quand la censure est le début de la dictature ...
Modérateurs : Modérateurs, Infirmiers
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
y'a du vrai mon gars, y'a du vrai.Snor a écrit :Par contre, je suis assez d'accord avec le fait qu'il manque un organe représentatif unique pour représenter la profession et non une multitude d'organisation, qui même avec un bon fond, ne sont pas plus représentatives de part leur morcellement que l'ONI avec ses abstentions.
"L'immaturité" de la profession n'est elle pas légitime pour qualifier ce manque d'organisation ?
Là je sens que ça va argumenter (j'espère)
Je me souviens de cette anthropologue venue partager ses enseignements et qui ne pouvait comprendre que les IDE selon leur lieu de travail (cf laura971) ne considéraient pas faire le même métier. Sur le coup j'ai bien rigolé...maintenant ça m'interroge.
D'ailleurs les 4 "grands types de lieux de stage" ,définis par notre chère (ironiquement et figurativement ...j'en prends plein la gueule en ce moment) réforme, renforcent cet éclatement de la profession.
Vous qui avez plus de recul () et d'expérience, qu'en pensez vous ?
bien vu

Thierry84...dans une autre vie.
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Excellentes remarques, Snor,
Mais vous avez raison, il manque cet organe unificateur, neutre et organisé dans ses missions.
Un "ordre" n'est pas un syndicat, ils ont des missions complètement differentes, mais il est vrai que la confusion se fait souvent dans les esprits.
Elle n'avait pas forcemment tort.
Nous, infirmières, nous sommes souvent prises par le quotidien à gerer, les problèmes de notre service de soins. Nous ne voyons pas que les enjeux se jouent souvent hors des services, dans notre dos.
Et nous avons tort de ne pas nous en préoccuper, de ne pas faire l'effort de nous interresser à "l'ailleurs", de ne pas nous poser les bonnes questions...
L'organe représentatif "aurait dû" être l'ordre (ONI) mais par manque de précision de ses missions, par désintrêt des soignants et par une mauvaise interprétation de son rôle, il est tombé à l'eau.Snor a écrit : Par contre, je suis assez d'accord avec le fait qu'il manque un organe représentatif unique pour représenter la profession et non une multitude d'organisation, qui même avec un bon fond, ne sont pas plus représentatives de part leur morcellement que l'ONI avec ses abstentions.
Mais vous avez raison, il manque cet organe unificateur, neutre et organisé dans ses missions.
Un "ordre" n'est pas un syndicat, ils ont des missions complètement differentes, mais il est vrai que la confusion se fait souvent dans les esprits.
Je pense comme vous que la profession n'a pas été suffisamment "mature" pour légitimiser l'ex-ordre. Je dis la profession, pas les infirmières. Il manquait un certain recul professionnel "hors des murs" hospitaliers, qui leur aurait permis de se projeter dans une certaine forme d'unité.Snor a écrit :"L'immaturité" de la profession n'est elle pas légitime pour qualifier ce manque d'organisation ?
Là je sens que ça va argumenter (j'espère)
Snor a écrit :Je me souviens de cette anthropologue venue partager ses enseignements et qui ne pouvait comprendre que les IDE selon leur lieu de travail (cf laura971) ne considéraient pas faire le même métier. Sur le coup j'ai bien rigolé...maintenant ça m'interroge.
Elle n'avait pas forcemment tort.
Nous, infirmières, nous sommes souvent prises par le quotidien à gerer, les problèmes de notre service de soins. Nous ne voyons pas que les enjeux se jouent souvent hors des services, dans notre dos.
Et nous avons tort de ne pas nous en préoccuper, de ne pas faire l'effort de nous interresser à "l'ailleurs", de ne pas nous poser les bonnes questions...
"Il suffit de nous regarder pour voir comment une forme de vie intelligente peut se développer d'une manière que nous n'aimerions pas rencontrer."
Stephen HAWKING
Stephen HAWKING
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Peut être.Snor a écrit :Par contre, je suis assez d'accord avec le fait qu'il manque un organe représentatif unique pour représenter la profession et non une multitude d'organisation,
Les infirmiers ont décidé que cet ordre n'était pas cet organe. Pour ma part je trouve le principe d'un ordre, et celui là en particuliers, inadapté et impuissant de part ses statuts à nous défendre et même à nous représenter.
Le seul ordre qui marche à peu près, j'ai l'impression que c'est celui des SF. Et encore, leur situation n'est pas meilleure que la notre.
L'ordre des médecin a deux trains de retard sur la société et ne represente personne.
Cette anthropologue me semble un peu loin de la vie réelle.Snor a écrit :
Je me souviens de cette anthropologue venue partager ses enseignements et qui ne pouvait comprendre que les IDE selon leur lieu de travail (cf laura971) ne considéraient pas faire le même métier. Sur le coup j'ai bien rigolé...maintenant ça m'interroge.
C'est loin d'être propre à la profession infirmière. La grands groupes se soudent en sous groupes, qui eux même vont se diviser en micro groupes. Dans n'importe quelle société, n'importe quelle entreprise et n'importe quel groupe professionnel.
Mais au delà de cela, moi je suis infirmier anesthésiste et je ne fais pas du tout le même métier qu'un infirmier en psy, qu'un IBODE ou qu'un cadre. Même si je fais parti du même corps professionnel.
Dès qu'il eut franchi le pont, les fantomes vinrent à sa rencontre.
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Précision: Je ne veux vraiment pas passer pour un anti-médecinloulic a écrit :
L'ordre des médecin a deux trains de retard sur la société et ne représente personne.
A mon avis tu as raison sur la représentativité de l'ordre des médecins, chez eux ils ont largement dépassé ce cap et sont directement les législateurs (sénateurs, députés) représentant un lobby très efficace.
C'est marrant (sans ironie) que tu utilises ce terme dans un premier tempsloulic a écrit : Cette anthropologue me semble un peu loin de la vie réelle.
C'est loin d'être propre à la profession infirmière. La grands groupes se soudent en sous groupes, qui eux même vont se diviser en micro groupes. Dans n'importe quelle société, n'importe quelle entreprise et n'importe quel groupe professionnel.

