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Re: Actualités concours 2012

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Minijim, le café est servi. :cafe:

Hausse des violences dans les transports

Suite à l'agression d'un contrôleur SNCF à Marseille, le syndicat de police Alliance souligne l'escalade de la violence dans les transports. La contestation de l'autorité y est plus fréquente et plus violente.

Un contrôleur SNCF a été violemment agressé à la gare Saint-Charles de Marseille, vendredi peu après 5 heures du matin.

Selon RTL, alors qu'un usager fume à l'intérieur du wagon, un contrôleur lui demande de descendre. L'homme insulte alors le contrôleur et lui assène deux coups de poing. Il le saisit ensuite brutalement, le traînant sur le quai pour le rouer de coups. Le contrôleur, nez cassé et côtes cassées, a été conduit à l'hôpital de la Conception à Marseille. Au moment de l'agression, il était accompagné d'un deuxième contrôleur, une femme. Très choquée, elle est également en arrêt de travail. L'agresseur, quant à lui, a été interpellé en traversant les voies.

Des agents SNCF ont décidé d'exercer leur droit de retrait, occasionnant de fortes perturbations dans la circulation des TER de la région. Le ministre des Transports, Thierry Mariani a condamné fermement cette agression. Il a néanmoins précisé que «le droit de retrait ne peut pas s'exercer à chaque fois qu'il y a un problème avec des usagers. (…) Il y a d'autres professions bien plus dangereuses, (…) je pense par exemple à ce policier de Marseille qui est décédé hier à la suite de ses blessures. La police ne se met pas immédiatement en droit de retrait parce que l'un de ses collègues est victime de son devoir dans le cadre de son travail».

«L'escalade de la violence»
Entre 2007 et 2009, le nombre d'agents de la SNCF victimes de violences, de menaces ou d'actes de malveillance serait passé de 500 environ à plus de 700, soit une hausse de 30% en deux ans. Les chiffres pour 2010 confirment cette tendance. Les lignes d'Île-de-France ont concentré 41% des faits l'an dernier, selon l'Observatoire national de la délinquance dans les transports (ONDT). Autre exemple: cette année, dans les Bouches-du-Rhône, la préfecture de police de Marseille a recensé 40 interpellations pour outrages, menaces et violences à l'encontre d'agents de la SNCF, soit 5 de plus qu'en 2010.

Pour Jean-Claude Delage, secrétaire général du syndicat de police Alliance, «les conditions de travail de ceux qui font respecter l'ordre établi se détériorent». «Aujourd'hui, de plus en plus de gens contestent l'autorité, ce qui rend le travail de ceux qui l'incarnent plus difficile» explique-t-il. Et d'après lui, ce qui est valable pour les contrôleurs l'est «d'autant plus pour les policiers».

Il ajoute: «Nous constatons une escalade. Du refus de présenter ses papiers, on est passé à la joute verbale agressive. Aujourd'hui, on en arrive à la violence physique.» Cette situation, qui «n'est pas propre à la gare Saint-Charles», se retrouve selon lui un peu partout en France.

La sécurité dans les transports «est une priorité», rappelle Jean-Claude Delage. «Il est temps d'arrêter la diminution des effectifs dans la police et de faire en sorte que les policiers soient davantage présents dans les trains.» Car si les gares ont toujours drainés «des délinquants en puissance», la violence à l'intérieur des rames est un phénomène relativement nouveau
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En finir avec les délais d'attente pour les soins


Par - le 06/12/2011
La Fédération des établissements privés non lucratifs (Fehap) présente 39 propositions pour améliorer les soins et l'aide sociale. Parmi celles-ci, un observatoire des délais d'attente pour se faire soigner.
Un an dans le Nord de la France pour obtenir un rendez-vous chez un ophtalmologue mais deux mois à Paris, trois mois en province pour voir un gynécologue et trois semaines à Paris…
Ces délais d'attente «dissuadent une partie des patients de se faire soigner. C'est un frein qui s'ajoute au coût des soins», explique Antoine Dubout, président de la Fehap, Fédération des établissements hospitaliers et d'aide à la personne privés à but non lucratif, qui regroupe 3600 hôpitaux, associations et fondations.
Prise en charge homogènePour venir à bout de ces inégalités, la Fehap propose de créer un observatoire des délais d'attente pour les soins hospitaliers ou de ville mais aussi pour la prise en charge d'une personne âgée dépendante ou pour une garde d'enfant. Cela permettrait de repérer les points noirs par spécialité, par région et de mettre en place, peu à peu, une prise en charge homogène en France.
Organisme attaché à la solidarité, la Fehap veut aussi mettre en place «des délais d'attente opposables», qui seraient actualisés régulièrement. En pratique, si un patient veut prendre rendez-vous dans un hôpital et qu'un délai d'attente supérieur au délai opposable lui est indiqué, il devrait lui être proposé une autre consultation au même tarif à proximité et dans un délai plus court, propose la Fédération.
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Huit millions de personnes n’ont plus les moyens de se chauffer

La Fondation Abbé-Pierre dénonce la ''précarité énergétique'' à l’occasion de sa campagne d’hiver.

Le froid s'est installé sur la France et menace les SDF. Mais même ceux qui ont un toit n'ont parfois pas les moyens de se chauffer. «Huit millions de personnes souffrent du froid parce qu’elles n’ont pas les moyens de chauffer leur logement»: la campagne d’hiver de la Fondation Abbé-Pierre alerte cette année sur la «précarité énergétique», en réclamant «une action massive» des pouvoirs publics.

La fondation réclame la création d’«un “bouclier énergétique” capable d’assurer à tous une capacité minimum à se chauffer». Parmi les personnes en mal de chauffage, on trouve «les ménages modestes vivant dans des maisons individuelles», dont «plus d’un million de propriétaires occupants», selon l’édition 2011 du rapport de la fondation sur le mal-logement.

La «précarité énergétique» n’a cessé de se développer ces dernières années. En cause: des loyers «qui ont bondi de 50% en 10 ans» et une «hausse dramatique des charges (gaz, électricité, fuel)».

Affichage
«Alors que l’hiver arrive, un tel phénomène n’est tout simplement pas acceptable et doit faire l’objet de toute l’attention des pouvoirs publics. Et d’une action massive et concrète. Sans attendre», plaide la Fondation Abbé-Pierre. «Les mesures actuelles (tarifs sociaux, aide aux impayés…) sont beaucoup trop faibles. Elles n’allègent qu’une partie du public concerné et ne compensent pas les diverses augmentations subies par les familles les plus modestes», analyse-t-elle. «La période d’austérité budgétaire qui s’annonce ne peut affaiblir davantage les ménages touchés par la pauvreté ou la précarité», estime-t-elle.

Les affiches diffusées jusqu’à la mi-décembre montrent deux personnes âgées dans leur appartement aux murs défraîchis, dans les bras l’une de l’autre, enroulées dans une couverture, ou une femme et son fils dans un lit, sous les couvertures (ci-dessous). «Ils s’aiment mais ce n’est pas ce qui les rapproche. Huit millions de personnes souffrent du froid parce qu’elles n’ont pas les moyens de chauffer leur logement. Agissons!», peut-on lire au bas des affiches
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C'est la fin des PV injustifiés

Les PV injustifiés, c'est terminé ! Le Conseil constitutionnel a validé vendredi une loi qui devrait protéger ces automobilistes qui recevaient jusque-là des amendes pour des véhicules dont ils ne sont plus les propriétaires.
La semaine dernière, le cas de Christian Cadiot, un automobiliste du Maine-et-Loire, poursuivi à tort pour des infractions, avait ému l'opinion publique. L'homme avait reçu près de 38 PV pour une voiture qu'il avait vendue à un garage en 2008.
Désespéré, Christian Cadiot avait entamé une grève de la faim. Neuf jours de jeûne plus tard, le défenseur des Droits, Dominique Baudis reprenait le dossier en main, et dénonçait le «délire bureaucratique» d'un tel dysfonctionnement.

Record détenu par un Nantais qui a reçu 113 PV injustifiés

D'après le président de l'Andevi (Association Nationale de Défense des Victimes d'Injustices), Daniel Merlet, qui suit plus de 560 dossiers similaires, le cas de Christian Cadiot n'était pas le pire. «Le record est détenu par un automobiliste de Nantes qui avait reçu 113 PV injustifiés, dont 37 le même jour, mais un magistrat a fait annuler tous ces PV», raconte-t-il.

Cette validation des Sages de la loi de «répartition des contentieux», votée préalablement par le Parlement le 16 novembre, devrait complètement changer la donne. Car jusqu'à présent, lorsque l'acquéreur d'une voiture d'occasion commettait une infraction sur la route, alors qu'il n'avait pas changé son certificat d'immatriculation, le PV, lui, était systématiquement adressé au précédent propriétaire. Avec cette nouvelle loi, la responsabilité pécuniaire pèsera exclusivement sur l'acquéreur.
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Climat : le sommet de Durban peine à accoucher d'un accord

Il n'y a pas qu'à Bruxelles que les réunions s'éternisent et que les accords sont durs à trouver. Les ministres et délégués de près de 200 pays jouaient les prolongations vendredi soir à Durban (Afrique du Sud) pour arracher un accord redonnant du souffle - et un calendrier - à la lutte contre le changement climatique.

L'enjeu du sommet débuté le 28 novembre est de prolonger le protocole de Kyoto qui arrive à échéance fin 2012 et qui reste le seul traité juridiquement contraignant sur le climat. Pour l'instant les négociations achoppent car le texte qui pourrait être adopté prévoit une période d'application après 2020. Une échéance trop lointaine pour les les plus vulnérables face à la montée du thermomètre.

Deux ans après l'échec du sommet de Copenhague, un nouveau revers aurait une résonance très négative.

Pour Sunita Narain, qui dirige le Centre for Science and Environment, ONG indienne basé à New Dehli, «cette conférence montre vraiment que la méfiance est à son comble: entre les riches et les pauvres, entre l'UE et les BASIC (groupe des pays émergents qui regroupe le Brésil, l'Afrique du Sud, l'Inde et la Chine), entre les Africains et l'UE, entre toutes les parties».

Les Etats-Unis ne veulent pas d'un accord contraignant

La question du degré d'ambition des actions annoncées par les différents pays pour limiter ou réduire leurs émissions de gaz à effet de serre (GES) est également au coeur des débats. Pour l'heure, elles sont loin de répondre à l'objectif, affiché à Copenhague en 2009 et réaffirmée à Cancun l'an dernier, de limiter à 2°C la hausse de la température du globe.

La volonté des Européens est d'esquisser un nouveau cadre qui imposerait des objectifs de réduction de GES à tous les pays du monde alors que Kyoto ne s'applique ni aux Etats-Unis, qui ne l'ont jamais ratifié, ni aux grands émergents comme la Chine, l'Inde ou le Brésil.

L'Inde a exprimé des réticences et les Etats-Unis ne veulent pas entendre parler à ce stade d'un «accord juridiquement contraignant». La position de la Chine restait difficile à décrypter.

Faute d'accord sur une «feuille de route», l'Europe menace de ne pas reprendre d'engagements dans le cadre de Kyoto, ce qui viderait de son contenu ce traité emblématique signé en 1997 au Japon.



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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Médicaments, la valse des experts

Le Point.fr - Publié le 09/12/2011 à 18:19
Bonne nouvelle pour les patients : les autorités sanitaires sont de plus en plus regardantes sur l'intégrité de leurs experts.

Coup de tonnerre à l'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps). Son directeur général, Dominique Maraninchi, a refusé de publier jeudi des recommandations du groupe de travail sur les anti-infectieux concernant les infections respiratoires hautes, en raison de liens d'intérêt de plusieurs experts avec des laboratoires pharmaceutiques. Conséquence immédiate : bon nombre de ces derniers ont présenté leur démission. Le Dr Philippe Foucras, médecin généraliste (sans conflit d'intérêt, précise-t-il d'emblée) et président de la Formindep, une association qui oeuvre pour une formation et une information médicales indépendantes de tout autre intérêt que celui de la santé des personnes, se confie au Point.fr.

Le Point.fr : Que pensez-vous de ce qui s'est passé jeudi à l'Afssaps ?

Dr Philippe Foucras : Je dirais "bon débarras". Manifestement ces experts se croient encore sortis de la cuisse de Jupiter alors que toutes les études réalisées dans le monde entier montrent que les conflits d'intérêt sont susceptibles d'altérer la qualité des travaux. Je vous rappelle que c'est le même groupe de travail sur les maladies infectieuses qui, lors de l'épidémie de grippe A(H1N1) en 2009, avait estimé que l'on pouvait prescrire du Tamiflux à l'ensemble de la population, aux moindres signes de refroidissement, tout en précisant qu'il n'y avait aucune preuve de son efficacité. Mais il fallait écouler les importants stocks de ce médicament antigrippal. Sur notre site, on peut lire l'avis rendu. Il est hallucinant. Donc si ce type d'experts démissionne, c'est une chance pour la santé publique.

D'autres recommandations, émises précédemment, pourraient-elles être annulées ?

Oui évidemment. D'ailleurs, nous sommes très contents des avancées majeures que nous avons récemment obtenues à la Haute Autorité de santé. Souvenez-vous qu'à la suite de nos actions le Conseil d'État a abrogé deux recommandations qui avaient été établies en dépit des règles de respect de conflits d'intérêt. À la suite de cela, il s'est passé une vraie révolution à la Haute Autorité de santé (HAS). Prenez l'exemple des médicaments destinés à lutter contre la maladie d'Alzheimer. Ils ont réévalué sur les mêmes données, mais avec des experts indépendants. Résultat : leur efficacité a été revue à la baisse. De voir que l'Afssaps prend désormais en compte la jurisprudence Formindep est une vraie chance pour la santé publique. Excusez-nous de demander l'application de la loi... Car autant les réglementations internes des agences que les règles légales du code de santé publique stipulent que les experts doivent déclarer leurs éventuels conflits d'intérêt - maintenant on est plus regardant là-dessus -, mais aussi que les recommandations doivent être faites par des groupes dans lesquels les experts n'ont pas de conflit d'intérêt avec les produits dont ils vont parler.

Mais est-il possible de recruter de bons experts indépendants ?

Bien sûr. La preuve est que la Haute Autorité en trouve. Mais pour cela il faut les chercher... Cela montre bien que tous les "bons" experts ne travaillent pas forcément pour les firmes pharmaceutiques. Et que l'évaluation ou la réévaluation de patients se fait alors au mieux de l'intérêt des patients. Malheureusement, il y a encore à l'Agence européenne du médicament des Français qui ont toujours travaillé pour des firmes pharmaceutiques et qui continuent à le faire alors qu'ils sont en charge du médicament dans toute l'Europe. Eux n'ont toujours pas compris où était l'intérêt général.


Par Anne Jeanblanc
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Message par marie022 »

Douleur : il n’y a pas que la pharmaco !

A l’aube d’un 4e Plan sur la douleur, les professionnels de santé plaident pour le développement de nouvelles pratiques infirmières en la matière.

Des gestes simples et des méthodes non-médicamenteuses dans la prise en charge de la douleur. C’est ce que les soignants, réunis le 17 novembre dernier au Forum infirmier du 11e Congrès national de la SFETD, ont préconisé. Sans oublier l’importance de la formation et la nécessité de repenser les compétences et les responsabilités des infirmières. « Cette redéfinition doit être efficace, elle doit permettre de mettre en avant la fonction transversale du poste », a insisté Jocelyne Le Gall, infirmière anesthésiste et cadre de santé, qui a fait partie des groupes de travail au Haut Conseil de Santé Publique (HCSP) pour l’évaluation du 3e Plan douleur.

Du transport par les brancardiers jusqu’aux soins au lit, la prise en charge de la douleur devrait pouvoir imprégner chaque acte de prise en charge des patients. Or, pour le moment, les moyens non médicamenteux de prévention et de prise en charge de la douleur sont très absents des pratiques infirmières, ont relevé les participants au Forum infirmier. Dommage, ont-ils souligné, car la communication et le toucher ont un réel impact sur la réduction de la douleur. D’autant plus dommage, ont-ils rajouté, que les soignants pourraient être en première ligne pour faire avancer ces méthodes primordiales.

Impératif de formation
Comment développer cette culture de la douleur ? Par le biais, avant tout, de la formation, ont insisté les infirmiers présents au Congrès. Car pour le moment, les unités d’enseignement (UE) où l’on aborde en profondeur la question de la douleur, sont surtout ceux relatifs aux soins palliatifs et à la fin de vie, ou ceux centrés sur les soins d’urgence. Il n’existe pas d’UE spécifique sur la prévention et la prise en charge de la douleur, ni d’enseignement ou d’évaluation concernant le rôle propre de l’infirmier. « Il faudrait mettre l’accent sur l’identification, l’évaluation de la douleur et la mise en place de moyens non-médicamenteux. Evoquer, entre autres, les méthodes cognitivo-comportementales et psycho-corporelles, a expliqué Christel Guillon, infirmière ressource douleur au centre hospitalier de Niort. Sans oublier de prendre en compte la question de l’hypnose, de la sophrologie, de la réflexologie. »

Autre impératif, ont souligné les soignants : développer les approches non-médicamenteuses, comme le toucher, vecteur de relation patient-soignant trop souvent ignoré. « Par le toucher relationnel, le patient peut enfin se sentir considéré et pris dans son ensemble. Il est reconnu comme un être à part entière », a expliqué Aurélien Guion, infirmier au sein du groupe hospitalier Saint-Joseph, à Paris. Le soignant a fait part de sa propre expérience, évoquant l’efficacité que peut avoir une simple caresse pour soulager la douleur provoquée lors de l’ablation du drain de redon chez les patients opérés d’une première prothèse totale de hanche. « Le toucher, qui dépend tout autant d’un savoir-être que d’un savoir-faire, permet de compléter la prise en charge chimique de la douleur », a-t-il insisté.

« Ce qu’il faudrait aussi, aujourd’hui, c’est une véritable reconnaissance du rôle des infirmiers ressource douleur », a commenté Jean-Michel Gautier, infirmier anesthésiste et cadre de santé, au centre hospitalier de Montpellier, et coordinateur du réseau Douleur Réseau InterCLUD Languedoc Roussillon. La généralisation de cette fonction d’Infirmier Ressource Douleur au sein des établissements contribuerait, sur le terrain, à la diffusion de la culture douleur, avec un niveau requis de compétences.

Catherine Faye

le 06/12/11 espace infirmier
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Message par missdu33 »

Prothèses mammaires : faut-il craindre les tumeurs ?

