des éthylotests», explique Matthieu Bach, vice-président de l'association, Promotion et défense des étudiants (PDE). Une rencontre qui vise aussi à instaurer de nouvelles habitudes : «Comme celle de désigner celui qui ne boira pas car il sera le conducteur.» Ou encore à faire connaître la loi. Bien qu'interdits depuis 2009 car favorisant le binge drinking (consommation rapide), les open bars (la vente au forfait de l'alcool) se pratiquent souvent par méconnaissance des règles, selon le responsable de PDE, qui précise : «On n'est pas là pour faire du répressif ou de la délation mais pour accompagner les responsables qui montent ces événements.»
Ce premier testing à Valenciennes a permis de relever une pratique aussi contestable que constante : les boissons non alcoolisées vendues au même prix que la bière. «Les jeunes consomment alors de l'alcool», regrette le président de PDE, Steven Da Cruz, présent à cette première visite. La prochaine aura lieu ce jeudi à Reims.
Des opérations nécessaires
Encore dans une phase de rodage, ces opérations, dont le nombre devrait monter en puissance dès 2012, semblent pour le moins nécessaire. Une étude publiée la semaine dernière et commandée par la Prévention routière et Assureurs Prévention rappelle que l'alcool coule à flots au cours de ces fêtes. Réalisée par le Crédoc, auprès de 267 associations étudiantes, cette enquête livre une photographie de la situation. On y apprend que dans 25 % des cas, les open bars y sont pratiqués et que les boissons alcoolisées proposées y sont vendues à prix réduit ou offertes. Autre enseignement : la moitié des organisateurs ne mettent jamais en œuvre une quelconque action de prévention et ignorent en majorité que leur responsabilité pénale peut être engagée en cas d'accident. En révélant cette enquête, la Prévention routière et Assureurs Prévention ont, en parallèle, annoncé le lancement d'une nouvelle campagne ciblant ces soirées. L'objectif est le même : mettre un terme à tous les excès liés à l'alcool.
--------------------------------------------------------------------------------
Un clip choc sur huit chaînes
Âmes sensibles, s'abstenir. Un clip choc de la sécurité routière, baptisé Insoutenable, va être diffusé sur huit chaînes de télévision(TF1, France 2, France 3, M6, W9, France 4, NRJ12 et NT1) ce jeudi entre 19 h 50 et 20 h 40. Le thème abordé : l'alcool au volant chez les jeunes. Sur les images : la fête, des adolescents qui s'enivrent, qui prennent ensuite la voiture, et c'est le drame. Le traitement donne l'impression que l'on assiste à un véritable accident. Pour ce résultat réaliste, de réels sauveteurs s'étaient d'ailleurs mêlés aux acteurs du film lors du tournage. En parallèle, on assiste à la terrible mission d'un gendarme. La mine défaite et en pleine nuit, il frappe à la porte d'un foyer.
Une mère de famille ouvre et apprend la mort de son fils.
Cette vidéo de 2 minutes est la version courte d'un clip de 5 minutes diffusé l'an passé sur YouTube. Ce dernier avait frappé les esprits. Insoutenable avait fait le buzz et avait été visionné par plus de 2 millions d'internautes une semaine après son lancement.
«Avec cette version plus courte,on espère créer un électrochoc», admet Jean-Luc Névache, délégué interministériel à la sécurité routière, en poursuivant : «Ce film est dur, c'est vrai, mais c'est la réalité qui est dure.» L'an passé, 331 jeunes (entre 18 et 24 ans) ont trouvé la mort dans un accident lié à l'alcool.
Le figaro
Des associations de jeunes commencent à contrôler les excès liés à l'alcool.
Ils n'ont pas été pris au dépourvu et avaient même été prévenus quelques jours plus tôt. Les étudiants qui organisaient une soirée dans une discothèque de Valenciennes la semaine dernière ont reçu la visite d'un petit comité qui n'avait rien de festif. L'Association de lutte contre l'alcoolisme, le Comité national de lutte contre le bizutage et une association d'étudiants ont fait irruption pour vérifier ensemble qu'il n'y avait aucun dérapage. Dans leur collimateur notamment : l'alcool et ses excès, qui sont à l'origine de tant de drames. On ne compte plus, en effet, les comas éthyliques parmi les jeunes et les accidents mortels de la circulation. Les 18-24 ans représentent 21 % des tués (pour 9 % de la population), et 40 % de ces décès sont liés à l'alcool.
Cette visite de contrôle, baptisée «testing», est la première du genre organisée en France, après le lancement de ce nouveau dispositif au début du mois par le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, Laurent Wauquiez. En affirmant sa volonté de responsabiliser les organisateurs des soirées étudiantes, ce dernier avait voulu trouver le moyen de monter des opérations de contrôle fondées sur le dialogue et l'information. Quoi de mieux, alors, que de recourir à des jeunes se portant volontaires pour mener en douceur ces visites avec des associations… Les étudiants parlent aux étudiants. Le testing est né.
«Avant de contrôler la soirée, on travaille en amont avec les organisateurs - des associations d'étudiants - afin de les inciter à fournir par exemple des éthylotests», explique Matthieu Bach, vice-président de l'association, Promotion et défense des étudiants (PDE). Une rencontre qui vise aussi à instaurer de nouvelles habitudes : «Comme celle de désigner celui qui ne boira pas car il sera le conducteur.» Ou encore à faire connaître la loi. Bien qu'interdits depuis 2009 car favorisant le binge drinking (consommation rapide), les open bars (la vente au forfait de l'alcool) se pratiquent souvent par méconnaissance des règles, selon le responsable de PDE, qui précise : «On n'est pas là pour faire du répressif ou de la délation mais pour accompagner les responsables qui montent ces événements.»
Ce premier testing à Valenciennes a permis de relever une pratique aussi contestable que constante : les boissons non alcoolisées vendues au même prix que la bière. «Les jeunes consomment alors de l'alcool», regrette le président de PDE, Steven Da Cruz, présent à cette première visite. La prochaine aura lieu ce jeudi à Reims.
Des opérations nécessaires
Encore dans une phase de rodage, ces opérations, dont le nombre devrait monter en puissance dès 2012, semblent pour le moins nécessaire. Une étude publiée la semaine dernière et commandée par la Prévention routière et Assureurs Prévention rappelle que l'alcool coule à flots au cours de ces fêtes. Réalisée par le Crédoc, auprès de 267 associations étudiantes, cette enquête livre une photographie de la situation. On y apprend que dans 25 % des cas, les open bars y sont pratiqués et que les boissons alcoolisées proposées y sont vendues à prix réduit ou offertes. Autre enseignement : la moitié des organisateurs ne mettent jamais en œuvre une quelconque action de prévention et ignorent en majorité que leur responsabilité pénale peut être engagée en cas d'accident. En révélant cette enquête, la Prévention routière et Assureurs Prévention ont, en parallèle, annoncé le lancement d'une nouvelle campagne ciblant ces soirées. L'objectif est le même : mettre un terme à tous les excès liés à l'alcool.
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Un clip choc sur huit chaînes
Âmes sensibles, s'abstenir. Un clip choc de la sécurité routière, baptisé Insoutenable, va être diffusé sur huit chaînes de télévision(TF1, France 2, France 3, M6, W9, France 4, NRJ12 et NT1) ce jeudi entre 19 h 50 et 20 h 40. Le thème abordé : l'alcool au volant chez les jeunes. Sur les images : la fête, des adolescents qui s'enivrent, qui prennent ensuite la voiture, et c'est le drame. Le traitement donne l'impression que l'on assiste à un véritable accident. Pour ce résultat réaliste, de réels sauveteurs s'étaient d'ailleurs mêlés aux acteurs du film lors du tournage. En parallèle, on assiste à la terrible mission d'un gendarme. La mine défaite et en pleine nuit, il frappe à la porte d'un foyer.
Une mère de famille ouvre et apprend la mort de son fils.
Cette vidéo de 2 minutes est la version courte d'un clip de 5 minutes diffusé l'an passé sur YouTube. Ce dernier avait frappé les esprits. Insoutenable avait fait le buzz et avait été visionné par plus de 2 millions d'internautes une semaine après son lancement.