Tu fais partie d'une spécialisation de la profession, mais tu ne peux nier que, jusqu'à preuve du contraire, nous sommes issus d'un tronc commun et que cette profession (ce groupe) ne peut évoluer qu'en bloc (et je ne parle pas des IBODEloulic a écrit : Mais au delà de cela, moi je suis infirmier anesthésiste et je ne fais pas du tout le même métier qu'un infirmier en psy, qu'un IBODE ou qu'un cadre. Même si je fais parti du même corps professionnel.

Cette différentiation revendiquée n'entretient-elle pas un morcellement (attention je ne suis ni un violeur, ni un voleur...pas encore je suis ESI) néfaste ?
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
loulic a écrit :Mais qu'est ce que c'est que cette histoire ?
Résilience se fait foutre dehors pour agressivité ?
Quand un fred-ide ou d'autres traitent les résilients de con ce n'est donc ni une insulte, ni agressif ?
N'oublie pas, surtout, les gens qui viennent dire qu'en psy, les hommes sont des voleurs et violeurs. Le message datant d'il y a moins de 12H, j'espère une réaction rapide.
Cela dit, vu la minutie avec laquelle les gestionnaires du site/ forum ont traqué seringueelectrique et tous les gens qui postaient sur la même IP, j'ose espérer que le même traitement sera réservé à tous les mous du bulbe type Laura1664, Corwin et autres Lovely qui pourraient se révéler, eux aussi, plein de surprises quant à leur adresse IP.
Sauf que, au pire, des insultes, bah c'est cool mais, ça n'est guerre méchant, par contre:
Là à mon avis on atteint un tout autre niveau... surtout sous le clavier de l'épave qui nous avait déjà sorti que les hommes infirmiers c'est malsain, et que prendre soin a été offert à la femme par dieu ...Laura971 a écrit :+1
Propos modérés

Pour le reste, ce topic devrait déjà être fermé, mais j’attends avec grande patience de voir ce qu'il va en être fait ensuite...
Pour re information, à la fermeture du topic sur "pourquoi les hommes veulent être infirmiers", on nous avait rappelé à l'ordre en nous expliquant qu'il fallait être tolérants ...

