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debella
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Re: Actualités concours 2012

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Cancer du sein : la prévention passe aussi par l'alimentation

L'alcool, les aliments d'index glycémique élevé, et les acides gras trans sont mis en cause.
Peut-on pré­venir le cancer du sein par l'alimentation ? Cette question, à laquelle un colloque, sous l'égide de l'EHESP (l'Ecole de santé publique), est consacré début octobre à Rennes, se pose car les arguments scientifiques attribuant un rôle à l'alimentation dans ce cancer sont de plus en plus nombreux.
Pour le Pr Philippe Bougnoux, cancérologue (CHRU Tours), «il faut toujours garder en tête que le cancer est une maladie des gènes, que l'alimentation ne donne pas le cancer. Le cancer du sein est hétérogène. L'alimentation semble jouer peu de rôle dans celui de la femme jeune, souvent à prédisposition génétique. Le cancer du sein de la femme mûre est très différent. L'âge est le premier facteur de risque de ce cancer, 25 fois plus fréquent à 75 ans qu'à 50, mais l'alimentation, l'environnement au sens large, vont modifier l'expression de cette maladie due à l'accumulation d'altérations génétiques, en accélérant ou au contraire en freinant sa croissance.»
Apports caloriques
«Des apports alimentaires supérieurs aux dépenses énergétiques favorisent le stockage et l'apparition progressive d'une obésité avec ses conséquences hormonales, dont l'hyper-estrogénie qui influence l'expression des altérations génétiques dans des tissus hormono-dépendants comme le sein et l'endomètre», précise le Pr Bougnoux. Mais l'obésité intervient aussi par d'autres voies. «Elle agit sur des cancers - foie, rein, lymphomes… -, où les hormones n'ont aucun rôle, et a par elle-même des effets procarcinogènes, indique le Pr François Goldwasser, oncologue (CHU Cochin, Paris). Le tissu adipeux sécrète des facteurs angiogéniques qui stimulent la formation de nouveaux vaisseaux indispensables à la croissance tumorale, et libère des facteurs de croissance liés à l'insuline, comme l'IGF1, qui favorisent la prolifération tissulaire».
En 2006, l'étude WHI (1) sur 49 000 américaines analyse l'effet d'une réduction durable des apports caloriques par la baisse de 25 % des lipides consommés, associée à l'activité physique. «Cette mesure suffit à réduire le nombre des cancers du sein dans le groupe concerné. Pour la première fois, elle suggère qu'une prévention nutritionnelle du cancer du sein est possible, souligne le Pr Bougnoux. Mais cette fraction du risque de cancer du sein lié à la nutrition semble ne concerner qu'une partie des femmes. Si nous savions les repérer, une prévention nutritionnelle ciblée serait envisageable.»
L'unité Inserm U921 qu'il dirige recueille des échantillons de tissu adipeux prélevés sur des femmes lors d'opérations diverses du sein. «Ce tissu garde la mémoire de nos consommations de lipides. Nous avons montré que les femmes qui font un cancer du sein avaient un tissu adipeux moins riche en acides gras omega-3 (2) que celles qui n'en font pas, et qu'un taux élevé d'acides gras omega-6 ou d'acides gras trans était associé à un risque accru.»
Profil des lipides
Les interactions complexes entre lipides, entre nutriments, ont conduit l'équipe à affiner encore son approche. «Nous savons maintenant établir sur le tissu adipeux le profil des lipides, ou lipidome, d'un individu. Il est encore plus prédictif du risque nutritionnel de cancer du sein. Ce profil, qui n'était possible que sur biopsie, pourrait devenir réalisable en imagerie, par spectroscopie IRM. Si nos travaux le confirment, on pourrait un jour le réaliser chez des femmes en bonne santé, afin d'aider celles à risque à faire évoluer leur profil lipidique dans le bon sens.»
Une alimentation riche en sucres d'index glycémique élevé favorise aussi la croissance tumorale. «Les cellules cancéreuses ont un métabolisme différent, très dépendant du glucose. Les aliments à fort pouvoir hyperglycémiant brutal, donc très raffinés, ont montré un effet pro-prolifératif sur les cellules cancéreuses, y compris dans le cancer du sein», souligne le Pr Goldwasser.
L'enquête épidémiologique dirigée par le Pr Françoise Clavel-Chapelon (Inserm U1018) sur les milliers de femmes de la cohorte E3M (3), confirme ces résultats : le risque de cancer du sein est accru par l'alcool, les aliments d'index glycémique élevé, les acides gras trans, et diminué par les folates, certains phyto-œstrogènes (lignanes), la vitamine D. Mais, pour l'épidémiologiste, «au-delà de chaque aliment, c'est la typologie alimentaire qui est importante. Les femmes qui adhèrent à un schéma alimentaire sain, prudent, à base de fruits, légumes, poissons, céréales, huiles végétales… etc., ont pratiquement deux fois moins de risque de cancer du sein que celles avec une alimentation de type “western”, riche en viandes, pizzas, charcuterie, frites, pâtes, beurre, alcool… etc.».
Ce que le Pr Goldwasser exprime autrement : «En fait, c'est la même alimentation, saine, peu riche en graisses animales, pas trop calorique, associée à l'activité physique, qui protège à la fois du cancer, des maladies cardio-vasculaires et de certaines maladies neuro-dégénératives. C'est assez satisfaisant pour l'esprit.»

