Culture Générale
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Re: Actualités concours 2012
L'UMP dans la bataille de l'éducation
Le parti de la majorité présidentielle vient de formuler trente propositions pour réformer l'enseignement.
On le répète à l'envi dans les états-majors: l'éducation doit constituer un des thèmes essentiels de la future campagne présidentielle. La bataille entre la gauche et la droite est lancée sur ce sujet, même si on n'a guère entendu le candidat socialiste, François Hollande, au sujet de l'éducation, sauf pour annoncer qu'il allait créer 60.000 postes d'enseignants et donc recourir à la dépense publique. Sur le fond, pas de proposition de son côté à part un vague «pacte éducatif» à nouer avec la nation. Martine Aubry avait en revanche évoqué, certes très prudemment, la possibilité d'un «nouveau contrat» avec les enseignants.
Du côté de la majorité présidentielle, les 30 propositions émanant de la convention de l'UMP sur l'éducation abordent également cette question sensible. À quelques mois de la présidentielle, le parti envisage de «revoir les obligations de service» des enseignants. Cela signifie que certains auraient à être davantage présents dans les établissements.
«On était prêt à débattre»
Aujourd'hui, selon un décret de 1950, dans l'enseignement secondaire, un professeur assure quinze heures de cours par semaine s'il est agrégé, dix-huit heures s'il a un Capes. Les syndicats d'enseignants ont aussitôt affiché leurs inquiétudes: «On était prêt à débattre du changement du statut, mais à condition que cela se traduise en diminution du service face aux élèves. Là, on a bien compris que c'est en plus», déplore Patrick Gonthier (Unsa Éducation). Pour Thierry Cadart (Sgen-CFDT), «la reconnaissance de ces nouvelles tâches doit s'accompagner d'une baisse des obligations de services en termes de face-à-face pédagogique classique». Pour le Snalc, le plus virulent, les propositions de l'UMP «constituent une attaque en règle contre les statuts des professeurs. Nul doute que, fermement attachés à leurs statuts et à leur liberté pédagogique, ils sauront s'en souvenir en avril 2012 quand ils devront glisser leur bulletin dans l'urne».
Pour le reste, l'UMP, qui réaffirme ses objectifs en matière d'éducation pour «passer du savoir pour tous à la réussite pour chacun», a présenté son modèle assumé d'une école libérale: des enseignants évalués par leur chef d'établissement «en fonction des résultats qu'ils obtiennent», des évaluations pour les élèves de CE1, CM2 et cinquième rendues publiques «afin de montrer la valeur ajoutée de chaque école et collège». L'UMP souhaite aussi des parcours «différents» au sein du collège unique: la loi Cherpion de juillet 2011 offre d'ailleurs déjà la possibilité de mettre en place des dispositifs d'alternance. Enfin, l'UMP rejoint la voie de «l'innovation pédagogique»: les enseignants devront s'efforcer de décrire les points faibles et les points forts de l'élève, sans se focaliser sur ses faiblesses, afin de l'aider à découvrir ses atouts.
Le figaro
Le parti de la majorité présidentielle vient de formuler trente propositions pour réformer l'enseignement.
On le répète à l'envi dans les états-majors: l'éducation doit constituer un des thèmes essentiels de la future campagne présidentielle. La bataille entre la gauche et la droite est lancée sur ce sujet, même si on n'a guère entendu le candidat socialiste, François Hollande, au sujet de l'éducation, sauf pour annoncer qu'il allait créer 60.000 postes d'enseignants et donc recourir à la dépense publique. Sur le fond, pas de proposition de son côté à part un vague «pacte éducatif» à nouer avec la nation. Martine Aubry avait en revanche évoqué, certes très prudemment, la possibilité d'un «nouveau contrat» avec les enseignants.
Du côté de la majorité présidentielle, les 30 propositions émanant de la convention de l'UMP sur l'éducation abordent également cette question sensible. À quelques mois de la présidentielle, le parti envisage de «revoir les obligations de service» des enseignants. Cela signifie que certains auraient à être davantage présents dans les établissements.
«On était prêt à débattre»
Aujourd'hui, selon un décret de 1950, dans l'enseignement secondaire, un professeur assure quinze heures de cours par semaine s'il est agrégé, dix-huit heures s'il a un Capes. Les syndicats d'enseignants ont aussitôt affiché leurs inquiétudes: «On était prêt à débattre du changement du statut, mais à condition que cela se traduise en diminution du service face aux élèves. Là, on a bien compris que c'est en plus», déplore Patrick Gonthier (Unsa Éducation). Pour Thierry Cadart (Sgen-CFDT), «la reconnaissance de ces nouvelles tâches doit s'accompagner d'une baisse des obligations de services en termes de face-à-face pédagogique classique». Pour le Snalc, le plus virulent, les propositions de l'UMP «constituent une attaque en règle contre les statuts des professeurs. Nul doute que, fermement attachés à leurs statuts et à leur liberté pédagogique, ils sauront s'en souvenir en avril 2012 quand ils devront glisser leur bulletin dans l'urne».
Pour le reste, l'UMP, qui réaffirme ses objectifs en matière d'éducation pour «passer du savoir pour tous à la réussite pour chacun», a présenté son modèle assumé d'une école libérale: des enseignants évalués par leur chef d'établissement «en fonction des résultats qu'ils obtiennent», des évaluations pour les élèves de CE1, CM2 et cinquième rendues publiques «afin de montrer la valeur ajoutée de chaque école et collège». L'UMP souhaite aussi des parcours «différents» au sein du collège unique: la loi Cherpion de juillet 2011 offre d'ailleurs déjà la possibilité de mettre en place des dispositifs d'alternance. Enfin, l'UMP rejoint la voie de «l'innovation pédagogique»: les enseignants devront s'efforcer de décrire les points faibles et les points forts de l'élève, sans se focaliser sur ses faiblesses, afin de l'aider à découvrir ses atouts.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Actualités concours 2012
Text neck : quand les portables génèrent de nouvelles pathologies Par Atlantico - Il y a 4 heures 38 min
Les nouvelles technologies peuvent avoir des conséquences sur la santé. Ainsi, l'utilisation intense d'un téléphone portable, dans une mauvaise attitude corporelle, peut causer des douleurs musculaires et cervicales. Explications.
L'utilisation prolongée du téléphone portable dans ses applications de lecture de textos ou de vision de films vient d'être rapportée responsable de douleurs de la nuque, du cou et des épaules. Ceci n'est pas surprenant et doit être rapproché de ce qui est connu, depuis de nombreuses années, sous le nom de technopathie d'attitude.
Le terme de technopathie regroupait initialement les pathologies de surmenage articulaire, musculaire et tendineuse rencontrées lors des pratiques sportives intensives qui entraînent la répétition d'un même geste sportif.
L'un des exemples le plus connu est celui de l'épicondylite du joueur de tennis ("tennis elbow" pour les anglo-saxons). Par extension, il est classique de décrire des technopathies d'attitude qui rendent compte de douleurs musculaires et tendineuses liées au maintien d'attitudes prolongées, le plus souvent en mauvaises positions.
Celles-ci ont été particulièrement bien décrites chez les utilisateurs d'ordinateur, notamment lors de la position assise. C’est ainsi que des critères de bonne position assise et d’attitude du cou et de la tête ont pu être définis pour les utilisateurs intensifs d’ordinateur au travail (distance invariable oeil-écran, alignement de la tête sur l’horizontal, renforcement des muscles de soutien du rachis cervical par des exercices appropriés, délassement du cou après une attitude figée prolongée...).
Toutes ces mesures ont permis de réduire grandement l’incidence des douleurs cervicales chez les utilisateurs d’ordinateurs. Ainsi le "Text neck" apparaît être une technopathie d’attitude déjà connue, mais nouvelle dans sa cause : l’utilisation intense du téléphone portable dans de mauvaises conditions d’attitude.
Les conseils de prévention vont comporter : l’apprentissage d’une bonne attitude, des exercices de renforcement des groupes musculaires sollicités dans cette bonne attitude qui seront à compléter par des exercices d’étirement. Le respect de ces recommandations préviendra l’apparition du "Text neck".
Text neck : quand les portables génèrent de nouvelles pathologies | Partager
Les nouvelles technologies peuvent avoir des conséquences sur la santé. Ainsi, l'utilisation intense d'un téléphone portable, dans une mauvaise attitude corporelle, peut causer des douleurs musculaires et cervicales. Explications.
