Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Actualités 2012
Les Français vus par leur généraliste
08 janvier 2012 lemonde.fr
C’est elle-même qui le dit. Le cabinet du généraliste, comme l’école, offre un excellent point de vue sur la société. « On en perçoit tous les dysfonctionnements ». Gilda Romeo, jeune sexagénaire toute menue et un brin réservée, mais intarissable une fois en confiance, a fait quasiment toute sa carrière à Sceaux, où elle s’est installée en 1981 pour tenter de pratiquer une « médecine humaniste et globale ». Dans son cabinet avec vue sur jardin, elle prend le temps d’écouter ses patients. Une demi-heure en moyenne, la consultation. « Ils se posent. Et ils ne parlent pas que de leurs maux physiques. Ils viennent chercher de l’aide dans un lieu de neutralité et de confiance ». Qu’a-t-elle donc remarqué des évolutions de la société française au cours de ses trois décennies de pratiques ?
L’image du médecin dans la société a changé
« En 2005, je me suis fait braquer par deux jeunes, avec un pistolet, qui voulaient de l’argent. Ils ont été attrapés, ils avaient braqué d’autres médecins avant moi. Là, je me suis dit qu’il y avait une évolution dramatique. Dans l’esprit des jeunes, le médecin brasse de l’argent. Et, bien que nous dispensions des soins à tous sans discrimination, bien que nous portions assistance, nous ne sommes plus respectés. C’est la même chose avec les pompiers… Il y a quelque chose de très transgressif dans tout cela. »
Les pathologies sont différentes
« Avant les gens étaient fatigués physiquement, maintenant ils sont fatigués nerveusement».
Les gens meurent moins
« Grâce aux diagnostics précoces, à l’explosion de l’imagerie médicale, ils guérissent!»
Les cadres du privé sont en souffrance
« Ils sont sur des sièges éjectables. Harcelés. Soumis à des demandes incessantes, stressantes, avec une accélération des rythmes liée à l’informatique. Ils ont de plus en plus de tâches peu créatives, de rapports, de justifications à fournir. Cela mène à des effondrements psychiques, surtout chez ceux qui ont la plus grande conscience professionnelle. Et à partir de 50 ans, on leur dit que ce qu’ils font est nul ! Tout le monde n’est pas sous anxiolytiques, mais la société est dans l’ensemble assez morose».
Les cadres de la fonction publique…
« sont surchargés de boulot, et ont le sentiment que l’on torpille toutes les fonctions symboliques, justice, enseignement. »
Les jeunes qui travaillent…
« se posent plein de question sur le sens de leur travail, et sur leur niveau de vie. Leur salaire sera-t-il suffisant pour vivre, pour se loger ? Par le passé, quelqu’un qui travaillait ne se posait pas ces questions. Le fait de faire des études ne garantit plus de vivre confortablement. Ceux qui s’en sortent sont ceux dont les familles sont là pour les mettre dans le circuit ».
Les enfants, les adolescents sont pris dans la compétition
« Moi, de l’école au lycée, je ne me souviens pas avoir beaucoup travaillé. Aujourd’hui, les gosses doivent impérativement ramener de bonnes notes, et même les meilleures, sinon les parents angoissent. Toute la société est sous tension. Quand je demande aux enfants ce qu’ils veulent faire plus tard, ils n’osent plus rien dire, comme si l’avenir était impossible. Nous, on rêvait ».
Une plus grande ouverture d’esprit des parents…
« même dans les familles catholiques. Les jeunes amènent leur copain à la maison. C’est d’autant plus important qu’ils ne peuvent plus quitter le foyer familial, comme nous le faisions, à 22 ans. ».
La population de Sceaux a changé
« La flambée de l’immobilier crée des ghettos. Avant, des instituteurs, des profs s’achetaient des maisons ici, maintenant ce n’est plus possible. Mon nouveau voisin est trader ».
Les gens qui sont un peu limite n’ont plus de place…
« dans la société. Les personnes atteintes de pathologies psychiques légères sont repoussées aux marges. La société est devenue tellement rigide. Même pour entretenir un jardin, il faut des tas de diplômes ».
Les médecins généralistes disparaissent
08 janvier 2012 lemonde.fr
C’est elle-même qui le dit. Le cabinet du généraliste, comme l’école, offre un excellent point de vue sur la société. « On en perçoit tous les dysfonctionnements ». Gilda Romeo, jeune sexagénaire toute menue et un brin réservée, mais intarissable une fois en confiance, a fait quasiment toute sa carrière à Sceaux, où elle s’est installée en 1981 pour tenter de pratiquer une « médecine humaniste et globale ». Dans son cabinet avec vue sur jardin, elle prend le temps d’écouter ses patients. Une demi-heure en moyenne, la consultation. « Ils se posent. Et ils ne parlent pas que de leurs maux physiques. Ils viennent chercher de l’aide dans un lieu de neutralité et de confiance ». Qu’a-t-elle donc remarqué des évolutions de la société française au cours de ses trois décennies de pratiques ?
L’image du médecin dans la société a changé
« En 2005, je me suis fait braquer par deux jeunes, avec un pistolet, qui voulaient de l’argent. Ils ont été attrapés, ils avaient braqué d’autres médecins avant moi. Là, je me suis dit qu’il y avait une évolution dramatique. Dans l’esprit des jeunes, le médecin brasse de l’argent. Et, bien que nous dispensions des soins à tous sans discrimination, bien que nous portions assistance, nous ne sommes plus respectés. C’est la même chose avec les pompiers… Il y a quelque chose de très transgressif dans tout cela. »
Les pathologies sont différentes
« Avant les gens étaient fatigués physiquement, maintenant ils sont fatigués nerveusement».
Les gens meurent moins
« Grâce aux diagnostics précoces, à l’explosion de l’imagerie médicale, ils guérissent!»
Les cadres du privé sont en souffrance
« Ils sont sur des sièges éjectables. Harcelés. Soumis à des demandes incessantes, stressantes, avec une accélération des rythmes liée à l’informatique. Ils ont de plus en plus de tâches peu créatives, de rapports, de justifications à fournir. Cela mène à des effondrements psychiques, surtout chez ceux qui ont la plus grande conscience professionnelle. Et à partir de 50 ans, on leur dit que ce qu’ils font est nul ! Tout le monde n’est pas sous anxiolytiques, mais la société est dans l’ensemble assez morose».
Les cadres de la fonction publique…
« sont surchargés de boulot, et ont le sentiment que l’on torpille toutes les fonctions symboliques, justice, enseignement. »
Les jeunes qui travaillent…
« se posent plein de question sur le sens de leur travail, et sur leur niveau de vie. Leur salaire sera-t-il suffisant pour vivre, pour se loger ? Par le passé, quelqu’un qui travaillait ne se posait pas ces questions. Le fait de faire des études ne garantit plus de vivre confortablement. Ceux qui s’en sortent sont ceux dont les familles sont là pour les mettre dans le circuit ».
Les enfants, les adolescents sont pris dans la compétition
« Moi, de l’école au lycée, je ne me souviens pas avoir beaucoup travaillé. Aujourd’hui, les gosses doivent impérativement ramener de bonnes notes, et même les meilleures, sinon les parents angoissent. Toute la société est sous tension. Quand je demande aux enfants ce qu’ils veulent faire plus tard, ils n’osent plus rien dire, comme si l’avenir était impossible. Nous, on rêvait ».
Une plus grande ouverture d’esprit des parents…
« même dans les familles catholiques. Les jeunes amènent leur copain à la maison. C’est d’autant plus important qu’ils ne peuvent plus quitter le foyer familial, comme nous le faisions, à 22 ans. ».
La population de Sceaux a changé
« La flambée de l’immobilier crée des ghettos. Avant, des instituteurs, des profs s’achetaient des maisons ici, maintenant ce n’est plus possible. Mon nouveau voisin est trader ».
Les gens qui sont un peu limite n’ont plus de place…
« dans la société. Les personnes atteintes de pathologies psychiques légères sont repoussées aux marges. La société est devenue tellement rigide. Même pour entretenir un jardin, il faut des tas de diplômes ».
Les médecins généralistes disparaissent
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Manger plus équilibré serait favorable aux enfants hyperactifs
LEMONDE.FR avec AFP | 09.01.12 | 08h20 • Mis à jour le 09.01.12 | 08h28
Une alimentation plus équilibrée pourrait être bénéfique aux enfants hyperactifs souffrant d'un trouble de déficit de l'attention (ADHD ou Attention DeficitHyperactivity Disorder) si les traitements médicamenteux ou la thérapie échouent, selon une étude publiée lundi 9 janvier par la revue américaine Pediatrics.
Selon les auteurs ayant effectué une revue des études récemment publiées sur la question, les bénéfices des régimes à base de suppléments alimentaires ou supprimant certains produits de l'alimentation sont difficiles à évaluer et peuvent selimiter parfois à un "effet placebo". Les interventions au niveau nutritionnel pourtraiter l'ADHD doivent donc être considérées comme des traitements alternatifs, conclut la revue menée par des docteurs de la faculté de médecine de Chicago.
CERTAINS RÉGIMES CIBLÉS REMIS EN CAUSE
"Porter une attention plus soutenue à l'éducation des parents et des enfants pour qu'ils suivent un régime alimentaire sain, laissant de côté les aliments qui semblentprédisposer à l'ADHD, est peut-être le remède pratique alternatif ou complémentaire le plus prometteur pour traiter l'ADHD", écrivent les auteurs de l'étude.
Les conclusions des médecins remettent en revanche en cause l'intérêt de certains régimes alimentaires très ciblés et populaires, comme le régime Feingold, qui préconise de ne pas consommer de colorants alimentaires de couleur orange ou rouge, du raisin, des pommes, des saucisses ou des hot-dogs. "Des études contrôlées n'ont pas réussi à confirmer que ce régime était aussi efficace que proclamé [par ses promoteurs]", soulignent-ils.
De la même manière, des régimes destinés à éliminer de l'alimentation tout allergène potentiel – comme les germes de blé, les œufs, le chocolat, le fromage ou les noix – a pu avoir un succès limité chez des enfants atteints d'ADHD, "mais un effet placebo n'est pas à exclure", pointent-ils.
LEMONDE.FR avec AFP | 09.01.12 | 08h20 • Mis à jour le 09.01.12 | 08h28
Une alimentation plus équilibrée pourrait être bénéfique aux enfants hyperactifs souffrant d'un trouble de déficit de l'attention (ADHD ou Attention DeficitHyperactivity Disorder) si les traitements médicamenteux ou la thérapie échouent, selon une étude publiée lundi 9 janvier par la revue américaine Pediatrics.
Selon les auteurs ayant effectué une revue des études récemment publiées sur la question, les bénéfices des régimes à base de suppléments alimentaires ou supprimant certains produits de l'alimentation sont difficiles à évaluer et peuvent selimiter parfois à un "effet placebo". Les interventions au niveau nutritionnel pourtraiter l'ADHD doivent donc être considérées comme des traitements alternatifs, conclut la revue menée par des docteurs de la faculté de médecine de Chicago.
CERTAINS RÉGIMES CIBLÉS REMIS EN CAUSE
"Porter une attention plus soutenue à l'éducation des parents et des enfants pour qu'ils suivent un régime alimentaire sain, laissant de côté les aliments qui semblentprédisposer à l'ADHD, est peut-être le remède pratique alternatif ou complémentaire le plus prometteur pour traiter l'ADHD", écrivent les auteurs de l'étude.
Les conclusions des médecins remettent en revanche en cause l'intérêt de certains régimes alimentaires très ciblés et populaires, comme le régime Feingold, qui préconise de ne pas consommer de colorants alimentaires de couleur orange ou rouge, du raisin, des pommes, des saucisses ou des hot-dogs. "Des études contrôlées n'ont pas réussi à confirmer que ce régime était aussi efficace que proclamé [par ses promoteurs]", soulignent-ils.
De la même manière, des régimes destinés à éliminer de l'alimentation tout allergène potentiel – comme les germes de blé, les œufs, le chocolat, le fromage ou les noix – a pu avoir un succès limité chez des enfants atteints d'ADHD, "mais un effet placebo n'est pas à exclure", pointent-ils.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Nos neurones déclinent-ils dès 45 ans?
Nos capacités intellectuelles déclinent-elles bien avant le troisième âge? C'est ce que veulent savoir des scientifiques qui à terme cherchent à prédire le déclin cognitif.
A quel âge nos fonctions cognitives –notamment la mémorisation et le raisonnement- commencent-elles à décliner ? Après avoir longtemps expliqué qu’à partir de 25 ans on passait d’une phase d’expansion à une phase de destruction des neurones, les neuroscientifiques ont ouvert de nouvelles perspectives en découvrant la plasticité cérébrale, qui fournit de bonnes raisons de lutter contre ce déclin.
A quel âge commence le déclin?
Dans ce contexte, l’étude publiée aujourd’hui par l’épidémiologiste Archana Singh-Manoux (Inserm, France/ University College London, GB) et ses collègues dans le British Medical Journal, fait l’effet d’une douche froide. Le déclin cognitif est déjà visible vers 45-49 ans, constatent ces chercheurs, qui ont suivi pendant 10 ans une cohorte britannique de plus de 7.000 personnes.
«L’enjeu, c’est de comprendre quand commence le déclin cognitif», nous explique Archana Singh-Manoux, enjeu d’autant plus important que l’espérance de vie augmente. «C’est un sujet très débattu, poursuit la chercheuse en santé publique. Certaines études ont suggéré qu’il n’y avait pas de déclin avant 60 ans mais d’autres travaux sur la gestation de la démence montrent qu’elle est très longue et que le déclin pourrait commencer 20 à 30 ans avant les symptômes de la démence. C’est important de comprendre cela pour prévenir ce déclin».
L’équipe franco-britannique a mené son étude sur la cohorte de Whitehall, constituée en 1985 auprès de fonctionnaires britanniques. Ce sont donc tous des cols blancs mais avec des niveaux d’études très variés (certains qui ne sont pas allés jusqu’au bac, d’autres qui ont le niveau bac, d’autres qui ont un diplôme de l’enseignement supérieur).
Mémorisation, raisonnement, vocabulaire
En 10 ans, les chercheurs ont fait passer trois fois des tests à ces volontaires, âgés au départ de 45 à 70 ans (5.198 hommes et 2.192 femmes) : tests de mémorisation, de raisonnement, de vocabulaire. Comme attendu, l’usage du vocabulaire ne décline pas. En revanche, pour la mémorisation et le raisonnement, les scores baissent dès la première tranche d’âge, 45-49 ans.
«On ne peut pas dire à partir de ces résultats que le déclin commence à 45 ans», précise Archana Singh-Manoux. « Il faut aussi voir que derrière les moyennes se cachent d’importantes disparités individuelles : pour un déclin de 4% dans une tranche d’âge, on en trouve certains qui ont une baisse de 0% de leurs capacités, d’autres de 8% ».
Facteurs de risques
A terme, grâce aux données accumulées dans la cohorte Whitehall sur les facteurs de risque (obésité, tabagisme, hypertension, sédentarité…), les chercheurs espèrent identifier les facteurs de risque qui expliquent ces différences entre individus. L’étude se poursuit donc. Pour l’instant il y a peu de cas de démence dans la cohorte, pas assez pour en tirer des conclusions.
«Il serait intéressant de voir si les facteurs de risque connus pour provoquer la démence à un âge avancé se retrouve plus tôt dans la vie» ajoute Archana Singh-Manoux. Avec toujours comme objectif final de prévenir –via des messages de santé publique- la baisse des fonctions intellectuelles.
Inégale plasticité
Plusieurs études ont établi qu’une activité cérébrale et intellectuelle importante tout au long de la vie est associée à un moindre risque de développer une démence, comme la maladie d’Alzheimer. La «gymnastique cérébrale» demeure valable comme moyen de prévenir le déclin ! «Cependant tout le monde n’a pas la même capacité à faire face à un déficit cérébral, tout le monde n’a pas la même plasticité», commente la scientifique. L’un des objectifs de ces travaux épidémiologiques est de repérer à quel moment ces différences se manifestent, différences qui expliqueront peut-être en partie pourquoi certains souffriront d’une démence à 70 ans tandis que d’autres continueront à disserter sans peine à 80 ans.
C.D.
Sciences & Avenir.fr
06/01/12
Nos capacités intellectuelles déclinent-elles bien avant le troisième âge? C'est ce que veulent savoir des scientifiques qui à terme cherchent à prédire le déclin cognitif.
A quel âge nos fonctions cognitives –notamment la mémorisation et le raisonnement- commencent-elles à décliner ? Après avoir longtemps expliqué qu’à partir de 25 ans on passait d’une phase d’expansion à une phase de destruction des neurones, les neuroscientifiques ont ouvert de nouvelles perspectives en découvrant la plasticité cérébrale, qui fournit de bonnes raisons de lutter contre ce déclin.
A quel âge commence le déclin?
Dans ce contexte, l’étude publiée aujourd’hui par l’épidémiologiste Archana Singh-Manoux (Inserm, France/ University College London, GB) et ses collègues dans le British Medical Journal, fait l’effet d’une douche froide. Le déclin cognitif est déjà visible vers 45-49 ans, constatent ces chercheurs, qui ont suivi pendant 10 ans une cohorte britannique de plus de 7.000 personnes.
«L’enjeu, c’est de comprendre quand commence le déclin cognitif», nous explique Archana Singh-Manoux, enjeu d’autant plus important que l’espérance de vie augmente. «C’est un sujet très débattu, poursuit la chercheuse en santé publique. Certaines études ont suggéré qu’il n’y avait pas de déclin avant 60 ans mais d’autres travaux sur la gestation de la démence montrent qu’elle est très longue et que le déclin pourrait commencer 20 à 30 ans avant les symptômes de la démence. C’est important de comprendre cela pour prévenir ce déclin».
L’équipe franco-britannique a mené son étude sur la cohorte de Whitehall, constituée en 1985 auprès de fonctionnaires britanniques. Ce sont donc tous des cols blancs mais avec des niveaux d’études très variés (certains qui ne sont pas allés jusqu’au bac, d’autres qui ont le niveau bac, d’autres qui ont un diplôme de l’enseignement supérieur).
Mémorisation, raisonnement, vocabulaire
En 10 ans, les chercheurs ont fait passer trois fois des tests à ces volontaires, âgés au départ de 45 à 70 ans (5.198 hommes et 2.192 femmes) : tests de mémorisation, de raisonnement, de vocabulaire. Comme attendu, l’usage du vocabulaire ne décline pas. En revanche, pour la mémorisation et le raisonnement, les scores baissent dès la première tranche d’âge, 45-49 ans.
«On ne peut pas dire à partir de ces résultats que le déclin commence à 45 ans», précise Archana Singh-Manoux. « Il faut aussi voir que derrière les moyennes se cachent d’importantes disparités individuelles : pour un déclin de 4% dans une tranche d’âge, on en trouve certains qui ont une baisse de 0% de leurs capacités, d’autres de 8% ».
Facteurs de risques
A terme, grâce aux données accumulées dans la cohorte Whitehall sur les facteurs de risque (obésité, tabagisme, hypertension, sédentarité…), les chercheurs espèrent identifier les facteurs de risque qui expliquent ces différences entre individus. L’étude se poursuit donc. Pour l’instant il y a peu de cas de démence dans la cohorte, pas assez pour en tirer des conclusions.
«Il serait intéressant de voir si les facteurs de risque connus pour provoquer la démence à un âge avancé se retrouve plus tôt dans la vie» ajoute Archana Singh-Manoux. Avec toujours comme objectif final de prévenir –via des messages de santé publique- la baisse des fonctions intellectuelles.
Inégale plasticité
Plusieurs études ont établi qu’une activité cérébrale et intellectuelle importante tout au long de la vie est associée à un moindre risque de développer une démence, comme la maladie d’Alzheimer. La «gymnastique cérébrale» demeure valable comme moyen de prévenir le déclin ! «Cependant tout le monde n’a pas la même capacité à faire face à un déficit cérébral, tout le monde n’a pas la même plasticité», commente la scientifique. L’un des objectifs de ces travaux épidémiologiques est de repérer à quel moment ces différences se manifestent, différences qui expliqueront peut-être en partie pourquoi certains souffriront d’une démence à 70 ans tandis que d’autres continueront à disserter sans peine à 80 ans.
C.D.
Sciences & Avenir.fr
06/01/12
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Grossesse et sevrage tabagique : éviter le Zyban !
Le Zyban, médicament utilisé pour le sevrage tabagique, pourrait causer des malformations cardiaques chez le fœtus. Les femmes enceintes qui souhaitent arrêter de fumer doivent se tourner uniquement vers les substituts nicotiniques.
Plusieurs études ont mis en évidence, récemment, l’existence demalformations cardiaques congénitales chez des enfants qui avaient été exposés in utero à un médicament utilisé dans le sevrage tabagique, le bupropion commercialisé sous le nom de Zyban. Or, comme le rappellent les rédacteurs de la revue Prescrire, ce traitement n’est pas indiqué chez la femme enceinte.
Actuellement, seuls les substituts nicotiniques sont recommandés durant lagrossesse. Ils peuvent d’ailleurs être utilisés sous toutes leurs formes, qu’il s’agisse de patchs, de pastilles, de gommes à mâcher… En revanche, le Zyban ou du Champix (varénicline), les deux autres médicaments d’aide au sevrage tabagique, sont en effet déconseillés pour cette population particulière.
Il n’empêche que selon une recherche documentaire menée par la revuePrescrire, certaines femmes enceintes – à travers le monde - se sont vu prescrire du bupropion ou en ont pris dans le cadre d’une automédication. Les rédacteurs rapportent ainsi, « une étude cas/témoins de 2010 incluant plus de 10.000 enfants, et qui a montré une fréquence accrue de l’expositionin utero au bupropion chez des enfants porteurs d’anomalies cardiaques congénitales gauches ».
Pas de Zyban pendant la grossesse
Par ailleurs en 2008, le registre de la firme qui commercialise cette moléculerapportait 806 grossesses exposées à ce dérivé amphétaminique. « Desmalformations cardiaques y étaient encore surreprésentées », poursuivent les rédacteurs.
D’autres données aboutissent à des résultats moins probants. Mais d’une manière générale, « des doutes existent sur un effet tératogène (la capacité à provoquer des malformations fœtales NDLR) notamment cardiaque, de médicaments ou de produits dérivés des amphétamines ». Ce qui justifie d’ailleurs que le bupropion ne soit pas indiqué chez la femme enceinte.
En conclusion, Prescrire rappelle que même en dehors de la grossesse, le Zyban présente une balance bénéfices/risques défavorable. Il convient donc « de ne pas utiliser le bupropion, y compris pendant la grossesse, et de surveiller le cœur des fœtus et des nouveau-nés qui ont été exposés ». Enfin si une aide médicale est toujours souhaitable dans le sevrage tabagique, mieux vaut comme l’indiquent les recommandations de l’Afssaps s’en remettre aux substituts nicotiniques.
Futura-sciences.fr 7/01/2012
Le Zyban, médicament utilisé pour le sevrage tabagique, pourrait causer des malformations cardiaques chez le fœtus. Les femmes enceintes qui souhaitent arrêter de fumer doivent se tourner uniquement vers les substituts nicotiniques.
Plusieurs études ont mis en évidence, récemment, l’existence demalformations cardiaques congénitales chez des enfants qui avaient été exposés in utero à un médicament utilisé dans le sevrage tabagique, le bupropion commercialisé sous le nom de Zyban. Or, comme le rappellent les rédacteurs de la revue Prescrire, ce traitement n’est pas indiqué chez la femme enceinte.
Actuellement, seuls les substituts nicotiniques sont recommandés durant lagrossesse. Ils peuvent d’ailleurs être utilisés sous toutes leurs formes, qu’il s’agisse de patchs, de pastilles, de gommes à mâcher… En revanche, le Zyban ou du Champix (varénicline), les deux autres médicaments d’aide au sevrage tabagique, sont en effet déconseillés pour cette population particulière.
Il n’empêche que selon une recherche documentaire menée par la revuePrescrire, certaines femmes enceintes – à travers le monde - se sont vu prescrire du bupropion ou en ont pris dans le cadre d’une automédication. Les rédacteurs rapportent ainsi, « une étude cas/témoins de 2010 incluant plus de 10.000 enfants, et qui a montré une fréquence accrue de l’expositionin utero au bupropion chez des enfants porteurs d’anomalies cardiaques congénitales gauches ».
Pas de Zyban pendant la grossesse
Par ailleurs en 2008, le registre de la firme qui commercialise cette moléculerapportait 806 grossesses exposées à ce dérivé amphétaminique. « Desmalformations cardiaques y étaient encore surreprésentées », poursuivent les rédacteurs.
D’autres données aboutissent à des résultats moins probants. Mais d’une manière générale, « des doutes existent sur un effet tératogène (la capacité à provoquer des malformations fœtales NDLR) notamment cardiaque, de médicaments ou de produits dérivés des amphétamines ». Ce qui justifie d’ailleurs que le bupropion ne soit pas indiqué chez la femme enceinte.
En conclusion, Prescrire rappelle que même en dehors de la grossesse, le Zyban présente une balance bénéfices/risques défavorable. Il convient donc « de ne pas utiliser le bupropion, y compris pendant la grossesse, et de surveiller le cœur des fœtus et des nouveau-nés qui ont été exposés ». Enfin si une aide médicale est toujours souhaitable dans le sevrage tabagique, mieux vaut comme l’indiquent les recommandations de l’Afssaps s’en remettre aux substituts nicotiniques.
Futura-sciences.fr 7/01/2012
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Le cancer de la prostate favorisé par la consommation de viande rouge ?
Par Janlou Chaput, Futura-Sciences.fr 7/01/2012
Des scientifiques américains ont établi un lien entre la consommation de viande rouge et le développement d’un canceragressif de la prostate. Une corrélation plus forte quand la viande est bien cuite...
Il y a 800.000 ans, Homo erectus parvient à domestiquer le feu. Cette découverte marque un tournant dans l’histoire de l’humanité puisque lacuisson des aliments augmente leur digestibilité et les apports caloriques. Laviande a donc été mise sur le grill et a probablement permis l’essor de notreespèce.
Une étude récente vient cependant mettre en avant le caractèrecancérigène d’une consommation excessive de viande rouge, d’autant plus quand celle-ci est cuite à haute température. Des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco (États-Unis) viennent de révéler les résultats de leurs travaux de recherches dans Plos One.
Entre 2001 et 2004, 982 hommes ont servi de sujet d’étude. Parmi eux, 470 présentaient une forme agressive du cancer de la prostate, les 512 restants n’étant pas affectés. On leur demandait de remplir un questionnaire portant sur leur consommation de viande sur l’année écoulée, le type mais aussi la façon dont celle-ci était préparée. Les chercheurs ont ensuite utilisé unebase de données de l’Institut national du cancer américain, dans laquelle sont reportées les substances cancérigènes associées à chaque viande, en jetant un regard tout particulier aux amines hétérocycliques et aux hydrocarbures aromatiques polycycliques formés durant la cuisson à haute température de la viande. Parmi elles, deux ont entre autres été ciblées : MelQx et diMelQx.
Un lien entre viande trop cuite et cancer de la prostate ?
L’analyse des résultats est cruelle pour les carnivores puisqu’il semble exister un lien entre la consommation de viande rouge et le risque de développer un cancer agressif de la prostate. Mais avant de jeter tous vos rôtis à la poubelle, il faut regarder les résultats de plus près pour les juger avec plus de pertinence.
L’étude révèle que la viande hachée ou transformée serait le principal coupable. Mais elle doit être bien cuite pour révéler son potentiel cancérigène. L’étude estime qu’une grosse consommation multiplierait les risques par 2, tandis qu’ils seraient 1,5 fois plus élevés pour les personnes en consommant en petites quantités. En revanche, aucun lien n’a pu être établi entre le bœuf haché consommé bleu ou à point et le cancer prostatique. La raison ? Les deux composés MelQx et diMelQx sont les principaux suspects. Ils apparaissent lorsque la viande noircit, et sont les seuls produits cancérigènes étudiés à varier en quantité selon le mode decuisson.
Voilà qui nous invite à être vigilants sur notre consommation de vianderouge. Mais l'étude ne nous conseille pas de mettre un terme à un régime carné, car une consommation raisonnable et raisonné ne présente pas de risques de développer un cancer de la prostate pour les hommes. Quant aux femmes, exclues de ce travail de recherche, rien ne nous dit qu’elles ne pourraient pas elles aussi être affectées par ces taux de MelQx et diMelQx, mais bien évidemment, pour d’autres organes.
Par Janlou Chaput, Futura-Sciences.fr 7/01/2012
Des scientifiques américains ont établi un lien entre la consommation de viande rouge et le développement d’un canceragressif de la prostate. Une corrélation plus forte quand la viande est bien cuite...
Il y a 800.000 ans, Homo erectus parvient à domestiquer le feu. Cette découverte marque un tournant dans l’histoire de l’humanité puisque lacuisson des aliments augmente leur digestibilité et les apports caloriques. Laviande a donc été mise sur le grill et a probablement permis l’essor de notreespèce.
Une étude récente vient cependant mettre en avant le caractèrecancérigène d’une consommation excessive de viande rouge, d’autant plus quand celle-ci est cuite à haute température. Des chercheurs de l’université de Californie à San Francisco (États-Unis) viennent de révéler les résultats de leurs travaux de recherches dans Plos One.
Entre 2001 et 2004, 982 hommes ont servi de sujet d’étude. Parmi eux, 470 présentaient une forme agressive du cancer de la prostate, les 512 restants n’étant pas affectés. On leur demandait de remplir un questionnaire portant sur leur consommation de viande sur l’année écoulée, le type mais aussi la façon dont celle-ci était préparée. Les chercheurs ont ensuite utilisé unebase de données de l’Institut national du cancer américain, dans laquelle sont reportées les substances cancérigènes associées à chaque viande, en jetant un regard tout particulier aux amines hétérocycliques et aux hydrocarbures aromatiques polycycliques formés durant la cuisson à haute température de la viande. Parmi elles, deux ont entre autres été ciblées : MelQx et diMelQx.
Un lien entre viande trop cuite et cancer de la prostate ?
L’analyse des résultats est cruelle pour les carnivores puisqu’il semble exister un lien entre la consommation de viande rouge et le risque de développer un cancer agressif de la prostate. Mais avant de jeter tous vos rôtis à la poubelle, il faut regarder les résultats de plus près pour les juger avec plus de pertinence.
L’étude révèle que la viande hachée ou transformée serait le principal coupable. Mais elle doit être bien cuite pour révéler son potentiel cancérigène. L’étude estime qu’une grosse consommation multiplierait les risques par 2, tandis qu’ils seraient 1,5 fois plus élevés pour les personnes en consommant en petites quantités. En revanche, aucun lien n’a pu être établi entre le bœuf haché consommé bleu ou à point et le cancer prostatique. La raison ? Les deux composés MelQx et diMelQx sont les principaux suspects. Ils apparaissent lorsque la viande noircit, et sont les seuls produits cancérigènes étudiés à varier en quantité selon le mode decuisson.
Voilà qui nous invite à être vigilants sur notre consommation de vianderouge. Mais l'étude ne nous conseille pas de mettre un terme à un régime carné, car une consommation raisonnable et raisonné ne présente pas de risques de développer un cancer de la prostate pour les hommes. Quant aux femmes, exclues de ce travail de recherche, rien ne nous dit qu’elles ne pourraient pas elles aussi être affectées par ces taux de MelQx et diMelQx, mais bien évidemment, pour d’autres organes.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Fiches culture générale 2012
Vos fiches sont très bien pour lire, mais pour faire vos fiches et pour les apprendre, il faut les raccourcir! Par ex. écrivez sur des feuilles ce que vous avez écrit là puis faites des fiches très brèves (définition du mot, causes, conséquences, solutions,etc...) mais sans rédiger!! Lorsque vous ne vous souvenez plus de "comment je pourrais expliquer ça au concours" ou vous ne comprenez plus trop ce qui est écrit, retournez à vos feuilles!
Vous verrez que là, vous aurez une idée sur tout les thèmes, ce sera bcp plus pratique!
Vous verrez que là, vous aurez une idée sur tout les thèmes, ce sera bcp plus pratique!

Re: Fiches culture générale 2012
Comment faites vous pour résumé la culture générale
Vous lisez chaque chapitre et vous résumez sur une feuille?
Ou vous lisez juste?





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Admise à Limoges ♥♥♥ !
ESI 2012 - 2015 .
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Re: Fiches culture générale 2012
Merci manuela.d!!
Dis moi si il reste des sujets à traiter... Mais il me semble qu'on a fait le tour...
Stepit. Je suis tout à fait d'accord avec toi!! Normalement je me contentais de causes, conséquences, solutions.... Mais ces sujets je n'y connais pas grand chose donc je préfére avoir ces longues fiches bien que je les lirais pas entièrement à chaque fois....
Mathy, moi pour mes fiches je fais mes recherches sur internet puis j'en fais un résumé ça me permet de travailler une première fois le sujet!! Et tu te souviens de plus de truc je trouve. Après certains se contentent de lire...
Chacun ses méthodes et à toi de trouver la tienne!! Bon courage!!
Dis moi si il reste des sujets à traiter... Mais il me semble qu'on a fait le tour...
Stepit. Je suis tout à fait d'accord avec toi!! Normalement je me contentais de causes, conséquences, solutions.... Mais ces sujets je n'y connais pas grand chose donc je préfére avoir ces longues fiches bien que je les lirais pas entièrement à chaque fois....
Mathy, moi pour mes fiches je fais mes recherches sur internet puis j'en fais un résumé ça me permet de travailler une première fois le sujet!! Et tu te souviens de plus de truc je trouve. Après certains se contentent de lire...
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Montpellier: Admise sur LP!!
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Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
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Re: Entraînement culture générale 2012
Quelqu'un a t il enfin compris ce sujet.....- mentez, démentez, il en restera toujours quelque chose. est-ce le but?

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Re: Actualités 2012
Sevrage tabagique : Des substituts nicotiniques inefficaces ?
A l’heure actuelle, il ne fait pas bon être fumeur dans nos contrées. Le prix du tabac ne cesse d’augmenter et des amendes sont à prévoir pour ceux qui jetteront leurs mégots à terre. Pour augmenter son pouvoir d’achat et diminuer ses dépenses, une seule solution : arrêter de fumer… mais avec quelle méthodes ? A priori, pas avec les substituts nicotiniques. Une étude américaine, publiée sur le site de la revue Tobacco Control, vient de montrer que ces derniers seraient inefficaces pour arrêter durablement la cigarette.
Quand un « accro » au tabac se décide enfin à arrêter la cigarette, plusieurs solutions s’offrent à lui. Dans l’arsenal des thérapeutiques, il existe les substituts nicotiniques sous diverses formes : Patch, pâte à mâcher, inhalateur ou spray nasal. Afin d’améliorer les chances de réussir son sevrage, il est souvent conseillé au fumeur d’y associer des séances de soutien psychologique. Mais en fait, d’après une étude menée à la faculté de santé publique de l’Université de Harvard (Massachussetts, États-Unis), toutes ces solutions ne permettent pas d’arrêter durablement de fumer.
Pour en arriver à cette conclusion, l’équipe de Hillel Alpert a suivi durant 3 périodes (2001-2002, 2003-2004, 2005-2006), 787 fumeurs qui venaient d’arrêter la cigarette. Chacun des participants devait indiquer la méthode qui lui avait permis de mettre un terme à son addiction au tabac, s'il avait bénéficié d’un suivi psychologique auprès d’un médecin ou d’un expert, et indiquer la durée de l’arrêt.
Les chercheurs ont ainsi constaté que plus d’un tiers de ceux qui avaient récemment arrêté la cigarette avaient fini par la reprendre. Au final, les participants ayant eu recours à des substituts nicotiniques ne s’en sortaient pas mieux que ceux qui avaient décidé d’arrêter de fumer sans aide.
Ces résultats ont de quoi décourager… Et pourtant, pour une meilleure santé, une vie sans tabac est bien préférable. La volonté serait donc plus efficace et surtout moins coûteuse pour renoncer à la cigarette.
Article écrit le 2012-01-10 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
A l’heure actuelle, il ne fait pas bon être fumeur dans nos contrées. Le prix du tabac ne cesse d’augmenter et des amendes sont à prévoir pour ceux qui jetteront leurs mégots à terre. Pour augmenter son pouvoir d’achat et diminuer ses dépenses, une seule solution : arrêter de fumer… mais avec quelle méthodes ? A priori, pas avec les substituts nicotiniques. Une étude américaine, publiée sur le site de la revue Tobacco Control, vient de montrer que ces derniers seraient inefficaces pour arrêter durablement la cigarette.
Quand un « accro » au tabac se décide enfin à arrêter la cigarette, plusieurs solutions s’offrent à lui. Dans l’arsenal des thérapeutiques, il existe les substituts nicotiniques sous diverses formes : Patch, pâte à mâcher, inhalateur ou spray nasal. Afin d’améliorer les chances de réussir son sevrage, il est souvent conseillé au fumeur d’y associer des séances de soutien psychologique. Mais en fait, d’après une étude menée à la faculté de santé publique de l’Université de Harvard (Massachussetts, États-Unis), toutes ces solutions ne permettent pas d’arrêter durablement de fumer.
Pour en arriver à cette conclusion, l’équipe de Hillel Alpert a suivi durant 3 périodes (2001-2002, 2003-2004, 2005-2006), 787 fumeurs qui venaient d’arrêter la cigarette. Chacun des participants devait indiquer la méthode qui lui avait permis de mettre un terme à son addiction au tabac, s'il avait bénéficié d’un suivi psychologique auprès d’un médecin ou d’un expert, et indiquer la durée de l’arrêt.
Les chercheurs ont ainsi constaté que plus d’un tiers de ceux qui avaient récemment arrêté la cigarette avaient fini par la reprendre. Au final, les participants ayant eu recours à des substituts nicotiniques ne s’en sortaient pas mieux que ceux qui avaient décidé d’arrêter de fumer sans aide.
Ces résultats ont de quoi décourager… Et pourtant, pour une meilleure santé, une vie sans tabac est bien préférable. La volonté serait donc plus efficace et surtout moins coûteuse pour renoncer à la cigarette.
Article écrit le 2012-01-10 par Olivier Frégaville-Arcas - Information hospitalière
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Re: Actualités 2012
Les femmes ménopausées sous anticholestérol présentent un risque accru de diabète
LEMONDE.FR avec AFP | 10.01.12 | 07h58
Les femmes ménopausées prenant une statine, un anticholestérol comme le Lipitor ou le Crestor, ont un risque accru de développer du diabète, selon une étude publiée lundi dans la version en ligne des Archives of Internal Medicine.
Les auteurs de cette recherche ont analysé des données médicales provenant d'études menées jusqu'en 2005 sur 153 840 femmes ne souffrant pas de diabète et âgées en moyenne de 63 ans. Les résultats montrent l'apparition de 10 242 nouveaux cas de diabète chez les femmes prenant une statine, concluant à un lien entre un accroissement du risque de diabète et l'anticholestérol.
Ce lien, qui existe pour toutes les différentes statines, persiste après une correction des autres facteurs de risque de diabète comme l'âge, l'origine et l'indice de masse corporelle, soulignent les chercheurs de la Mayo Clinic dans le Minnesota. Ces derniers ont jugé nécessaire d'approfondir cette question. "Le lien entre les statines et le déclenchement du diabète n'a pas été spécifiquement défini et mérite davantage d'attention étant donné le recours très étendu aux statines dans la population vieillissante."
Ainsi d'autres recherches portant sur les femmes, les hommes et diverses ethnies permettraient de clarifier le risque de diabète avec l'usage des statines et la gestion de ce risque pour optimiser la thérapie, estiment-ils. Ils soulignent toutefois qu'il est inutile de modifier les mises en garde d'utilisation pour les non-diabétiques car les statines permettent de contrer les conséquences cardiovasculaires du diabète adulte (type 2).
LEMONDE.FR avec AFP | 10.01.12 | 07h58
Les femmes ménopausées prenant une statine, un anticholestérol comme le Lipitor ou le Crestor, ont un risque accru de développer du diabète, selon une étude publiée lundi dans la version en ligne des Archives of Internal Medicine.
Les auteurs de cette recherche ont analysé des données médicales provenant d'études menées jusqu'en 2005 sur 153 840 femmes ne souffrant pas de diabète et âgées en moyenne de 63 ans. Les résultats montrent l'apparition de 10 242 nouveaux cas de diabète chez les femmes prenant une statine, concluant à un lien entre un accroissement du risque de diabète et l'anticholestérol.
Ce lien, qui existe pour toutes les différentes statines, persiste après une correction des autres facteurs de risque de diabète comme l'âge, l'origine et l'indice de masse corporelle, soulignent les chercheurs de la Mayo Clinic dans le Minnesota. Ces derniers ont jugé nécessaire d'approfondir cette question. "Le lien entre les statines et le déclenchement du diabète n'a pas été spécifiquement défini et mérite davantage d'attention étant donné le recours très étendu aux statines dans la population vieillissante."
Ainsi d'autres recherches portant sur les femmes, les hommes et diverses ethnies permettraient de clarifier le risque de diabète avec l'usage des statines et la gestion de ce risque pour optimiser la thérapie, estiment-ils. Ils soulignent toutefois qu'il est inutile de modifier les mises en garde d'utilisation pour les non-diabétiques car les statines permettent de contrer les conséquences cardiovasculaires du diabète adulte (type 2).
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Les Anglais conseillent deux jours sans alcool par semaine
Par Pauline Fréour - le 09/01/2012 lefigaro.fr
Difficile de définir une consommation raisonnable d'alcool. Des parlementaires britanniques conseillent l'abstinence régulière comme garde-fou.
Après la règle des «trois verres par jour», un nouveau repère de consommation d'alcool vient d'être suggéré par des experts outre-manche. Tout en maintenant la recommandation de l'OMS de ne pas dépasser 21 verres (ou «unités d'alcool») par semaines pour les hommes (contre 14 pour les femmes), le comité parlementaire britannique des sciences et technologie estime que les gens devraient être incités à faire une pause au moins deux jours par semaine.
«Nous savons que le Royaume-Uni compte 1,5 million de personnes dépendantes à l'alcool, qui boivent tous les jours. Or si vous parvenez à faire une pause deux jours par semaine, c'est un très bon indicateur que vous n'êtes probablement pas dépendant», a confirmé sur la BBC un expert du Collège royal des médecins, Sir Ian Gilmore.
Peu pertinent face au binge drinking
«Il n'est pas infondé de donner des repères de consommation, car tout le monde pense, à tort, être dans la norme et ces repères peuvent inviter les gens à s'interroger sur leurs habitudes, estime de son côté le Dr Patrick Fouilland, membre de la Fédération addiction. Toutefois, il faut savoir que la dépendance n'est pas le principal problème lié à l'alcool. Il n'est pas nécessaire d'être alcoolique pour mourir d'un cancer ou d'une maladie cardio-vasculaire liée à une consommation excessive». En outre selon lui, «ce repère n'a pas beaucoup de sens pour les jeunes - britanniques mais aussi de plus en plus français - qui ont tendance à avoir une consommation massive concentrée le week end».
Avec l'âge, la consommation devient plus régulière. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon à l'alcool, aussi faut-il rester prudent avec le repère des 2 ou 3 verres par jour. «Il faut rester attentif à ce qui pousse une personne à boire, souligne le médecin addictologue. Est-ce un simple plaisir, ou une béquille nécessaire pour affronter une situation? A-t-elle besoin de boire dès le matin pour être en forme? La quantité, même si elle doit être prise en compte, ne dit pas tout».
Par Pauline Fréour - le 09/01/2012 lefigaro.fr
Difficile de définir une consommation raisonnable d'alcool. Des parlementaires britanniques conseillent l'abstinence régulière comme garde-fou.
Après la règle des «trois verres par jour», un nouveau repère de consommation d'alcool vient d'être suggéré par des experts outre-manche. Tout en maintenant la recommandation de l'OMS de ne pas dépasser 21 verres (ou «unités d'alcool») par semaines pour les hommes (contre 14 pour les femmes), le comité parlementaire britannique des sciences et technologie estime que les gens devraient être incités à faire une pause au moins deux jours par semaine.
«Nous savons que le Royaume-Uni compte 1,5 million de personnes dépendantes à l'alcool, qui boivent tous les jours. Or si vous parvenez à faire une pause deux jours par semaine, c'est un très bon indicateur que vous n'êtes probablement pas dépendant», a confirmé sur la BBC un expert du Collège royal des médecins, Sir Ian Gilmore.
Peu pertinent face au binge drinking
«Il n'est pas infondé de donner des repères de consommation, car tout le monde pense, à tort, être dans la norme et ces repères peuvent inviter les gens à s'interroger sur leurs habitudes, estime de son côté le Dr Patrick Fouilland, membre de la Fédération addiction. Toutefois, il faut savoir que la dépendance n'est pas le principal problème lié à l'alcool. Il n'est pas nécessaire d'être alcoolique pour mourir d'un cancer ou d'une maladie cardio-vasculaire liée à une consommation excessive». En outre selon lui, «ce repère n'a pas beaucoup de sens pour les jeunes - britanniques mais aussi de plus en plus français - qui ont tendance à avoir une consommation massive concentrée le week end».
Avec l'âge, la consommation devient plus régulière. Mais tout le monde ne réagit pas de la même façon à l'alcool, aussi faut-il rester prudent avec le repère des 2 ou 3 verres par jour. «Il faut rester attentif à ce qui pousse une personne à boire, souligne le médecin addictologue. Est-ce un simple plaisir, ou une béquille nécessaire pour affronter une situation? A-t-elle besoin de boire dès le matin pour être en forme? La quantité, même si elle doit être prise en compte, ne dit pas tout».
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
Re: Actualités 2012
Génération Y, de la dérision à la subversion
Ils ont entre 15 ans et 30 ans et sont “nourris” au Web. Les jeunes de la génération Y (prononcer “why”) posent sur le monde un regard absolument neuf et engendrent leur propre révolution culturelle. Monique Dagnaud, sociologue, et Marianne Hurstel, vice-présidente de l’agence de communication BETC EURO RSCG, ont exploré ces nouveaux comportements.
Madame Figaro. – À en croire le nombre de colloques et de livres qui leur sont consacrés, les « Yers » fascinent ! Pourquoi une telle passion ?
Monique Dagnaud (1). – Ils sont les fameux « natifs numériques », nés avec une souris dans une main, un Smartphone dans l’autre ! Malgré leur potentiel créatif incontestable, ils inquiètent leurs aînés. Comment ces électrons libres du numérique vont-ils s’intégrer dans le réel et mener carrière ? La sociologue que je suis n’a jamais autant été sollicitée par les entreprises...
Marianne Hurstel (2). – Tous les dirigeants se demandent comment les séduire et, surtout, comment les garder ! On connaît leurs qualités d’adaptation. On a autant à apprendre d’eux que l’inverse. Mais ils déroutent... Ils ont une façon très différente de penser, par intuitions...
M.D. – Ils sont multitâches, bricoleurs et zappeurs de génie, passés d’une réflexion linéaire à un couper- coller intuitif. Nous assistons avec les Yers à une vraie mutation anthropologique.
Une mutation sociale, aussi : on les dit papillonnants, ingérables, changeant d’entreprise tous les deux ans...
M. H. – Comment en serait-il autrement ? Ils ont vu leurs parents – ceux de la génération X ou des baby- boomers – affronter le chômage malgré des tonnes de diplômes... C’est une sacrée leçon de désillusion. Résultat : ils ne pensent pas « carrière », mais « bien- être » et développement personnel...
Rien à voir, en effet, avec la génération précédente !
M. H. – Ils ont souffert de cette génération carriériste, se sont sentis parfois sacrifiés. Ils veulent avant tout apprendre, explorer de nouveaux domaines. Dès qu’ils s’ennuient, ils quittent l’entreprise sans états d’âme.
Pourtant, ils seraient en grande demande d’encadrement auprès de leurs aînés ?
M. H. – Oui, à condition d’avoir des chefs compétents, ils attendent beaucoup de leurs aînés. Dans l’enquête que nous avons menée, ils détestent l’autorité « friendly », mais plébiscitent des aînés droits dans leurs bottes, capables de leur donner des conseils.
M. D. – C’est le déboulonnage des faux patrons et des figures d’autorité incompétentes, d’où leur regard critique et ironique sur le monde politique. Leur émission culte ? C’est « le Petit Journal » de Yann Barthès, sur Canal +, qu’ils reprennent à l’envi sur le Net. C’est aussi le règne de l’opposition douce, la fameuse culture « lol ». On tourne en dérision, mais on ne fait pas la révolution. Leurs seules grenades sont celles de l’humour...
"Ils ont une grande culture du partage et rêvent de courtoisie"
Ont-ils le goût du pouvoir ?
M. D. – Leur idéal de vie ? Monter son entreprise, papillonner entre plusieurs métiers, bref, devenir des super experts. Le modèle de la grande entreprise où l’on devient chef ne les fait plus rêver... On ne se bat plus pour diriger et avoir des responsabilités !
M. H. – Pour nous, chefs d’entreprise, c’est problématique ! Dans les générations précédentes, on développait une expertise, puis on grimpait les échelons. Cette génération veut évoluer « à l’horizontale », en passant d’un domaine de compétence à un autre, sans grimper à la verticale. Les budgets formation explosent !
N’est-ce pas l’occasion pour les femmes Yers de prendre le pouvoir ? On les dit surdiplômées, surmotivées...
M. H. – Je ne suis pas tout à fait de cet avis. Les Yers idéalisent totalement la famille, au point d’en faire un vrai fantasme. Est-ce parce que leurs parents, souvent, ont divorcé ? La tentation du retour au foyer, qu’Élisabeth Badinter a décrite chez les trentenaires (3), se poursuit chez les Yers. En revanche, les jeunes hommes refusent d’être les seuls chefs de famille, d’assumer cette pression. Paradoxalement, ce sont eux qui poussent leurs compagnes vers les postes de pouvoir... Et ça, c’est très intéressant.
Où est l’insolence dont on a tant parlé ? La transgression ?
M. D. – Si mon ouvrage est sous-titré « De la dérision à la subversion », c’est précisément pour souligner qu’ils ne se construisent pas dans l’opposition frontale avec leurs aînés. Cette absence de conflit de générations est assez sidérante. Nous leur laissons des dettes, un chômage écrasant... Et non seulement ils ne se rebellent pas contre leurs aînés, mais ils plébiscitent le modèle de la « famille association », celle qui va vous aider en cas de coup dur !
M. H. – Culturellement, ils sont très proches de leurs parents. Regardez leurs playlists : ils écoutent les Beatles, les Stones, Lou Reed et, pour certains, Aznavour et Georges Brassens ! Plus de 65 % des 18-25 ans que nous avons interviewés affirment partager les mêmes valeurs que celles de leurs parents.
Chantres du « do it yourself », comme vous l’écrivez, Monique Dagnaud, sont-ils farouchement individualistes ?
M. D. – Ne pensez pas cela. S’ils ne s’engagent pas dans un parti, ils vont, par exemple, agir dans l’humanitaire – toujours ce goût du concret – ou auprès des handicapés ! S’ils ont adoré le film les Intouchables, qui lie un « Y » black et un baby-boomer, ça n’est pas un hasard... Ils ont une grande culture du partage et rêvent de courtoisie. Contre l’hostilité du monde et la culture paternelle défaillante, ils plébiscitent une régulation sociale par la solidarité, le partage. Ce sont les enfants du « peer to peer », de la culture de l’échange.
M. H. – Ceux que nous avons interviewés nous ont révélé que leurs parents, à leur âge, étaient beaucoup plus « jeunes » qu’eux. Autrement dit, plus rebelles ! Ils sont très admiratifs de tous les combats menés par les baby-boomers.
M. D. – C’est la raison pour laquelle ils ont du mal à sortir de cette postadolescence. Et à grandir !
Par Sophie Carquain lefigaro.fr 10/01/2012
Ils ont entre 15 ans et 30 ans et sont “nourris” au Web. Les jeunes de la génération Y (prononcer “why”) posent sur le monde un regard absolument neuf et engendrent leur propre révolution culturelle. Monique Dagnaud, sociologue, et Marianne Hurstel, vice-présidente de l’agence de communication BETC EURO RSCG, ont exploré ces nouveaux comportements.
Madame Figaro. – À en croire le nombre de colloques et de livres qui leur sont consacrés, les « Yers » fascinent ! Pourquoi une telle passion ?
Monique Dagnaud (1). – Ils sont les fameux « natifs numériques », nés avec une souris dans une main, un Smartphone dans l’autre ! Malgré leur potentiel créatif incontestable, ils inquiètent leurs aînés. Comment ces électrons libres du numérique vont-ils s’intégrer dans le réel et mener carrière ? La sociologue que je suis n’a jamais autant été sollicitée par les entreprises...
Marianne Hurstel (2). – Tous les dirigeants se demandent comment les séduire et, surtout, comment les garder ! On connaît leurs qualités d’adaptation. On a autant à apprendre d’eux que l’inverse. Mais ils déroutent... Ils ont une façon très différente de penser, par intuitions...
M.D. – Ils sont multitâches, bricoleurs et zappeurs de génie, passés d’une réflexion linéaire à un couper- coller intuitif. Nous assistons avec les Yers à une vraie mutation anthropologique.
Une mutation sociale, aussi : on les dit papillonnants, ingérables, changeant d’entreprise tous les deux ans...
M. H. – Comment en serait-il autrement ? Ils ont vu leurs parents – ceux de la génération X ou des baby- boomers – affronter le chômage malgré des tonnes de diplômes... C’est une sacrée leçon de désillusion. Résultat : ils ne pensent pas « carrière », mais « bien- être » et développement personnel...
Rien à voir, en effet, avec la génération précédente !
M. H. – Ils ont souffert de cette génération carriériste, se sont sentis parfois sacrifiés. Ils veulent avant tout apprendre, explorer de nouveaux domaines. Dès qu’ils s’ennuient, ils quittent l’entreprise sans états d’âme.
Pourtant, ils seraient en grande demande d’encadrement auprès de leurs aînés ?
M. H. – Oui, à condition d’avoir des chefs compétents, ils attendent beaucoup de leurs aînés. Dans l’enquête que nous avons menée, ils détestent l’autorité « friendly », mais plébiscitent des aînés droits dans leurs bottes, capables de leur donner des conseils.
M. D. – C’est le déboulonnage des faux patrons et des figures d’autorité incompétentes, d’où leur regard critique et ironique sur le monde politique. Leur émission culte ? C’est « le Petit Journal » de Yann Barthès, sur Canal +, qu’ils reprennent à l’envi sur le Net. C’est aussi le règne de l’opposition douce, la fameuse culture « lol ». On tourne en dérision, mais on ne fait pas la révolution. Leurs seules grenades sont celles de l’humour...
"Ils ont une grande culture du partage et rêvent de courtoisie"
Ont-ils le goût du pouvoir ?
M. D. – Leur idéal de vie ? Monter son entreprise, papillonner entre plusieurs métiers, bref, devenir des super experts. Le modèle de la grande entreprise où l’on devient chef ne les fait plus rêver... On ne se bat plus pour diriger et avoir des responsabilités !
M. H. – Pour nous, chefs d’entreprise, c’est problématique ! Dans les générations précédentes, on développait une expertise, puis on grimpait les échelons. Cette génération veut évoluer « à l’horizontale », en passant d’un domaine de compétence à un autre, sans grimper à la verticale. Les budgets formation explosent !
N’est-ce pas l’occasion pour les femmes Yers de prendre le pouvoir ? On les dit surdiplômées, surmotivées...
M. H. – Je ne suis pas tout à fait de cet avis. Les Yers idéalisent totalement la famille, au point d’en faire un vrai fantasme. Est-ce parce que leurs parents, souvent, ont divorcé ? La tentation du retour au foyer, qu’Élisabeth Badinter a décrite chez les trentenaires (3), se poursuit chez les Yers. En revanche, les jeunes hommes refusent d’être les seuls chefs de famille, d’assumer cette pression. Paradoxalement, ce sont eux qui poussent leurs compagnes vers les postes de pouvoir... Et ça, c’est très intéressant.
Où est l’insolence dont on a tant parlé ? La transgression ?
M. D. – Si mon ouvrage est sous-titré « De la dérision à la subversion », c’est précisément pour souligner qu’ils ne se construisent pas dans l’opposition frontale avec leurs aînés. Cette absence de conflit de générations est assez sidérante. Nous leur laissons des dettes, un chômage écrasant... Et non seulement ils ne se rebellent pas contre leurs aînés, mais ils plébiscitent le modèle de la « famille association », celle qui va vous aider en cas de coup dur !
M. H. – Culturellement, ils sont très proches de leurs parents. Regardez leurs playlists : ils écoutent les Beatles, les Stones, Lou Reed et, pour certains, Aznavour et Georges Brassens ! Plus de 65 % des 18-25 ans que nous avons interviewés affirment partager les mêmes valeurs que celles de leurs parents.
Chantres du « do it yourself », comme vous l’écrivez, Monique Dagnaud, sont-ils farouchement individualistes ?
M. D. – Ne pensez pas cela. S’ils ne s’engagent pas dans un parti, ils vont, par exemple, agir dans l’humanitaire – toujours ce goût du concret – ou auprès des handicapés ! S’ils ont adoré le film les Intouchables, qui lie un « Y » black et un baby-boomer, ça n’est pas un hasard... Ils ont une grande culture du partage et rêvent de courtoisie. Contre l’hostilité du monde et la culture paternelle défaillante, ils plébiscitent une régulation sociale par la solidarité, le partage. Ce sont les enfants du « peer to peer », de la culture de l’échange.
M. H. – Ceux que nous avons interviewés nous ont révélé que leurs parents, à leur âge, étaient beaucoup plus « jeunes » qu’eux. Autrement dit, plus rebelles ! Ils sont très admiratifs de tous les combats menés par les baby-boomers.
M. D. – C’est la raison pour laquelle ils ont du mal à sortir de cette postadolescence. Et à grandir !
Par Sophie Carquain lefigaro.fr 10/01/2012
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Re: Fiches culture générale 2012
Memo !
Ouais moi je me contente de lire pour l'instant. Je lis 1 sujets sur mon livre par jour (ou ca peut être plus). Ca rentre dans ma petite tête, et quand j'ai finis de tous les lire j'appronfondit en allant fouiller sur internet
Faire des fiches, je trouve que ca fait perdre un peu de temps... Tu te rend compte, vu tous les thèmes sanitaires et sociaux à voir ! Sans compté les maths et tests psycho...
De toute manière, quand on lis et qu'on comprend un sujet, en général on l'a en tête pendant un bon petit moment ensuite. Après c'est sûr qu'il faudra apprendre quelques dates, définitions ou chiffres clés.
Ouais moi je me contente de lire pour l'instant. Je lis 1 sujets sur mon livre par jour (ou ca peut être plus). Ca rentre dans ma petite tête, et quand j'ai finis de tous les lire j'appronfondit en allant fouiller sur internet

Faire des fiches, je trouve que ca fait perdre un peu de temps... Tu te rend compte, vu tous les thèmes sanitaires et sociaux à voir ! Sans compté les maths et tests psycho...
De toute manière, quand on lis et qu'on comprend un sujet, en général on l'a en tête pendant un bon petit moment ensuite. Après c'est sûr qu'il faudra apprendre quelques dates, définitions ou chiffres clés.
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Re: Actualités 2012
Le marché des cigarettes en baisse en France
Nouvelle hausse des prix, passage du seuil symbolique des 6 euros le paquet pour de nombreuses marques : le marché des cigarettes a chuté de 5 % au cours du dernier trimestre 2011, par rapport à la même période en 2010, selon des sources concordantes.
Donnée corollaire : dans le même temps, les volumes de tabac à rouler ont augmenté de 4,7 % selon les chiffres d'Altadis Distribution France, qui dispose du monopole de livraison des 28 000 buralistes.
Le 17 octobre, en début de trimestre, le prix du tabac a augmenté d'environ 6 %, faisant passer le paquet le moins cher à 5,70 euros. Le plus vendu, le paquet de Marlboro avec 25 % des parts de marché, est passé à 6,20 euros. Cette hausse faisait suite à deux précédentes augmentations, déjà d'environ 6 %, soit 30 centimes par paquet, intervenues en novembre 2009, puis en 2010.
Une nouveau relèvement du prix du tabac, également de 6 %, est d'ores et déjà programmé : il doit intervenir au premier semestre 2012, avait annoncé le chef du gouvernement. Il ferait alors passer tous les paquets de cigarettes à 6 euros au minimum.
RECUL "INSUFFISANT"
Ces dernières années, malgré les hausses de 2009 et 2010, le marché des cigarettes avait enregistré une quasi-stabilité avec des volumes en baisse de 0,5 % pour la période janvier-octobre 2011 par rapport à janvier-octobre 2010. Concernant le recul estimé pour le dernier trimestre 2011, certains observateurs du marché estiment qu'un recul de trois mois est "insuffisant" pour conclure à une baisse durable du marché des cigarettes en France.
L'autre enjeu de la baisse des ventes de cigarettes est la question fiscale : une autre source fait remarquer que la baisse des volumes, si elle devait se confirmer, entraînerait une baisse des prévisions de rentrées fiscales pour l'Etat.
Le premier ministre François Fillon avait annoncé en août la hausse intervenue en octobre dans le cadre du premier plan de lutte contre les déficits, estimant que cette augmentation devait rapporter à l'Etat – qui touche en taxes diverses 80 % du prix du paquet de cigarettes – 90 millions d'euros fin 2011 et 600 millions en 2012. Fiscalement, la baisse des ventes de cigarettes n'est pas compensée par la hausse du tabac à rouler.
Le monde
Nouvelle hausse des prix, passage du seuil symbolique des 6 euros le paquet pour de nombreuses marques : le marché des cigarettes a chuté de 5 % au cours du dernier trimestre 2011, par rapport à la même période en 2010, selon des sources concordantes.
Donnée corollaire : dans le même temps, les volumes de tabac à rouler ont augmenté de 4,7 % selon les chiffres d'Altadis Distribution France, qui dispose du monopole de livraison des 28 000 buralistes.
Le 17 octobre, en début de trimestre, le prix du tabac a augmenté d'environ 6 %, faisant passer le paquet le moins cher à 5,70 euros. Le plus vendu, le paquet de Marlboro avec 25 % des parts de marché, est passé à 6,20 euros. Cette hausse faisait suite à deux précédentes augmentations, déjà d'environ 6 %, soit 30 centimes par paquet, intervenues en novembre 2009, puis en 2010.
Une nouveau relèvement du prix du tabac, également de 6 %, est d'ores et déjà programmé : il doit intervenir au premier semestre 2012, avait annoncé le chef du gouvernement. Il ferait alors passer tous les paquets de cigarettes à 6 euros au minimum.
RECUL "INSUFFISANT"
Ces dernières années, malgré les hausses de 2009 et 2010, le marché des cigarettes avait enregistré une quasi-stabilité avec des volumes en baisse de 0,5 % pour la période janvier-octobre 2011 par rapport à janvier-octobre 2010. Concernant le recul estimé pour le dernier trimestre 2011, certains observateurs du marché estiment qu'un recul de trois mois est "insuffisant" pour conclure à une baisse durable du marché des cigarettes en France.
L'autre enjeu de la baisse des ventes de cigarettes est la question fiscale : une autre source fait remarquer que la baisse des volumes, si elle devait se confirmer, entraînerait une baisse des prévisions de rentrées fiscales pour l'Etat.
Le premier ministre François Fillon avait annoncé en août la hausse intervenue en octobre dans le cadre du premier plan de lutte contre les déficits, estimant que cette augmentation devait rapporter à l'Etat – qui touche en taxes diverses 80 % du prix du paquet de cigarettes – 90 millions d'euros fin 2011 et 600 millions en 2012. Fiscalement, la baisse des ventes de cigarettes n'est pas compensée par la hausse du tabac à rouler.
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