Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Fiches culture générale 2012
De rien.
Jai trouvé ça énorme aussi. Surtout que j'en avais entendu parler mais sans plus...
Une autre petite fiche sur un sujet que je viens de découvrir
La phone thérapie
Prise en charge par téléphone par un psychiatre
Public touché:
Les isolés, les habitants des régions reculés, les expatriés, les femmes à la maison obligées de s'occuper de vieux parents ou de jeunes enfants. Et désormais les cadres hyperactifs débordés par leur agenda
Avantage
_Pour le patient: pas de frais de transport, pas de perte de temps en trajets, coût des appels de moins en moins élevé grâce aux lignes téléphoniques via Internet… Seul le patient et le psy sont au courant (pas de rencontre de connaissance dans le cabinet)
Favorise la confidence du patient qui est dans un lieu familier
_Pour le psy: pas de frais lié au cabinet, lieu familier risque de problème durant la séance (interruption extérieur: enfant....)
Inconvénient
_Pour le patient: Attention aux vrais diplomé!!
_Pour le psy: ne peut se fier qu'à la voix du patient, pas à ses gestes...
On compte déjà quelques Cyberpsy!!!
Si vous avez d'autres infos..........
Jai trouvé ça énorme aussi. Surtout que j'en avais entendu parler mais sans plus...
Une autre petite fiche sur un sujet que je viens de découvrir
La phone thérapie
Prise en charge par téléphone par un psychiatre
Public touché:
Les isolés, les habitants des régions reculés, les expatriés, les femmes à la maison obligées de s'occuper de vieux parents ou de jeunes enfants. Et désormais les cadres hyperactifs débordés par leur agenda
Avantage
_Pour le patient: pas de frais de transport, pas de perte de temps en trajets, coût des appels de moins en moins élevé grâce aux lignes téléphoniques via Internet… Seul le patient et le psy sont au courant (pas de rencontre de connaissance dans le cabinet)
Favorise la confidence du patient qui est dans un lieu familier
_Pour le psy: pas de frais lié au cabinet, lieu familier risque de problème durant la séance (interruption extérieur: enfant....)
Inconvénient
_Pour le patient: Attention aux vrais diplomé!!
_Pour le psy: ne peut se fier qu'à la voix du patient, pas à ses gestes...
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Si vous avez d'autres infos..........

Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
La tendresse est thérapeutique
Intro : Je sais pas...
I)De la tendresse pour guérir
Dans la sphère privée :
- permet de lutter contre l'isolement, de se sentir appartenant à la famille, de manifester notre affection pour une personne,la lui offrir = Donner et recevoir de la tendresse aide à la construction d'une "bonne santé psychologique" = Thérapie quotidienne qui redonne le sourire et l'envie de vivre.
Dans la sphère médicale :
- Un malade se sentira d'autant plus humain si l'acte technique est accompagné de douceur.Il se sentira comme une personne à part entière et non comme un"n°" (de chambre, dans tel service, qui a telle maladie)
- Amélioration de son moral = patient plus heureux = traitement,soins plus "facile"( manger, s'hydrater,se laver, prendre ses médicaments)
- Importante pour certaines catégories de patients : bébé venant de naître, enfant, personnes âgées
II)Mais pas seulement
Dans la sphère privée :
- Certaines personnes n'apprécie pas les gestes ou phrases témoignant une quelconque tendresse.
- De la tendresse, sans autorité ni limites pour un enfant ne lui permettra pas un épanouissement complet
Dans la sphère médicale
- Il faut que le soignant, reste conscient que la personne qu'il traite n'est pour lui que son patient
- La qualité du soin est aussi importante que la relation entre le soignant et le soigné
- Pour des patients fragiles "mentalement" un risque d'attachement trop "grand" peut-être possible (n'accepter que CE soignant là, envie d'avoir une relation d'exclusivité = ne pas comprendre qu'il/elle a d'autres patients
III) La place de la tendresse dans le métier d'infirmière
- Doit être présente car a son utilité dans certaines relations et certains soin (soin de confort par exemple)
- Ne doit pas nuire "aux limites" qu'il doit y avoir entre le patient et son infirmier(ère) (outrecuidance, attachement excessif)
- Équilibre nécessaire, surtout du côté de l'infirmier pour un travail dans des conditions e plus optimales possibles.
- Etre conscient que l'entourage, si il y en a un, peut remplir cette fonction parfaitement et donc que le patient ne sera pas forcément demandeur
- D'autres idées?
CCl : Ouverture sur le rire qui peut aider à guérir
Voilà pour mon plan dont je ne suis pas trop sûre...
Nanouu M***E pour demain! Courage!
Intro : Je sais pas...
I)De la tendresse pour guérir
Dans la sphère privée :
- permet de lutter contre l'isolement, de se sentir appartenant à la famille, de manifester notre affection pour une personne,la lui offrir = Donner et recevoir de la tendresse aide à la construction d'une "bonne santé psychologique" = Thérapie quotidienne qui redonne le sourire et l'envie de vivre.
Dans la sphère médicale :
- Un malade se sentira d'autant plus humain si l'acte technique est accompagné de douceur.Il se sentira comme une personne à part entière et non comme un"n°" (de chambre, dans tel service, qui a telle maladie)
- Amélioration de son moral = patient plus heureux = traitement,soins plus "facile"( manger, s'hydrater,se laver, prendre ses médicaments)
- Importante pour certaines catégories de patients : bébé venant de naître, enfant, personnes âgées
II)Mais pas seulement
Dans la sphère privée :
- Certaines personnes n'apprécie pas les gestes ou phrases témoignant une quelconque tendresse.
- De la tendresse, sans autorité ni limites pour un enfant ne lui permettra pas un épanouissement complet
Dans la sphère médicale
- Il faut que le soignant, reste conscient que la personne qu'il traite n'est pour lui que son patient
- La qualité du soin est aussi importante que la relation entre le soignant et le soigné
- Pour des patients fragiles "mentalement" un risque d'attachement trop "grand" peut-être possible (n'accepter que CE soignant là, envie d'avoir une relation d'exclusivité = ne pas comprendre qu'il/elle a d'autres patients
III) La place de la tendresse dans le métier d'infirmière
- Doit être présente car a son utilité dans certaines relations et certains soin (soin de confort par exemple)
- Ne doit pas nuire "aux limites" qu'il doit y avoir entre le patient et son infirmier(ère) (outrecuidance, attachement excessif)
- Équilibre nécessaire, surtout du côté de l'infirmier pour un travail dans des conditions e plus optimales possibles.
- Etre conscient que l'entourage, si il y en a un, peut remplir cette fonction parfaitement et donc que le patient ne sera pas forcément demandeur
- D'autres idées?
CCl : Ouverture sur le rire qui peut aider à guérir

Voilà pour mon plan dont je ne suis pas trop sûre...
Nanouu M***E pour demain! Courage!

"Si le destin vous offre encore de quoi vous combler, c'est que le peu que vous ayez puisse encore vous aller"
"Le mieux est l'ennemi du bien"
"Le mieux est l'ennemi du bien"
Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Au fait que pensez-vous de nos plans à Mémo et à moi par rapport aux accidents de la vie courante? Comme ils étaient très différents?
"Si le destin vous offre encore de quoi vous combler, c'est que le peu que vous ayez puisse encore vous aller"
"Le mieux est l'ennemi du bien"
"Le mieux est l'ennemi du bien"
Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Merciiii Mel, je vous dis tout sur ce que vous écrivez demain quand j'attaque l'oral ! Des bisouuus
C'est quand un Homme ne sourit plus qu'il est le plus gravement malade ...
Puéricultrice 2016 ♥
Puéricultrice 2016 ♥
Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Jooulie : mieux vaut prévenir que guérir
INTROPrévention : vie à éviter l'apparition, le développement, ou l'aggravation d'une maladie ou d'un accident.Guérir : Restaurer la santé à un individu qui l'a perdu (physiquement, psychologiquement, mentalement, socialement (def OMS!) )
I)LA PRÉVENTION
- Fait partie du quotidien : attention à ça dit la mère à l'enfant, limiter à 50 indique le panneau, protégez-vous énonce la campagne pour le préservatif. = Place importante, ce qui a entraîné son "officialisation"
- La législation : Trois niveaux (I,II,III)
- Place capitale dans la société : " Celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas" / "Fumer tue" / " L'abus d'alcool est dangereux pour la santé" / "Ne mangez pas trop gras, trop sucré, trop salé" / " Un trait danger, deux traits sécurité" ...
- Méthodes qui permettent son développement : Une mammographie offerte tous les 2 ans pour les + de 45 ans. Un dépistage gratuit pour le cancer colorectal chez les plus de 60 ans...
- Les Avantages à Prévenir : développement de méthode préventive = éradication de maladie (variole), diminution de la morbidité et donc indirectement de la mortalité (infantile, maternelle, mort prématurée, mort due à une pathologie ou un accident)
II)MAIS
- Le risque zéro n'existe pas. Malgré la prévention un accident ou la survenue d'une maladie peuvent arriver rapidement.
- Elle demande une auto-responsabilisation : impossible pour les jeunes enfants, limitée chez les adolescents souvent en quête d'aventure.
- " L'erreur est humaine" = On ne peut pas toujours être à 100% vigilant : distraction, une seule seconde d'inattention suffit.
- Inconvénients de la prévention : Le coût, atteinte à la liberté (Jouliie), manque de moyens pour la mise en oeuvre, le peu d'importance qu'on lui accorde au niveau législatif (seulement 5% de financement accordé)
- Recrudescence de certains comportements à risque : relations sexuelles non protégée, hausse consommation de cannabis chez les jeunes...
- Scandales sanitaires "fréquents" malgré tout = Chikungunya , Canicule de 2003, H1N1...
CCL : J'aurais voulu faire une troisième partie sur "le rôle de l'inf dans la prévention" mais en 10 min pas le temps, don à faire en conclusion
INTROPrévention : vie à éviter l'apparition, le développement, ou l'aggravation d'une maladie ou d'un accident.Guérir : Restaurer la santé à un individu qui l'a perdu (physiquement, psychologiquement, mentalement, socialement (def OMS!) )
I)LA PRÉVENTION
- Fait partie du quotidien : attention à ça dit la mère à l'enfant, limiter à 50 indique le panneau, protégez-vous énonce la campagne pour le préservatif. = Place importante, ce qui a entraîné son "officialisation"
- La législation : Trois niveaux (I,II,III)
- Place capitale dans la société : " Celui qui conduit, c'est celui qui ne boit pas" / "Fumer tue" / " L'abus d'alcool est dangereux pour la santé" / "Ne mangez pas trop gras, trop sucré, trop salé" / " Un trait danger, deux traits sécurité" ...
- Méthodes qui permettent son développement : Une mammographie offerte tous les 2 ans pour les + de 45 ans. Un dépistage gratuit pour le cancer colorectal chez les plus de 60 ans...
- Les Avantages à Prévenir : développement de méthode préventive = éradication de maladie (variole), diminution de la morbidité et donc indirectement de la mortalité (infantile, maternelle, mort prématurée, mort due à une pathologie ou un accident)
II)MAIS
- Le risque zéro n'existe pas. Malgré la prévention un accident ou la survenue d'une maladie peuvent arriver rapidement.
- Elle demande une auto-responsabilisation : impossible pour les jeunes enfants, limitée chez les adolescents souvent en quête d'aventure.
- " L'erreur est humaine" = On ne peut pas toujours être à 100% vigilant : distraction, une seule seconde d'inattention suffit.
- Inconvénients de la prévention : Le coût, atteinte à la liberté (Jouliie), manque de moyens pour la mise en oeuvre, le peu d'importance qu'on lui accorde au niveau législatif (seulement 5% de financement accordé)
- Recrudescence de certains comportements à risque : relations sexuelles non protégée, hausse consommation de cannabis chez les jeunes...
- Scandales sanitaires "fréquents" malgré tout = Chikungunya , Canicule de 2003, H1N1...
CCL : J'aurais voulu faire une troisième partie sur "le rôle de l'inf dans la prévention" mais en 10 min pas le temps, don à faire en conclusion
"Si le destin vous offre encore de quoi vous combler, c'est que le peu que vous ayez puisse encore vous aller"
"Le mieux est l'ennemi du bien"
"Le mieux est l'ennemi du bien"
Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
Magnifique ton plan 
Oui la conclusion et l'introduction j'avais mis exactement ça. Par contre pour ce qui est du coût de la prévention ou de la guérison (qu'est ce qui convient le mieux, guérir ou prévenir par rapport au niveau financier) en gros tu ne peux pas dire l'un est plus avantageux que l'autre, ça dépend de la situation




Oui la conclusion et l'introduction j'avais mis exactement ça. Par contre pour ce qui est du coût de la prévention ou de la guérison (qu'est ce qui convient le mieux, guérir ou prévenir par rapport au niveau financier) en gros tu ne peux pas dire l'un est plus avantageux que l'autre, ça dépend de la situation

__ ESI 2016.
Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra
D'autres sujets qui sont tombés à Guéret :
1) La délinquance
2) La maltraitance
Pour la délinquance j'aurais fait :
-Intro : définition de la délinquance
- I) les causes de la délinquance
- II) les conséquences (individuelles et collectives)
- III) les mesures mises en place pour lutter contre la délinquance
- Conclu : je sais pas
Pour la maltraitance :
Je sais pas trop, j'aurais mis qu'aujourd'hui on parle plus de la bientraitance que de la maltraitance !
J'aurais parler de la maltraitance envers les personnes âgées.
Mais pas vraiment de plan précis
1) La délinquance
2) La maltraitance
Pour la délinquance j'aurais fait :
-Intro : définition de la délinquance
- I) les causes de la délinquance
- II) les conséquences (individuelles et collectives)
- III) les mesures mises en place pour lutter contre la délinquance
- Conclu : je sais pas
Pour la maltraitance :
Je sais pas trop, j'aurais mis qu'aujourd'hui on parle plus de la bientraitance que de la maltraitance !
J'aurais parler de la maltraitance envers les personnes âgées.
Mais pas vraiment de plan précis
ESI 2012-2015- Ifsi de Figeac
S1 : Maison de retraite. S2 : Cardiologie. S3 n°1 : IDE libérales. S3 n°2 : Psychiatrie Ado. S4 : Centre de rééducation fonctionelle en neuro

S1 : Maison de retraite. S2 : Cardiologie. S3 n°1 : IDE libérales. S3 n°2 : Psychiatrie Ado. S4 : Centre de rééducation fonctionelle en neuro
Re: Actualités 2012
Il y a beaucoup de thème important cette année: Médiator, PIP.......
Maintenant est ce que tu tomberas dessus à l'oral....
Donc pour moi aucun pronostic je préfére me préparer aux grands thèmes!!
Après pour l'école aucune idée....
Maladie de Parkinson : tout reste à faire !
Le Point.fr - Publié le 10/04/2012 à 14:12
REGARDEZ. Les associations se battent toujours contre les idées reçues et Yann Arthus-Bertrand parle de sa femme atteinte de la maladie.
Pour commencer, il faut savoir que la maladie de Parkinson n'a rien de rare, puisque 14 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France, soit plus de deux par heure. Et ce ne sont pas uniquement des personnes âgées ! 50 % d'entre elles sont actives. Lors de la découverte de leur affection, la moitié des individus ont entre 40 et 58 ans. Et environ 10 % des malades ont moins de 40 ans. Enfin, cette maladie ne se manifeste pas toujours par des tremblements. La lenteur du geste est le symptôme le plus fréquent et un malade sur trois ne tremblera jamais. Mais la raideur musculaire, la dépression et la micrographie (une écriture qui devient de plus en plus petite) sont en général présentes, ainsi que d'autres troubles qui font dire à ces patients que leur "corps est une prison".
Au total, plus de 150 000 personnes sont atteintes par cette maladie - dont les origines ne sont pas connues - dans notre pays. C'est la deuxième cause de handicap moteur chez l'adulte. Car, même s'il existe des traitements médicamenteux et chirurgicaux pour atténuer les symptômes, il est impossible de guérir les malades en l'état actuel des connaissances. L'affection continue donc d'évoluer, de façon imprévisible, avec une alternance de périodes "on" et "off". Les différences entre ces deux états sont tellement nettes que l'entourage a parfois la tentation de croire à la simulation, au grand désarroi des patients.
Des moyens dérisoires
Fort heureusement pour eux, deux ans après la publication d'un livre blanc, issu des premiers états généraux des personnes atteintes, un pas décisif a été franchi. La maladie de Parkinson est désormais une priorité nationale et un enjeu majeur de santé publique, bénéficiant d'un plan national d'action allant jusqu'en 2014. Ce qui permet de prendre enfin en compte les spécificités de cette pathologie neurodégénérative. Pour l'association France Parkinson, il est urgent et indispensable que ce plan devienne une réalité concrète pour tous les malades. Car les moyens alloués sont très faibles : 3,1 millions d'euros, soit 10 euros par malade et aidant ! D'où les actions menées demain et l'émouvant témoignage du célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand au sujet de sa femme, Anne.
"Tout reste à faire malgré la mise en place du Plan d'action Parkinson !" affirme le professeur Pierre Pollak, chef du service de neurologie des hôpitaux universitaires de Genève et président du comité scientifique de l'association France Parkinson. "Il faut que la coordination des soins s'installe dans tous les hôpitaux et avec tous les neurologues de l'Hexagone. Il s'agit également de développer la formation des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes afin que les patients soient mieux pris en charge." C'est d'autant plus important qu'au moment du diagnostic les malades repartent avec peu d'informations, et donc beaucoup d'inquiétudes. Un certain nombre d'entre eux ne reverront pas leur neurologue avant six mois ! Un délai bien long pendant lequel la maladie progresse et l'entourage des patients se fatigue.
Maintenant est ce que tu tomberas dessus à l'oral....


Après pour l'école aucune idée....
Maladie de Parkinson : tout reste à faire !
Le Point.fr - Publié le 10/04/2012 à 14:12
REGARDEZ. Les associations se battent toujours contre les idées reçues et Yann Arthus-Bertrand parle de sa femme atteinte de la maladie.
Pour commencer, il faut savoir que la maladie de Parkinson n'a rien de rare, puisque 14 000 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque année en France, soit plus de deux par heure. Et ce ne sont pas uniquement des personnes âgées ! 50 % d'entre elles sont actives. Lors de la découverte de leur affection, la moitié des individus ont entre 40 et 58 ans. Et environ 10 % des malades ont moins de 40 ans. Enfin, cette maladie ne se manifeste pas toujours par des tremblements. La lenteur du geste est le symptôme le plus fréquent et un malade sur trois ne tremblera jamais. Mais la raideur musculaire, la dépression et la micrographie (une écriture qui devient de plus en plus petite) sont en général présentes, ainsi que d'autres troubles qui font dire à ces patients que leur "corps est une prison".
Au total, plus de 150 000 personnes sont atteintes par cette maladie - dont les origines ne sont pas connues - dans notre pays. C'est la deuxième cause de handicap moteur chez l'adulte. Car, même s'il existe des traitements médicamenteux et chirurgicaux pour atténuer les symptômes, il est impossible de guérir les malades en l'état actuel des connaissances. L'affection continue donc d'évoluer, de façon imprévisible, avec une alternance de périodes "on" et "off". Les différences entre ces deux états sont tellement nettes que l'entourage a parfois la tentation de croire à la simulation, au grand désarroi des patients.
Des moyens dérisoires
Fort heureusement pour eux, deux ans après la publication d'un livre blanc, issu des premiers états généraux des personnes atteintes, un pas décisif a été franchi. La maladie de Parkinson est désormais une priorité nationale et un enjeu majeur de santé publique, bénéficiant d'un plan national d'action allant jusqu'en 2014. Ce qui permet de prendre enfin en compte les spécificités de cette pathologie neurodégénérative. Pour l'association France Parkinson, il est urgent et indispensable que ce plan devienne une réalité concrète pour tous les malades. Car les moyens alloués sont très faibles : 3,1 millions d'euros, soit 10 euros par malade et aidant ! D'où les actions menées demain et l'émouvant témoignage du célèbre photographe Yann Arthus-Bertrand au sujet de sa femme, Anne.
"Tout reste à faire malgré la mise en place du Plan d'action Parkinson !" affirme le professeur Pierre Pollak, chef du service de neurologie des hôpitaux universitaires de Genève et président du comité scientifique de l'association France Parkinson. "Il faut que la coordination des soins s'installe dans tous les hôpitaux et avec tous les neurologues de l'Hexagone. Il s'agit également de développer la formation des médecins, des infirmières, des kinésithérapeutes afin que les patients soient mieux pris en charge." C'est d'autant plus important qu'au moment du diagnostic les malades repartent avec peu d'informations, et donc beaucoup d'inquiétudes. Un certain nombre d'entre eux ne reverront pas leur neurologue avant six mois ! Un délai bien long pendant lequel la maladie progresse et l'entourage des patients se fatigue.
Montpellier: Admise sur LP!!
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
ESI 2012/2015!!
Stage: S1 Crèche S2 Gériatrie S3 Médecine Générale S4 Psychiatrie
Re: Actualités 2012
Le bracelet électronique, star contestée de l'aménagement de peine
C'est un bracelet qui devait vider les prisons surpeuplées. Avec 66 445 personnes incarcérées, la France n'a jamais compté autant de personnes en détention. Parallèlement, le nombre de placements sous surveillance électronique a augmenté de près de 25 % entre mars 2011 et mars 2012. Selon l'administration pénitentiaire, 8 856 personnes bénéficiaient de cet aménagement de peine contre 6 664 l'année dernière.
Une augmentation marquée de ce mode de surveillance mis en vigueur en 1997 dont les professionnels de la justice dressent un bilan contrasté. S'ils s'accordent sur l'idée qu'il est essentiel de proposer des alternatives à l'incarcération, beaucoup déplorent que cette mesure ne soit pas accompagnée d'une réelle politique de réinsertion.
"Le placement sous surveillance électronique [PSE, voir le descriptif du dispositif sur le site du ministère de la justice] est devenu la panacée en termes d'aménagements de peine, explique Marie-Blanche Régnier, secrétaire générale de du syndicat de la magistrature. Malheureusement, il arrive trop souvent que cette mesure ne soit pas accompagnée d'un suivi socio-éducatif. Un manque qui vide un peu de son sens l'aménagement de peine. Qui plus est, cet aménagement est privilégié aux dépens d'autres comme la semi-liberté ou le placement à l'extérieur." Ainsi, aujourd'hui, 989 personnes bénéficient d'une mesure de placement à l'extérieur et 2 036, d'une mesure de semi-liberté.
Plus modérée, l'Union syndicale des magistrats (USM) cible ses critiques sur le dispositif de surveillance électronique de fin de peine (Sefip) qui, depuis la loi pénitentiaire, permet aux détenus condamnés à une peine inférieure à cinq ans d'effectuer les quatre derniers mois de leur peine à domicile. "Une surveillance organisée automatiquement, attendue par les détenus à qui on ne demande pas d'aménager un projet : c'est contraire à l'idée de réinsertion", explique Virginie Valton, vice-présidente de l'USM. Pour autant, cette mesure reste marginale et ne concerne aujourd'hui que 514 personnes. "Le Sefip est un échec, confirme Martine Lebrun, présidente de l'Association nationale des juges d'application des peines (ANJAP). Vider les prisons, sans projet derrière, ça n'a pas de sens."
Pour la présidente de l'ANJAP, le PSE est une bonne mesure, mais il faut rester prudent. "Il ne faut pas que la France devienne comme la Grande-Bretagne, qui a 50 000 personnes équipées de bracelets électroniques et une population carcérale qui explose. Le risque d'accorder trop largement le PSE serait en effet de voir les tribunaux correctionnels se montrer plus généreux avec les condamnations et prononcer plus facilement de la détention, en sachant que celle-ci pourra s'effectuer avec un PSE." Et la présidente de louer le modèle finlandais qui ne place pas en détention pour des peines inférieures à six mois : "Ils utilisent assez peu le PSE et beaucoup plus le principe des jours/amende. Grâce à cela, ils ont réduit leur parc pénitentiaire de 25 %."
"L'AMÉNAGEMENT DE PEINE DOIT ÊTRE INDIVIDUALISÉ"
Alternative à l'incarcération, le PSE n'en reste pas moins une véritable peine, comme le rappelle Gwënaelle Koskas, juge d'application des peines à Bobigny. "Psychologiquement, c'est un dispositif intenable au-delà de six mois. La personne sous PSE devient en effet son propre gardien, et le risque de le mettre en situation d'échec, s'il ne respecte pas ses horaires de sortie, est grand." En outre, ajoute-t-elle, "c'est une peine qui touche aussi la famille, quand il y en a une, car elle doit s'adapter aux contraintes du PSE. On vit avec, on dort avec, on se lave avec. C'est la version moderne du boulet."
Pour l'avocate Delphine Boesel, spécialiste du droit de l'exécution de la sanction pénale, il est regrettable que "le PSE soit devenu l'aménagement de peine le plus utilisé par les JAP, notamment pour des raisons budgétaires, alors même que d'autres mesures seraient parfois plus adaptées à certaines personnes. Comme par exemple le placement extérieur, qui implique un vrai encadrement social."
"De même, ajoute-t-elle, les juges d'application des peines prononcent moins de libérations conditionnelles simples, en préférant imposer une période probatoire de PSE (ou autre, semi-liberté) car ils ont l'impression de pouvoir contrôler un peu plus la personne condamnée, ce qui reste à prouver, quand on voit le contrôle exercé par les CIP [conseillers d'insertion et de probation], qui sont surchargés."
L'Observatoire international des prisons (OIP) dénonce une autre dérive. "Cette mesure écarte les plus défavorisés d'une alternative à l'incarcération, car elle implique au départ une certaine stabilité sociale", déplore Marie Crétenot, juriste à l'OIP, dans la mesure où le détenu doit justifier d'un logement et d'un emploi avant son placement sous surveillance électronique. "Ces populations vont par conséquent aller jusqu'à la fin de leur peine en prison avec une sortie peu préparée."
Une hausse à double tranchant donc, dont certains professionnels expliquent qu'elle répond à une volonté politique. "Le bracelet électronique repose sur une posture démagogique", juge le Snepap-FSU (Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire), qui représente les travailleurs sociaux. Il permet aux politiques de dire qu'ils sont d'accord avec l'aménagement de peine, malheureusement, les moyens ne sont pas là." Ainsi, alors que l'étude d'impact accompagnant la loi pénitentiaire recommandait le recrutement de mille conseillers d'insertion et de probation, pour renforcer notamment les capacités du suivi socio-judiciaire allant avec le PSE, seuls quarante-neuf l'ont effectivement été, selon le Snepap-FSU.
Par ailleurs, explique le syndicat, "c'est une mesure symbolique destinée à rassurer l'opinion publique. Mais c'est une vision erronée. Plusieurs faits divers ont montré que ça n'empêchait pas la commission de l'infraction. La libération conditionnelle apporte par exemple un taux de récidive inférieur à celui du PSE. Nous sommes pour l'aménagement de peine, mais il faut que celui-ci soit individualisé."
Céline Verzeletti, secrétaire nationale de la CGT pénitentiaire, regrette pour sa part "une politique carcérale fondée sur la gestion de flux dans laquelle le PSE occupe une fonction importante" et dénonce le poids des lobbies de l'industrie du contrôle et de la punition. Pour la France, c'est la société Datacet qui a remporté l'appel d'offres. En 2011, le budget global du ministère de la justice pour le PSE et le placement sous surveillance électronique mobile était de 19,5 millions d'euros.
Simon Piel
Qui peut être placé sous surveillance électronique ?
Le placement sous surveillance électronique concerne aujourd'hui 8 856 personnes. Cette mesure peut être prononcée comme une alternative à la détention provisoire, dans l'attente du jugement, on parle alors d'assignation à résidence avec surveillance électronique (ARSE).
Elle peut être prononcée également comme une alternative à la fin de peine pour les personnes condamnées à une peine inférieure ou égale à cinq ans à qui il reste moins de quatre mois à exécuter. C'est la surveillance électronique de fin de peine (Sefip). Enfin, ce dispositif peut être mis en place dans le cadre d'un aménagement de peine.
Le placement sous surveillance électronique mobile (PSEM) ne constitue pas simplement une alternative à l'incarcération. Il peut être prononcé après la peine de prison dans le cadre d'une surveillance socio-judiciaire puis dans le cadre d'une surveillance de sûreté.
Le monde
C'est un bracelet qui devait vider les prisons surpeuplées. Avec 66 445 personnes incarcérées, la France n'a jamais compté autant de personnes en détention. Parallèlement, le nombre de placements sous surveillance électronique a augmenté de près de 25 % entre mars 2011 et mars 2012. Selon l'administration pénitentiaire, 8 856 personnes bénéficiaient de cet aménagement de peine contre 6 664 l'année dernière.
Une augmentation marquée de ce mode de surveillance mis en vigueur en 1997 dont les professionnels de la justice dressent un bilan contrasté. S'ils s'accordent sur l'idée qu'il est essentiel de proposer des alternatives à l'incarcération, beaucoup déplorent que cette mesure ne soit pas accompagnée d'une réelle politique de réinsertion.
"Le placement sous surveillance électronique [PSE, voir le descriptif du dispositif sur le site du ministère de la justice] est devenu la panacée en termes d'aménagements de peine, explique Marie-Blanche Régnier, secrétaire générale de du syndicat de la magistrature. Malheureusement, il arrive trop souvent que cette mesure ne soit pas accompagnée d'un suivi socio-éducatif. Un manque qui vide un peu de son sens l'aménagement de peine. Qui plus est, cet aménagement est privilégié aux dépens d'autres comme la semi-liberté ou le placement à l'extérieur." Ainsi, aujourd'hui, 989 personnes bénéficient d'une mesure de placement à l'extérieur et 2 036, d'une mesure de semi-liberté.
Plus modérée, l'Union syndicale des magistrats (USM) cible ses critiques sur le dispositif de surveillance électronique de fin de peine (Sefip) qui, depuis la loi pénitentiaire, permet aux détenus condamnés à une peine inférieure à cinq ans d'effectuer les quatre derniers mois de leur peine à domicile. "Une surveillance organisée automatiquement, attendue par les détenus à qui on ne demande pas d'aménager un projet : c'est contraire à l'idée de réinsertion", explique Virginie Valton, vice-présidente de l'USM. Pour autant, cette mesure reste marginale et ne concerne aujourd'hui que 514 personnes. "Le Sefip est un échec, confirme Martine Lebrun, présidente de l'Association nationale des juges d'application des peines (ANJAP). Vider les prisons, sans projet derrière, ça n'a pas de sens."
Pour la présidente de l'ANJAP, le PSE est une bonne mesure, mais il faut rester prudent. "Il ne faut pas que la France devienne comme la Grande-Bretagne, qui a 50 000 personnes équipées de bracelets électroniques et une population carcérale qui explose. Le risque d'accorder trop largement le PSE serait en effet de voir les tribunaux correctionnels se montrer plus généreux avec les condamnations et prononcer plus facilement de la détention, en sachant que celle-ci pourra s'effectuer avec un PSE." Et la présidente de louer le modèle finlandais qui ne place pas en détention pour des peines inférieures à six mois : "Ils utilisent assez peu le PSE et beaucoup plus le principe des jours/amende. Grâce à cela, ils ont réduit leur parc pénitentiaire de 25 %."
"L'AMÉNAGEMENT DE PEINE DOIT ÊTRE INDIVIDUALISÉ"
Alternative à l'incarcération, le PSE n'en reste pas moins une véritable peine, comme le rappelle Gwënaelle Koskas, juge d'application des peines à Bobigny. "Psychologiquement, c'est un dispositif intenable au-delà de six mois. La personne sous PSE devient en effet son propre gardien, et le risque de le mettre en situation d'échec, s'il ne respecte pas ses horaires de sortie, est grand." En outre, ajoute-t-elle, "c'est une peine qui touche aussi la famille, quand il y en a une, car elle doit s'adapter aux contraintes du PSE. On vit avec, on dort avec, on se lave avec. C'est la version moderne du boulet."
Pour l'avocate Delphine Boesel, spécialiste du droit de l'exécution de la sanction pénale, il est regrettable que "le PSE soit devenu l'aménagement de peine le plus utilisé par les JAP, notamment pour des raisons budgétaires, alors même que d'autres mesures seraient parfois plus adaptées à certaines personnes. Comme par exemple le placement extérieur, qui implique un vrai encadrement social."
"De même, ajoute-t-elle, les juges d'application des peines prononcent moins de libérations conditionnelles simples, en préférant imposer une période probatoire de PSE (ou autre, semi-liberté) car ils ont l'impression de pouvoir contrôler un peu plus la personne condamnée, ce qui reste à prouver, quand on voit le contrôle exercé par les CIP [conseillers d'insertion et de probation], qui sont surchargés."
L'Observatoire international des prisons (OIP) dénonce une autre dérive. "Cette mesure écarte les plus défavorisés d'une alternative à l'incarcération, car elle implique au départ une certaine stabilité sociale", déplore Marie Crétenot, juriste à l'OIP, dans la mesure où le détenu doit justifier d'un logement et d'un emploi avant son placement sous surveillance électronique. "Ces populations vont par conséquent aller jusqu'à la fin de leur peine en prison avec une sortie peu préparée."
Une hausse à double tranchant donc, dont certains professionnels expliquent qu'elle répond à une volonté politique. "Le bracelet électronique repose sur une posture démagogique", juge le Snepap-FSU (Syndicat national de l'ensemble des personnels de l'administration pénitentiaire), qui représente les travailleurs sociaux. Il permet aux politiques de dire qu'ils sont d'accord avec l'aménagement de peine, malheureusement, les moyens ne sont pas là." Ainsi, alors que l'étude d'impact accompagnant la loi pénitentiaire recommandait le recrutement de mille conseillers d'insertion et de probation, pour renforcer notamment les capacités du suivi socio-judiciaire allant avec le PSE, seuls quarante-neuf l'ont effectivement été, selon le Snepap-FSU.
Par ailleurs, explique le syndicat, "c'est une mesure symbolique destinée à rassurer l'opinion publique. Mais c'est une vision erronée. Plusieurs faits divers ont montré que ça n'empêchait pas la commission de l'infraction. La libération conditionnelle apporte par exemple un taux de récidive inférieur à celui du PSE. Nous sommes pour l'aménagement de peine, mais il faut que celui-ci soit individualisé."
Céline Verzeletti, secrétaire nationale de la CGT pénitentiaire, regrette pour sa part "une politique carcérale fondée sur la gestion de flux dans laquelle le PSE occupe une fonction importante" et dénonce le poids des lobbies de l'industrie du contrôle et de la punition. Pour la France, c'est la société Datacet qui a remporté l'appel d'offres. En 2011, le budget global du ministère de la justice pour le PSE et le placement sous surveillance électronique mobile était de 19,5 millions d'euros.
Simon Piel
Qui peut être placé sous surveillance électronique ?
Le placement sous surveillance électronique concerne aujourd'hui 8 856 personnes. Cette mesure peut être prononcée comme une alternative à la détention provisoire, dans l'attente du jugement, on parle alors d'assignation à résidence avec surveillance électronique (ARSE).
Elle peut être prononcée également comme une alternative à la fin de peine pour les personnes condamnées à une peine inférieure ou égale à cinq ans à qui il reste moins de quatre mois à exécuter. C'est la surveillance électronique de fin de peine (Sefip). Enfin, ce dispositif peut être mis en place dans le cadre d'un aménagement de peine.
Le placement sous surveillance électronique mobile (PSEM) ne constitue pas simplement une alternative à l'incarcération. Il peut être prononcé après la peine de prison dans le cadre d'une surveillance socio-judiciaire puis dans le cadre d'une surveillance de sûreté.
Le monde
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Re: Actualités 2012
Ce que pourrait changer la nouvelle loi antiterroriste
Outre le délit de consultation habituelle de sites incitant au terrorisme, le projet de Michel Mercier pour renforcer l'actuelle législation antiterroriste s'articule autour de plusieurs points.
Punir la consultation de sites terroristes
Un délit de consultation habituelle de sites incitant au terrorisme ou en faisant l'apologie est créé. Selon le garde des Sceaux, seul serait puni «le fait de consulter ces sites de manière récurrente, par exemple, une ou plusieurs fois par semaine ou par mois, pendant plusieurs mois». «Cette notion, dit-il, est utilisée pour réprimer la consultation de sites pédo-pornographiques, et n'a jamais posé de difficulté.» La disposition ne s'appliquerait pas à certaines professions (scientifiques, journalistes, experts judiciaires, avocats…) amenés à consulter ces sites dans le cadre de l'exercice «normal» de leurs métiers.
Développer la cyberinfiltration de la police
Les enquêteurs vont développer la navigation Internet sous couverture, pour piéger les islamistes radicaux, à l'instar de l'action conduite contre les pédophiles. Ils le feraient dans un cadre judiciaire approprié et non plus seulement au titre du renseignement.
Bloquer les serveurs incriminés
Comme c'était le cas dans la loi sur la presse, le juge des référés pourrait ordonner la fermeture des sites extrémistes en cas de trouble manifestement illicite.
Faire entrer dans le droit commun l'apologie du terrorisme
Ce délit est puni de cinq ans de prison au maximum dans la loi sur la presse. En entrant dans le droit commun, il exposerait son auteur à sept ans de prison si les faits étaient commis sur Internet.
Interdire le chantage et l'instigation à l'action terroriste
La menace d'action terroriste est considérée comme un acte terroriste. Ce nouveau délit découle d'une décision européenne de 2008 qui n'avait pas encore été transposée en France…
L'instigation au terrorisme serait réprimée comme on le fait de l'instigation à commettre un assassinat. À ce jour, il suffit que le recrutement n'ait pas été effectué pour que l'instigateur échappe aux poursuites au titre de l'association de malfaiteurs.
Cibler ceux qui s'endoctrinent à l'étranger
Le délit d'association de malfaiteurs terroristes s'étend. Il concerne notamment celui qui se rend à l'étranger pour y suivre des travaux d'endoctrinement à des idéologies menant au terrorisme ou une formation aux armes et explosifs. Pour l'heure, lorsque ce délit n'est pas prévu dans le pays où se déroule la formation, le djihadiste échappe aux poursuites en France. Cette condition serait donc supprimée. Même l'étranger résidant habituellement en France et qui part s'entraîner comme Merah en zone pakistano-afghane serait concerné par les nouvelles dispositions.
Le Figaro
Outre le délit de consultation habituelle de sites incitant au terrorisme, le projet de Michel Mercier pour renforcer l'actuelle législation antiterroriste s'articule autour de plusieurs points.
Punir la consultation de sites terroristes
Un délit de consultation habituelle de sites incitant au terrorisme ou en faisant l'apologie est créé. Selon le garde des Sceaux, seul serait puni «le fait de consulter ces sites de manière récurrente, par exemple, une ou plusieurs fois par semaine ou par mois, pendant plusieurs mois». «Cette notion, dit-il, est utilisée pour réprimer la consultation de sites pédo-pornographiques, et n'a jamais posé de difficulté.» La disposition ne s'appliquerait pas à certaines professions (scientifiques, journalistes, experts judiciaires, avocats…) amenés à consulter ces sites dans le cadre de l'exercice «normal» de leurs métiers.
Développer la cyberinfiltration de la police
Les enquêteurs vont développer la navigation Internet sous couverture, pour piéger les islamistes radicaux, à l'instar de l'action conduite contre les pédophiles. Ils le feraient dans un cadre judiciaire approprié et non plus seulement au titre du renseignement.
Bloquer les serveurs incriminés
Comme c'était le cas dans la loi sur la presse, le juge des référés pourrait ordonner la fermeture des sites extrémistes en cas de trouble manifestement illicite.
Faire entrer dans le droit commun l'apologie du terrorisme
Ce délit est puni de cinq ans de prison au maximum dans la loi sur la presse. En entrant dans le droit commun, il exposerait son auteur à sept ans de prison si les faits étaient commis sur Internet.
Interdire le chantage et l'instigation à l'action terroriste
La menace d'action terroriste est considérée comme un acte terroriste. Ce nouveau délit découle d'une décision européenne de 2008 qui n'avait pas encore été transposée en France…
L'instigation au terrorisme serait réprimée comme on le fait de l'instigation à commettre un assassinat. À ce jour, il suffit que le recrutement n'ait pas été effectué pour que l'instigateur échappe aux poursuites au titre de l'association de malfaiteurs.
Cibler ceux qui s'endoctrinent à l'étranger
Le délit d'association de malfaiteurs terroristes s'étend. Il concerne notamment celui qui se rend à l'étranger pour y suivre des travaux d'endoctrinement à des idéologies menant au terrorisme ou une formation aux armes et explosifs. Pour l'heure, lorsque ce délit n'est pas prévu dans le pays où se déroule la formation, le djihadiste échappe aux poursuites en France. Cette condition serait donc supprimée. Même l'étranger résidant habituellement en France et qui part s'entraîner comme Merah en zone pakistano-afghane serait concerné par les nouvelles dispositions.
Le Figaro
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Re: Actualités 2012
Les pressings parisiens sous haute pression
Par Philippe Romain - le 10/04/2012
Les contrôles s'intensifient pour ceux utilisant un produit «cancérigène probable». Quant à ceux dits «écolos», ils ne le sont pas vraiment.
433. Le nombre de pressings éparpillés dans Paris. Quelque 90% utilisent toujours du perchloréthylène. Ce produit, jusqu'ici inégalé pour venir à bout des taches les plus difficiles, a été classé «probablement cancérigène» par le Centre international de recherche contre le cancer (Circ).
Un premier décès a priori lié à cette substance est survenu à Nice. Marie-Josée Bernard, 72 ans, vivait au premier étage d'un immeuble, quand un pressing a élu domicile au rez-de-chaussée, en mars 2008. Son état de santé a commencé à se dégrader, jusqu'à sa mort en décembre 2009. Avant d'attaquer le gérant du pressing en justice, l'an passé, le fils de la victime avait réclamé une autopsie. Résultat: du «perchlo» dans tous les organes sauf l'estomac.
Pas de cahier des charges à respecter
Dans la capitale, dix-huit plaintes contre des pressings ont été enregistrées en 2011 «à cause des émanations provoquant des maux de tête», assure la Préfecture de police (PP). «Tous ces commerces ne sont pas dangereux. C'est l'utilisation à haute dose du “perchlo” qui l'est», tient-elle à préciser.
Pour prévenir les inquiétudes de la population et en vertu du principe de précaution, la PP, via la Direction des transports et de la protection du public (DTPP), a peaufiné un plan d'action. «Tous les pressings ont été informés d'un avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP) sur les normes de “perchlo” à respecter, indique une source proche du dossier. Et ceux situés près des crèches et des écoles ont été systématiquement contrôlés. Quatre présentaient des taux trop élevés et se sont engagés à suivre l'avis du HSCP.» Le seul ennui, c'est que, à part leur bonne volonté, rien n'oblige les exploitants à s'y conformer. «Il n'y a pas de seuil réglementaire à opposer aux exploitants . L'avis du HCSP n'a pas été traduit en obligation réglementaire», regrette la DTPP.
Du coup, les élus s'inquiètent. Le 19 mars dernier, le Conseil de Paris a adopté un vœu à l'unanimité pour que le «perchlo» soit progressivement remplacé par des «technologies alternatives». Mais aucune n'est aussi efficace et chacune à d'autres inconvénients. Une dizaine de pressings se sont pourtant proclamés «écolos». «Le problème, c'est qu'il n'y a pas de label», glisse la DTPP. Donc pas de cahier des charges à respecter…
Ces pressings emploient par exemple des hydrocarbures (GreenEarth, KWL…). «Ils sont considérés comme moins toxiques que le “perchlo”, mais ils le sont quand même, et nous sommes moins bien documentés sur ces produits, admet la DTPP. De plus, le stockage doit être entouré de précautions, car c'est très inflammable.» Quant à vos taches d'huile et de graisse, elles ne disparaîtront pas totalement.
Une autre solution, le nettoyage au mouillé, détériore tissus et couleurs tout en nécessitant de grandes quantités d'eau. Et celle à base de CO2 liquide n'en est qu'au stade du développement. La profession doit pourtant se réinventer, sous peine d'être chassée des centres-villes à moyen terme
Le figaro
Par Philippe Romain - le 10/04/2012
Les contrôles s'intensifient pour ceux utilisant un produit «cancérigène probable». Quant à ceux dits «écolos», ils ne le sont pas vraiment.
433. Le nombre de pressings éparpillés dans Paris. Quelque 90% utilisent toujours du perchloréthylène. Ce produit, jusqu'ici inégalé pour venir à bout des taches les plus difficiles, a été classé «probablement cancérigène» par le Centre international de recherche contre le cancer (Circ).
Un premier décès a priori lié à cette substance est survenu à Nice. Marie-Josée Bernard, 72 ans, vivait au premier étage d'un immeuble, quand un pressing a élu domicile au rez-de-chaussée, en mars 2008. Son état de santé a commencé à se dégrader, jusqu'à sa mort en décembre 2009. Avant d'attaquer le gérant du pressing en justice, l'an passé, le fils de la victime avait réclamé une autopsie. Résultat: du «perchlo» dans tous les organes sauf l'estomac.
Pas de cahier des charges à respecter
Dans la capitale, dix-huit plaintes contre des pressings ont été enregistrées en 2011 «à cause des émanations provoquant des maux de tête», assure la Préfecture de police (PP). «Tous ces commerces ne sont pas dangereux. C'est l'utilisation à haute dose du “perchlo” qui l'est», tient-elle à préciser.
Pour prévenir les inquiétudes de la population et en vertu du principe de précaution, la PP, via la Direction des transports et de la protection du public (DTPP), a peaufiné un plan d'action. «Tous les pressings ont été informés d'un avis du Haut conseil de la santé publique (HCSP) sur les normes de “perchlo” à respecter, indique une source proche du dossier. Et ceux situés près des crèches et des écoles ont été systématiquement contrôlés. Quatre présentaient des taux trop élevés et se sont engagés à suivre l'avis du HSCP.» Le seul ennui, c'est que, à part leur bonne volonté, rien n'oblige les exploitants à s'y conformer. «Il n'y a pas de seuil réglementaire à opposer aux exploitants . L'avis du HCSP n'a pas été traduit en obligation réglementaire», regrette la DTPP.
Du coup, les élus s'inquiètent. Le 19 mars dernier, le Conseil de Paris a adopté un vœu à l'unanimité pour que le «perchlo» soit progressivement remplacé par des «technologies alternatives». Mais aucune n'est aussi efficace et chacune à d'autres inconvénients. Une dizaine de pressings se sont pourtant proclamés «écolos». «Le problème, c'est qu'il n'y a pas de label», glisse la DTPP. Donc pas de cahier des charges à respecter…
Ces pressings emploient par exemple des hydrocarbures (GreenEarth, KWL…). «Ils sont considérés comme moins toxiques que le “perchlo”, mais ils le sont quand même, et nous sommes moins bien documentés sur ces produits, admet la DTPP. De plus, le stockage doit être entouré de précautions, car c'est très inflammable.» Quant à vos taches d'huile et de graisse, elles ne disparaîtront pas totalement.
Une autre solution, le nettoyage au mouillé, détériore tissus et couleurs tout en nécessitant de grandes quantités d'eau. Et celle à base de CO2 liquide n'en est qu'au stade du développement. La profession doit pourtant se réinventer, sous peine d'être chassée des centres-villes à moyen terme
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Premier bain de soleil pour des «enfants de la lune»
Par le figaro.fr - le 10/04/2012
Ces enfants atteints d'une maladie rare les empêchant de sortir en plein jour sans protection pourront bientôt profiter du soleil grâce à un casque les protégeant des rayons UV, actuellement à l'essai en France.
Dix-sept «enfants de la lune», souffrant d'une maladie orpheline interdisant toute exposition aux UV, ont passé dimanche à Saint-Cyr (Vienne) leur première journée équipés d'un prototype de casque à visière transparente les protégeant totalement des rayons solaires.
Ce casque, ventilé et équipé d'un plastron, «protège les yeux et la peau du visage» et «va leur permettre de passer à un mode de vie» plus normal, explique François Grosvalet, père d'Olympe, une fillette de 3 ans souffrant de Xeroderma pigmentosum, une maladie génétique rare (de 60 à 70 cas en France, environ 10.000 dans le monde) qui provoque des cancers de la peau.
Extrêmement sensibles à la lumière du soleil, les «enfants de la lune» ne peuvent sortir sans protection que la nuit, d'où leur surnom. «En plein jour, ils doivent être équipés d'une combinaison et d'un masque de ski», tenue totalement «antisociale», explique ce papa.
Premier test pour «une seconde naissance»
Dimanche, munis de leur casque (rose pour les filles, bleu pour les garçons) et en plein soleil, ces 17 enfants de 3 à 18 ans ont pour la première fois pu s'initier au bateau ou au golf sur la base de loisirs de Saint-Cyr. «Ils vont pouvoir voir et être vus» en plein jour. «C'est une seconde naissance», s'est réjoui François Grosvalet.
Ces prototypes sont le fruit d'un projet initié il y a un an et demi et élaboré au centre régional d'innovation et de transfert de technologie (CRITT) de Châtellerault (Vienne). «On a lancé ce projet en proposant un cahier des charges précis» (contraintes techniques, ventilation, esthétique…), explique la mère d'Olympe, Émilie Giret, maître de conférences à la faculté des sciences du sport de Poitiers. Avant, aucun dispositif de ce type n'existait, la maladie étant «trop rare pour que les industriels s'y intéressent», déplore-t-elle.
D'une enveloppe globale de 80 à 100.000 euros, le projet a été piloté par Florent Hyafil, étudiant en Master d'ingénierie de la rééducation, du handicap et de la performance motrice à Poitiers. «Pour l'instant, nous en sommes à un travail artisanal», reconnaît-il. Mais le casque, qui va être testé les trois prochains mois en condition réelle par les enfants, devrait être homologué «équipement de protection individuelle» (EPI) courant 2013, «ce qui permettra d'équiper les enfants français», espère Florent Hyafil. Et avec la certification médicale en 2014-2015, «on pourra équiper alors les enfants dans le monde entier», estime-t-il.
(Avec AFP)
Le figaro
Par le figaro.fr - le 10/04/2012
Ces enfants atteints d'une maladie rare les empêchant de sortir en plein jour sans protection pourront bientôt profiter du soleil grâce à un casque les protégeant des rayons UV, actuellement à l'essai en France.
Dix-sept «enfants de la lune», souffrant d'une maladie orpheline interdisant toute exposition aux UV, ont passé dimanche à Saint-Cyr (Vienne) leur première journée équipés d'un prototype de casque à visière transparente les protégeant totalement des rayons solaires.
Ce casque, ventilé et équipé d'un plastron, «protège les yeux et la peau du visage» et «va leur permettre de passer à un mode de vie» plus normal, explique François Grosvalet, père d'Olympe, une fillette de 3 ans souffrant de Xeroderma pigmentosum, une maladie génétique rare (de 60 à 70 cas en France, environ 10.000 dans le monde) qui provoque des cancers de la peau.
Extrêmement sensibles à la lumière du soleil, les «enfants de la lune» ne peuvent sortir sans protection que la nuit, d'où leur surnom. «En plein jour, ils doivent être équipés d'une combinaison et d'un masque de ski», tenue totalement «antisociale», explique ce papa.
Premier test pour «une seconde naissance»
Dimanche, munis de leur casque (rose pour les filles, bleu pour les garçons) et en plein soleil, ces 17 enfants de 3 à 18 ans ont pour la première fois pu s'initier au bateau ou au golf sur la base de loisirs de Saint-Cyr. «Ils vont pouvoir voir et être vus» en plein jour. «C'est une seconde naissance», s'est réjoui François Grosvalet.
Ces prototypes sont le fruit d'un projet initié il y a un an et demi et élaboré au centre régional d'innovation et de transfert de technologie (CRITT) de Châtellerault (Vienne). «On a lancé ce projet en proposant un cahier des charges précis» (contraintes techniques, ventilation, esthétique…), explique la mère d'Olympe, Émilie Giret, maître de conférences à la faculté des sciences du sport de Poitiers. Avant, aucun dispositif de ce type n'existait, la maladie étant «trop rare pour que les industriels s'y intéressent», déplore-t-elle.
D'une enveloppe globale de 80 à 100.000 euros, le projet a été piloté par Florent Hyafil, étudiant en Master d'ingénierie de la rééducation, du handicap et de la performance motrice à Poitiers. «Pour l'instant, nous en sommes à un travail artisanal», reconnaît-il. Mais le casque, qui va être testé les trois prochains mois en condition réelle par les enfants, devrait être homologué «équipement de protection individuelle» (EPI) courant 2013, «ce qui permettra d'équiper les enfants français», espère Florent Hyafil. Et avec la certification médicale en 2014-2015, «on pourra équiper alors les enfants dans le monde entier», estime-t-il.
(Avec AFP)
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Opticiens en ligne : gare aux lunettes mal adaptées
Par Caroline Piquet - le 06/04/2012
Avec des produits jusqu'à 70% moins chers qu'en magasin, les cyber-opticiens cassent les prix des lunettes. Mais le client n'a pas la garantie de porter des lunettes ajustées, mettent en garde les opticiens traditionnels.
En 2011, un Français sur trois a renoncé à des soins pour des raisons financières, selon un sondage CSA pour Europ Assistance. Parmi les équipements coûteux, les lunettes de vue représentent un lourd investissement pour les personnes ne bénéficiant pas d'une bonne mutuelle. Dans ce contexte, les prix cassés proposés par les opticiens en ligne séduisent de plus en plus. Mais pour générer de telles marges, la majorité de ces sites Internet n'offrent pas les mêmes avantages qu'une visite chez un opticien en boutique. Alors qu'un rendez-vous avec un lunetier permet d'effectuer un centrage rigoureux des verres (mesure des écarts des pupilles et de la hauteur entre le bas de la monture et l'oeil) et d'ajuster la monture, un achat en ligne oblige le client à prendre ses propres mesures à partir d'une webcam ou d'une photo, deux méthodes très approximatives, que dénoncent les opticiens ayant pignon sur rue.
Étudiant, Maxime Seguin-Couturier, 24 ans, s'est acheté une paire de lunettes en ligne l'année dernière. Sur le site, «ils donnent quelques indications pour prendre les mesures, ce n'est pas sorcier, mais je doute que le résultat soit très précis et je me demande encore si j'ai bien pris mes mesures», reconnaît le jeune astigmate, principalement «motivé par le prix du produit». En choisissant une monture de marque, il aurait dû payer entre 250 et 350 euros sa paire de lunettes. En effectuant sa commande sur Internet, il en a eu pour 157 euros.
Pour se faire sa propre opinion, Le Figaro a appelé deux sites d'opticiens en ligne. «Vous vous prenez en photo avec une carte vitale collée sur le front que vous nous envoyez par mail et nous prendrons les mesures à partir du cliché», explique un premier vendeur avant de reconnaître que c'est «handicapant de ne pas voir le client». Sur un autre site contacté, il n'existe aucun moyen d'effectuer ses mesures, ni de formulaire pour entrer les données nécessaires au montage des verres sur la monture.
Des mesures approximatives
«Il faut quand même être gonflé pour faire croire aux gens que leurs mesures seront justes», s'indigne Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. «Les appareils que nous utilisons en magasin coûtent en moyenne 20.000 euros. Ils nous permettent d'effectuer des mesures au dixième de millimètre près mais il nous arrive quand même de faire des erreurs, alors imaginez quand ils font des ajustages avec une photo ou une vidéo», proteste l'opticien.
Sur la toile, Easy-verres.com est l'un des rares opticiens qui proposent aux clients de commander les lunettes en ligne et de les faire monter chez des opticiens partenaires de l'entreprise. «On ne peut pas tout faire sur internet, poursuit Jean Polier, président de la société. Les prises de mesures en ligne peuvent donner lieu à une marge d'erreur de trois millimètres. C'est problématique pour des verres progressifs quand on sait qu'un écart de quatre à cinq millimètres a de fortes chances de réduire le champ visuel», explique-t-il.
«Il n'y aucun risque d'abîmer l'œil»
Néanmoins, le Dr Jean-Bernard Rottier, président du Syndicat national des ophtalmologistes de France, se veut rassurant: «Il n'y aucun risque d'abîmer l'œil et de contracter une pathologie oculaire. Dans le pire des cas, on peut avoir les yeux qui piquent, une sensation d'inconfort et de fatigue, des maux de tête. Mais cela arrive aussi bien pour des lunettes achetées sur Internet qu'en boutique», ajoute le médecin. Néanmoins, la vigilance est de mise pour les moins de 16 ans, dont la vue est encore amenée à évoluer. «Cela dépend aussi de la correction du patient, précise le Dr Rottier. Pour un astigmatisme inférieur à deux, une hypermétropie inférieure à quatre et une myopie inférieure à six, on peut acheter ses lunettes sur Internet, tout en gardant à l'esprit qu'il y aura toujours un risque», ajoute-t-il.
Environ 30 millions de Français portent des lunettes, renouvelées tous les trois ans en moyenne. Près de 8 millions de paires sont vendues chaque année.
Le figaro
Par Caroline Piquet - le 06/04/2012
Avec des produits jusqu'à 70% moins chers qu'en magasin, les cyber-opticiens cassent les prix des lunettes. Mais le client n'a pas la garantie de porter des lunettes ajustées, mettent en garde les opticiens traditionnels.
En 2011, un Français sur trois a renoncé à des soins pour des raisons financières, selon un sondage CSA pour Europ Assistance. Parmi les équipements coûteux, les lunettes de vue représentent un lourd investissement pour les personnes ne bénéficiant pas d'une bonne mutuelle. Dans ce contexte, les prix cassés proposés par les opticiens en ligne séduisent de plus en plus. Mais pour générer de telles marges, la majorité de ces sites Internet n'offrent pas les mêmes avantages qu'une visite chez un opticien en boutique. Alors qu'un rendez-vous avec un lunetier permet d'effectuer un centrage rigoureux des verres (mesure des écarts des pupilles et de la hauteur entre le bas de la monture et l'oeil) et d'ajuster la monture, un achat en ligne oblige le client à prendre ses propres mesures à partir d'une webcam ou d'une photo, deux méthodes très approximatives, que dénoncent les opticiens ayant pignon sur rue.
Étudiant, Maxime Seguin-Couturier, 24 ans, s'est acheté une paire de lunettes en ligne l'année dernière. Sur le site, «ils donnent quelques indications pour prendre les mesures, ce n'est pas sorcier, mais je doute que le résultat soit très précis et je me demande encore si j'ai bien pris mes mesures», reconnaît le jeune astigmate, principalement «motivé par le prix du produit». En choisissant une monture de marque, il aurait dû payer entre 250 et 350 euros sa paire de lunettes. En effectuant sa commande sur Internet, il en a eu pour 157 euros.
Pour se faire sa propre opinion, Le Figaro a appelé deux sites d'opticiens en ligne. «Vous vous prenez en photo avec une carte vitale collée sur le front que vous nous envoyez par mail et nous prendrons les mesures à partir du cliché», explique un premier vendeur avant de reconnaître que c'est «handicapant de ne pas voir le client». Sur un autre site contacté, il n'existe aucun moyen d'effectuer ses mesures, ni de formulaire pour entrer les données nécessaires au montage des verres sur la monture.
Des mesures approximatives
«Il faut quand même être gonflé pour faire croire aux gens que leurs mesures seront justes», s'indigne Alain Gerbel, président de la Fédération nationale des opticiens de France. «Les appareils que nous utilisons en magasin coûtent en moyenne 20.000 euros. Ils nous permettent d'effectuer des mesures au dixième de millimètre près mais il nous arrive quand même de faire des erreurs, alors imaginez quand ils font des ajustages avec une photo ou une vidéo», proteste l'opticien.
Sur la toile, Easy-verres.com est l'un des rares opticiens qui proposent aux clients de commander les lunettes en ligne et de les faire monter chez des opticiens partenaires de l'entreprise. «On ne peut pas tout faire sur internet, poursuit Jean Polier, président de la société. Les prises de mesures en ligne peuvent donner lieu à une marge d'erreur de trois millimètres. C'est problématique pour des verres progressifs quand on sait qu'un écart de quatre à cinq millimètres a de fortes chances de réduire le champ visuel», explique-t-il.
«Il n'y aucun risque d'abîmer l'œil»
Néanmoins, le Dr Jean-Bernard Rottier, président du Syndicat national des ophtalmologistes de France, se veut rassurant: «Il n'y aucun risque d'abîmer l'œil et de contracter une pathologie oculaire. Dans le pire des cas, on peut avoir les yeux qui piquent, une sensation d'inconfort et de fatigue, des maux de tête. Mais cela arrive aussi bien pour des lunettes achetées sur Internet qu'en boutique», ajoute le médecin. Néanmoins, la vigilance est de mise pour les moins de 16 ans, dont la vue est encore amenée à évoluer. «Cela dépend aussi de la correction du patient, précise le Dr Rottier. Pour un astigmatisme inférieur à deux, une hypermétropie inférieure à quatre et une myopie inférieure à six, on peut acheter ses lunettes sur Internet, tout en gardant à l'esprit qu'il y aura toujours un risque», ajoute-t-il.
Environ 30 millions de Français portent des lunettes, renouvelées tous les trois ans en moyenne. Près de 8 millions de paires sont vendues chaque année.
Le figaro
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Re: Actualités 2012
Santé : «Tous les présidents français ont menti»
Par Pauline Fréour - le 10/04/2012
INTERVIEW - Pendant deux ans, Denis Demonpion et Laurent Léger ont enquêté sur la santé des présidents. Dans leur livre*, ils révèlent que François Mitterrand a reçu une injection pour mettre fin à ses jours et que Nicolas Sarkozy prend des médicaments énergisants non autorisés en France.
LE FIGARO. - La santé des chefs d'État reste un sujet tabou, malgré de nombreuses promesses de transparence. Vous a-t-il été difficile de recueillir des informations?
Denis DEMONPION. - Nous avons pu interroger de nombreux proches - des gardes du corps, des conseillers et des médecins de présidents français -, qui se sont montrés très coopératifs. La notion de secret médical est très élastique quand il s'agit d'un chef d'État. Un arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme datant de 2004 stipule en effet qu'il s'applique à tous sauf au chef de l'État, pour lequel c'est le droit de l'information qui prime compte tenu de la responsabilité qui est la sienne.
En revanche, les hommes d'État rechignent à paraître diminués…
Ils ont horreur de ça, et tous, qu'ils soient de droite ou de gauche, essaient de se montrer au mieux de leur forme. Nous racontons par exemple comment Chirac s'est organisé une sortie magistrale du Val de Grâce après son hospitalisation pour un accident cardio-vasculaire en 2005. Les médecins nous ont raconté qu'il avait souhaité que tous soient là pour l'escorter. C'était une manière de dire aux Français: “Regardez, je suis un surhomme.”
Vous révélez que François Mitterrand, atteint d'un cancer de la prostate depuis 1981, demande le 6 janvier 1996 que l'on mette fin à ses souffrances au moyen d'une injection par intraveineuse, qui lui est administrée par un médecin dont le nom est tenu secret. Un acte illégal à l'époque…
L'information nous a été confirmée par plusieurs personnes. Jusque-là, il y avait beaucoup d'interrogations sur la mort de François Mitterrand. Depuis, il y a eu la loi Leonetti sur l'accompagnement de la fin de vie qui a donné un cadre légal à cette pratique, déjà connue. Même si aujourd'hui les faits sont prescrits, nous protégeons l'anonymat de ce médecin.
Fait plus amusant, vous racontez que le malaise vagal de Nicolas Sarkozy à la Lanterne en juillet 2009 s'est accompagné d'une certaine pagaille parmi les secours…
Dans un premier temps, les gardes du corps se précipitent. Le Samu suit après environ une demi-heure. Le médecin voit tout de suite qu'il n'y a pas d'organe vital touché, même si le malaise mérite d'être pris en considération et requiert des examens complémentaires. Au moment de transporter le chef de l'État à l'hôpital en hélicoptère, c'est la confusion entre secours civils et militaires, sur l'appareil à utiliser, car il y a des préséances. C'est d'ailleurs récurrent avec tous les chefs d'État, ces rivalités plus ou moins vives entre les différents médecins: militaire, civil, personnel…
Vous dites aussi que Nicolas Sarkozy prend pour «tenir» des médicaments n'ayant pas reçu l'Autorisation de mise sur le marché de l'Agence du médicament, nécessaire à leur commercialisation en France. Est-ce répréhensible?
Ce n'est pas illégal. Il s'agit simplement de produits que l'on ne peut acheter qu'à l'étranger. Ce sont des remontants, des substances énergisantes que prennent en général des sportifs. Je ne suis pas médecin, et même si j'imagine que ce n'est pas sans risque, je pense aussi que Nicolas Sarkozy doit solliciter l'avis médical de son entourage.
Vous mettez aussi en lumière l'insistance de Bernadette et Claude Chirac pour minimiser la gravité de l'accident cardio-vasculaire du chef de l'État en 2005.
Voir la femme et la fille du président peser sur la rédaction des communiqués des médecins, c'était du jamais vu! Tous les communiqués devaient être minimaux et ils l'ont été: ils évoquent un accident vasculaire mais ne disent dit nulle part que cela s'est produit au cerveau. On ne l'a su que des jours plus tard, à sa sortie. D'ailleurs cette intervention de l'entourage du président a provoqué un incident avec le Conseil de l'ordre des médecins, qui y a vu un abus. Les médecins militaires se sont ensuite rebiffés à leur manière, en faisant savoir qu'il était interdit à Jacques Chirac de voyager en avion - un indice sur la gravité de l'incident.
Constate-t-on une évolution vers plus ou moins de transparence?
Tous les présidents ont menti par action, de Pompidou à Sarkozy, De Gaulle étant le seul à n'avoir menti que par omission puisqu'il n'avait jamais promis de communiquer sur sa santé.
* Le Dernier Tabou: révélations sur la santé des présidents, de Denis Demonpion et Laurent Léger, Éditions Pygmalion, 19,90 euros.
Le figaro
Par Pauline Fréour - le 10/04/2012
INTERVIEW - Pendant deux ans, Denis Demonpion et Laurent Léger ont enquêté sur la santé des présidents. Dans leur livre*, ils révèlent que François Mitterrand a reçu une injection pour mettre fin à ses jours et que Nicolas Sarkozy prend des médicaments énergisants non autorisés en France.
LE FIGARO. - La santé des chefs d'État reste un sujet tabou, malgré de nombreuses promesses de transparence. Vous a-t-il été difficile de recueillir des informations?
Denis DEMONPION. - Nous avons pu interroger de nombreux proches - des gardes du corps, des conseillers et des médecins de présidents français -, qui se sont montrés très coopératifs. La notion de secret médical est très élastique quand il s'agit d'un chef d'État. Un arrêt de la Cour européenne des droits de l'homme datant de 2004 stipule en effet qu'il s'applique à tous sauf au chef de l'État, pour lequel c'est le droit de l'information qui prime compte tenu de la responsabilité qui est la sienne.
En revanche, les hommes d'État rechignent à paraître diminués…
Ils ont horreur de ça, et tous, qu'ils soient de droite ou de gauche, essaient de se montrer au mieux de leur forme. Nous racontons par exemple comment Chirac s'est organisé une sortie magistrale du Val de Grâce après son hospitalisation pour un accident cardio-vasculaire en 2005. Les médecins nous ont raconté qu'il avait souhaité que tous soient là pour l'escorter. C'était une manière de dire aux Français: “Regardez, je suis un surhomme.”
Vous révélez que François Mitterrand, atteint d'un cancer de la prostate depuis 1981, demande le 6 janvier 1996 que l'on mette fin à ses souffrances au moyen d'une injection par intraveineuse, qui lui est administrée par un médecin dont le nom est tenu secret. Un acte illégal à l'époque…
L'information nous a été confirmée par plusieurs personnes. Jusque-là, il y avait beaucoup d'interrogations sur la mort de François Mitterrand. Depuis, il y a eu la loi Leonetti sur l'accompagnement de la fin de vie qui a donné un cadre légal à cette pratique, déjà connue. Même si aujourd'hui les faits sont prescrits, nous protégeons l'anonymat de ce médecin.
Fait plus amusant, vous racontez que le malaise vagal de Nicolas Sarkozy à la Lanterne en juillet 2009 s'est accompagné d'une certaine pagaille parmi les secours…
Dans un premier temps, les gardes du corps se précipitent. Le Samu suit après environ une demi-heure. Le médecin voit tout de suite qu'il n'y a pas d'organe vital touché, même si le malaise mérite d'être pris en considération et requiert des examens complémentaires. Au moment de transporter le chef de l'État à l'hôpital en hélicoptère, c'est la confusion entre secours civils et militaires, sur l'appareil à utiliser, car il y a des préséances. C'est d'ailleurs récurrent avec tous les chefs d'État, ces rivalités plus ou moins vives entre les différents médecins: militaire, civil, personnel…
Vous dites aussi que Nicolas Sarkozy prend pour «tenir» des médicaments n'ayant pas reçu l'Autorisation de mise sur le marché de l'Agence du médicament, nécessaire à leur commercialisation en France. Est-ce répréhensible?
Ce n'est pas illégal. Il s'agit simplement de produits que l'on ne peut acheter qu'à l'étranger. Ce sont des remontants, des substances énergisantes que prennent en général des sportifs. Je ne suis pas médecin, et même si j'imagine que ce n'est pas sans risque, je pense aussi que Nicolas Sarkozy doit solliciter l'avis médical de son entourage.
Vous mettez aussi en lumière l'insistance de Bernadette et Claude Chirac pour minimiser la gravité de l'accident cardio-vasculaire du chef de l'État en 2005.
Voir la femme et la fille du président peser sur la rédaction des communiqués des médecins, c'était du jamais vu! Tous les communiqués devaient être minimaux et ils l'ont été: ils évoquent un accident vasculaire mais ne disent dit nulle part que cela s'est produit au cerveau. On ne l'a su que des jours plus tard, à sa sortie. D'ailleurs cette intervention de l'entourage du président a provoqué un incident avec le Conseil de l'ordre des médecins, qui y a vu un abus. Les médecins militaires se sont ensuite rebiffés à leur manière, en faisant savoir qu'il était interdit à Jacques Chirac de voyager en avion - un indice sur la gravité de l'incident.
Constate-t-on une évolution vers plus ou moins de transparence?
Tous les présidents ont menti par action, de Pompidou à Sarkozy, De Gaulle étant le seul à n'avoir menti que par omission puisqu'il n'avait jamais promis de communiquer sur sa santé.
* Le Dernier Tabou: révélations sur la santé des présidents, de Denis Demonpion et Laurent Léger, Éditions Pygmalion, 19,90 euros.
Le figaro
Montpellier: Admise sur LP!!
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Re: Actualités 2012
Un Britannique serait le père biologique de 600 enfants
Par Marc Mennessier - le 10/04/2012
Ce scientifique inséminait avec son propre sperme les patientes de sa clinique spécialisée dans la lutte contre l'infertilité.
Dans son célèbre roman La Valse aux adieux, Milan Kundera dressait le portrait incroyable d'un médecin d'une petite ville de Bohême réputé pour l'efficacité de la cure thermale qu'il proposait aux femmes stériles désireuses d'enfanter. Et pour cause: le bon docteur inséminait la plupart de ses patientes avec… son propre sperme!
On pensait que ce genre de facétie relevait exclusivement du domaine de la fiction. Mais dans son édition du 8 avril, le Daily Mail révèle que Bertold Wiesner, un scientifique britannique qualifié de «radical», a eu recours au même procédé dans la clinique spécialisée dans la lutte contre l'infertilité qu'il a fondée avec sa femme, Mary Barton, dans les années 1940. Pendant plus de vingt ans, le couple aurait aidé des femmes de la moyenne et de la haute société britannique, dont certaines «épouses de pairs du Royaume», à concevoir pas moins de 1500 bébés, dont plusieurs centaines avec le sperme du mari!
Tests ADN
Le pot aux roses a été découvert récemment grâce à des tests ADN: sur 18 personnes conçues dans cette clinique londonienne entre 1943 et 1962, deux tiers avaient pour père biologique Bertold Wiesner en personne.
En extrapolant ces chiffres à l'ensemble des enfants conçus dans son établissement, on estime que l'homme, d'origine autrichienne, aujourd'hui décédé, serait le père biologique d'un nombre d'enfants compris entre 300 et 600.
Cette pratique est bien sûr illégale, d'autant plus que les patientes ignoraient que la majorité des échantillons de sperme provenaient de Bertold Wiesner. En outre, un même donneur ne doit pas être utilisé pour créer autant d'enfants, le risque étant que deux d'entre eux se rencontrent une fois adultes et fondent à leur tour une famille. Ce qui pourrait donc causer de graves problèmes génétiques chez leurs enfants.
Dossiers détruits
Selon le Daily Mail, la femme de Bertold Wiesner, elle aussi décédée, aurait détruit des dossiers médicaux, afin que les familles ne puissent avoir accès à la vérité sur leur lien de sang. Mais l'information est parvenue à émerger grâce aux recherches effectuées par Barry Stevens, qui est lui-même un enfant de Bertold Wiesner, dans la clinique créée par son père biologique. Barry Stevens, qui vit aujourd'hui au Canada, a indirectement été aidé par David Gollancz, un avocat qui a mené des investigations de son côté.
D'après cet autre enfant, né lui aussi du sperme de Bertold Wiesner, son géniteur aurait effectué «20 donations de sperme par an» dans les années 1940, 1950 et 1960. Un rendement qui fait de lui un «mystérieux masturbateur», selon les mots de Barry Stevens.
Le Figaro
Par Marc Mennessier - le 10/04/2012
Ce scientifique inséminait avec son propre sperme les patientes de sa clinique spécialisée dans la lutte contre l'infertilité.
Dans son célèbre roman La Valse aux adieux, Milan Kundera dressait le portrait incroyable d'un médecin d'une petite ville de Bohême réputé pour l'efficacité de la cure thermale qu'il proposait aux femmes stériles désireuses d'enfanter. Et pour cause: le bon docteur inséminait la plupart de ses patientes avec… son propre sperme!
On pensait que ce genre de facétie relevait exclusivement du domaine de la fiction. Mais dans son édition du 8 avril, le Daily Mail révèle que Bertold Wiesner, un scientifique britannique qualifié de «radical», a eu recours au même procédé dans la clinique spécialisée dans la lutte contre l'infertilité qu'il a fondée avec sa femme, Mary Barton, dans les années 1940. Pendant plus de vingt ans, le couple aurait aidé des femmes de la moyenne et de la haute société britannique, dont certaines «épouses de pairs du Royaume», à concevoir pas moins de 1500 bébés, dont plusieurs centaines avec le sperme du mari!
Tests ADN
Le pot aux roses a été découvert récemment grâce à des tests ADN: sur 18 personnes conçues dans cette clinique londonienne entre 1943 et 1962, deux tiers avaient pour père biologique Bertold Wiesner en personne.
En extrapolant ces chiffres à l'ensemble des enfants conçus dans son établissement, on estime que l'homme, d'origine autrichienne, aujourd'hui décédé, serait le père biologique d'un nombre d'enfants compris entre 300 et 600.
Cette pratique est bien sûr illégale, d'autant plus que les patientes ignoraient que la majorité des échantillons de sperme provenaient de Bertold Wiesner. En outre, un même donneur ne doit pas être utilisé pour créer autant d'enfants, le risque étant que deux d'entre eux se rencontrent une fois adultes et fondent à leur tour une famille. Ce qui pourrait donc causer de graves problèmes génétiques chez leurs enfants.
Dossiers détruits
Selon le Daily Mail, la femme de Bertold Wiesner, elle aussi décédée, aurait détruit des dossiers médicaux, afin que les familles ne puissent avoir accès à la vérité sur leur lien de sang. Mais l'information est parvenue à émerger grâce aux recherches effectuées par Barry Stevens, qui est lui-même un enfant de Bertold Wiesner, dans la clinique créée par son père biologique. Barry Stevens, qui vit aujourd'hui au Canada, a indirectement été aidé par David Gollancz, un avocat qui a mené des investigations de son côté.
D'après cet autre enfant, né lui aussi du sperme de Bertold Wiesner, son géniteur aurait effectué «20 donations de sperme par an» dans les années 1940, 1950 et 1960. Un rendement qui fait de lui un «mystérieux masturbateur», selon les mots de Barry Stevens.
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