«Avec cette version plus courte,on espère créer un électrochoc», admet Jean-Luc Névache, délégué interministériel à la sécurité routière, en poursuivant : «Ce film est dur, c'est vrai, mais c'est la réalité qui est dure.» L'an passé, 331 jeunes (entre 18 et 24 ans) ont trouvé la mort dans un accident lié à l'alcool.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Les vertus des vitamines et des oxydants remises en cause
Plusieurs études démontrent qu'une surconsommation de certains micronutriments populaires peut être dangereuse.
Les risques posés par les oxydants et les vertus des vitamines pour les neutraliser et préserver la santé sont remis en question par nombre d'études, dont plusieurs révèlent le danger d'une surconsommation de certains de ces micronutriments populaires.
"Tout le monde est un peu perdu, car logiquement les vitamines, des anti-oxydants, devraient agir contre les maladies, mais toutes les données cliniques ne montrent aucune différence", explique le Dr Toren Finkel, directeur du Centre de médecine moléculaire aux Instituts nationaux de la santé (NIH). "Cela signifie qu'il faut revoir nos hypothèses sur les mécanismes de ces maladies et du rôle des oxydants", poursuit-il dans un entretien avec l'AFP.
"Retourner dans le laboratoire"
"On est toujours parti de l'idée que les oxydants étaient mauvais pour l'organisme, et depuis ces dix dernières années, on commence à se rendre compte que ce n'était pas forcément vrai", précise le chercheur. Ainsi, des recherches ont montré que les cellules utilisent les oxydants pour signaler une inflammation et que ces derniers n'endommagent pas toujours l'organisme, jouant un rôle utile, souligne-t-il.
"Il faut donc retourner dans le laboratoire pour effectuer des recherches avec des cellules ou des animaux afin de mieux comprendre le rôle des oxydants et des vitamines", estime le Dr Finkel. "Durant de nombreuses années, nous avons utilisé ces vitamines sans connaître leurs effets", concède-t-il. "Nous disposons de nombreuses données montrant qu'une carence de certaines vitamines est néfaste, mais cela ne veut pas dire qu'en absorber beaucoup est mieux", selon lui.
Ainsi, une étude publiée le 11 octobre aux États-Unis indique une augmentation de 17 % du risque de cancer de la prostate chez des hommes prenant de la vitamine E à haute dose. Une autre recherche américaine menée avec des femmes, parue le 10 octobre, révèle que des multivitamines étaient inutiles et accroissaient légèrement leur risque de mortalité. Déjà en 2007, des chercheurs avaient établi un lien entre un danger accru de diabète adulte et des suppléments de sélénium.
Un régime sain suffit
Le problème, "c'est que le public pense que plus est mieux et sans danger", relève David Schardt, nutritionniste au "Center for Science in the Public Interest", un organisme à but non lucratif. "Mais maintenant, nous découvrons que certaines vitamines prises en grande quantité peuvent avoir des effets néfastes inattendus que nous ne comprenons pas", dit-il à l'AFP. "Il y a aussi un grand nombre de personnes qui ont la foi, presque comme une religion, en leurs vitamines", une attitude encouragée par une industrie qui pèse 20 milliards de dollars par an aux États-Unis, où la moitié de la population consomme ces compléments alimentaires, explique ce nutritionniste. En outre, les fabricants de vitamines peuvent quasiment attribuer toutes les vertus à leurs produits aux États-Unis à l'exception de prétendre qu'ils traitent des maladies.
Patsy Brannon, professeur de nutrition à l'université Cornell (New York, nord-est), note que ce sont plus souvent les personnes se nourrissant bien et choisissant des aliments vitaminés qui prennent des compléments de vitamines. Ainsi, ils peuvent très vite atteindre des doses élevées et potentiellement risquées. Ces compléments sont néanmoins nécessaires pour certains, comme les femmes enceintes et les personnes âgées souffrant de carences chroniques.
Mais, pour la population générale, un régime alimentaire sain, composé de légumes et fruits riches en fibres ainsi que de protéines animales, fournit les vitamines et autres micronutriments nécessaires, indique-t-elle à l'AFP. Une recherche parue fin août dans le Journal of Nutrition montre qu'un grand nombre d'Américains se nourrissent mal et ne prennent pas de compléments vitaminés. Ainsi, 25 % ont une carence en vitamine C, 34 % en vitamine A et 60 % en vitamine E, qui se trouvent surtout dans les fruits et légumes.
LE point
Plusieurs études démontrent qu'une surconsommation de certains micronutriments populaires peut être dangereuse.
Les risques posés par les oxydants et les vertus des vitamines pour les neutraliser et préserver la santé sont remis en question par nombre d'études, dont plusieurs révèlent le danger d'une surconsommation de certains de ces micronutriments populaires.
"Tout le monde est un peu perdu, car logiquement les vitamines, des anti-oxydants, devraient agir contre les maladies, mais toutes les données cliniques ne montrent aucune différence", explique le Dr Toren Finkel, directeur du Centre de médecine moléculaire aux Instituts nationaux de la santé (NIH). "Cela signifie qu'il faut revoir nos hypothèses sur les mécanismes de ces maladies et du rôle des oxydants", poursuit-il dans un entretien avec l'AFP.
"Retourner dans le laboratoire"
"On est toujours parti de l'idée que les oxydants étaient mauvais pour l'organisme, et depuis ces dix dernières années, on commence à se rendre compte que ce n'était pas forcément vrai", précise le chercheur. Ainsi, des recherches ont montré que les cellules utilisent les oxydants pour signaler une inflammation et que ces derniers n'endommagent pas toujours l'organisme, jouant un rôle utile, souligne-t-il.
"Il faut donc retourner dans le laboratoire pour effectuer des recherches avec des cellules ou des animaux afin de mieux comprendre le rôle des oxydants et des vitamines", estime le Dr Finkel. "Durant de nombreuses années, nous avons utilisé ces vitamines sans connaître leurs effets", concède-t-il. "Nous disposons de nombreuses données montrant qu'une carence de certaines vitamines est néfaste, mais cela ne veut pas dire qu'en absorber beaucoup est mieux", selon lui.
Ainsi, une étude publiée le 11 octobre aux États-Unis indique une augmentation de 17 % du risque de cancer de la prostate chez des hommes prenant de la vitamine E à haute dose. Une autre recherche américaine menée avec des femmes, parue le 10 octobre, révèle que des multivitamines étaient inutiles et accroissaient légèrement leur risque de mortalité. Déjà en 2007, des chercheurs avaient établi un lien entre un danger accru de diabète adulte et des suppléments de sélénium.
Un régime sain suffit
Le problème, "c'est que le public pense que plus est mieux et sans danger", relève David Schardt, nutritionniste au "Center for Science in the Public Interest", un organisme à but non lucratif. "Mais maintenant, nous découvrons que certaines vitamines prises en grande quantité peuvent avoir des effets néfastes inattendus que nous ne comprenons pas", dit-il à l'AFP. "Il y a aussi un grand nombre de personnes qui ont la foi, presque comme une religion, en leurs vitamines", une attitude encouragée par une industrie qui pèse 20 milliards de dollars par an aux États-Unis, où la moitié de la population consomme ces compléments alimentaires, explique ce nutritionniste. En outre, les fabricants de vitamines peuvent quasiment attribuer toutes les vertus à leurs produits aux États-Unis à l'exception de prétendre qu'ils traitent des maladies.
Patsy Brannon, professeur de nutrition à l'université Cornell (New York, nord-est), note que ce sont plus souvent les personnes se nourrissant bien et choisissant des aliments vitaminés qui prennent des compléments de vitamines. Ainsi, ils peuvent très vite atteindre des doses élevées et potentiellement risquées. Ces compléments sont néanmoins nécessaires pour certains, comme les femmes enceintes et les personnes âgées souffrant de carences chroniques.
Mais, pour la population générale, un régime alimentaire sain, composé de légumes et fruits riches en fibres ainsi que de protéines animales, fournit les vitamines et autres micronutriments nécessaires, indique-t-elle à l'AFP. Une recherche parue fin août dans le Journal of Nutrition montre qu'un grand nombre d'Américains se nourrissent mal et ne prennent pas de compléments vitaminés. Ainsi, 25 % ont une carence en vitamine C, 34 % en vitamine A et 60 % en vitamine E, qui se trouvent surtout dans les fruits et légumes.
LE point
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Sexualité : Les Françaises en veulent plus !
Pour France-Soir, le sexologue Pascal De Sutter lève le drap sur nos comportements marqués par les désirs des femmes.