L'utilisation prolongée du téléphone portable dans ses applications de lecture de textos ou de vision de films vient d'être rapportée responsable de douleurs de la nuque, du cou et des épaules. Ceci n'est pas surprenant et doit être rapproché de ce qui est connu, depuis de nombreuses années, sous le nom de technopathie d'attitude.
Le terme de technopathie regroupait initialement les pathologies de surmenage articulaire, musculaire et tendineuse rencontrées lors des pratiques sportives intensives qui entraînent la répétition d'un même geste sportif.
L'un des exemples le plus connu est celui de l'épicondylite du joueur de tennis ("tennis elbow" pour les anglo-saxons). Par extension, il est classique de décrire des technopathies d'attitude qui rendent compte de douleurs musculaires et tendineuses liées au maintien d'attitudes prolongées, le plus souvent en mauvaises positions.
Celles-ci ont été particulièrement bien décrites chez les utilisateurs d'ordinateur, notamment lors de la position assise. C’est ainsi que des critères de bonne position assise et d’attitude du cou et de la tête ont pu être définis pour les utilisateurs intensifs d’ordinateur au travail (distance invariable oeil-écran, alignement de la tête sur l’horizontal, renforcement des muscles de soutien du rachis cervical par des exercices appropriés, délassement du cou après une attitude figée prolongée...).
Toutes ces mesures ont permis de réduire grandement l’incidence des douleurs cervicales chez les utilisateurs d’ordinateurs. Ainsi le "Text neck" apparaît être une technopathie d’attitude déjà connue, mais nouvelle dans sa cause : l’utilisation intense du téléphone portable dans de mauvaises conditions d’attitude.
Les conseils de prévention vont comporter : l’apprentissage d’une bonne attitude, des exercices de renforcement des groupes musculaires sollicités dans cette bonne attitude qui seront à compléter par des exercices d’étirement. Le respect de ces recommandations préviendra l’apparition du "Text neck".
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Maman de trois filoups, 32a, ESI 2012-2015 St Quentin- Picardie
Laborantine en reconversion
S1: MAS
S2: SSR
S3: Médecine gériatrique
S4: EHPAD
Laborantine en reconversion
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Re: Actualités concours 2012
La pilule anonyme et gratuite revient en débat
Par Agnès Leclair - le 13/11/2011
Une proposition de loi sur la contraception des mineures est déposée ce lundi. La hausse du nombre d'IVG de mineures inquiète. Les moyens à mettre en œuvre pour l'enrayer divisent. Auteur d'un rapport sur la question remis en mai dernier, la députée UMP Bérengère Poletti dépose lundi après-midi une proposition de loi destinée à permettre un accès plus facile à l'IVG et à la contraception, notamment en garantissant un accès anonyme et gratuit à la contraception pour les mineures qui souhaitent garder secret leur traitement. Pour ce, les professionnels de santé devront établir une facturation spécifique, afin que l'Assurance-maladie rembourse une prescription qui ne sera pas mentionnée sur le décompte de remboursement des parents de la jeune fille mineure.
Selon les derniers chiffres officiels, plus de 13.200 interventions ont été pratiquées sur des jeunes filles en 2006 contre 10.700 en 2002. «L'IVG est anonyme et gratuite pour les mineures, la pilule du lendemain également. Mais, en dehors des centres de planification familiale, ce n'est pas le cas de la pilule contraceptive. La majorité des jeunes, particulièrement dans les zones rurales, n'y ont donc pas accès dans ces conditions», déplore la députée, vice-présidente de la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes. Sa proposition de loi prévoit aussi de renforcer l'éducation à la sexualité, en obligeant les établissements scolaires à l'inscrire dans leur projet d'école. L'autorisation pour les sages-femmes de pratiquer l'IVG médicamenteuse de façon expérimentale dans certaines régions figure également dans le texte.
La question de la toxicité s'invite
Ces idées, sous les feux de l'actualité depuis le «pass contraception» proposée par Ségolène Royal pour les lycéens de Poitou-Charentes, sont loin de faire l'unanimité. À la rentrée, une nouvelle étape a cependant été franchie avec l'arrivée du «pass santé contraception» en Ile-de-France. Ce dispositif qui rend la contraception anonyme et gratuite aux élèves de seconde franciliens a reçu la bénédiction du ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel.
Rebondissement fin octobre avec l'opposition ferme de secrétaire d'État à la Santé à la proposition de Bérengère Poletti. À l'occasion du lancement d'une campagne de l'INPES, conçue pour faire connaître des méthodes alternatives au «tout-pilule», Nora Berra a estimé qu'il ne fallait pas «court-circuiter le rôle des parents». Un point de vue partagé par plusieurs associations familiales qui dénoncent pêle-mêle une banalisation de la sexualité adolescente, une ingérence dans la vie de la famille et un non-respect du rôle des parents. La Fédération des parents d'élèves (Peep), opposé dans un premier temps au projet, a par contre évolué. «Un tel dispositif peut être utile si les familles en sont correctement informées. Certaines d'entre elles ont parfois du mal à aborder ces discussions. De plus, le sujet de la contraception doit également concerner les garçons», souligne Valérie Marty, présidente de la Peep nationale.
Nora Berra, qui propose pour sa part de développer l'offre dans les plannings familiaux, soulève en outre une question de santé. À la suite d'études récentes montrant un risque accru d'accident vasculaire (thrombose) avec certaines pilules dites de troisième génération, la secrétaire d'État a évoqué la question de la toxicité. Nora Berra a même évoqué un cas de décès de jeune femme sous pilule. Ce nouvel argument va-t-il s'inviter dans un débat au long court ?
Par Agnès Leclair - le 13/11/2011
Une proposition de loi sur la contraception des mineures est déposée ce lundi. La hausse du nombre d'IVG de mineures inquiète. Les moyens à mettre en œuvre pour l'enrayer divisent. Auteur d'un rapport sur la question remis en mai dernier, la députée UMP Bérengère Poletti dépose lundi après-midi une proposition de loi destinée à permettre un accès plus facile à l'IVG et à la contraception, notamment en garantissant un accès anonyme et gratuit à la contraception pour les mineures qui souhaitent garder secret leur traitement. Pour ce, les professionnels de santé devront établir une facturation spécifique, afin que l'Assurance-maladie rembourse une prescription qui ne sera pas mentionnée sur le décompte de remboursement des parents de la jeune fille mineure.
Selon les derniers chiffres officiels, plus de 13.200 interventions ont été pratiquées sur des jeunes filles en 2006 contre 10.700 en 2002. «L'IVG est anonyme et gratuite pour les mineures, la pilule du lendemain également. Mais, en dehors des centres de planification familiale, ce n'est pas le cas de la pilule contraceptive. La majorité des jeunes, particulièrement dans les zones rurales, n'y ont donc pas accès dans ces conditions», déplore la députée, vice-présidente de la délégation de l'Assemblée nationale aux droits des femmes. Sa proposition de loi prévoit aussi de renforcer l'éducation à la sexualité, en obligeant les établissements scolaires à l'inscrire dans leur projet d'école. L'autorisation pour les sages-femmes de pratiquer l'IVG médicamenteuse de façon expérimentale dans certaines régions figure également dans le texte.
La question de la toxicité s'invite
Ces idées, sous les feux de l'actualité depuis le «pass contraception» proposée par Ségolène Royal pour les lycéens de Poitou-Charentes, sont loin de faire l'unanimité. À la rentrée, une nouvelle étape a cependant été franchie avec l'arrivée du «pass santé contraception» en Ile-de-France. Ce dispositif qui rend la contraception anonyme et gratuite aux élèves de seconde franciliens a reçu la bénédiction du ministre de l'Éducation nationale, Luc Chatel.
Rebondissement fin octobre avec l'opposition ferme de secrétaire d'État à la Santé à la proposition de Bérengère Poletti. À l'occasion du lancement d'une campagne de l'INPES, conçue pour faire connaître des méthodes alternatives au «tout-pilule», Nora Berra a estimé qu'il ne fallait pas «court-circuiter le rôle des parents». Un point de vue partagé par plusieurs associations familiales qui dénoncent pêle-mêle une banalisation de la sexualité adolescente, une ingérence dans la vie de la famille et un non-respect du rôle des parents. La Fédération des parents d'élèves (Peep), opposé dans un premier temps au projet, a par contre évolué. «Un tel dispositif peut être utile si les familles en sont correctement informées. Certaines d'entre elles ont parfois du mal à aborder ces discussions. De plus, le sujet de la contraception doit également concerner les garçons», souligne Valérie Marty, présidente de la Peep nationale.
