j'ai des doutes sur ma capacité /envie de devenir IDE

[julie17]

je suis en stage aux urgences mon dernier stage avant la 3 eme année je suis actuellement en 2 ème année !!! je me pose énormement de questions lors de ce stage ! je me rends compte que je ne suis pas vraiment pleines de connaissances, j'ai l'impression de ne rien savoir en 2eme année et sa me fait vraiment C.... est ce que je vais etre vraiment une bonne infirmière !!!!!
je me pose beaucoup de questions certes je n'ai pas eu un parcous de stage trés riche ! ( créche, psy, maison de retraite, pneumo de nuit).... est ce que vous avez le meme ressenti que moi ?? je sais qu'en 2 ème année on ne peut pas tout savoir mais bon..... AIDEZ MOI

[Jub]

Salut!

Pas de panique =)

Les urgences, c'est un service très spécifique, puisque tu rencontres des pathologies totalement diverses. Il n'y a pas vraiment de spécialité ( à part l'urgence), cela reste de la médecine générale.
C'est donc normal qu'en deuxième année, tu te sentes désemparée face à certaines situations que tu n'as pas encore vécue.

Mais au contraire, utilise ce stage pour découvrir le plus de pathologies différentes, et tu en ressortiras avec beaucoup plus de connaissances!
Et tu t'apercevras vite qu'il y a des beaucoup de pathologies dominantes! Ben oui, la trauma en masse, et pour le reste c'est beaucoup de cardio, pneumo, un peu de neuro et de l'uro-nephro!

Essaye simplement de bien cibler chaque choses que tu vois, et ça t'aidera à ne pas tout mélanger!
Pareil, si ce n'est pas déjà fait, note ce que tu apprends dans un petit carnet, ça t'aidera à vie^^

[julie17]

merci beaucoup ! oui je note je note !!! mais c'est vrai que ce n'est pas facile surtout que c'est mon souhait pour plus tard! mais j'avou que tout n'est pas facile ! même les soins étant donné que je n'ai pas eu beaucoup de soins auparavant ! merci en tout cas pour les infos c'est vraiment gentil

[aeon]

salut,
tout ce que tu ressens est normal. Ce n'est pas un problème de connaissances mais de lien. C'est la principale difficulté aux Urgences : faire les liens entre tes connaissances et les traductions cliniques.
L'apparente difficulté des Urgences vient de plusieurs facteurs :
1. l'organisation différente d'une salle, ici pas de tours, pas de prise en charge au long cours, les urgences ne traite que l'aigu.
2. multiples motifs de consultation, pas de spécialité
3. lieu d'aigu donc stress, agressivité, impatience des patients difficiles à juguler et pourvoyeur de stress supplémentaire
4. l'encadrement des élèves dépend de l'affluence aussi : on n'encadre pas également selon qu'il y ait 3 ou 40 patients.

Prends ce stage comme une chance pour faire les liens et pas comme une exigence de te comporter comme une professionnelle directement opérationnelle. Remplis ta caisse à outil de traductions cliniques, c'est beaucoup plus utile que de savoir faire des gestes un peu pointus.
Tu est en fin de 2e et tu parles déjà de devenir une bonne infirmière. oublie ça, tu as le temps de se poser cette question quand tu seras diplômée. On ne te demande pas d'être opérationnelle.
Affectée aux urgences en fin de 2e année n'est pas commun (en général ce sont des S5 ou S6), ça veut dire qu'on t'a fait confiance et que tu as le niveau pour comprendre ce qu'il s'y passe.
bonne continuation !

[aliiciia4]

bonjour à tous
voilà je suis étudiante en fin de 2ème année. cette deuxième année a été assez dur psychologiquement pour moi. je ne supportais plus les cours, la formation malgrè que j'ai des notes correctes et mes stages se passent plutôt bien malgrè que ma timidité et ma lenteur dans les soins me soient souvent reprochées. J'avais été voir ma référente pédagogique qui m'a dit que ça passerais et que la deuxième année était plus dur car on abordé les pathologies. je n'étais vraiment pas ben, je ne travaillais plus, je pleurais tous les soirs... J'en ai parlé à mes proches qui m'ont dit de ne pas abandonner, que ça allait passer. J'avais l'impression de ne pas être comprise. Je suis allée voir mon médecin, qui m'a donné un traitement anxiolytique car pour lui, je faisais de l'angoisse. le traitement m'a fait du bien, je me sentais et j'ai recommencé à avancer.
Mais depuis quelques semaines, je ne me sens plus à l'aise. je suis en stage depuis presque 3 semaines où ça se passe plutot bien mais avec les mêmes reproches. Je vais au stage parce qu'il faut y aller, je n'ai plus l'envie d'y aller, plus l'envie d'apprendre ce mtier qui m'a pourtant animé pendant des années et qu'il y a encore un an me faisait vibrer. j'en ai parlé à la cadre qui m'a dit de réfléchir, de peser le pour et le contre d'être infirmière mais j'ai du mal à mettre le doigt sur ce qui me donne plus envie. je n'ai plus le sourire, je suis au bord des larmes à chaque fois que j'aborde le sujet. en stage, j'essaye de m'intéresser quand même aux soins, aux pathologies pour faire un effort.
Je ne sais pas si je dois arrêter, reporter ou continuer jusqu'au DE car pour tout le monde, j'en ai la capacité et voir après pour changer.
voilà, j'espère que vous pourrez m'apporter des conseils ou si quelqu'un est passé par là.

[milou2606]

salut,

j'ai également eu des moments de gros doutes ou des envies d'abandonner et je me demande encore à 1 mois d'être diplômé si j'ai vraiment envie de faire ce métier. C'est toujours une situation proche avec un patient ou sa famille qui me ramène au plaisir que j'ai de pouvoir bientôt réaliser ce métier.

Ces trois années de formations sont très dures et très intenses. Elles te demandent beaucoup de remises en questions, de recul, elles te demandent de grandir et de te forger un caractère.

Il m'arrive souvent au bout de quelques semaines de stage d'en avoir assez! Et ça même si le stage se passe bien! Mais ça passe.

Il te reste un an, je t'assure pour y être, que c'est de loin la plus courte! tu ne la vois pas passer...
Prend du recul, pourquoi pas faire un report d'année si tu penses en avoir besoin. Ça arrive à tous le monde de se poser des questions, le tout est de prendre le temps d'y répondre afin de ne pas le regretter.

Personnellement je pense que se serait dommage d'arrêter si près du but. Maintenant je ne suis pas toi et vu ce que tu ressens il n'y a que toi qui puisses choisir.

Courage tu trouveras la réponse en toi ( le sage qui parle )

[calimero punk des alpes]

Il arrive fréquement de douter et même une fois diplômée crois moi mais là c'est différent en deuxième année et tu doute dèja à priori depuis un petit moment ..
Donc je dirais essaie de te rememorer pourquoi tu est si déçue de ce métier?? Qu'est ce qui te déplait vraiment??
Aprés si tu est intimement persuadée que ça ne te plait plus il vaut mieux arrêter dés maintenant mais ça seul toi à la réponse

Courage dans tout les cas

[Miss-cyn]

Je ne connais pas une personne de ma promo qui n'a pas voulu arréter la formation en plein milieu..

Quant à moi, de nombreuses remises en questions, des moments ou j'ai baissé les bras (heureusement que j'ai des amis et de la famille qui me comprennent et me soutiennent..) sinon je pense que j'aurais arrété.

Comme te la dit ta cadre, pèse le pour et le contre et surtout réfléchis bien pour ne pas regretter..

Cette formation est synonyme d'épanouissement personnel (et professionnel), donc si tu ne te sens pas épanouie dans ce que tu fais, pose toi les bonnes questions.

[lolo89]

Je vis actuellement la même chose que toi. Je suis en S5 et ma formatrice m'a conseillée de suspendre ma formation pour travailler en tant qu'aide soignante puis de reprendre quand je serais enfin prête. Tout le monde me dit aussi de continuer car je suis qu'à 6 mois du DE pourtant le mal-être est là. Mon stage de S5 n'a donc pas été validé et ma formatrice m'incite à arrêter. Je ne sais pas quoi faire? Je comprend tout à fait la difficulté de choisir et la peur de regretter par la suite car je me suis quand même battue pour rentrer dans cette école. Alors je suis complètement dans le flou...

[julie17]

je vis aussi la même chose que toi je suis en fin de 2eme année et en stage aux urgences j'ai tellement cette angoisse d'aller en stage car je me sens pas prête d'être ide encore et pourtant quesque j'aime ce métier mais je suis timide et pas rassurer de tout ce que je fais ! c'est pas facile du tout ! ce stage me fait tellement apprendre mais j'ai peur peur ! enfin bon courage moi j'essaye de me donner le courage meme si je m'épanouie pas dans mon stage

[Hestera]

Bonsoir. Alicia, à te lire, on dirait moi. Comme toi, je suis en deuxième année. J'ai eu des difficultés en stage depuis la première année à cause ma timidité et mon manque de confiance en moi.
En semestre 3, j'ai voulu arrêter la formation car le métier d'infirmière ne me plaisait pas, je fuyais les soins, je m'isolais le plus possible de l'équipe, bref j'étais pas bien quoi.
Là je viens de finir mon stage de S4. De nuit, je n'ai rien dit à personne préférant réfléchir et savoir exactement ce que je voulais faire. Finalement j'ai décidé d'arrêter en fin d'année. Ç’a été dur lorsque je suis passée de jour : même si j'ai un bon bilan de stage et que ça s'est bien passé, je venais à reculons et je n'avais aucune motivation. Je me demandais pourquoi je venais tous les jours en stage. J'ai préféré le dire rapidement à ceux qui m'encadraient puis à mes tuteurs puis à la cadre. Ils m'ont beaucoup soutenu et sans ça, je pense que je n'aurais pas tenu.

Tu dis que tu as du mal à expliquer ce qui te déplait. Avant moi aussi ; un jour c'était parce que je n'aimais pas la technique, l'autre à cause des maladies lourdes que je côtoyais tous les jours, un autre c'était les contraintes ou encore que je ne pourrais pas faire ça pendant 40 ans, quasiment tous les jours, etc...

J'en suis arrivée à la conclusion que ce qui ne me plaisait pas dans le métier c'est justement le métier même dans sa globalité. A la place de toutes les activités que doit faire l'infirmière, j'aurais bien passé toute la durée du service à faire du relationnel auprès des patients ou à leurs familles. En enlevant la contrainte de temps, les sollicitations des autres professionnels, les soins...
Je pense que cela a été mon principal problème. A chaque stage, on m'a dit : "manque de curiosité intellectuelle". Ben oui il n'y a que peu d'aspects du métier qui m'intéressent et je n'ai pas envie de chercher plus loin.

Alors, j'ai décidé d'arrêter, avec le soutien de mes parents, en faisant un report d'années (je suis les conseils qu'on m'a donné) afin de réfléchir à tête reposée. Je me dirige dans un domaine autre que la santé ce qui permettra de m'aérer l'esprit.

J'ai expliqué à mes proches pourquoi je voulais arrêter, à quel point je me sentais mal de continuer dans une voie dans laquelle je me sentais pas bien. J'avais peur de ne pas avoir leur soutien car avant, je me sentais obligée d'aller jusqu'au bout pour ne pas qu'ils soient déçus. Ils le sont mais ils ont compris que c'était important pour moi. Maintenant je me sens libre.

Bon courage à toi et aux autres qui passez par là.

[Bip-bip]

Personnellement, j'ai fini ma deuxième année démoralisée, vidée, sur les rotules, complètement à bout de nerfs...

Là je finis ma troisième année de manière banale, bancale, pas très assurée, bref comme tout le monde.

Je ne tiens plus le même discours qu'en première année où j'étais littéralement amoureuse et passionnée de ce métier. Maintenant je fais ça parce que ça m'intéresse, que c'est ce qui me convenait et me conviendra le mieux, parce que plus ou moins tous les aspects de la profession m'intéressent, et que ce métier a encore pour moi une certaine beauté, quelque chose d'unique, de spécial d'important, je sais pas trop quel mot choisir, bref quelque chose de beau, que je veux porter. Mais ce n'est plus "toute ma vie", mon investissement a ses limites. Et j'ai envie de faire d'autres choses, j'ai envie d'apprendre plein d'autres choses, de faire par exemple de la photo (j'adore ça), de l'histoire, des langues, des sciences...

Bref maintenant j'en reviens, même si je tiens vraiment à finir ma formation, pour deux raisons principales : il faut bien faire quelque chose dans la vie, faudra bien que je bouffe, et la deuxième raison, je l'ai dit plus haut, c'est un boulot qui me plaît quand même assez même si je trouve que le statut d'infirmière est relativement frustrant et tellement peu reconnu, enfin bon.
(Je suis désolée si j'en choque certains, c'est mon point de vue, je tiens quand même à dire que je porte encore tout ce que j'ai pu trouver magnifique dans ce boulot, la vie, les gens, la présence dans la souffrance, le corps malade, tout ce qu'on peut ressentir finalement quand on voit les gens aller mieux, ou pas, quand on est touché par certains patients, certaines situations, la "folie", l'humain, la pharmaco c'est si intéressant aussi, bref je divague un peu, tout ça pour dire que ça reste le métier que j'ai choisi et que j'aime.)

Toujours est-il qu'en fin de deuxième année j'ai cru que j'allais faire un report. En début de troisième année, rebelote, je me sentais nulle, incapable, etc. Bref.

J'ai continué. J'ai tenu, j'ai lutté, je suis encore là.

J'espère que je vais avoir mon diplôme...

[Skellig]

Alicia, j'espère que tu as pu trouver des réponses et du réconfort dans tout ce que tu as pu lire, c'est vrai que c'est un métier difficile, les études le sont aussi, peut être même voire plus, car, en tout cas pour ma part, je ne choisis pas les stages contrairement au lieu où je travaillerais plus tard. Tout ce que je peux te conseiller, et comme il a déjà été dit, c'est de ne pas tout arrêter de manière définitive mais de faire un report car il est vraiment désagréable d'avoir, par la suite, des regrets.
Bonne chance à toi.

[Emma88100]

Idem ici, pour de nombreuses raisons déjà citées dans les messages précédents: je n'aime pas l'aspect technique du métier et n'ai envie de garder que le relationnel, l'aspect administratif me débecte, la pression venant des médecins/chir n'en parlons pas...
Pourtant tous mes stages se sont tjs très bien passés et j'ai eu de très bon résultats théoriques.
J'ai validé ma 2ème année en juin 2011 et ai dû faire un report pour la 3ème année car je suis tombée enceinte et que j'ai eu une grossesse hyper compliquée.
Je suis censée reprendre en septembre, dans 3 mois, et je m'interroge fortement sur ma réelle motivation à reprendre.
En attendant la rentrée, je travaille dans un centre d'accueil pour personnes autistes et polyhandicapées comme aide-soignante et je d’épanouie totalement dans ce rôle qui est à la fois un rôle de nursing et un rôle éducatif.
Je pense que le fait d'avoir arrêté 1 an et d'avoir eu un bébé y est pour quelque chose dans ma remise en question car tant que j'étais dans la formation, il y a un tel rythme que je n'avais pas pris le tps de m'interroger.
Là vraiment, je ne sais plus.
En parler autour de moi n'aide pas: entre celles qui trouvent que c'est dommage d'arrêter alors que j'ai un bon niveau, les autres qui trouvent que bosser comme AS est dégradant... etc...
Sauf que je ne veux pas un titre ou un salaire: je veux un travail dans lequel je m'éclaterai... et je pense que le travail d'IDE ne me le permettra pas.
Je vais peut-être opter pour un nouveau report d'année... mais je crains que plus je vais repousser l'échéance moins il y aura de chance que je reprenne.

[Marcellette]

Je ne comprends pas en quoi le boulot d'AS est dégradant...

Je suis en ce moment en deuxième année d'inf et je trouve que le métier d'as (attention pas a la maison de retraite ac 10 toilettes/matin) quand on peut le faire correctement est beaucoup plus beau que celui de l'infirmière. Tu as un contact tout a fait différent avec les patients que celui que l'infirmière a!

Avec les stages de 10 semaines découpés en différents lieux de stages je suis actuellement à mon 5em stage et je dois dire que je n'ai pas vu UNE seule infirmière prendre le temps de rester avec un patient... A chaque lieu de stage on me dit, "si tu voulais faire du relationnel tu n'avais qu'à faire AS"

Moi, au jour d'aujourd'hui je me demande si je ne vais pas lâcher l'école d'inf pour être AS.

En tout cas, Emma tu bosses dans un endroit ou je reverrai de travailler...