Le figaro
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Appendicite : diagnostic plus tardif chez les jeunes malades

En France, le nombre d'opérations est en baisse constante mais la difficulté à déceler les appendicites chez les enfants souffrant d'une pathologie grave multiplie par 3,5 leur durée d'hospitalisation.
En France, le nombre d'opérations de l'appendicite est en baisse constante. En dix ans, il est passé de 300.000 à 83.000, grâce notamment au recours à l'imagerie médicale. Si l'assurance maladie déplore encore trop d'interventions chirurgicales, une étude américaine présentée le 15 octobre à Boston par l'Académie américaine de pédiatrie (AAP) met en garde contre le retard de diagnostic chez les enfants gravement malades. Sur 800.000 opérations de l'appendicite effectuées chez des enfants de moins de 18 ans, les auteurs de l'étude ont identifiés près de 18.000 enfants ayant été opérés avec deux jours de retard par rapport aux autres. Ce retard a entraîné une augmentation des complications et multiplié par 3,5 le temps d'hospitalisation.
Cette situation se retrouve beaucoup plus fréquemment chez des enfants atteints de maladies graves comme des leucémies. «Les signes d'une appendicite peuvent être masqués chez les enfants traités pour une maladie de Crohn, une mucoviscidose…», confirme le docteur Fréderic Gottrand, pédiatre à l'hôpital Jeanne de Flandre de Lille. «Le diagnostic d'une appendicite, déjà difficile chez un enfant, se révèle alors particulièrement redoutable».
Le score d'Alvarado pour évaluer l'urgence
Toute la difficulté pour le chirurgien, face à une suspicion d'appendicite, est d'opérer à bon escient, sans excès mais sans retard. Ce qui n'est pas toujours simple, du fait du caractère parfois atypique des symptômes, associant plus ou moins douleurs dans la fosse iliaque droite, troubles digestifs et fièvre.
L'an dernier, l'équipe chirurgicale du Dr Hamy au CHU d'Angers a mené une enquête chez 233 patients de plus de 15 ans reçus aux urgences pour douleurs de la fosse iliaque droite, évoquant une appendicite aiguë, qui confirme l'utilité du score d'Alvarado. Ce score, mis au point par le chirurgien Alfredo Alvarado, va de 0 à 10 et porte six symptômes et deux tests biologiques. La douleur de la fosse iliaque droite associée à des globules blancs supérieurs à 10.000 valent 2 points chacun. Les autres critères nausées, vomissements et diarrhées sont cotés 1 point chacun. Au-dessus de 6 points, il faut opérer sans délai. Au-dessous de 4, le patient peut rentrer chez lui, mais rester vigilant. Entre 4 et 6, il est sous surveillance pendant 24 heures (échographie ou scanner). La sensibilité de la méthode est supérieure à 90%.

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«Quand faut-il opérer des hémorroïdes ?»

La réponse du Dr Philippe Godeberge, hépato-gastro-entérologue à l'Institut mutualiste Montsouris à Paris et vice-président de la société nationale française de gastro-entérologie.
Les hémorroïdes sont des structures anatomiques normales présentes chez tout individu. Du fait des accouchements, de la constipation mais aussi d'altérations liées à l'âge, elles peuvent devenir responsables de symptômes variés : c'est la maladie hémorroïdaire avec ses périodes de paroxysmes appelées «crise hémorroïdaire». Il n'est jamais obligatoire de se faire opérer car cette maladie est bénigne, ce qui ne veut pas dire confortable ! Dans certains cas, la dégradation de la qualité de vie est telle qu'on est contraint de s'y résoudre. Quels sont alors les critères qui peuvent conduire à cette chirurgie, dont la mauvaise réputation est partiellement injustifiée ?
Il faut avant tout être certain du diagnostic ; la principale erreur est de rapporter aux hémorroïdes tout symptôme anal, notamment le saignement. Un avis médical avec un examen physique est indispensable et souvent suffisant ; l'absence de douleur n'étant en aucune façon un élément permettant de prédire le diagnostic. Il faut ensuite déterminer l'objectif thérapeutique ; c'est-à-dire confronter la liste des symptômes qui sont à l'origine de la demande de soins et ceux qui peuvent être guéris par la chirurgie. Ainsi la constipation n'est pas la conséquence mais la cause des hémorroïdes ; elle n'est jamais due à une obstruction de l'anus par de grosses hémorroïdes.
Médicaments locaux
D'autres symptômes sont parfois rapportés à des hémorroïdes sans aucun lien : difficulté à uriner, troubles de l'érection, difficulté à retenir les flatulences ou les selles. Tout cela persistera même après une chirurgie bien conduite. Ce qui peut être supprimé par la chirurgie, ce sont les crises douloureuses liées à des caillots (thromboses) dans les hémorroïdes externes, ou la sensation d'extériorisation des paquets hémorroïdaires internes lors de la défécation, accompagnée de saignements dans les toilettes ou sur le papier, et parfois d'un suintement. Le médecin va alors, avec le patient, évaluer les différentes stratégies thérapeutiques et les risques associés.
Lors des premières consultations, on propose souvent en première ligne, la régularisation du transit et divers médicaments locaux. Des gestes locaux peuvent être associés en consultation, au cabinet du médecin, sans hospitalisation ni anesthésie parce que simples et indolores. L'échec de cette prise en charge est un argument puissant en faveur de la chirurgie. Parfois on n'attend pas cet échec car le patient, par pudeur ou crainte, consulte tardivement dans l'histoire de sa maladie, qui est d'emblée très développée.
Douleurs notables
À ce stade, on peut proposer trois types de chirurgie, exécutée par un chirurgien ou par un proctologue. La plus classique retire les hémorroïdes ; cette opération est efficace, sans récidive. C'est aussi celle qui a une mauvaise réputation à cause des douleurs postopératoires. Une attention particulière doit y être apportée par l'équipe soignante mais des douleurs notables ne peuvent être exclues. C'est pourquoi les techniques alternatives ont toutes en commun la recherche d'une réduction de cette douleur : qu'il s'agisse d'une ligature simple des artères qui alimentent les hémorroïdes après leur repérage par Doppler ou qu'il s'agisse de leur remise en place avec un agrafage interne, dit opération de Longo.
Chacune de ces trois méthodes expose à un rapport bénéfice/risque spécifique en termes de séquelle ou de récidive. Ceci doit être évalué individuellement. Mais le risque potentiel de complications - par ailleurs rares - ne doit pas faire perdre le bénéfice d'une chirurgie qui peut transformer la qualité de vie. Ces opérations ne concernent au final que 5 % des patients. Quoi qu'il en soit, la décision d'opérer se fait en commun patient-médecin et n'est jamais une urgence.

Le figaro
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Le Primpéran déconseillé pour les moins de 18 ans

Déjà contre-indiqué chez le nouveau-né, ce médicament prescrit contre les vomissements est soupçonné de provoquer des effets neurologiques indésirables, comme des mouvements anormaux de la tête et du cou.
Le Primpéran, médicament très largement prescrit depuis près de 40 ans contre les nausées et vomissements, déjà contre-indiqué chez le nouveau-né, ne devrait plus être utilisé chez les moins de 18 ans, selon les recommandations de la commission d'autorisation de mise sur le marché (AMM) de l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps).
Le Primpéran peut provoquer des effets indésirables neurologiques, comme des mouvements anormaux de la tête et du cou (spasmes du visage, contraction des mâchoires, mouvements anormaux des yeux, difficulté pour avaler ou pour parler, torticolis...). En effet, le métoclopramide, principe actif de ce médicament, qui agit sur la motricité intestinale, est un neuroleptique susceptible de présenter certains désagréments liés à ses effets psychotropes. Ces effets sont connus et mentionnés dans le Résumé des caractéristiques du produit (RCP) et la notice du médicament. Ils sont réversibles après l'arrêt du médicament mais peuvent nécessiter un traitement particulier.
Efficacité insuffisamment démontrée
L'Afssaps a souligné dans un communiqué vendredi que la réévaluation du bénéfice-risque du métoclopramide (Primpéran et génériques) à destination des enfants et adolescents montrait un «profil de risque défavorable» avec un «risque augmenté de survenue d'effets neurologiques», ce risque augmentant pour des doses élevées ou répétées.
De plus, la démonstration de son efficacité reste «insuffisante». Il existe, enfin, des alternatives thérapeutiques, souligne l'agence du médicament.
La commission d'AMM recommande par conséquent «d'étendre la contre-indication aux enfants en dessous de 18 ans pour toutes les spécialités à base de métoclopramide actuellement indiquées dans la population pédiatrique» et «de retirer du marché les spécialités uniquement à usage pédiatrique, à savoir les spécialités Primpéran Nourrissons et Enfants 2,6mg/ml solution buvable et Primpéran Enfants 2,6mg/ml solution buvable», des laboratoire Sanofi Aventis.
Il est également envisagé une réévaluation du recours à ce neuroleptique chez l'adulte, «particulièrement chez le sujet âgé en raison notamment du risque d'effets indésirables neurologiques et cardiovasculaires potentiellement graves».

Le figaro
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Pollution aux PCB en Mayenne : Un troupeau de vaches abattu

Un éleveur s'est résolu à faire abattre son troupeau de vaches, suite à une pollution aux PCB (polychlorobiphényles) découverte en janvier à Grez-en-Bouère (Mayenne).

142 vaches abattues. C'est la triste résolution qu'à du prendre Pierre Leroyer, un éleveur âgé de 61 ans. La moitié est partie dimanche, l'autre moitié partira la semaine prochaine. La faute à une pollution aux PCB (polychlorobiphényles), détectée aux abords de l'usine Aprochim de Grez-en-Bouère, spécialisée dans le traitement des déchets contaminés aux PCB. « C'est un crève-coeur, mais nous n'avions plus le choix. Une expertise judiciaire a montré cet été que nos bêtes présentaient des taux de concentration en PCB plus de dix fois supérieures aux normes tolérées et estimé que leur décontamination était impossible », a-t-il expliqué à l'Afp.

Sept autres fermes placées sous haute surveillance
Parmi les huit exploitations placées sous séquestre depuis la découverte de la pollution en janvier dernier, il s'agit du premier troupeau abattu. La viande était devenue impropre à la consommation.

Le chiffre d'affaires de l'éleveur, qui dispose d'une ferme de 82 hectares, s'est effondré depuis le printemps dernier. « Leur entreprise perd 9.000 euros par mois, sans compter le préjudice moral et psychologique », précise Me Vincent Jamoteau, l'un des avocats de l'agriculteur. Me Jamoteau a annoncé qu'une plainte avec constitution de partie civile serait déposée vendredi auprès du doyen des juges d'instruction de Laval, pour « tenter de faire accélérer l'enquête ouverte pour déterminer les causes de la pollution ».

Au mois de mars, l'usine a été condamnée en référé à verser à l'agriculteur 50.000 euros de provisions pour prendre en charge l'entretien de son troupeau, puis 35.000 euros supplémentaires en août pour supporter les frais d'abattage. L'usine, qui continue de contester sa responsabilité dans cette pollution, a été contrainte au printemps de réduire de 50 % son activité et d'améliorer ses dispositifs de confinement et d'aspiration. Les sept autres fermes sont concentrées dans un rayon de trois kilomètres autour du site d'Aprochim

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Budget 2012 : Fillon envisage une austérité renforcée

Invité lundi soir, du 20 heures de France 2, François Fillon a affirmé lundi soir qu'il faudrait prendre «des mesures nouvelles» d'austérité si la France n'enregistrait pas en 2012 une «croissance minimale de 1,5%». Le budget 2012, débattu à partir de mardi à l'Assemblée, est «bâti sur une prévision de 1,75% de croissance mais il fonctionne avec une croissance minimale de 1,5%», a indiqué le Premier ministre.
Comme on lui demandait si la France serait en mesure de tenir ses prévisions, il a estimé qu'il était «aujourd'hui absolument impossible de le dire» car «il y a une énorme menace qui pèse sur l'économie mondiale» avec les «dettes souveraines». François Fillon a relevé que «les acteurs économiques sont plutôt optimistes» et «en même temps sont paralysés par cette inquiétude de voir s'effondrer l'euro». «Nous avons toujours été au rendez-vous lorsqu'il a fallu réajuster le budget en fonction des prévisions de croissance», a-t-il aussi souligné, rappelant le plan de rigueur de 12 milliards annoncé fin août.