Nora Berra, qui propose pour sa part de développer l'offre dans les plannings familiaux, soulève en outre une question de santé. À la suite d'études récentes montrant un risque accru d'accident vasculaire (thrombose) avec certaines pilules dites de troisième génération, la secrétaire d'État a évoqué la question de la toxicité. Nora Berra a même évoqué un cas de décès de jeune femme sous pilule. Ce nouvel argument va-t-il s'inviter dans un débat au long court ?
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Régurgitations du nourrisson : pas d'inquiétude
Par Pauline Léna - le 10/11/2011
Ce mal est généralement transitoire et le meilleur outil reste la patience.
«La moitié des nourrissons de moins de 6 mois régurgitent au moins une fois par jour, rappelle le Pr Patrick Tounian, responsable du service nutrition et gastro-entérologie pédiatriques de l'hôpital Armand-Trousseau, à Paris. Il faut donc rappeler aux parents qu'il s'agit d'une situation physiologique, normale dans la majorité des cas.»
Ces régurgitations sont en effet liées à l'immaturité du système antireflux qui se résout, dans la plupart des cas, avec le temps. «Lorsqu'un nourrisson régurgite et se met à pleurer, les adultes y voient cependant la manifestation d'une douleur semblable à celle qu'ils ont eux-mêmes ressentie face au reflux gastro-oesophagien (RGO), indique Patrick Tounian. Infiniment trop d'enfants sont mis sous traitement antireflux alors que toutes les publications démontrent que le placebo est aussi efficace que le meilleur traitement antireflux.» Face aux régurgitations du nourrisson, le meilleur outil est la patience.
Un diagnostic de RGO trop fréquent
Si les régurgitations sont très importantes, plusieurs stratégies peuvent être appliquées. En première ligne, l'utilisation de lait épaissi permet de les limiter. Dans les cas extrêmes, il est possible de prescrire du métoclopramide ou du béthanéchol pour empêcher les régurgitations. Le dompéridone, de son côté, a démontré son inefficacité même s'il reste largement prescrit, notamment parce qu'il a peu d'effets secondaires.
Face à des régurgitations accompagnées de pleurs, de bronchites à répétition, de toux chroniques, d'affections ORL à répétition, l'Afssaps recommande d'abord de chercher autre chose que le RGO, qui n'est que très rarement à l'origine de ces manifestations. «Si aucune autre explication ne peut être trouvée, il est alors possible de faire une épreuve thérapeutique avec un inhibiteur de la pompe à protons», rappelle le Pr Tounian. Si le traitement ne donne pas de résultats rapidement, il est inutile. «L'effet placebo est très important, surtout sur les parents, et je vois arriver fréquemment des enfants qui sont depuis plusieurs années sous IPP sans véritables résultats.»
Comme pour l'adulte, la pH-métrie est le meilleur outil pour confirmer ou exclure le RGO afin de prescrire le bon traitement ou de continuer à chercher d'autres causes aux symptômes. Le diagnostic trop fréquent de RGO, associé à la prescription trop systématique d'IPP conduit en outre à passer à côté d'autres pathologies, comme l'asthme. Le RGO pathologique répond bien, comme chez l'adulte, à ces traitements mais reste transitoire chez le nourrisson. Il disparaît le plus souvent au moment de l'apprentissage de la marche et n'annonce pas nécessairement, pour l'adulte en devenir, l'apparition d'un reflux à l'approche de la cinquantaine.
Par Pauline Léna - le 10/11/2011
Ce mal est généralement transitoire et le meilleur outil reste la patience.
«La moitié des nourrissons de moins de 6 mois régurgitent au moins une fois par jour, rappelle le Pr Patrick Tounian, responsable du service nutrition et gastro-entérologie pédiatriques de l'hôpital Armand-Trousseau, à Paris. Il faut donc rappeler aux parents qu'il s'agit d'une situation physiologique, normale dans la majorité des cas.»
Ces régurgitations sont en effet liées à l'immaturité du système antireflux qui se résout, dans la plupart des cas, avec le temps. «Lorsqu'un nourrisson régurgite et se met à pleurer, les adultes y voient cependant la manifestation d'une douleur semblable à celle qu'ils ont eux-mêmes ressentie face au reflux gastro-oesophagien (RGO), indique Patrick Tounian. Infiniment trop d'enfants sont mis sous traitement antireflux alors que toutes les publications démontrent que le placebo est aussi efficace que le meilleur traitement antireflux.» Face aux régurgitations du nourrisson, le meilleur outil est la patience.
Un diagnostic de RGO trop fréquent
Si les régurgitations sont très importantes, plusieurs stratégies peuvent être appliquées. En première ligne, l'utilisation de lait épaissi permet de les limiter. Dans les cas extrêmes, il est possible de prescrire du métoclopramide ou du béthanéchol pour empêcher les régurgitations. Le dompéridone, de son côté, a démontré son inefficacité même s'il reste largement prescrit, notamment parce qu'il a peu d'effets secondaires.
Face à des régurgitations accompagnées de pleurs, de bronchites à répétition, de toux chroniques, d'affections ORL à répétition, l'Afssaps recommande d'abord de chercher autre chose que le RGO, qui n'est que très rarement à l'origine de ces manifestations. «Si aucune autre explication ne peut être trouvée, il est alors possible de faire une épreuve thérapeutique avec un inhibiteur de la pompe à protons», rappelle le Pr Tounian. Si le traitement ne donne pas de résultats rapidement, il est inutile. «L'effet placebo est très important, surtout sur les parents, et je vois arriver fréquemment des enfants qui sont depuis plusieurs années sous IPP sans véritables résultats.»
Comme pour l'adulte, la pH-métrie est le meilleur outil pour confirmer ou exclure le RGO afin de prescrire le bon traitement ou de continuer à chercher d'autres causes aux symptômes. Le diagnostic trop fréquent de RGO, associé à la prescription trop systématique d'IPP conduit en outre à passer à côté d'autres pathologies, comme l'asthme. Le RGO pathologique répond bien, comme chez l'adulte, à ces traitements mais reste transitoire chez le nourrisson. Il disparaît le plus souvent au moment de l'apprentissage de la marche et n'annonce pas nécessairement, pour l'adulte en devenir, l'apparition d'un reflux à l'approche de la cinquantaine.
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Re: Fiches culture générale 2012
Bonjour bonjour, j'ai besoin d'un coup de pouce avait vous fait des fiches sur LES MIS ( maladies a incidence sociale) ???
-
- Messages : 1
- Inscription : 02 nov. 2011 17:52
Re: Actualités concours 2012
Bonjou
r, je suis nouvelle sur ce site et j'aimerais passer le concours d'infirmière en 2012, je voulais savoir si quelqu'un sait quand les dates d'inscriptions aux différents concours paraîtront et où? Merci beaucoup!!

Re: Fiches culture générale 2012
Sauf erreur de ma part, les MIS correspondent aux MCV Maladie cardio vasculaire, le Cancer, les IST infections sexuellement transmissibles, le Sida, la turbeculose, les drogues, l'alcoolisme, le tabagisme....Sousou47 a écrit :Bonjour bonjour, j'ai besoin d'un coup de pouce avait vous fait des fiches sur LES MIS ( maladies a incidence sociale) ???
Il y a un sommaire des fiches qu'on a traité à la page 1!!

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Re: Entraînement culture générale 2012
Voilà pour moi!!
I_ Parler un moyen de communication: Permet de s'exprimer:
_Pour le médecin: Dans la relation médecin-patient: au centre de la relation de confiance. Permet au médecin d'évoquer les divers traitement possible...
Dans la relation médecin-autre personnel soignant: Permet un échange d'information. Entre médecin et spécialiste: éviter les interactions médicamenteuses. Entre médecin-infirmière: échange du ressentit du patient
_Pour le patient: Dans la relation médecin-patient: permet d'évoquer son mal être, sa souffrance, comment il le ressent au quotidien, comment il le vit et donc adapter les traitements pour qu'il ai une meilleur qualité de vie
Dans la relation patient-autre personnel soignant: Permet un nouvel échange sur la maladie. Entre le patient-infirmière: si annonce de maladie grave par le médecin, le patient risque de ne rien retenir de l'explication qui suit. C'est alors à l'infirmière de lui réexpliquer les traitements possibles lorsqu'il sera près à les entendre.
