Culture Générale

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kysa
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par kysa »

Lise Ambre a écrit :Bonsoir, j'ai une petite question.. Pour ces fiches sur la culture G ( elles sont bien d'ailleurs ! ) elles servent pour l'oral non ? Est ce qu'il faut savoir ces sujets juste pour l'oral ou pour l'oral et l'écrit ?
Merci de répondre.
Bon courage à tous ! :)
Elles peuvent te servir pour les deux épreuves :)
Dans l'épreuve de culture G, tu as l'appui d'un texte, et tu doit répondre aux questions posées, et grâce aux fiches tu peux approfondir un peu ta réflexion grâce à tes connaissances.
Pour l'oral, ça te servira un peu de la même manière, ça va t'aider à dégager un plan et des pistes de réflexion
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Lise Ambre
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par Lise Ambre »

D'accord ! Merci beaucoup ! :D
Mais, pour la culture G à l'écrit, quand on répond aux questions, il faut aussi faire un plan ? Fin, quand on répond aux questions avec l'appui du texte, comment ça se passe ?
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kysa
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par kysa »

Lise Ambre a écrit :D'accord ! Merci beaucoup ! :D
Mais, pour la culture G à l'écrit, quand on répond aux questions, il faut aussi faire un plan ? Fin, quand on répond aux questions avec l'appui du texte, comment ça se passe ?
Alors d'après ce que j'ai vu rapidement dans mon livre, on a un texte, et en général il y a 3 4 questions dans lesquelles il t'est demandé de répondre à telle ou telle exigence, les questions sont assez bien guidées.
Pour que tu puisse voir à quoi cela ressemble, va voir sur le forum, il y a un sujet dédié à l'épreuve de culture G, où l'on poste des sujets types, ce qui te permettra de voir à quoi ça ressemble.
Pour ma part, en comparaison à mon échelle,je trouve que ça ressemble un peu au corpus de texte du bac français de 1ère S avec derrière une petite réflexion philosophique (culture G). :)
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manuela.d
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par manuela.d »

elodiee62 a écrit :salut tout le monde
j'ai un peu regarder les fiche (elle sont super merci sa m'aide beaucoup) j'ai pas encore tout vue et avec tout les info trouver des fiches des annee passer j'ai essayer d'en faire une en remettant tout ce que j'ai pu trouver sur les infection nosocomial
Dites moi ce que vous en penser


L' infection nosocomiale ou hospitalière

L' infection nosocomiale ou hospitalière ou infection Associé aux Soins est une infection contractée par un malade lors de son séjour dans un établissement de la santé qui n'était ni présent à son entrée ni en incubation.
Les plus fréquentes sont les infections urinaires et broncho-pulmonaires.
Infection qui n'existait pas auparavant ni durant les 48 premières de l'hospitalisation.
Chaque année elles touchent environ 7% des patients hospitalisés et tue plus de 4000 personnes.
Les IAS concernent les patients , malades ou non, mais également les professionnels de santé et les visiteurs...

SOURCES
- Origine endogéne: le patient est contaminé par ses propres germes.
- Origine exogéne: les germes sont apportés par l'environnement extérieur: autres patients, visiteurs, personnel
- Survenue d'une IN est favorisée par la situation médicale du patient qui depend de :
-son age et sa pathologie ( P-A, nouveaux nés, préma, polytraumatisés et les grands brulés …)
-sonde urinaire, pose de cathéter, ventilation artificielle

TRANSMISSION
- Directe: D'un individu à l'autre le plus souvent par les mains
- Indirect: par l'intermédiaire du matériel, objet ou aliment souillés
- l'age et la pathologie (nouveaux-nés, personnes agées, immunodéprimés,...)
- la prise de certains traitements (antibiotiques, immunosuppresseurs,...)
- les actes invasifs (sonde urinaire, catheter, intervention chirurgicale, ...)

CONSEQUENCES
- Souffrance supplémentaire pour le malade
- Allongement de la durée de l'hospitalisation
- Risques de décés ou de séquelles
- pour l'hôpital : cout ( dû a l allongement du séjour, traitement, ), cout lié aux indemnisations

COMMENT LUTTER
- Le lavage des mains est la mesure la plus élémentaire
- Respect des régles d'hygiéne du personnel et des locaux (régle d'aseptie)
- Respect de l'isolement des patients infectés
- Respect des techniques de stérilisation, changement régulier des produits d'entretien
-surveillance des antibios
-nouveau plan lancé par R.Bachelot

LA LUTTE
- Le CLIN (comité de lutte contre les infections nosocomiales) qui agit au niveau national et régional qui a pour role de sensibiliser
- Le RAISIN (réseau d alerte d'investigation et de surveillance des IN) qui a pour role la surveillance epidémiologique
- Le plan de lutte national
- Les audits Nationaux et les indicateurs qualités
- la mission nationale d'information et de développement de la médiation sur les infections nosocomiales (Idmin) qui a pour role d'informer le public


Conclusion
Les IN sont, malgré les nombreux moyens mis en œuvre, un risque majeur qui préoccupe beaucoup. La prévention reste le meilleur moyen de les eviter. Toutefois nous savons que certaines infections ne sont pas évitables et que des recherches sont encore nécessaires afin d'améliorer les connaissances dans ce domaine en ce qui concerne leurs apparition et leurs conséquences.


Je pense que je devrais la reduire mais je sais pas trop quoi enlever j'ai un peu de mal a synthétiser.


Moi je la trouve bien ta fiche :D c'est très clair et c'est complet ! Si tu la racourcies tu risques d'enlever des choses importantes.
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par manuela.d »

Lise Ambre a écrit :D'accord ! Merci beaucoup ! :D
Mais, pour la culture G à l'écrit, quand on répond aux questions, il faut aussi faire un plan ? Fin, quand on répond aux questions avec l'appui du texte, comment ça se passe ?

A l'écrit il y a 3 questions. Souvent la première c'est soit de trouver la problématique ou les idées principales du texte. Après la deuxième ça dépend, la plupart du temps il faut expliquer un passage du texte. Et la troisième question on te demande de réfléchir sur le texte et de donner ton avis personnel. Donc pour la question 2 et 3 c'est bien de faire un plan pour répondre ( tu introduis, tu développes et tu conclus )

PS : Pour la plupart des concours que j'ai passé ça a souvent été ça les questions, après c'est pas forcément ce que tu auras le jour de l'exam :clin:
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McCandless27
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L'actu Sanitaire/Social de 2011-2012

Message par McCandless27 »

Bonjours/Bonsoir tout le monde!

Alors voila les concours approchent alors je me disais vu que la culture générale compte beaucoup, pourquoi ne pas faire un GRAND INVENTAIRE sur les faits d'actualités récents qui touchent aux domaines Sanitaire/Social.
Ca pourrait etre utile pour des conclusions ou des introductions ou meme des exemples durant l'épreuve écrite :)

Ce que je retiens c'est:
:fleche: La controverse des Prothèses Mammaires "PIP" = Crise/Default du système de protection social Français (AFFSAPS)

:fleche: Le procès Servier avec le Médiator

:fleche: L'interdiction de l'encre Bysphénol A = Encre nocif induisant des troubles hormonaux, puberté précoce chez les enfants. Polluant.

:fleche: L'exposition "Sex in the City" à Paris = Prévention SIDA, IST virales-Bactériologique.

:fleche: Le lancement du plan national d'alerte sur les antibiotiques (France) = Résistances des bactéries en hausse, augmentation des infections nosocomiales/Iatrogènes.


Voila ce qui me vient pour l'instant, ca serait cool d'en apporter d'autres :)
Bon courage pour les révisions :clin:
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manuela.d
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Re: Actualités 2012

Message par manuela.d »

FUMER DU CANNABIS : " mauvais pour les poumons, le cerveau et le coeur. "
Fumer du cannabis aurait des effets bénéfiques sur les poumons, assure une vaste étude américaine publiée ce mardi par le Journal of the Americain Medical Association. Bertrand Dautzenberg est professeur de pneumologie à la Pitié-Salpetrière, à Paris, et président de l'Office Français de Prévention du tabagisme (OFT). Interview.

FranceSoir.fr. L'étude met en avant les effets bénéfiques du cannabis sur les poumons. Peut-on prendre ces résultats au sérieux?

Pr. Bertrand Dautzenberg. L'étude n'apporte pas la preuve que le cannabis a des effets positifs sur les fonctions pulmonaires. Elle confirme seulement que les jeunes de 18 à 30 ans qui ont fumé un joint par jour pendant sept ans ou un par semaine pendant vingt ans n'ont subi aucune détérioration de la fonction des poumons. En outre, cette étude qui ne porte que sur les jeunes, n'apporte aucune preuve de l'absence de conséquences sur le long terme.

F.S. Le tabac, en revanche, endommage le fonctionnement des poumons. Quelle différence entre une cigarette et un joint ?

Pr. B. D. Contrairement au tabac, la fumée de cannabis dilate les bronches. Le delta-9-tétrahydrocannabinol (THC) contenu dans cette substance entraîne un effet bronchodilatateur sur les voies pulmonaires. Quelques asthmatiques rapportent d'ailleurs que le THC les soulage pendant une crise. Mieux vaut cependant se traiter à la Ventoline.

F.S. Finalement, le rapport bénéfice-risque du cannabis est-il favorable?

Pr. B. D. Sans aucun doute, à long terme, fumer même peu de cannabis est mauvais pour la santé. Non seulement la fumée de cannabis abîme le poumon car elle est toxique. Mais encore c'est mauvais pour le cerveau et pour le coeur. Néanmoins, si on n'en prend pas trop, on n'en meurt pas.

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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Autisme : Un rapport met à mal la France

Un rapport pointe le manque de places et un ''retard important'' dans la mise en place de méthodes adaptées pour soigner l'autisme en France.

Plus de 400.000 personnes souffrent d'autisme en France. Mais un rapport vient de démonter que le pays manque cruellement de places pour les soigner, obligeant en 2008 quelque 3.500 personnes à se rendre en Belgique pour y trouver des soins. C'est ce que vient de rendre compte le bilan du Plan Autisme 2008-2010 publié ce jeudi. À la base, dans le cadre de ce plan, il était prévu que 4.100 places soit créées en France entre 2008 et 2014. Mais force est de constater que seules 1.672 places avaient été installées à la fin de l'année 2010. Le défi est donc loin d'être relevé avant l'échéance.

Au total 700 places supplémentaires pour adultes sont « autorisées » par l'administration (mais les crédits nécessaires ne sont pas forcément encore débloqués) pour la période allant jusqu'en 2013, précise le rapport. 530 places de plus pour les enfants sont autorisées pour cette même période.

Une approche trop psychiatrique
Autre point soulevé, la France a une très mauvaise approche de la maladie. Selon la responsable du rapport, Valérie Létard, « la France connaît, par rapport à de nombreux pays, en particulier les pays anglo-saxons et d’Europe du Nord, un retard important dans l’approche de ces troubles et par voie de conséquences dans la mise en place de méthodes d’accompagnement et éducatives adaptées ». Selon elle, « l'opposition entre des conceptions de nature essentiellement psychanalytique, portées par une large proportion de psychiatres, et la demande pressante exprimée par les associations de familles, d’un recours aux approches éducatives et thérapeutiques » n'est pas encore surmontée.

D'où la nécessité de relancer le Plan Autisme. Le Premier ministre François Fillon avait annoncé fin décembre l'autisme comme étant la « grande cause nationale pour 2012 »
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Exclusion : 50% des appels au 115 restés sans réponse en décembre

La moitié des appels d'urgence au 115 n'ont pas abouti en décembre, faute de places suffisantes.

C'est une des conséquences directes de la douceur des températures. Au mois de décembre en France, près de la moitié (49%) des appels d'urgence au Samusocial sont restés sans réponse. La faute à un nombre insuffisant de places en hébergement d'urgence.

Le quotidien La Croix, qui révèle cette information, s'appuie sur le dernier baromètre de la Fédération nationale des associations d'accueil et de réinsertion sociale (Fnars). Ainsi cette dernière indique que dans 37 départements (hors Paris), « 23.867 demandes d’hébergement d’urgence n’ont pas été satisfaites au cours du mois de décembre sur 48.618 appels »

« Ce chiffre reflète la gestion de l’exclusion "au thermomètre", qui adapte avant tout l’offre d’hébergement d’urgence aux conditions climatiques avant de s’adapter aux besoins des personnes. Au manque de places pérennes pour accueillir les personnes, s’ajoute la douceur de cet hiver qui limite l’ouverture des dispositifs temporaires », déplore la Fnars dans son enquête.

Dans le détail, c'est dans la Loire que la situation est particulièrement critique puisque 91% des appels au 115 se sont soldés par une réponse négative. Viennent ensuite le Rhône (88%), la Guadeloupe (83%) et la Loire-Atlantique (68%). Les ménages avec enfants sont particulièrement mal lotis. Ils représentent 46% des personnes ayant appelé le 115 en novembre, et 35% en décembre. Mais seuls 39% d'entre eux ont obtenu un hébergement, contre 60% pour les personnes isolées continue la Fnars.

La France "ne peut pas honorer les conventions internationales qu’elle a signées"
Etre étranger n'aide pas non plus à s'abriter du froid : « Les personnes de nationalité étrangère qui sollicitent le 115 ont une plus faible attribution de places d’hébergement (35%) que les personnes de nationalité française (63%) (…). Ainsi 71% des demandes de personnes issues de l’Union européenne (et parmi elles, une forte majorité de Roumains) et 56% des demandes de personnes étrangères hors Union européenne n’ont pas obtenu de place en décembre, contre 37% des demandes de personnes de nationalité française » souligne par ailleurs la fédération, qualifiant l’accueil des étrangers en détresse de « problème structurel ». Selon elle la France « n’est pas en mesure d’honorer les conventions internationales qu’elle a signées ».

Le 1er décembre, le secrétaire d'Etat au Logement Benoist Apparu avait pourtant assuré que tous les sans-abri qui appelleront le 115 se verraient proposer une place. En juillet dernier, le fondateur du Samusocial, le Dr Xavier Emmanuelli, avait claqué la porte en raison d'une situation « plus gérable », après l'annonce d'une baisse drastique du budget 2011 par l'Etat qui le finance à 92%
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

La méditation comme pratique de soin

Par Pascale Senk - le 06/01/2012
Les frontières entre psychothérapie et spiritualité deviennent plus poreuses.
Plongée dans des mois de chaos émotionnel après le départ de son compagnon, M. s'est peu à peu remise de cette rupture grâce à une pratique intensive de la méditation zen. «Je suis restée assise des journées entières, je laissais les pensées négatives de colère et chagrin m'envahir. À force de les accueillir, je me suis mise à les contempler, et je m'en suis détachée. Surtout, la shanga (communauté de méditants) m'a toujours soutenue quand j'allais mal.»

Cette «résurrection» n'étonne en rien le Dr Yasmine Liénard, auteur du livre Pour une sagesse moderne (Odile Jacob), qui a mis en place des groupes de méditation Mindfulness à l'hôpital Cochin. Pour cette psychiatre nouvelle génération, intégrer une pratique spirituelle datant de l'époque du Bouddha dans une thérapie cognitive de pointe luttant contre la dépression ou les phobies n'a rien de choquant.
«Vision panoramique» » Cela s'est même imposé comme nécessaire: «L'esprit cartésien marche un temps. La plupart de nos patients souffrent justement de pensées liées au contrôle, à la maîtrise, des stratégies qui leur permettaient de lutter contre l'angoisse, explique le Dr Yasmine Liénard. Mais vient un moment où ils ont besoin d'une vision panoramique et d'un nouveau niveau de conscience qui englobe les autres, les circonstances dans lesquelles ils vivent, le monde. C'est alors que la sagesse a un grand rôle à jouer dans leur guérison.»
Depuis six ans qu'elle inclut ce protocole de méditation dans ses consultations, le Dr Yasmine Liénard constate une nette amélioration de l'état psychique de ses patients. «La plupart, qui ont acquis cet entraînement de l'esprit et parviennent désormais à revenir en leur centre quand ils le souhaitent, peuvent arrêter leur traitement d'anti-dépresseurs.»
Permettre à l'homme de cultiver intérieurement son lien avec le monde est aussi le fait de la plupart des spiritualités. «Chaque courant a ses lois immuables et ses textes fondamentaux pour y parvenir», explique Bernard Baudoin, écrivain spécialiste des religions, qui vient de publier une somme sur Les Grandes Spiritualités asiatiques (De Vecchi). Les premiers hommes avaient besoin de rites pour invoquer une force qui les protège dans la nature sauvage. Puis les religions monothéistes sont nées de la nécessité de se relier au divin pour que chacun atteigne sa dimension sacrée.
Dans un monde qui va très vite et a tendance à négliger l'intériorité, les spiritualités permettent à l'homme de retrouver une place inattaquable par la matérialité environnante. Un refuge, une enclave intime, en quelque sorte, qui se construit pour chacun à coup de retraites en silence, de pratiques de méditation ou d'écriture d'un journal personnel faisant enfin une place à l'âme.
Le Dr Pierre Coret, psychanalyste, considère que c'est d'une tragique séparation entre leur corps et leur esprit, leurs actions et leurs valeurs dont souffrent la plupart de ses patients: «Ils sont perdus, souvent “àquoibonistes”, coupés de leur transcendance, constate le psychanalyste. Or, c'est quand on reste en contact avec cette dimension invisible qui nous habite qu'on peut assumer des situations même très difficiles.»
«Que faire de ma liberté ?»C'est donc à un travail sur le sens que ce clinicien invite ses patients. Car, après le retour à l'intériorité et l'entraînement de l'esprit, c'est le grand champ qui s'ouvre avec toute démarche spirituelle. «C'est le sens, l'adéquation entre nos valeurs profondes et notre vie qui nous replacent dans un rapport juste au monde et aux autres, estime le Dr Pierre Coret. D'ailleurs, je constate souvent qu'une thérapie est finie lorsque la personne s'inscrit dans une association ou s'investit dans une mission collective.» Ce que confirme le Dr Yasmine Liénard: «Celui qui n'est plus dans la dépression a rendez-vous avec une question essentielle: “Que faire désormais de ma liberté d'agir?”»
Ce travail sur le sens possède deux grandes qualités, de plus en plus rares dans nos sociétés modernes: il autonomise la personne, qui peut vivre son dialogue intérieur sans rendre de compte à personne, et il est… gratuit. «Contrairement à certaines thérapies prometteuses qui suggèrent qu'on ira vite bien grâce à quelques recettes, les pratiques spirituelles authentiques sont un investissement à long terme de soi à soi», rappelle Bernard Baudoin, tout en citant le précepte clé du Bouddha: «Ne croyez en rien que vous n'ayez expérimenté vous-même.»
La prudence vis-à-vis du rapprochement actuel entre psychothérapie et spiritualité reste de mise dans le corps médical, surtout dans un pays aussi rationaliste que la France. «Les recours à la méditation doivent être pensés afin que toute thérapie garde à la fois son caractère scientifique et s'ouvre quand même à une dimension humaniste et spirituelle, estime le Dr Liénard. C'est là tout le défi auquel nous sommes désormais confrontés.»
Le figaro
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Dépendance aux jeux vidéo : les signes à surveiller

Par Marielle Court - le 12/01/2012
Problèmes scolaires, abandon du sport et de la vie familiale sont autant de symptômes caractéristiques d'un joueur pathologique.
Enfermé dans sa chambre, votre enfant est accroché à son ordinateur, les yeux rivés sur son écran, hermétique à toutes remarques ou demandes tant son attention est retenue par son jeu vidéo et par les autres jeunes qui «en ligne» évoluent dans le même monde virtuel que lui… Est-ce grave docteur?
Les nouvelles addictions : tel était le thème de la séance hebdomadaire de l'Académie de médecine qui s'est tenue mardi avec, notamment, la question de l'addiction des jeunes aux jeux vidéo. Or sur ce thème, Marie-France le Heuzey, pédopsychiatre à l'hôpital Robert-Debré à Paris, se veut à la fois vigilante et rassurante. Vigilante, car il existe effectivement des cas de jeunes qui se font happer par le jeu. Une étude menée à Singapour, auprès de 3034 enfants d'école élémentaire et secondaire, a montré que 83 % d'entre eux jouaient occasionnellement (la moyenne est de 19 heures par semaine) tandis que 9,9 % étaient considérés comme des joueurs pathologiques avec une moyenne de 31 heures hebdomadaires. Des joueurs pathologiques qui l'étaient toujours deux ans plus tard alors que seulement 1 % de ceux qui ne l'étaient pas le sont devenus. Peut-on dès lors établir un lien direct entre temps passé et risque de pathologie?
Des études contradictoires«Il faut bien sûr regarder le nombre d'heures que l'enfant passe à jouer, mais il est difficile de déterminer un seuil exact», poursuit le médecin. Ce sont plutôt les conséquences qu'il faut regarder: «Lorsque l'enfant décroche de la vie familiale ou scolaire, qu'il ne veut plus se lever le matin, qu'il abandonne ses activités sportives… Ce sont autant de signes d'alerte», explique le médecin. Marie-France le Heuzey reste pru­dente sur le lien de causalité éventuel entre un usage abusif de jeux vidéo et l'hyperactivité de certains jeunes: si le lien entre TDAH (trouble déficit de l'attention/hyperactivité) et Internet a été repéré depuis plusieurs années, y compris chez les enfants, la seule étude portant sur les jeux vidéo «ne permet pas de dire si c'est le fait de jouer aux jeux vidéo qui aggrave l'inattention et le TDAH ou si les adolescents TDAH sont enclins à jouer plus».
Pour la pédopsychiatre, c'est bien sûr aux parents qu'il revient de surveiller leurs enfants, de s'assurer qu'ils ne se couchent pas après 22 heures en semaine, bref, de fixer des règles de vie. «C'est comme pour la nourriture. On ne laisse pas son enfant manger n'importe quoi et à n'importe quelle heure», précise-t-elle. Marie-France Le Heuzey se refuse par ailleurs à employer le terme d'addiction: «Attention à ce mot qui est mis un peu à toutes les sauces.» Les études internationales ne sont d'ailleurs pas unanimes sur ce point. Les jeunes dont la vie est tellement déréglée par le jeu qu'il faut les hospitaliser«supportent parfaitement le sevrage», souligne-t-elle, à la différence des personnes toxicomanes ou alcooliques. Sans oublier que, dans des conditions normales, les jeux vidéo «enseignent aussi l'apprentissage par la réussite, ils encouragent à la persévé­rance, ils apprennent à être actifs, les capacités de maîtrise sont renforcées…», rappelle-t-elle. Autant d'arguments que beaucoup de jeunes pourront exploiter.
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Re: Fiches culture générale 2012

Message par stepit42 »

lucie4228 a écrit :Stepit42, tu as raison, c'est aussi ce que je pensais mais comme j'étais pas sure j'ai préféré demandé... :)
Heu sinon, rien a voir mais le 42 dans ton pseudo c'est que tu es de la Loire ? (Oui vraiment rien a voir ^^)

Lily, il faut pas apprendre par coeur... C'est absolument impossible :) Par contre tu peux la lire, et meme la relire juste avant le concours, voire en apprendre quelques unes, les plus importantes, mais pas toutes...


Nn je ne suis pas de la Loire, je suis de Rhone Alpes comme Kysa! Pour ta fiche, elodiee62, je pense qu'elle est très complète et très bien sauf que pour la définition si tu retiens seulement "infection qui n'existait pas auparavant, ni durant les 48 premières heures d'hospitalisation", ça suffit! Il y a tellement de choses à savoir qu'il est mieux de savoir peu sur beaucoup de sujets que beaucoup sur peu de sujets (d'ailleurs j'ai la mm définition dans mon livre!). Alors, je voulais te demander si tu pouvais me dire de quoi s'agit le nouveau plan lancé par Bachelot (j'en ai pas entendu parlé!) et m'expliquer ce que c'est que des "audits nationaux" (???)


Je suis d'accord avec manuela.d! Il y a bien 3 (voire 4) questions: la 1ere, problématique ou idées principales (il faut vraiment s’entraîner pour ça!), et pour les deux questions d'après, il faut faire un plan (la 2eme sera appuyée sur le texte; la 3eme sur les connaissances!)

La culture gé sert aussi BIEN pour l’écrit que l'oral!!! Cependant, entraînez vous fortement aux tests psychotechniques, ils sont bcp plus durs que ceux que vous avez sur vos livres ! :?
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Re: Actualités 2012

Message par loliejol »

Déserts médicaux : les médecins libéraux ripostent 13/01/2012

Les hôpitaux et certains députés veulent remettre en cause la liberté d'installation.
La riposte n'a pas tardé. Après les propositions de la Fédération hospitalière de France (FHF), qui suggère que les hôpitaux publics organisent eux-mêmes les soins de premiers recours en cas de «carence» des médecins de ville, le premier syndicat de médecins libéraux contre-attaque. «L'application à la médecine de ville de la rigidité du fonctionnement hospitalier serait une catastrophe pour les soins de proximité, met en garde la CSMF. «S'il n'y a pas de files d'attente dans notre pays, c'est grâce aux médecins libéraux qui ont un fonctionnement plus fluide et surtout qui travaillent plus de 10 heures par jour tandis que l'hôpital croule sous les RTT».
Pour le Dr Chassang, président du syndicat, la FHF est offensive car elle «sent le plancher se dérober sous ses pieds»: la recherche d'économies tout autant que la demande des patients, aboutissent à réduire la durée des séjours hospitaliers et à multiplier les actes en ambulatoire.
Mais des députés aussi veulent réguler la médecine de ville, avec proposition de loi «anti-déserts médicaux» radicale, qui sera débattue à la fin du mois: obligation d'exercer au moins trois ans dans une zone «sous-dense» au début de toute carrière de médecin libéral, autorisation de l'Agence régionale de santé avant toute création d'un cabinet de ville pour les médecins, dentistes, infirmiers, kinés et sages-femmes…
Des mesures dissuasives
«Ânerie, absurdité!», tempête Michel Chassang, cette fois au nom du CNPS, qui représente toutes ces professions de santé libérales. Le texte a été rédigé par quelqu'un «qui ne connaît rien à notre quotidien», accuse-t-il, bien que son auteur, Philippe Vigier (Nouveau Centre), soit… pharmacien biologiste.
Il est vrai que les «carabins» terminent leurs études vers 30 ans, souvent avec des enfants et en couple avec une personne ayant un emploi de son côté. Ce qui rend difficilement applicable une obligation d'aller exercer en zone rurale ou en banlieue plusieurs années. Le CNPS craint que ces mesures dissuadent davantage les jeunes de se tourner vers l'exercice libéral, alors que la plupart - majoritairement des femmes - choisissent déjà le salariat, notamment pour bénéficier des RTT ou d'un temps partiel.
Michel Chassang reste donc «opposé à toute coercition», même si les incitations à s'installer dans les déserts médicaux se sont avérées peu efficaces jusqu'ici. Il doit néanmoins reconnaître des «nuances» sur ce point entre professions de santé. Kinés, infirmiers et sages-femmes ont en effet accepté la voie intermédiaire proposée par l'Assurance-maladie: dans les zones denses, les nouvelles installations ne peuvent se faire qu'en remplacement d'un départ. En échange, ils ont obtenu des hausses de tarifs et des aides à l'installation en zones déficitaires.
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Re: Actualités 2012

Message par loliejol »

Les Français travaillent-ils moins que la majorité des Européens ? COE-Rexecode relance le débat 12/01/2012

La polémique sur les 35 heures va-t-elle repartir ? L'institut COE-Rexecode, proche du patronat, s'y emploie. Il a publié, mercredi 11 janvier, des données inédites d'Eurostat montrant que la France a été en 2010 l'un des pays de l'Union européenne où les salariés à temps complet ont le moins travaillé : 1 679 heures, juste devant la Finlande (1 670 heures) et loin derrière l'Allemagne (1 904 heures). Or, jusqu'alors l'organisme statistique européen plaçait la France un peu au-dessous de la moyenne européenne, mais pas en queue de peloton.
Le chiffre de 1 679 heures de durée effective annuelle du travail pour les salariés français à temps complet est confirmé par l'institut français Insee. Quant aux nouvelles données européennes, elles résultent d'un changement de calcul d'Eurostat qui intègre désormais les personnes en congés ou en arrêt maladie lors de la semaine de l'enquête. Cela permet pour la première fois, précise COE-Rexecode à qui l'on doit ce progrès, de disposer de statistiques comparables et homogènes pour tous les pays de l'Union européenne.
Contrairement à la durée effective moyenne de travail des salariés à temps complet, celle des non-salariés à temps complet (2 453 heures) et celle des salariés à temps partiel (930 heures) se situe dans la moyenne européenne, montrent les chiffres d'Eurostat.
Problème méthodologique
Peut-on à partir de là revisiter les années 1998-2010 comme le fait COE-Rexecode ? Rien n'est moins sûr : les comparaisons d'Eurostat et de COE-Rexecode soulèvent sur cette décennie un vrai problème méthodologique. Il tient au fait qu'entre 2002 et 2003, "l'enquête emploi" française a été profondément remaniée : elle est désormais effectuée en continu au lieu d'être faite en mars (qui n'est pas une période où les vacances sont importantes).
Il n'y a pas d'autre explication, analysent Fabrice Lenglart (Insee) et l'économiste Philippe Askenazy, au fait que la durée annuelle moyenne de travail des salariés en France (et pas seulement des salariés à temps plein) soit passée entre ces deux années de 1 717 à 1 583 heures.
« Le passage à une enquête emploi en continu a été un changement majeur. Il permet à l'Insee et à la Dares [le service statisque du ministère du travail] de publier tous les ans depuis 2003 une durée annuelle effective du travail. Mais la comparaison avec les enquêtes emploi antérieures à 2003 n'est pas possible », observe M. Lenglart. Seules les comptes nationaux permettent, pour la France, de comparer valablement l'évolution sur la durée du temps de travail.
La nuance est importante. Coe-Rexecode, sur la base des nouveaux calculs d'Eurostat, estime que la durée effective de travail des salariés à temps plein a baissé de 13,9 % en France entre 1999 et 2010, soit « la plus forte baisse de tous les pays européens ». Or, selon les comptes nationaux de l'Insee, cette baisse n'a été en réalité que de 5,2%, soit moins qu'en Allemagne (- 6,1%).
Des observations frappées au coin de l'idéologie
De ces comparaisons, pour partie non fondées, COE-Rexecode tire aussi la conclusion que « la baisse de la durée du travail en France a manqué l'objectif de créations d'emploi et de partage du travail ». Mais, ironise Eric Heyer de l'Observatoire français des conjonctures économiques (OFCE), cette observation frappée au coin de l'idéologie est contredite à la page 38 de son étude. Un tableau comparatif y montre en effet qu'entre 1999 et 2010, l'emploi a augmenté de 7,3% en Allemagne et de 14,2% en France. Il révèle aussi que la proportion de salariés à temps partiel, autrement dit de précaires, a augmenté de 7,1% en Allemagne et de seulement 0,3% en France.
Déjà en 2011, dans un rapport sur la compétitivité comparée de la France et de l'Allemagne, qui avait beaucoup fait parler de lui, COE-Rexecode avait fait état d'une augmentation spectaculaire du coût du travail français par rapport à celui de l'Allemagne. Elle résultait pour une large part d'une erreur de calcul...
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missdu33
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Re: Actualités 2012

Message par missdu33 »

PRÉVOYANCE – Des outils pour évaluer l’espérance de vie des patients âgés

12 janvier 2012 lemonde.fr

Le pragmatisme s'invite à l'hôpital. Ou la théorie du juste milieu. Ni trop, ni trop peu. Ni surmédicalisation, ni sous-traitement. Ainsi, grâce à une étude de chercheurs de l'université de Californie, publiée dans The Journal of the American Medical Association et relayée par un article du New York Yimes, ils est désormais possible d'évaluer l'espérance de vie d'un patient, afin d'ajuster son traitement. Le tout grâce à une échelle – à seize barreaux précisément –, qui situe ses chances de survie de moyenne à excellente, et de six mois à cinq ans.
Les scientifiques ont organisé leurs trouvailles en index interactifs, répartis sur un blog spécialement créé à cet effet, ePrognosis, destiné toutefois seulement aux professionnels de santé. On peut y apprendre, relève l'article, qu'une personne de plus de 80 ans qui cumule insuffisance cardiaque congestive, reins défaillants, perte de poids et d'appétit, capacités cognitives déclinantes et besoin d'assistance quotidienne a 69 % de chances de mourir dans les six mois. Il est donc préférable de l'hospitaliser. Mais si une personne âgée souffre d'un diabète de type 2 et n'a pas plus de cinq ans à vivre, à quoi bon faire tant d'efforts pour maintenir, au prix d'une extrême vigilance, un taux de sucre dans le sang très bas, dont les résultats ne se feront ressentir que des années plus tard ?
Aujourd'hui, les médecins agissent à l'aveuglette quand il s'agit de traiter des patients âgés, estime le New York Times. Car soigner est aussi un pari sur l'avenir : les bénéfices d'une opération ou d'un traitement se font parfois ressentir des années plus tard, tandis que les complications et effets secondaires apparaissent, eux, immédiatement. Un constat qui va dans le sens de tous ceux qui se dressent contre l'acharnement thérapeutique dans les hôpitaux.
ESI 2013-2016 VILLE EVARD à Neuilly sur Marne (93)
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