Ça commence à faire beaucoup là je trouve...
Dernière modification par YO/YO le 01 nov. 2011 03:45, modifié 1 fois.
Raison : suppression d'une citation de propos modérés
Raison : suppression d'une citation de propos modérés
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Mode totalement HS on
Alors là, je trouve également que ça fait beaucoup et si on doit parler d'adresse IP je suis sur celle de mon neveu qui poste régulièrement sur ce site (dès fois qu'on me prenne pour un multi compte)
tite infirmière qui tentait de monter les infirmières et ESI contre les AS
Corwin qui incite chaque particpant à fuir la France pour le Canada (formation ,perspectives de carrière etc ..) D'ailleurs Lovely dans ses post incite aussi à partir (l'auteur s'est il trompé de pseudo ????)
Laura qui nous tient le discours anti psy, sectaire et assez flippant d'ailleurs
et Lovely, notre Lovely internationale qui part un peu dans tous les sens, vouant une haine sans limite à la profession.
J'y vois la même syntaxe, la même personne, sans compter que le sujet est toujours à polémique avec une stratégie de pourrissement du sujet à long terme.
Mais en général le Troll fait vivre un personnage, désigne des adversaires, cherche à créer des camps voir même s'aide de personnages annexes, dans le pire des cas, le Troll peut même s'inventer un personnage qui sera son plus grand opposant, et ....
Ben on a rien de tout ça.
Ce qui m'étonne est qu'outre le jeu puéril de ses interventions, c'est la durée (ça fait quand même plus de deux ans
) leur chronicité (je me fais oublier et je reviens 3 mois plus tard) me font dire que l'on a peut être pas forcément une personne qui s'amuse, mais plutôt affaire à un autre type de personnage beaucoup moins stéréotypé que ces "individus en 971".
A qui profite ce genre de messages ? je me le demande...
Mode totalement HS off
Ces interventions sont quand même un problème de modération. Si je devais être modérateur, au nom de quoi pourrai je me permettre de censurer des anti psy tant qu'ils restent dans la courtoisie du débat ?
Quand bien même une personne me dit qu'elle estime que les hommes n'ont rien à faire dans les professions de soin (j'englobe ainsi tout le monde). Peut on remettre en cause le fait qu'une personne considère le don de soin comme le don de Dieu ? j'aurai plutôt pitié d'elle et changerait de sujet n'ayant strictement rien à dire à une fanatique.
La modération c'est intervenir quand le sujet dérape. Et par rapport au sujet initial il a dérapé, moi même j'y ai participé par un hors sujet. Le sujet qui a été fermé l'a été de manière préventive. Je pense que le problème ne vient pas du lock mais bien du manque d'explication.
Alors là, je trouve également que ça fait beaucoup et si on doit parler d'adresse IP je suis sur celle de mon neveu qui poste régulièrement sur ce site (dès fois qu'on me prenne pour un multi compte)

Etant en vacances ces jours çi je me suis amusé à lire une partie de leurs propos et je trouve une certaine cohérence d'ensemble :Indis a écrit : Laura1664, Corwin et autres Lovely qui pourraient se révéler, eux aussi, plein de surprises quant à leur adresse IP.




J'y vois la même syntaxe, la même personne, sans compter que le sujet est toujours à polémique avec une stratégie de pourrissement du sujet à long terme.
Mais en général le Troll fait vivre un personnage, désigne des adversaires, cherche à créer des camps voir même s'aide de personnages annexes, dans le pire des cas, le Troll peut même s'inventer un personnage qui sera son plus grand opposant, et ....

Ben on a rien de tout ça.
Ce qui m'étonne est qu'outre le jeu puéril de ses interventions, c'est la durée (ça fait quand même plus de deux ans

A qui profite ce genre de messages ? je me le demande...

Mode totalement HS off
Ces interventions sont quand même un problème de modération. Si je devais être modérateur, au nom de quoi pourrai je me permettre de censurer des anti psy tant qu'ils restent dans la courtoisie du débat ?
Quand bien même une personne me dit qu'elle estime que les hommes n'ont rien à faire dans les professions de soin (j'englobe ainsi tout le monde). Peut on remettre en cause le fait qu'une personne considère le don de soin comme le don de Dieu ? j'aurai plutôt pitié d'elle et changerait de sujet n'ayant strictement rien à dire à une fanatique.
La modération c'est intervenir quand le sujet dérape. Et par rapport au sujet initial il a dérapé, moi même j'y ai participé par un hors sujet. Le sujet qui a été fermé l'a été de manière préventive. Je pense que le problème ne vient pas du lock mais bien du manque d'explication.
- maxpuissant
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
+1, et sèche tes larmes.cedr1c. a écrit : Enfin, pour les on dit sur la psychiatrie, j'attends de savoir déjà qui est le on qui est utilisé, et pour l'asile, je crois qu'avec les réformes actuelles, on y revient. les soignants se battent contre, par exemple contre les biens pensants qui vont réagir comme vous le faites là avec le discours "tous pourris" en demandant à ce que des soins soient une peine à perpétuité.
Et je suis le seul des personnes ayant posté ici à travailler en psychiatrie, je ne comprends pas le message plus haut disant que tout le monde vient de psy.


nous sommes donc bien placés tous les deux pour savoir que notre quotidien est bien différent que ce que peuvent décrire certains sombres crétin(e)s qui n'ont vraisemblablement jamais foutu les pieds dans un pavillon.
sont ils d'ailleurs, seulement infirmier(e)s: il est permis d'en douter.
quant à la modération, elle est définitivement et inexistante et de parti pris. il faut surtout parler d'incompétence tant elle laisse passer de trucs tout à fait inacceptables et cela de part et d'autres, d'ailleurs.
ce qui concours au fait que chaque topic puisse rapidement dériver.
un peu à l'image du truc machinchose qui intervient sur l'épilation; notre modo, elle intervient sur les majuscules...
chacun pourra juger de la hauteur des enjeux.
et qu'on ne se retranche pas derrière le fait d'être bénévole. ce n'est pas une raison pour saloper le travail: si on ne peut pas, on ne fait pas.
je suis moi même bénévole dans l'associatif, c'est pourquoi, ce dimanche, je suis déjà debout.
Thierry84...dans une autre vie.
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Prosper a écrit :
Haha, non mais attends, quelqu'un a balance des chiffres, faut ensuite savoir les lire. Si avec 2200e net/mois tu peut pas vivre correctement, comment font les 73% de la population francaise qui gagnent moins (dont moi, pour le coup/cout).
Merci captain obvious.
Non, serieux, ils doivent se bidonner les mecs.
en 1980, une infirmière gagnait 1,5 fois le SMIC en début de carrière et
2,3 fois le SMIC à la fin., en 2015, et après la mirobolante augmentation Bachelot, on sera à 1,2 fois le SMIC en début de
carrière et 2,05 fois le SMIC en fin de carrière. Cela fait de 400 à 340 euros de perte mensuelle.
je gagne effectivement 2200 euros net ( un peu moins en fait ) et je ne les vole pas. je pense être plus utile à la société qu'un trader ou qu'un banquier qui spécule sur des emprunts toxiques au risque de mettre des familles entières dans la rue...
mais là, je développe un peu trop, pas sur que tu arrives à suivre.
on s'éloigne un peu de koh lanta

je précise que 2200 euros, c'est en fin de carrière. les jeunes qui débutent et qui veulent s'installer en sont très loin.
tu voulais des chiffres, en voilà
nous nous en étions déjà, un peu aperçuProsper a écrit :
Par ailleurs, je n'ai rien a propose sur ce forum




Thierry84...dans une autre vie.
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Le probleme de fond reste de savoir vers quoi veut tendre la profession. Il y a eu des avancés, comme les derniers decrets, mais depuis cela stagne.Snor a écrit :"L'immaturité" de la profession n'est elle pas légitime pour qualifier ce manque d'organisation ?
Tant que les IDEs resteront sur des considerations de "on veut plus de fric" ou "on veut de meilleurs conditions de travail", la profession en tant que tel ne pourra pas avance. Car dans ces demandes (qui sont legitimes ou non, ce n'ai pas tant le debat), qu'est ce qui différencie les IDEs de tous les autres corps de metiers ? Rien. Tout le monde veut plus de fric (enfin un meilleur niveau de vie, ce qui n'est pas la meme chose) et de meilleur condition de travail (plus de personnel, moins de pression, ...).
Imo, il est plus important de ce recentrer sur ce que veut ou non la profession pour son devenir. En l'occurence, pas grand chose, à lire le forum et différents articles et c'est bien là le probleme de maturité de la profession.
Dans les positionnements qui me semblent evidentes :
- redefinir le role sur prescription afin de ne pas devenir le larbin du medecin.
- redefinir le concept de PEC du patient afin qu'il ne soit pas un fourtou permettant de faire jouer le rôle que l'on veut à l'IDE.
- se baser sur des pays où les competences IDE sont beaucoup plus avancés pour faire avancer les notres.
- défendre le role propre IDE, sinon, quand les AS auront notre role propre, il n'y aura plus rien pour les infirmiers.
- parler d'une seule voie.
Tu as raison, maintenant que tu as reussi à faire un peu de calcul, je te propose un peu de raisonnement (je sais, il va falloir reflechir, c'est dur, mais je suis sur que tu vas y arriver) :maxpuissant a écrit :on s'éloigne un peu de koh lanta![]()
- Sur quoi est basé le smic et comment est calculé la reindexation.
- Sur quoi est basé le salaire des fonctionnaires et comment est calculé la réindexation.
NB : Dans les deux questions, il y a une petite magouille, mais je te laisse les decouvrir. Si tu travailles bien, tu repondras toi même au pourquoi du comment le SMIC rattrape ton salaire.
Merci de faire reference dans ta phrase à un probleme evident de maturitemaxpuissant a écrit :nous nous en étions déjà, un peu aperçu

Mais j'aime mon métier
infirmière est un métier qui se mérite !!!
infirmière est un métier qui se mérite !!!
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Quelle suffisance ! 

- maxpuissant
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
concernant les fonctionnaires, on parle de traitement, pas de salaire ( c'est bien, avec moi, tu vas apprendre plein de trucsProsper a écrit : - Sur quoi est basé le salaire des fonctionnaires et comment est calculé la réindexation.
NB : Dans les deux questions, il y a une petite magouille, mais je te laisse les decouvrir. Si tu travailles bien, tu repondras toi même au pourquoi du comment le SMIC rattrape ton salaire.

la valeur du point d'indice est fixée par le gouvernement en place. l'actuel a décidé de le geler jusqu'en 2013, je crois. c'est une honte, mais aucunement une magouille, rien d'illégal là dedans.
ton verbiage ne fait pas illusion longtemps, confronté aux faits ou aux vieux de la vieille



c'est à toi que je fais référence, je te cite à nouveau:Prosper a écrit :merci de faire reference dans ta phrase à un probleme evident de maturite
absolument rien à voir, ni de prés, ni de loin, à une quelconque amorce de début d'esquisse de maturité, tu en conviendras.Prosper a écrit :
Par ailleurs, je n'ai rien a propose sur ce forum
Dernière modification par maxpuissant le 30 oct. 2011 08:47, modifié 1 fois.
Thierry84...dans une autre vie.
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Re: quand la censure est le début de la dictature ...
moi je vois plutôt beaucoup d'insuffisanceseusèbe a écrit :Quelle suffisance !

Thierry84...dans une autre vie.
Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Prosper a écrit :
Le probleme de fond reste de savoir vers quoi veut tendre la profession. Il y a eu des avancés, comme les derniers decrets, mais depuis cela stagne.
Tant que les IDEs resteront sur des considerations de "on veut plus de fric" ou "on veut de meilleurs conditions de travail", la profession en tant que tel ne pourra pas avance. Car dans ces demandes (qui sont legitimes ou non, ce n'ai pas tant le debat), qu'est ce qui différencie les IDEs de tous les autres corps de metiers ? Rien. Tout le monde veut plus de fric (enfin un meilleur niveau de vie, ce qui n'est pas la meme chose) et de meilleur condition de travail (plus de personnel, moins de pression, ...).
Je te trouves bien sévère

Il me parait difficile de comparer les différents corps de métier, mais il me semble que le niveau de responsabilité des IDE est sans comparaison.
Même si l'accord qui a été signé avec l'état fait que notre profession a perdu la reconnaissance du côté pénible du travail (là c'est le plus beau, nous n'avons plus qu'à nous taire et ramasser l'obole qui nous a été donnée pour que nous montions d'une catégorie

Je ne vois pas trop comment l'on pourrait en douter...
Je me souviens de cet EHPAD (no comment sur l'article paru il n'y a pas longtemps sur ce site) où il y avait une IDE pour 80 résidents dont 80% était en GIR 1 ou 2.
Bien entendu grâce à la magie du glissement de tâches, l’hôpital y a adjoins 2 AS et 2 ASH. Peux tu me dire qui est responsable en cas de problème sur l'un des patients ?
Une erreur de virgule a t elle le même impact sur un informaticien, un comptable, une secrétaire, etc qu'une IDE en pédiatrie ?
En fait, ce qui diffère entre les métiers de la santé (ASH, AS, IDE,...) c'est que notre "matière première" est de l'humain !
Dans ces conditions dur de rationaliser, il n'y a qu'à voir les réactions sur ce forum

Là par contre, à quelques nuances prés, comme les AS, (on va pas chipoter si on est un tant soit peu d'accordProsper a écrit : Dans les positionnements qui me semblent évidentes :
- redéfinir le rôle sur prescription afin de ne pas devenir le larbin du médecin.
- redéfinir le concept de PEC du patient afin qu'il ne soit pas un fourre-tout permettant de faire jouer le rôle que l'on veut à l'IDE.
- se baser sur des pays où les compétences IDE sont beaucoup plus avancés pour faire avancer les nôtres.
- défendre le rôle propre IDE, sinon, quand les AS auront notre rôle propre, il n'y aura plus rien pour les infirmiers.
- parler d'une seule voix.

Re: quand la censure est le début de la dictature ...
Prosper a écrit : Le probleme de fond reste de savoir vers quoi veut tendre la profession.
Prosper a écrit :la profession en tant que tel ne pourra pas avance.
Prosper a écrit :il est plus important de ce recentrer sur ce que veut ou non la profession pour son devenir.
Mais de quoi tu nous parles, là ?Prosper a écrit :et c'est bien là le probleme de maturité de la profession.
La plupart d'entre nous souhaitons des conditions de travail dignes et des rétributions à la hauteur de nos formations, de nos responsabilités et de notre pénibilité afin d'apporter le meilleur aux patients que nous prenons en charge, en institution comme en ville, que l'on soit en soins généraux ou spécialisés.
Quand toutes ces conditions seront réunies, alors peut-être que les professionnel(le)s que nous sommes, des individualités avant tout, auront envie de parler d'une seule voix. Peut-être. Et sur certains sujets. Pas plus et encore... à condition de la choisir librement, démocratiquement. Une voix qui respecte les professionnel(le)s, la pluralité et donc qui n'use pas de brutalité et de censure. Toutes les formes de censure...
Par ailleurs, puisque c'est de cela dont il est question de façon plus ou moins détournée, quel est le bilan de l'ordre intermédiaire/définitif,
- depuis sa création ?
- depuis la mutinerie qui a renversé l'ex présidente mais qui n'est ni un modèle de démocratie (quid des élections entre autres) ni un modèle de confraternité ?
Enfin, de quelle rentrée parle t'il ?
Alors en attendant, beaucoup d'IDE dont je suis, exerçons notre art consciencieusement mais au sens littéral comme un métier et non comme une profession et dont l'objectif premier est alimentaire.Didier Borniche le 30/08/2011 a écrit :Cet ordre est le nôtre et nous avons besoin de chacun d'entre nous pour le faire évoluer. Nous lancerons, à cet effet, une consultation sur notre site Internet à la rentrée pour connaître vos attentes et vos ambitions.
Et je (ma famille et moi) ne me mettrai pas en danger sur les plans physique et/ou psychologique, je ne mettrai pas en danger celles et ceux qui comptent pour moi sur les plans professionnel et personnel, ni ma liberté de penser, pour LA PROFESSION et celles et ceux qui , arbitrairement, pensent la représenter mieux que moi.