Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Trop d'enfants traités contre l'hyperactivité
Par Aude Rambaud - le 26/12/2011
La Ritaline est sans risque cardiaque mais des médecins s'inquiètent de l'envolée des prescriptions.
Ritaline, ce mot résonne comme une bénédiction pour des milliers de parents en France. Il s'agit en fait du méthylphénidate, traitement de référence des troubles de l'attention et de l'hyperactivité dès l'âge de 6 ans. Mais la molécule n'est pas seulement utilisée chez l'enfant, de plus en plus d'adultes y ont également recours. Il s'agit d'un psychostimulant proche des amphétamines.
Pourtant, depuis 2005, un doute planait sur sa sécurité cardio-vasculaire. Plusieurs cas d'arrêt cardiaque avaient été signalés outre-Atlantique chez de jeunes hyperactifs traités par amphétamines. Le Canada avait aussitôt décidé d'en suspendre la commercialisation avant de revenir sur sa décision, compte tenu du fait que toutes les personnes décédées présentaient en fait des problèmes cardiaques susceptibles d'expliquer ces accidents. Quoi qu'il en soit, le doute a subsisté pendant toutes ces années. À ce titre, deux études récentes sur des enfants et des adultes et plutôt rassurantes sur ce point sont les bienvenues pour la communauté médicale et les familles. Ces travaux ne justifient pas pour autant des prescriptions jugées excessives par un certain nombre de médecins.
Contractions musculairesLa première, publiée il y a un mois dans le(NEJM), a porté sur plus de 1,2 million d'enfants agés de 2 à 24 ans et la seconde, datant du 12 décembre, est parue dans le Journal of American Medical Association (Jama) et porte sur 450 000 adultes de 25 à 64 ans. Elles ne montrent aucune association entre la prise de ces traitements contre les troubles de l'attention et l'hyperactivité et la survenue d'arrêts cardiaques, infarctus du myocarde ou encore accidents vasculaires cérébraux. Des résultats assez positifs qui ne lèvent pas la prudence des auteurs. Selon eux, ces observations n'excluent pas un risque non décelé dans ce cadre, notamment en raison d'un suivi moyen des adultes assez court (1,3 an en moyenne) et avec des durées de traitement restreintes. En outre, la rareté des événements cardio-vasculaires chez les enfants doit inciter à interpréter ces résultats avec prudence. Parmi les jeunes individus inclus, il y avait environ 375.000 utilisateurs par année. L'échantillon aurait donc mérité d'être encore plus important.
Ces données sont néanmoins «rassurantes», selon le Dr François Banne, psychiatre libéral à Paris, même si elles ne modifieront pas sa pratique. La Ritaline augmente la concentration de dopamine dans le cerveau. Or, celle-ci accroît les contractions musculaires. À ce titre, le médicament peut provoquer une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle. « Il est vrai que des enfants se plaignent parfois de tachycardie, précise-t-il. En cas de signe fonctionnel comme celui-ci ou d'antécédents cardiaques, je demande systématiquement une visite chez le cardiologue. Il y a une inquiétude sérieuse autour de la prescription, notamment dans le contexte de l'affaire Mediator. En outre, je recommande à tous les adultes un bilan cardiaque en raison de l'augmentation des facteurs de risques et maladies cardio-vasculaires avec l'âge.» L'Agence européenne du médicament recommande en effet de rechercher des anomalies de la tension artérielle ou de la fréquence cardiaque et de certains troubles psychiatriques chez tous les patients avant la mise sous traitement puis d'assurer une surveillance régulière. Elle rappelle, par ailleurs, qu'il existe un ralentissement de croissance chez les enfants traités sur de longues périodes.
Pour le Pr Maurice Corcos, chef du service de psychiatrie à l'Institut mutualiste Montsouris à Paris, les résultats de ces études sont effectivement rassurants mais ne répondent pas aux inquiétudes actuelles des psychiatres. «Qu'en est-il du développement cérébral, de la croissance physique et affective de l'enfant?, interroge-t-il. La Ritaline est de plus en plus prescrite à travers le monde à de jeunes enfants et à des adolescents, à des périodes où la formation de nouvelles synapses est très active. Or, cette substance agit directement sur le cerveau et est parfois administrée pendant plusieurs années. Ce n'est pas anodin.»
l s'inquiète également de l'envolée des prescriptions: «Certaines données de la littérature évoquent des augmentations de la prévalence de l'hyperactivité de plus de 600% en dix ans. Je ne veux pas croire à une épidémie! Ces chiffres révèlent un surdiagnostic et par conséquent une surprescription de médicaments. Celle-ci doit être adaptée à un contexte clinique précis, en éliminant par exemple des causes d'anxiété ou de dépression.» Les travaux de recherche sur les causes de l'hyperactivité et les excès de diagnostic, sur les meilleures prises en charge et les conséquences des traitements méritent en tout cas d'être poursuivis.
Le figaro
Par Aude Rambaud - le 26/12/2011
La Ritaline est sans risque cardiaque mais des médecins s'inquiètent de l'envolée des prescriptions.
Ritaline, ce mot résonne comme une bénédiction pour des milliers de parents en France. Il s'agit en fait du méthylphénidate, traitement de référence des troubles de l'attention et de l'hyperactivité dès l'âge de 6 ans. Mais la molécule n'est pas seulement utilisée chez l'enfant, de plus en plus d'adultes y ont également recours. Il s'agit d'un psychostimulant proche des amphétamines.
Pourtant, depuis 2005, un doute planait sur sa sécurité cardio-vasculaire. Plusieurs cas d'arrêt cardiaque avaient été signalés outre-Atlantique chez de jeunes hyperactifs traités par amphétamines. Le Canada avait aussitôt décidé d'en suspendre la commercialisation avant de revenir sur sa décision, compte tenu du fait que toutes les personnes décédées présentaient en fait des problèmes cardiaques susceptibles d'expliquer ces accidents. Quoi qu'il en soit, le doute a subsisté pendant toutes ces années. À ce titre, deux études récentes sur des enfants et des adultes et plutôt rassurantes sur ce point sont les bienvenues pour la communauté médicale et les familles. Ces travaux ne justifient pas pour autant des prescriptions jugées excessives par un certain nombre de médecins.
Contractions musculairesLa première, publiée il y a un mois dans le(NEJM), a porté sur plus de 1,2 million d'enfants agés de 2 à 24 ans et la seconde, datant du 12 décembre, est parue dans le Journal of American Medical Association (Jama) et porte sur 450 000 adultes de 25 à 64 ans. Elles ne montrent aucune association entre la prise de ces traitements contre les troubles de l'attention et l'hyperactivité et la survenue d'arrêts cardiaques, infarctus du myocarde ou encore accidents vasculaires cérébraux. Des résultats assez positifs qui ne lèvent pas la prudence des auteurs. Selon eux, ces observations n'excluent pas un risque non décelé dans ce cadre, notamment en raison d'un suivi moyen des adultes assez court (1,3 an en moyenne) et avec des durées de traitement restreintes. En outre, la rareté des événements cardio-vasculaires chez les enfants doit inciter à interpréter ces résultats avec prudence. Parmi les jeunes individus inclus, il y avait environ 375.000 utilisateurs par année. L'échantillon aurait donc mérité d'être encore plus important.
Ces données sont néanmoins «rassurantes», selon le Dr François Banne, psychiatre libéral à Paris, même si elles ne modifieront pas sa pratique. La Ritaline augmente la concentration de dopamine dans le cerveau. Or, celle-ci accroît les contractions musculaires. À ce titre, le médicament peut provoquer une augmentation de la fréquence cardiaque et de la pression artérielle. « Il est vrai que des enfants se plaignent parfois de tachycardie, précise-t-il. En cas de signe fonctionnel comme celui-ci ou d'antécédents cardiaques, je demande systématiquement une visite chez le cardiologue. Il y a une inquiétude sérieuse autour de la prescription, notamment dans le contexte de l'affaire Mediator. En outre, je recommande à tous les adultes un bilan cardiaque en raison de l'augmentation des facteurs de risques et maladies cardio-vasculaires avec l'âge.» L'Agence européenne du médicament recommande en effet de rechercher des anomalies de la tension artérielle ou de la fréquence cardiaque et de certains troubles psychiatriques chez tous les patients avant la mise sous traitement puis d'assurer une surveillance régulière. Elle rappelle, par ailleurs, qu'il existe un ralentissement de croissance chez les enfants traités sur de longues périodes.
Pour le Pr Maurice Corcos, chef du service de psychiatrie à l'Institut mutualiste Montsouris à Paris, les résultats de ces études sont effectivement rassurants mais ne répondent pas aux inquiétudes actuelles des psychiatres. «Qu'en est-il du développement cérébral, de la croissance physique et affective de l'enfant?, interroge-t-il. La Ritaline est de plus en plus prescrite à travers le monde à de jeunes enfants et à des adolescents, à des périodes où la formation de nouvelles synapses est très active. Or, cette substance agit directement sur le cerveau et est parfois administrée pendant plusieurs années. Ce n'est pas anodin.»
l s'inquiète également de l'envolée des prescriptions: «Certaines données de la littérature évoquent des augmentations de la prévalence de l'hyperactivité de plus de 600% en dix ans. Je ne veux pas croire à une épidémie! Ces chiffres révèlent un surdiagnostic et par conséquent une surprescription de médicaments. Celle-ci doit être adaptée à un contexte clinique précis, en éliminant par exemple des causes d'anxiété ou de dépression.» Les travaux de recherche sur les causes de l'hyperactivité et les excès de diagnostic, sur les meilleures prises en charge et les conséquences des traitements méritent en tout cas d'être poursuivis.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Couples infertiles cherchent ovocytes
C'est en regardant une émission de télévision que Christine Cahu, alors âgée de 25 ans, a été sensibilisée au don d'ovocytes (ou ovules). C'était en 2008. Elle était alors enceinte de son premier enfant. "Je ne connaissais pas ce sujet, je suis allée voir sur Internet. J'ai rencontré une personne qui attendait un don et nous sommes devenues amies. J'ai décidé de franchir le pas. Un matin, j'ai réveillé mon mari en lui disant que je voulais donner mes ovocytes", raconte la jeune femme.
Elle est alors allée dans un Centre d'étude et de conservation des oeufs et du sperme (Cecos) de la part de son amie. "Du coup, celle-ci a pu bénéficier d'un don au bout de quelques mois, elle n'a pas attendu plusieurs années, comme pour sa première grossesse", poursuit Christine. Technicienne de laboratoire, elle voit tous les jours des couples qui ont un problème de fertilité. Elle a ensuite fait un autre don l'année suivante.