II_Pas le seul moyen de communication
_Avec le patient: Le temps de parole est important mais les silences aussi de même que la posture et les gestes lors de l'annonce...
_Particularité: L'information apporté par le personnel soignant doit être claire, loyale et approprié
-Si il s'agit d'étranger
-Sourd-Muet-Aveugle
-Handicapé mentale
-Enfant
Il faut les informer aussi par la gestuelle, images, touché....

I_ Parler un moyen de communication: Permet de s'exprimer:
_Pour le médecin: Dans la relation médecin-patient: au centre de la relation de confiance. Permet au médecin d'évoquer les divers traitement possible...
Dans la relation médecin-autre personnel soignant: Permet un échange d'information. Entre médecin et spécialiste: éviter les interactions médicamenteuses. Entre médecin-infirmière: échange du ressentit du patient
_Pour le patient: Dans la relation médecin-patient: permet d'évoquer son mal être, sa souffrance, comment il le ressent au quotidien, comment il le vit et donc adapter les traitements pour qu'il ai une meilleur qualité de vie
Dans la relation patient-autre personnel soignant: Permet un nouvel échange sur la maladie. Entre le patient-infirmière: si annonce de maladie grave par le médecin, le patient risque de ne rien retenir de l'explication qui suit. C'est alors à l'infirmière de lui réexpliquer les traitements possibles lorsqu'il sera près à les entendre.
II_Pas le seul moyen de communication
_Avec le patient: Le temps de parole est important mais les silences aussi de même que la posture et les gestes lors de l'annonce...
_Particularité: L'information apporté par le personnel soignant doit être claire, loyale et approprié
-Si il s'agit d'étranger
-Sourd-Muet-Aveugle
-Handicapé mentale
-Enfant
Il faut les informer aussi par la gestuelle, images, touché....
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Re: Actualités concours 2012
Aller chez le dentiste pour préserver son cœur
Le congrès annuel de l'association américaine de cardiologie est l'occasion de faire le point sur les facteurs de risque et la prévention des maladies cardiaques. L'hygiène dentaire fait partie de cette stratégie.
Comme chaque année, le congrès de l’American Heart Association (qui se tient du 12 a 16 novembre à Orlando, en Floride) est l’occasion pour les spécialistes du cœur de faire le point sur les dernières découvertes en cardiologie. Cette année, il est prévu de mettre l’accent sur la prévention des maladies cardiovasculaires et le dépistage des facteurs de risques.
Parmi les nouvelles mesures de prévention, peut-être faudra-t-il un jour inclure des visites régulières chez le dentiste. Une étude taïwanaise présentée lors du congrès fait en effet état d’une diminution de 24% du risque de crise cardiaque et de 13% du risque d’accident vasculaire chez les personnes qui effectuent un nettoyage -et détartrage- des dents régulier (au moins une fois par an) chez le dentiste.
A prendre en compte, car l’étude a porté sur plus de 50.000 personnes pendant une moyenne de sept ans. L’existence d’un lien entre l’état dentaire et la santé cardiaque est connue depuis longtemps -il y a quelques années encore les futurs opérés à cœur ouvert devaient se faire arracher les dents- mais c’est la première fois qu’il est évalué ainsi.
Le nettoyage régulier des dents permettraient de diminuer la croissance des bactéries gingivales qui peuvent générer un état inflammatoire pouvant favoriser l’apparition d’une maladie cardiovasculaire. « Ces résultats ne sont pas surprenants car il y a de nombreuses études montrant une association entre l'inflammation et les maladies cardiaques », a déclaré le Dr Lawrence Phillips, cardiologue au Langone Medical Center (Etats-Unis) « Une bonne hygiène dentaire est recommandée pour tous les patients », a-t-il ajouté.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
09/10/2011
Le congrès annuel de l'association américaine de cardiologie est l'occasion de faire le point sur les facteurs de risque et la prévention des maladies cardiaques. L'hygiène dentaire fait partie de cette stratégie.
Comme chaque année, le congrès de l’American Heart Association (qui se tient du 12 a 16 novembre à Orlando, en Floride) est l’occasion pour les spécialistes du cœur de faire le point sur les dernières découvertes en cardiologie. Cette année, il est prévu de mettre l’accent sur la prévention des maladies cardiovasculaires et le dépistage des facteurs de risques.
Parmi les nouvelles mesures de prévention, peut-être faudra-t-il un jour inclure des visites régulières chez le dentiste. Une étude taïwanaise présentée lors du congrès fait en effet état d’une diminution de 24% du risque de crise cardiaque et de 13% du risque d’accident vasculaire chez les personnes qui effectuent un nettoyage -et détartrage- des dents régulier (au moins une fois par an) chez le dentiste.
A prendre en compte, car l’étude a porté sur plus de 50.000 personnes pendant une moyenne de sept ans. L’existence d’un lien entre l’état dentaire et la santé cardiaque est connue depuis longtemps -il y a quelques années encore les futurs opérés à cœur ouvert devaient se faire arracher les dents- mais c’est la première fois qu’il est évalué ainsi.
Le nettoyage régulier des dents permettraient de diminuer la croissance des bactéries gingivales qui peuvent générer un état inflammatoire pouvant favoriser l’apparition d’une maladie cardiovasculaire. « Ces résultats ne sont pas surprenants car il y a de nombreuses études montrant une association entre l'inflammation et les maladies cardiaques », a déclaré le Dr Lawrence Phillips, cardiologue au Langone Medical Center (Etats-Unis) « Une bonne hygiène dentaire est recommandée pour tous les patients », a-t-il ajouté.
J.I.
Sciences et Avenir.fr
09/10/2011
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités concours 2012
Bisphénol A : une interdiction inapplicable ?
Alors que le 12 octobre dernier, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction du bisphénol A dans tous les contenants alimentaires d’ici à 2014, dans un rapport qui vient d’être publié, l’Académie nationale de médecine regrette cette décision qu’elle considère précipitée, bien qu’à terme, nécessaire.
Si les membres de l’Académie nationale de médecine souhaitent que des dispositions soient prises pour la mise en place de mesures de précaution pour les femmes enceintes, ils restent opposés à une interdiction totale de BPA dans les contenants alimentaires tant qu’il n’existe aucun produit fiable de substitution.
Interdit depuis mai 2010 dans la fabrication des biberons, le bisphénol A, présent notamment dans les bouteilles en plastique rigide, dans les canettes, et autres boîtes de conserve, a fait l’objet, en octobre dernier, d’un vote à l’Assemblée nationale, visant à l’interdire définitivement par la loi. C’est un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), paru le mois dernier, qui avait mis le feu aux poudres en soulignant l'effet toxique sur l’homme de ce composé chimique, même à de faibles doses. Ce document s’appuyait sur plusieurs études qui, d’une part, démontraient les effets nocifs de cette substance chimique sur la souris, et d’autre part, suspectaient cette dernière d'avoir des effets négatifs sur la fertilité féminine, les pathologies cardiovasculaires, et le diabète.
Le rapport des médecins de la rue Bonaparte estime qu’en effet, le BPA pourrait bien contribuer à une faible augmentation des cancers hormono-dépendants, principalement du sein et de la prostate, bien qu'on ne connaisse pas, pour l'instant, les mécanismes qui induiraient ce processus.
Toutefois, si à terme, l'Académie de médecine préconise l’interdiction de ce perturbateur endocrinien dans les contenants alimentaires et dans les amalgames dentaires, elle appelle les industriels à redoubler d’efforts pour trouver un substitut à ce composé chimique, ayant les mêmes caractéristiques techniques, mais totalement inoffensif pour l’organisme. Tant que ces conditions ne sont pas remplies, la décision de l’interdire semble prématurée…
Article écrit le 2011-11-10 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
Alors que le 12 octobre dernier, l’Assemblée nationale a voté l’interdiction du bisphénol A dans tous les contenants alimentaires d’ici à 2014, dans un rapport qui vient d’être publié, l’Académie nationale de médecine regrette cette décision qu’elle considère précipitée, bien qu’à terme, nécessaire.
Si les membres de l’Académie nationale de médecine souhaitent que des dispositions soient prises pour la mise en place de mesures de précaution pour les femmes enceintes, ils restent opposés à une interdiction totale de BPA dans les contenants alimentaires tant qu’il n’existe aucun produit fiable de substitution.
Interdit depuis mai 2010 dans la fabrication des biberons, le bisphénol A, présent notamment dans les bouteilles en plastique rigide, dans les canettes, et autres boîtes de conserve, a fait l’objet, en octobre dernier, d’un vote à l’Assemblée nationale, visant à l’interdire définitivement par la loi. C’est un rapport de l'Agence nationale de sécurité sanitaire de l'alimentation (Anses), paru le mois dernier, qui avait mis le feu aux poudres en soulignant l'effet toxique sur l’homme de ce composé chimique, même à de faibles doses. Ce document s’appuyait sur plusieurs études qui, d’une part, démontraient les effets nocifs de cette substance chimique sur la souris, et d’autre part, suspectaient cette dernière d'avoir des effets négatifs sur la fertilité féminine, les pathologies cardiovasculaires, et le diabète.
Le rapport des médecins de la rue Bonaparte estime qu’en effet, le BPA pourrait bien contribuer à une faible augmentation des cancers hormono-dépendants, principalement du sein et de la prostate, bien qu'on ne connaisse pas, pour l'instant, les mécanismes qui induiraient ce processus.
Toutefois, si à terme, l'Académie de médecine préconise l’interdiction de ce perturbateur endocrinien dans les contenants alimentaires et dans les amalgames dentaires, elle appelle les industriels à redoubler d’efforts pour trouver un substitut à ce composé chimique, ayant les mêmes caractéristiques techniques, mais totalement inoffensif pour l’organisme. Tant que ces conditions ne sont pas remplies, la décision de l’interdire semble prématurée…
Article écrit le 2011-11-10 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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Re: Entraînement culture générale 2012
Exercice 21 (série 2) : 3 questions. Temps estimé 1h 30.
Posté par Novopress dans Entretiens, Monde, Politique, Sciences/Techno, Société le 20 février 2010 |
Dans un documentaire sur le sida, « House of Numbers », réalisé par Brent Leung en 2009, le professeur Luc Montagnier, découvreur du virus du sida en 1983, se livre à un certain nombre de déclarations intéressantes : « Si vous avez un bon système immunitaire, il se débarrassera du VIH en quelques semaines » affirme –t-il à deux reprises, insistant également sur l’importance de l’alimentation, de l’hygiène et de l’éducation dans la lutte contre le sida : « Des mesures beaucoup moins chères et beaucoup plus efficaces que les antirétroviraux et qu’un hypothétique vaccin ». Comment expliquer qu’elles ne soient pas mises en œuvre par les gouvernements locaux (Afrique) ? « Ces gouvernements sont conseillés par des gens qui ont tout intérêt à promouvoir les solutions les plus profitables pour les groupes pharmaceutiques. Avec les mesures simples que je préconise, il n’y a aucun profit à réaliser… ».
Questions :
Le but de cet exercice est de vous faire quelques rappels sur le VIH (1983 Luc Montagnier ) mais surtout l'occasion d'innover avec une fiche sur le système immunitaire ^^ donc n'hésitez pas à faire des recherches sur internet pour faire cet exercice bien au contraire ^^
1) Expliquez et définissez les mots suivants : VIH, SIDA, système immunitaire.
2) Commentez le passage en italique.
Votre rédaction serra structurée en une vingtaine de ligne.
3) D'après vous, comment peut on avoir ou entretenir un bon système immunitaire ?
Votre rédaction serra structurée en une trentaine de ligne.
Bon courage
Posté par Novopress dans Entretiens, Monde, Politique, Sciences/Techno, Société le 20 février 2010 |
Dans un documentaire sur le sida, « House of Numbers », réalisé par Brent Leung en 2009, le professeur Luc Montagnier, découvreur du virus du sida en 1983, se livre à un certain nombre de déclarations intéressantes : « Si vous avez un bon système immunitaire, il se débarrassera du VIH en quelques semaines » affirme –t-il à deux reprises, insistant également sur l’importance de l’alimentation, de l’hygiène et de l’éducation dans la lutte contre le sida : « Des mesures beaucoup moins chères et beaucoup plus efficaces que les antirétroviraux et qu’un hypothétique vaccin ». Comment expliquer qu’elles ne soient pas mises en œuvre par les gouvernements locaux (Afrique) ? « Ces gouvernements sont conseillés par des gens qui ont tout intérêt à promouvoir les solutions les plus profitables pour les groupes pharmaceutiques. Avec les mesures simples que je préconise, il n’y a aucun profit à réaliser… ».
Questions :
Le but de cet exercice est de vous faire quelques rappels sur le VIH (1983 Luc Montagnier ) mais surtout l'occasion d'innover avec une fiche sur le système immunitaire ^^ donc n'hésitez pas à faire des recherches sur internet pour faire cet exercice bien au contraire ^^
1) Expliquez et définissez les mots suivants : VIH, SIDA, système immunitaire.
2) Commentez le passage en italique.
Votre rédaction serra structurée en une vingtaine de ligne.
3) D'après vous, comment peut on avoir ou entretenir un bon système immunitaire ?
Votre rédaction serra structurée en une trentaine de ligne.
Bon courage

Dernière modification par angelito94 le 17 nov. 2011 15:20, modifié 2 fois.
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S1: Chir ortho post op
S2: psychiatrie / IDE scolaire
1ére année validée 60/60ects
S3 : Onco-hémato pédiatrique
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Re: Actualités concours 2012
Chimie : des plantes pour remplacer le pétrole
Des experts du monde entier, dont deux Prix Nobel, se réunissent lundi pour préparer cet immense défi.
Réussir à remplacer le pétrole par des plantes : de plus en plus de chercheurs à travers le monde valident de nouvelles techniques, des entreprises s'y attellent et des politiques s'en préoccupent. Les défis n'en restent pas moins immenses, qu'ils soient économiques, environnementaux ou sociétaux pour cette branche de la chimie «verte» qu'il est désormais convenu d'appeler la bioraffinerie.
«On n'en est certes qu'aux prémices, mais il y a déjà des avancées très concrètes, sachant que l'utilisation des auxiliaires vivants est infinie», assure Dominique Dutartre, le président de la société ARD (Agro-industrie Recherche et Développement). Au plan mondial, la chimie végétale représente ainsi un peu moins de 45 millions de tonnes sur 500 millions issus du pétrole. Quant au biodiesel, c'est environ 25 millions de tonnes pour les transports contre 900 millions de gazole.
Réunis à huis clos lundi et mardi à Chantilly (Oise), une quarantaine d'experts venus du monde entier, dont les deux Prix Nobel de chimie français, Yves Chauvin et Jean-Marie Lehn ainsi qu'un grand nombre d'industriels, vont confronter leurs points de vue sur ces enjeux qui ne sont plus vraiment du futur. Des entretiens initiés par le pôle de compétitivité Industries & Agro-Ressources (IAR), créé en 2005, et qui regroupe plus de 200 adhérents. Un grand nombre d'entre eux sont installés en Champagne-Ardenne et en Picardie, deux régions leaders dans le secteur, portées par leur histoire agricole, la betterave sucrière notamment.
Si les trois lettres «bio» accolées au mot raffinerie ou l'adjectif «verte» qui accompagne le mot chimie n'ont pas la même signification que lorsqu'ils sont employés par le grand public qui pense agriculture biologique ou produit biodégradable, ils rappellent bien qu'il s'agit de passer de produits fabriqués à partir du pétrole à des produits issus de végétaux. De la paille, du bois, des algues, des fruits, des fleurs des céréales… Bref, des ressources renouvelables à la différence des énergies fossiles dont l'épuisement se profile. De nouvelles matières premières dont on extrait de l'alcool ou de nouvelles molécules pour l'alimentaire, la cosmétique, la pharmacie…
Les enjeux sont multiples. Il sera bien sûr question, dans ces rencontres, de rentabilité. «Techniquement, on sait faire de l'éthanol à partir de la lignocellulose issue de coproduits agricoles, notamment forestiers», que l'on peut ajouter à du carburant, souligne Benoît Trémeau, le secrétaire général du projet Futurol, un pilote industriel installé dans la bioraffinerie de Bazancourt-Pomacle (Marne). «Mais aujourd'hui on est à 2 € le litre», ajoute-t-il. Un prix encore trop élevé pour être compétitif.
Des directives restrictives
Il sera également question d'approvisionnement, d'empreinte environnementale et de compétition avec des terres agricoles normalement dédiées à l'alimentation. Vaut-il mieux s'approvisionner localement ou faire venir la matière première d'autres pays comme s'apprêtent à le faire les Néerlandais qui ont installé une zone dédiée dans le port de Rotterdam pour réceptionner des petites plaquettes de bois en provenance d'Europe du Nord ? Faut-il encourager des techniques qui, tout en utilisant du végétal, s'avèrent grosses consommatrices d'énergie dans le procédé de fabrication et émettrices de gaz à effet de serre ? Faut-il enfin autoriser des plantations sur des terres à vocation alimentaire ou prenant la place de forêts primaires qui jouent un rôle essentiel dans le climat mondial et le stockage du carbone ?
«Cela fait très longtemps que l'homme utilise des cultures pour autre chose que pour se nourrir, rappelle un expert. Qu'est-ce que c'était que l'avoine pour les chevaux si ce n'est un carburant ?» «Aujourd'hui, au plan mondial, la moitié des produits agricoles servent à l'alimentation. Le reste est réutilisé mais sous-exploité », renchérit Daniel Thomas, le président de l'IAR. «Ce que l'on essaie de faire c'est de raisonner sur la plante entière», précise de son côté Philippe Tillous-Borde, directeur général de Sofiprotéol . On veut rajouter de la valeur ajoutée à la valeur ajoutée.»
Il n'empêche. «Du fait du retard à l'allumage pour les biocarburants de 2e génération qui ne devraient pas voir le jour avant 2020 ou 2030, il faudra continuer à utiliser de la matière première végétale qui pourrait être utilisée pour l'alimentation», assure Bruno Jarry, membre de l'Académie des technologies. Ce n'est pas un problème pour l'Europe car on pourra le prendre sur nos exportations, mais ailleurs cela peut effectivement devenir un vrai problème.» L'Europe a produit un certain nombre de directives restrictives, notamment en matière environnementale. «Mais les autres pays s'en fichent pas mal ! Attention à ne pas se tirer une balle dans le pied. Tout est dans un juste équilibre», poursuit Bruno Jarry. «Je crois que l'on a de quoi produire beaucoup et mieux, tempère Philippe Tillous-Borde, en améliorant la collecte de la matière première et parce qu'il y a des terres en réserves, notamment en Afrique et en exploitant bien la totalité de la plante.»
Le figaro
Des experts du monde entier, dont deux Prix Nobel, se réunissent lundi pour préparer cet immense défi.
Réussir à remplacer le pétrole par des plantes : de plus en plus de chercheurs à travers le monde valident de nouvelles techniques, des entreprises s'y attellent et des politiques s'en préoccupent. Les défis n'en restent pas moins immenses, qu'ils soient économiques, environnementaux ou sociétaux pour cette branche de la chimie «verte» qu'il est désormais convenu d'appeler la bioraffinerie.
«On n'en est certes qu'aux prémices, mais il y a déjà des avancées très concrètes, sachant que l'utilisation des auxiliaires vivants est infinie», assure Dominique Dutartre, le président de la société ARD (Agro-industrie Recherche et Développement). Au plan mondial, la chimie végétale représente ainsi un peu moins de 45 millions de tonnes sur 500 millions issus du pétrole. Quant au biodiesel, c'est environ 25 millions de tonnes pour les transports contre 900 millions de gazole.
Réunis à huis clos lundi et mardi à Chantilly (Oise), une quarantaine d'experts venus du monde entier, dont les deux Prix Nobel de chimie français, Yves Chauvin et Jean-Marie Lehn ainsi qu'un grand nombre d'industriels, vont confronter leurs points de vue sur ces enjeux qui ne sont plus vraiment du futur. Des entretiens initiés par le pôle de compétitivité Industries & Agro-Ressources (IAR), créé en 2005, et qui regroupe plus de 200 adhérents. Un grand nombre d'entre eux sont installés en Champagne-Ardenne et en Picardie, deux régions leaders dans le secteur, portées par leur histoire agricole, la betterave sucrière notamment.
Si les trois lettres «bio» accolées au mot raffinerie ou l'adjectif «verte» qui accompagne le mot chimie n'ont pas la même signification que lorsqu'ils sont employés par le grand public qui pense agriculture biologique ou produit biodégradable, ils rappellent bien qu'il s'agit de passer de produits fabriqués à partir du pétrole à des produits issus de végétaux. De la paille, du bois, des algues, des fruits, des fleurs des céréales… Bref, des ressources renouvelables à la différence des énergies fossiles dont l'épuisement se profile. De nouvelles matières premières dont on extrait de l'alcool ou de nouvelles molécules pour l'alimentaire, la cosmétique, la pharmacie…
Les enjeux sont multiples. Il sera bien sûr question, dans ces rencontres, de rentabilité. «Techniquement, on sait faire de l'éthanol à partir de la lignocellulose issue de coproduits agricoles, notamment forestiers», que l'on peut ajouter à du carburant, souligne Benoît Trémeau, le secrétaire général du projet Futurol, un pilote industriel installé dans la bioraffinerie de Bazancourt-Pomacle (Marne). «Mais aujourd'hui on est à 2 € le litre», ajoute-t-il. Un prix encore trop élevé pour être compétitif.
Des directives restrictives
Il sera également question d'approvisionnement, d'empreinte environnementale et de compétition avec des terres agricoles normalement dédiées à l'alimentation. Vaut-il mieux s'approvisionner localement ou faire venir la matière première d'autres pays comme s'apprêtent à le faire les Néerlandais qui ont installé une zone dédiée dans le port de Rotterdam pour réceptionner des petites plaquettes de bois en provenance d'Europe du Nord ? Faut-il encourager des techniques qui, tout en utilisant du végétal, s'avèrent grosses consommatrices d'énergie dans le procédé de fabrication et émettrices de gaz à effet de serre ? Faut-il enfin autoriser des plantations sur des terres à vocation alimentaire ou prenant la place de forêts primaires qui jouent un rôle essentiel dans le climat mondial et le stockage du carbone ?
«Cela fait très longtemps que l'homme utilise des cultures pour autre chose que pour se nourrir, rappelle un expert. Qu'est-ce que c'était que l'avoine pour les chevaux si ce n'est un carburant ?» «Aujourd'hui, au plan mondial, la moitié des produits agricoles servent à l'alimentation. Le reste est réutilisé mais sous-exploité », renchérit Daniel Thomas, le président de l'IAR. «Ce que l'on essaie de faire c'est de raisonner sur la plante entière», précise de son côté Philippe Tillous-Borde, directeur général de Sofiprotéol . On veut rajouter de la valeur ajoutée à la valeur ajoutée.»
Il n'empêche. «Du fait du retard à l'allumage pour les biocarburants de 2e génération qui ne devraient pas voir le jour avant 2020 ou 2030, il faudra continuer à utiliser de la matière première végétale qui pourrait être utilisée pour l'alimentation», assure Bruno Jarry, membre de l'Académie des technologies. Ce n'est pas un problème pour l'Europe car on pourra le prendre sur nos exportations, mais ailleurs cela peut effectivement devenir un vrai problème.» L'Europe a produit un certain nombre de directives restrictives, notamment en matière environnementale. «Mais les autres pays s'en fichent pas mal ! Attention à ne pas se tirer une balle dans le pied. Tout est dans un juste équilibre», poursuit Bruno Jarry. «Je crois que l'on a de quoi produire beaucoup et mieux, tempère Philippe Tillous-Borde, en améliorant la collecte de la matière première et parce qu'il y a des terres en réserves, notamment en Afrique et en exploitant bien la totalité de la plante.»
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Re: Actualités concours 2012
Insuffisance cardiaque: espoir de la thérapie cellulaire
Par Martine Perez - le 14/11/2011
L'injection de cellules souches adultes dans le coeur d'un malade après un infarctus permet une meilleure régénération du muscle.
La prise en charge de l'infarctus a fait des progrès considérable au cours des vingt dernières années. Mais les personnes ayant souffert d'une attaque cardiaque, si elles survivent bien plus souvent qu'autrefois, sont menacées de souffrir à plus long terme d'uneinsuffisance cardiaque. La partie altérée du muscle cardiaque, ne fonctionne plus, le cœur se dilate afin que le fonctionnement de la pompe cardiaque reste optimal. En vain. Pour éviter ce risque de séquelle à long terme, des essais en thérapie cellulaire sont menés partout dans les pays riches. Lundi, des chercheurs publient ainsi dans la revue médicale britannique The Lancet les résultats positifs du premier essai à base de cellules souches cardiaques adultes dans le traitement de l'insuffisance cardiaque secondaire à des infarctus.