Il espère des avancées dimanche à Bruxelles

Le chef du gouvernement a souligné l'importance du sommet européen prévu dimanche à Bruxelles, après avoir été repoussé d'une semaine. Il a évoqué le rôle joué par Nicolas Sarkozy et la chancelière allemande Angela Merkel. «Si nous sommes capables dans les 15 jours qui viennent (...) de mettre sur table (...) des mesures suffisamment puissantes pour stopper la spéculation, pour faire comprendre (...) qu'on ne laissera pas tomber 60 années de construction européenne», et «si on fait en 2011 exactement ce qu'on a fait en 2008», a-t-il déclaré, «je n'ai pas d'inquiétude, il y aura de la croissance en 2012 et les 1,5% seront atteints».

A l'inverse, «si on n'y arrive pas, alors c'est grave parce que ça veut dire que c'est le monde entier qui rentre dans un risque de récession et alors il faudra prendre des mesures nouvelles», a enchaîné François Fillon.

L'Allemagne jette un froid

Ce lundi pourtant, après les déclarations de bonne volonté samedi lors d'une réunion du G20 à Paris, le ministre allemand des Finances a nettement refroidi les espoirs d'une résolution imminente de la crise. «Les dirigeants de l'UE, a prévenu Wolfgang Schäuble, ne vont pas s'entendre sur une solution définitive le 23 octobre», en dépit des promesses faites dans la capitale française. La chancelière allemande «Angela Merkel a prévenu que les rêves de voir la crise terminée dès lundi ne pourront pas se réaliser» a rapporté son porte-parole à Berlin, Steffen Seibert. «Nous avons besoin d'une solution durable pour la Grèce», qui comprendra une réduction de sa dette, a-t-il ajouté.

Résultat immédiat, après une ouverture en nette hausse, les bourses européennes ont toutes rechuté, Milan cédant -2,30% en clôture suivi de Francfort avec -1,81% et Paris (-1,61%). Londres est parvenu à limiter ses pertes en terminant à -0,54%. Les inquiétudes, liées à la crise de la dette souveraine en Europe ont gagné New York : le Dow Jones a perdu -2,13% et le Nasdaq -1,98%.
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Grève : menace sur les permis de conduire

Le mouvement illimité lancé hier par les inspecteurs du permis est très suivi. Conséquence : des milliers de candidats ne pourront pas passer l’épreuve cette semaine… et n’auront pas l’assurance qu’elle sera reportée.

Ne comptez pas passer le permis cette semaine. Le mouvement de grève illimité lancé hier par les inspecteurs du permis de conduire risque bien de durer jusqu’à vendredi, jour choisi par le délégué interministériel à la sécurité routière pour entamer d’éventuelles négociations. Selon le Snica-FO, principal syndicat de la profession, 78% des 1500 inspecteurs en fonction en France ont cessé le travail pour réclamer une revalorisation des carrières promise, selon eux, depuis 2007.
« On nous promet tous les ans que ça va se faire et, tous les ans, il ne se passe rien, explique Christian Grolier, secrétaire général du Snica-FO. Or, depuis 2008, on nous demande de nous investir dans des réformes, de changer notre méthode d’évaluation, de changer la grille d’évaluation. Et ce avec un objectif qui est tout sauf de l’ordre de la sécurité routière, puisqu’il faut dogmatiquement atteindre 66% de réussite au permis de conduite du premier coup, quel que soit le niveau de l’usager! »

«Accentuer la pression» et de «multiplier leurs actions»

Pour plusieurs milliers de candidats inscrits à l’examen pratique cette semaine, la grève est synonyme d’annulation pure et simple de l’épreuve. Et des frais supplémentaires induits par l’obligation de reprendre des cours pour être prêt à la repasser dans un délai pouvant facilement atteindre plusieurs semaines. « On est dans un flou artistique total, se lamente Jean-Claude Barnabé, moniteur dans une auto-école des Hauts-de-Seine. La règle veut qu’une place d’examen annulée pour cause de grève n’est pas reportée. Dans mon cas, sept jeunes sont concernés cette semaine. Il faudra tout de même que nous nous rendions aux rendez-vous pour ne pas perdre leur place et dans l’hypothèse, bien peu probable, où l’inspecteur présent ne souhaite pas faire grève. » Peu ou pas d’alternatives pour les candidats malheureux. Chacun d’entre eux doit négocier avec son auto-école la possibilité de se représenter à l’examen au plus tôt. « Le nombre de places disponibles est déjà bien en dessous des demandes, poursuit Jean-Claude Barnabé. On ne pourra que compter sur une négociation avec la préfecture qui fera éventuellement un effort pour ouvrir quelques places supplémentaires dans les semaines à venir. »

Mais, pour cela, il faudra sortir de l’impasse. Rien n’est moins sûr : hier soir, les grévistes ont annoncé leur volonté d’« accentuer la pression » et de « multiplier leurs actions ».



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Prise d'otages à Pôle Emploi : le forcené s'est rendu

Le forcené qui détenait depuis 11h30, ce lundi, deux responsables de l'agence Pôle Emploi Beaumarchais, rue Pelée (Paris XIe), s'est rendu et a été interpellé vers 14h50. Après négociation, et sans intervention des policiers, l'homme, qui disposait d'un Beretta factice très bien imité, a libéré ses deux otages.

Le preneur d'otage est toujours resté lucide, conscient de la gravité de son acte et a répondu à tous les appels des négociateurs. Les responsables policiers ont toutefois jugé que son acte était «prémédité, puisqu'il avait avec lui son arme factice et avait préparé un texte de 17 pages». Une vingtaine de personnes, employés et demandeurs d'emploi, avaient pu quitter l'agence à temps. Une cellule psychologique aurait été mise en place pour les employés de l'agence. La Brigade de recherche et d'intervention (BRI) est sur place.

Sans emploi et dans cette agence

Selon nos informations, l'homme est arrivé vers 11h30, muni apparemment d'une arme de poing. «J'étais en entretien pour m'inscrire quand une employée est venue nous dire qu'il fallait qu'on sorte immédiatement (...) On ne s'est pas senti en danger. Tout s'est passé dans le calme», a témoigné un demandeur d'emploi. Il s'agirait d'un chômeur de longue durée, inconnu des services de police, qui souhaitait donner une résonnance médiatique à la situation des personnes sans emploi. Il serait inscrit dans cette même agence et se serait présenté normalement pour son rendez-vous, avant de s'énerver et de demander à voir la directrice. La conseillère l'aurait conduit à l'adjoint, qui l'aurait ensuite emmené auprès de la directrice.

D'après Jean-Louis Fiamenghi, directeur de cabinet du préfet de police, le quadragénaire était venu «au Pôle Emploi pour qu'on lui apporte une solution à son problème de recherche d'emploi» et «il trouvait que ça n'allait pas assez vite».





Il a appelé Rue 89 pour donner ses revendications

Le forcené aurait téléphoné directement à un site d'informations. «Allo, j'ai pris deux otages à l'agence Pôle Emploi de Beaumarchais, dans le XIe arrondissement de Paris. Voici mes revendications», écrit Rue89. Christian Denisot, 45 ans, parlait d'«une voix calme mais déterminée» de son action, qu'il qualifie lui-même de «critiquable» avec un «objectif légitime». Dans un e-mail envoyé au site, il déclarait retenir la directrice et le sous-directeur de l'agence, et dénoncait «la précarité et le mépris dont il se dit l'objet de la part de l'administration Pôle emploi» et demande «la dissolution des groupuscules sionistes violents» en France.

Sur Twitter, Rue89 précise que l'homme a rappelé. «Je n'utiliserai pas les otages pour me protéger mais je viderai mon chargeur pour me défendre», prévenait-il. «Christian Denisot nous explique qu'il est informaticien, mais qu'à son âge, il ne parvient plus à trouver du travail», assurait également Rue89. «Les CDI sont introuvables (...), les CDD de plus en plus rares, de moins en moins qualifiés et rémunérés», a-t-il dit à Rue89. L'homme assure «ne représente(r) aucune idéologie politique, aucune religion», mais seulement «un simple citoyen avec ses convictions et sa conscience».

L'une des sources policières a précisé que le preneur d'otages avait «l'intention de passer un message sur les chaînes télévisées dans les journaux de 13 heures».

Tous les accès à la rue Pelée avaient été bloqués par les forces de l'ordre.

Le bureau Rochereau (XIVe) fermé

Luc Chevalier, du SNU (syndicat majoritaire à Pôle Emploi), a indiqué que le directeur général de l'organisme, Christian Charpy, s'était rendu sur place, accompagné du directeur régional de Pôle Emploi.

Des syndicalistes de l'organisme public, présents à l'extérieur du bâtiment, ont fait savoir que l'agence Rochereau dans le XIVe arrondissement venait de fermer, les salariés faisant jouer leur droit de retrait. L'antenne de la rue Pelée est le troisième plus gros bureau de la capitale en terme de dossiers traités. Quatre-vingt conseillers y travaillent et d'après les syndicats assurent chacun en moyenne le suivi de 200 dossiers.

Fin décembre 2009, un trentenaire avait pris deux personnes en otage, durant une heure, dans une agence Pôle Emploi de Morteau (Doubs) pour attirer l'attention sur son cas, avant d'être interpellé en douceur.


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Marseille : un arrêté municipal interdit la mendicité

Marseille veut mettre de l'ordre dans ses rues. Lundi matin, un arrêté a été entériné par la municipalité phocéenne afin de lutter «contre les comportements portant atteinte à l'ordre public», et notamment les actes de mendicité. Le texte vise en particulier les actes de «sollicitation et quête», la «tranquillité et la commodité de passage», mais pas seulement. La consommation d'alcool sur la voie publique est également dans le collimateur de la mairie marseillaise.

Signé par l'adjointe à la Sécurité, Caroline Pozmentier, ce texte doit fournir un cadre légal aux forces de l'ordre, qui pourront désormais verbaliser les contrevenants à hauteur de 38 euros par infraction. David-Olivier Reverdy, secrétaire régional du syndicat de police Alliance, s'est félicité lundi d'une telle disposition, estimant qu'elle «facilite la tâche des patrouilles de gardiens de la paix et ne peut que renforcer la lutte contre le sentiment d'insécurité qui gagne l'opinion publique».

La question des Roms en attente d'une table-ronde

Cet arrêté est le premier pris dans la ville dans un cadre permanent et aussi large, puisqu'il concerne tout le périmètre du centre, du Stade Vélodrome à la gare Saint-Charles en passant par le Vieux-Port. Plusieurs villes françaises comme Montpellier, Nice ou Chartres, avaient déjà adopté ce type d'arrêté. La ville phocéenne avait déjà pris un arrêté visant à réprimer les «comportements agressifs», notamment ceux des laveurs de vitres de voitures aux feux rouges. Un phénomène qui a pratiquement disparu dans la commune, selon les observateurs.

Le maire UMP Jean-Claude Gaudin avait jusqu'ici refusé de prendre tout arrêté «anti-mendicité», notamment sur la question des Roms, affirmant gérer le problème «en respectant le sens humaniste le plus complet». Interpellé lundi en conseil municipal sur la nécessité de trouver une solution d'accueil pérenne pour les roms, le maire de Marseille a renvoyé l'organisation d'une table-ronde, promise depuis une série d'expulsions, au bon vouloir de la préfecture. Depuis des semaines, la mairie et la préfecture se renvoient la balle quand à la date de cette discussion.
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Re: Actualités concours 2012

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Les vols dans les magasins progressent et se professionnalisent

Le Point.fr - Publié le 18/10/2011 à 09:14
Une étude a mesuré la "démarque inconnue", différence entre les stocks théoriques et réels, causée essentiellement par des vols.

Les vols dans les magasins sont repartis à la hausse en France entre la mi-2010 et la mi-2011, progressant de 2,9 % en valeur, selon une étude publiée mardi, qui pointe une "professionnalisation" du vol à l'étalage. L'étude, réalisée dans 43 pays par le Centre de recherche dans la distribution (Center for Retail Research, basé en Angleterre) auprès de 1 187 groupes, pour la société de sécurité Checkpoint Systems, mesure la "démarque inconnue", c'est-à-dire la différence entre les stocks théoriques et réels, qui résulte de vols, mais aussi d'erreurs administratives ou des fournisseurs.

En France, la facture pour les distributeurs est repartie à la hausse, pour renouer avec le montant atteint deux ans plus tôt, 4,9 milliards d'euros, ou 1,40 % du chiffre d'affaires, contre 4,7 milliards d'euros ou 1,36 % des ventes il y a un an. L'équivalent, selon l'étude, d'un impôt annuel de 200 euros par foyer. Les distributeurs estiment que les vols sont commis à 44 % par les clients, 30,1 % par le personnel et 7,2 % par les fournisseurs.

"Des voleurs mieux renseignés déjouent plus facilement les dispositifs standard de sécurité et ceux qui se font attraper sont les voleurs qui restent occasionnels, avec des montants moins élevés", a expliqué à l'AFP Cédric Brossard, directeur marketing pour la division textile Europe de Checkpoint Systems. "Il y a une professionnalisation du vol", qui devient "un vrai métier pour certaines personnes, avec de vraies commandes", a-t-il indiqué, évoquant "énormément de distributeurs qui estiment avoir subi une augmentation de la criminalité organisée". "Dès qu'il y a un nouveau produit, il peut générer un marché noir", a-t-il ajouté. A contrario, il ne pense pas que l'inflation sur les produits alimentaires ait eu un impact important sur la recrudescences des vols, notant par exemple que le café faisait déjà partie des produits les plus dérobés.

"Pas de solution miracle"

En Europe, les larcins ont progressé plus fortement qu'en France, de 7,8 %, mais représente une proportion moindre des ventes, de 1,39 %, soit 36,23 milliards d'euros. Le montant moyen du vol à l'étalage y recule de 17,5 % à 93,85 euros et celui des vols du personnel baisse de 27 % à 1 381,4 euros. Au niveau mondial, les vols progressent de 6,6 % à 88,88 milliards d'euros, soit 1,45 % des ventes des distributeurs, contre 1,36 % un an plut tôt.

Toujours au centre des convoitises, les produits onéreux de marques connues et de petite taille, plus faciles à dissimuler et à revendre. "Les vols ne concernent pas en priorité les produits de première nécessité", selon l'étude. Parmi les articles les plus dérobés, les accessoires de mode, des produits alimentaires haut-de-gamme comme les plats cuisinés et les spiritueux, des articles de santé/beauté comme les produits de rasage et les parfums, ou encore des produits technologiques, comme les lecteurs MP3 et les smartphones.

En Europe, la hausse de la démarque inconnue est intervenue malgré une progression de près de 2 % à 8,45 milliards d'euros des dépenses en matière de sécurité et de prévention des pertes, soit 0,30 % du chiffre d'affaires des distributeurs. "Ceux qui ont limité le vol ou réussi à le faire baisser ont mis en place une multitude des solutions, il n'y a malheureusement pas une solution miracle", a indiqué Cédric Brossard. Le nombre de voleurs à l'étalage et d'employés malhonnêtes arrêtés par les distributeurs sur l'année étudiée dépasse les 6 millions, selon l'étude.
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Arthrose : de nouvelles alternatives à la chirurgie

Les traitements combinent la lutte contre la douleur et contre le handicap.
«L'arthrose n'est plus considérée comme une simple usure du cartilage liée au vieillissement, mais comme un syndrome qui affecte l'ensemble des tissus de l'articulation, et même les tendons et les muscles qui s'y rattachent, rappelle François Rannou, rhumatologue et directeur de recherche Inserm à l'hôpital Cochin (Paris). Sa prise en charge doit donc être multimodale, pour tenir compte de tous les éléments en jeu.»
Si l'âge est bien un facteur de risque de l'arthrose, elle peut cependant se développer très tôt et mettre de nombreuses années avant de présenter des symptômes cliniques visibles. À l'heure actuelle, cette maladie se retrouve ainsi chez 16 % des personnes de plus de 55 ans et atteint 70 % des plus de 65 ans, un chiffre en augmentation régulière depuis une vingtaine d'années. En 2030, l'arthrose pourrait toucher 22 % de la population française.

Image

L'arthrose se manifeste par des douleurs au niveau des articulations, qui peuvent être raides, gonflées, rouges et chaudes, notamment pendant les poussées inflammatoires. Le diagnostic peut être facilement confirmé par une radiographie qui révèle un ou plusieurs signes : une densification de l'os, un pincement de l'articulation et la présence de petites excroissances osseuses, les ostéophytes.
Il n'existe pas, à l'heure actuelle, de traitement curatif de l'arthrose : aucun médicament n'a montré d'effet sur la progression de la maladie. La prise en charge repose donc sur le traitement de la douleur mais également sur l'amélioration du handicap fonctionnel que l'arthrose provoque, notamment pour les articulations de la main, du genou et de la hanche.
Le surpoids est un facteur de risque «Le premier traitement envisagé est médical, et non simplement médicamenteux. Même si le cartilage est entièrement détruit, la chirurgie n'est pas nécessairement la meilleure option», explique le Pr Francis Berenbaum, responsable du service de rhumatologie à l'hôpital Saint-Antoine (Paris).
Pour l'arthrose du genou et du poignet, le premier facteur de risque est le surpoids. Quelques kilos en moins suffisent souvent à soulager les symptômes, notamment au niveau des genoux. Si une activité physique traumatisante peut favoriser l'apparition de la maladie, la sédentarité est un facteur aggravant des symptômes pour toutes les arthroses. Il faut donc maintenir ou établir une activité physique modérée et régulière.
La kinésithérapie, qui mobilise les articulations, a démontré son efficacité. Les orthèses, qui permettent de corriger un défaut d'orientation dans l'articulation, sont particulièrement efficaces sur l'arthrose du pouce mais également du genou. L'utilisation de la canne ne doit pas être négligée car elle apporte un réel soulagement, notamment lors des poussées.
Infiltration de corticoïdes À ces approches mécaniques s'ajoute souvent, dès le départ, un traitement médicamenteux de la douleur par du paracétamol, qui reste le traitement de référence. Des anti-inflammatoires non stéroïdiens sont également prescrits avec une efficacité sur la douleur similaire au paracétamol mais plus d'effets secondaires.
Si ces traitements ne suffisent pas, le médecin peut prescrire des dérivés codéinés ou du tramadol, dont les effets secondaires et la mauvaise tolérance chez de nombreux patients nécessitent un suivi très serré. «Il est possible d'ajouter des traitements symptoma­tiques d'action lente, comme la glucosamine ou les dérivés d'avocat et de soja, indique le Pr Berenbaum. Contrairement à ce que certaines publicités - désormais retirées - ont pu indiquer, ces traitements n'ont aucun effet structurel sur l'articulation, mais quelques essais ont montré un effet symptomatique légèrement supérieur au placebo.»
Il existe par ailleurs des médicaments qui peuvent être appliqués localement. Les infiltrations de corticoïdes permettent de soulager rapidement la douleur et de réduire la durée des poussées inflammatoires. De l'acide hyaluronique peut également être injecté dans le genou, seule articulation où son action a été démontrée, avec un effet transitoire qui ne s'observe que chez certains patients. Enfin les pom­mades anti-inflammatoires sont d'autant plus intéressantes qu'elles ne provoquent que très peu d'effets secondaires.
Dans tous les cas, les symptômes sont d'autant mieux pris en charge que la maladie est détectée tôt, avec une réduction plus évidente du handicap. La recherche, qui progresse lentement, en partie faute de financement et d'intérêt de la part des autorités, s'attache donc à développer également des outils de diagnostic précoce, qui pourraient déjà permettre de franchir un grand pas pour limiter les conséquences de la maladie, en attendant la mise au point de traitements curatifs…
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Neuf mois de grossesse : une longue durée due à une attaque virale ?

Quelles différences existe-t-il entre ces trois mammifères : tatou, opossum, et humain ? Au delà d’un génome qui diverge de quelques pour cent et d'une physionomie qui leur est propre, chacune de ces espèces a une durée de gestation plus ou moins longue. Quelque deux semaines chez l’opossum, jusqu’à neuf mois, chez nous, humains. Selon une étude américaine très sérieuse publiée dans la revue Nature Genetics, cette différence pourrait s’expliquer par une attaque virale, bactérienne ou parasitologique qu’auraient subie nos ancêtres il y a une centaine de millions d’années, et qui aurait modifié nos gènes.


Marc Lynch et ses collègues de l’Université de Yale ont essayé de comprendre pourquoi, au sein de la classe des mammifères, certaines espèces, comme les opossums, ne gardaient leur progéniture que deux semaines dans leur ventre, avant de les laisser se développer à l’air libre, dans une poche, alors que les humains ont un temps de gestation plus long (environ neuf mois), et surtout, plus complexe.

Pour cela, les chercheurs ont réalisé, tout au long de la gestation, des analyses génétiques de cellules utérines des trois mammifères ayant des grossesses différentes : tatous, opossums, et humains.
Les fœtus des tatous et des humains se développent et se nourrissent dans le ventre de leur mère à l’aide d’un placenta, tissu complexe dont n’ont pas besoin les futurs opossums. La présence de ce dernier entraîne des modifications importantes chez les futures mères, tant au niveau de leur morphologie que de leur système hormonal et immunitaire. En effet, afin d’éviter que les lymphocytes considèrent le fœtus comme un étranger et l’attaquent, ce dernier s’adapte afin d’accepter cette présence dans l’organisme.

Or, d’après les travaux menés par les chercheurs américains, cette aptitude à garder l’enfant à l’abri, dans le ventre, afin qu’il se développe, pourrait être liée à une bactérie, un virus, ou un parasite qui aurait infecté nos ancêtres il y a plus de cent millions d’années. En effet, un certain nombre de gènes qui sont activés durant la grossesse chez le tatou et chez l’homme ne le sont pas chez l’opossum. Cet ADN spécifique pourrait expliquer, dans une certaine mesure, les grossesses placentaires et leur durée. Toutefois, les chercheurs estiment que ce n’est qu’un élément de réponse et que le développement du placenta, associé à l’évolution du système immunitaire pendant la grossesse restent encore en partie inexpliquée…
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Médicaments sous surveillance : les 3 nouvelles listes de l'Afssaps

Dans un soucis de lisibilité, l'Afssaps a divisé en trois catégories sa liste des médicaments sous surveillance. Une réorganisation qui intervient après la mise sous surveillance de nombreux médicaments, comme Alli ou le Vastarel.

Retirés du marché, placés sous surveillance renforcée ou soumis à un plan de gestion des risques (PGR) : l’Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) vient de scinder en trois rubriques bien distinctes son ancienne liste des médicaments sous surveillance. Voilà qui gagnera en clarté.

L’objectif de l’Afssaps est notamment de rendre plus lisible la catégorie des médicaments sous surveillance renforcée. Celle-ci concerne en effet les molécules pour lesquelles « la détection d’un signal en cours de commercialisation conduit à surveiller plus étroitement leurs effets indésirables, voire à entreprendre la réévaluation du rapport bénéfice/risque du produit ». Ceci dans le but de s’assurer que « l’intérêt thérapeutique actuel du médicament reste supérieur aux risques auxquels il expose les patients ».
La liste des médicaments sous surveillance de l'Afssaps est désormais divisée en trois catégories.
La liste des médicaments sous surveillance de l'Afssaps est désormais divisée en trois catégories. © Fotolia

Trente médicaments sous surveillance renforcée

Au total, trente médicaments figurent sur cette liste. Parmi eux, des noms bien connus comme Alli, Protelos, Multaq ou encore Vastarel. Au total, douze de ces trente molécules font actuellement l’objet d’une réévaluation de leur balance bénéfice/risque.

Cette liste est bien différente de celle comportant les médicaments soumis à un plan de gestion des risques (PGR). Lequel est obligatoirement requis pour tous « les médicaments contenant une nouvelle substance active ou appartenant à une nouvelle classe thérapeutique ». Soixante-et-une molécules sont actuellement suivies dans le cadre d’un PGR.

L’Afssaps précise enfin que « les patients ne doivent en aucun cas interrompre d’eux-mêmes leur traitement s’ils constatent qu’un de leurs médicaments fait partie » d’une de ces listes. « En cas de doute, il est indispensable de demander l’avis de son médecin ou de son pharmacien. ».
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Les cabines de bronzage interdites aux mineurs en Californie

Face aux risques importants que représentent les cabines de bronzage, l'État de Californie a mis en place l'interdiction d'accès à ses cabines UV pour les moins de 18 ans.

La Californie est devenue le premier État américain à interdire aux mineurs l'accès aux cabines de bronzage, réputées favoriser les cancers de la peau, en vertu d'une loi promulguée par le gouverneur de Californie Jerry Brown.

Le gouverneur de l'État (dont la partie sud jouit d'un généreux soleil quasiment toute l'année) n'a pas été sensible aux arguments de l'industrie du bronzage artificiel, qui estimait que la loi en vigueur, qui exige une autorisation parentale pour les mineurs de 14 à 18 ans, était suffisante.
Les cabines de bronzage sont désormais interdites aux mineurs en Californie.
Les cabines de bronzage sont désormais interdites aux mineurs en Californie. © Whatsername, Flickr CC by sa 2.0

Une prévention contre le mélanome

« La décision de la Californie d'interdire aux moins de 18 ans l'accès aux cabines de bronzage est un pas dans la bonne direction pour une activité inutile, qui présente des risques significatifs pour la santé », a déclaré Wendy K.D. Selig, responsable de l'Alliance pour la recherche sur le mélanome (MRA). « De nombreuses études ont prouvé que le bronzage en cabines contribue au cancer de la peau, notamment le mélanome, qui peut être mortel », ajoute-t-elle.

Aux États-Unis, le mélanome est le cancer le plus fréquent chez les femmes âgées de 25 à 29 ans.

Le sénateur démocrate Ted Lieu, promoteur de la loi, a salué la décision du gouverneur, soulignant que l'interdiction était soutenue par des médecins, des infirmières et l'American Cancer Society. « Je félicite le gouverneur Brown pour son courage en promulguant cette loi absolument nécessaire pour protéger certains des Californiens les plus vulnérables, nos enfants. Si les gens connaissaient les vrais dangers des cabines de bronzage, ils seraient stupéfiés », a-t-il ajouté.
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Et si notre Smartphone faisait aussi microscope ?

Véritables ordinateurs portables de poche, les Smartphones sont capables de bien des prouesses, et même au delà de ce qu'on pourrait imaginer. Selon des travaux publiés dans la revue Plos One, il y a quelques mois, et présentés hier lors de la réunion annuelle de la Société américaine d’optique, il serait tout à fait possible à l’aide d’une bille de verre placée sur l’objectif de l’appareil photo intégré de transformer celui ci en un microscope capable notamment de compter les globules dans le sang.


Afin de permettre à tous et notamment aux pays en voie de développement de bénéficier d’un système de santé minimal efficient, Sebastian Wachsmann-Hogui et ses collaborateurs de l’Université de Californie de Davis ont cherché à mettre en place un système simple, à faible coût, permettant de faire des analyses médicales rudimentaires en toutes circonstances. Ils ont donc essayé d’adapter aux Smartphones un système de loupe capable de grossir un échantillon plus de 350 fois. A l’aide d’une bille de verre d’un millimètre de diamètre, ils ont réussi à atteindre une résolution de l’ordre de 1,5 micron, ce qui est largement suffisant pour distinguer les cellules contenues dans le sang.
Bien que le concept ne soit pas nouveau et que plusieurs prototypes aient déjà été réalisés, c’est la première fois que le système est aussi simple et peu coûteux.
Suite à ces premiers résultats encourageants, les chercheurs ont amélioré leur technique à l’aide d’un logiciel capable de fusionner un certain nombre d’images prises à des distances différentes, afin d’obtenir un cliché final parfaitement net.
Si, pour l’instant, les essais de cette nouvelle application pour Smartphone n’ont été effectués qu’en laboratoire, l’équipe de Sebastian Wachsmann-Hogui espère bientôt faire des expériences sur le terrain afin de montrer l’intérêt de son procédé et de confirmer sa viabilité. Des négociations sont d’ailleurs en cours entre les chercheurs et des industriels afin de remplacer la bille de verre par une bille en plastique, ce qui permettrait de transformer son Smartphone en microscope pour moins de deux euros.
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