Par Pauline Fréour - le 09/12/2011 lefigaro.fr

Alors que l'on signale un nouveau cas de cancer chez une patiente ayant porté des prothèses défectueuses PIP, les experts en chirurgie plastique se veulent rassurant.
Depuis l'annonce d'un premier décès à la suite d'un cancer d'une patiente ayant porté des prothèses mammaires non-conformes de la marque PIP, de nombreuses femmes se posent la question du lien de cause à effet. Ces produits, désormais interdits à la vente, exposent-ils à un risque accru de tumeur dans le sein ? Qu'en est-il des prothèses d'autres marques ? Devant la panique alimentée par le recensement de chaque nouveau cas de cancer chez une porteuse de prothèse PIP dans les médias, les experts en chirurgie esthétique appellent au calme.
Le premier décès rapporté, celui d'Edwige Ligonèche, a été causé par un lymphome, une tumeur rare qui ne représente que 0,5% des tumeurs du sein. Chez les porteuses de prothèses mammaires, les statistiques internationales disponibles permettent d'établir «le risque de lymphome à grande cellule à un pour 130.000, et le risque de dégénérescence maligne à 1 pour 2 millions», soit quasiment la même proportion que pour les femmes ne portant pas de prothèses, précise la Confédération internationale des Sociétés de chirurgie plastique reconstructrice et esthétique. Il est donc «difficile», dans le cas d'Edwige Ligonèche, «de savoir s'il s'agit d'une coïncidence ou d'une association», expliquent les spécialistes.
«Ce qui a pu paraître suspect ici, c'est qu'on avait trouvé des cellules malignes localisées au contact de la prothèse», explique au Figaro le Dr Sydney Ohana, président d'honneur de la Société française de chirurgie esthétique. Toutefois, aucun lien n’a pour l’instant été établi entre l’implant et la tumeur.
L'adénocarcinome, une tumeur fréquente chez les femmes
Quant au nouveau cas de cancer chez une porteuse de prothèses PIP signalé jeudi par l'Afssaps, il relève d'un type différent de cancer, l'adénocarcinome. Or celui-ci est très fréquent. «C'est la tumeur du sein la plus observée chez la femme», explique le Dr Ohana, rappelant qu'«une femme sur 10, avec ou sans prothèse, développera un adénocarcinome». Mais «des études internationales montrent qu'il n'y a pas plus de cancers chez les porteuses de prothèses que chez les non-porteuses, quelle que soit la marque», souligne-t-il. « Les chirurgiens réparent les ablations de sein avec des prothèses en silicone depuis 60 ans, et aucun risque supérieur de tumeur n’a été constaté».

Concernant les défauts des prothèses PIP, qui ont conduit à leur retrait de la commercialisation, le Dr Ohana confirme que leur enveloppe est plus fragile que la norme. C'est d'ailleurs en raison du nombre de fissures signalées par les chirurgiens que l'Afssaps a été alertée. Le gel de silicone contenu à l'intérieur est de même «moins purifié» que celui utilisé désormais. Toutefois, il ne faut pas se laisser impressionner par le terme «industriel» repris par les médias, estime-t-il. «Ce produit est équivalent au silicone que l'on utilisait il y a 20 ou 30 ans», juge-t-il.
Le Dr Sydney Ohana conseille aux porteuses d'implants PIP, selon les recommandations de l'Afssaps, de consulter leur chirurgien et de passer une échographie tous les six mois. D'une façon générale, il invite toutes les femmes ayant des prothèses mammaires, quelle qu'en soit la marque, à à se soumettre à cet examen chaque année. Enfin, rappelle-t-il, si le retrait ou le remplacement de l'implant s'avérait nécessaire, la procédure ne dure qu'une heure et peut se faire sous anesthésie locale. «Elles peuvent retourner travailler le lendemain».
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Message par missdu33 »

Contre l'attaque cérébrale, réduire la préhypertension

Par Martine Perez - le 09/12/2011 lefigaro.fr

Selon une étude, traiter des tensions artérielles «limites» réduirait de 22 % le risque d'accident vasculaire cérébral.
À partir de quel moment faut-il traiter l'hypertension artérielle ? Chez les plus de 50 ans, il y a un consensus pour mettre en place un traitement dès que les tensions artérielles sont supérieures à 140/90 millimètres de mercure. L'objectif d'une telle stratégie est de réduire le risque d'attaques cérébrales et d'infarctus. Une tension artérielle élevée en effet est un facteur de risque pour ces deux pathologies graves et fréquentes. On sait cependant que plus la tension artérielle est basse et moins le risque d'accident vasculaire cérébral est élevé.
Dans la revue américaine Stroke publiée jeudi, des scientifiques américains relancent le débat sur le seuil à partir duquel les patients doivent être pris en charge : ils montrent en effet qu'en traitant des patients de plus de 50 ans ayant une tension comprise entre 12/8 et 14/9, ce qui est considéré comme normal, le risque de souffrir d'un AVC diminue de 22 %. Si de tels résultats font sans doute le bonheur des firmes pharmaceutiques, qui pourraient y voir un élargissement de l'utilisation des médicaments antihypertenseurs, les médecins sont plus circonspects, estimant qu'à ce niveau d'autres stratégies dites hygiéno-diététiques peuvent être efficaces pour diminuer la préhypertension artérielle.
Stratégie coûteuse
Pour montrer l'intérêt des médicaments en cas de préhypertension, les médecins du Centre du cœur et des vaisseaux Harrington-McLaughlin, à Cleveland (États-Unis), ont examiné et compilé toutes les études publiées dans le monde sur ce sujet. Soit 16 essais comprenant au total 70 664 personnes de plus de 50 ans traitées par un médicament, alors que leur tension était comprise entre 12/8 et 14/9. Ils ont pu observer que les patients qui prenaient un antihypertenseur avait un risque réduit de 22 % d'attaque cérébrale par rapport à ceux prenant un placebo, quel que soit le médicament utilisé. En revanche, aucune réduction du nombre d'infarctus n'a été mise en évidence, avec cependant une petite tendance non significative à un moindre risque cardiaque pour les personnes traitées. Par ailleurs, les chercheurs ont calculé que pour prévenir une seule attaque cérébrale il fallait traiter 169 personnes pendant quatre ans et trois mois.
Outre le coût très important pour la société si toutes les personnes en préhypertension prenaient des médicaments, peut-on prescrire des antihypertenseurs, produits non dénués de risque, comme toute molécule active, pour un tel bénéfice ? «Les gens à ce niveau de tension sont à faible risque, explique le Dr Nicolas Postel-Vinay (Centre de l'hypertension, hôpital Georges-Pompidou, Paris ; directeur du site Internet automesure.com). Pour réduire le risque, il faut traiter un nombre incroyablement élevé de patients, avec forcément des effets secondaires, sans parler du prix.»
Activité physique
D'autres stratégies sont cependant possibles. En cas de préhypertension, l'Association américaine du cœur recommande non pas de prendre des médicaments, mais appelle à des changements de mode de vie, comme la perte de poids, l'activité physique, un apport en sel réduit, et une baisse de la consommation d'alcool.
«Certaines règles de vie permettent à ce niveau de réduire la pression artérielle, confirme le Pr Daniel Thomas (Institut du cœur, hôpital de la Pitié-Salpêtrière). Certaines personnes ont une sensibilité particulière au sel et en réduisant leurs apports sodés peuvent faire baisser leur tension. Par exemple en diminuant la consommation de pain, qui est un des aliments qui apportent le plus de sel chaque jour ; en réduisant celle de charcuteries, fromages, soupes industrielles. On peut aussi agir sur la tension en luttant contre la surcharge pondérale. L'activité physique, notamment les exercices d'endurance trois ou quatre fois par semaine, corrige les préhypertensions, voire les formes modérées. Enfin, l'alcool est un facteur de risque qui peut contribuer à entretenir des chiffres élevés. Et une limitation de la consommation s'impose aussi.»
Comme pour d'autres situations, des modifications du mode de vie sont aussi efficaces, sinon plus, que des médicaments contre la préhypertension.
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Message par missdu33 »

Alcoolisme : le sevrage par l'abstinence en question

Par Martine Lochouarn, - le 09/12/2011

Le monde de l'alcoologie vit de grands bouleversements. La façon de prendre en charge cette maladie pourrait être remise en cause.
Décidément, les lignes bougent dans la prise en charge des alcooliques dépendants : le mouvement de fond déclenché par le baclofène (un médicament qui semble lever l'addiction chez certains) conduit nombre de spécialistes à s'interroger sur leur approche de cette maladie. C'est désormais un aspect majeur de la prise en charge de ces malades chroniques, l'abstinence définitive après le sevrage, qui est questionné. Au point que la Société française d'alcoologie en débattra lors de ses journées en mars prochain.

Il faudra probablement des années pour aboutir à des certitudes en la matière. Les premiers essais d'efficacité contrôlés du baclofène, prévus en 2012, pourraient apporter des éléments de réponse. Et peut-être étayer l'hypothèse de sous-groupes différents de malades alcoolo-dépendants, justifiant une prise en charge plus individualisée.
30 000 décès par an en France
Les estimations s'accordent sur l'ampleur de l'alcoolisme chronique en France : 30.000 décès par an, 4 à 5 millions de buveurs «problématiques» et 1 à 1,5 million de malades alcoolo-dépendants, «c'est-à-dire qui ont perdu la liberté de s'abstenir de consommer, précise le Pr François Paille, alcoologue (CHU Nancy). L'alcoolo-dépendance est l'aboutissement d'un continuum dans le mésusage de l'alcool. Dans sa forme sévère, cette dépendance physique et psychologique est telle que la vie entière s'organise autour de l'achat et de la consommation d'alcool. Génératrice de difficultés personnelles, sociales, professionnelles, elle s'accompagne souvent de complications psychologiques et médicales.» Anxiété, phobies sociales, tabagisme, prise de médicaments ou de stupéfiants vont souvent de pair avec l'alcoolisme chronique, lui-même générateur de dépression.
Comment décrocher quand l'alcool a pris une telle place ? Ce long processus, où le malade doit d'abord sortir du déni de sa dépendance, repose sur une prise en charge médicale et psychosociale qui varie. «Notre approche met le patient au centre : il fait ce qu'il veut, quand il veut, comme il veut. L'objectif est de lui redonner le sens de sa capacité à conduire sa vie, à prendre des décisions, explique le Dr Philippe Batel, alcoologue (hôpital Beaujon, Clichy). Cela demande un long temps de motivation, d'entretiens réguliers, pour faire avec lui l'inventaire des dommages physiques, psychologiques, personnels, professionnels, relationnels, juridiques…, liés à sa consommation, et augmenter en même temps son sentiment d'auto-efficacité, sa confiance en soi et sa capacité d'agir. À un moment, ce travail le conduit à envisager un changement, et ouvre la porte sur un objectif d'abstinence ou de réduction dont il choisit le moment et les modalités de mise en œuvre.»
Le plus souvent, la prise en charge se fait à domicile. L'hospitalisation est réservée aux cas graves, en rechute ou désocialisés. Le sevrage permet de surmonter en quelques jours la dépendance physique en évitant ses complications (crises d'épilepsie et delirium tremens) par la prise de benzodiazépines et de vitamines B1-B6. La longue phase de maintien vise à prévenir les rechutes par l'accompagnement psychosocial et des médicaments, acamprosate et naltrexone, diminuant l'appétence pour l'alcool.
Rechutes
Pour quels résultats ? «C'est une maladie chronique. Les rechutes, fréquentes, font partie du cours de la maladie», insiste le Pr Paille. Même constat pour le Pr Michel Lejoyeux (CHU Bichat) : «On obtient des résultats avec ceux qui restent dans le circuit de soins, même s'il y a aussi beaucoup de patients perdus de vue. Il n'y a pas de fatalité de la rechute et ce n'est pas une maladie inéluctable.»
Mais peu de malades s'engagent dans une prise en charge. Face à l'emprise si forte de l'alcool, la perspective de l'abstinence définitive peut effrayer. «Proposer à un malade alcoolo-dépendant depuis des années, d'emblée et comme seul objectif, un projet d'abstinence totale et à vie est une erreur stratégique grave, qui écarte du système de soins 80 % des malades, convaincus qu'ils n'y arriveront jamais. Leur offrir l'alternative d'une réduction, c'est leur ouvrir une porte, même si ce n'est qu'une étape. Et même si l'abstinence est plus pertinente, c'est plus efficace de moins consommer que de ne rien changer», explique le Dr Batel.
Améliorer le dépistage
«Nous savons aussi que certains malades peuvent probablement garder une consommation faible, et 20 % pourraient reprendre une consommation non dommageable, précise le Dr Batel. Mais nous ne savons pas encore les repérer.» Un avis que partage le Pr Pierre-Michel Llorca (Clermont-Ferrand) : «Il est probable que certains patients doivent totalement s'abstenir, et que d'autres peuvent passer d'une dépendance à une consommation contrôlée.» Un discours encore loin de faire l'unanimité.
Les progrès passeront aussi par les cabinets des généralistes, au premier rang pour le repérage de l'alcoolisme. «Seuls 30 % d'entre eux abordent la question avec leurs patients, explique le Pr Philippe Jaury (université Paris-Descartes). La plupart se sentent mal à l'aise, mal préparés à ce rôle.» Il est vrai que l'enseignement de l'alcoologie se résume à quelques heures dans leur formation.
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missdu33
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Re: Actualités concours 2012

Message par missdu33 »

Cancer et prothèses PIP: «Impossible à ce jour de faire le lien entre le port de ces prothèses défectueuses et la maladie»

Créé le 09/12/2011 à 19h36 -- Mis à jour le 09/12/2011 à 19h37

SANTE - Le décès de deux patientes porteuses d'implants mammaires PIP défectueux inquiète. Y aurait-il un lien de causalité entre le port de ces prothèses et le développement du cancer? Pas pour l'Afssaps ni pour le docteur Jean-Louis Guillet, chirurgien cancérologue, interrogé par «20 Minutes»...
Deux décès. Le 23 novembre dernier, l'Agence des produits de santé (Afssaps) annonçait la mort d’une patiente porteuse d’implants mammaires pré-remplis de silicone de marque Poly Implant Prothèse (PIP). Jeudi, la mort, en 2010, d’une autre porteuse de prothèses PIP, d'un cancer, dans le Gers, a été dévoilé par l’Agence, et un second cas de cancer du sein était signalé chez une patiente porteuse des prothèses défectueuses depuis plusieurs années. Pourrait-il y avoir un lien de causalité entre le port de prothèses mammaires PIP et le développement du cancer?
L’Afssaps n’a pas publié la composition exacte du fameux «gel PIP», mais fait état de l’utilisation par la société varoise d’huiles «à l’usage industriel et non médical». Selon un ancien employé de PIP interrogé par Var Matin, ce «faux gel» était aussi appelé «mirasil» en interne, et était fabriqué à partir d’une «huile de silicone alimentaire et industrielle».
«Tous les facteurs irritants à un endroit précis du corps augmentent le risque de cancer»
Les matières premières sont des «dérivés de la silicone», a indiqué l’Afssaps à 20 Minutes. «Cependant, ces matières premières ne sont pas destinées à un usage médical, et n’ont donc pas été testées pour savoir si elles étaient biocompatibles». D’où les tests effectués par l’Agence, qui n’ont pas révélé «d’effet toxique aigu sur les tissus», ni même d’effet génétoxique de ce «faux gel» (effet sur l’ADN des cellules pouvant entraîner un cancer) contrairement aux gels de silicones des autres prothèses. Cependant, ces analyses ont montré que le produit était «irritant, ce qui est inhabituel».
Or, le docteur Jean-Louis Guillet, chirurgien cancérologue, vice-président de la Société française de cancérologie privée (SFCP), indique à 20 Minutes qu’en cancérologie, «tous les facteurs irritants à un endroit précis du corps augmentent le risque de cancer». «Comme pour les grains de beauté, ce sont ceux qui sont situés dans des zones de friction avec les vêtements qui dégénèrent le plus facilement en des lésions cancéreuses», précise-t-il.
Pas de lien entre le port de ces prothèses défectueuses et la maladie
Cependant, pour le Dr Guillet, impossible aujourd’hui de faire le lien entre le port de ces prothèses défectueuses et la maladie. «Les effets secondaires à moyen et long terme vont demander un long travail», souligne-t-il. Le cancérologue explique pourtant que certains signes pourraient permettre de tirer la sonnette d’alarme. «La maladie dont sont mortes les deux patientes, le lymphome du sein, est très rare. Il doit y avoir une centaine de cas par an en France. Si l’on voit qu’il y a une augmentation importante de ce type de maladie chez les porteuses de prothèses PIP par rapport à la population générale, on pourra dire qu’il y a un facteur de risque notable et donc une relation de cause à effet avec le port de ces prothèses défectueuses.»
En revanche, pour le cancer du sein (adénocarcinome), il sera beaucoup plus difficile de faire la démonstration de cette causalité, «car c’est une maladie très répandue» – environ 52.500 nouveaux cas estimés en 2010 en France métropolitaine, selon les chiffres de l’Institut national du cancer.
Principale inquiétude du cancérologue: que des rumeurs non prouvées scientifiquement inquiètent inutilement les patientes porteuses de prothèses de bonne qualité. «Il est logique d’intervenir lorsque l’on a des certitudes scientifiques. Mais, pour l’heure, il ne faut pas laisser le doute s’installer.» Au risque de voir des rumeurs comme celle sur les déodorants favorisant le cancer du sein se propager…

Bérénice Dubuc 20minutes.fr
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par GWENDO97300 »

Salut tout le monde
je me joins à vous ayant échoué à l'oral du concours d'automne de cette année à l'ap hp. Je dois me remettre à réviser même si je suis pas trop confiante.
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par llynaa »

GWENDO97300 a écrit :Salut tout le monde
je me joins à vous ayant échoué à l'oral du concours d'automne de cette année à l'ap hp. Je dois me remettre à réviser même si je suis pas trop confiante.
coucou gwendoo moi aussi j'ai échoué à l'aphp j'ai eu 9 a l'oral :(
on va se motiver pour avoir le prochain
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Memo »

Refléchissez à pourquoi. Et ne faites pas la même erreur deux fois!! :D
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Re: Actualités concours 2012

Message par Memo »

Climat : les négociations de Durban débouchent sur une feuille de route

Les négociations marathon sur le climat ont finalement abouti ce dimanche à l'aube, à Durban (Afrique du Sud), a une feuille de route vers un accord en 2015 englobant pour la première fois tous les pays pour lutter contre le réchauffement.
Le soulagement dominait chez les représentants des quelque 190 pays rassemblés dans cette conférence qui a frôlé la catastrophe à l'issue de 14 journées et deux nuits blanches de négociation. Mais l'Union européenne, qui avait mis tout son poids dans la balance pour aboutir à un accord juridiquement contraignant, a dû se contenter, à l'issue de cette réunion largement éclipsée par la crise de l'euro, d'un texte laissant en suspens la question du caractère contraignant du futur pacte climatique.
Cet accord, qui permet aussi d'écrire une suite au protocole de Kyoto après 2012 et d'éviter un échec deux ans après l'immense déconvenue de Copenhague, ne s'accompagne toutefois pas d'une hausse du niveau des promesses des pays pour réduire leurs émissions de gaz à effet de serre. Promesses qui sont actuellement largement insuffisante pour contenir le réchauffement sous le seuil de 2°C. Les décisions prises à l'aube dans cette ville située sur l'océan Indien sont bien en-deçà de ce qu'exige l'urgence climatique, a de son côté regretté l'ONG Oxfam, qualifiant cet accord de «strict minimum possible» qui laisse «le monde se diriger comme un somnambule vers un réchauffement de 4°C».
Face à la vive opposition de l'Inde, les Européens ont finalement accepté une formulation décrivant ce futur accord comme «un protocole, un autre instrument légal ou une solution concertée ayant une force légale».
L'objectif est que cet accord entre en vigueur à partir de 2020.
«L'affaire s'est finalement bien terminée», a estimé le représentant américain pour le climat, Todd Stern. «C'est la première fois que l'on va voir des pays en développement accepter d'être tenus par un accord légal» sur le climat, a-t-il souligné.
Le prochain grand rendez-vous de la diplomatie climat aura lieu au Qatar... plus grand émetteur de CO2 par habitant au monde.



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