Un an après l'injection de leurs propres cellules, les patients ont eu en moyenne 12% d'amélioration de leur état, selon les professeurs Roberto Bolli (université de Louisville, Kentucky) et Piero Anversa (Harvard Medical School, Boston) et leurs collègues. Ce type de cellules n'avaient jamais été testées auparavant chez l'homme, soulignent les auteurs dont l'essai de phase 1 est présenté lundi également au congrès de l'American Heart Association organisé à Orlando, en Floride.
«Un nouveal optimisme»Des thérapies cellulaires à base de cellules souches adultes de moelle osseuse ont déjà été testées, mais avec des résultats mitigés. Le coeur adulte contient des cellules souches cardiaques capables de se reproduire et de former les trois lignées majeures de cellules cardiaques (myocytes, cellules musculaires lisses et endothéliales).
L'essai a porté sur 23 patients atteints d'insuffisance cardiaque sévère et ayant subi des pontages coronariens. Cette grave insuffisance se traduit par une fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) inférieure à 40%, la normale étant de de 50% ou plus.
Seize d'entre eux ont reçu un million de cellules cardiaques souches (CSC), quatre mois en moyenne après leurs pontages et sept autres (groupe contrôle) le traitement standard.
Chez 14 patients analysés, la FEVG est passée de 30,3% avant l'administration des cellules à 38,5% quatre mois après. Aucun changement n'a été enregistré dans le groupe contrôle.
Compte tenu de la qualité de l'étude et de l'ampleur inattendue des bénéfices obtenus, les résultats de cet essai «soulèvent un nouvel optimisme», commente le Pr Gerd Heusch (Allemagne) dans Lancet. Mais les promesses de cet essai devront être confirmées sur un plus grand nombre de patients, suivis plus longtemps.
Le figaro
Par Martine Perez - le 14/11/2011
L'injection de cellules souches adultes dans le coeur d'un malade après un infarctus permet une meilleure régénération du muscle.
La prise en charge de l'infarctus a fait des progrès considérable au cours des vingt dernières années. Mais les personnes ayant souffert d'une attaque cardiaque, si elles survivent bien plus souvent qu'autrefois, sont menacées de souffrir à plus long terme d'uneinsuffisance cardiaque. La partie altérée du muscle cardiaque, ne fonctionne plus, le cœur se dilate afin que le fonctionnement de la pompe cardiaque reste optimal. En vain. Pour éviter ce risque de séquelle à long terme, des essais en thérapie cellulaire sont menés partout dans les pays riches. Lundi, des chercheurs publient ainsi dans la revue médicale britannique The Lancet les résultats positifs du premier essai à base de cellules souches cardiaques adultes dans le traitement de l'insuffisance cardiaque secondaire à des infarctus.
Un an après l'injection de leurs propres cellules, les patients ont eu en moyenne 12% d'amélioration de leur état, selon les professeurs Roberto Bolli (université de Louisville, Kentucky) et Piero Anversa (Harvard Medical School, Boston) et leurs collègues. Ce type de cellules n'avaient jamais été testées auparavant chez l'homme, soulignent les auteurs dont l'essai de phase 1 est présenté lundi également au congrès de l'American Heart Association organisé à Orlando, en Floride.
«Un nouveal optimisme»Des thérapies cellulaires à base de cellules souches adultes de moelle osseuse ont déjà été testées, mais avec des résultats mitigés. Le coeur adulte contient des cellules souches cardiaques capables de se reproduire et de former les trois lignées majeures de cellules cardiaques (myocytes, cellules musculaires lisses et endothéliales).
L'essai a porté sur 23 patients atteints d'insuffisance cardiaque sévère et ayant subi des pontages coronariens. Cette grave insuffisance se traduit par une fraction d'éjection ventriculaire gauche (FEVG) inférieure à 40%, la normale étant de de 50% ou plus.
Seize d'entre eux ont reçu un million de cellules cardiaques souches (CSC), quatre mois en moyenne après leurs pontages et sept autres (groupe contrôle) le traitement standard.
Chez 14 patients analysés, la FEVG est passée de 30,3% avant l'administration des cellules à 38,5% quatre mois après. Aucun changement n'a été enregistré dans le groupe contrôle.
Compte tenu de la qualité de l'étude et de l'ampleur inattendue des bénéfices obtenus, les résultats de cet essai «soulèvent un nouvel optimisme», commente le Pr Gerd Heusch (Allemagne) dans Lancet. Mais les promesses de cet essai devront être confirmées sur un plus grand nombre de patients, suivis plus longtemps.
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Re: Actualités concours 2012
L'Europe maintient son aide aux plus démunis pour deux ans
On redoutait un nouveau bras de fer entre la France et l'Allemagne. L'aide alimentaire aux plus démunis dans l'Union européenne menaçait d'être bloquée en raison de divergences entre plusieurs pays de l'UE. Finalement, le programme a été maintenu pour 2012 et 2013. Une nouvelle saluée par les associations concernées, notamment les Restos du Coeur. «C'est un soulagement pour les plus démunis», estime Olivier Berthe, président des Restos.
En échange, la France et l'Allemagne doivent s'engager pour qu'en 2014, ce PEAD ne soit plus financé par l'Union européenne.
Le soutien de l'Allemagne a été crucial pour permettre ce déblocage. Le maintien de cette aide aux banques alimentaires et soupes populaires en Europe était jusqu'ici remis en cause par cinq autres Etats de l'Union européenne : la Suède, Royaume-Uni, Danemark, République tchèque et Pays-Bas. Ceux-ci s'opposaient à ce que les fonds alloués au titre du Programme européen d'aide aux démunis (PEAD), tirés du budget agricole, soient utilisés à des fins de politique sociale.
Une aide européenne de 480 millions d'euros
Mais l'Allemagne, qui s'est longtemps montrée hostile à ce maintien, a finalement décidé de soutenir le programme à la seule condition qu'aucune politique sociale ne soit financée par l'UE à partir de 2014.
Ces négociations permettent d'éviter une réduction drastique - de l'ordre de 80% - de ces fonds. Actuellement, des centaines d'organisations caritatives d'une vingtaine d'Etats profitent de ce programme doté de 480 millions d'euros.
Les pays qui refusaient jusqu'ici s'appuient sur un arrêt de la Cour européenne de justice qui estimait que cette année le PEAD avait dévié de son objectif initial de redistribution des excédents agricoles pour ne plus financer que des achats de nourriture tirés du budget de la Politique agricole commune alors que ces achats relèvent plutôt de la politique sociale.
LeParisien.fr
On redoutait un nouveau bras de fer entre la France et l'Allemagne. L'aide alimentaire aux plus démunis dans l'Union européenne menaçait d'être bloquée en raison de divergences entre plusieurs pays de l'UE. Finalement, le programme a été maintenu pour 2012 et 2013. Une nouvelle saluée par les associations concernées, notamment les Restos du Coeur. «C'est un soulagement pour les plus démunis», estime Olivier Berthe, président des Restos.
En échange, la France et l'Allemagne doivent s'engager pour qu'en 2014, ce PEAD ne soit plus financé par l'Union européenne.
Le soutien de l'Allemagne a été crucial pour permettre ce déblocage. Le maintien de cette aide aux banques alimentaires et soupes populaires en Europe était jusqu'ici remis en cause par cinq autres Etats de l'Union européenne : la Suède, Royaume-Uni, Danemark, République tchèque et Pays-Bas. Ceux-ci s'opposaient à ce que les fonds alloués au titre du Programme européen d'aide aux démunis (PEAD), tirés du budget agricole, soient utilisés à des fins de politique sociale.
Une aide européenne de 480 millions d'euros
Mais l'Allemagne, qui s'est longtemps montrée hostile à ce maintien, a finalement décidé de soutenir le programme à la seule condition qu'aucune politique sociale ne soit financée par l'UE à partir de 2014.
Ces négociations permettent d'éviter une réduction drastique - de l'ordre de 80% - de ces fonds. Actuellement, des centaines d'organisations caritatives d'une vingtaine d'Etats profitent de ce programme doté de 480 millions d'euros.
Les pays qui refusaient jusqu'ici s'appuient sur un arrêt de la Cour européenne de justice qui estimait que cette année le PEAD avait dévié de son objectif initial de redistribution des excédents agricoles pour ne plus financer que des achats de nourriture tirés du budget de la Politique agricole commune alors que ces achats relèvent plutôt de la politique sociale.
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Re: Actualités concours 2012
Nez rouges et blouses blanches pour rire à l'hôpital
Le Point.fr - Publié le 10/11/2011 à 20:54 - Modifié le 10/11/2011 à 20:55
Depuis vingt ans, l'association Le rire médecin aide les enfants hospitalisés à mieux supporter leur quotidien.
"On ne peut pas faire ma piqûre, les clowns ne sont pas là !" s'exclame Mathieu, cinq ans. "Faites rire mon papa !" demande Fanny, six ans. Ces deux enfants sont cités en ouverture du très beau livre*, largement illustré, que Bernard Mathieu et le photographe Jacques Grison viennent de consacrer à cette association qui fête cette année son vingtième anniversaire. Ils se sont glissés dans les pas des clowns, arpentant les services de pédiatrie de nombreux hôpitaux pendant des mois. Ils ont ainsi recueilli des dizaines de témoignages d'enfants, de parents, d'infirmières, de médecins et de clowns. Ils montrent bien que, si l'hospitalisation est une période traumatisante, le rire ne doit pas en être exclu. Surtout pas.
Cette formidable épopée n'aurait jamais existé sans l'énergie et la motivation de Caroline Simonds, alias Docteur Girafe. Dès son enfance, cette Américaine avait deux ambitions : vivre en France et devenir médecin. "Je suis depuis toujours dans la réparation de l'enfance", précise-t-elle. "Mon arrière-grand-mère venait de Roumanie, où elle avait subi des pogroms d'une grande violence et mon grand-père était médecin." Après un stage éprouvant comme aide-soignante dans un service de grands brûlés à l'hôpital de Philadelphie et le décès d'un vieux monsieur auquel elle était très attachée, Caroline quitte la médecine pour le théâtre. Et revient à Paris. Elle joue dans la rue pendant dix ans, retourne aux États-Unis, où elle accepte d'être déguisée en dinde pour le Thanksgiving d'enfants hospitalisés. C'est dans le Bronx qu'a commencé l'histoire du Rire médecin...
Cosmonaute
À son - nouveau - retour en France, Caroline Simonds doit convaincre des chefs de service de la laisser se balader dans leurs couloirs et entrer dans les chambres pour distraire les enfants, même - et surtout - pendant les soins. Parmi eux, le professeur Alain Fischer, chef du service d'immunologie et d'hématologie pédiatrique à l'hôpital Necker-Enfants malades (Paris), qui témoigne dans le livre. "Les clowns participent à la prise en charge de la dimension humaine des jeunes malades", explique-t-il. "Ils détournent leur attention, ils détournent l'anxiété, l'angoisse naturelle générée par la maladie, ne serait-ce qu'un instant. (...) Quand l'enfant joue avec les clowns, il n'est plus à l'hôpital. (...) C'est la même chose avec les parents."
Une journée passée avec le Docteur Basket et Osseïn, au service de pédiatrie oncologique de l'Institut GustaveèRoussy à Villejuif, prouve bien qu'être clown à l'hôpital est souvent difficile. Il faut accompagner les enfants dont l'état de santé s'aggrave parfois, les distraire sans les fatiguer, subir les chocs émotionnels avec l'équipe soignante, se déguiser en cosmonaute pour entrer dans la chambre stérile d'un petit malade en attente d'une greffe de moelle osseuse et se faire complice avec des parents qui n'ont pas le coeur à sourire...
Guy Lafrance, clown référent à l'hôpital Robert-Debré à Paris, a choisi de se construire une image de "clown capitaliste", parce qu'il n'y en avait pas. "Les clowns sont tous pauvres, malheureux..., alors j'ai joué à celui qui brassait beaucoup d'argent, de l'argent chinois, parce que c'était l'avenir !" raconte cet homme connu sous le nom de Professeur Reblochon. Et pourtant, lui comme les autres clowns ne cachent pas combien leur métier est parfois dur et déprimant. Même s'ils font toujours tout pour que le spectacle continue.
Par Anne Jeanblanc Réduire le texteGrossir le texte
* Nez rouges, blouses blanches, éditions Le rire médecin / Les Impressions Nouvelles, 208 pages, 29,90 euros
Le Point.fr - Publié le 10/11/2011 à 20:54 - Modifié le 10/11/2011 à 20:55
Depuis vingt ans, l'association Le rire médecin aide les enfants hospitalisés à mieux supporter leur quotidien.
"On ne peut pas faire ma piqûre, les clowns ne sont pas là !" s'exclame Mathieu, cinq ans. "Faites rire mon papa !" demande Fanny, six ans. Ces deux enfants sont cités en ouverture du très beau livre*, largement illustré, que Bernard Mathieu et le photographe Jacques Grison viennent de consacrer à cette association qui fête cette année son vingtième anniversaire. Ils se sont glissés dans les pas des clowns, arpentant les services de pédiatrie de nombreux hôpitaux pendant des mois. Ils ont ainsi recueilli des dizaines de témoignages d'enfants, de parents, d'infirmières, de médecins et de clowns. Ils montrent bien que, si l'hospitalisation est une période traumatisante, le rire ne doit pas en être exclu. Surtout pas.
Cette formidable épopée n'aurait jamais existé sans l'énergie et la motivation de Caroline Simonds, alias Docteur Girafe. Dès son enfance, cette Américaine avait deux ambitions : vivre en France et devenir médecin. "Je suis depuis toujours dans la réparation de l'enfance", précise-t-elle. "Mon arrière-grand-mère venait de Roumanie, où elle avait subi des pogroms d'une grande violence et mon grand-père était médecin." Après un stage éprouvant comme aide-soignante dans un service de grands brûlés à l'hôpital de Philadelphie et le décès d'un vieux monsieur auquel elle était très attachée, Caroline quitte la médecine pour le théâtre. Et revient à Paris. Elle joue dans la rue pendant dix ans, retourne aux États-Unis, où elle accepte d'être déguisée en dinde pour le Thanksgiving d'enfants hospitalisés. C'est dans le Bronx qu'a commencé l'histoire du Rire médecin...
Cosmonaute
À son - nouveau - retour en France, Caroline Simonds doit convaincre des chefs de service de la laisser se balader dans leurs couloirs et entrer dans les chambres pour distraire les enfants, même - et surtout - pendant les soins. Parmi eux, le professeur Alain Fischer, chef du service d'immunologie et d'hématologie pédiatrique à l'hôpital Necker-Enfants malades (Paris), qui témoigne dans le livre. "Les clowns participent à la prise en charge de la dimension humaine des jeunes malades", explique-t-il. "Ils détournent leur attention, ils détournent l'anxiété, l'angoisse naturelle générée par la maladie, ne serait-ce qu'un instant. (...) Quand l'enfant joue avec les clowns, il n'est plus à l'hôpital. (...) C'est la même chose avec les parents."
Une journée passée avec le Docteur Basket et Osseïn, au service de pédiatrie oncologique de l'Institut GustaveèRoussy à Villejuif, prouve bien qu'être clown à l'hôpital est souvent difficile. Il faut accompagner les enfants dont l'état de santé s'aggrave parfois, les distraire sans les fatiguer, subir les chocs émotionnels avec l'équipe soignante, se déguiser en cosmonaute pour entrer dans la chambre stérile d'un petit malade en attente d'une greffe de moelle osseuse et se faire complice avec des parents qui n'ont pas le coeur à sourire...
Guy Lafrance, clown référent à l'hôpital Robert-Debré à Paris, a choisi de se construire une image de "clown capitaliste", parce qu'il n'y en avait pas. "Les clowns sont tous pauvres, malheureux..., alors j'ai joué à celui qui brassait beaucoup d'argent, de l'argent chinois, parce que c'était l'avenir !" raconte cet homme connu sous le nom de Professeur Reblochon. Et pourtant, lui comme les autres clowns ne cachent pas combien leur métier est parfois dur et déprimant. Même s'ils font toujours tout pour que le spectacle continue.
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* Nez rouges, blouses blanches, éditions Le rire médecin / Les Impressions Nouvelles, 208 pages, 29,90 euros
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie