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kysa
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Re: Entraînement culture générale 2012

Message par kysa »

Il faut voir la citation comme une problématique, dans les devoirs de philo du lycée.
Il faut donc trouver un plan répondant à la problématique sous jacente de la citation.
Donc intro, parties, conclusion.
On peut avoir une indication de lignes ce qui permet de voir a peu près il faut d'arguments.
Sinon pour ma part je n'ai pas encore vraiment commencé les annales j'en suis à l'apprentissage et la création de mes fiches de révisions pour avoir les bases :)
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Salut mouchou et Sebcbien!!

En ce qui concerne le tramadol, l'article poster sur la page précédente dit:
Cet antidouleur provoquerait notamment une forte addiction
Donc petit à petit le consomateur qui utiliser le médicament avec les bons dosages va augmenter les doses pour obtenir plus d'effets.... Sans parler des problèmes liés au sevrage

Après il faut se dire que quand on interdit un médicament c'est que la balance bénéfice-risque devient défavorable...
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Un nouveau virus frappe les ruminants en Europe

Souvent mortelle pour les jeunes animaux, l'épidémie sévit principalement aux Pays-Bas et en Allemagne, mais un premier cas vient d'être détecté en France.

Un nouveau virus touchant les moutons, les chèvres et les bovins est apparu depuis l'automne dernier en Europe du Nord. Près de 300 élevages ont été frappés à ce jour en Allemagne et aux Pays-Bas. Appelé «virus de Schmallenberg», du nom de la ville allemande, située près de Cologne, où il a été détecté pour la première fois, il a été identifié sur plusieurs animaux malades. La France a annoncé jeudi l'identification d'un premier cas, en Lorraine. Ce nouvel agent pathogène provoque des avortements ou des malformations ainsi que de graves atteintes au système nerveux central chez les jeunes animaux infectés au cours de la gestation, des fièvres et diarrhées chez les adultes, ainsi qu'une forte diminution de la production de lait.

«Beaucoup d'agneaux sont mort-nés et ont de graves malformations. C'est une sérieuse menace pour la santé animale en Europe», affirme, à la revue Science,Wim Van der Poel, du Centre vétérinaire hollandais. «Dans certains élevages, entre 20% et 50% des agneaux sont mal formés, et la plupart d'entre eux sont morts», déclare de son côté Thomas Mettenleiter, de l'Institut Friedrich-Loeffler, en Allemagne. Les conséquences commerciales n'ont pas tardé: la Russie a déjà interdit l'importation de viande des Pays-Bas, d'Allemagne et de Belgique, et la Chine étudierait elle aussi cette éventualité.

L'épidémie gagne du terrain: pas loin d'une centaine d'élevages de moutons ont été touchés en Belgique depuis le début du mois, et le microbe est déjà présent outre-Manche dans trois élevages. En France, un plan de surveillance a été mis en place par la Direction générale de l'alimentation (DGAL). En plus du cas détecté en Lorraine, d'autres cas suspects sont en cours d'analyse. «Il est vraisemblable que le virus va s'étendre sur toute l'Europe», confie Wim Van der Poel. «Il y a peu de chances qu'il s'arrête à la frontière belge», admettait récemment Didier Calavas, responsable du laboratoire lyonnais de l'Agence française de sécurité sanitaire (Anses).

Diffusé par un moucheron
Jamais encore décrit, le virus Schmallenberg est apparenté aux orthobunyavirus, un groupe jusque-là encore très peu étudié. Selon le Centre européen de contrôle et de prévention des maladies, il ne devrait pas présenter de risques pour la santé humaine. Si à ce jour aucun problème n'a été signalé, la prudence reste quand même de mise, car une trentaine de virus de ce groupe, présents en Amérique latine, peuvent provoquer des maladies chez l'homme avec des symptômes proches de ceux de la grippe. C'est pour cette raison que le centre européen recommande un suivi épidémiologique des éleveurs et des vétérinaires en contact avec des animaux malades.

Il n'existe actuellement aucun traitement vétérinaire ni vaccin pour lutter contre ce nouvel agent pathogène. Théoriquement, les ruminants ne devraient pas pouvoir se contaminer entre eux. En revanche, le virus peut traverser le placenta comme le montrent les nombreux cas de jeunes veaux ou d'agneaux contaminés par leur mère au cours de la gestation. «La diffusion se fait par les insectes, mais on est loin d'avoir identifié le vecteur avec précision. On pense à un moucheron de la famille des Culicoides, mais c'est seulement par analogie avec les virus du même groupe», souligne Didier Calavas.

Dès le mois dernier, les chercheurs de l'Institut Friedrich-Loeffler ont identifié des séquences génétiques du virus, ce qui permet maintenant de faire des tests de dépistage. Ils sont parvenus aussi à isoler le virus et à le cultiver en laboratoire. Ils ont pu contaminer expérimentalement trois bovins et ont observé les mêmes symptômes caractéristiques: fièvre et diarrhées.

Avec l'hiver, l'épidémie est en phase de dormance. Les jeunes animaux malades qui naissent actuellement sont le fruit des contaminations de leurs mères, survenues au cours de l'automne précédent. L'arrivée du printemps, avec le retour des insectes, est attendue avec perplexité.

Le figaro
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Re: Actualités 2012

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Les femmes plus sensibles à la douleur que les hommes


Par Pauline Fréour - le 25/01/2012
Une étude de grande ampleur pointe une différence entre les sexes devant la souffrance physique. Les raisons seraient d'origines multiples: génétique, hormonale et culturelle.
Évaluer la douleur d'un patient est toujours un défi pour le personnel médical. Chaque malade utilise des mots différents pour la décrire, et le ressenti est nécessairement personnel. Mais une étude de l'université américaine de Stanford conduite auprès de 11.000 personnes montre que pour une même pathologie, les femmes disent souffrir plus que les hommes.
Leurs travaux, publiés dans le Journal of Pain, s'appuient sur l'analyse de dossiers médicaux couvrant 22 pathologies. Pour évaluer la souffrance du patient, des échelles chiffrées de 0 (pas de douleur) à 10 (pire douleur imaginable) ont été utilisées, soit par le patient lui-même, soit par un soignant si le malade était dans l'incapacité de s'exprimer. Or, en moyenne, les femmes témoignaient d'une douleur supérieure de 20% à celle des hommes. Par exemple, dans le cas de douleurs articulaires, le score moyen des femmes interrogées était de 6, contre 4,93 pour les hommes. Elles disaient aussi souffrir plus en cas douleurs cervicales, de diabète, d'hypertension, de sinusite et d'arthropathies.
Ces résultats entrent en résonnance avec des faits déjà connus. On savait par exemple que les pathologies liées à des douleurs chroniques sont bien plus fréquentes chez les femmes. Ainsi, 90% des malades souffrant de fibromyalgie sont des femmes, et deux-tiers des migraineux sont des migraineuses.
«Les hommes peinent à décrire leur douleur»Si l'étude du Dr Atul Butte, essentiellement épidémiologique, ne permet pas d'expliquer cette inégalité homme-femme, le Dr Julien Nizard, responsable du Centre d'évaluation et traitement de la douleur du CHU de Nantes, confirme que plusieurs facteurs biologiques peuvent entrer en jeu, comme la génétique ou les cycles hormonaux. Des études précédentes ont ainsi montré que les œstrogènes, hormones féminines, réduisaient la sécrétion d'endorphines, substances qui abaissent la sensation de douleur.
Mais ce n'est pas tout: l'héritage culturel et l'état psychologique du malade a aussi un impact sur son ressenti de la souffrance. «Une Suédoise et une Marocaine ne vivront pas et n'exprimeront pas de la même façon la douleur de l'accouchement, souligne ainsi le Dr Nizard. Par ailleurs, l'anxiété, la dépression majorent l'expression de la douleur». On trouve également trace de cette dimension culturelle dans la difficulté qu'ont les hommes à mettre des mots sur leur douleur. «On leur a moins appris à parler de leur souffrance, qu'elle soit physique ou psychologique. Ils restent assez démunis verbalement, ils manquent de vocabulaire pour caractériser ce qu'ils ressentent. Résultat: ils tardent à se faire prendre en charge. Alors que les femmes ont davantage l'habitude de parler de leur corps», constate le Dr Nizard.
Au final, le plus important n'est pas de savoir si la douleur est «objectivement» ressentie plus vivement par les femmes, ou s'il s'agit d'une plus faible tolérance induite culturellement, rappelle le Dr Nizard . «Dès lors qu'une douleur est exprimée, elle doit être prise en compte. Or on sait que la douleur est encore globalement sous-évaluée par les soignants. Entre 80 et 90% des patients qui sortent de l'hôpital disent avoir eu mal, alors que la plupart n'en avait rien dit pendant leur séjour. C'est pourquoi il faut insister auprès du personnel de santé pour qu'il interroge systématiquement les malades sur leur douleur».
Par ailleurs, cette étude montre qu'il est essentiel de former les professionnels de santé aux douleurs spécifiques des femmes, estime-t-il. «Les Anglo-saxons sont assez en pointe là-dessus, mais la France a du retard».
Le figaro
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Re: Actualités 2012

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FIV : comment améliorer les chances de succès


Par Anne Prigent - le 24/01/2012
Selon une étude, les meilleurs résultats de la fécondation in vitro sont obtenus avec l'implantation de deux embryons.
Amandine, le premier bébé-éprouvette né en France va fêter ses 30 ans le 24 février prochain. Depuis cette première naissance par fécondation in vitro (FIV), les techniques n'ont cessé d'évoluer. Chaque année naissent près de 22.000 enfants conçus par aide médicale à la procréation (AMP), soit 1 naissance sur 40. Ce formidable essor de l'AMP et de la FIV s'est accompagné d'une augmentation du nombre de jumeaux et de triplés. En effet, dans le cadre de la FIV, les médecins implantent plusieurs embryons dans l'utérus de la mère pour augmenter les chances d'aboutir à une naissance.
Certains chercheurs britanniques qui viennent de mener une étude publiée en ligne par le Lancet le 12 janvier dernier, estiment que le transfert de trois embryons ne devrait plus se pratiquer. Quant au choix d'implanter un seul ou deux embryons il devrait se discuter en fonction de critères pronostiques comme l'âge, mais aussi le nombre d'embryons obtenus. «En France, les règles de bonnes pratiques cliniques indiquent que le nombre d'embryons à transférer est autant que possible limité à deux, voire un seul dans certaines conditions, mais laisse la possibilité d'en transférer trois», rappelle le Pr Dominique Royère, directeur du département procréation, embryologie et génétique à l'Agence de biomédecine. Les embryons surnuméraires seront conservés en vue d'une implantation ultérieure, en cas d'échec.
Selon les résultats de l'étude du Lancet, le taux de naissance vivante était plus faible chez les femmes de plus de 40 ans que chez les moins de 40 ans. Et, quel que soit l'âge, le transfert de deux embryons était associé à un meilleur taux de naissance vivante que le transfert mono-embryonnaire. En revanche, le surrisque de naissance multiple, de petits poids des nouveau-nés et de prématurité observé avec le transfert de deux embryons était moins élevé pour les patientes de plus de 40 ans. Mais, dans tous les cas, le transfert de trois embryons n'augmentait pas les chances de naissance vivante, tandis qu'il accroissait les risques pour les nourrissons. «Je ne suis pas d'accord avec cette étude. Le transfert de trois embryons et plus peut augmenter les chances de succès chez certaines femmes», s'insurge le Pr François Olivennes, spécialiste de la procréation médicalement assistée à la clinique de la Muette à Paris.
L'histoire du coupleDans les faits, l'implantation de trois embryons se pratique de moins en moins «La décision va dépendre de différents facteurs. De l'histoire du couple, de l'âge de la femme, du nombre d'embryons obtenus et de leur qualité de l'embryon», souligne le Pr René Frydman, l'un des pères du premier bébé-éprouvette. Dans son service de l'hôpital Antoine-Béclère, à Clamart (Hauts-de-Seine), le transfert de trois embryons concerne 5 à 10% des femmes de plus de 40 ans. Pour celles-ci, les embryons, souvent de qualité moyenne, ne résisteront pas à la congélation et s'implantent plus difficilement. Il y a donc peu de risque, selon les spécialistes, de voir une grossesse multiple se développer. «Aujourd'hui, le taux de grossesse triple est pratiquement nul», constate François Olivennes.
En revanche, après une FIV, 15 à 20% des femmes enceintes attendent des jumeaux. Pour éviter ces grossesses à risque de complications, la seule solution est de n'implanter qu'un seul embryon à la fois. Cette pratique se développe mais est encore loin d'être la norme. «Je refuse le dogme du Single Embryo Transfer, comme disent les Anglo-Saxons. Dans notre centre, où nous réalisons 1400 FIV par an, nous transférons deux, voire trois embryons par FIV. Nous obtenons de meilleurs résultats. N'oublions pas que les taux de naissance après aide médicale à la procréation se situent en moyenne entre 11 et 31% par tentative», explique le Pr Bruno Salle, à Lyon.
Pour ces spécialistes de la procréation, il s'agit avant tout d'optimiser le pourcentage de réussite, chez des couples en attente d'enfants depuis plusieurs années. Pour François Olivennes, la naissance de jumeaux est plutôt bien vécue, car elle demeure souvent la seule chance d'avoir plusieurs enfants.
Israël Nisand, responsable du service de gynécologie de Strasbourg, ne partage pas cette vision. «La conception gémellaire est pour moi une bavure de l'aide médicale à la procréation», avance-t-il, provocateur. Dans son service, qui a instauré le transfert d'un seul embryon, le taux de grossesse gémellaire est passé de 27% à 8% en cinq ans. «En tant que médecin, nous devons penser aux effets délétères de nos traitements. Et les grossesses multiples, avec leurs complications multiples, en font partie.»
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Re: Actualités 2012

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Le handicap des enfants « maladroits »

Par damien Mascret - le 20/01/2012
La dyspraxie, qui gêne dans la réalisation des gestes de la vie courante, toucherait 5 à 7 % des enfants. Sans toujours être dépistée correctement.
Un enfant de 10 ans qui fond en larmes parce qu'il a eu une bonne note en science, banal? Sauf que Théo est un enfant travailleur et appliqué qui peine à avoir de bons résultats car il souffre de dyspraxie. En pratique, des choses simples pour ses petites camarades, comme par exemple l'écriture ou le dessin d'une figure géométrique, lui posent d'énormes problèmes. D'ailleurs, si Théo a enfin décroché une bonne note en science, c'est surtout parce que sa maîtresse a accepté de l'évaluer… à l'oral.
La dyspraxie, qui touche environ un enfant sur vingt avec plus ou moins d'intensité, se manifeste par une difficulté à organiser de façon volontaire et automatique des gestes que les autres font presque sans s'en rendre compte. Car chaque mouvement est un processus complexe qui implique une harmonie entre intention, planification et réalisation du geste: «Le cerveau régule tous les paramètres nécessaires à la bonne exécution du mouvement», explique le Pr Laurence Vaivre-Douret, neuropsychologue clinicienne (université Paris-Descartes et Inserm U 669, AP-HP Cochin et Necker). Copier un dessin, s'habiller, nouer un lacet peut être «mission impossible» pour un enfant atteint de dyspraxie, demandant chaque fois une concentration soutenue et des stratégies gestuelles considérables, d'où une lenteur souvent exaspérante. Pour les autres, c'est un geste presque automatique. Pour lui, chaque mouvement nécessite des efforts et donc une plus grande fatigue.
Perçu comme un manque d'applicationDès lors, tout est prétexte à brimer l'enfant dyspraxique et à le tenir à l'écart: un cahier mal tenu, un dessin qui ressemble à un gribouillis, des maladresses en sport ou dans les jeux, une difficulté à se repérer dans une page ou à poser une addition, sans parler de son écriture très irrégulière ou parfois illisible. Or, son entourage familial, mais surtout scolaire, peut facilement mettre tout cela sur le compte d'une immaturité ou d'un manque d'application, souligne le Pr Vaivre-Douret, «car l'enfant est perçu comme intelligent et souvent pertinent à l'oral. Il masquera ainsi son handicap derrière un désintérêt pour le sport, les activités manuelles ou artistiques, au risque d'être repéré tardivement».
Le Dr Alain Pouhet, spécialiste de médecine physique et réadaptation, insiste sur les conséquences dévastatrices d'une dyspraxie méconnue: «Ces enfants reçoivent très douloureusement la violence des adultes à leur égard pour des pannes qu'ils ne perçoivent pas, qu'ils ne comprennent pas. Beaucoup sont en réelle souffrance.» Le médecin vient de publier un livre destiné aux enseignants de la maternelle à l'université pour les aider à mieux comprendre et accompagner ces enfants (S'adapter en classe aux élèves dys, Édition Scéren).
DépistageQuand l'on suspecte une dyspraxie, toute une batterie de tests normés, dont l'évaluation des fonctions neuropsychomotrices, devrait être réalisée pour affirmer le diagnostic et distinguer ce qui relève d'autres troubles, comme l'attention visuelle, raconte le Pr Vaivre-Douret. «Trop souvent, il y a confusion entre dyspraxie et trouble de la commande motrice, qui ne concerne pas les mêmes zones du cerveau et ne relève pas de la même orientation thérapeutique.»
L'équipe du Pr Vaivre-Douret vient de montrer qu'il est possible de distinguer plusieurs types de dyspraxie et d'en connaître les signes cliniques spécifiques pour un meilleur dépistage. C'est une avancée importante «pour mieux comprendre les mécanismes en jeu dans le cerveau et cela a des conséquences pratiques. Par exemple, là où l'utilisation d'un clavier d'ordinateur sera utile pour un enfant, inutile pour un autre, un tiers temps est par contre souvent accordé», explique la spécialiste. Cela permet d'orienter au mieux la prise en charge entre psychomotricien, orthophoniste, ergothérapeute, orthoptiste, psychologue et pédopsychiatre et de mettre en œuvre les aides pédagogiques les mieux adaptées pour mener à bien la scolarité.
«Pour chaque enfant dys, on ne peut pas faire autrement que d'introduire de la personnalisation dans son enseignement», affirme le Dr Pouhet. C'est tout l'enjeu des projets personnalisés de scolarisation (PPS) qui peuvent être élaborés dans une maison départementale de la personne handicapée.
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Re: Actualités 2012

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Succès de greffes de cellules dans l'œil


Par damien Mascret - le 23/01/2012
Une équipe américaine franchit un pas prometteur dans le traitement de la cécité due à la dégénérescence maculaire.
Même si ce n'est qu'une première étape vers le chemin de la guérison, il s'agit tout de même d'une réussite spectaculaire. Une équipe américaine vient en effet d'améliorer, modestement, la vue de deux patients qui l'avaient quasiment perdue en raison d'une dégénérescence maculaire, c'est-à-dire d'une destruction de la région de la rétine responsable de la vision centrale. Les médecins ont surtout démontré qu'il était possible de greffer des cellules souches embryonnaires dans l'œil, en les injectant assez profondément dans l'épaisseur de la rétine.
La première bénéficiaire de cette percée médicale, publiée lundi sur le site Internet de la revue The Lancet, est une septuagénaire atteinte de la forme «sèche» de la dégénérescence maculaire liée à l'âge (DMLA), qui est aussi la plus fréquente. Elle se caractérise par une disparition lente mais irréversible de la vision, contrairement à la forme «humide», beaucoup plus rare, où la perte est rapide. Avoir obtenu une amélioration dans ce type de DMLA est d'autant plus spectaculaire qu'on n'en connaît pas aujourd'hui de traitement efficace, contrairement à la forme humide. Pour cette dernière, les traitements antiangiogéniques injectés directement dans l'œil ont en effet révolutionné la prise en charge ces dernières années. En France, on estime que 1 million de personnes sont atteintes de DMLA. Dans 85% des cas, il s'agit d'une forme sèche.
La DMLA apparaît surtout après la cinquantaine«Nous sommes aujourd'hui très désarmés face à la forme sèche, condamnés à voir la vision des patients se détériorer progressivement, confirme le Dr François Malbrel, ophtalmologiste à la clinique Ambroise-Paré de Lille. Après avoir longtemps été notre cible numéro un parce qu'elle évoluait vite, la forme humide, pour laquelle nous avons des traitements, est désormais supplantée par la forme sèche, beaucoup plus fréquente et contre laquelle nous sommes impuissants.»
La DMLA apparaît surtout après la cinquantaine, et le risque ne cesse d'augmenter avec l'âge. Si l'on fait un fond d'œil à des sexagénaires, on retrouve 10% de lésions débutantes, 25% à 75 ans et 50% à 85 ans. Bien sûr, les lésions apparaissant à 80 ans sont moins inquiétantes que celles qui sont repérées à 55 ans, surtout s'il y a des antécédents. En effet, l'existence de cas de DMLA chez les parents multiplie par quatre le risque pour un descendant. Il y a donc une composante génétique forte. On peut d'ailleurs éviter le tabac, qui fait plus que tripler le risque, et prendre certaines mesures diététiques préventives.
Dès 2001, l'étude Areds (Age Related Disease Study), conduite chez plus de 3600 patients âgés de 55 à 80 ans, avait montré qu'il était possible de réduire de 25% le risque d'évolution de la DMLA et la baisse d'acuité visuelle chez des patients à un stade précoce de la maladie, grâce à la prise quotidienne d'un traitement associant des antioxydants à un cocktail de vitamines C et E, zinc, cuivre et bêta-carotène. Mais depuis, ce dernier été retiré des traitements proposés, car on s'est aperçu qu'il augmentait le risque de cancer du poumon chez les fumeurs.
«Les résultats ouvrent de belles perspectives»Le bénéfice préventif du traitement antioxydant sur la DMLA a été confirmé en 2005 par une enquête néerlandaise montrant qu'on réduisait le risque d'un tiers. Depuis, les experts recommandent donc de manger régulièrement des micronutriments à effet antioxydant. On les trouve en abondance dans le thé, le cacao, le vin (avec modération…), les noix, le soja, les fruits et les légumes.
Le second patient de l'essai américain était atteint d'une maladie de Stargardt, une forme de dégénérescence maculaire qui atteint les enfants avant l'âge de 20 ans, généralement entre 7 et 12 ans. Il s'agit de la plus fréquente des maladies héréditaires de l'œil. Elle touche une personne sur 20.000 à 30.000 et conduit rapidement à une perte de la vision centrale avec un champ périphérique conservé. Le malade garde donc une certaine autonomie et peut continuer à se déplacer seul.
Pour le Dr Malbrel, l'intérêt principal de l'essai américain, auquel participe d'ailleurs un brillant ophtalmologiste français qui a migré aux États-Unis il y a une dizaine d'années, le Dr Jean-Pierre Hubschman, réside dans le fait que la greffe est bien supportée par les patients: «Le but de ce travail était avant tout de vérifier la sécurité et la tolérance des greffes de cellules dans la rétine. De ce point de vue, les résultats ouvrent de belles perspectives.» Pour l'amélioration de la vision, les résultats sont modestes et limités à deux patients. Trop peu pour conclure, mais la porte est clairement ouverte à de nouveaux essais.
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Re: Actualités 2012

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MIAM – Une chaîne de fast-food lance des « braille burgers »

On connaissait le "Big Mac" de McDonalds, le "Giant" de Quick, il faudra dorénavant compter avec les "braille burgers" de Wimpy. Une agence de création sud-africaine, Metropolitan Republic, a développé pour l'enseigne quinze sandwiches spécialement destinés aux personnes mal et non voyantes. Le concept est simple : les graines de sésame servent à écrire sur le pain supérieur les ingrédients qui composent le burger. On peut découvrir dans la vidéo promotionnelle des messages comme "burger 100 % bœuf préparé pour vous".

La compagnie Wimpy a déclaré qu'il s'agissait là d'un "petit geste" qui montre que dans ses restaurants, "tout le monde se sent comme à la maison". Selon la chaîne de fast-food, la campagne a permis de toucher 800 000 personnes malvoyantes ou aveugles. L'opération temporaire était destinée à promouvoir l'existence de menus en braille au sein de l'enseigne. Avec un écho qui dépasse largement les frontières sud-africaines, Wimpy a réussi son coup !

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Re: Actualités 2012

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Les milliers de médecins étrangers pourront continuer à exercer en France

Le Parlement a définitivement adopté un texte de loi autorisant les milliers de médecins titulaires d'un diplôme obtenu hors de l'Union européenne à exercer jusqu'à fin 2016. Théoriquement, ils ne pouvaient plus exercer dans les hôpitaux en France depuis trois semaines, sans déroger aux règles d'assurance ou de responsabilité professionnelle, puisque le dispositif qui les encadrait était arrivé à terme le 31 décembre 2011.
Le Conseil constitutionnel avait en effet censuré, à la mi-décembre, un article du projet de budget de la Sécurité sociale 2012 qui autorisait une prolongation d'activité jusqu'au 31 décembre 2014.


ÉPREUVE DE VÉRIFICATION DES CONNAISSANCES

Mardi 24 janvier, les sénateurs ont ratifié à l'unanimité une proposition de loi du député UMP Jean-Pierre Door prolongeant du 31 décembre 2014 au 31 décembre 2016 la date butoir pour valider une épreuve de vérification des connaissances et donc pour pouvoir continuer à exercer. Le texte est donc adopté définitivement, après son vote le 18 janvier par l'Assemblée nationale.

Selon le rapport de la commission des affaires sociales de l'Assemblée, près de 4 000 praticiens, médecins, pharmaciens, chirurgiens-dentistes et sages-femmes étrangers sont concernés par cette autorisation d'exercer. Venus souvent d'Afrique noire francophone ou du Maghreb, ces praticiens pallient depuis de nombreuses années les difficultés de recrutement des hôpitaux français, où ils représentent parfois jusqu'à 30 % du personnel.

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Re: Actualités 2012

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Monsanto : Pas de vente de maïs transgénique en France en 2012

Le groupe américain Monsanto a réaffirmé mardi qu'il ne vendrait pas de maïs transgénique en 2012 en France, au lendemain d'une action menée par des militants anti-OGM contre un de ses sites dans l'Aude.

« Monsanto considère que les conditions favorables à la commercialisation de MON810 en France en 2012 et au-delà ne sont pas réunies », a affirmé le groupe ce mardi dans un communiqué, dont c'est la première réaction depuis l'occupation pendant quelques heures de son site de Trèbes, dans l'Aude. « Cette position a été exprimée à plusieurs reprises et confirmée auprès des autorités françaises », a ajouté le groupe américain. Monsanto « déplore la pénétration par effraction et les dommages occasionnés » par les manifestants, d'autant que cette « action violente » fait suite à d’autres opérations du même type contre le siège et des sites de recherche et de production de Monsanto en France.

Pas de vente, pas d'expérimentation, mais du stock...
Tout en réaffirmant qu'il n'avait « ni vendu ni expérimenté de semences de maïs MON810 en France depuis 2008 », le géant américain a admis que certains de ses sites dans l'Hexagone pouvaient stocker et conditionner des « semences OGM et conventionnelles » à destination de l'exportation. « Cette activité contribue à la création d’emplois et de valeurs pour une filière des semences françaises qui est globalement exportatrice », a affirmé le groupe.
Lundi, lors de l'action contre le site de Trèbes, où étaient stockées des semences de maïs transgénique, une centaine de militants anti-OGM avaient exigé un « arrêté d'interdiction de cession, de circulation, et de mise en culture » de la semence OGM. Ils s'étaient félicités d'avoir montré que du maïs génétiquement modifié, conditionné dans des sacs dans un entrepôt du groupe d'agrochimie, était prêt à être distribué en France. Cette action a poussé la ministre de l'Ecologie Nathalie Kosciusko-Morizet à annoncer l'interdiction de leur mise en culture avant fin février par le biais d'une nouvelle clause de sauvegarde.

France soir
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Addictions : Un guide distribué aux 36.000 maires de France

La Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt) a annoncé ce mardi avoir diffusé ''aux 36.000 maires de France'' un guide apportant ''des éléments concrets pour prendre les décisions qui s'imposent'' face aux problèmes de drogue, d'alcool ou de tabac.

Le guide « Les collectivités territoriales face aux conduites addictives » a été réalisé par la Mission interministérielle de lutte contre la drogue et la toxicomanie (Mildt), « en étroite collaboration avec l'Association des maires de France, l'ensemble des ministères, et de nombreuses associations », indique un communiqué de la Mission. « La toxicomanie est un sujet complexe auquel les élus locaux sont régulièrement confrontés dans leurs activités quotidiennes », souligne le document.

Téléchargeable sur Internet
Et d'indiquer : « ce guide a pour objectif de répondre aux questions qu'ils se posent en leur apportant des éléments concrets pour prendre les décisions qui s'imposent ». Le document offre « un éventail de réponses concrètes concernant notamment l'identification des interlocuteurs en matière de prévention, la définition du cadre juridique de leurs interventions, le recensement des outils disponibles, les suggestions sur les conduites à tenir », ajoute la Mildt.

Ce guide peut également être téléchargé sur Internet, sur le site de la Mildt (http://www.drogues.gouv.fr)
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Mariage gay : 63 % des Français sont pour, selon un sondage

L'opinion des Français sur le mariage gay aurait radicalement changé, selon un récente sondage BVA réalisé pour la chambre des notaires de Paris.

Le sujet divise les candidats à l'élection présidentielle mais les Français seraient, eux, en revanche à plus de la majorité d'accord dessus. Selon un sondage BVA réalisé pour la chambre des notaires, 63% d'entre eux se déclarent désormais favorable au mariage gay. Et 56% pour l'homoparentalité. Une large masse qui prouve l'évolution des mentalités.

En 2006, ils n'était que 48% des Français à approuver l'adoption d'enfants par les couples homosexuels, alors que moins d'une personne sur trois approuvait ce changement en 1998.

Autres sujets de société abordés
Néanmoins, les avis divergent selon le sexe, l'âge et les préférences politiques des sondés. Sans grande surprise, les sympathisants de droite restent opposés à ce changement à 54% tandis que ceux de gauche l’approuvent à 65%. Et ce sont les femmes qui sont le plus favorables à cette évolution (60%), contre 51% d'hommes.

D'autres sujets de société sont abordés dans ce sondage, réalisé les 16 et 17 décembre 2011. En ce qui concerne l'euthanasie, 84% pensent qu'elle devrait être autorisée si une personnes atteinte d'une maladie incurable la demande. Le chiffre reste donc quasiment identique à celui de 2009 (86%). Au sujet des mères porteuses, les Français penchent également pour le changement: 63% des personnes interrogées sont favorables à ce que les couples infertiles puissent avoir recours à la gestation pour autrui. Une autre évolution des mœurs lorsqu'on sait que le sujet se retrouve souvent au cœur de polémiques
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Re: Actualités 2012

Message par Sebcbien »

Memo a écrit :Salut mouchou et Sebcbien!!

En ce qui concerne le tramadol, l'article poster sur la page précédente dit:
Cet antidouleur provoquerait notamment une forte addiction
Donc petit à petit le consomateur qui utiliser le médicament avec les bons dosages va augmenter les doses pour obtenir plus d'effets.... Sans parler des problèmes liés au sevrage

Après il faut se dire que quand on interdit un médicament c'est que la balance bénéfice-risque devient défavorable...
Je suis d'accord avec toi mais on pourrait contrôler ces dérives via le médecin traitant ou encore encadrer et diriger les patients vers des centres anti-douleurs où ils seraient entourés de spécialistes.
On ne peut pas supprimer des médicaments qui sont efficaces pour ceux qui souffrent à cause de personnes qui vont jusqu'à l'overdose pour x raisons qui n'ont rien à voir avec la fonction principale du médicament.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Ouais après je suis d'accord avec toi qu'un suivi plus régulier pourrait permettre aux médecins de voir ceux qui en abusent et d'agir en conséquence.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Le gouvernement présente son plan national vélo

Le plan se présente comme une feuille de route : une série de propositions pour développer l'usage du vélo en France. Depuis juillet, un groupe de travail présidé par Philippe Goujon, député-maire du 15e arrondissement de Paris et composé de dix-sept membres (dont des représentants des associations, des usagers, et des élus), a planché pour en établir les grandes lignes. Le résultat final est présenté jeudi 26 janvier par le ministre des transports, Thierry Mariani.
Alors que les Français ne parcourent que 87 km en moyenne par an en pédalant, contre 800 à 1 000 km pour les Danois ou les Hollandais, le ministre des transports met en exergue "les avantages du vélo", "en termes de santé, de réduction des pollutions atmosphériques et de réduction du bruit, de budget des ménages, de développement économique".

La mesure phare, proposée par le groupe de travail de M. Goujon et réclamée par les associations de cyclistes, n'a pas été retenue par le ministère des transports : l'indemnité kilométrique pour les déplacements domicile-travail doit être "évaluée", tout comme les exonérations fiscales pour les entreprises qui mettent des vélos à disposition des salariés qui doivent être "clarifiées".

En signe de contestation, le président du Club des villes et territoires cyclables, club qui a participé au groupe de travail, a décidé de bouder la présentation du plan : l'absence de cette mesure emblématique le déçoit. "Quel est le signe fort donné pour le trajet domicile-travail ?", s'interroge Jean-Marie Darmian, qui estime que c'est cette problématique "qui pèse économiquement et moralement sur les Français". "C'est normal que cette proposition soit à l'étude parce qu'elle demande encore le vote des députés", temporise Geneviève Laferrère, présidente de la Fédération française des usagers de la bicyclette (Fubicy), qui a également participé au groupe de travail.


A cependant été retenu le développement de l'intermodalité entre vélo et transports collectifs. Ce volet permettrait, par exemple, aux salariés séparés par de nombreux kilomètres de leur travail, de garer leur vélo dans une gare ou de pouvoir le charger dans un train. Une mesure jugée "vague" par le président du Club des villes et territoires cyclables, qui craint qu'elle soit sans impact car "non obligatoire".




La sécurité et la lutte contre le vol sont également au coeur du plan.LeMonde.fr/Flora Genoux

Sur la route, le "tourne à droite" doit être mis en œuvre. Cette mesure, déjà expérimentée à Strasbourg ou à Nantes, doit permettre aux cyclistes de tourner à droite, lorsque le feu est rouge, en laissant la priorité aux piétons et la circulation transversale. L'idée n'est pas nouvelle : elle avait été approuvée par décret en novembre 2010 mais bute au niveau national sur un problème de signalisation : le panneau, jaune avec un vélo à droite et une flèche, n'a toujours pas été "homologué". Quelques heures avant l'annonce du plan, une trentaine d'élus locaux réclamaient encore la systématisation de ce panneau.

La sécurité et la lutte contre le vol sont également au cœur du plan : un marquage des vélos est mis en place pour lutter contre le vol et le recel, et les garages à vélo seront obligatoires dans les constructions neuves. Cette dernière mesure a également fait l'objet d'un décret, en juillet 2011. A l'image des auto-écoles, l'Etat souhaite encore la mise en place d'écoles du vélo. Pour "une meilleure perception de l'image du vélo par les Français", un programme de communication national doit être lancé.

Pour Jean-Marie Darmian, ce plan, "sans souffle politique" est "la compilation" de mesures qui existaient déjà. La Fubicy souligne également que les mesures présentées ne sont pas nouvelles mais "ces petits riens sont de vrais déclencheurs", estime Geneviève Laferrère. "Au niveau national, c'est la première fois que le mot 'vélo' est prononcé est c'est quasiment déjà une révolution", se félicite-t-elle. Jean-Marie Darmian préfère recourir à l'allégorie cycliste : "ce plan, c'est comme un coureur cycliste qui se serait caché dans le peloton pendant cinq ans et qui ferait le sprint de la dernière chance pour gagner la confiance".

Flora Genoux
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