Comment faisons-nous l’amour ? Sommes-nous différents des autres ? Les femmes ont-elles changé ? Fondée sur les dernières études sur la sexualité des Français, M6 diffuse mardi soir la deuxième saison des Français, l’amour et le sexe, toujours commentée par le sexologue Pascal De Sutter (docteur en psychologie, professeur à l’université de Louvain et auteur de La Sexualité des gens heureux aux éditions des Arènes). Pour des audiences au septième ciel…
FRANCE-SOIR En quoi la sexualité des Français a-t-elle changé ?
PASCAL DE SUTTER Outre le fait que les pratiques sexuelles orales, fellation et cunnilingus, font partie du répertoire sexuel, on constate que les femmes s’émancipent. Elles veulent une sexualité désirée, accomplie et du plaisir. Elles prennent le pouvoir en quelque sorte. Il n’est plus question aujourd’hui du devoir conjugal de nos grands-mères. C’est d’ailleurs très bon pour leur santé mentale et physique puisqu’une sexualité épanouie augmente l’espérance de vie.
F.-S. Pourtant, il y a encore 21 % des hommes en France qui pensent qu’une femme ayant une relation sexuelle le premier soir est une femme facile…
P. D. S. C’est une spécificité latine. Ces hommes pensent que si elle accepte le premier soir, c’est qu’elle n’est pas sélective. Et que si elle le fait aussi rapidement avec eux, c’est qu’elle fait de même avec d’autres et qu’elle pourrait les tromper… Ils veulent qu’une femme avec laquelle ils envisagent de s’engager soit difficile à conquérir. Ils ont l’illusion que si elle est moins accessible, elle leur sera plus fidèle.
F.-S. Une étude déclare que 15 à 20 % des femmes auraient eu une relation extraconjugale. Les femmes sont-elles plus infidèles ?
P. D. S. C'est difficile de chiffrer étant donné le secret qui entoure cette activité. Quoi qu’il en soit, la femme adultérine se sent souvent coupable, non seulement face à son conjoint, mais aussi face à ses enfants et à son entourage. Elle n’assume pas pour des raisons culturelles. Pour justifier son amant, elle va dénigrer son compagnon en disant qu’il la délaissait, la négligeait…
F.-S. 20 % des hommes ont une sexualité ritualisée (amour à heure fixe). Ce ne sont plus les femmes qui ont la migraine ?
P. D. S. Six couples sur dix font l’amour le soir en se couchant. Ils veulent peu d’efforts et un orgasme facilement accessible. Ils abandonnent ce qui leur paraît compliqué et fatigant et préfèrent se retrouver à jours fixes. Mais cette formule la plus simple, plus confortable et plus élémentaire fait tomber les couples dans la routine. C’est comme manger des spaghetti bolognaise à chaque repas, à un moment on n’arrive plus à apprécier.
F.-S. Un Français sur deux manque de désir dans son couple…
P. D. S. C’est énorme et c’est un phénomène nouveau. Et c’est encore plus important dans les pays comme la Corée ou le Japon où les hommes sont beaucoup plus stressés que chez nous. Mais vous savez, 20 % des hommes déclarent ne plus avoir de désir pour leur femme. Il y a le stress, certes. Mais je pose la question : l’homme est-il fait pour avoir du désir pour la même femme pendant des décennies ? Chez les primates, entre une partenaire habituelle et une nouvelle, le mâle choisit la nouvelle. C’est biologique d’être attiré par la nouveauté.
F.-S. Pour avoir une vie de couple harmonieuse, faut-il avoir une vie sexuelle épanouie ?
P. D. S. Oui, sauf dans le cas où les deux partenaires font le choix de renoncer à la vie sexuelle. Ils peuvent avoir une vie harmonieuse. Mais il faut être deux à le vouloir.
F.-S. La crise influence la sexualité des Français ?
P. D. S. Oui, ça joue sur le comportement sexuel et ça l’affecte. Quand un couple a des problèmes d’argent, il est moins porté sur la joyeuseté de la sexualité. Cela le stresse et l’angoisse. Les sorties, les vacances (on voit bien que les couples ont plus de rapports durant cette période) contribuent à une sexualité épanouie. Mais ça nécessite un peu de moyens.
F.-S. Comment pimenter une vie sexuelle ?
P. D. S. Il faut prendre du temps, s’organiser pour avoir des moments privilégiés pour faire l’amour. Quand on n’a pas envie d’aller à sa séance de sport et qu’on y va quand même, on en ressort bien, en forme et détendu. Le désir, c’est pareil. Les femmes ne doivent pas que séduire leur conjoint, elles peuvent être dans la séduction envers d’autres hommes. Cela leur procure une nouvelle attirance pour leur partenaire. Ou prendre un amant, par exemple, c’est très bon pour le désir sexuel.
F.-S. L’amour ne dure-t-il que trois ans ?
P. D. S. Sur le plan neurochimique, quand on est amoureux, on sécrète notamment l’ocytocine et la dopamine qui nous rend dépendant à l’autre. Durant la phase passion, on est fusionnel, on fait des efforts pour l’autre, on est totalement dans la séduction. Mais cela ne dure que trois ans car passé ce délai, l’euphorie des débuts laisse place à l’affection et à la complicité. Le couple prend pleinement conscience des défauts de l’autre. Même les histoires les plus passionnelles laissent place à un amour plus profond, plus durable, plus stable voire plus sain.
F.-S. Comment la sexualité des Français est elle perçue à l’étranger ?
P. D. S. Les Français sont vus comme des charmeurs, des séducteurs, plus machistes et plus performants. Mais depuis l’affaire Dominique Strauss-Kahn, les Nord-Américains les perçoivent comme plus dominants et plus harcelants. C’est une illusion évidemment. Quant aux Françaises, c’est culturel, on s’imagine qu’on doit leur faire la cour, qu’elles attendent à ce que ce soit l’homme qui fasse des avances, même si elle aura la décision finale. Elles ont l’image d’être plus réservées, contrairement aux Américaines qui n’hésitent pas à faire des avances.
LES FRANÇAIS, L’AMOUR ET LE SEXE
22 H 30 - M6
La sexualité des Français en chiffres
6 Français sur 10 font le plus souvent l’amour le soir et préfèrent la position du missionnaire.
63 % des hommes et 49 % des femmes pensent que réaliser leurs fantasmes réveille leur désir.
1 couple sur 6 se sépare pendant la grossesse.
Les femmes déclarent 4,4 partenaires sexuels au cours de leur vie contre 1,8 en 1970, et 10,9 % des femmes et 35,4 % des hommes déclarent avoir eu plus de 10 partenaires sexuels dans leur vie.
100 % des couples tombent un jour dans la routine.
2 % des Français avouent avoir essayé des pratiques sexuelles alternatives.
55 % des femmes accordent plus d’importance à la tendresse qu’à la performance sexuelle.
63 % des hommes et 49 % des femmes pensent qu’il faut réaliser ses fantasmes qui sont en majorité l’infirmière pour l’homme et le pompier pour la femme.
6 % des hommes souffrent d’addiction au sexe.
Le phénomène couguar
L’âge idéal sexuel serait un homme de 20 ans avec une femme de 40 ans. Pourquoi ? Parce qu’à cet âge l’homme est plus vigoureux, plus attirant physiquement, toujours partant pour suivre le rythme et les envies de la quadra qui est à l’apogée de sa sexualité puisqu’elle a de l’expérience, connaît parfaitement son corps et ses zones érogènes. C’est ce qu’on appelle le phénomène couguar. Ces femmes plus âgées, actives, qui se lassent de leurs conjoints qui ne les font plus vibrer, ne cachent plus leur attirance pour les toy boys. Mais qu’en pensent les femmes de l’émission de M6 ?
France soir
Pour France-Soir, le sexologue Pascal De Sutter lève le drap sur nos comportements marqués par les désirs des femmes.
Comment faisons-nous l’amour ? Sommes-nous différents des autres ? Les femmes ont-elles changé ? Fondée sur les dernières études sur la sexualité des Français, M6 diffuse mardi soir la deuxième saison des Français, l’amour et le sexe, toujours commentée par le sexologue Pascal De Sutter (docteur en psychologie, professeur à l’université de Louvain et auteur de La Sexualité des gens heureux aux éditions des Arènes). Pour des audiences au septième ciel…
FRANCE-SOIR En quoi la sexualité des Français a-t-elle changé ?