"La situation est assez problématique en France, il y a pénurie, les couples sont donc contraints d'aller en Espagne ou en Belgique", explique Emmanuelle Prada Bordenave, directrice générale de l'Agence de la biomédecine. Alors que le don est anonyme et gratuit en France, il est rémunéré en Espagne (environ 900 euros) ou en Belgique (entre 300 et 1 000 euros).
A la fin 2009, 1 673 couples étaient en attente de dons d'ovocytes, en France. Mais seulement 328 femmes avaient été prélevées cette même année. Les ovules issus d'une même donneuse peuvent en général bénéficier à deux couples receveurs. "Il faudrait donc au moins 800 donneuses supplémentaires pour répondre au besoin. Et sans doute plus si l'on tient compte des personnes qui ne s'inscrivent pas en France. Il faudrait en gros quatre fois plus de donneuses", insiste Mme Prada Bordenave. Alerté par ce déséquilibre, le ministère de la santé a demandé à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) un rapport sur le sujet, paru en février 2011. La demande réelle serait comprise entre 1 500 et 6 000 couples, souligne la mission de l'IGAS. On en est loin.
LES RAISONS D'UNE PÉNURIE
Afin d'éviter les attentes angoissantes, la plupart des couples désireux de devenir parents se mettent eux-mêmes en quête d'une donneuse. C'est une pratique très répandue : nombre de donneuses sont parentes ou amies avec le couple receveur.
Leurs ovocytes ne seront pas attribués au couple recruteur mais ce dernier verra son temps d'attente raccourci par les Cecos. "Le gain de temps est variable, parfois très significatif", note l'IGAS. En revanche, ces pratiques "ne sont pas sans risque de dérapage, par pression sur la donneuse ou marchandisation de ses ovocytes", indique l'IGAS. Certains font leur demande sur la Toile. Des demandes, parfois incongrues, fleurissent sur les forums : "donne machine à laver en échange de don", "donne voiture contre ovocytes"... Cet "appel aux fées", vocabulaire en cours sur Internet, n'est pas sans risque.
"Certes, les couples demandeurs sont les mieux placés pour arriver à motiver une donneuse dans leur entourage, s'ils souhaitent parler de leur démarche bien sûr. Mais il ne doit y avoir aucune pression, de quelque nature que ce soit, ni affective ni financière. En général, nous tentons de repérer ces travers en consultation. En cas de pression, la donneuse ne peut pas être acceptée", explique le docteur Hélène Letur, gynécologue, médecin de la reproduction, responsable de l'activité de don d'ovocytes à l'Institut mutualiste Montsouris (IMM), à Paris, et coprésidente du groupe d'études pour le don d'ovocytes (GEDO).
Plusieurs raisons expliquent cette situation de pénurie. D'abord, le don d'ovocytes reste peu connu, du grand public mais aussi du corps médical. "Des médecins, dont des gynécologues, pensent encore que ce n'est pas permis en France", constate Mme Prada Bordenave. De plus, l'âge du premier enfant ayant beaucoup reculé (vers 30 ans), la fertilité baisse. Or il faut avoir eu un enfant pour donner. La révision de la loi de bioéthique de 2004 votée en 2011 a levé cet obstacle et a rendu possible le don pour les femmes sans enfant. Mais on attend le décret d'application. "Il faudra être vigilant et bien encadrer ces jeunes femmes", insiste Mme Prada Bordenave.
Pour tenter d'inverser la tendance, l'Agence de biomédecine a lancé en novembre une campagne sur le don d'ovocytes et de spermatozoïdes sur le thème : "Vous pouvez donner le bonheur d'être parents."
LE DON, UN "ACTE FORT DE SOLIDARITÉ"
Autre raison de cette pénurie pointée par l'IGAS, "le don d'ovocytes est loin d'être un acte anodin. Il nécessite une réelle implication de la part de la donneuse. Supposant une stimulation ovarienne contraignante et une ponction sous anesthésie, c'est une intervention quipeut générer des effets indésirables le plus souvent sans conséquences".
Le monde
C'est en regardant une émission de télévision que Christine Cahu, alors âgée de 25 ans, a été sensibilisée au don d'ovocytes (ou ovules). C'était en 2008. Elle était alors enceinte de son premier enfant. "Je ne connaissais pas ce sujet, je suis allée voir sur Internet. J'ai rencontré une personne qui attendait un don et nous sommes devenues amies. J'ai décidé de franchir le pas. Un matin, j'ai réveillé mon mari en lui disant que je voulais donner mes ovocytes", raconte la jeune femme.
Elle est alors allée dans un Centre d'étude et de conservation des oeufs et du sperme (Cecos) de la part de son amie. "Du coup, celle-ci a pu bénéficier d'un don au bout de quelques mois, elle n'a pas attendu plusieurs années, comme pour sa première grossesse", poursuit Christine. Technicienne de laboratoire, elle voit tous les jours des couples qui ont un problème de fertilité. Elle a ensuite fait un autre don l'année suivante.
"La situation est assez problématique en France, il y a pénurie, les couples sont donc contraints d'aller en Espagne ou en Belgique", explique Emmanuelle Prada Bordenave, directrice générale de l'Agence de la biomédecine. Alors que le don est anonyme et gratuit en France, il est rémunéré en Espagne (environ 900 euros) ou en Belgique (entre 300 et 1 000 euros).
A la fin 2009, 1 673 couples étaient en attente de dons d'ovocytes, en France. Mais seulement 328 femmes avaient été prélevées cette même année. Les ovules issus d'une même donneuse peuvent en général bénéficier à deux couples receveurs. "Il faudrait donc au moins 800 donneuses supplémentaires pour répondre au besoin. Et sans doute plus si l'on tient compte des personnes qui ne s'inscrivent pas en France. Il faudrait en gros quatre fois plus de donneuses", insiste Mme Prada Bordenave. Alerté par ce déséquilibre, le ministère de la santé a demandé à l'Inspection générale des affaires sociales (IGAS) un rapport sur le sujet, paru en février 2011. La demande réelle serait comprise entre 1 500 et 6 000 couples, souligne la mission de l'IGAS. On en est loin.
LES RAISONS D'UNE PÉNURIE
Afin d'éviter les attentes angoissantes, la plupart des couples désireux de devenir parents se mettent eux-mêmes en quête d'une donneuse. C'est une pratique très répandue : nombre de donneuses sont parentes ou amies avec le couple receveur.
Leurs ovocytes ne seront pas attribués au couple recruteur mais ce dernier verra son temps d'attente raccourci par les Cecos. "Le gain de temps est variable, parfois très significatif", note l'IGAS. En revanche, ces pratiques "ne sont pas sans risque de dérapage, par pression sur la donneuse ou marchandisation de ses ovocytes", indique l'IGAS. Certains font leur demande sur la Toile. Des demandes, parfois incongrues, fleurissent sur les forums : "donne machine à laver en échange de don", "donne voiture contre ovocytes"... Cet "appel aux fées", vocabulaire en cours sur Internet, n'est pas sans risque.
"Certes, les couples demandeurs sont les mieux placés pour arriver à motiver une donneuse dans leur entourage, s'ils souhaitent parler de leur démarche bien sûr. Mais il ne doit y avoir aucune pression, de quelque nature que ce soit, ni affective ni financière. En général, nous tentons de repérer ces travers en consultation. En cas de pression, la donneuse ne peut pas être acceptée", explique le docteur Hélène Letur, gynécologue, médecin de la reproduction, responsable de l'activité de don d'ovocytes à l'Institut mutualiste Montsouris (IMM), à Paris, et coprésidente du groupe d'études pour le don d'ovocytes (GEDO).
Plusieurs raisons expliquent cette situation de pénurie. D'abord, le don d'ovocytes reste peu connu, du grand public mais aussi du corps médical. "Des médecins, dont des gynécologues, pensent encore que ce n'est pas permis en France", constate Mme Prada Bordenave. De plus, l'âge du premier enfant ayant beaucoup reculé (vers 30 ans), la fertilité baisse. Or il faut avoir eu un enfant pour donner. La révision de la loi de bioéthique de 2004 votée en 2011 a levé cet obstacle et a rendu possible le don pour les femmes sans enfant. Mais on attend le décret d'application. "Il faudra être vigilant et bien encadrer ces jeunes femmes", insiste Mme Prada Bordenave.
Pour tenter d'inverser la tendance, l'Agence de biomédecine a lancé en novembre une campagne sur le don d'ovocytes et de spermatozoïdes sur le thème : "Vous pouvez donner le bonheur d'être parents."
LE DON, UN "ACTE FORT DE SOLIDARITÉ"
Autre raison de cette pénurie pointée par l'IGAS, "le don d'ovocytes est loin d'être un acte anodin. Il nécessite une réelle implication de la part de la donneuse. Supposant une stimulation ovarienne contraignante et une ponction sous anesthésie, c'est une intervention quipeut générer des effets indésirables le plus souvent sans conséquences".
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Les mères incitées à quitter plus vite la maternité
Faut-il le prendre comme une bonne ou une mauvaise nouvelle ? L'assurance-maladie souhaite généraliser l'expérimentation qu'elle mène depuis 2010 dans certains départements et qui vise à faire sortir plus tôt les jeunes mamans des maternités en contrepartie d'un accompagnement à domicile par des sages-femmes libérales. Ce "programme d'accompagnement du retour à domicile", baptisé Prado, et fondé sur le volontariat, affiche un double objectif : faire des économies tout en améliorant la prise en charge des mères. Mais la méthode employée par la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) pose question aux professionnels de santé.
La CNAM part d'un constat : la durée de séjour à la maternité est de moins en moins longue, et cette tendance devrait s'accentuer. Au sein des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), elle est de 3,1 jours en moyenne, et de 4,3 jours en France. La mise en place de la tarification à l'activité dans les hôpitaux et cliniques n'incite pas ces derniers à garder les femmes plus longtemps : que le séjour à la maternité dure deux, trois ou huit jours, les établissements perçoivent le même forfait, 2 200 euros par accouchement.
Ce que constate aussi la CNAM, c'est que les maternités, pour éviter que les retours à domicile se passent mal, mettent en place un suivi dans le cadre d'une hospitalisation à domicile (HAD). Et cela pas uniquement pour les femmes ayant eu un accouchement difficile ou lorsque le nouveau-né est malade. Cette formule tend notamment à se développer en Ile-de-France, où la durée de séjour est de plus en plus courte. Or, elle est coûteuse pour l'assurance-maladie, qui préfère opter pour l'accompagnement à domicile par des sages-femmes libérales, moins onéreux, à 42,40 euros la visite.
