Culture Générale

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Memo
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Memo »

Ok! Merci Saraa :D
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lucie4228
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par lucie4228 »

Bon courage pour ton amie lillipops !!!

Et Memo, je ne suis pas sure mais ma soeur fait ses études de kiné et elle est obligé de faire une première année de médecine sauf si elle allait en Belgique... Enfin, c'est ce qu'elle m'a dit donc je n'en suis pas sure du tout ! De toute façon, ça m'étonnerait qu'on nous demande des infos comme ça lors du concours :)
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Saraa5
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par Saraa5 »

De rien ! :D Bien sûr j'aurais mieux formulé et plus détaillé, là ce n'était qu'un brouillon avec les grandes idées.
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lilipops
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par lilipops »

Merci beaucoup Lirka ainsi qu'aux autres ! :D
Je vais dès maintenant essayer de trouvé ce blog
bonne soirée a tous
Memo
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Terminal 2, domicile fixe

Dans la cohue des voyageurs du terminal 2 de l'aéroport Roissy - Charles-de-Gaulle (CDG), son kimono blanc passe inaperçu. Assis sur un siège, un chariot à bagages devant lui, Aristide pourrait être un sportif de retour d'une compétition internationale. Mais ce passager n'est pas en partance. Son voyage s'est arrêté il y a plusieurs années dans ce hall de béton et de verre.
Comme lui, ils sont une centaine d'errants à avoir échoué un jour tout au bout de la ligne du RER B et à vivre dans les neuf aérogares de Roissy. Pour certains, depuis plus de dix ans. La nuit, une quarantaine d'autres personnes viennent les rejoindre avant de repartir au petit matin.

Originaire de Centrafrique, Aristide ne sait plus exactement depuis combien de temps il tourne là. Deux, trois ans ? Le judoka, sa boussole griffée "Koh Lanta" au poignet, a un peu perdu le nord. Entre deux envolées mystiques, il explique : "Je fais le tour du monde ici, par la nourriture, les objets que je trouve, en regardant les gens, je voyage dans ma tête."

Dans son chariot, plusieurs sacs en plastique contiennent un bric-à-brac qui résume à lui seul l'ordinaire d'un aéroport. Des flacons de shampooing et des lotions en tout genre voisinent avec des bouteilles d'eau et des sandwichs encore emballés. Pour récupérer ce butin, Aristide s'est juste posté devant les poubelles des salles d'embarquement, là où les passagers abandonnent les objets qui ne franchissent pas la barrière de sécurité. Sourire jusqu'aux oreilles, il extirpe d'un de ses cabas une tour Eiffel souvenir, avant de filer.

"Ici, il y a tout, de l'argent, de la nourriture, des blocs sanitaires, un service médical, explique Christophe Pauvel, chef de service de la maraude Emmaüs Roissy. C'est chauffé l'hiver et climatisé l'été." L'aéroport, avec ses 1 700 policiers mobilisés vingt-quatre heures sur vingt-quatre, et ses 5 800 caméras de surveillance est un lieu sûr. Un endroit où l'on peut se faire oublier aussi. "Certains SDF viennent rechercher une forme d'anonymat, lassés de la ville et de tout accompagnement social", poursuit Christophe Pauvel.

Depuis 2007, Emmaüs vient en aide aux personnes en errance sur l'aéroport. Deux fois par jour, 365 jours par an, une équipe de maraudeurs parcourt les trois terminaux à la rencontre des SDF. L'association caritative dispose aussi d'un lieu d'accueil, où les sans-abri peuvent prendre une douche et un petit déjeuner.

Ce matin de novembre, ils sont une dizaine à se presser devant la permanence de l'association, installée dans des préfabriqués, sous la route de service du terminal 2A. Des hommes, venus pour la plupart d'Europe de l'Est, Polonais, Roumains, Lettons, Lituaniens, se regroupent par nationalité autour d'un café. On se toise, on roule des mécaniques. Christophe Chauvel, qui maîtrise cinq langues slaves, calme le jeu. "La moitié des personnes que nous accueillons ici sont étrangères, précise-t-il. En ce moment, nous avons un afflux d'Européens en situation d'asile économique, à la recherche d'un emploi déclaré ou non."

A côté de cette population spécifique, on trouve d'autres hommes et quelques femmes aux profils divers. Grands exclus, jeunes en rupture familiale ou en proie aux représailles de dealers, squatteurs enfouis dans les galeries techniques ou travailleurs pauvres, côtoient les "aliénés migrateurs", ces voyageurs pathologiques qui s'installent à Roissy pour plusieurs mois et ne veulent plus en bouger.

Dans la masse des 58 millions de passagers qui transitent chaque année à Roissy, ce petit monde se fond dans l'atmosphère cotonneuse de l'aéroport. Seuls les "Diogène", du nom du "philosophe clochard" de l'Antiquité, attirent le regard des voyageurs. Leur pathologie se caractérise, entre autres symptômes, par le besoin d'accumuler les objets. Comme cette femme, allongée sur un banc du terminal 2C sous une couverture, à côté d'un chariot où s'amoncellent, sur près de deux mètres de hauteur, valises, cartons et oripeaux.

>>> Voir le portfolio "SDF, aller simple pour Roissy"

"Pour les voir, il faut marcher très lentement, ne pas être dans le rythme trépidant des arrivées et des départs", explique Mathieu Guerci, de maraude ce jour-là, aux côtés de Justine et de Julie. Diplômé de science politique et d'une grande école de commerce, Mathieu, bénévole chez Emmaüs, est l'un de ceux qui connaissent le mieux les SDF de Roissy. Il en fait le sujet de son mémoire de fin d'études. "La plupart des sans-abri se concentrent sur le terminal 2, le plus grand et le plus proche de notre local", explique le jeune homme.

A petits pas, l'équipe ne tarde pas à faire des rencontres. Il y a les "institutionnels", sédentarisés depuis longtemps, comme Thierry, 45 ans, dix-huit ans de Roissy, en couple avec Jacqueline ; Aristide le judoka ; Sandrine, qui a, ce jour-là, "mal aux dents". Plus loin, Claude, "60 ans et 3 mois", blouson de cuir et allure de papy affable.

Claude est arrivé fin septembre de Thaïlande, où il vivait. Au bord des larmes, il raconte son histoire. "Je me suis fait tout voler, papiers et bagages, par des "hindous", des SDF", explique-t-il, en désignant un pauvre hère, assis quelques sièges plus loin. "J'étais venu en France pour faire valoir mes droits à la retraite et je me retrouve sans rien. Moi, ce que je veux, c'est prendre un avion et ne jamais revenir ici."

Au terminal 3, soigneusement rangées sur un carton, seules les chaussures de Georges sont là, aujourd'hui. A 75 ans, "Georges T3", comme on l'appelle ici, est le doyen. Il est aussi l'un des rares à avoir élu domicile dans le décor spartiate du terminal réservé aux compagnies low cost et aux vols charters. A quelques encablures, au T1, Frédéric est "déguisé en voyageur". Ordinateur branché à l'une des prises en libre-service, il passe ses journées à visionner des films, à surfer sur Internet en Wi-Fi ou à jouer avec sa console. Il vit là depuis cinq ans, il dit en avoir 35. La maraude Emmaüs le connaît à peine. Il a toujours refusé d'aller au local. "La nuit, je dors dans les sous-sols techniques, j'suis tranquille", lâche-t-il.

Les entrailles de l'aéroport, Morad les a explorées pendant huit mois. Comme beaucoup, il a atterri à l'aéroport par hasard. "Je galérais à Paris, un pote SDF m'a dit : "Je connais un coin tranquille"", explique ce carrossier qui, à la suite de problèmes familiaux et professionnels, s'est retrouvé à la rue. "La journée, je faisais la manche, je tournais en rond, et le soir je dormais au sous-sol du 2D, dans un local électrique." Pour des raisons de sécurité, son local a été fermé par les autorités de l'aéroport, ses affaires sont restées à l'intérieur. Hébergé temporairement dans une chambre d'hôtel, il vient tous les jours à Roissy pour tenter de les récupérer.

La maraude est aussi là pour repérer les nouveaux installés. Les caritatifs les reconnaissent d'emblée ; certains signes ne trompent pas, comme les affaires scotchées au chariot. Ou l'attitude de cette femme et de sa fille, assises au même endroit depuis trois jours, le regard perdu dans le vague. "Notre but est d'aider les personnes à se remettre dans une logique de mouvement, pas de les virer", précise Christophe Pauvel. En 2010, l'association a donné 270 coups de main aux sans-domicile-fixe, qui vont du simple rendez-vous chez le coiffeur à la constitution d'un dossier en vue d'une admission en centre d'hébergement.

Financeur de l'action d'Emmaüs à Roissy, à hauteur de 430 000 euros annuels, Aéroport de Paris (ADP), le gestionnaire privé de Roissy, est tiraillé entre traitement social et mesures répressives à l'encontre des SDF.

Il y a un an, l'entreprise a décidé de fermer tous les terminaux entre minuit et 4 heures du matin. Seuls les passagers munis d'un billet sont désormais autorisés à rester. "Les terminaux étaient devenus de vrais dortoirs, les passagers et les personnels présents toute la nuit se sont plaints d'agressions verbales ou physiques", justifie Jean-Yves Denoual, chargé du problème des sans-abri chez ADP.

Question d'image aussi. Depuis plusieurs années, Roissy - Charles-de-Gaulle est régulièrement classé en tête des pires aéroports pour la qualité de son accueil, la vétusté de ses locaux ou le faible nombre de services. Pour l'entreprise, la présence de SDF contribue à cette mauvaise réputation. "La fermeture des terminaux a eu pour effet de repousser les sans-abri la nuit vers la gare SNCF, située au milieu de l'aéroport", explique Christophe Blanchard, un sociologue qui travaille sur le sujet. "Mais le voyageur moyen fait-il vraiment la différence entre les deux espaces ? Pour lui, c'est toujours l'aéroport", observe cet enseignant à l'université Evry-Val-d'Essonne.

Pour les SDF, le désagrément est réel. "Après minuit, tout le monde se retrouve à la gare où il n'y a que quelques chaises prises d'assaut", témoigne Farid, qui essaie de tourner la page, après deux ans de Roissy. Aidé par une association, il est actuellement logé dans un hôtel social et commence un traitement contre ses addictions. "Il ne faut pas rester longtemps ici, car après on s'y laisse enfermer", prévient ce diplômé d'histoire de l'art.

Les années perdues à regarder les passerelles translucides qui mènent aux salles d'embarquement laissent des traces indélébiles. Le destin de "Sir Alfred", le plus célèbre SDF de Roissy, l'illustre bien. Pris dans un imbroglio juridique et administratif, ce réfugié iranien a vécu dix-huit ans au terminal 1, entre cartons et chariot de supermarché. Son histoire, rachetée par Steven Spielberg pour plusieurs dizaines de milliers de dollars, est devenue un film en 2004, Le Terminal, avec Tom Hanks. A l'abri du besoin, Alfred Mehran n'a pourtant jamais pu se détacher totalement des pistes de Roissy. Aujourd'hui encore, il vit dans un petit hôtel des environs. De sa chambre, il peut voir les avions qu'il ne prendra jamais.

Catherine Rollot
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Prothèses PIP : Le gouvernement recommande l'explantation

Les prothèses mammaires de la marque PIP vont devoir être retirés. Le gouvernement a rendu son avis ce vendredi. Xavier Bertrand a dit néanmoins qu'il n'y avait pas "un caractère d'urgence".

La fin des problèmes avec les prothèses mammaires de la marque PIP ? Sans doute. C'est en effet bientôt l'épilogue de ce feuilleton médical ouvert, il y a quelques semaines. Xavier Bertrand a en effet recommandé vendredi, « à titre préventif et sans caractère d’urgence », que le retrait des prothèses mammaires PIP soit proposé aux femmes qui les portent, même en l'absence de signes de détérioration de l'implant.

Toutes les femmes qui le souhaitent vont donc pouvoir les faire retirer. Et elles sont nombreuses puisque l'on dénombre pas moins de 30.000 femmes en France concernées. Le ministre de la Santé et la secrétaire d'Etat à la Santé Nora Berra « souhaitent que l'explantation des prothèses, même sans signe clinique de détérioration de l'implant, soit proposée aux femmes ». Jusqu'à présent, les autorités sanitaires recommandaient simplement aux femmes porteuses d'implants PIP de « consulter leur chirurgien ou médecin traitant » pour réaliser « des examens cliniques et radiologiques appropriés », afin de s'assurer de l'état de la prothèse. L'étape n°2 est donc franchie.

"Pas de risque accru de cancer chez les femmes porteuses de prothèses PIP"
Par ailleurs, l'avis scientifique rendu jeudi soir au gouvernement par l'Institut national du cancer (INCa) montre qu'il « n'y a pas à ce jour de risque accru de cancer chez les femmes porteuses de prothèses de marque PIP en comparaison aux autres prothèses ». Une déclaration rassurante. Néanmoins, souligne le ministère, « les risques bien établis liés à ces prothèses sont les ruptures et le pouvoir irritant du gel pouvant conduire à des réactions inflammatoires, rendant difficile l'explantation (retrait) ».

Un total de huit cas de cancers a été signalé chez des femmes ayant eu des prothèses PIP, sans toutefois qu'aucun lien de causalité n'ait été établi. Les retraits devraient être pris en charge par la Sécurité sociale
France soir
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Génocide arménien: la Turquie gèle sa coopération avec la France

En dépit des menaces de représailles de la Turquie, l'Assemblée nationale a adopté ce jeudi la proposition de loi réprimant la négation des génocides, dont celui perpétré contre les Arméniens en 1915. Un vote qui s'est déroulé dans un Palais Bourbon bouclé par les forces de l'ordre pour tenir à distance les quelque 4 000 manifestants hostiles au texte.
Le texte a été adopté à main levée par une très large majorité de la cinquantaine de députés présents, une demi-douzaine votant contre. Il prévoit un an de prison et 45 000 euros d'amende en cas de négation d'un génocide reconnu par la loi. Pour être définitivement adopté, il doit encore être soumis au Sénat, ce qui prendra plusieurs mois au minimum.

Réaction immédiate de la Turquie : Ankara a décidé de suspendre les visites bilatérales et de geler sa coopération politique et militaire avec la France, a annoncé le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan. Il a aussi rappelé son ambassadeur à Paris, Tahsin Burcuoglu. La Turquie ne doit pas «surréagir», a souhaité aussitôt après le ministre des Affaires étrangères, Alain Juppé.

Jugeant «inacceptable» cette proposition de loi, la Turquie reconnaît que jusqu'à 500 000 personnes sont mortes entre 1915 et 1917, mais considère qu'elles ont été les victimes des aléas de la Première Guerre mondiale.

Les remerciements de l'Arménie

Le ministre arménien des Affaires étrangères, Edouard Nalbandian, a lui exprimé «la gratitude» de son pays. «Je veux, une fois de plus, exprimer ma gratitude aux plus hautes autorités de la France, à l'Assemblée nationale et au peuple français», a-t-il déclaré. La France «en adoptant cette loi a prouvé de nouveau qu'il n'y avait pas de prescription pour les crimes contre l'humanité et que les nier devait être puni.»

Pas de consigne du gouvernement

«Le gouvernement s'en remet à la sagesse de l'Assemblée.» A la tribune de l'Assemblée, le ministre des relations avec le Parlement, Patrick Ollier, a défendu le texte sans donner de consigne du gouvernement. Il a néanmoins justifié l'inscription de cette proposition de loi. «Il ne s'agit pas d'un texte de loi mémorielle, il s'agit d'un texte de coordination juridique qui tire les conséquences d'un vide dans notre droit», a déclaré Patrick Ollier qui a aussi fait valoir que «douze pays de l'UE ont déjà adopté des dispositifs» analogues de pénalisation du négationnisme, dont six faisant référence aux génocides. Concernant les vives réactions de la Turquie, il s'est dit convaincu que les relations franco-turques «sont suffisamment fortes pour surmonter les épreuves».

De nombreux députés ont approuvé la proposition de Valérie Boyer

De nombreux députés de gauche comme de droite, la plupart élus de départements où vivent de fortes communautés arméniennes, ont approuvé la proposition de l'UMP Valérie Boyer. René Rouquet, par exemple, député maire PS d'Alfortville qui accueille la plus grande communauté arménienne de France, a cité Elie Wiesel : «Tolérer le négationnisme, c'est tuer une seconde fois les victimes.»

Des voix discordantes se font entendre

Peu après, le député UMP Michel Diefenbacher, président du groupe d'amitié France-Turquie, s'est lui prononcé «contre» ce texte. Selon lui, «dans cette région stratégique, si sensible et si fragile, personne n'a intérêt à souffler sur les braises. C'est pourtant cela que fait le texte».

Les UMP Jean-Philippe Maurer et Lionel Tardy sont par ailleurs revenus à la charge en demandant, en vain, de supprimer le premier et principal article du texte qui réprime «la contestation ou la minimisation outrancière des génocides reconnus par la loi». L'ancien ministre socialiste, Jean Glavany, s'est rangé de leur côté en faisant valoir que «la République est une et indivisible : dans la course folle aux communautarismes il faut savoir dire stop».

Une opinion absolument pas partagée par son collègue PS, Bruno Le Roux, porte-parole de François Hollande, qui a insisté sur «la cohérence de ce texte, 10 ans après la reconnaissance par la loi francaise du génocide arménien».

Il s'agit de «poser un acte politique indispensable», selon Devedjian

Visiblement ému, Patrick Devedjian, député UMP des Hauts-de-Seine et lui-même d'origine arménienne, a été l'un des derniers orateurs à défendre à la tribune de l'Assemblée nationale la proposition de loi de sa collègue Valérie Boyer, avant la discussion des amendements. Il a souligné qu'il n'y avait «pas besoin de réunir les historiens pour savoir s'il y a ou non un génocide» en 1915. «Il ne s'agit pas d'écrire l'histoire mais de poser un acte politique indispensable», a-t-il déclaré.

Boyer choquée que les députés «subissent des pressions dans le symbole de la République»

S'exprimant peu avant l'ouverture du débat, devant la presse dans les couloirs de l'Assemblée,Valérie Boyer, députée UMP des Bouches-du-Rhône à l'origine de ce texte, s'était déclarée choquée que les députés «subissent des pressions dans le symbole de la République qu'est l'Assemblée nationale». «Je m'étonne qu'à l'heure où la Turquie frappe aux portes de l'Europe, ce grand pays incite ses ressortissants à manifester en France contre un texte qui est une transposition du droit européen», a-t-elle souligné.

Un millier de manifestants et des CRS pour bloquer l'accès à l'Assemblée

En milieu de matinée, quelque 4 000 s'étaient effectivement réunies pour manifester devant l'Assemblée nationale. Ils brandissaient des drapeaux français et turcs et des pancartes disant, notamment, «l'histoire ne doit pas servir la politique» ou encore «la pêche aux voix ne doit pas se faire sur l'histoire d'un pays». Les opposants, en majorité des jeunes, étaient venus en bus de plusieurs villes de France dans la nuit et dont les tracts étaient signés du Comité de coordination des associations franco-turques de France, étaient entourés de doubles barrières, tandis que des CRS bloquaient tous les accès à l'Assemblée.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Essonne : alerte chimique sur la N 20

Mercredi soir, un camion transportant des produits dangereux a pris feu à hauteur de Linas. Les riverains ont été confinés chez eux. La nationale a été coupée dans les deux sens jusqu’à hier matin.

Des pompiers vêtus d’une combinaison de protection chimique et d’un masque arrosaient encore le camion hier matin. Une carcasse calcinée, c’est tout ce qui reste du poids lourd rempli de produits chimiques qui a pris feu mercredi soir sur la N 20. Un incendie spectaculaire qui a paralysé cette nationale très fréquentée pendant toute la nuit et une partie de la matinée.
Tout ça à cause d’un improbable enchaînement de circonstances.

Avant-hier, vers 19h30, un automobiliste dont les freins ont lâché est obligé de s’arrêter au frein à main sur le bas-côté de la route en direction de la province. Le conducteur sort très rapidement tandis que sa voiture, une Clio de fonction d’ERDF, prend feu. Manque de chance, elle se trouve juste derrière un camion également à l’arrêt, et chargé de produits très inflammables : de l’isopropanol, des acides sulfurique, fluorhydrique, chlorhydrique, de l’ammoniac… L’incendie se propage au poids lourd, qui s’embrase à son tour. Une épaisse fumée noire se dégage. La N20 est rapidement coupée dans les deux sens.

« Nous avons attaqué puis éteint l’incendie, raconte un pompier. Il a ensuite fallu mettre en place un périmètre de protection de 500 m pour protéger la population, car il y avait des émanations toxiques avec des risques importants. » Vers 22h30, le maire de Linas et quatre de ses adjoints vont frapper aux portes des riverains, leur conseillant de rester confinés chez eux. Côté Leuville-sur-Orge, la police municipale passe dans les rues avec un haut-parleur. Sept personnes légèrement intoxiquées sont examinées par un médecin, mais leur état ne nécessite pas d’hospitalisation.

Une cinquantaine de policiers et pas moins de 70 pompiers ont été mobilisés au plus fort de l’intervention. « L’unité risque chimique du département est intervenue, précise un officier des sapeurs-pompiers. Toute la nuit, nous avons travaillé avec des combinaisons, pour ceux qui étaient au plus près du camion, et avec des appareils respiratoires. »

Hier matin, les habitants pouvaient à nouveau sortir de chez eux et approcher les lieux de l’accident. « Il n’y a plus aucun risque atmosphérique, déclarait un soldat du feu. Concernant l’Orge et la Boële (NDLR : les deux rivières qui coulent à proximité), il y a eu des déversements dans la nuit, mais les dernières analyses ne montrent plus de traces de pollution. »

La circulation a été rouverte progressivement dans le sens province-Paris vers 10h45. Dans l’autre sens, il a fallu attendre le début d’après-midi pour que les automobilistes puissent à nouveau rouler sur une voie, le temps d’évacuer les carcasses du camion et de la voiture et de nettoyer la chaussée. Tout cela a occasionné d’importants bouchons sur la N 20, et par ricochet sur la Francilienne, mais aucune victime n’est à déplorer.



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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Le vaste domaine d'action de la toxine botulique

Le Point.fr - Publié le 22/12/2011 à 12:10 - Modifié le 22/12/2011 à 12:19
Surtout connus pour combattre les rides, le Botox et ses analogues améliorent aussi la vie de centaines de milliers de malades.

En pratique, cette toxine, présente dans certaines conserves mal stérilisées et responsable du redoutable botulisme, bloque les terminaisons nerveuses ; elle empêche donc les muscles de se contracter. De très nombreuses affections mettant en jeu la contraction anormale d'un muscle, cela explique l'étendue de son champ d'action : d'abord, l'ophtalmologie, puis la neurologie, la rééducation, la dermatologie et plus récemment l'urologie. Et les recherches sont toujours aussi prometteuses.

Tout a commencé avec le strabisme. En injectant un peu de toxine dans le muscle oculomoteur responsable du mauvais positionnement de l'oeil, des ophtalmologistes ont réussi à restaurer la vision binoculaire et à éviter le recours à la chirurgie. Rapidement, ce médicament s'est montré efficace dans des pathologies variées, handicapantes et souvent douloureuses, aux noms barbares, comme le blépharospasme (la contraction involontaire et inappropriée des muscles des paupières), le torticolis spasmodique, le spasme hémifacial (la contraction involontaire des petits muscles innervés par le nerf facial) ou la crampe de l'écrivain. Les neurologues restent d'ailleurs les plus gros utilisateurs de ce médicament.

La toxine botulique est également très utile pour traiter la spasticité (l'excès de tonicité musculaire) d'un membre, notamment chez les personnes devenues hémiplégiques ou paraplégiques à la suite d'un accident et chez les in­firmes moteurs cérébraux. C'est, selon les spécialistes, le meilleur moyen d'empêcher leurs membres de se recroqueviller dans de mauvaises positions et de permettre de faire une bonne rééducation.

De nombreuses recherches en cours
En septembre dernier, le Botox a reçu une autorisation de mise sur le marché (la fameuse AMM) dans une nouvelle indication : l'hyperactivité de la vessie d'origine neurologique des personnes atteintes de sclérose en plaques et chez les traumatisés de la moelle épinière. Chez ces patients, le muscle de la vessie se contracte durant la phase de remplissage, alors qu'il devrait être relâché, ce qui entraîne des problèmes d'incontinence urinaire et d'infections à répétition. La toxine botulique peut apporter une aide précieuse, mais à condition que la personne concernée soit capable de se sonder régulièrement pour vider sa vessie.