PASCAL DE SUTTER Outre le fait que les pratiques sexuelles orales, fellation et cunnilingus, font partie du répertoire sexuel, on constate que les femmes s’émancipent. Elles veulent une sexualité désirée, accomplie et du plaisir. Elles prennent le pouvoir en quelque sorte. Il n’est plus question aujourd’hui du devoir conjugal de nos grands-mères. C’est d’ailleurs très bon pour leur santé mentale et physique puisqu’une sexualité épanouie augmente l’espérance de vie.
F.-S. Pourtant, il y a encore 21 % des hommes en France qui pensent qu’une femme ayant une relation sexuelle le premier soir est une femme facile…
P. D. S. C’est une spécificité latine. Ces hommes pensent que si elle accepte le premier soir, c’est qu’elle n’est pas sélective. Et que si elle le fait aussi rapidement avec eux, c’est qu’elle fait de même avec d’autres et qu’elle pourrait les tromper… Ils veulent qu’une femme avec laquelle ils envisagent de s’engager soit difficile à conquérir. Ils ont l’illusion que si elle est moins accessible, elle leur sera plus fidèle.
F.-S. Une étude déclare que 15 à 20 % des femmes auraient eu une relation extraconjugale. Les femmes sont-elles plus infidèles ?
P. D. S. C'est difficile de chiffrer étant donné le secret qui entoure cette activité. Quoi qu’il en soit, la femme adultérine se sent souvent coupable, non seulement face à son conjoint, mais aussi face à ses enfants et à son entourage. Elle n’assume pas pour des raisons culturelles. Pour justifier son amant, elle va dénigrer son compagnon en disant qu’il la délaissait, la négligeait…
F.-S. 20 % des hommes ont une sexualité ritualisée (amour à heure fixe). Ce ne sont plus les femmes qui ont la migraine ?
P. D. S. Six couples sur dix font l’amour le soir en se couchant. Ils veulent peu d’efforts et un orgasme facilement accessible. Ils abandonnent ce qui leur paraît compliqué et fatigant et préfèrent se retrouver à jours fixes. Mais cette formule la plus simple, plus confortable et plus élémentaire fait tomber les couples dans la routine. C’est comme manger des spaghetti bolognaise à chaque repas, à un moment on n’arrive plus à apprécier.
F.-S. Un Français sur deux manque de désir dans son couple…
P. D. S. C’est énorme et c’est un phénomène nouveau. Et c’est encore plus important dans les pays comme la Corée ou le Japon où les hommes sont beaucoup plus stressés que chez nous. Mais vous savez, 20 % des hommes déclarent ne plus avoir de désir pour leur femme. Il y a le stress, certes. Mais je pose la question : l’homme est-il fait pour avoir du désir pour la même femme pendant des décennies ? Chez les primates, entre une partenaire habituelle et une nouvelle, le mâle choisit la nouvelle. C’est biologique d’être attiré par la nouveauté.
F.-S. Pour avoir une vie de couple harmonieuse, faut-il avoir une vie sexuelle épanouie ?
P. D. S. Oui, sauf dans le cas où les deux partenaires font le choix de renoncer à la vie sexuelle. Ils peuvent avoir une vie harmonieuse. Mais il faut être deux à le vouloir.
F.-S. La crise influence la sexualité des Français ?
P. D. S. Oui, ça joue sur le comportement sexuel et ça l’affecte. Quand un couple a des problèmes d’argent, il est moins porté sur la joyeuseté de la sexualité. Cela le stresse et l’angoisse. Les sorties, les vacances (on voit bien que les couples ont plus de rapports durant cette période) contribuent à une sexualité épanouie. Mais ça nécessite un peu de moyens.
F.-S. Comment pimenter une vie sexuelle ?
P. D. S. Il faut prendre du temps, s’organiser pour avoir des moments privilégiés pour faire l’amour. Quand on n’a pas envie d’aller à sa séance de sport et qu’on y va quand même, on en ressort bien, en forme et détendu. Le désir, c’est pareil. Les femmes ne doivent pas que séduire leur conjoint, elles peuvent être dans la séduction envers d’autres hommes. Cela leur procure une nouvelle attirance pour leur partenaire. Ou prendre un amant, par exemple, c’est très bon pour le désir sexuel.
F.-S. L’amour ne dure-t-il que trois ans ?
P. D. S. Sur le plan neurochimique, quand on est amoureux, on sécrète notamment l’ocytocine et la dopamine qui nous rend dépendant à l’autre. Durant la phase passion, on est fusionnel, on fait des efforts pour l’autre, on est totalement dans la séduction. Mais cela ne dure que trois ans car passé ce délai, l’euphorie des débuts laisse place à l’affection et à la complicité. Le couple prend pleinement conscience des défauts de l’autre. Même les histoires les plus passionnelles laissent place à un amour plus profond, plus durable, plus stable voire plus sain.
F.-S. Comment la sexualité des Français est elle perçue à l’étranger ?
P. D. S. Les Français sont vus comme des charmeurs, des séducteurs, plus machistes et plus performants. Mais depuis l’affaire Dominique Strauss-Kahn, les Nord-Américains les perçoivent comme plus dominants et plus harcelants. C’est une illusion évidemment. Quant aux Françaises, c’est culturel, on s’imagine qu’on doit leur faire la cour, qu’elles attendent à ce que ce soit l’homme qui fasse des avances, même si elle aura la décision finale. Elles ont l’image d’être plus réservées, contrairement aux Américaines qui n’hésitent pas à faire des avances.
LES FRANÇAIS, L’AMOUR ET LE SEXE
22 H 30 - M6
La sexualité des Français en chiffres
6 Français sur 10 font le plus souvent l’amour le soir et préfèrent la position du missionnaire.
63 % des hommes et 49 % des femmes pensent que réaliser leurs fantasmes réveille leur désir.
1 couple sur 6 se sépare pendant la grossesse.
Les femmes déclarent 4,4 partenaires sexuels au cours de leur vie contre 1,8 en 1970, et 10,9 % des femmes et 35,4 % des hommes déclarent avoir eu plus de 10 partenaires sexuels dans leur vie.
100 % des couples tombent un jour dans la routine.
2 % des Français avouent avoir essayé des pratiques sexuelles alternatives.
55 % des femmes accordent plus d’importance à la tendresse qu’à la performance sexuelle.
63 % des hommes et 49 % des femmes pensent qu’il faut réaliser ses fantasmes qui sont en majorité l’infirmière pour l’homme et le pompier pour la femme.
6 % des hommes souffrent d’addiction au sexe.
Le phénomène couguar
L’âge idéal sexuel serait un homme de 20 ans avec une femme de 40 ans. Pourquoi ? Parce qu’à cet âge l’homme est plus vigoureux, plus attirant physiquement, toujours partant pour suivre le rythme et les envies de la quadra qui est à l’apogée de sa sexualité puisqu’elle a de l’expérience, connaît parfaitement son corps et ses zones érogènes. C’est ce qu’on appelle le phénomène couguar. Ces femmes plus âgées, actives, qui se lassent de leurs conjoints qui ne les font plus vibrer, ne cachent plus leur attirance pour les toy boys. Mais qu’en pensent les femmes de l’émission de M6 ?
France soir
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ESI 2012/2015!!
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Re: Actualités concours 2012
Tribunal de Bobigny : relaxe pour la Roumaine qui mendiait avec son bébé
Une Roumaine avait été arrêtée le 30 août à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), alors qu'elle mendiait avec son bébé. Le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), qui la jugeait lundi pour "privation de soins" à son enfant, a prononcé la relaxe.
SUR LE MÊME SUJET
jugée parce qu’elle mendiait avec ses enfants
Cette mère portait dans ses bras son enfant de 22 mois, alors qu'elle était installée depuis plusieurs heures au bord de la route pour demander de l'argent à des automobilistes. Elle a été interpellée puis placée en garde à vue. Les policiers ont alors constaté qu'elle n'avait pas de biberon ou d'eau. L'enfant a été retiré à la mère et placé pendant près d'un mois.
Devant le tribunal, la mère a expliqué qu'elle allaitait son enfant, que si elle n'avait pas vu de médecin, c'était parce que son enfant n'était pas malade. Le tribunal a lu un rapport d'un médecin réalisé au lendemain de l'interpellation, selon lequel le bébé ne portait pas de trace de déshydratation. Il indiquait que l'enfant était normal en taille et en poids.