EXCLUSION DES ACCOUCHEMENTS À COMPLICATIONS
Le programme Prado, déjà expérimenté dans trois départements en 2010, puis 26 en 2011, devrait être progressivement généralisé en 2012. Seules les femmes ayant accouché par voie basse d'un enfant à terme en bénéficieront, sur la base du volontariat. En seront exclues celles qui ont accouché par césarienne ou pour lesquelles l'accouchement a engendré des complications.
L'idée est qu'une conseillère de la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) rende visite à la nouvelle accouchée à la maternité pour lui proposer un suivi à domicile, et lui présenter une liste de sages-femmes libérales dans laquelle elle fera son choix. La conseillère organisera alors le premier rendez-vous – c'est toujours l'équipe médicale qui déterminera le jour de sortie. Elle pourra également aider dans les démarches administratives (carte Vitale, allocations familiales…). La personne accompagnée recevra la visite, le lendemain de son retour à domicile, de la sage-femme qu'elle aura choisie, puis une deuxième fois les jours suivants. Que demander de plus ?
La mise en place du programme Prado ne s'est toutefois pas faite sans heurts. Les syndicats de sages-femmes l'ont d'abord repoussé car ils n'y avaient pas été associés. Puis ils se sont laissé convaincre, à condition que les sages-femmes voient leurs futures patientes avant l'accouchement pour préparer la sortie de maternité. Ce qui pourrait permettre un suivi avant et après l'accouchement, et serait donc une belle avancée.
JEUNES MÈRES ABANDONNÉES QUAND ELLES RENTRENT
"Les mamans jugent que les grossesses sont actuellement bien prises en charge, mais pas le retour à domicile, explique Christelle Gerber-Montaigu, présidente de l'Organisation nationale des syndicats de sages-femmes. Ce n'est pas problématique de sortir au troisième jour, mais c'est important, notamment au quatrième jour, lors de la montée de lait, d'être suivie."
"Il ne faut pas être naïf, il y a là un objectif de réduction des dépenses en organisant la baisse de la durée d'hospitalisation, estime Jacqueline Lavillonnière, de l'Union nationale syndicale des sages-femmes. Mais comme les sorties rapides seront de plus en plus fréquentes, autant faire en sorte qu'il y ait un bon suivi." Cette sage-femme constate qu'un nombre croissant de jeunes mères se retrouvent aujourd'hui abandonnées quand elles rentrent chez elles, "surtout dans les grandes villes".
Les sages-femmes devraient bientôt signer un accord avec la CNAM. Mais seront-elles assez nombreuses pour effectuer ces visites – elles sont 30 000 actuellement ? Seront-elles convaincues ? Rien n'est moins sûr. Sur le terrain, certaines s'alarment déjà de voir l'assurance-maladie accroître son pouvoir sur leur profession libérale. La Fédération des médecins de France (FMF), aussi, s'inquiète de l'arrivée des conseillères des CPAM dans les maternités. Elle fait valoir la vulnérabilité des mères après l'accouchement : "A J +2, les femmes et les enfants sont fragiles et on les éjecte des maternités", s'insurge Jean-Paul Hamon, le président de la FMF.
Le docteur Antoine Leveneur, membre du syndicat et président de l'Union régionale des professionnels de santé de Basse-Normandie, ne décolère pas : dans sa région, l'expérimentation commence bientôt sans que les agences régionales de santé et les médecins concernés n'aient été tenus au courant. Le programme Prado promet de faire encore parler de lui.
Le monde
Faut-il le prendre comme une bonne ou une mauvaise nouvelle ? L'assurance-maladie souhaite généraliser l'expérimentation qu'elle mène depuis 2010 dans certains départements et qui vise à faire sortir plus tôt les jeunes mamans des maternités en contrepartie d'un accompagnement à domicile par des sages-femmes libérales. Ce "programme d'accompagnement du retour à domicile", baptisé Prado, et fondé sur le volontariat, affiche un double objectif : faire des économies tout en améliorant la prise en charge des mères. Mais la méthode employée par la Caisse nationale d'assurance-maladie (CNAM) pose question aux professionnels de santé.
La CNAM part d'un constat : la durée de séjour à la maternité est de moins en moins longue, et cette tendance devrait s'accentuer. Au sein des pays de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE), elle est de 3,1 jours en moyenne, et de 4,3 jours en France. La mise en place de la tarification à l'activité dans les hôpitaux et cliniques n'incite pas ces derniers à garder les femmes plus longtemps : que le séjour à la maternité dure deux, trois ou huit jours, les établissements perçoivent le même forfait, 2 200 euros par accouchement.
Ce que constate aussi la CNAM, c'est que les maternités, pour éviter que les retours à domicile se passent mal, mettent en place un suivi dans le cadre d'une hospitalisation à domicile (HAD). Et cela pas uniquement pour les femmes ayant eu un accouchement difficile ou lorsque le nouveau-né est malade. Cette formule tend notamment à se développer en Ile-de-France, où la durée de séjour est de plus en plus courte. Or, elle est coûteuse pour l'assurance-maladie, qui préfère opter pour l'accompagnement à domicile par des sages-femmes libérales, moins onéreux, à 42,40 euros la visite.
EXCLUSION DES ACCOUCHEMENTS À COMPLICATIONS
Le programme Prado, déjà expérimenté dans trois départements en 2010, puis 26 en 2011, devrait être progressivement généralisé en 2012. Seules les femmes ayant accouché par voie basse d'un enfant à terme en bénéficieront, sur la base du volontariat. En seront exclues celles qui ont accouché par césarienne ou pour lesquelles l'accouchement a engendré des complications.
L'idée est qu'une conseillère de la Caisse primaire d'assurance-maladie (CPAM) rende visite à la nouvelle accouchée à la maternité pour lui proposer un suivi à domicile, et lui présenter une liste de sages-femmes libérales dans laquelle elle fera son choix. La conseillère organisera alors le premier rendez-vous – c'est toujours l'équipe médicale qui déterminera le jour de sortie. Elle pourra également aider dans les démarches administratives (carte Vitale, allocations familiales…). La personne accompagnée recevra la visite, le lendemain de son retour à domicile, de la sage-femme qu'elle aura choisie, puis une deuxième fois les jours suivants. Que demander de plus ?
La mise en place du programme Prado ne s'est toutefois pas faite sans heurts. Les syndicats de sages-femmes l'ont d'abord repoussé car ils n'y avaient pas été associés. Puis ils se sont laissé convaincre, à condition que les sages-femmes voient leurs futures patientes avant l'accouchement pour préparer la sortie de maternité. Ce qui pourrait permettre un suivi avant et après l'accouchement, et serait donc une belle avancée.
JEUNES MÈRES ABANDONNÉES QUAND ELLES RENTRENT
"Les mamans jugent que les grossesses sont actuellement bien prises en charge, mais pas le retour à domicile, explique Christelle Gerber-Montaigu, présidente de l'Organisation nationale des syndicats de sages-femmes. Ce n'est pas problématique de sortir au troisième jour, mais c'est important, notamment au quatrième jour, lors de la montée de lait, d'être suivie."
"Il ne faut pas être naïf, il y a là un objectif de réduction des dépenses en organisant la baisse de la durée d'hospitalisation, estime Jacqueline Lavillonnière, de l'Union nationale syndicale des sages-femmes. Mais comme les sorties rapides seront de plus en plus fréquentes, autant faire en sorte qu'il y ait un bon suivi." Cette sage-femme constate qu'un nombre croissant de jeunes mères se retrouvent aujourd'hui abandonnées quand elles rentrent chez elles, "surtout dans les grandes villes".
Les sages-femmes devraient bientôt signer un accord avec la CNAM. Mais seront-elles assez nombreuses pour effectuer ces visites – elles sont 30 000 actuellement ? Seront-elles convaincues ? Rien n'est moins sûr. Sur le terrain, certaines s'alarment déjà de voir l'assurance-maladie accroître son pouvoir sur leur profession libérale. La Fédération des médecins de France (FMF), aussi, s'inquiète de l'arrivée des conseillères des CPAM dans les maternités. Elle fait valoir la vulnérabilité des mères après l'accouchement : "A J +2, les femmes et les enfants sont fragiles et on les éjecte des maternités", s'insurge Jean-Paul Hamon, le président de la FMF.
Le docteur Antoine Leveneur, membre du syndicat et président de l'Union régionale des professionnels de santé de Basse-Normandie, ne décolère pas : dans sa région, l'expérimentation commence bientôt sans que les agences régionales de santé et les médecins concernés n'aient été tenus au courant. Le programme Prado promet de faire encore parler de lui.
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Au Royaume-Uni, la majorité des femmes sortent deux jours après l'accouchement
Pour la naissance de son deuxième enfant, Zoe Hudson s'est précipitée à l'hôpital aux alentours de minuit. A 4 heures du matin, Sunny était né. A 18 heures, la jeune maman rentrait chez elle. "J'étais de retour à temps pour mettre mon aîné au lit", sourit-elle aujourd'hui.
Ce genre d'histoire est courant au Royaume-Uni. Les maternités gardent le moins longtemps possible les mères après une naissance. Près de 20 % d'entre elles sortent le jour même de l'accouchement, et 62 % supplémentaires dans les deux jours suivants. A Londres, où la pression démographique est forte, le temps passé à l'hôpital a tendance à être nettement plus court qu'en province. Les médecins n'ont pas de consigne précise sur la durée du séjour des mères : celles-ci peuvent sortir à partir du moment où ils les estiment en suffisamment bonne condition physique et mentale.
Le phénomène est relativement récent. "Il y a vingt ans, on gardait les femmes sept jours pour une première naissance, cinq jours pour une deuxième, et dix jours pour une césarienne, se rappelle Sue MacDonald, directrice de la recherche au Royal College of Midwives (RCM), le syndicat des sages-femmes. Mais ce sont les femmes qui ont demandé à réduire cette durée. Je me rappelle encore quand on refusait à des mères de rentrer chez elles alors qu'elles le demandaient."
La plupart des femmes confirment cette envie de ne pas rester à l'hôpital, essentiellement pour une raison : le confort très spartiate des maternités britanniques. Mme Hudson, qui a eu son troisième enfant en octobre après une césarienne réalisée en urgence – l'enfant est né cinq minutes après son arrivée à l'hôpital – a passé quatre nuits alitée. "Je voulais rentrer parce que je n'arrivais pas à dormir : je partageais la chambre avec trois autres mères et leurs bébés; les lumières étaient constamment allumées; c'était très bruyant, et j'avais deux enfants qui m'attendaient chez moi. Et puis, la nuit, il n'y avait que deux sages-femmes pour 50 mamans."
