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Memo
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Memo »

Je préfére les sujets larges!! Tu trouves toujours quelque chose à dire au moins!!!

" Qu'apporte le travail à l'homme, en dehors de l'aspect économique?

I_Les aspects positifs
1_Point de vue Social :
-Relation amicale
-Relation professionnel
2_Point de vue matériel
-Accès au Crédit
=> Maison, voiture…..
-Augmentation du pouvoir d’achat
3_Point de vue psychologique
-Plaisir de faire son travail
-Rassure dans ces capacités

II_Les apects négatifs
1_Point de vue social
-Relation amicale entre collègue impossible= problème de travail d’équipe…
-Relation professionnel= manque de respect des interlocuteurs…
2_Point de vue matériel
-Risque de surendettement
-Augmentation du pouvoir d’achat mais dans le cas des mi- temps, intérimaire=> Travailleurs pauvres
3_Point de vue psychologique
-Travail non gratifiant ou répétitif sans interaction : travail à la chaine… Pression psychologique
-Harcèlement moral…
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mel73
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par mel73 »

Super ton plan Mémo ! :D

Puis-je me permettre quelques rajouts ? :clin:

I)1
- Une place dans la société (chômeur se sentent généralement à part)
- Pour la femme : Une place d'égal à égal avec l'homme = participe au frais du ménage, indépendance financière
I)2
- Reconnaissance matériel de son travail (voiture de fonction par exemple, salaire en fonction de l'ancienneté)

II)1)
-Surinvestissement = relation familiale en danger (enfant, conjoint
- Femme = Surmenage avec la famille à gérer en plus du travail, salaire inférieur à celui d'un homme de même statut professionnel
II)3)
-Epuisement psychologique professionnel = lourde responsabilité, risque de perdre son emploi, fatigue psycho (médecin généralistes pas ex)
J'aurais rajouter un II)4) pour Point de vue physique
-exposition professionnelle ( rage pr vétérinaire, radiations ionisantes pour le nucléaire par expl)
- fatigue et risque d'accident (TP notamment, pompiers par exemple)
"Si le destin vous offre encore de quoi vous combler, c'est que le peu que vous ayez puisse encore vous aller"

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mila974
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par mila974 »

mel73 a écrit :Super ton plan Mémo ! :D

Puis-je me permettre quelques rajouts ? :clin:

I)1
- Une place dans la société (chômeur se sentent généralement à part)
- Pour la femme : Une place d'égal à égal avec l'homme = participe au frais du ménage, indépendance financière
I)2
- Reconnaissance matériel de son travail (voiture de fonction par exemple, salaire en fonction de l'ancienneté)

II)1)
-Surinvestissement = relation familiale en danger (enfant, conjoint
- Femme = Surmenage avec la famille à gérer en plus du travail, salaire inférieur à celui d'un homme de même statut professionnel
II)3)
-Epuisement psychologique professionnel = lourde responsabilité, risque de perdre son emploi, fatigue psycho (médecin généralistes pas ex)
J'aurais rajouter un II)4) pour Point de vue physique
-exposition professionnelle ( rage pr vétérinaire, radiations ionisantes pour le nucléaire par expl)
- fatigue et risque d'accident (TP notamment, pompiers par exemple)

astuces d' anciennes élèves IFSI et jurys:
- définir le sujet les mots clé ( ici : travail et aspect économique)

mémo ton plan détaillé : le coté matériel = aspect économique (?????)

manque aussi ton avis, enfin là c'est qu'un plan , mais tu devrai le faire en conclusion éventuellement et y rajouter ton futur métier d'infirmier.

Sachez bien que le sujet c'est pour lancer la conversation lors de l'entretien (10 max sur 30 minutes) c'est ce qu'on m'as dit et répété :)
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Memo »

Bien sûr!! J'accepte tous les rajouts!! :D

Mila très bonnes remarques!!!
Pour le matériel et économique une amie qui l'avait passé l'année dernière m'a expliqué qu'il fallait bien les différencier mais je t'avoue que pour moi ça reste très difficile à séparer.
Pour elle c'était claire comme de l'eau de roche .... :oops:

Pour le rapport au métier d'infirmier vous mettez quoi là???
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Jouliie
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Jouliie »

mel73 a écrit :Qu'est-ce qu'une vie équilibrée, et qu'en pensez-vous ?

Intro : L'équilibre en général est un terme qui signifie la juste proportion entre deux choses opposées. On entend souvent parler de vie "équilibrée", qu'en est-il au juste.
I) VIE EQUILIBREE
-Idée générale : Vivre sans excès en privilégiant tout ce qui est bon pour notre santé, notre entourage et pour certains l'environnement.
= Physique : alimentation variée, activité sportive
= Psychologique : équilibre relations familiale, prendre du temps pour soi,ses enfants, avoir une vie sociale...
- Cette idée en accord avec plusieurs principe religieux qui valorisent l'éviction de l'excès.
- Nécessaire pour ne pas "être dépasser" : l'organisation, le fait de prendre du temps pour soi aide au maintien du moral dans un monde où tout va toujours vite.
II) MAIS
- Utopie : La vie 100% équilibrée peut être une stabilité pour la plupart d'entre nous, mais certains aiment vivre avec le risque, ne pas savoir de quoi sera fait demain et il se trouve qu'en général cela leur réussi beaucoup.
- Vivre de façon équilibrée demande beaucoup de régularité et d'attention, or nous ne sommes pas des machines mais des êtres humain : la fatigue, la paresse, la gourmandise, le stress sont des émotions que chacun de nous peut ressentir et qui font qu'à certains moments nous serons moins disponible, moins à l'écoute de ce qu'il faudrait faire pas exemple.
- Les aléas de la vie comme les décès, les accidents, la maladie viennent rompre cet équilibre s'il existe et le remettre en place demande beaucoup de temps, de volonté.
CCL La notion d'équilibre dans le métier d'inf : le soin, les relations avec les patients, investissement dans le travail sont régis par la "prise de recul" et la "conscience professionnelle" qui permettent un équilibre malgré le stress, la fatigué et les émotions que tout être humain peut ressentir.

Malgré le fait de l'avoir bosser, ce sujet me semble toujours aussi délicat et je me sens toujours aussi peu sûre de mes idées :oops: :oops:
Mémo je préfère ta réponse à cette problématique que la mienne.
Et Céline je trouve tes remarques super pertinentes.
Moi à l'oral on m'a fait une remarque en tous cas c'était du style, "Vous ne pensez pas qu'en fait avoir une vie équilibrée, c'est juste prendre des décisions et les assumer?". Là je me suis retrouvée bête en acquiesçant .
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par Memo »

"Vous ne pensez pas qu'en fait avoir une vie équilibrée, c'est juste prendre des décisions et les assumer?"

Pour moi c'est faire preuve de maturité... :?
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mila974
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par mila974 »

Memo a écrit :Bien sûr!! J'accepte tous les rajouts!! :D

Mila très bonnes remarques!!!
Pour le matériel et économique une amie qui l'avait passé l'année dernière m'a expliqué qu'il fallait bien les différencier mais je t'avoue que pour moi ça reste très difficile à séparer.
Pour elle c'était claire comme de l'eau de roche .... :oops:

Pour le rapport au métier d'infirmier vous mettez quoi là???
moi j'avais juste dis que dans le métier infirmier on y cherche une sécurité certes matériel et dans mon cas une certaine reconnaissance.
elles m'ont pas du tout interroger là dessus ^^
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mel73
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Re: Entraînement à l'oral 2012 : sujet/exposé/culture généra

Message par mel73 »

"Vous ne pensez pas qu'en fait avoir une vie équilibrée, c'est juste prendre des décisions et les assumer?"

Jouliie, je pense que sur le coup, tout comme toi je n'aurais peut-être pas su répondre. Maintenant en ayant réfléchi j'aurais dit que c'est accepter les aléas de la vie positivement et e que l'équilibre constant demande paradoxalement un brassage continu de toutes les cartes qu'on a en main, qui se soustraient et s'ajoutent.

Maintenant que tu le dis Mémo, ça me fait penser bien à la maturité cette phrase :)
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Des propositions pour réduire les inégalités d'accès aux soins

Plusieurs études et rapports relèvent le développement des inégalités sociales dans l'accès et l'utilisation des services de santé. Le renoncement aux soins pour raisons financières et la progression des déserts médicaux dans nombre de zones rurales et dans certains quartiers déshérités étant deux déterminants essentiels. Pour contrer cette progression, des think tanks proposent des pistes de réflexion attribuant à l'Etat et au secteur privé le coût des soins et la couverture sanitaire de façon plus ou moins importante.

Ainsi, Agnès Verdier-Molinié et Philippe François (Fondation Ifrap), et Angèle Malâtre (Institut Montaigne) se rejoignent lorsqu'ils proposent de faire participer davantage les assurés, les mutuelles ou les complémentaires santé dans la prise en charge des dépenses. La Fondation Ifrap souhaitant casser le "monopole" de l'assurance-maladie et l'Institut Montaigne proposant la mise en place d'un plafonnement des restes à charge (autrement dit "franchise" ou "bouclier sanitaire"), avec une prise en charge à 100 % par l'assurance-maladie au-delà du plafond (déterminé en fonction des revenus). Alors que Willy Pelletier (Fondation Copernic) prône la transformation des cliniques privées en hôpitaux publics ou encore le remboursement à 100 % des dépenses de santé, et que Daniel Benamouzig (Terra Nova) insiste, notamment, sur la limitation des dépassements d'honoraires.

Pour contrer la désertification médicale, plusieurs think tanks proposent la création de maisons de santé, comme la plupart des candidats à l'élection présidentielle. Mais là encore, les divergences apparaissent. La rémunération des médecins dans ces centres de santé doit-elle être mixte (Institut Montaigne et Terra Nova) ? Faut-il inciter les jeunes médecins à s'installer dans des zones sous-dotées, voire les y obliger (Fondation Copernic) ? D'autres pays comme l'Allemagne ont expérimenté un tel système, avec des effets mitigés, répond l'Institut Montaigne.

Plusieurs questions sont ainsi soulevées qui exigent "une volonté et une action d'envergure" (Terra Nova) et auxquelles le futur président de la République devra apporter des solutions après "un large débat" (Institut Montaigne), sans oublier de développer la prévention (Fondation Copernic) et en ouvrant la problématique à toutes les inégalités sociales de santé (Terra Nova).

Le monde
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Sécheresse des sols : La situation actuelle est désastreuse

L'automne et l'hiver ont été bien plus secs que la normale ce qui a aggravé le déficit pluviométrique du pays, surtout dans le sud-ouest. Une situation préoccupante pour l'état des sols en France, selon le ministère de l'Ecologie.

La sécheresse est déjà là. Des premiers signes inquiétants ont été constatés dans le sud-est de la France. Il faut dire que le déficit pluviométrique est bien supérieur à la normale. L'automne et l'hiver ont été bien plus secs que les années précédentes ce qui a aggravé l'état des sols du pays, surtout dans le sud-ouest. La situation est jugée préoccupante par le ministère de l'Ecologie. Pire, à la fin du mois de mars déjà, la préfecture de l'Hérault et celle de Loire-Atlantique ont annoncé des premières mesures de restriction de l'usage de l'eau en raison, pour l'Hérault, « d'un déficit pluviométrique de 90% par rapport à la normale sur la période 1971-2000 », avec des cours d'eau « aux débits proches de ceux observés en juin et juillet ». À ce rythme, l'été s'annonce très compliqué.




« Le déficit en pluie de l'automne 2011 et de cet hiver est préoccupant sans être alarmant (...) et est à l'échelle nationale proche de 25% », a certifié mercredi le ministère à l'issue de la première réunion cette année de la Commission de suivi hydrologique réunissant des représentants des usagers et gestionnaires de l'eau, des élus et experts. Il faut dire que les mois de janvier, février et mars 2012 ont été marqués par une sécheresse hivernale « qui a fait suite à un automne 2011 déjà très sec sur la quasi totalité du territoire » à l'exception de la région Paca.

Niveau proche des records

Le déficit pluviométrique a atteint le niveau observé à la même date en 1990 (25%) ou 2005 (26%) « mais sans atteindre le déficit historique de 1973 (28%) ou 1989 (29%) » a voulu rassurer le ministère. Selon la Commission de suivi hydrologique, c'est la moitié ouest du pays qui connaît « la situation la plus problématique ». Dans le quart sud-ouest en particulier, le manque de pluie est proche des records des cinquante dernières années. Ce déficit a notamment atteint 35% pour la région Midi-Pyrénées. Pour la région toulousaine, par exemple, le manque d'eau dans les sols a grimpé en mars à 60% par rapport à la normale, selon Météo France.

Le catastrophisme peut être de mise car « même si on a un printemps pluvieux, ce seront des pluies moins efficaces pour la recharge des nappes phréatiques, car une grande partie va être absorbée par la végétation par le biais de l'évapo-transpiration », a expliqué Patrick Galois, prévisionniste à Météo France. Donc elles ne pourront pas réapprovisionner les nappes phréatiques. En attendant, les pluies des dernières 48 heures sur la plupart des régions auront au moins permis de « soulager les régions qui souffrent de sécheresse superficielle au niveau du sol », estime Patrick Galois. Il faut dire que les traditionnelles giboulées de mars n'ont jamais eu lieu.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Surpoids : Le hard-discount ferait grossir et le bio, maigrir...

Plus les consommateurs font leurs courses dans le hard discount, plus ils risquent de prendre du poids. C’est le constat annoncé ce jeudi par des chercheurs de l’Inserm.

Le lieu des courses a une influence sur la corpulence des hommes. C'est ce que révèle une étude menée par l'Inserm (Institut national de la santé et de la recherche médicale) et dévoilée ce jeudi sur le site PloSone. Cette enquête montre que plus les consommateurs font leurs courses dans des magasins de hard-discount, plus ils risquent de prendre du poids. Un surpoids important car il entraînerait une différence moyenne de 2,2 centimètres de tour de taille. Le lien entre fréquentation de certains hypermarchés et excès de poids des clients est donc indéniable.




Pour en arriver à une telle conclusion, les chercheurs ont interrogé 7.131 personnes habitant dans dix quartiers parisiens, et 111 villes de banlieue. Toutes leurs habitudes d'achats ont été passées au crible : enseignes, type, taille, distance, etc. Mais aussi leur indice de masse corporelle, ainsi que leur taux de masse graisseuse. « Aux Etats Unis, il existe de nombreuses études sur les relations entre l'environnement alimentaire et les comportements alimentaires, mais en France nous manquons de données probantes », explique Basile Chaix, responsable du projet de recherche, qui justifie donc cette enquête. « Dans ce travail, nous avons tenu compte de nombreuses variables afin de chercher à isoler les liens entre profil métabolique et lieu d'achat », poursuit-il.

Le bio fait maigrir

Les résultats sont concrets. Ils montrent que certaines enseignes sont liées à un tour de ventre plus important. C'est le cas notamment des magasins hard-discount, notamment chez les personnes à faible niveau d'instruction. Les différences de tailles peuvent aller jusqu'à +3,6 cm de tour de taille de plus que les clients d'un magasin de proximité. Quant aux usagers des enseignes « bio », c'est tout l'inverse. Ils affichent 6,1 cm de tour de taille... en moins ! Autre résultat de cette enquête : les personnes fréquentant un même magasin ont un profil métabolique proche. Deux hypothèses peuvent expliquer cette différence de tour de taille : l'affichage des hard discount qui « ne représente pas la même qualité en repères nutritionnels » que les supermarchés classiques, et la différence des modes de consommations entre les clients des deux types de supermarchés.

Mais Basile Chaix émet quelques nuances aux conclusions de l'enquête. « On peut se demander si certaines enseignes constituent un environnement alimentaire défavorable ou si les associations observées sont liées à un défaut d'ajustement de notre modèle qui ne tient pas compte des préférences alimentaires. Il faut donc aller plus loin dans les investigations », admet le responsable du projet. « Néanmoins que ce lien soit causal ou non, cette étude montre que les supermarchés constituent un lieu potentiellement pertinent pour développer des interventions (diffusion de messages nutritionnels ou autres actions de santé publique) et permet d’identifier ceux dans lesquels de telles interventions sont plus particulièrement utiles pour s’attaquer à l’épidémie d’obésité et à sa distribution inégalitaire », conclut-il.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Une plante médicinale responsable de cancers du rein

À Taïwan, où la consommation d'aristoloches est importante, ce type de cancer est quatre fois plus fréquent qu'ailleurs.


On ne le dira sans doute jamais assez: la médecine par les plantes, qualifiée de «naturelle», n'est pas forcément «bonne» ni exempte de risques. Une étude publiée en début de semaine dans les Actes de l'Académie américaine des sciences (Pnas) révèle qu'une substance toxique, présente dans un traitement à base de plantes très populaire, notamment en Asie, est impliquée dans plus de la moitié des cas de cancer du système urinaire survenus dans l'île de Taïwan, où la médecine traditionnelle est très répandue. Utilisées depuis des millénaires pour, entre autres, calmer les douleurs articulaires ou les maux d'estomac et faciliter la perte de poids, ces herbes vénéneuses appartiennent au groupe des aristoloches, qui rassemble plus de 300 espèces réparties dans la plupart des zones tropicales et méditerranéennes du globe. Mais, depuis une dizaine d'années, des travaux scientifiques ont montré que l'acide aristolochique qu'elles renferment est un puissant toxique pour les reins, responsable également de cancers des voies urinaires.

Les recherches menées par l'équipe américano-taïwanaise, dirigée par Arthur Grollman, de l'université Stony Brook à New York, montrent qu'à Taïwan, où il est établi qu'un tiers de la population a ingéré de l'acide aristolochique au cours des dernières années, la prévalence des cancers du système urinaire ou des reins est quatre fois plus élevée que dans les pays occidentaux, où l'utilisation de ces plantes est moins fréquente. L'étude a porté sur 151 patients taïwanais atteints de cancer du système urinaire, dont 60% étaient porteurs de mutations génétiques spécifiquement liées à l'ingestion d'acide aristolo­chique.

Les aristoloches, dont l'étymologie («meilleur accouchement», en grec) suggère qu'elles ont également servi à soulager les douleurs des femmes parturientes, ont «été utilisées dans toutes les cultures du monde» depuis très longtemps, note Arthur Grollman.

Dans les années 1950, l'acide aristolochique a été identifié comme la cause d'une maladie rénale baptisée néphrite endémique des Balkans. Cette affection grave touchait des villageois de Bosnie-Herzégovine, de Croatie, de Serbie mais aussi de Bulgarie et de Roumanie où la farine qu'ils utilisaient pour fabriquer leur pain avait été contaminée par des graines d'aristoloches.

Dans les années 1990, un traitement destiné à faire perdre du poids contenant de l'acide aristolochique a également été mis en cause en Belgique, après des cas d'insuffisance rénale détectés chez des femmes.

Malgré l'interdiction frappant l'utilisation de cet acide dans de nombreux pays, sa diffusion se poursuit, notamment dans certains produits pharmaceutiques vendus sur Internet, déplore Arthur Grollman.
Le figaro
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Don de sperme : gare aux dérives

Le Point.fr - Publié le 12/04/2012 à 19:16 - Modifié le 12/04/2012 à 19:28

L'histoire de ce scientifique britannique qui inséminait les patientes de sa clinique avec son propre sperme a ému le monde entier. Et a fait réagir Audrey Gauvin, présidente de l'Association procréation médicalement anonyme. Voici sa tribune.

Hier, les médias français révélaient l'histoire de Bertold Wiesner, scientifique britannique qui inséminait avec son propre sperme les patientes de sa clinique spécialisée dans la lutte contre l'infertilité et serait à l'origine de 300 à 1 500 enfants (lire notre article)


Quelques mois auparavant, la presse française s'émouvait de la découverte de la mise au monde de 150 enfants par un même donneur de sperme américain. L'un des cofondateurs d'une des premières banques de sperme françaises m'a confiée qu'au Danemark, au sein du centre de procréation qui lui a enseigné la technique, le même donneur était utilisé depuis vingt ans pour toutes les patientes. Peut-on dès lors raisonnablement penser que les "serial donneurs" au même titre que le nuage de Tchernobyl se seraient arrêtés aux frontières ?

Rappelons qu'en France c'est seulement en 1994 qu'une limite légale a été posée quant au nombre d'enfants susceptibles d'être conçus avec un même donneur. Elle était fixée à 5 enfants initialement, puis a été élevée à 10 en 2004, sans d'ailleurs que le législateur ne prenne la peine d'interroger les donneurs pour savoir s'ils étaient d'accord pour que l'on fabrique cinq enfants de plus avec leurs gamètes. Ces limites ont été posées pour limiter le risque de consanguinité, lorsque le législateur a pris conscience que les enfants d'un même donneur, qui sont des demi-frères et soeurs qui s'ignorent, pouvaient tomber amoureux.


Au moment de la conception d'adultes nés d'un don de sperme en France qui s'expriment aujourd'hui, aucune limite légale n'existait. La conception de centaines, voire de milliers d'enfants à partir du même donneur ne peut donc être exclue, d'autant plus que jusqu'en 1976, certaines banques de sperme françaises rémunéraient les dons. Il ressort par exemple d'une enquête, au centre de l'hôpital Necker de 1975, que "deux profils de donneurs se dégageaient" : les "altruistes" d'une part, et les "professionnels du don" d'autre part, l'auteur citant même pour exemple, concernant cette dernière catégorie, le livre Le donneur écrit par Guy Des Cars qui relate l'histoire vraie d'un homme qui a donné son sperme pendant 20 ans à Paris et qui a mis au monde 4 320 enfants .


Depuis 1994, chaque centre d'études et de conservation des oeufs et du sperme humain (Cecos) qui recueille un don, lui attribue un numéro et s'assure que ledit don numéroté ne donne pas naissance à plus de 5 enfants et depuis 2004, à plus de dix enfants. Toutefois, si Monsieur Dupont donne son sperme à Lyon, puis à Paris, le numéro qui sera attribué à ses dons ne sera pas le même et la limite de dix sera doublée. Or, les donneurs qui veulent "s'assurer la descendance la plus nombreuse possible, quitte à s'inscrire dans plusieurs centres, voire dans les 24 à la fois" existent. Le président de la fédération française des Cecos lui-même l'a admis dans un article de L'Express (six mois plus tôt, la directrice générale de l'Agence de la Biomédecine avait déclaré que cette hypothèse relevait du fantasme). Il explique en avoir déjà rencontré, et même avoir accepté l'un d'eux, après lui avoir simplement réexpliqué "l'esprit du don"...

En novembre 2010, il a indiqué qu'une "sérieuse alerte a poussé la fédération à inventer un système permettant de repérer les cas suspects". Chaque Cecos communiquerait désormais les dates de naissance de ses candidats à celui de Toulouse, qui les confronterait. "Si deux dates coïncident, les centres concernés vérifieraient le lieu de naissance." La fiabilité de ce système récemment mis en place (si l'on en croit cette déclaration à la presse) paraît plus que douteuse puisque nul ne dit qu'il est assorti d'une procédure écrite et d'une quelconque vérification des simples dires du candidat au don, puisque l'Agence de la biomédecine a reconnu que l'identité des donneurs n'était pas systématiquement vérifiée. Il est indispensable de créer un fichier commun à tous les Cecos qui contiendrait l'identité des donneurs, qui permettrait à chaque centre de vérifier que le candidat au don n'a pas déjà donné dans un autre centre. Ainsi, les médias pourraient alors, à juste titre, vanter les mérites du système français d'assistance médicale à la procréation.
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Re: Actualités 2012

Message par Memo »

Les radios dentaires sont-elles risquées ?

Par Pauline Fréour - le 11/04/2012
Les radiographies des dents augmenteraient le risque de tumeurs bénignes au cerveau, selon une étude. Une affirmation qu'il convient de relativiser, rassure un expert de l'Association dentaire française.

La crainte de la radio dentaire va-t-elle s'ajouter à celle du crissement de la fraise du dentiste? Une étude américaine souligne en effet un risque accru de tumeurs bénignes du cerveau chez les personnes subissant régulièrement des radios des dents, notamment pendant leur enfance.

Le méningiome est en général une tumeur bénigne qui se développe lentement, mais il peut aussi provoquer des incapacités et induire des risques mortels dans certaines conditions.

Les enfants plus vulnérables

Selon l'étude publiée mardi dans la revue américaine Cancer, les patients ayant subi tous les ans un examen radiographique des dents étaient de 1,4 à 3 fois plus enclins à développer ce type de tumeur qu'un groupe témoin constitué de patients en bonne santé. Pour parvenir à ce résultat, l'équipe de chercheurs de l'université de Yale a interrogé par téléphone près de 3000 patients américains âgés de 20 à 79 ans.

Les auteurs de l'étude recommandent en conclusion d'accentuer la vigilance en matière d'utilisation des rayons X pour les dents, et de ne pas dépasser une radio tous les ans ou tous les deux ans pour les enfants, et tous les deux à trois ans pour les adultes.

Faut-il pour autant s'inquiéter? Non, car l'étude comporte des défauts et ne reflète pas forcément la réalité, répond le Dr Philippe Rocher, président de la commission des dispositifs médicaux de l'Association dentaire française. D'une part, l'étude s'appuie sur des déclarations de patients remontant à plusieurs dizaines d'années - il leur était demandé combien de radios dentaires ils ont subies pendant leur enfance - ce qui n'est pas forcément fiable car il est possible que leurs souvenirs lointains soient altérés. En outre, l'étude ne tient pas compte des autres radios que peuvent avoir subies les patients. «Or on sait bien qu'une radio du poumon - par exemple - peut émettre des radiations sur une zone plus large», rappelle le Dr Rocher.

Loin de la réalité

Enfin et surtout, les doses de rayon X émises lors de radios dentaires actuelles sont bien inférieures à celles d'autrefois. «En Europe, la grande majorité des cabinets sont équipés d'appareils numériques, ce qui réduit de 50 à 75% la dose de radiations émises par rapport aux anciens appareils argentiques, explique le Dr Rocher. À ce niveau, nous sommes d'ailleurs mieux équipés qu'aux États-Unis, où l'étude a été conduite.»

«La pratique montre que l'on est encore loin du seuil dangereux», conclut l'expert de l'ADF. Selon lui, un cabinet français réalise en moyenne 400 à 500 radios par an, pour plusieurs milliers de patients. «On ne fait donc pas des radios à chaque visite, et quand c'est le cas, il s'agit, la plupart du temps, de clichés sur de toutes petites zones correspondant à une seule dent, ce qui réduit l'exposition». Rappelant que les dentistes français sont régulièrement tenus de suivre des formations de radiologie, et sont donc sensibilisés aux risques des clichés inutiles, il appelle à ne pas stigmatiser un geste qui peut s'avérer nécessaire pour les soins.
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L'aberration des McDonald's implantés dans des hôpitaux

Par Cyrille Vanlerberghe - le 12/04/2012
Des professionnels de santé américains lancent une campagne pour supprimer les fast-foods installés dans certains établissements de santé outre-Atlantique.

Les hamburgers et les frites de McDonald's, riches en gras et en calories, sont ils compatibles avec les soins et les objectifs de santé des hôpitaux? La réponse est clairement «non» pour les 2000 médecins et personnels de santé qui soutiennent l'initiative d'une ONG de Boston, Corporate Accountability International, qui demande à une vingtaine de grands hôpitaux américains de retirer les restaurants McDonalds installés dans leurs enceintes.

D'après une autre organisation américaine, le Comité de médecins pour une médecine responsable (PCRM), certains hôpitaux hébergent jusqu'à cinq fast-foods dans leurs locaux, ouverts pour les malades, le personnel de l'hôpital comme les visiteurs. L'enquête menée en 2011 sur les cent plus gros centres hospitaliers des États-Unis avait conclu que les cinq établissements qui avaient le «pire environnement hospitalier» hébergeaient tous au moins un fast-food.

Un «bonus d'image» pour McDonald's

«Dans les décennies prochaines, un enfant sur trois va développer un diabète de type 2 à cause de régimes riches en junk-food du type McDonald's, met en garde la lettre envoyée par l'ONG de Boston à l'entreprise symbole du fast-food américain. Et les experts annoncent que cette génération sera peut-être la première dans l'histoire des États-Unis à avoir une espérance de vie plus courte que ses parents à cause d'une mauvaise alimentation.»

«Le problème des fast-foods en milieu hospitalier ne concerne pas que les patients et les visiteurs qui y mangent, mais c'est aussi un incroyable bonus d'image pour McDonald's, qui fait croire que ses produits sont bons pour la santé en s'asscociant avec un hôpital,» précise Sara Deon, en charge de la campagne menée par Corporate Accountability International. L'ONG mène aussi une campagne demandant à McDonald's d'arrêter de cibler les enfants dans ses campagnes de marketing, comme la remise de jouets gratuits pour chaque menu destiné aux petits.

«Nous avons des témoignages de médecins qui nous racontent que des enfants viennent pour des examens pour leur diabète et leurs parents leurs disent que s'ils sont sages ils les emmeneront ensuite au McDonald's qui est au bout du couloir», raconte Sara Deon.

Une situation complexe

Mais malgré les problèmes réels que pose la présence de ce type de restaurants, il est parfois difficile pour les hôpitaux de faire évoluer la situation. En 2004, la Cleveland Clinic dans l'Ohio avait tenté de mettre fin au contrat qui la liait avec McDonald's, sans succès, carle bail avait été signé pour vingt ans. Une branche de Pizza Hut avait en revanche accepté de partir de la même clinique, mais son contrat était différent.

McDonald's se défend en expliquant qu'elle n'a plus que 27 restaurants dans des hôpitaux et qu'ils proposent des choix alimentaires variés et équilibrés. Mais l'enquête de PCRM en 2011 avait averti que «même les produits McDonald's que les consommateurs pourraient voir comme bons pour la santé, comme les salades et les menus pour les enfants, sont généralement riches en calories, en graisses et en sel.»

À la décharge de McDonald's, l'entreprise est loin d'être la seule à proposer des fast-foods dans les centres hospitaliers, et «la nourriture proposée aux malades par les hôpitaux et leurs cafétérias est souvent aussi mauvaise», avait constaté le Comité de médecins pour une médecine responsable
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