Le parquet a de son côté requis un mois de prison avec sursis, estimant que la privation de soin s'étendait à la privation d'hygiène. Cet enfant était dans «un état de saleté apparent», a dit le parquet, rappelant qu'il était «sur la voie publique» et «en plein soleil». «Vous n'avez rien dans ce dossier !», s'est indignée l'avocate de la défense, Me Julie Launois Flaceliere. «Le parquet doit reconnaître ses erreurs», a-t-elle affirmé, avant que le tribunal prononce la relaxe.
Deux affaires similaires renvoyées
Par ailleurs, le tribunal a renvoyé au 7 novembre deux affaires concernant deux femmes Roms interpellées en septembre au Bourget (Seine-Saint-Denis) parce qu'elles mendiaient avec leurs enfants. Leur avocat, Me Henri Braun, a soulevé des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC).
Les deux femmes sont poursuivies, comme la première, pour "privations de soins". Mais elles sont pour leur part visées par l'alinéa 2 de l'article de loi. Celui-ci, ajouté par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003, adoptée quand Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur, considère que «le fait de maintenir un enfant de moins de 6 ans sur la voie publique (...) dans le but de solliciter la générosité des passants» constitue un délit de "privation de soins", passible de 7 ans de prison et 100.000 euros d'amende.
«Cette infraction est aberrante et la peine est démentielle, a estimé Me Braun. Le texte n'est pas conforme à la constitution (...) ainsi qu'aux droits communautaires et je vais demander la saisie de la Cour de justice de l'Union européenne».
Le procès a été renvoyé, à la demande du parquet «qui souhaite répondre à ces arguments».
LeParisien.fr
Une Roumaine avait été arrêtée le 30 août à La Courneuve (Seine-Saint-Denis), alors qu'elle mendiait avec son bébé. Le tribunal de Bobigny (Seine-Saint-Denis), qui la jugeait lundi pour "privation de soins" à son enfant, a prononcé la relaxe.
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jugée parce qu’elle mendiait avec ses enfants
Cette mère portait dans ses bras son enfant de 22 mois, alors qu'elle était installée depuis plusieurs heures au bord de la route pour demander de l'argent à des automobilistes. Elle a été interpellée puis placée en garde à vue. Les policiers ont alors constaté qu'elle n'avait pas de biberon ou d'eau. L'enfant a été retiré à la mère et placé pendant près d'un mois.
Devant le tribunal, la mère a expliqué qu'elle allaitait son enfant, que si elle n'avait pas vu de médecin, c'était parce que son enfant n'était pas malade. Le tribunal a lu un rapport d'un médecin réalisé au lendemain de l'interpellation, selon lequel le bébé ne portait pas de trace de déshydratation. Il indiquait que l'enfant était normal en taille et en poids.
Le parquet a de son côté requis un mois de prison avec sursis, estimant que la privation de soin s'étendait à la privation d'hygiène. Cet enfant était dans «un état de saleté apparent», a dit le parquet, rappelant qu'il était «sur la voie publique» et «en plein soleil». «Vous n'avez rien dans ce dossier !», s'est indignée l'avocate de la défense, Me Julie Launois Flaceliere. «Le parquet doit reconnaître ses erreurs», a-t-elle affirmé, avant que le tribunal prononce la relaxe.
Deux affaires similaires renvoyées
Par ailleurs, le tribunal a renvoyé au 7 novembre deux affaires concernant deux femmes Roms interpellées en septembre au Bourget (Seine-Saint-Denis) parce qu'elles mendiaient avec leurs enfants. Leur avocat, Me Henri Braun, a soulevé des questions prioritaires de constitutionnalité (QPC).
Les deux femmes sont poursuivies, comme la première, pour "privations de soins". Mais elles sont pour leur part visées par l'alinéa 2 de l'article de loi. Celui-ci, ajouté par la loi sur la sécurité intérieure du 18 mars 2003, adoptée quand Nicolas Sarkozy était ministre de l'Intérieur, considère que «le fait de maintenir un enfant de moins de 6 ans sur la voie publique (...) dans le but de solliciter la générosité des passants» constitue un délit de "privation de soins", passible de 7 ans de prison et 100.000 euros d'amende.
«Cette infraction est aberrante et la peine est démentielle, a estimé Me Braun. Le texte n'est pas conforme à la constitution (...) ainsi qu'aux droits communautaires et je vais demander la saisie de la Cour de justice de l'Union européenne».
Le procès a été renvoyé, à la demande du parquet «qui souhaite répondre à ces arguments».
LeParisien.fr
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Corée du Sud : le savant imposteur clone des coyotes et promet des mammouths
Il avait annoncé en 2005 avoir cloné des cellules souches humaines - une première mondiale qui s'était révélée fausse. Tombé en disgrâce depuis, Hwang Woo-Suk, père reconnu du premier chien cloné, a néanmoins poursuivi ses recherches.
SUR LE MÊME SUJET
Du sang artificiel transfusé à l'homme pour la première fois Cette fois, c'est des coyotes que le scientifique sud-coréen a annoncé lundi avoir clonés. Il annonce vouloir s'attaquer maintenant au mammouth.
Le chercheur a confié les huit coyotes nés de son expérience à un refuge pour animaux sauvages près de Séoul. Pour réaliser le clonage, il a prélevé des cellules sur la peau d'un coyote. Puis il en a transféré le noyau - contenant le génome complet de l'individu - dans des ovules non-fécondés et énucléés - dont il a retiré le noyau - d'une chienne. La fusion des cellules reproductrices est réalisée artificiellement, par impulsion électrique. Le premier coyote est né le 17 juin dernier.
«Nous essaierons de cloner un mammouth à l'avenir», s'est réjoui le gouverneur de la province de Gyeonggi, Kim Moon-Soo, partenaire de ces travaux, sur son compte twitter.
Hwang Woo-Suk avait annoncé avoir réalisé deux «premières mondiales» en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait une lignée de cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage en 2004, puis onze lignées en 2005. Des avancées jugées capitales car elle permettaient l'implantation d'organes sans rejet par l'organisme. Mais des spécialistes avaient rapidement démasqué l'imposteur et révélé la fraude. Hwang est en revanche l'auteur reconnu du premier chien cloné, un lévrier afghan, baptisé Snuppy, en 2005.
LeParisien.fr
Il avait annoncé en 2005 avoir cloné des cellules souches humaines - une première mondiale qui s'était révélée fausse. Tombé en disgrâce depuis, Hwang Woo-Suk, père reconnu du premier chien cloné, a néanmoins poursuivi ses recherches.
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Du sang artificiel transfusé à l'homme pour la première fois Cette fois, c'est des coyotes que le scientifique sud-coréen a annoncé lundi avoir clonés. Il annonce vouloir s'attaquer maintenant au mammouth.
Le chercheur a confié les huit coyotes nés de son expérience à un refuge pour animaux sauvages près de Séoul. Pour réaliser le clonage, il a prélevé des cellules sur la peau d'un coyote. Puis il en a transféré le noyau - contenant le génome complet de l'individu - dans des ovules non-fécondés et énucléés - dont il a retiré le noyau - d'une chienne. La fusion des cellules reproductrices est réalisée artificiellement, par impulsion électrique. Le premier coyote est né le 17 juin dernier.
«Nous essaierons de cloner un mammouth à l'avenir», s'est réjoui le gouverneur de la province de Gyeonggi, Kim Moon-Soo, partenaire de ces travaux, sur son compte twitter.
Hwang Woo-Suk avait annoncé avoir réalisé deux «premières mondiales» en 2004 et 2005, affirmant avoir extrait une lignée de cellules souches d'embryons humains obtenus par clonage en 2004, puis onze lignées en 2005. Des avancées jugées capitales car elle permettaient l'implantation d'organes sans rejet par l'organisme. Mais des spécialistes avaient rapidement démasqué l'imposteur et révélé la fraude. Hwang est en revanche l'auteur reconnu du premier chien cloné, un lévrier afghan, baptisé Snuppy, en 2005.
LeParisien.fr
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Prématurité : Des risques d'autisme accrus
Les enfants nés prématurément auraient cinq fois plus de risques que ceux nés à terme d'être touchés d'autisme.
Une étude américaine publiée ce lundi sur le site de la revue médicale Pediatrics montre un lien significatif entre prématurité et autisme. Des chercheurs de l'université de Pennsylvanie ont en effet mené l'enquête auprès de 862 enfants nés dans le New Jersey entre septembre 1984 et juillet 1987 et ayant un poids compris entre 500 g et 2 kilos à la naissance. Parmi ces enfants suivis ensuite jusqu'à l'âge de 21 ans, 5 % souffraient d'autisme, contre 1 % dans la population générale.
Facteur de risque d'autisme
On savait depuis longtemps que ces enfants risquaient des problèmes cognitifs, mais avec cette étude, c'est la première fois que le lien est fait entre prématurité – et donc un faible poids à la naissance – et autisme. « Alors que la survie des plus prématurés s'améliore, le nombre de ces enfants survivant et handicapés représente un défi grandissant de santé publique », souligne Jennifer Pinto-Martin, directrice du Centre de recherche sur l'autisme de l'université de Pennsylvanie. Un risque accru pour ces bébés nés avant terme et dont le poids ne dépasse pas 2 kilos. « Cette nouvelle recherche laisse penser qu'un poids trop faible à la naissance pourrait être un facteur de risque d'autisme », ajoute-t-elle.
Les chercheurs de l'université de Pennsylvanie vont maintenant tenter de montrer des liens possibles entre hémorragie cérébrale – complications liées à l'accouchement – et autisme par le biais d'examens à des ultrasons
France soir
Les enfants nés prématurément auraient cinq fois plus de risques que ceux nés à terme d'être touchés d'autisme.
Une étude américaine publiée ce lundi sur le site de la revue médicale Pediatrics montre un lien significatif entre prématurité et autisme. Des chercheurs de l'université de Pennsylvanie ont en effet mené l'enquête auprès de 862 enfants nés dans le New Jersey entre septembre 1984 et juillet 1987 et ayant un poids compris entre 500 g et 2 kilos à la naissance. Parmi ces enfants suivis ensuite jusqu'à l'âge de 21 ans, 5 % souffraient d'autisme, contre 1 % dans la population générale.
Facteur de risque d'autisme
On savait depuis longtemps que ces enfants risquaient des problèmes cognitifs, mais avec cette étude, c'est la première fois que le lien est fait entre prématurité – et donc un faible poids à la naissance – et autisme. « Alors que la survie des plus prématurés s'améliore, le nombre de ces enfants survivant et handicapés représente un défi grandissant de santé publique », souligne Jennifer Pinto-Martin, directrice du Centre de recherche sur l'autisme de l'université de Pennsylvanie. Un risque accru pour ces bébés nés avant terme et dont le poids ne dépasse pas 2 kilos. « Cette nouvelle recherche laisse penser qu'un poids trop faible à la naissance pourrait être un facteur de risque d'autisme », ajoute-t-elle.
Les chercheurs de l'université de Pennsylvanie vont maintenant tenter de montrer des liens possibles entre hémorragie cérébrale – complications liées à l'accouchement – et autisme par le biais d'examens à des ultrasons
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Re: Actualités concours 2012
Les agriculteurs en bonne santé, mais les pesticides sous haute surveillance
Les agriculteurs français, qui fument moins que d'autres et se dépensent physiquement davantage, meurent moins du cancer mais souffrent plus souvent de certaines tumeurs, que certains attribuent aux pesticides, selon plusieurs études parues récemment.
Pays agricole, la France est le premier utilisateur de pesticides en Europe, et, par hectare cultivé, parmi les 4 à 6 pays européens les plus consommateurs. Le plan Ecophyto, qui a fait suite au Grenelle de l'environnement, prévoit de réduire de 50% leur usage en agriculture à l'horizon 2018.
Des études internationales ont établi le lien entre les pesticides et certains cancers, tels que cancers cérébraux ou cancers du sang (leucémie, lymphome). Mais en France, comme le reconnaît l'étude Agrican, qui suit 180.000 agriculteurs jusqu'en 2017, "les données disponibles sur le risque de cancer professionnel en agriculture sont insuffisantes", notamment pour mesurer les expositions.
A ce jour, Agrican, lancée par la mutualité agricole, a établi qu'ils ont une meilleure espérance de vie que la population générale, mourant moins de maladies d'Alzheimer, de Parkinson, d'infarctus... Moins fumeurs, ils meurent moins aussi de cancer (-27% pour les hommes, -19% pour les femmes).
"Ca n’a rien à voir avec leur travail, mais avec leur mode de vie", note Pierre Lebailly, épidémiologiste qui a supervisé l’étude. Et il précise : "on peut avoir moins d'un type de cancer par rapport à la population générale, ca n'empêche pas d'avoir des facteurs de risque professionnels pour ce cancer".
Agrican relève un peu plus de décès par mélanome, par cancer du sein chez les hommes, par cancer du sang chez les femmes. En Poitou-Charentes, une étude réalisée par type d'occupation des sols fait apparaître une "sur-mortalité significative" de 19% pour les lymphomes "dans les vignes".
Pathologie professionnelle
8,7% des agriculteurs de l'étude Agrican ont déclaré une intoxication à un pesticide, et 5,1% des agricultrices. Près de la moitié de ces intoxications ont entraîné une consultation chez un professionnel de santé.
Cette étude ne donne pas à ce stade le nombre de personnes souffrant de cancer, ce qui serait plus significatif et devrait être connu en 2012.
Un autre rapport donne quelques pistes. Réalisé par le Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) et coordonné par l'Anses (agence sanitaire environnement/travail), il établit que certains cancers peuvent effectivement être associés à une exposition aux pesticides.
Ainsi, pour un tiers de ceux qui souffrent de cancer et que leur médecin a envoyés en consultation de pathologie professionnelle, soupçonnant une relation travail/cancer, le lien est reconnu comme possible (16,5%), voire probable (11,6%) ou certain (3,1%).
Le chiffre n'est pas représentatif mais il peut servir d'"alerte", note Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l'Anses.
Sans préjuger des études en cours, et notamment d'une expertise de l'Inserm, attendue pour l'an prochain, le Dr Lebailly estime qu'il n'y a "quasiment pas de pesticide dont on puisse dire qu'il est associé significativement à tel ou tel cancer". Mais, dit-il, "ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de familles chimiques suspectées".
En mars, des agriculteurs ont créé une association de défense des victimes des pesticides, Phyto-Victimes, dont la vice-présidente est la veuve d'un viticulteur mort des suites d'une leucémie reconnue maladie professionnelle.
rtbf
Les agriculteurs français, qui fument moins que d'autres et se dépensent physiquement davantage, meurent moins du cancer mais souffrent plus souvent de certaines tumeurs, que certains attribuent aux pesticides, selon plusieurs études parues récemment.
Pays agricole, la France est le premier utilisateur de pesticides en Europe, et, par hectare cultivé, parmi les 4 à 6 pays européens les plus consommateurs. Le plan Ecophyto, qui a fait suite au Grenelle de l'environnement, prévoit de réduire de 50% leur usage en agriculture à l'horizon 2018.
Des études internationales ont établi le lien entre les pesticides et certains cancers, tels que cancers cérébraux ou cancers du sang (leucémie, lymphome). Mais en France, comme le reconnaît l'étude Agrican, qui suit 180.000 agriculteurs jusqu'en 2017, "les données disponibles sur le risque de cancer professionnel en agriculture sont insuffisantes", notamment pour mesurer les expositions.
A ce jour, Agrican, lancée par la mutualité agricole, a établi qu'ils ont une meilleure espérance de vie que la population générale, mourant moins de maladies d'Alzheimer, de Parkinson, d'infarctus... Moins fumeurs, ils meurent moins aussi de cancer (-27% pour les hommes, -19% pour les femmes).
"Ca n’a rien à voir avec leur travail, mais avec leur mode de vie", note Pierre Lebailly, épidémiologiste qui a supervisé l’étude. Et il précise : "on peut avoir moins d'un type de cancer par rapport à la population générale, ca n'empêche pas d'avoir des facteurs de risque professionnels pour ce cancer".
Agrican relève un peu plus de décès par mélanome, par cancer du sein chez les hommes, par cancer du sang chez les femmes. En Poitou-Charentes, une étude réalisée par type d'occupation des sols fait apparaître une "sur-mortalité significative" de 19% pour les lymphomes "dans les vignes".
Pathologie professionnelle
8,7% des agriculteurs de l'étude Agrican ont déclaré une intoxication à un pesticide, et 5,1% des agricultrices. Près de la moitié de ces intoxications ont entraîné une consultation chez un professionnel de santé.
Cette étude ne donne pas à ce stade le nombre de personnes souffrant de cancer, ce qui serait plus significatif et devrait être connu en 2012.
Un autre rapport donne quelques pistes. Réalisé par le Réseau national de vigilance et de prévention des pathologies professionnelles (RNV3P) et coordonné par l'Anses (agence sanitaire environnement/travail), il établit que certains cancers peuvent effectivement être associés à une exposition aux pesticides.
Ainsi, pour un tiers de ceux qui souffrent de cancer et que leur médecin a envoyés en consultation de pathologie professionnelle, soupçonnant une relation travail/cancer, le lien est reconnu comme possible (16,5%), voire probable (11,6%) ou certain (3,1%).
Le chiffre n'est pas représentatif mais il peut servir d'"alerte", note Gérard Lasfargues, directeur général adjoint de l'Anses.
Sans préjuger des études en cours, et notamment d'une expertise de l'Inserm, attendue pour l'an prochain, le Dr Lebailly estime qu'il n'y a "quasiment pas de pesticide dont on puisse dire qu'il est associé significativement à tel ou tel cancer". Mais, dit-il, "ça ne veut pas dire qu'il n'y a pas de familles chimiques suspectées".
En mars, des agriculteurs ont créé une association de défense des victimes des pesticides, Phyto-Victimes, dont la vice-présidente est la veuve d'un viticulteur mort des suites d'une leucémie reconnue maladie professionnelle.
rtbf
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Taxe sodas : Bertrand veut "une différence" entre le light et le sucre ajouté
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand s'est dit, dimanche, opposé à une extension de la nouvelle taxe sur les sodas aux boissons contenant des édulcorants, estimant qu'il y avait "une différence entre consommer des boissons light et des boissons avec sucre ajouté". Les députés ont proposé cette semaine d'élargir aux boissons contenant des édulcorants, comme l'aspartame, la nouvelle taxe sur les boissons avec sucre ajouté annoncée fin août par le Premier ministre François Fillon. "Je ne le souhaite pas, parce qu'il y a une différence entre consommer des boissons light et des boissons avec sucre ajouté. Pour l'obésité, ce n'est pas la même chose", a déclaré le ministre de la Santé sur Canal+.
"S'il y a un vrai risque sur l'aspartame, un risque qui est avéré, je n'hésiterai pas une seconde, non pas à taxer, mais, dans ce cas-là, à prendre des précautions supplémentaires, voire même à suspendre", a-t-il ajouté. "S'il y avait un rapport qui disait clairement cela présente un danger, il faut retirer, je n'hésiterais pas à le faire, mais ce n'est pas le cas", a encore assuré Xavier Bertrand. Jeudi, le gouvernement s'était dit ouvert au débat sur l'extension de la taxe, tout en soulignant que la proposition des députés, dénoncée par les industriels, n'était "pas son projet" et "soulev(ait) des fragilités juridiques".
Le point
Le ministre de la Santé Xavier Bertrand s'est dit, dimanche, opposé à une extension de la nouvelle taxe sur les sodas aux boissons contenant des édulcorants, estimant qu'il y avait "une différence entre consommer des boissons light et des boissons avec sucre ajouté". Les députés ont proposé cette semaine d'élargir aux boissons contenant des édulcorants, comme l'aspartame, la nouvelle taxe sur les boissons avec sucre ajouté annoncée fin août par le Premier ministre François Fillon. "Je ne le souhaite pas, parce qu'il y a une différence entre consommer des boissons light et des boissons avec sucre ajouté. Pour l'obésité, ce n'est pas la même chose", a déclaré le ministre de la Santé sur Canal+.
"S'il y a un vrai risque sur l'aspartame, un risque qui est avéré, je n'hésiterai pas une seconde, non pas à taxer, mais, dans ce cas-là, à prendre des précautions supplémentaires, voire même à suspendre", a-t-il ajouté. "S'il y avait un rapport qui disait clairement cela présente un danger, il faut retirer, je n'hésiterais pas à le faire, mais ce n'est pas le cas", a encore assuré Xavier Bertrand. Jeudi, le gouvernement s'était dit ouvert au débat sur l'extension de la taxe, tout en soulignant que la proposition des députés, dénoncée par les industriels, n'était "pas son projet" et "soulev(ait) des fragilités juridiques".
Le point
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
La mortalité liée au cancer de la thyroïde en baisse
Le nombre de cas diagnostiqués en France est en légère augmentation mais reste bas.
Le cancer de la thyroïde reste très rare en France et se situe au 13ème rang de tous les cancers, explique le professeur Danièle Dehesdin, présidente de la société française d'ORL, dont le congrès s'est tenu du 15 au 17 octobre à Paris. Les experts en ont profité pour faire le point sur cette affection. Depuis les années 70, bien avant l'accident de Tchernobyl, le nombre de nouveaux cas est en augmentation d'environ 6% par an, indique Danièle Dehesdin, cancérologue au Centre hospitalier universitaire de Rouen. Pour autant, avec 5000 à 8000 nouveaux cas par an, cette maladie ne représente qu'un pour cent de tous les cancers (et 0,3% des décès par cancer). Il est trois fois plus fréquent chez les femmes.
Un cancer bien diagnostiqué
Depuis plus de vingt ans, une polémique agite la France sur la question de savoir si l'augmentation régulière des cas de cancer de thyroïde observée dans l'Hexagone (mais aussi ailleurs, notamment aux Etats-Unis) peut être liée à l'accident de Tchernobyl. Pour les experts, cette augmentation s'expliquerait en grande partie par l'amélioration des moyens diagnostics, plus précis et efficaces que par le passé. Les progrès de l'échographie notamment permettent de détecter des lésions de très petite taille, entre 2 et 5 mm. Les cancers de moins de 5 mm représentent 30% des cancers. «Le pronostic du cancer de la thyroïde est très bon, voire excellent, souligne-t-elle, la mortalité évoluant à l'inverse de la fréquence. On estime qu'une guérison définitive est obtenue pour 95% d'entre eux.»
Le diagnostic est porté sur des critères cliniques, un nodule dur, douloureux, de croissance rapide, associé à des images échographiques comme des micro-calcifications ou encore une hyper-vascularisation à l'écho-doppler. C'est la ponction qui permet au final de faire le diagnostic grâce à l'examen anatomopathologique. «Le traitement s'appuie sur l'ablation de la thyroïde, qui est une chirurgie fréquente en France», explique le professeur Emmanuel Babin chirurgien ORL au CHU de Caen.
Les nodules thyroïdiens sont très fréquents, notamment chez les personnes âgées. Ils sont retrouvés chez plus de la moitié des femmes de 50 ans. Les ablations de la thyroïde, bien plus nombreuses que les cancers -de l'ordre de 40.000 par an- se font pour des problèmes divers, par exemple des nodules bénins dont le volume important perturbe la déglutition ou la voix….
Tchernobyl, Fukushima
«A ce jour, une nette augmentation de l'incidence des cancers de la thyroïde a été constatée chez les enfants autour de Tchernobyl dès 1990, rappelle le Dr Stéphane Bardet (Service de médecine nucléaire, Centre de lutte contre le cancer, Caen). Pour Fukushima, il est trop tôt pour faire le point.» 360.000 enfants habitant aux abords de la centrale vont être suivis. «La thyroïde est une éponge», expliquent les spécialistes. Elle est avide d'iode -matière première pour la fabrication des hormones thyroïdiennes- en particulier chez l'enfant en croissance. Elle est donc particulièrement vulnérable aux émissions d'iode 131 radioactif, en cas d'accident nucléaire. Le risque lié aux irradiations est bien plus élevé chez les enfants. «Le risque est majeur pour le fœtus dès le 3ème mois de grossesse et va en se réduisant progressivement pour devenir quasi-nul au-delà de l'âge de 20 ans», précise Danièle Dehesdin.
D'où la nécessité de faire absorber, dans les heures qui suivent l'accident, de l'iode «stable», qui va saturer la glande et empêcher l'absorption d'iode radioactif, en priorité pour les enfants, les adolescents et les adultes jeunes.
Le paradoxe, relève le Dr Bardet, c'est que l'iode radioactif est par ailleurs utilisé pour traiter les cancers de la thyroïde : il permet, après l'ablation de la glande, de détruire les tissus thyroïdiens résiduels et les éventuelles métastases.
Le figaro
Le nombre de cas diagnostiqués en France est en légère augmentation mais reste bas.
Le cancer de la thyroïde reste très rare en France et se situe au 13ème rang de tous les cancers, explique le professeur Danièle Dehesdin, présidente de la société française d'ORL, dont le congrès s'est tenu du 15 au 17 octobre à Paris. Les experts en ont profité pour faire le point sur cette affection. Depuis les années 70, bien avant l'accident de Tchernobyl, le nombre de nouveaux cas est en augmentation d'environ 6% par an, indique Danièle Dehesdin, cancérologue au Centre hospitalier universitaire de Rouen. Pour autant, avec 5000 à 8000 nouveaux cas par an, cette maladie ne représente qu'un pour cent de tous les cancers (et 0,3% des décès par cancer). Il est trois fois plus fréquent chez les femmes.
Un cancer bien diagnostiqué
Depuis plus de vingt ans, une polémique agite la France sur la question de savoir si l'augmentation régulière des cas de cancer de thyroïde observée dans l'Hexagone (mais aussi ailleurs, notamment aux Etats-Unis) peut être liée à l'accident de Tchernobyl. Pour les experts, cette augmentation s'expliquerait en grande partie par l'amélioration des moyens diagnostics, plus précis et efficaces que par le passé. Les progrès de l'échographie notamment permettent de détecter des lésions de très petite taille, entre 2 et 5 mm. Les cancers de moins de 5 mm représentent 30% des cancers. «Le pronostic du cancer de la thyroïde est très bon, voire excellent, souligne-t-elle, la mortalité évoluant à l'inverse de la fréquence. On estime qu'une guérison définitive est obtenue pour 95% d'entre eux.»
Le diagnostic est porté sur des critères cliniques, un nodule dur, douloureux, de croissance rapide, associé à des images échographiques comme des micro-calcifications ou encore une hyper-vascularisation à l'écho-doppler. C'est la ponction qui permet au final de faire le diagnostic grâce à l'examen anatomopathologique. «Le traitement s'appuie sur l'ablation de la thyroïde, qui est une chirurgie fréquente en France», explique le professeur Emmanuel Babin chirurgien ORL au CHU de Caen.
Les nodules thyroïdiens sont très fréquents, notamment chez les personnes âgées. Ils sont retrouvés chez plus de la moitié des femmes de 50 ans. Les ablations de la thyroïde, bien plus nombreuses que les cancers -de l'ordre de 40.000 par an- se font pour des problèmes divers, par exemple des nodules bénins dont le volume important perturbe la déglutition ou la voix….
Tchernobyl, Fukushima
«A ce jour, une nette augmentation de l'incidence des cancers de la thyroïde a été constatée chez les enfants autour de Tchernobyl dès 1990, rappelle le Dr Stéphane Bardet (Service de médecine nucléaire, Centre de lutte contre le cancer, Caen). Pour Fukushima, il est trop tôt pour faire le point.» 360.000 enfants habitant aux abords de la centrale vont être suivis. «La thyroïde est une éponge», expliquent les spécialistes. Elle est avide d'iode -matière première pour la fabrication des hormones thyroïdiennes- en particulier chez l'enfant en croissance. Elle est donc particulièrement vulnérable aux émissions d'iode 131 radioactif, en cas d'accident nucléaire. Le risque lié aux irradiations est bien plus élevé chez les enfants. «Le risque est majeur pour le fœtus dès le 3ème mois de grossesse et va en se réduisant progressivement pour devenir quasi-nul au-delà de l'âge de 20 ans», précise Danièle Dehesdin.
D'où la nécessité de faire absorber, dans les heures qui suivent l'accident, de l'iode «stable», qui va saturer la glande et empêcher l'absorption d'iode radioactif, en priorité pour les enfants, les adolescents et les adultes jeunes.
Le paradoxe, relève le Dr Bardet, c'est que l'iode radioactif est par ailleurs utilisé pour traiter les cancers de la thyroïde : il permet, après l'ablation de la glande, de détruire les tissus thyroïdiens résiduels et les éventuelles métastases.
Le figaro
INFIRMIERE D.E
Re: Actualités concours 2012
Piscine : les trois scénarios qui conduisent à l'accident
Le manque de surveillance est souvent à l'origine des noyades des enfants de moins de 6 ans.
Chaque année, la piscine tue : en moyenne, une quarantaine de personnes, dont presque la moitié sont des enfants de moins de 6 ans. Cette année, le seul Samu des Bouches-du-Rhône a comptabilisé huit noyades de jeunes enfants dans une propriété privée.
A chaque fois, le scénario est le même. Selon une étude américaine présentée lundi à Boston par l'Académie américaine de pédiatrie (AAP), mais qui pourrait parfaitement s'appliquer à la France, il y a en fait trois situations qui peuvent créer le drame.
Première situation, la majorité des enfants entre un et deux ans, sont, avant la noyade, dans la maison sous la surveillance d'un adulte. Celui-ci, distrait par un évènement extérieur ou dérangé dans sa routine, laisse l'enfant s'échapper vers la piscine non protégée. Deuxième situation, le tout jeune enfant est dehors sous une surveillance plus «relâchée». Comme cette mère qui fait un aller retour rapide dans la cuisine, ou cette autre absorbée par la lecture. «Une minute d'inattention suffit», prévient le docteur Richard Toesca, responsable du centre 15 du Samu des Bouches-du-Rhône. Troisième situation, les enfants entre trois et cinq ans sont déjà dans l'eau ou près de la piscine, et brutalement, la surveillance se relâche.
Pour l'auteur de l'étude, Phyllis Argan, toute piscine privée devrait être clôturée. En France, d'ailleurs, une loi impose un système de sécurité depuis 2006. Malheureusement, elle n'est pas suffisante pour éviter les noyades. «Mais il n'est pas possible de connaître le nombre de noyades évitées avec les systèmes de sécurité», relativise Bertrand Thelot pour l'Institut de veille sanitaire. «Une chose est sure : lorsque vous avez une piscine, vous devez surveiller les enfants de moins de 6 ans de très près, ne pas vous éloigner de plus de 2 mètres ou encore ne pas confier la surveillance à un adolescent.»
Alors, faut-il interdire la piscine à nos enfants ? Sûrement pas : la meilleure solution, c'est encore de se baigner avec eux et de leur apprendre très tôt… à nager.
Le figaro
Le manque de surveillance est souvent à l'origine des noyades des enfants de moins de 6 ans.
Chaque année, la piscine tue : en moyenne, une quarantaine de personnes, dont presque la moitié sont des enfants de moins de 6 ans. Cette année, le seul Samu des Bouches-du-Rhône a comptabilisé huit noyades de jeunes enfants dans une propriété privée.
A chaque fois, le scénario est le même. Selon une étude américaine présentée lundi à Boston par l'Académie américaine de pédiatrie (AAP), mais qui pourrait parfaitement s'appliquer à la France, il y a en fait trois situations qui peuvent créer le drame.
Première situation, la majorité des enfants entre un et deux ans, sont, avant la noyade, dans la maison sous la surveillance d'un adulte. Celui-ci, distrait par un évènement extérieur ou dérangé dans sa routine, laisse l'enfant s'échapper vers la piscine non protégée. Deuxième situation, le tout jeune enfant est dehors sous une surveillance plus «relâchée». Comme cette mère qui fait un aller retour rapide dans la cuisine, ou cette autre absorbée par la lecture. «Une minute d'inattention suffit», prévient le docteur Richard Toesca, responsable du centre 15 du Samu des Bouches-du-Rhône. Troisième situation, les enfants entre trois et cinq ans sont déjà dans l'eau ou près de la piscine, et brutalement, la surveillance se relâche.
Pour l'auteur de l'étude, Phyllis Argan, toute piscine privée devrait être clôturée. En France, d'ailleurs, une loi impose un système de sécurité depuis 2006. Malheureusement, elle n'est pas suffisante pour éviter les noyades. «Mais il n'est pas possible de connaître le nombre de noyades évitées avec les systèmes de sécurité», relativise Bertrand Thelot pour l'Institut de veille sanitaire. «Une chose est sure : lorsque vous avez une piscine, vous devez surveiller les enfants de moins de 6 ans de très près, ne pas vous éloigner de plus de 2 mètres ou encore ne pas confier la surveillance à un adolescent.»
Alors, faut-il interdire la piscine à nos enfants ? Sûrement pas : la meilleure solution, c'est encore de se baigner avec eux et de leur apprendre très tôt… à nager.
Le figaro
INFIRMIERE D.E