Au cours des mois à venir, cette précieuse toxine pourrait être injectée chez certains hommes souffrant d'un adénome de la prostate. Cette affection bénigne provoque, entre autres, une augmentation du nombre de fibres musculaires et de leur capacité à se contracter, ce qui est à l'origine de troubles urinaires (mictions fréquentes, difficiles, peu abondantes et envies urgentes). En France, plusieurs centres d'urologie évaluent actuellement ce traitement réalisable sous anesthésie locale.

De nombreuses études concernent également les effets de la toxine botulique contre la douleur. Certaines portent sur des douleurs neurologiques localisées, comme celles dues au zona ou au diabète. D'autres concernent la migraine chronique (le Botox a reçu récemment en Grande-Bretagne une AMM comme traitement de fond de la migraine chronique). Des essais portent actuellement sur les douleurs articulaires. Ce médicament est aussi parfois proposé aux personnes qui grincent fort des dents la nuit et à celles qui souffrent d'hypersalivation sévère. Il pourrait faciliter la cicatrisation en empêchant les muscles de la peau d'exercer une traction au niveau de la plaie.

Cette longue liste n'est pas exhaustive et la toxine botulique fait encore actuellement l'objet de nombreuses recherches. Hormis la nécessité de l'injecter - ce qui n'est pas toujours une partie de plaisir, selon les malades -, l'autre inconvénient de ce médicament est sa courte durée d'action, ce qui oblige à renouveler le traitement régulièrement. En tout cas, tant que de nouvelles formules à action plus durable n'ont pas été mises au point.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

2011, année paranoïaque

Le Point.fr - Publié le 21/12/2011 à 07:01 - Modifié le 21/12/2011 à 07:02
Les scandales sanitaires se sont succédé, instillant méfiance et craintes chez les Français. 2011, année du principe de précaution ?

La suspicion est partout. Les Français, naturellement assez hypocondriaques, ont, en cette fin d'année 2011, peur des médicaments, et même de tout ce qui les entoure. La crainte d'être intoxiqués à leur insu empoisonne leur quotidien. Ainsi, les vaccins contre le cancer du col de l'utérus seraient inefficaces, voire dangereux, les boîtes de conserve et les biberons seraient cancérogènes à cause du bisphénol A, tout comme les tétines stérilisées à l'oxyde d'éthylène. Et il y a aussi tous ces médicaments dont les effets secondaires se sont révélés plus néfastes que prévu : le Requip contre la maladie de Parkinson, le Roaccutane contre l'acné. Le Buflomédil et le Di-Antalvic, tous deux retirés de la vente. Les douze mois écoulés ont sonné le glas de la paix des esprits : les consommateurs n'ont plus une confiance aveugle en leurs autorités sanitaires. 2011, année parano ?


Il faut reconnaître que tout a très mal commencé. Avec le vaccin contre la grippe A, les Français avaient commencé à mettre en doute les certitudes qu'on leur servait comme du pain bénit. Mais c'est bel et bien le scandale du Mediator qui a mis le feu aux poudres. Tout a commencé en octobre 2010, lorsque ce médicament antidiabétique - également utilisé comme coupe-faim - est accusé d'avoir causé 500 morts en France en 30 ans. La Caisse nationale d'assurance maladie (Cnam) lui reproche également d'avoir entraîné 3 500 hospitalisations pour des problèmes cardiaques. Un médicament nocif mis sur le marché à la faveur de conflits d'intérêts ? Le doute s'immisce, puis les preuves s'amoncellent. Le scandale sanitaire de l'affaire Servier est flagrant. Et même déflagrant.


Cupidité et collusion

Dans la foulée, la revue médicale indépendante Prescrire livre fin janvier un constat affolant : selon Gilles Mignot, responsable de l'évaluation des nouveautés, 20 % des nouvelles spécialités examinées depuis cinq ans n'auraient pas dû obtenir d'autorisation de mise sur le marché (AMM), à cause d'une balance bénéfices-risques défavorable. Les enquêtes se multiplient, les rapports compromettants fleurissent, les conséquences sont sans appel : les garants du bon ordre sanitaire ont failli et ne nous ont pas protégés.


Pour faire du passé table rase, le ministre de la Santé Xavier Bertrand propose, en milieu d'année, un projet de loi renforçant la sécurité sanitaire du médicament, pour "améliorer la transparence des liens d'intérêts, réorganiser l'Afssaps et renforcer la pharmacovigilance". Un projet adopté par l'Assemblée fin septembre. L'Agence française de sécurité sanitaire des produits de santé (Afssaps) a vécu et devient l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM). La réforme du contrôle des médicaments est en marche. Un signe fort pour marquer un changement d'époque. Il était temps, car de nouveaux scandales surgissent : avec l'affaire du Thiotépa (cet anticancéreux périmé aurait été sciemment laissé sur le marché), la justice est, une fois de plus, saisie. Et que penser du professeur Jean-Michel Alexandre, ancien directeur de l'évaluation des médicaments en France, qui aurait reçu, entre 2001 et 2009, près de 1,2 million d'euros de la part des laboratoires Servier ?


Tolérance zéro

Rien ne semble plus rassurer les Français, particulièrement friands de médicaments et plus gros consommateurs de l'Union européenne. Face à l'impuissance manifeste des autorités sanitaires, le principe de précaution prend la main sur les études scientifiques. On se méfie de tout : avant de consommer un médicament - fût-il prescrit par un médecin -, on ausculte les sites dédiés sur Internet, on fouille les forums, à la recherche de la faille. La prise de Doliprane pendant la grossesse est accusée de causer des anomalies génitales chez le futur bébé garçon, mais rien ne le prouve formellement ? Qu'importe : le doute est là. Méfiance, quand tu nous tiens...

Les prothèses mammaires PIP, la mode des échographies commerciales et autres blanchiments de dents abusifs dans des "bars à sourire", dont les effets (méfaits ?) n'ont - pour le moins - pas été suffisamment évalués : la crainte s'étend. Fuir les traitements devient tendance ; éviter la vaccination de ses enfants devient un mode de vie ; mettre en doute les remèdes mis sur le marché devient un passage obligé.


Hors du sacro-saint "principe de précaution", point de salut. Excessif ? Sans doute un peu. Il n'empêche : la "tolérance zéro" a du bon, aussi. Car elle permet d'éviter bien des écueils dans lesquels se fourvoieraient, sans nul doute, les autorités censées nous protéger. N'est-ce pas pour se préserver de nouveaux scandales que Xavier Bertrand s'est indigné fin novembre de la nomination d'une ex-experte des laboratoires Servier ? Catherine Rey-Quinio n'aura finalement pas été promue. La révolution éthique des autorités sanitaires semble s'être enclenchée. Comme quoi la méfiance permet aussi de faire avancer les dossiers.
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Memo »

Je crois que Nannou a raison alors c'est certaines écoles qui doivent demandé une année de médecine....
Merci nannou!! :D
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Memo »

J'ai oubliée de poster ma fiche. :lol:


Infirmier/Infirmière

Deux rôles:
_Rôle propre de l'infirmier ou de l'infirmière les soins liés aux fonction d'entretien et de continuité de la vie et visant à compenser partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe de personnes. (=rôle commun avec aide soignante si je dis pas de bêtise...)
_Rôle médico-délégué est chargé de la mise en application des prescriptions médicales et de la surveillance des effets secondaires ou complications qui pourraient en découler. Il n'est cependant pas qu'un simple exécutant, il doit en permanence faire le lien entre ses connaissances et les ordonnances faites par les médecins. En effet, il lui serait reproché d'avoir appliqué une prescription absurde. Il doit donc savoir interpeller le praticien lorsqu'il identifie une erreur ou en tout cas une prescription atypique, afin d'en obtenir confirmation.

10 compétences:
1 Évaluer une situation clinique et établir un diagnostic dans le domaine infirmier.
2 Concevoir et conduire un projet de soins infirmiers.
3 Accompagner une personne dans la réalisation de ses soins quotidiens.
4 Mettre en oeuvre des actions à visée diagnostique et thérapeutique.
5 Initier et mettre en oeuvre des soins éducatifs et préventifs.
6 Communiquer et conduire une relation dans un contexte de soins.
7 Analyser la qualité des soins et améliorer sa pratique professionnelle.
8 Rechercher et traiter des données professionnelles et scientifiques.
9 Organiser et coordonner des interventions soignantes.
10 Informer et former des professionnels et des personnes en formation.

Quelques qualités :
-Écoute silencieuse
-Maitrise d'outils de communication
-Attitude empathique
-Reformulation
-Respecter le silence de la personne si tel est son désir, mais également savoir briser les silences trop lourds de sens
-Aide à la verbalisation, aider la personne à exprimer ce qu'elle ressent
-Solidarité: travail d'équipe

Le soin infirmier:
La nature du soin implique 3 dimensions: préventive, curative et palliative.
Les composantes: qualité technique (geste réalisé avec dextérité) et qualité relationnelle.
Objectifs du soin infirmier :
_protéger, maintenir, restaurer et promouvoir la santé physique et mentale des personnes ou l'autonomie de leurs fonctions vitales physiques et psychiques en vue de favoriser leur maintien, leur insertion ou leur réinsertion dans leur cadre de vie familial ou social ;
_concourir à la mise en place de méthodes et au receuil des informations utiles aux autres professionnels, et notamment aux médecins pour poser leur diagnostic et évaluer l'effet de leurs prescriptions ;
_participer à l'évaluation du degré de dépendance des personnes ;
_contribuer à la mise en œuvre des traitements en participant à la surveillance clinique et à l'application des prescriptions médicales contenues, le cas échéant, dans des protocoles établis à l'initiative du ou des médecins prescripteurs ;
_participer à la prévention, à l'évaluation et au soulagement de la douleur et de la détresse physique et psychique des personnes, particulièrement en fin de vie au moyen des soins palliatifs, et d'accompagner, en tant que besoin, leur entourage.


Le diagnostic infirmier est centré sur les besoins de la personne et non directement sur sa pathologie. (Diagnostic médical: défini la pathologie et les traitements.)Selon le modèle de Virginia Henderson, les besoins fondamentaux de l'être humain peuvent être classés selon une liste ordonnée. 14besoins!! Selon la pyramide des besoins de Maslow composé de 5 niveaux de besoins principaux.
((Henderson et Maslow sont détaillé à la fin de la fiche))
Mais ils peuvent aussi se classer en 3 grandes catégories:
_Les besoins primaires, également appelés besoins élémentaires ou physiologiques, sont les besoins indispensables à l'Homme et à sa survie : se nourrir, respirer, se reproduire, ...
_Les besoins secondaires, également appelés besoins matériels, sont des besoins dont la satisfaction n'est pas vitale. Parmi eux on trouve le besoin de mobilité, de se vêtir, d'aller au cinéma, de rencontrer du monde.
_Les besoins fondamentaux correspondent aux besoins proprement humains tels que aimer (amitié), donner du sens (philosopher), être heureux, etc.

Ces classements permettent d'identifier les zones dans lesquelles la personne soignée présente un besoin de soin infirmier.


Relation patient infirmier:
_Développer à travers 4 étapes: orientation, identification, exploitation, résolution
1/Orientation
Période au cours de laquelle le patient identifie à la fois son problème de santé et les personnes ressources qu’il peut mettre à contribution pour gérer ce problème.
2/Identification
Lorsque la première impression du patient s’est plus ou moins éclaircie et qu’il perçoit ce que la situation peut lui offrir, il répond sélectivement aux personnes qui peuvent le mieux l’aider.
3/Exploitation
Après s’être identifié à une infirmière qui sait reconnaître et comprendre les relations interpersonnelles en jeu dans la situation, le patient passe à une étape de pleine utilisation des services qui lui sont offerts.
4/Résolution
A mesure que ses anciens besoins sont satisfaits, le patient s’en détourne spontanément et adapte ses aspirations aux nouveaux objectifs qui ont commencé à se dessiner lorsqu’il explorait et exploitait les possibilités du service infirmier. Le patient dépasse le problème de santé auquel il vient d’être confronté (y compris le cas échéant en tenant compte des séquelles qui en résultent).


_L'infirmière possède six rôles qu'elle va endosser tour à tour selon la situation (personne étrangère, personne ressource, rôle éducatif, leader en soins infirmiers, substitut [maternel], conseillère).
_Le rôle de personne étrangère (« stranger role ») : la praticienne accueille la personne comme une personne à part entière, avec son expérience et son histoire de vie; elle tient compte des différents aspects, établissant un climat propice à la communication et à une confiance mutuelle.
_Le rôle de personne ressource (« ressource role ») : la praticienne répond aux questions, donne les explications et les interprétation des données médicales ; elle lui donne des informations utiles et pertinentes.
_Le rôle éducatif (« teaching role ») : la praticienne donne des instructions et participe à l'éducation de la personne ; elle analyse le degré de compréhension de la personne et adapte le processus éducatif.
_Le rôle de leader en soins infirmiers (« active leadership role ») : la praticienne aide la personne à s'impliquer activement dans les soins qui lui sont prodigués ; elle veille à ce que la personne soit satisfaite de la prestation.
_Le rôle de substitut [maternel] (« surrogate role ») : la praticienne agit pour pallier les besoins d'une personne ; elle l'aide à clarifier la nature de cette relation qui peut induire une dépendance par fausse identification, en lui donnant des repères.
_Le rôle de conseillère, d'assistante psychosociale (« counseling role ») : la praticienne aide la personne à comprendre et à accepter les changements de son état de santé ; elle lui procure guidance pour améliorer son mode de vie face aux changements et l'encourage à le faire.


Virginia Henderson établit son classement se basant sur une vision paradigmatique, par une approche à la fois biologique et physiologique (les besoins primaires, homéostasie), psychologique et sociale (les besoins secondaires), et même spirituelle (bien-être, besoin tertiaire et développement personnel).
Selon le modèle, un besoin ne peut être atteint que si les besoins en amont sont déjà satisfaits.
Cette vision schématique du fonctionnement et des besoins humains est un guide pour le soignant.


1-Respirer.

2-Boire et manger.
Capacité d'une personne à pouvoir boire ou manger, à mâcher et à déglutir. Également à avoir faim et absorber suffisamment de nutriments pour capitaliser l'énergie nécessaire à son activité.

3-Éliminer.
Capacité d'une personne à être autonome pour éliminer selles et urine et d'assurer son hygiène intime. Également d'éliminer les déchets du fonctionnement de l'organisme.

4-Se mouvoir, et maintenir une bonne posture et maintenir une circulation sanguine adéquate.
Capacité d'une personne de se déplacer seule ou avec des moyens mécaniques, d'aménager son domicile de façon adéquate et de ressentir un confort. Également de connaître les limites de son corps.

5-Dormir, se reposer.
Capacité d'une personne à dormir et à se sentir reposée. Également de gérer sa fatigue et son potentiel d'énergie.

6-Se vêtir et se dévêtir.
Capacité d'une personne de pouvoir s'habiller et se déshabiller, à acheter des vêtements. Également de construire son identité physique et mentale.

7-Maintenir sa température corporelle dans la limite de la normale.
Capacité d'une personne à s'équiper en fonction de son environnement et d'en apprécier les limites.

8-Être propre, soigné et protéger ses téguments.

9-Éviter les dangers.

10-Communiquer avec ses semblables.
Capacité d'une personne à être comprise et comprendre grâce à l'attitude, la parole, ou un code. Également à s'insérer dans un groupe social, à vivre pleinement ses relations affectives et sa sexualité.

11-Agir selon ses croyances et ses valeurs.

12-S'occuper en vue de se réaliser.
Capacité d'une personne à avoir des activités ludiques ou créatrices, des loisirs, à les impliquer dans son auto-réalisation et conserver son estime de soi. Également de tenir un rôle dans une organisation sociale.

13-Se divertir, se récréer.

14-Apprendre.

Pyramide de Maslow
(Je l'avais sous forme de pyramide mais je n'arrive pas à la transferer comme ça pour vous... :oops: )
Vous allez la lire de la pointe jusqu'à la base. :clin:

Accomplissement personnel (morale, créativité, résolution des problèmes…)
Estime (confiance, respect des autres et par les autres, estime personnelle)
Besoins d’appartenance et affectif (amour, amitié, intimité, famille, sexe)
Besoins de sécurité (du corps, de l’emploi, de la santé, de la propriété…)
Besoins physiologiques (manger, boire, dormir, respirer)
Pyramide des besoins
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

Les patchs des pieds à l’épreuve des faits: Détox, l’intox

Créé le 23-12-2011 à 11h49 - Mis à jour à 17h06 sciencesetavenir.fr

Des patchs à coller sous les pieds promettent de débarrasser le corps de ses "déchets"... Victor Rodgère a testé la méthode. Résultat en images... et en chanson
«Détox» : le terme a le vent en poupe. Il promet de débarrasser le corps des « déchets » issus de notre propre métabolisme ou provenant des aliments, de l’eau ou de l’air. Les méthodes ne manquent pas, mais la tendance est aux patchs pour pieds, tels ceux vendus par Bodytox, Sana-Détox, Orescience…
Collés sur la voûte plantaire, ils absorberaient les toxines pendant le sommeil. La preuve ? Le lendemain, le patch est devenu marron foncé. Un effet thérapeutique évident pour ses promoteurs : « Les maladies dues à une trop forte toxicité sont en augmentation constante. Le cancer et les maladies cardio-vasculaires sont les premiers de la liste », assure ainsi Bodytox sur son site. Le patch préviendrait donc ces graves pathologies… CQFD ! Prudente, la société rajoute : « Ce produit ne remplace pas un diagnostic médical et n’a pas d’effet préventif. » Il faut dire qu’aux Etats-Unis, la société Kinoki, qui fabriquait le même genre de patchs, a été condamnée pour publicité mensongère (1).
Pas d'élimination par les pieds
« Les pieds ne jouent aucun rôle dans l’élimination de déchets du métabolisme ou des xénobiotiques, c’est-à-dire des produits potentiellement toxiques et provenant de l’environnement ! » répond, interloqué, Robert Barouki, directeur du Laboratoire toxicologie, pharmacologie et signalisation cellulaire à l’université Paris-Descartes. « C’est essentiellement au niveau du foie que l’organisme dispose de systèmes efficaces pour éliminer ses propres déchets, via l’urine. »
D’autres voies tout aussi efficaces sont utilisées pour l’élimination de xénobiotiques comme les hydrocarbures. « Ce sont des molécules généralement solubles dans les lipides. Pour qu’elles puissent être éliminées, elles doivent d’abord être solubles dans l’eau. Ces transformations sont réalisées grâce à l’action d’enzymes de la famille des cytochromes P450, produites dans quasiment toutes les cellules, mais surtout dans le foie », explique Francelyne Marano, chercheuse au Laboratoire des réponses moléculaires et cellulaires aux xénobiotiques à l’université Paris-Diderot.
La sueur fait noircir le patch
Quand ces systèmes sont dépassés, une pseudo-détox par les pieds ne sert donc à rien. Reste à comprendre comment les patchs noircissent pendant le sommeil. Nous avons simplement exposé nos patchs à la chaleur, à l’air libre et à l’eau distillée. Dans ce dernier cas, le patch vire immédiatement au noir. Conclusion : l’eau contenue dans la sueur fait noircir les patchs plus sûrement que les «toxines» qu’ils sont censés avoir absorbées !
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Une nouvelle circulaire sur les étudiants étrangers en 2012

Le texte qui limite le travail des étudiants étrangers en France , contesté au sein même de la majorité, sera complété par un autre «qui levera les malentendus», annonce le ministère de l'Intérieur.

Face à la mobilisation grandissante dans les universités et aux réserves au sein du gouvernement et du patronat, Claude Guéant a annoncé vendredi une nouvelle circulaire sur le travail des étudiants étrangers qui va «compléter» celle controversée du 31 mai.

«Une circulaire spécifique» sera «adressée aux services préfectoraux» début 2012 après une réunion «dans les premiers jours de janvier» entre les ministères concernés et des organisations de l'enseignement supérieur, selon un communiqué de Beauvau.

Les ministres de l'Intérieur Claude Guéant, du Travail Xavier Bertrand et de l'Enseignement supérieur Laurent Wauquiez «recevront dans les premiers jours de janvier, les présidents de la conférence des grandes écoles, de la conférence des présidents d'universités et de la conférence des directeurs des écoles françaises d'ingénieurs, afin d'aborder avec eux l'accès au marché du travail des diplômés étrangers hautement qualifiés». «Au cours de cette réunion seront présentés les principes d'examen des demandes d'autorisation d'exercer une activité professionnelle en France», selon le texte.

Cette nouvelle circulaire n'a pas strictement vocation à remplacer celle du 31 mai sur l'immigration professionnelle mais à «la compléter» en «levant les malentendus», a-t-on précisé au ministère.

«On s'est plantés»

En réaction, les étudiants étrangers réunis au sein du collectif du 31 mai ont demandé à être reçus début janvier par M. Guéant pour pouvoir participer à la concertation. «Nous ne serons satisfaits que lorsque nous constaterons un changement dans le texte. Un changement qui devra se concrétiser rapidement sur le terrain», ont-ils ajouté.

L'annonce est intervenue après une rencontre vendredi matin entre Claude Guéant et Nicolas Sarkozy, hérault d'une «immigration choisie» défendue lors de sa précédente campagne. Le texte du 31 mai semble contredire cette option puisqu'elle prive la France de compétences de haut niveau, qui plus est formées dans ses propres universités et grandes écoles. La circulaire divise au sein même de la majorité et du gouvernement.

Charles Givadinovitch, secrétaire national de l'UMP chargé de la lutte contre la précarité et la pauvreté, a demandé le retrait de cette circulaire qui «va à l'encontre de toute logique économique puisque nos entreprises ont réellement besoin de ces salariés qualifiés qui apportent leur double culture, véritable richesse».

Le ministre de la Culture Frédéric Mitterrand avait dit jeudi qu'il avait «un problème» avec cette circulaire et, samedi, M. Wauquiez avait dit: «On s'est plantés».

Pétition

Mercredi, le président de la Conférence des présidents d'université (CPU) Louis Vogel avait écrit à M. Wauquiez, pour constituer avec son ministère et ceux du Travail et de l'Intérieur un «groupe de travail» sur le sujet.

Le texte contesté demande aux préfets d'instruire «avec rigueur» les demandes d'autorisation de travail des étudiants, et d'exercer un «contrôle approfondi» des demandes de changement de statut des étudiants étrangers.

Après sa publication, de nombreux diplômés étrangers, dont certains très qualifiés, qui avaient été recrutés dans des entreprises françaises, n'ont pas pu obtenir un changement de statut (d'étudiant à salarié), un sujet d'inquiétude pour universités et grandes écoles, ainsi que pour le Medef.

Une centaine de personnalités, dont le prix Nobel de Physique Albert Fert, ont lancé une pétition demandant «le retrait» du texte. Elle recueillait vendredi plus de 18.500 signatures.

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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Prothèses PIP : mandat d'arrêt international contre le fabricant

L'étau se resserre autour du fondateur de la societé de prothèses mammaires PIP. L'organisation policière internationale Interpol a émis une «notice rouge» pour demander à ses pays membres l'arrestation du Français Jean-Claude Mas. Les «notices rouges» d'Interpol servent à demander l’arrestation provisoire en vue d’extradition d’individus recherchés et sont fondées sur un mandat d’arrêt ou une décision judiciaire.

La nouvelle intervient le jour où la France annonce qu'«à titre préventif et sans caractère d’urgence», le retrait des prothèses mammaires PIP soit proposé aux 30 000 femmes qui les portent dans l'Hexagone. Une précaution émise par le ministre de la Santé même s'il n'a pas été démontré à ce jour un risque accru de cancer.

Jean-Claude Mas, âgé de 72 ans et dont une photo figure sur le site Internet d'Interpol, y est présenté comme recherché par le Costa Rica pour des atteintes à «la vie» et «la santé». Son fondateur et président du conseil de surveillance, charcutier de formation, est né le 24 mai 1939, précise sa fiche Interpol, dont la date de publication n'est pas précisée. Sa photo le montre portant barbe grise et tenant une pancarte de police sur laquelle figure la date du 1er juin 2010 et correspond sans doute à sa première arrestation par la police. A l'époque, il n'avait pas été inquiété par la justice.

Une centaine de plaintes au Royaume-Uni en 2007-2008

Fondée en 1991 à la Seyne-sur-Mer (Var), la société de fabrication d'implants mammaires PIP, liquidée depuis mars 2010, a occupé pendant un temps le rang de numéro trois mondial du secteur, fournissant quelque 100 000 prothèses par an, essentiellement à l'étranger. A titre d'exemple, en Colombie, environ 15 000 femmes portent actuellement des prothèses PIP.
En 2007-08, une centaine de Britanniques porteuses de ces implants avaient porté plainte contre PIP pour «prothèses défectueuses (fuites de gel de silicone)». PIP a finalement été condamné par défaut à 1,4 million d'euros d'indemnités pour «non-représentation» devant le tribunal, selon Me Yves Haddad, avocat des deux principaux dirigeants de la société dont Jean-Claude Mas.

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