SUIVI À DOMICILE
Praiyada Urbani, qui a eu récemment deux enfants par césarienne à Londres, partageait une chambre avec cinq autres personnes. "La première fois, les bébés pleuraient tout le temps et je voulais vraiment rentrer chez moi, où je me sentais plus à l'aise. La deuxième, c'était plus calme, avec une chambre de quatre, mais j'étais contente de rentrer rapidement." A chaque fois, elle a passé trois jours et deux nuits à l'hôpital, ce qui est court après une telle opération.
Ce passage express dans les maternités est cependant compensé par un suivi à domicile systématique. Après chaque naissance, une sage-femme vient chez la mère, et est légalement responsable du suivi pendant vingt-huit jours – mais "décharge" en général le patient après une dizaine de jours. Elle passe en moyenne trois fois, mais cela varie selon les circonstances. Ensuite, unevisiteuse médicale prend le relais et suit l'enfant pendant sa première année. Il existe aussi un réseau de groupes de soutien, notamment pour l'allaitement, avec des professionnels qui rendent visite aux jeunes mamans.
Dans l'ensemble, ce système ne fait pas débat outre-Manche. "Il fonctionne bien, mais c'est uniquement parce qu'il y a un très bon suivi à domicile, précise Mme MacDonald. Si cela n'existait pas, le séjour à l'hôpital serait effectivement trop court."
Elle souligne cependant que les pressions financières mettent en péril l'équilibre actuel. Les visites des sages-femmes en particulier ont tendance à être de moins en moins fréquentes: "Autrefois, c'était deux fois par jour pendant les premiers jours ; aujourd'hui, c'est rarement plus de trois fois au total." Le problème vient d'un manque crucial de sages-femmes. Il y en a actuellement 20 000 au Royaume-Uni, et RCM estime qu'il en faudrait 5 000 de plus.
Dernier point : le retour chez soi le plus rapidement possible fait partie de la logique du système de santé britannique, qui refuse de traiter les naissances comme un problème médical. L'accent est mis sur les accouchements naturels, ou à domicile. "Ce n'est pas une maladie, et il est donc logique de ne pas rester longtemps à l'hôpital", insiste Mme MacDonald.
Londres, Correspondance Intérim
Le monde
Pour la naissance de son deuxième enfant, Zoe Hudson s'est précipitée à l'hôpital aux alentours de minuit. A 4 heures du matin, Sunny était né. A 18 heures, la jeune maman rentrait chez elle. "J'étais de retour à temps pour mettre mon aîné au lit", sourit-elle aujourd'hui.
Ce genre d'histoire est courant au Royaume-Uni. Les maternités gardent le moins longtemps possible les mères après une naissance. Près de 20 % d'entre elles sortent le jour même de l'accouchement, et 62 % supplémentaires dans les deux jours suivants. A Londres, où la pression démographique est forte, le temps passé à l'hôpital a tendance à être nettement plus court qu'en province. Les médecins n'ont pas de consigne précise sur la durée du séjour des mères : celles-ci peuvent sortir à partir du moment où ils les estiment en suffisamment bonne condition physique et mentale.
Le phénomène est relativement récent. "Il y a vingt ans, on gardait les femmes sept jours pour une première naissance, cinq jours pour une deuxième, et dix jours pour une césarienne, se rappelle Sue MacDonald, directrice de la recherche au Royal College of Midwives (RCM), le syndicat des sages-femmes. Mais ce sont les femmes qui ont demandé à réduire cette durée. Je me rappelle encore quand on refusait à des mères de rentrer chez elles alors qu'elles le demandaient."
La plupart des femmes confirment cette envie de ne pas rester à l'hôpital, essentiellement pour une raison : le confort très spartiate des maternités britanniques. Mme Hudson, qui a eu son troisième enfant en octobre après une césarienne réalisée en urgence – l'enfant est né cinq minutes après son arrivée à l'hôpital – a passé quatre nuits alitée. "Je voulais rentrer parce que je n'arrivais pas à dormir : je partageais la chambre avec trois autres mères et leurs bébés; les lumières étaient constamment allumées; c'était très bruyant, et j'avais deux enfants qui m'attendaient chez moi. Et puis, la nuit, il n'y avait que deux sages-femmes pour 50 mamans."
SUIVI À DOMICILE
Praiyada Urbani, qui a eu récemment deux enfants par césarienne à Londres, partageait une chambre avec cinq autres personnes. "La première fois, les bébés pleuraient tout le temps et je voulais vraiment rentrer chez moi, où je me sentais plus à l'aise. La deuxième, c'était plus calme, avec une chambre de quatre, mais j'étais contente de rentrer rapidement." A chaque fois, elle a passé trois jours et deux nuits à l'hôpital, ce qui est court après une telle opération.
Ce passage express dans les maternités est cependant compensé par un suivi à domicile systématique. Après chaque naissance, une sage-femme vient chez la mère, et est légalement responsable du suivi pendant vingt-huit jours – mais "décharge" en général le patient après une dizaine de jours. Elle passe en moyenne trois fois, mais cela varie selon les circonstances. Ensuite, unevisiteuse médicale prend le relais et suit l'enfant pendant sa première année. Il existe aussi un réseau de groupes de soutien, notamment pour l'allaitement, avec des professionnels qui rendent visite aux jeunes mamans.
Dans l'ensemble, ce système ne fait pas débat outre-Manche. "Il fonctionne bien, mais c'est uniquement parce qu'il y a un très bon suivi à domicile, précise Mme MacDonald. Si cela n'existait pas, le séjour à l'hôpital serait effectivement trop court."
Elle souligne cependant que les pressions financières mettent en péril l'équilibre actuel. Les visites des sages-femmes en particulier ont tendance à être de moins en moins fréquentes: "Autrefois, c'était deux fois par jour pendant les premiers jours ; aujourd'hui, c'est rarement plus de trois fois au total." Le problème vient d'un manque crucial de sages-femmes. Il y en a actuellement 20 000 au Royaume-Uni, et RCM estime qu'il en faudrait 5 000 de plus.
Dernier point : le retour chez soi le plus rapidement possible fait partie de la logique du système de santé britannique, qui refuse de traiter les naissances comme un problème médical. L'accent est mis sur les accouchements naturels, ou à domicile. "Ce n'est pas une maladie, et il est donc logique de ne pas rester longtemps à l'hôpital", insiste Mme MacDonald.
Londres, Correspondance Intérim
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Fiches culture générale 2012
Non personne n'en a fait.
Postes ton sujet sur "entrainement culture générale 2012" tu auras peut être plus de réponse..
Postes ton sujet sur "entrainement culture générale 2012" tu auras peut être plus de réponse..

Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
-
- Messages : 3
- Inscription : 27 déc. 2011 17:08
Re: Actualités 2012
bonjour à tous! je me présente, je m'appelle alexandra et je suis étudiante en 3 eme année à l'école d'infirmière. dans le cadre de nos étude, il nous est demandé de faire un devoir sur notre projet professionnel, qui est pour moi l'humanitaire. ainsi j'ai quelques questions à vous poser, si vous pouviez y répondre, cela m'aiderait beaucoup!
1- quels sont les points positifs et négatifs quand on fait de l'humanitaire (attractivité / contraintes/ difficultés (morale, physique, autres...))
2- est on forcément bénévol lorsqu'on fait de l'humanitaire
3- pouvez vous me dire, en quoi consiste pour vous l'humanitaire?
3-Faut il obligatoirement parler anglais?
Je vous remercie par avance, et vous souhaite une bonne journée!
1- quels sont les points positifs et négatifs quand on fait de l'humanitaire (attractivité / contraintes/ difficultés (morale, physique, autres...))
2- est on forcément bénévol lorsqu'on fait de l'humanitaire
3- pouvez vous me dire, en quoi consiste pour vous l'humanitaire?
3-Faut il obligatoirement parler anglais?
Je vous remercie par avance, et vous souhaite une bonne journée!
Re: Actualités 2012
Tu es dans la catégories "concours infirmier".
Monte en haut de la page clique sur "forum" puis "Etudiant ESI". Tu auras surement bien plus de réponse.
Je ne préfère pas m'aventurer à répondre à tes questions sans savoir réellement
Un kit de survie pour SDF offert à Nicolas Sarkozy
Le Point.fr - Publié le 27/12/2011 à 15:58 - Modifié le 27/12/2011 à 16:56
Le Groupe de secours catastrophe français veut alerter le chef de l'État sur la condition des personnes sans domicile fixe.
Le Groupe de secours catastrophe français (GSCF), une association du Nord qui gère différentes missions humanitaires, a envoyé à Nicolas Sarkozy un kit de survie pour SDF afin de le sensibiliser au sort des plus démunis et de réclamer des "mesures concrètes", a-t-elle annoncé mardi. "Vos concitoyens, que vous devez protéger en qualité de chef d'État, meurent dans l'indifférence.(...) Nous nous permettons de vous adresser ce sac, Monsieur le Président. D'une valeur avoisinant les 150 euros, il aidera et sauvera sûrement des vies cet hiver", explique l'association, dont le siège est à Villeneuve d'Ascq (Nord), dans un courrier adressé au chef de l'État.
Le sac d'accompagnement, conçu par le GSCF en concertation avec des personnes vivant dans la rue, comprend une trentaine de produits, allant du sac de couchage au stylo, en passant par le kit de soin ou d'hygiène, destiné à assurer la survie des SDF. Il peut être accompagné d'un sac pour les animaux de compagnie, souvent seuls compagnons des personnes à la rue. Il est distribué par le GSCF et par des centres venant en aide aux personnes vivant dans la rue, et a déjà fait l'objet de plus de 200 demandes de la part d'associations, indique le GSCF.
"Le GSCF est bien conscient que le sac d'accompagnement n'est pas une solution suffisante et que ce sac ne servira uniquement que de kit de survie pour passer l'hiver", poursuit toutefois le courrier. C'est pourquoi, "aujourd'hui Monsieur le Président, nous en appelons à vous, au nom des valeurs de notre République, pour prendre des mesures et enfin trouver ces réelles solutions" en faveur des SDF, plaide le GSCF. "Vous avez le pouvoir de faire changer les choses et d'agir en faveur de ces victimes de la rue, en témoignant d'un geste fort qui n'en restera pas à un effet d'annonce", insiste-t-il.
Monte en haut de la page clique sur "forum" puis "Etudiant ESI". Tu auras surement bien plus de réponse.

Je ne préfère pas m'aventurer à répondre à tes questions sans savoir réellement

Un kit de survie pour SDF offert à Nicolas Sarkozy
Le Point.fr - Publié le 27/12/2011 à 15:58 - Modifié le 27/12/2011 à 16:56
Le Groupe de secours catastrophe français veut alerter le chef de l'État sur la condition des personnes sans domicile fixe.
Le Groupe de secours catastrophe français (GSCF), une association du Nord qui gère différentes missions humanitaires, a envoyé à Nicolas Sarkozy un kit de survie pour SDF afin de le sensibiliser au sort des plus démunis et de réclamer des "mesures concrètes", a-t-elle annoncé mardi. "Vos concitoyens, que vous devez protéger en qualité de chef d'État, meurent dans l'indifférence.(...) Nous nous permettons de vous adresser ce sac, Monsieur le Président. D'une valeur avoisinant les 150 euros, il aidera et sauvera sûrement des vies cet hiver", explique l'association, dont le siège est à Villeneuve d'Ascq (Nord), dans un courrier adressé au chef de l'État.
Le sac d'accompagnement, conçu par le GSCF en concertation avec des personnes vivant dans la rue, comprend une trentaine de produits, allant du sac de couchage au stylo, en passant par le kit de soin ou d'hygiène, destiné à assurer la survie des SDF. Il peut être accompagné d'un sac pour les animaux de compagnie, souvent seuls compagnons des personnes à la rue. Il est distribué par le GSCF et par des centres venant en aide aux personnes vivant dans la rue, et a déjà fait l'objet de plus de 200 demandes de la part d'associations, indique le GSCF.
"Le GSCF est bien conscient que le sac d'accompagnement n'est pas une solution suffisante et que ce sac ne servira uniquement que de kit de survie pour passer l'hiver", poursuit toutefois le courrier. C'est pourquoi, "aujourd'hui Monsieur le Président, nous en appelons à vous, au nom des valeurs de notre République, pour prendre des mesures et enfin trouver ces réelles solutions" en faveur des SDF, plaide le GSCF. "Vous avez le pouvoir de faire changer les choses et d'agir en faveur de ces victimes de la rue, en témoignant d'un geste fort qui n'en restera pas à un effet d'annonce", insiste-t-il.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Hausse du chômage: Xavier Bertrand veut simplifier «l'activité partielle»
«Quand les chiffres économiques ne sont pas bons, les chiffres de l'emploi ne peuvent pas l'être». Xavier Bertrand a réagi ce mardi matin aux mauvais chiffres du chômage, à son plus haut niveau depuis douze ans, en mettant en avant «la plus grave crise économique depuis 1929».
«Mais malgré tout, il ne faut pas subir cette crise, il faut réussir à limiter ses effets. Mobiliser, mobiliser et encore mobiliser les moyens mis en oeuvre comme les équipes de Pôle emploi, a martelé le ministre du Travail sur RTL. Le chômage n'est pas un problème franco-français, il n'y a que l'Allemagne qui s'en sorte vraiment car elle a fait des réformes depuis dix ans. Chez nous, ça ne fait que 5 ans.»
Simplifier le recours au chômage partiel. «Il faut rendre l'activité partielle plus simple à déclencher, assure le ministre, comme en Allemagne. Cette crise, nous en sortirons et pendant ce temps gardons les employés plutôt que de les licencier».
Autre piste: plus de souplesse dans l'organisation du travail. «L'idée d'un accord compétitivité-emploi, c'est l'aménagement du temps de travail ou de la production», en fonction de la situation. «Quand ça ne va pas bien (pour l'entreprise) on peut adapter le temps de travail, s'il y a une garantie pour l'emploi», et travailler par exemple 30 heures seulement, «pas forcément payées 30 heures», a déclaré le ministre.
Heures supplémentaires. En revanche, pour Xavier Bertrand, il ne s'agit pas aujourd'hui de «toucher au temps de travail» et au seuil de déclenchement des heures supplémentaires, qui ferait «payer une deuxième fois (les 35 heures, ndlr) aux ouvriers et aux employés». «Vous n'allez pas les amputer de leur pouvoir d'achat au moment où on a besoin de leur pouvoir d'achat pour la consommation et la croissance», a-t-il souligné.
Un sommet pour l'emploi le 18 janvier. Quelles mesures pourraient être mises en place rapidement, grâce à ce sommet social prévu dans trois semaines ? «Celles qui concernent la simplification de l'activité partielle, le pacte de compétitivité, bien sûr, mais aussi des mesures concernant l'emploi des jeunes. Avec Nadine Morano (ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, ndlr), nous avons développé la formation par alternance et l'apprentissage. 24 000 jeunes de plus ont ainsi trouvé un emploi.»
La CGT refuse les pactes de compétitivité-emploi. Le syndicat a repoussé cette proposition du gouvernement, permettant d'adapter le temps de travail en fonction des commandes, moyennant une garantie du maintien de l'emploi. «Ces propositions-là ont déjà été faites!», a réagi le secrétaire confédéral Eric Aubin, sur RTL. «Je pense notamment à Continental, qui a défrayé la chronique il y a quelques mois, où les salariés ont accepté des baisses de rémunérations, des aménagements du temps de travail et au bout du compte, les entreprises ont fermé quand même. Donc, je crois que la solution n'est pas là», a-t-il poursuivi. «L'emploi, on ne peut pas le garder à n'importe quelle conditions. La question du pouvoir d'achat est un vrai problème aujourd'hui», a-t-il ajouté.
LeParisien.fr
«Quand les chiffres économiques ne sont pas bons, les chiffres de l'emploi ne peuvent pas l'être». Xavier Bertrand a réagi ce mardi matin aux mauvais chiffres du chômage, à son plus haut niveau depuis douze ans, en mettant en avant «la plus grave crise économique depuis 1929».
«Mais malgré tout, il ne faut pas subir cette crise, il faut réussir à limiter ses effets. Mobiliser, mobiliser et encore mobiliser les moyens mis en oeuvre comme les équipes de Pôle emploi, a martelé le ministre du Travail sur RTL. Le chômage n'est pas un problème franco-français, il n'y a que l'Allemagne qui s'en sorte vraiment car elle a fait des réformes depuis dix ans. Chez nous, ça ne fait que 5 ans.»
Simplifier le recours au chômage partiel. «Il faut rendre l'activité partielle plus simple à déclencher, assure le ministre, comme en Allemagne. Cette crise, nous en sortirons et pendant ce temps gardons les employés plutôt que de les licencier».
Autre piste: plus de souplesse dans l'organisation du travail. «L'idée d'un accord compétitivité-emploi, c'est l'aménagement du temps de travail ou de la production», en fonction de la situation. «Quand ça ne va pas bien (pour l'entreprise) on peut adapter le temps de travail, s'il y a une garantie pour l'emploi», et travailler par exemple 30 heures seulement, «pas forcément payées 30 heures», a déclaré le ministre.
Heures supplémentaires. En revanche, pour Xavier Bertrand, il ne s'agit pas aujourd'hui de «toucher au temps de travail» et au seuil de déclenchement des heures supplémentaires, qui ferait «payer une deuxième fois (les 35 heures, ndlr) aux ouvriers et aux employés». «Vous n'allez pas les amputer de leur pouvoir d'achat au moment où on a besoin de leur pouvoir d'achat pour la consommation et la croissance», a-t-il souligné.
Un sommet pour l'emploi le 18 janvier. Quelles mesures pourraient être mises en place rapidement, grâce à ce sommet social prévu dans trois semaines ? «Celles qui concernent la simplification de l'activité partielle, le pacte de compétitivité, bien sûr, mais aussi des mesures concernant l'emploi des jeunes. Avec Nadine Morano (ministre de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle, ndlr), nous avons développé la formation par alternance et l'apprentissage. 24 000 jeunes de plus ont ainsi trouvé un emploi.»
La CGT refuse les pactes de compétitivité-emploi. Le syndicat a repoussé cette proposition du gouvernement, permettant d'adapter le temps de travail en fonction des commandes, moyennant une garantie du maintien de l'emploi. «Ces propositions-là ont déjà été faites!», a réagi le secrétaire confédéral Eric Aubin, sur RTL. «Je pense notamment à Continental, qui a défrayé la chronique il y a quelques mois, où les salariés ont accepté des baisses de rémunérations, des aménagements du temps de travail et au bout du compte, les entreprises ont fermé quand même. Donc, je crois que la solution n'est pas là», a-t-il poursuivi. «L'emploi, on ne peut pas le garder à n'importe quelle conditions. La question du pouvoir d'achat est un vrai problème aujourd'hui», a-t-il ajouté.
LeParisien.fr
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
L’appel des parents de l’ado mort après un coma éthylique
Le 18 décembre, Benjamin, 16 ans, succombait à une absorption massive d’alcool lors d’une soirée entre copains. Ses parents s’expriment pour la première fois depuis le drame.
Dix jours après la mort de leur fils Benjamin, 16 ans, un adolescent d’Albertville décédé lors d’une soirée trop alcoolisée à Tournon (Savoie), Laurence et Arménio Mendes-Condeixa, ses parents, ont décidé de sortir de leur silence. Ils lancent aujourd’hui un appel à la prudence à destination de tous les jeunes, afin d’éviter d’autres drames alors que pour le réveillon du 31 décembre, l’alcool va de nouveau couler à flots.
Victime d’un coma éthylique, Benjamin affichait 4,5 g d’alcool dans le sang lorsqu’il est mort, le 18 décembre. Il s’est étouffé en régurgitant. Laurence Mendes-Condeixa est une maman détruite : « C’est l’horreur. On ne peut pas accepter de voir son fils mourir comme ça à 16 ans. Benjamin était plein de joie de vivre, avec un cœur en or. C’était un passionné de vélo BMX, de musique. Il était bassiste dans un groupe. Elève de 1re bac pro, il voulait devenir électricien. Je lance un appel à tous les jeunes : faites attention! On peut faire la fête, mais sans boire autant. On ne doit pas faire des concours avec de l’alcool, jouer à celui qui tombera le premier. Il y a des ados plus faibles que d’autres. Et là, c’est mon petit Benjamin qui a ramassé », lâche-t-elle, des sanglots dans la voix. Le drame s’est déroulé dans la maison d’un lotissement de Tournon. En l’absence des parents de la jeune fille et du jeune garçon qui organisaient la fête. Benjamin et trois de ses copains sont arrivés avec un pack de bière. Mais d’autres jeunes majeurs ont apporté plusieurs bouteilles de vodka.
« Tout est allé très vite. Vers 20 heures, j’ai accompagné mon fils à cette soirée. Et vers 22h50, on m’a appelé car il allait très mal, explique Arménio Mendes-Condeixa. Quand je suis arrivé sur place, il y avait le Samu, les pompiers. Mon fils avait le visage tout bleu. J’ai compris que c’était fini. Benjamin buvait un peu, comme beaucoup de jeunes. Mais il a dû aller trop loin. Les jeunes ont une expression qui résume tout : se mettre minable, en buvant une quantité énorme d’alcool en peu de temps. Pour être le plus mal possible. C’est un effet de mode. Ils sont dans un esprit de compétition. Ils ne veulent pas décevoir les copains. Alors, ils boivent cul sec. Ce n’est plus de la fête, c’est de l’autodestruction, qui peut être mortelle. Le décès de Benjamin est malheureusement là pour le prouver. »
« Outre l’alcool, c’est aussi l’indifférence qui a tué mon fils, reprend le papa en deuil. Alors qu’il y avait une trentaine de jeunes, on l’a laissé seul dans une pièce, allongé sur le dos. Il n’avait plus la force de se tourner sur le côté pour régurgiter sans s’étouffer. Si quelqu’un l’avait mis en position latérale de sécurité, on aurait peut-être pu le sauver. Lorsqu’on voit que quelqu’un ne va pas bien, il ne faut pas attendre en se disant que ça va passer, qu’il va cuver son alcool. Il faut tout de suite appeler les secours, les parents », insiste le père de Benjamin.
Le Parisien
Le 18 décembre, Benjamin, 16 ans, succombait à une absorption massive d’alcool lors d’une soirée entre copains. Ses parents s’expriment pour la première fois depuis le drame.
Dix jours après la mort de leur fils Benjamin, 16 ans, un adolescent d’Albertville décédé lors d’une soirée trop alcoolisée à Tournon (Savoie), Laurence et Arménio Mendes-Condeixa, ses parents, ont décidé de sortir de leur silence. Ils lancent aujourd’hui un appel à la prudence à destination de tous les jeunes, afin d’éviter d’autres drames alors que pour le réveillon du 31 décembre, l’alcool va de nouveau couler à flots.
Victime d’un coma éthylique, Benjamin affichait 4,5 g d’alcool dans le sang lorsqu’il est mort, le 18 décembre. Il s’est étouffé en régurgitant. Laurence Mendes-Condeixa est une maman détruite : « C’est l’horreur. On ne peut pas accepter de voir son fils mourir comme ça à 16 ans. Benjamin était plein de joie de vivre, avec un cœur en or. C’était un passionné de vélo BMX, de musique. Il était bassiste dans un groupe. Elève de 1re bac pro, il voulait devenir électricien. Je lance un appel à tous les jeunes : faites attention! On peut faire la fête, mais sans boire autant. On ne doit pas faire des concours avec de l’alcool, jouer à celui qui tombera le premier. Il y a des ados plus faibles que d’autres. Et là, c’est mon petit Benjamin qui a ramassé », lâche-t-elle, des sanglots dans la voix. Le drame s’est déroulé dans la maison d’un lotissement de Tournon. En l’absence des parents de la jeune fille et du jeune garçon qui organisaient la fête. Benjamin et trois de ses copains sont arrivés avec un pack de bière. Mais d’autres jeunes majeurs ont apporté plusieurs bouteilles de vodka.
« Tout est allé très vite. Vers 20 heures, j’ai accompagné mon fils à cette soirée. Et vers 22h50, on m’a appelé car il allait très mal, explique Arménio Mendes-Condeixa. Quand je suis arrivé sur place, il y avait le Samu, les pompiers. Mon fils avait le visage tout bleu. J’ai compris que c’était fini. Benjamin buvait un peu, comme beaucoup de jeunes. Mais il a dû aller trop loin. Les jeunes ont une expression qui résume tout : se mettre minable, en buvant une quantité énorme d’alcool en peu de temps. Pour être le plus mal possible. C’est un effet de mode. Ils sont dans un esprit de compétition. Ils ne veulent pas décevoir les copains. Alors, ils boivent cul sec. Ce n’est plus de la fête, c’est de l’autodestruction, qui peut être mortelle. Le décès de Benjamin est malheureusement là pour le prouver. »
« Outre l’alcool, c’est aussi l’indifférence qui a tué mon fils, reprend le papa en deuil. Alors qu’il y avait une trentaine de jeunes, on l’a laissé seul dans une pièce, allongé sur le dos. Il n’avait plus la force de se tourner sur le côté pour régurgiter sans s’étouffer. Si quelqu’un l’avait mis en position latérale de sécurité, on aurait peut-être pu le sauver. Lorsqu’on voit que quelqu’un ne va pas bien, il ne faut pas attendre en se disant que ça va passer, qu’il va cuver son alcool. Il faut tout de suite appeler les secours, les parents », insiste le père de Benjamin.
Le Parisien
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
2011, l'année la plus chaude en France depuis 1900
Météo France annonce 1,5 degré de plus que la normale sur l'année pour tout le pays, malgré un mois de juillet très froid.
La France n'avait pas connu d'année aussi chaude depuis le début des relevés météo réguliers au début du XXe siècle, a annoncé mardi Météo France. L'agence météorologique nationale n'a pas encore publié son bilan annuel définitif pour l'année en cours, mais les données déjà enregistrées à ce jour montrent que le précédent record de 2003 sera facilement battu, même si un froid polaire devait s'abattre brutalement sur le pays d'ici au 31 décembre (ce qui ne sera pas le cas). En 2011, la température moyenne sur l'ensemble du territoire métropolitain a été de 13,6 °C, soit 1,5 °C au-dessus de la moyenne (prise pour référence entre 1971 et 2000) alors qu'il y a huit ans, le réchauffement avait été de 1,3 °C.
Cette annonce d'une année 2011 exceptionnellement chaude ne consolera sûrement pas les vacanciers malheureux qui ont pris leurs congés en juillet, un mois qui n'avait pas été aussi froid depuis trente ans (- 1,3 °C par rapport à la normale) avec, pour ne rien arranger, des pluies très abondantes sur la majeure partie du pays. À titre d'exemple, la température n'avait culminé qu'à 16,6 °C à Strasbourg le 17 juillet, soit 8,5 °C de moins que la moyenne des maximales en cette saison! À Montélimar, les 20 °C maxi enregistrés le même jour étaient 9 degrés en dessous des températures habituelles.
À part ce mois de juillet calamiteux, tous les autres mois de 2011 ont dépassé les normales saisonnières. Les écarts les plus significatifs furent enregistrés au printemps et à l'automne, qui ont été exceptionnellement chauds. «L'été a fait une arrivée très précoce, avec des chaleurs presque estivales au printemps, rappelle Dominique Raspaud, prévisionniste à Météo France. Mais, c'est surtout le mois d'avril qui ressort le plus du lot en 2011, avec une température moyenne dépassant de 4 °C la normale.»
Après ce printemps très chaud, l'été (pris de juin à août) a été très moyen, avec l'anomalie négative de juillet compensant tout juste des mois de juin et août très légèrement au-dessus de la moyenne. Le réchauffement a de nouveau été très sensible à l'automne, avec un mois de novembre qui est le deuxième plus chaud depuis 1900 (avec +3 °C, juste derrière le record de 1994).
Le mois de décembre n'est pas encore terminé, mais il est aussi très doux (+ 2 °C) et les prochains jours qui ne s'annoncent pas particulièrement froids ne devraient pas inverser la tendance. Avec ce mois de juillet «pourri» qui a plombé tout l'été, l'année 2011 est très différente du précédent record de 2003 qui avait au contraire été provoqué par une canicule estivale historique.
Au niveau mondial, l'année 2011 a également été plus chaude que la moyenne, mais moins exceptionnelle qu'en France, avec une hausse de 0,4 °C par rapport à la moyenne d'après les chiffres provisoires de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Une différence qui s'explique: «Tout le pourtour de l'océan Pacifique a été affecté cette année par le phénomène la Niña, qui a toujours un fort effet de refroidissement», explique la prévisionniste de Météo France.
Ce record de température en France en 2011 s'inscrit parfaitement dans le contexte du réchauffement climatique global. «Les treize années les plus chaudes ont eu lieu durant ces quinze dernières années, depuis 1997», constate l'OMM.
Le figaro
Météo France annonce 1,5 degré de plus que la normale sur l'année pour tout le pays, malgré un mois de juillet très froid.
La France n'avait pas connu d'année aussi chaude depuis le début des relevés météo réguliers au début du XXe siècle, a annoncé mardi Météo France. L'agence météorologique nationale n'a pas encore publié son bilan annuel définitif pour l'année en cours, mais les données déjà enregistrées à ce jour montrent que le précédent record de 2003 sera facilement battu, même si un froid polaire devait s'abattre brutalement sur le pays d'ici au 31 décembre (ce qui ne sera pas le cas). En 2011, la température moyenne sur l'ensemble du territoire métropolitain a été de 13,6 °C, soit 1,5 °C au-dessus de la moyenne (prise pour référence entre 1971 et 2000) alors qu'il y a huit ans, le réchauffement avait été de 1,3 °C.
Cette annonce d'une année 2011 exceptionnellement chaude ne consolera sûrement pas les vacanciers malheureux qui ont pris leurs congés en juillet, un mois qui n'avait pas été aussi froid depuis trente ans (- 1,3 °C par rapport à la normale) avec, pour ne rien arranger, des pluies très abondantes sur la majeure partie du pays. À titre d'exemple, la température n'avait culminé qu'à 16,6 °C à Strasbourg le 17 juillet, soit 8,5 °C de moins que la moyenne des maximales en cette saison! À Montélimar, les 20 °C maxi enregistrés le même jour étaient 9 degrés en dessous des températures habituelles.
À part ce mois de juillet calamiteux, tous les autres mois de 2011 ont dépassé les normales saisonnières. Les écarts les plus significatifs furent enregistrés au printemps et à l'automne, qui ont été exceptionnellement chauds. «L'été a fait une arrivée très précoce, avec des chaleurs presque estivales au printemps, rappelle Dominique Raspaud, prévisionniste à Météo France. Mais, c'est surtout le mois d'avril qui ressort le plus du lot en 2011, avec une température moyenne dépassant de 4 °C la normale.»
Après ce printemps très chaud, l'été (pris de juin à août) a été très moyen, avec l'anomalie négative de juillet compensant tout juste des mois de juin et août très légèrement au-dessus de la moyenne. Le réchauffement a de nouveau été très sensible à l'automne, avec un mois de novembre qui est le deuxième plus chaud depuis 1900 (avec +3 °C, juste derrière le record de 1994).
Le mois de décembre n'est pas encore terminé, mais il est aussi très doux (+ 2 °C) et les prochains jours qui ne s'annoncent pas particulièrement froids ne devraient pas inverser la tendance. Avec ce mois de juillet «pourri» qui a plombé tout l'été, l'année 2011 est très différente du précédent record de 2003 qui avait au contraire été provoqué par une canicule estivale historique.
Au niveau mondial, l'année 2011 a également été plus chaude que la moyenne, mais moins exceptionnelle qu'en France, avec une hausse de 0,4 °C par rapport à la moyenne d'après les chiffres provisoires de l'Organisation météorologique mondiale (OMM). Une différence qui s'explique: «Tout le pourtour de l'océan Pacifique a été affecté cette année par le phénomène la Niña, qui a toujours un fort effet de refroidissement», explique la prévisionniste de Météo France.
Ce record de température en France en 2011 s'inscrit parfaitement dans le contexte du réchauffement climatique global. «Les treize années les plus chaudes ont eu lieu durant ces quinze dernières années, depuis 1997», constate l'OMM.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
ŒUF – L’Europe interdit les microcages à poules… La France s’en moque
A partir du 1er janvier 2012, l'Union européenne interdit l'élevage de poules pondeuses dans des cages de batterie non aménagées, dites "conventionnelles", – c'est-à-dire des cages qui ménagent 550 centimètres carrés d'espace vital par poule, soit une surface inférieure à celle couverte par une feuille de papier A4.
Le quotidien britannique The Independent évoque une dure loi de la concurrence déloyale à l'européenne : l'industrie fermière britannique se conformera à cette législation, mais les éleveurs français, eux, traînent la patte, comme les polonais et les espagnols. Résultat : les vertueux Britanniques – qui ont dépensé quelque 480 millions d'euros pour satisfaire à ces nouvelles normes – craignent de voir affluer sur leurs marchés des œufs français, espagnols ou polonais, encore produits selon une méthode qui assure les moindres coûts possibles.
Après l'adoption d'une mesure similaire pour l'élevage des truies, en 1999, le cheptel porcin britannique avait ainsi fondu de 40 % entre 2000 et 2008, plombé par une forte hausse des importations.
Selon le Conseil britannique de l'industrie de l’œuf, quelque 81 millions de poules ont quitté ces deux dernières années leurs cages trop exiguës – soit le quart de la population européenne (363 millions de pondeuses). Elles disposeront, en théorie, dans leurs nouvelles demeures d'au moins 750 centimètres carrés. Elles auront accès à un nid ou à un perchoir et pourront s'y livrer à des comportements propres à la gent gallinacée : battre des ailes, se percher ou gratter le sol.
Les associations de défense des animaux britanniques saluent une mesure importante contre la cruauté, mais continuent d'encourager les consommateurs à acheter des œufs de poules élevées hors cage.
En novembre, la Commission européenne avait annoncé qu'environ 51 millions de poules européennes restaient tenues dans des cages non aménagées. Elle menaçait d'ouvrir des procédures d'infraction contre au moins onze Etats de l'Union, dont la France. Cette nouvelle norme et le calendrier de son application ont été adoptés il y a treize ans.
Le monde
A partir du 1er janvier 2012, l'Union européenne interdit l'élevage de poules pondeuses dans des cages de batterie non aménagées, dites "conventionnelles", – c'est-à-dire des cages qui ménagent 550 centimètres carrés d'espace vital par poule, soit une surface inférieure à celle couverte par une feuille de papier A4.
Le quotidien britannique The Independent évoque une dure loi de la concurrence déloyale à l'européenne : l'industrie fermière britannique se conformera à cette législation, mais les éleveurs français, eux, traînent la patte, comme les polonais et les espagnols. Résultat : les vertueux Britanniques – qui ont dépensé quelque 480 millions d'euros pour satisfaire à ces nouvelles normes – craignent de voir affluer sur leurs marchés des œufs français, espagnols ou polonais, encore produits selon une méthode qui assure les moindres coûts possibles.
Après l'adoption d'une mesure similaire pour l'élevage des truies, en 1999, le cheptel porcin britannique avait ainsi fondu de 40 % entre 2000 et 2008, plombé par une forte hausse des importations.
Selon le Conseil britannique de l'industrie de l’œuf, quelque 81 millions de poules ont quitté ces deux dernières années leurs cages trop exiguës – soit le quart de la population européenne (363 millions de pondeuses). Elles disposeront, en théorie, dans leurs nouvelles demeures d'au moins 750 centimètres carrés. Elles auront accès à un nid ou à un perchoir et pourront s'y livrer à des comportements propres à la gent gallinacée : battre des ailes, se percher ou gratter le sol.
Les associations de défense des animaux britanniques saluent une mesure importante contre la cruauté, mais continuent d'encourager les consommateurs à acheter des œufs de poules élevées hors cage.
En novembre, la Commission européenne avait annoncé qu'environ 51 millions de poules européennes restaient tenues dans des cages non aménagées. Elle menaçait d'ouvrir des procédures d'infraction contre au moins onze Etats de l'Union, dont la France. Cette nouvelle norme et le calendrier de son application ont été adoptés il y a treize ans.
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Fiches culture générale 2012
Bonjour,
Moi aussi je passe le concours en avril, j'aime beaucoup ce forum et je trouve que vos fiches sont super ! Ce serait bien de faire une fiche récapitulative sur les dates des évenements importants a retenir. J'ai commencé mais je pense qu'il m'en manque. Ca peut toujours servir lors d'une argumentation a l'oral.
Bonne fête de fin d'année à toutes et à tous.
Moi aussi je passe le concours en avril, j'aime beaucoup ce forum et je trouve que vos fiches sont super ! Ce serait bien de faire une fiche récapitulative sur les dates des évenements importants a retenir. J'ai commencé mais je pense qu'il m'en manque. Ca peut toujours servir lors d'une argumentation a l'oral.
Bonne fête de fin d'année à toutes et à tous.
Re: Actualités 2012
Claude Guéant recommande de restreindre la vente d'essence et d'alcool au Nouvel An
A l'approche des fêtes de fin d'année, le ministère de l'intérieur est vigilant. Le ministre Claude Guéant recommande, comme les années précédentes, de restreindre la vente d'essence au détail ainsi que la vente d'alcool. Il espère notamment pouvoir limiter le nombre d'incendies volontaires de voitures. Cela dit, il ne précise pas explicitement que les restrictions conseillées de vente de carburants au détail visent à limiter le nombre de voitures incendiées.
Le ministre a adressé aux préfets une circulaire sur "les dispositifs de sécurisation mis en place à l'occasion des fêtes de fin d'année". Dans ce document, il appelle l'ensemble des acteurs et des services de sécurité "à la mobilisation et à la plus grande vigilance afin que nos concitoyens puissent se consacrer à ces moments de fête en toute tranquillité".
LIMITER LES FACTEURS DE RISQUE
La circulaire insiste sur des actions de prévention et de sécurisation pour lutter contre toutes les formes de vol, notamment dans les zones commerciales. Cela passe, précise le texte, par l'activation des plans anti-hold-up par les services de police et de gendarmerie, les conseils aux commerçants, le renforcement des patrouilles. Par ailleurs, deux "fiches techniques" accompagnent la circulaire dans lesquelles M. Guéant formule un grand nombre de recommandations précises à l'approche de la Saint-Sylvestre.
Il s'agit de prendre "toutes les mesures réglementaires utiles, dès lors qu'elles permettent de limiter les facteurs de risque : restriction de la vente ou de la consommation d'alcool sur certaines zones, restriction de la vente d'essence au détail, application stricte de la législation sur la vente et l'utilisation des pièces d'artifice...".
Les préfets, précise-t-on place Beauvau, ont la liberté d'appliquer telle ou telle de ces "recommandations" en prenant – ou non, s'ils ne l'estiment pas indispensable – des arrêtés de limitation.
PÉTARDS ET FEUX D'ARTIFICE INTERDITS DANS L'EST
A Paris, où une foule importante se rassemble traditionnellement sur les Champs-Elysées, la préfecture de police a interdit "la vente au détail des combustibles domestiques" (gaz, produits pétroliers) depuis mercredi matin et jusqu'au 2 janvier, tout comme la vente de feux d'artifices, et celle, autour des Champs-Elysées, de "toute boissons alcoolique et de toute boisson conditionnée dans un contenant en verre" pour la nuit du réveillon.
Dans l'Est, la vente de pétards et feux d'artifice est interdite dans toute l'Alsace du 1er au 30 décembre depuis 2009 car ils peuvent être "détournés de leur usage", explique la police, pour incendier des voitures.
Fin décembre 2010, le ministre de l'intérieur de l'époque, Brice Hortefeux, avait annoncé qu'il n'y aurait plus de bilan du nombre de véhicules brûlés dans la nuit du Nouvel An pour "mettre fin au concours, au palmarès", quelque 1 100 véhicules étant incendiés en France cette nuit-là. Il y avait eu 1 137 voitures brûlées en 2009, dix de moins qu'en 2008.
Le monde
A l'approche des fêtes de fin d'année, le ministère de l'intérieur est vigilant. Le ministre Claude Guéant recommande, comme les années précédentes, de restreindre la vente d'essence au détail ainsi que la vente d'alcool. Il espère notamment pouvoir limiter le nombre d'incendies volontaires de voitures. Cela dit, il ne précise pas explicitement que les restrictions conseillées de vente de carburants au détail visent à limiter le nombre de voitures incendiées.
Le ministre a adressé aux préfets une circulaire sur "les dispositifs de sécurisation mis en place à l'occasion des fêtes de fin d'année". Dans ce document, il appelle l'ensemble des acteurs et des services de sécurité "à la mobilisation et à la plus grande vigilance afin que nos concitoyens puissent se consacrer à ces moments de fête en toute tranquillité".
LIMITER LES FACTEURS DE RISQUE
La circulaire insiste sur des actions de prévention et de sécurisation pour lutter contre toutes les formes de vol, notamment dans les zones commerciales. Cela passe, précise le texte, par l'activation des plans anti-hold-up par les services de police et de gendarmerie, les conseils aux commerçants, le renforcement des patrouilles. Par ailleurs, deux "fiches techniques" accompagnent la circulaire dans lesquelles M. Guéant formule un grand nombre de recommandations précises à l'approche de la Saint-Sylvestre.
Il s'agit de prendre "toutes les mesures réglementaires utiles, dès lors qu'elles permettent de limiter les facteurs de risque : restriction de la vente ou de la consommation d'alcool sur certaines zones, restriction de la vente d'essence au détail, application stricte de la législation sur la vente et l'utilisation des pièces d'artifice...".
Les préfets, précise-t-on place Beauvau, ont la liberté d'appliquer telle ou telle de ces "recommandations" en prenant – ou non, s'ils ne l'estiment pas indispensable – des arrêtés de limitation.
