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Re: Actualités concours 2012

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Deux mutuelles dénoncent un recul de l'accès à la contraception et à l'IVG


La LMDE, mutuelle nationale étudiante, et la Mutuelle générale de l'éducation nationale, la MGEN, ont lancé mardi 18 octobre un appel aux pouvoirs publics pour les alerter sur la pauvreté des moyens mis à disposition des femmes en matière de contraception et d'avortement.
Soutenu par le Collège national des gynécologues et obstétriciens français et la Fédération nationale des collèges de gynécologie médicale, cet appel a été signé par plusieurs personnalités publiques, dont la philosophe Elisabeth Badinter, l'actrice Isabelle Carré, l'essayiste Caroline Fourest, l'avocate Gisèle Halimi ou le gynécologue Israël Nisand.

"De trop nombreux centres de planification ferment, les interruptions volontaires de grossesse (IVG) concernent de plus en plus les jeunes filles, l'assurance-maladie prend insuffisamment en charge les contraceptifs, l'éducation sexuelle n'est que trop rarement enseignée à l'école", déplorent les deux mutuelles. "Il y a des droits mais la question de l'accès réel aux droits demeure posée", a déploré Thierry Beaudet, président de la MGEN.

"15 000 IVG par an chez les mineures et 100 000 chez les moins de 25 ans, ce sont de mauvais résultats pour notre pays", a de son côté souligné le professeur Nisand, qui doit remettre prochainement au gouvernement un rapport sur la contraception et l'avortement des jeunes filles. "Le politique a pris le pas sur la santé, a-t-il aussi regretté, avant d'ajouter : On hésite à prendre des décisions qui s'imposent, comme la gratuité et la confidentialité pour la contraception."

PRÉVENTION ET SUIVI

La LMDE et la MGEN demandent aux pouvoirs publics de "développer des programmes de prévention à tous les âges de la vie". Elles souhaitent aussi obtenir la garantie d'un "suivi gynécologique à toutes les femmes", grâce à la présence de praticiens assurant ce suivi sur tout le territoire sans dépassement d'honoraires ou l'organisation de consultations gratuites.

Elles demandent aux pouvoirs publics de "garantir la gratuité de l'ensemble des moyens de contraception disponibles" et de "défendre le droit à l'avortement sur tout le territoire" via l'accès à des structures de proximité "capables de prendre en charge les femmes dans les délais prévus par la loi".

Trente-cinq ans après la loi Veil, l'accès à l'IVG et à la contraception est encore problématique, alertent régulièrement associations et spécialistes. Selon un sondage MGEN-LMDE réalisé par Opinion Way, une femme sur cinq ne bénéficie d'aucun suivi gynécologique régulier. Les trois quarts des femmes âgées de 16 à 60 ans (et les deux tiers de l'échantillon représentatif) sont sous contraceptif – la pilule pour près de la moitié d'entre elles. Elles n'utilisent dans leur très grande majorité qu'un seul moyen de contraception. Par ailleurs, 16 % des femmes interrogées déclarent avoir déjà eu recours à l'IVG.

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Bactérie E. Coli : des portables porteurs de germes

Une étude britannique réalisée au Royaume-Uni dévoile que 16 % des téléphones portables seraient contaminés par la bactérie Escherichia Coli.


16 % des téléphones portables seraient contaminés par la bactérie E. Coli SIPA/GHNASSIA ANTHONY/SIPA
Après l'urine sur les cacahuètes, c'est désormais des traces de matières fécales qui font leur apparition sur les téléphones portables. C'est en tout cas ce que dévoile une étude de la London School of Hygiene & Tropical Medecine et de l’institut Queen Mary de Londres. Des chercheurs londoniens ont donc testé 400 téléphones mobiles dans différentes villes anglaises. Et le résultat fait peur : un téléphone sur six serait contaminé par la bactérie Escherichia Coli, celle-là même qui avait défrayé la chronique en juin dernier en Allemagne, faisant de nombreuses victimes. Certains téléphones seraient donc de vrais nids à microbes et pourraient être jusqu'à 500 fois plus sales que les cuvettes des toilettes !

L'Escherichia Coli, plus connue sous le nom de E. Coli, est une bactérie naturellement présente dans l'intestin des êtres humains et des animaux. Elle survit plusieurs heures sur les mains, d'où une contamination rapide. Les chercheurs essayent de rassurer en disant qu'en l'état il n'y a pas vraiment de risque sanitaire majeure, mais cette bactérie peut provoquer des gastro-entérites graves, voire mortelles dans certains cas. Chaque année, plus de 3 millions d’enfants meurent à travers le monde des suites d’une pneumonie ou de maladies diarrhéiques.

Manque d'hygiène

Le problème fondamental serait donc un manque d'hygiène. Petit clin d'œil des chercheurs londoniens, les données ont été rendues publiques le 15 octobre, date du Global Handwashing Day (Jour du lavage de mains) célébré par 25 pays dans le monde, dont la Grande-Bretagne. 95 % des personnes interrogées affirment se laver les mains avec du savon quand c'est possible, et pourtant 92 % des téléphones portables et 82 % des mains examinées étaient encore porteurs de bactéries. Chercher l'erreur !

Selon le docteur Val Curtis, de la London School of Hygiene & Tropical Medicine, « voilà une preuve supplémentaire que certaines personnes ne se lavent pas correctement les mains après être allées aux toilettes. J’espère que l’idée d’avoir des germes d’E. Coli sur leurs mains et leurs téléphones va les encourager à faire plus attention lorsqu’ils se rendent aux lavabos. Se laver les mains avec du savon, c’est si simple. Et en plus, cela sauve des vies ».

Une étude exclusivement britannique, mais ne doutons pas qu'une enquête menée en France donnerait approximativement les mêmes résultats...

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Coût des médicaments : Des économies de 4 % par an

Selon une étude du bureau d'études Bipe présentée ce lundi, les dépenses des ménages dans le domaine des médicaments auraient généré des économies de 4 % par an en moyenne entre 2005 et 2010.


Les dépenses de médicaments restent très élevées en France. SIPA/JAUBERT/SIPA
Début septembre, la Cour des comptes dénonçait dans son rapport « des dépenses de médicaments structurellement élevées ». L'opacité du système de fixation des prix et des taux de remboursements était l'un de ses principaux reproches. Et pourtant, comme le présente l'étude du Bipe présentée lundi, les baisses de prix des médicaments et le recours aux génériques engendrent des économies de 4 % par an sur les médicaments. En effet, entre 2005 et 2009, les gains réalisés sur les dépenses remboursables étaient de l'ordre de 3,4 %, soit environ 800 millions d'euros par an, et de 4,5 % en 2010, soit une moyenne annuelle entre 2005 et 2010 de 4 %.

« Les dépenses de médicament sont maîtrisées ! », déclare Christian Lajoux, le président du Leem, le syndicat des industriels du médicament.

Des produits "innovants" plus chers

Les économies sont principalement le résultat de la baisse des prix et de l'utilisation des génériques. Elles devraient être de l'ordre de 5 % en 2012, selon Christian Lajoux. Des efforts à noter, car compte tenu du vieillissement de la population, des maladies longue durée et de l'arrivée de nouveaux produits « innovants » plus chers, les dépenses devraient plutôt augmenter de 5 à 6 % par an, toujours d'après Christian Lajoux.
Mais la croissance des dépenses de remboursement de médicament a varié de 5,9 % en 2005 à 1,2 % estimé en 2010. Une forte proportion de traitements onéreux expliquant en bonne partie cette hausse.
Pour le Leem, il faut adopter au maximum les génériques pour faire des économies. Les industriels espèrent que le gouvernement élargira l'éventail des médicaments non remboursés lors du prochain Conseil stratégique des industries de santé (CSIS) prévu en janvier 2012.

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Quand la chirurgie de l'obésité soigne toute la famille

Une intervention chirurgicale sur un obèse pour l'aider à perdre du poids a des conséquences positives sur les comportements alimentaires de toute la famille.
La chirurgie de l'obésité ou chirurgie «bariatrique» n'est pas une opération anodine. C'est une aide mécanique et métabolique qui permet de diminuer la quantité d'aliments consommée afin de faire perdre de 20 à 40 kg. Elle concerne donc avant tout les 1,1% de Français dont l'indice de masse corporelle (IMC) est supérieur ou égal à 40kg/m².
Mais après l'opération, c'est toute la famille qui perd du poids, change ses habitudes alimentaires et bouge plus, révèle un article publié en octobre dans Archives of Surgery, une publication du Journal of the American medical assocation.
Les enfants sont les plus motivés
Ce bénéfice inattendu profite principalement aux autres obèses de la famille, des personnes dont l'IMC est supérieur ou égale à 30kg/m². Un an après l'opération, elles ont perdu en moyenne 4 kilos, passant de 106 à 102 kg. Leur tour de taille a également diminué de 8 cm. Un régime bien suivi n'aurait-il pas donné les mêmes résultats ? Pas forcément. «La chirurgie possède une valeur symbolique forte. Elle donne un statut de malade et sera alors plus efficace que les régimes traditionnels», constate le professeur Michel Krempf, médecin nutritionniste au CHU de Nantes.
Un an après l'opération, c'est toute la famille qui a modifié son approche à la nourriture. Les adultes ne se ruent plus de manière incontrôlée et «émotionnelle» sur la nourriture. Mais les plus motivés sont encore les enfants. Ils suivent un régime deux fois plus souvent que leurs camarades du même âge, passent moins d'heures devant la télé et frappent plus souvent dans un ballon. Quant aux enfants nés après une chirurgie bariatrique, ils ont deux fois moins de risque d'être obèses que leurs frères et sœurs nés avant l'opération.
Pour Michel Krempf, la famille n'est pas assez souvent prise en compte. «Or elle a un rôle primordial à jouer dans le soin et le vécu du patient», estime-t-il. Cette étude démontre, en tout cas, que la prise en charge de l'obésité est une affaire de famille.

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La cataracte bientôt opérée au laser

Un premier appareil destiné à la chirurgie de la cataracte sera installé en France le mois prochain.
C'est le mois prochain que le premier laser destiné à la chirurgie de la cataracte sera installé en France. Le début d'un nouveau chapitre dans une chirurgie qui a déjà connu deux grandes révolutions: «Il y a vingt-cinq ans, on ouvrait l'œil sur plus d'1 cm pour extraire le cristallin opacifié et le remplacer par un implant», rappelle le Pr Antoine Brézin, chef du service d'ophtalmologie de l'hôpital Cochin-Hôtel Dieu (APHP, Paris). Car le seul moyen de corriger la maladie est d'enlever le cristallin, cette lentille de l'œil devenue moins transparente avec l'âge.
Comme lecristallin est contenu dans un petit sac (la capsule) en arrière de l'iris, il faut faire un trou dans ce sac pour pouvoir l'extraire et le remplacer. Un trou assez grand pour pourvoir sortir le vieux cristallin, mais pas trop pour que l'implant destiné à le remplacer se maintienne en place. «La grande révolution des années 1980 a été la phacoémulsification», explique le Pr Brézin, une technique qui consiste à introduire une sonde dans la capsule pour fragmenter le cristallin en petits morceaux grâce à des ultrasons. On pouvait alors les extraire avant d'insérer l'implant par une incision de 6 mm. Deuxième révolution, «dans les années 1990, les implants sont devenus pliables, ce qui a permis de se contenter d'une incision de 3 mm», ajoute le spécialiste. Aujourd'hui, les implants sont même roulés comme une cigarette et il suffit d'un trou de 2,2 mm pour les introduire dans la capsule. Un trou tellement petit que l'on se contente d'un gel anesthésiant à la surface de l'œil là où il fallait autrefois faire des piqûres, délicates, autour de l'œil. Même plus besoin de refermer l'orifice, la nature s'en chargeant toute seule!
Un coût pour les patients
Pour le Dr Vincent Dedes, qui opère à la clinique Ambroise-Paré de Lille, où va être installé mi-novembre, le premier laser femtoseconde (laser à impulsions extrêmement rapides) destiné à la chirurgie de la cataracte, «la qualité de l'incision du sac capsulaire sera parfaitement calibrée grâce au laser, de même que le calcul de l'implant à mettre. La performance du geste devient aussi plus prédictible». Non pas que les résultats de la chirurgie de la cataracte par la méthode traditionnelle soient aléatoires, bien sûr.
Environ 600.000 personnes se font opérer chaque année en France, avec des résultats tout à fait remarquables et les meilleurs chirurgiens ont des taux de complication d'à peine 0,5%. «Simplement le geste est plus sûr, plus reproductible avec le laser», détaille le Dr Dedes, «nous l'avons appris dans la chirurgie réfractive, de la myopie par exemple, où le laser s'est imposé». Pourtant, le véritable progrès n'est pas dans la découpe au laser, selon le Pr Brézin: «Aujourd'hui, la complication la plus fréquente, quoique rare, lors de l'intervention, c'est la rupture de la capsule. C'est un peu comme si vous deviez casser un mur -le cristallin- au-dessus d'une plaque de verre -la capsule. Le laser permet certes de casser le mur en morceaux, c'est un progrès, mais il faut encore recourir aux ultrasons pour les pulvériser en sable. Or les ultrasons sont plus agressifs pour les parois environnantes. L'étape ultérieure, et la véritable révolution, sera de parvenir à se passer des ultrasons et de tout pulvériser grâce au laser.»
Reste que les atouts du laser dans la chirurgie de la cataracte ont d'ores et déjà un coût pour les patients, puisqu'il nécessite l'usage de consommables évalués entre 300 et 500 euros par œil opéré. Ce qui explique sans doute que seuls une trentaine de centres aux États-Unis, et moins d'une dizaine en Europe, soient aujourd'hui équipés pour cette technologie.

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Rose magazine, le féminin pour les malades du cancer


La une du premier numéro de Rose magazine.
LE FIGARO. - D'où est venue l'idée de créer ce magazine ?
Béatrice Lorant. - Ce magazine a été fondé par deux femmes et amies qui ont été touchées de près ou de loin par le cancer. L'un des proches de Céline Dupré, directrice de la publication de Rose magazine, a été atteinte par la maladie. Céline Lis, co-directrice de la publication et directrice de la rédaction, a eu elle-même un cancer du sein en 2008 dont elle a tiré un récit, «L'impatiente». Pendant sa convalescence, cette dernière s'est rendu compte qu'il lui manquait des informations d'ordre médical sur le cancer. Mais elle se posait aussi beaucoup de questions plus sociales : quelles sont les aides dont on dispose en cas de maladie ? Comment s'habiller après une opération du sein? Combien coûte une perruque ? Fortes de ce constat, elles ont eu l'idée de créer conjointement un magazine féminin qui rassemble des réponses à ces questions et elles m'ont demandé d'en assurer la rédaction en chef.
A quel public s'adresse-t-il ?
Ce magazine semestriel, qui va être édité entre 180 à 200.000 exemplaires, est destiné aux femmes qui ont eu ou ont un cancer. Le premier numéro fait un focus sur le cancer du sein mais le journal va aborder tous les types de cancers puisque psychologiquement et physiquement (perte de cheveux, problèmes de peau…), les effets secondaires de cette maladie sont similaires. Avec ce journal, qu'on a voulu esthétique et attrayant, nous disons aux femmes que tout n'est pas noir et qu'il ya une vie pendant et après la maladie. Même malade, une femme peut rester féminine, mettre de la lingerie ou se maquiller, par exemple.
De quel type de sujets traite-t-il ?
Nous l'avons construit comme un magazine féminin dans lequel le cancer est abordé de diverses manières. Une partie du magazine est consacré à un volet médical concernant, par exemple, les dernières recherches sur la maladie ou encore les techniques de chirurgie mammaire. L'autre versant concerne davantage des sujets de société. Il peut s'agir de témoignages de femmes touchées par le cancer comme celui de Véronique Jannot ou de Maud Fontenoy dans le premier numéro. Il y a aussi des pages beauté traitant du type de maquillage le plus approprié pour une peau abîmée par des traitements, par exemple. On aborde aussi la gastronomie avec des recettes faciles d'Alain Ducasse, ou encore les voyages, quand nous recommandons des destinations où aller se ressourcer.
Votre magazine est-il engagé dans la lutte contre le cancer ?
On peut dire qu'il est militant. Pourla première édition, la rédaction publie le «manifeste des 343 cancéreuses» directement inspiré de celui des «343 salopes» lancé en 1971 par Simone de Beauvoir sur l'avortement. A travers ce texte, nous demandons notamment que les droits des malades soient revalorisés et que leur retour dans le monde du travail soit facilité. Nous ne voulons pas que les femmes atteintes du cancer soient marquées au fer rouge. Nous allons d'ailleurs soumettre prochainement ce manifeste à tous les candidats officiels à la présidentielle de 2012. Nous espérons pouvoir publier leurs réponses dans le prochain numéro de notre magazine qui sortira en mai. La candidature du cancérologue Victor Izraël montre, par ailleurs, que la mobilisation autour de la maladie s'amplifie.
Rose magazine sera distribué gratuitement dès le 18 octobre via les 101 comités départementaux de la Ligue contre le cancer, dans les centres de lutte contre cette maladie et dans les établissements de soins publics et privés. La version web de Rose magazine est en ligne sur http://www.rosemagazine.fr

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Message par debella »

Dans 10 ans, le paludisme sera éliminé dans un pays sur trois

Cette maladie infectieuse responsable de 800.000 morts par an régresse grâce à une amélioration des traitements, des tests de diagnostic et une meilleure diffusion des moyens de protection.
Près d'un tiers des pays dans lesquels le paludisme est endémique sont en voie d'éliminer cette maladie dans les dix ans à venir, selon un rapport du Partenariat Mondial contre le Paludisme (RBM) publié lundi aux Etats-Unis. En outre, trois pays ont déjà été certifiés exempts du paludisme par l'Organisation mondiale de la santé (OMS) au cours des quatre dernières années, précise le document réalisé par l'OMS et présenté à l'ouverture du Forum sur le paludisme tenu par la Fondation Bill et Melinda Gates à Seattle.
Dans un rapport-bilan sur dix ans d'action publié le 12 septembre, le Partenariat RBM (Roll Back Malaria), qui unit les secteurs public et privé, faisait état d'une baisse de 38% des décès durant cette période.
Mais le paludisme est encore endémique dans 108 pays et tue 781.000 personnes par an, surtout des enfants en bas âge en Afrique subsaharienne.
«Des progrès remarquables»
Si les succès remportés contre la maladie ces dix dernières années se poursuivent, plus de trois millions de vies supplémentaires peuvent être sauvées d'ici 2015 avec l'élimination du paludisme dans huit à dix pays de plus, prévoit le Partenariat RBM.
«Des progrès remarquables ont été accomplis dans la lutte contre le paludisme grâce à une amélioration des tests de diagnostic et de la surveillance», souligne le Dr Robert Newman, directeur du Programme mondial de lutte contre le paludisme à l'OMS.
Désormais, «il faut poursuivre la campagne visant à un accès universel aux outils de lutte contre le paludisme, dont les moustiquaires imprégnées d'insecticide, la pulvérisation à effet rémanent à l'intérieur des habitations, les tests de diagnostic et les traitements efficaces», ajoute la Dr Awa Marie Coll-Seck, directrice du Partenariat RBM.
La Fondation Gates organise cette semaine son second Forum sur le paludisme afin de rallier les acteurs concernés et d'examiner les moyens de soutenir les pays dans l'adoption d'outils ayant fait leur preuve. «Personne ne devrait mourir du paludisme en 2011 vue les stratégies d'intervention efficaces dont nous disposons», fait valoir le Dr Newman. «Si nous pouvons obtenir l'accès universel à ces mesures, assurer les investissements nécessaires dans les systèmes de santé et la recherche, alors les objectifs mondiaux, nationaux et régionaux d'élimination du paludisme deviendront réalité», plaide-t-il.

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Message par debella »

«Quelle méthode de dépistage du cancer colorectal ?»

La réponse de Jean-Christophe Saurin, hépato-gastro-entérologue au CHU de Lyon, membre de la Société nationale de gastro-entérologie.
Le cancer colorectal est fréquent en France : 37.000 nouvelles personnes (hommes et femmes) en sont atteintes tous les ans et 17.000 en décèdent. Environ une personne sur vingt aura un cancer colorectal au cours de sa vie. Il faut donc dépister ce cancer avant les signes (douleur, saignement), car un cancer dépisté est moins dangereux (moins avancé) qu'un cancer donnant des symptômes. Il existe deux façons de dépister : rechercher du sang sur plusieurs échantillons de selles consécutifs (test Hemoccult) ou faire un examen, en général sous anesthésie, du côlon avec une caméra positionnée au bout d'un tube souple (coloscopie). Dans le premier cas, on ne fait la coloscopie que chez les personnes positives (qui ont du sang dans les selles).
Le plus difficile dans le dépistage du cancer colorectal n'est pas de réaliser le test, mais de faire accepter au plus grand nombre possible de personnes de faire cette démarche de dépistage. En France, le dépistage est proposé tous les deux ans à 15 millions de personnes, ayant entre 50 et 74 ans et sans facteur de risque particulier de cancer colorectal, avec le test Hemoccult. Cette stratégie a plusieurs avantages : elle est simple bien que le taux d'acceptation soit inférieur à 50 % dans beaucoup de départements ; elle est assez précise : un gros polype ou un cancer seront détectés chez 1 personne sur 10 qui auront un test positif, soit environ 2 % des gens testés ; enfin cette stratégie n'est pas trop coûteuse, car le test Hemoccult a un prix modéré (moins de 10 €) et peu de personnes auront besoin d'une coloscopie.
L'efficacité de cette stratégie a été prouvée : elle diminue la mortalité par cancer colorectal. Le test Hemoccult est le meilleur test dans ce groupe de 15 millions de personnes dont le niveau de risque de cancer colorectal est dit «moyen» (sans facteur de risque particulier) : principalement parce qu'une proportion importante de personnes (près de 50 %) accepte de faire le test, qui est peu «agressif». Dans ce groupe, un examen par coloscopie d'emblée serait moins bon : l'expérience dans d'autres pays montre que seulement 10 % des personnes à qui une coloscopie est proposée, dans ce groupe de personnes, acceptent de faire l'examen.
Groupe «à risque élevé»
Un autre groupe, beaucoup plus réduit, est dit «à risque élevé» de cancer colorectal (le double de celui de la population à «risque moyen», soit une personne sur dix au cours de sa vie) : en cas de saignement dans les selles, de diarrhée ou de constipation apparaissant après 50 ans, d'antécédent de cancer colorectal chez les parents ou les frères et sœurs (notamment avant 60 ans), d'antécédent personnel de cancer ou de lésion précancéreuse (polype adénomateux) colorectaux ou de maladie inflammatoire chronique de l'intestin. Dans ce groupe de gens, la coloscopie est la meilleure exploration d'emblée : elle est plus précise car elle détecte presque tous les cancers colorectaux, mieux que le test Hemoccult. Le risque plus élevé d'avoir un cancer colorectal justifie d'emblée ce test plus lourd, plus coûteux, mais qui détecte mieux le cancer colorectal ou les lésions précancéreuses.
Si l'on résume : le cancer colorectal est fréquent, il faut le dépister pour diminuer le nombre de personnes tuées chaque année par ce cancer (environ 17.000). Pour la grande majorité des personnes de 50 à 74 ans, sans symptôme ni antécédent, le meilleur test est le test Hemoccult. Pour le plus petit groupe des personnes ayant des symptômes ou des antécédents particuliers, la coloscopie est le meilleur test… à condition de la réaliser

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Re: Actualités concours 2012

Message par debella »

Une journée pour "prendre conscience" de la dépression

Cette maladie doit être dépistée tôt et prise en charge de façon globale pour éviter qu'elle ne devienne trop envahissante.


La dépression est un véritable problème de santé publique qui peut, au pire, mener au suicide. L'an dernier, elle a été responsable de la perte de près de 13 000 vies en France. Ce chiffre est rappelé par l'association France-Dépression et ses partenaires, qui organisent demain, mercredi 19 octobre, la 8e Journée européenne de la dépression. Ce rendez-vous annuel réalisé avec le soutien du ministère du Travail, de l'Emploi et de la Santé et de l'Institut national de prévention et d'éducation pour la santé est placé cette fois sous le thème européen "vaincre la dépression" et, en France, la "prise de conscience" sous toutes ses formes.

Les Cliniques psychiatriques de France profitent de cette journée pour alerter les pouvoirs publics sur la nécessité d'améliorer le dépistage de cette pathologie et de repenser les moyens alloués aux programmes de santé. Dans un communiqué, elles rappellent que la dépression sévère concerne entre 5 et 8 % des Français chaque année. Et qu'elle serait souvent mal diagnostiquée et trop peu prise en charge : la moitié des patients, en effet, n'a pas accès à des soins simples et abordables. "Or, c'est une maladie grave nécessitant traitement et suivi psychiatrique adaptés et mieux coordonnés", précise le docteur Olivier Drevon, président de l'Union nationale des Cliniques psychiatriques. "Il faut en effet savoir que 60 % des suicidants ont consulté un médecin généraliste dans le mois précédant une tentative de suicide." Ces derniers apprécieront ...

Les propos du docteur Alain Meunier (psychiatre qui a cofondé SOS Dépression) et Boris Guimpel (psychologue) sont nettement plus consensuels, mais ils concernent aussi des personnes moins gravement atteintes. D'ailleurs, le titre de leur prochain livre est significatif : "Être mieux quand ça va mal - Comment retrouver le moral sans antidépresseurs". Il sera mis en vente dans une semaine, mais les éditions Michel Lafon ont tenu à l'annoncer en cette veille de journée européenne. Comme tous les organisateurs de cette manifestation, ils estiment nécessaire de promouvoir la santé mentale et de lutter contre la stigmatisation et l'incompréhension. Mais ils mettent surtout en garde contre la prescription systématique d'antidépresseurs, souvent inadaptés. Des médicaments dont les Français sont les plus grands consommateurs au monde et qui peuvent même, selon eux, "empêcher toute guérison".

Alain Meunier et Boris Guimpel s'intéressent plutôt aux progrès apportés par les nouveaux procédés de neuro-imagerie. "Nos sentiments, nos comportements, nos souffrances se traduisent par des transformations visibles et lisibles dans la durée", écrivent-ils. "Nous pouvons aujourd'hui comparer le "normal" au "pathologique", la souffrance psychologique à la dépression." Ces découvertes ont abouti à une nouvelle définition de la dépression : c'est, selon eux, une perturbation de la communication entre les structures affectives et cognitives du cerveau, entre des territoires activés ou désactivés ; à terme, le dépressif n'est plus capable de se désengager de sa tristesse, de sa souffrance. De nouveaux traitements découlent de ces connaissances récentes. C'est le cas de la stimulation magnétique, qui influe sur le fonctionnement cérébral sans l'altérer, contrairement aux antidépresseurs. Qui plus est, cette nouvelle forme de prise en charge - associée aux thérapies comportementales et cognitives, voire à la psychanalyse - humanise les relations médecin-malade, ces derniers n'étant plus dans l'attente passive des effets tardifs des médicaments.

Le point
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par debella »

C'est pas grave Sixela, rétabli toi bien !! Tu nous reviendras en forme !!!!

MErci Memo, j'ai rajouté sur ma fiche ;)

J'ai un peu piocher sur la fiche de Missdu33

Si vous voulez on revois le planning ??!
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Re: Actualités concours 2012

Message par zenzoo »

Prévention routière : d’inquiétantes soirées étudiantes...
[18 octobre 2011 - 11h53]

Pourquoi les campagnes de prévention routière conduites auprès des étudiants, donnent-elles encore des résultats si insuffisants ? Pour en avoir le cœur net, les associations Prévention Routière et Assureurs Prévention se sont immiscées dans les soirées étudiantes. Edifiant.
Les deux structures ont réalisé une enquête auprès de 267 associations étudiantes en France. Il en ressort d’une part que l’alcool est toujours omniprésent dans les soirées. Et d’autre part, que certains organisateurs font fi de la législation. Un exemple : bien qu’interdits, les open-bar n’ont pas disparu. Le quart des organisations étudiantes ne respecteraient pas l’interdiction.…
Prévention Routière et Assureurs Prévention regrettent également la quasi-absence de toute action de prévention à l’occasion de ces soirées très arrosées. « La moitié des organisateurs déclare ne jamais ou rarement en mettre en œuvre », soulignent-elles. Celles-ci sont d’ailleurs jugées « contraignantes » par 56% des personnes interrogées. Et même… »inutiles » par 54% d’entre elles !
Un cadre légal méconnu ou ignoré
Cette étude met donc en évidence « une connaissance approximative du cadre légal ». Y compris face à la notion de responsabilité en cas d’accident. « Si les trois-quarts des personnes interrogées reconnaissent la responsabilité morale de l’association organisatrice, 42% estiment que celle-ci revient en fait, au conducteur et aux personnes qui l’accompagnent ».
Pour Prévention Routière et Assureurs Prévention, il devient donc urgent d’aider les organisateurs de soirées – autrement dit, les associations étudiantes – « à mettre en œuvre des actions de prévention en intensifiant la diffusion d’outils rapides et adaptés ». A leurs yeux, il convient « d’ancrer les pratiques de prévention dans la durée ».
Elles lancent donc une nouvelle campagne de communication autour de Sam, le capitaine de soirée et personnage phare de leurs précédentes campagnes. Le slogan ? Pas de Sam, pas de caisse !. Pour tout savoir rendez-vous sur www.preventionroutiere.asso.fr/ ou sur a< href="http://www.assureurs-prevention.fr" target="_blank">www.assureurs-prevention.fr.
Rappelons enfin que les accidents de la route constituent la première cause de mortalité chez les jeunes. Les 18-24 ans représentent 21% des tués sur la voie publique pour 9% de la population générale. Un dernier chiffre : 40% des accidents sont en lien avec une consommation excessive d’alcool.
Source : Prévention Routière et Assureurs Prévention, 13 octobre 2011
ESI 2012/2015

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Re: Actualités concours 2012

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SANTE – Pour lutter contre l’ostéoporose, buvez des bières !

On sait désormais que le vin rouge, consommé modérément, améliore la fluidité du sang, fait chuter le taux de cholestérol et augmente le niveau d'antioxydants. Une étude, menée à l'université de Bourgogne (Dijon), a analysé les effets du vin sur les victimes d'un infarctus du myocarde et ses effets possibles sur la récidive d'accident cardiaque. Selon ses conclusions, boire un verre de vin à chaque repas aurait des effets significatifs sur les patients.

Une nouvelle étude pourrait définitivement plaider pour le retour de l'alcool à la cantine. Il s'agit cette fois de la bière, qui serait, selon des chercheurs britanniques, une arme redoutable contre l'apparition future d'ostéoporose, rapporte le site Maxisciences. Fréquente après la ménopause, cette affection se caractérise par une fragilité du squelette. Or, la bière est riche en silicium, un composé essentiel dans la formation des os.

Silicium et éthanol

Des chercheurs de l'université de Cambridge aux Etats-Unis ont donc voulu mesurer l'impact de la consommation de bière en surveillant les os de femmes buvant plus ou moins de la bière. "Ils ont établi que le silicium n'était pas le seul ingrédient important. L'éthanol contenu dans la bière intervient aussi en diminuant la perte osseuse, tandis que le silicium encourage sa reformation", explique Maxisciences.

"Le silicium se combine aux oestrogènes pour produire un effet bénéfique et, alors que les femmes vieillissent, les taux d'hormones chutent. Il est donc important pour les femmes d'avoir un bon apport quotidien en silicium", explique le professeur Powell, cité par le Daily Mail.

Une pinte par jour

La bière n'est évidemment pas le seul aliment contenant du silicium. Mais avec la modification de notre alimentation, elle est devenue une source de choix. "Avant, nous avions l'habitude d'obtenir notre silicium de graines ou de céréales, mais aujourd'hui notre nourriture est bien plus traitée, il y en a donc beaucoup moins. L'eau fournit aussi un certain apport, mais le processus de purification a également réduit cela. Nos recherches démontrent que le taux d'absorption du silicone à partir de la bière est le plus élevé de celui de tous les aliments", explique le professeur Powell.

Une pinte de bière contient environ 8 milligrammes de silicium, soit le tiers de l'apport quotidien recommandé. "Les femmes pré-ménopausées tireraient avantage à boire une demi-pinte par jour et les femmes post-ménopausées à consommer une pinte de bière par jour", détaille le Professeur Powell.

Le spectre du psoriasis...

Mais puisque rien ne va pour le mieux dans le meilleur des mondes, un autre danger guette les buveuses de bière. Selon une autre étude citée par le Daily Mail dans un autre article, les femmes qui préfèrent la bière au vin blanc auraient plus de risque de développer un psoriasis, une affection dermatologique.

Les femmes qui boivent cinq bières ou plus par semaine doubleraient ainsi leurs chances de développer cette dermatose, selon une étude américaine parue dans la revue Archives of dermatology. Entre l'ostéoporose et le psoriasis, il va falloir choisir...

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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Schizophrènes, anorexiques, dépressifs, ils ont droit au lycée

C’est Matthieu qui nous a menés à la clinique Dupré, si discrète, dans un ancien pavillon de chasse du centre-ville, qu’on aurait pu l’ignorer. Le jeune homme, dont on sait seulement qu’il a « vécu et étudié à Sceaux », nous a envoyé un mail empreint de reconnaissance pour « cet établissement psychiatrique qui donne sa chance à des jeunes d’être accompagnés en reprenant ou poursuivant leurs études ». « J’en sais quelque chose pour m’y être reconstruit ».


L'entrée de la clinique Dupré, avenue Franklin Roosevelt © Karim El Hadj / LeMonde.fr
Rendez-vous est pris auprès de Blandine Charrel, qui dirige cette clinique de la Fondation santé des étudiants de France - créée par l’Unef en 1923 pour permettre aux jeunes tuberculeux de se soigner tout en étudiant. La presse n'y pénètre guère, d’habitude. C’est qu’ici sont hospitalisés 180 patients de 16 à 25 ans souffrant de graves troubles psychiatriques. Schizophrénie, psychoses maniaco-dépressives, troubles du comportement alimentaire, dépressions sévères, névroses invalidantes… Ils restent une quinzaine de mois, en moyenne. Mais parfois trois ans, quatre ans... Originalité du lieu : on demande « à ce même cerveau malade que l’on tente de soigner de poursuivre des études", résume le docteur Georges Papanicolaou, coordinateur médical. Un « soins-études », dit-on ici, comme l’on parle ailleurs de sports-études.

Une fois sortis des soins intensifs, les patients hospitalisés redeviennent lycéens. La clinique médicale et pédagogique Dupré ne s’est pas contentée de passer convention avec le lycée du coin, afin que quelques cours soient dispensés, comme c’est généralement le cas. C’est une véritable annexe du lycée Lakanal voisin qui est implantée en son sein.


La clinique Dupré est devenue établissement psychiatrique dans les années 1950. Les séjours y sont pris en charge par l'assurance-maladie © Karim El Hadj / LeMonde.fr
Avec trente professeurs, un proviseur-adjoint. Et les mêmes cours et options qu’à côté. Ce qui est « si rare qu’on refuse beaucoup de dossiers », note le coordinateur médical. 120 sont en attente. "Alors attention !, supplie-t-il, las d’être sollicité par des parents qui lui confieraient bien leur gamin un rien trop angoissé, un brin trop en échec scolaire. « Dîtes bien que nous ne sommes pas un internat médicalisé ! Nous sommes un hôpital psychiatrique, les jeunes viennent d’abord se soigner. Les études sont un moyen, non une fin. Elles doivent faire en sorte que les patients se sentent mieux. Une brillante anorexique qui décroche la mention très bien au bac et se suicide deux ans après, ce n’est pas une réussite ».


Les cours sont tous dispensés en petits groupes © Karim El Hadj / LeMonde.fr
Les salles de classes, que nous visitons, ont toutes cette rassurante banalité décorative des salles de classes de lycée – tout juste se distinguent-elles par leur taille, puisque l’on n’y accueille jamais plus de quinze élèves.

Au laboratoire de physique-chimie, la professeure, Brigitte Proix, fait peut-être un peu plus attention qu’ailleurs, encore, à la clé de l’armoire aux produits dangereux. « Les élèves arrivent n’importe quand dans l’année, dit-elle. Certains sont là, mais pas là dans leur tête, ils s’endorment sous l’effet des médicaments. Et les têtes sont parfois très encombrées de voix, d’hallucinations. Je suis obligée d’inventer sans cesse des « trucs » pédagogiques pour les raccrocher au réel. Et je dois être très présente en cours. Ils sont souvent incapables de travailler seuls ensuite ».


Brigitte Proix enseigne la physique-chimie depuis six ans à la clinique © Karim El Hadj / LeMonde.fr
Sa collègue prof de maths, Florence Espinasse, est là depuis trente ans, enthousiasme intact. Elle dispense un enseignement si personnalisé qu’elle a le sentiment de se renouveler sans cesse. « Une grande partie du travail, note-t-elle, consiste à observer les élèves, deviner s’ils ont compris ou non, parce qu’ils ne vous le diront pas. Je m’assois à côté d’eux… Je tente de convaincre ceux qui veulent sortir de cours, en pleine crise d’angoisse, qu’ils sont acceptables tels qu’ils sont. Ils se dévalorisent, dans ces pathologies narcissiques ». Ces élèves très particuliers perçoivent la scolarité comme un enjeu énorme. « Ce n’est que parce qu’il y a le lycée qu’ils acceptent d’être soignés. Ils viennent souvent de familles très exigeantes sur le plan scolaire… Ce qui fait partie de leur problème ».

L’école, ici, est uniquement sur prescription médicale. Ce sont les psychiatres, après période d’observation du jeune, qui transmettent à madame le proviseur-adjoint, Fazia Lamhene, une prescription horaire. A elle de s’en débrouiller. Certains adolescents, à peine sortis d’une année d’hôpital psychiatrique classique, sont incapables d’assister à plus de huit heures de cours par semaine. A l’extrême inverse, il faut freiner les jeunes filles anorexiques en quête de perfection scolaire. Les notes sont maniées avec précaution. A quel moment tel jeune sera-t-il à même de supporter une évaluation ? Tout se fait "progressivement », « dans la bienveillance », « en s’adaptant constamment à leur état de santé », nous assure-t-on. Des retards systématiques ne valent pas remontrance, ils sont pris en compte comme autant de symptômes.

Le docteur Papanicolaou sait aussi pertinemment que le lycée facilite l’acceptation par les parents de l’entrée en hôpital psychiatrique de leur enfant. Qui s'en trouve moins stigmatisé. « Un patient schizophrène, ajoute-t-il, nécessite un, deux, trois ans de soins. Cela permet de ne pas le désocialiser, ni déscolariser, de préserver son avenir social jusqu’au moment où, on l’espère, son état sera amélioré. La scolarité est comme une ambassade de la réalité ». « On représente la normalité, acquiesce madame Lamhene. On les appelle « nos élèves », il y a marqué Lakanal sur le bulletin scolaire. Tout cela les rassure. Au lycée, ils étaient des extra-terrestres, isolés. Ici, ils ont tous leurs souffrances, ils peuvent tisser des liens entre eux ».


La directrice des études, qui porte aussi le titre de proviseur-adjoint du lycée Lakanal, Fazia Lamhene© Karim El Hadj / LeMonde.fr
Au détour d’un couloir, on attrape des bribes de conversations entre patients et encadrants. Il est question de la différence entre éthique et morale, de Levinas et de Mounier… Les jeunes, ici, sont souvent très brillants, sourit un soignant. Jonathan, 22 ans, est là depuis quatre ans, il devrait sortir bientôt. Son tee-shirt orange pétant lui donne l’air guilleret, il est prolixe, mais fait preuve d’une lucidité ravageuse. « Je n’ai pas fait grand-chose ces 5-10 dernières années »… Il a atterri à la clinique Dupré après trois Troisième et des actes de grande violence. « Les conditions de scolarité sont géniales. C’est très important pour moi d’avoir un cadre, précisément parce que j’ai, enfin j’avais, un problème de place, de positionnement par rapport aux autres. Je me voyais à la place du prof, ou j’occupais toute la classe à moi tout seul. Le lycée m’a donné aussi des repères temporels. Soins, cours, loisirs. Avant, je me couchais, je me levais quand j’en avais envie. Et dans les études, il y a le sentiment de faire quelque chose. Une fierté». Jonathan n’a pas eu le bac mais il s’est découvert, lors d’un atelier, une passion pour la cuisine. Le voilà heureux élève de CAP en alternance. Il est même parvenu à «trouver sa place » dans les cuisines d’un grand restaurant.


sortie © Karim El Hadj / LeMonde.fr






Petits ajouts...

Le relais

Il y a douze ans, la clinique a ouvert un centre de consultation, un « relais » où les 12-25 ans peuvent venir parler à un psy sans rendez-vous, avec ou sans parents. 3600 consultations y ont été dispensées l’an dernier. Des problèmes de drogues, d’addictions en tous genres, d’angoisses, d’états dépressifs, de conflits familiaux, de ras-le-bol scolaire… Des professeurs sont là aussi pour tenter de maintenir ou de restaurer un lien avec le milieu scolaire. La fréquentation du relais grimpe sans cesse. « Les élèves sont sous une telle pression scolaire et familiale ! », déplore-t-on à la clinique. « La crise, le chômage, les angoisses parentales pèsent énormément sur eux. »


La ville

Blandine Charrel, directeur, assure que les voisins ont accepté la clinique "ce qui prouve qu'un établissement psychiatrique peut s'implanter dans un environnement aussi préservé que celui-ci". Et qu'avec la municipalité, "tout se passe bien": "Nous avons le sentiment d'être vécus non pas comme une nuisance mais comme une chance. Il faut dire que nous avons des patients de tous milieux sociaux. La maladie psychiatrique n'est pas l'apanage des pauvres. On voit aussi les enfants des bonnes familles de Sceaux, très bons élèves de Lakanal ou de Marie Curie, s'alcooliser dangereusement à la maison quand leurs parents sont dans les réceptions...."
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Re: Actualités concours 2012

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Internet : un numéro pour parents désemparés

La secrétaire d'État à la Famille, Claude Greff, lance aujourd'hui le service InfoFamille Net écoute.

Souvent désarçonnés, parfois démunis face à un outil en perpétuelle évolution, les parents peinent à accompagner les pas de leurs petits sur la Toile. Et ce en dépit des campagnes de prévention qui se sont multipliées ces dernières années. Pour les aider à gérer l'irruption du numérique dans la vie de leurs enfants, la secrétaire d'État à la Famille, Claude Greff, a décidé de passer à la vitesse supérieure. Elle lance aujourd'hui un numéro vert, gratuit et anonyme, le 0800.200.000.

«Mieux informer les parents des dangers liés à Internet et aux jeux vidéo, c'est leur permettre d'exercer pleinement leur mission éducative, il y a là un véritable enjeu de protection de l'enfance», explique Claude Greff. Ce numéro, baptisé InfoFamille Net écoute, sera assorti du site Netecoute.fr, conçu pour donner des réponses réactives en fiches à toutes les nouvelles interrogations sur ces pratiques. Le tout sera géré par e-Enfance. L'association voit ainsi se transformer le numéro Indigo qu'elle avait créé en décembre 2008 en ligne de téléphonie sociale. «Rien n'est statique sur la Toile, c'est pourquoi nous avons voulu apporter une réponse dynamique en ligne et par téléphone. Un nouveau réseau social ? De nouveaux modes de micropaiements pour les jeux en ligne ? Quelles vont être les implications dans la vie quotidienne de leurs enfants? Il faut “outiller” les parents pour leur permettre, dans ce domaine aussi, d'engager un véritable dialogue avec leurs enfants et d'exercer efficacement leur rôle», plaide Claude Greff.

Prévention
Insultes, question de droit à l'image avec des photos qui circulent sans autorisation, de piratage et détournement de compte Facebook ou MSN… «Aujourd'hui, nous sommes avant tout sollicités sur la question du cyberharcèlement», souligne une écoutante d'e-Enfance. Justine Atlan, directrice de l'association, met pour sa part en garde contre l'émergence de la vente en ligne ciblant les mineurs: «Les parents n'envisagent pas leur enfant comme un consommateur, qui va être la cible d'un marketing commercial très agressif. Les modes de paiement détournés qui leur sont destinés, dès l'âge de 6 ans, se démultiplient.» En cliquant sur un pictogramme par exemple, un enfant peut effectivement acheter une image ou une nouvelle sonnerie, via un numéro de téléphone, sans avoir à donner un numéro de carte. Sans même s'en rendre compte, il pourra même contracter un abonnement mensuel à un service. «Ces pratiques ne sont pas illégales et les parents ne peuvent pas porter plainte. La prévention est donc indispensable», avertit Justine Atlan. Nadine Ficheux, la maman d'un jeune Valentin, habitué du jeu vidéo en ligne Dofus en a fait les frais l'année dernière. Sans s'en douter, le garçonnet de 12 ans a fait grimper la facture de téléphone familiale de plus de 400 euros en deux mois. Une somme que l'opérateur a refusé de rembourser ou de réduire après la découverte du pot aux roses. «Valentin est tombé de haut, raconte sa mère. C'est un enfant sans problème et il ne s'était pas imaginé avoir dépensé ces sommes.» Le petit internaute a contribué au paiement de la facture avec son argent de poche. Depuis, il s'est désinscrit du jeu…



«Ami-ami» sur Facebook?
Faut-il devenir «ami» de ses enfants sur le réseau social? La question n'en finit pas d'empoisonner des parents pris en étau entre l'envie de suivre la vie virtuelle de leur couvée et la peur de s'immiscer dans leur intimité. «C'est comme si je lisais son journal, comme si j'écoutais ses conversations au téléphone», soupire Sylvie, maman d'une adolescente de 14 ans, accro au réseau social. «Attention, c'est le piège, souligne Justine Atlan, d'e-Enfance. Il faut bien se rendre compte qu'Internet, ce n'est pas l'intime.»

Reste que pour une majorité de psys, les adultes n'ont pas à devenir «ami» de leur enfant sur Facebook. Ils doivent rester dans leur rôle de parents, sur la Toile comme à la maison. Seuls 22% d'entre eux pensent à devenir amis avec leurs enfants sur Facebook, selon une étude récente de l'éditeur Trend Micro. «Mieux vaut différer l'ouverture d'un compte jusqu'à 13 ou 14 ans puis laisser ses enfants en liberté sur les réseaux sociaux», conseille la psychologue Béatrice Copper-Royer, cofondatrice d'e-Enfance. Certains parents, pour contourner l'obstacle, demandent à un proche de la famille de se faire accepter sur le Facebook de leur ado. D'autres exigent le mot de passe de leur chérubin pour aller consulter son profil. Ils sont aussi nombreux à craindre, à l'inverse, de voir leur enfant assister aux échanges de plus ou moins mauvais goût qui sont les leurs sur la Toile!

Le figaro
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Re: Actualités concours 2012

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Espacer les mammographies diminue les surdiagnostics


Par Anne Prigent - le 18/10/2011
Le dépistage du cancer du sein tous les deux ans et non chaque année permettrait d'éviter de nombreux «faux positifs».
Début octobre, le livre No mammo ouvrait une polémique sur le dépistage généralisé du cancer du sein en France. Selon l'auteur, il est à l'origine d'un surdiagnostic : un certain nombre femmes à qui l'on affirme qu'elles ont une tumeur maligne, en réalité n'en ont pas. Elles doivent néanmoins subir des examens complémentaires, voire des traitements lourds.
Difficile de faire disparaître totalement les faux positifs (les examens faussement positifs), mais il est possible d'en éviter un grand nombre. Comment ? En s'en tenant à une mammographie de dépistage tous les deux ans à partir de 50 ans, répondent les auteurs d'une étude publiée le 17 octobre dans les Annales de médecine Interne.
Les chercheurs se sont appuyés sur le modèle américain. Aux Etats-Unis, la mammographie de dépistage du cancer du sein est recommandée tous les deux ans après 40 ans depuis seulement 2010. Mais avant cela, les femmes passaient une mammographie chaque année.
Or cette nouvelle étude démontre que, sur une décennie, plus de la moitié des femmes sans cancer qui subissent une mammographie annuelle passeront des examens complémentaires à cause d'un résultat faussement positif. Pire, une sur douze subira une biopsie, un examen traumatisant. Or, en passant à un rythme bisannuel, les «faux positifs» diminuent d'un tiers, principalement chez les femmes entre 40 et 50 ans. De quoi alimenter le débat qui oppose, par études interposées, les radiologues, partisans du dépistage annuel, et les épidémiologistes.
Dans notre pays aussi, certaines femmes font trop de mammographies. En France, le dépistage généralisé s'adresse aux femmes à partir de 50 ans et se déroule tous les deux ans. Une pratique qui n'écarte pas tous les faux positifs. Le Dr Brigitte Seradour, ex-présidente de la Société française de sénologie, qui a participé à la mise en place dans les années 1990 du dépistage généralisé, estime à 10% le taux de surdiagnostic. «Mais contrairement aux Etats-Unis, en cas de doute, les examens complémentaires se font sur place le même jour, n'entraînant pas de stress supplémentaire», assure-t-elle.

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