PÉTARDS ET FEUX D'ARTIFICE INTERDITS DANS L'EST
A Paris, où une foule importante se rassemble traditionnellement sur les Champs-Elysées, la préfecture de police a interdit "la vente au détail des combustibles domestiques" (gaz, produits pétroliers) depuis mercredi matin et jusqu'au 2 janvier, tout comme la vente de feux d'artifices, et celle, autour des Champs-Elysées, de "toute boissons alcoolique et de toute boisson conditionnée dans un contenant en verre" pour la nuit du réveillon.
Dans l'Est, la vente de pétards et feux d'artifice est interdite dans toute l'Alsace du 1er au 30 décembre depuis 2009 car ils peuvent être "détournés de leur usage", explique la police, pour incendier des voitures.
Fin décembre 2010, le ministre de l'intérieur de l'époque, Brice Hortefeux, avait annoncé qu'il n'y aurait plus de bilan du nombre de véhicules brûlés dans la nuit du Nouvel An pour "mettre fin au concours, au palmarès", quelque 1 100 véhicules étant incendiés en France cette nuit-là. Il y avait eu 1 137 voitures brûlées en 2009, dix de moins qu'en 2008.
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
73 députés PS veulent simplifier le changement d'état civil des transsexuels
Soixante-treize députés PS viennent de déposer une proposition de loi visant à simplifier la procédure de changement de la mention du sexe dans l'état civil, encore conditionnée en France à la preuve d'une opération chirurgicale irréversible.
Dans un communiqué, l'auteur du texte, la députée PS de Gironde Michèle Delaunay, estime que sa proposition de loi constitue "un pas en avant considérable pour les personnes trans-genres, jusqu'alors contraintes à un parcours long, pénible, douloureux – psychologiquement et physiquement – et également très coûteux".
Elle s'appuie sur la résolution 1 728 du Conseil de l'Europe d'avril 2010, qui préconise d'inscrire dans les documents officiels "l'identité de genre choisie sans obligation préalable de stérilisation ou d'autres procédures comme une opération de conversion sexuelle ou une thérapie hormonale".
Le texte propose de "simplifier" la procédure permettant la modification de la mention du sexe dans l'état civil. Il veut en "supprimer le caractère traumatisant, voire 'barbare'" en n'imposant plus "des procédures médicales comprenant la chirurgie de réassignation de sexe, la stérilisation ou la thérapie hormonale comme condition à la reconnaissance légale de l'identité de genre".
C'est déjà le cas en Espagne, en Allemagne et au Portugal, selon Mme Delaunay, pour qui cette proposition de loi constitue "un jalon dans la marche vers l'égalité des droits des personnes, quel que soit le genre dans lequel elles se reconnaissent et quelle que soit leur orientation sexuelle".
François Hollande, candidat PS à la présidentielle, "a d'ores et déjà exprimé qu'il souscrivait à ce besoin de simplification des procédures", assure l'élue de la Gironde. Ce texte n'a toutefois aucune chance d'être adopté d'ici à la fin de la législature en juin. Il émane du PS, qui est minoritaire à l'Assemblée nationale, et quand bien même il recevrait le soutien de l'UMP, le Parlement achève ses travaux fin février.
Le monde
Soixante-treize députés PS viennent de déposer une proposition de loi visant à simplifier la procédure de changement de la mention du sexe dans l'état civil, encore conditionnée en France à la preuve d'une opération chirurgicale irréversible.
Dans un communiqué, l'auteur du texte, la députée PS de Gironde Michèle Delaunay, estime que sa proposition de loi constitue "un pas en avant considérable pour les personnes trans-genres, jusqu'alors contraintes à un parcours long, pénible, douloureux – psychologiquement et physiquement – et également très coûteux".
Elle s'appuie sur la résolution 1 728 du Conseil de l'Europe d'avril 2010, qui préconise d'inscrire dans les documents officiels "l'identité de genre choisie sans obligation préalable de stérilisation ou d'autres procédures comme une opération de conversion sexuelle ou une thérapie hormonale".
Le texte propose de "simplifier" la procédure permettant la modification de la mention du sexe dans l'état civil. Il veut en "supprimer le caractère traumatisant, voire 'barbare'" en n'imposant plus "des procédures médicales comprenant la chirurgie de réassignation de sexe, la stérilisation ou la thérapie hormonale comme condition à la reconnaissance légale de l'identité de genre".
C'est déjà le cas en Espagne, en Allemagne et au Portugal, selon Mme Delaunay, pour qui cette proposition de loi constitue "un jalon dans la marche vers l'égalité des droits des personnes, quel que soit le genre dans lequel elles se reconnaissent et quelle que soit leur orientation sexuelle".
François Hollande, candidat PS à la présidentielle, "a d'ores et déjà exprimé qu'il souscrivait à ce besoin de simplification des procédures", assure l'élue de la Gironde. Ce texte n'a toutefois aucune chance d'être adopté d'ici à la fin de la législature en juin. Il émane du PS, qui est minoritaire à l'Assemblée nationale, et quand bien même il recevrait le soutien de l'UMP, le Parlement achève ses travaux fin février.
Le monde
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Louer ses cadeaux peut être plus rentable que les vendre
Certains déçus de Noël ont déjà pris l'habitude de revendre les cadeaux qui ne leur plaisent pas. Un site internet propose aussi de les louer.
Ils ont été nombreux à avoir beaucoup de cadeaux et peu d'états d'âme. Au lendemain de Noël, les déçus se sont rués sur les sites de revente pour tirer quelques deniers du pull importable offert par belle-maman, du 13ème tire-bouchon magique parfaitement inutile, de l'anthologie en 5 tomes que personne n'ouvrira.
Mais ils ont été aussi nombreux à inaugurer un nouveau service poussant plus haut la rentabilisation des déceptions: la mise en location de leurs cadeaux. Le site e-loue, créé il y a deux ans, a ainsi enregistré depuis samedi soir une explosion du nombre d'objets mis en ligne, avec près de 200 % d'augmentation. Alors que le site avait comptabilisé 2 000 objets au lendemain des fêtes l'an passé, 18 000 ont été enregistrés depuis samedi.
Utilisation «collaborative»
Le principe est simple: robes, appareils photos, sacs, vélos et autres biens de consommation en tous genres sont proposés à la location le temps d'une soirée, une journée ou une semaine, selon un calendrier de disponibilité. L'e-loueur signe un contrat de location qui inclue une assurance et une caution fixée par ses soins, en cas de dégradation ou de perte de l'objet. Le site prend une commission de 15 %.
«Un cadeau reste sentimental, on éprouve toujours une culpabilité à le vendre ou à le faire dormir dans un placard, justifie Alexandre Woog, fondateur d'e-loue. En le louant, on fait vivre l'objet, on fait plaisir à d'autres et on le récupère quand on veut». Surfant sur la crise, le recyclage et le papillonnage consumériste, la société préfère mettre l'accent sur l'«utilisation collaborative», vantant la possibilité d'augmenter le «pouvoir d'usage des Français». Sans se cacher, pour autant, de l'intérêt économique. «La location permet de gagner au final plus d'argent que la revente de l'objet», assure le site.
140 000 objets en location
Conjoncture, nouvelles mœurs et regain de mauvais goût aidant, les internautes n'éprouvent plus de réticence à capitaliser l'avenir de leurs présents et à les gérer comme de véritables biens de commerce. «L'engouement cette année est étonnant, se félicite Alexandre Woog, nous avons à ce jour 40 000 utilisateurs actifs et un total de 140 000 objets en location». Au palmarès de ce Noël 2011, beaucoup d'objets high-tech, appareils photos, consoles de jeu mais aussi un véritable arsenal de matériel de ski.
Parmi les actionnaires du site figurent Didier Pineau-Valencienne (ex CEO Schneider), Olivier Schatz (ex DG IXIS), les frères de Blanc Restauration ou encore Leopold Schonbach (ex directeur commercial IBM).
Le figaro
Certains déçus de Noël ont déjà pris l'habitude de revendre les cadeaux qui ne leur plaisent pas. Un site internet propose aussi de les louer.
Ils ont été nombreux à avoir beaucoup de cadeaux et peu d'états d'âme. Au lendemain de Noël, les déçus se sont rués sur les sites de revente pour tirer quelques deniers du pull importable offert par belle-maman, du 13ème tire-bouchon magique parfaitement inutile, de l'anthologie en 5 tomes que personne n'ouvrira.
Mais ils ont été aussi nombreux à inaugurer un nouveau service poussant plus haut la rentabilisation des déceptions: la mise en location de leurs cadeaux. Le site e-loue, créé il y a deux ans, a ainsi enregistré depuis samedi soir une explosion du nombre d'objets mis en ligne, avec près de 200 % d'augmentation. Alors que le site avait comptabilisé 2 000 objets au lendemain des fêtes l'an passé, 18 000 ont été enregistrés depuis samedi.
Utilisation «collaborative»
Le principe est simple: robes, appareils photos, sacs, vélos et autres biens de consommation en tous genres sont proposés à la location le temps d'une soirée, une journée ou une semaine, selon un calendrier de disponibilité. L'e-loueur signe un contrat de location qui inclue une assurance et une caution fixée par ses soins, en cas de dégradation ou de perte de l'objet. Le site prend une commission de 15 %.
«Un cadeau reste sentimental, on éprouve toujours une culpabilité à le vendre ou à le faire dormir dans un placard, justifie Alexandre Woog, fondateur d'e-loue. En le louant, on fait vivre l'objet, on fait plaisir à d'autres et on le récupère quand on veut». Surfant sur la crise, le recyclage et le papillonnage consumériste, la société préfère mettre l'accent sur l'«utilisation collaborative», vantant la possibilité d'augmenter le «pouvoir d'usage des Français». Sans se cacher, pour autant, de l'intérêt économique. «La location permet de gagner au final plus d'argent que la revente de l'objet», assure le site.
140 000 objets en location
Conjoncture, nouvelles mœurs et regain de mauvais goût aidant, les internautes n'éprouvent plus de réticence à capitaliser l'avenir de leurs présents et à les gérer comme de véritables biens de commerce. «L'engouement cette année est étonnant, se félicite Alexandre Woog, nous avons à ce jour 40 000 utilisateurs actifs et un total de 140 000 objets en location». Au palmarès de ce Noël 2011, beaucoup d'objets high-tech, appareils photos, consoles de jeu mais aussi un véritable arsenal de matériel de ski.
Parmi les actionnaires du site figurent Didier Pineau-Valencienne (ex CEO Schneider), Olivier Schatz (ex DG IXIS), les frères de Blanc Restauration ou encore Leopold Schonbach (ex directeur commercial IBM).
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie