Contraception/grossesse/norlevo

[execho]

je trouve le passage chez l'infirmière inutile puisque le pharmacien qui lui a le produit peut le faire.Il serait suffisant d'en informer les femmes.L'avantage c'est de ne pas se retrouver comme une andouille en panne de pilule.Par contre un mois devrait être suffisant pour prendre un rendez vous chez le spécialiste,ou peut être pas vu le manque de gynéco.?

[Anonyme222222]

Nous ne faisons pas les textes, nous les appliquons !

Ca c'est un argument choc

Donc si on nous dit que nous pouvons renouveler nous renouvellerons et point barre,

Je peux renouveler et je ne le fais pas mais j'explique pourquoi...

Fin de la discussion, merci !

^^ Je t'en prie, verrouille si tu n'as pas autre chose à proposer.

[loulic]

Le généraliste aussi peut le faire, pas la peine d'attendre un mois pour avoir un rdv.

Ceci dit : tout travail mérite salaire. Sinon, c'est que ce travail n'a aucune valeur.

Oui c'est sur qu'il vaut mieux que les IDEL le fassent moyennant rémunération plutôt que nous gratuitement...

Vous ne travaillez pas gratuitement que je sache. Par contre est ce que cet acte est corrélé à une cotation quelconque ?

Nous ne faisons pas les textes, nous les appliquons !

Au moins c'est simple, ça évite de se poser des questions.

Fin de la discussion, merci !

Et toc.

Et avec des arguments pour défendre votre point de vue, ce serait pas mieux ?

Parce que moi, vu comme ça, je dirais que ça permet un échange et un suivi de la jeune fille/femme avec une discussion sur la contraception et les IST et tout, ... Mais que par contre ça demande du temps et de l'argent.

[lulunatik]

Parce que moi, vu comme ça, je dirais que ça permet un échange et un suivi de la jeune fille/femme avec une discussion sur la contraception et les IST et tout, ... Mais que par contre ça demande du temps et de l'argent.

C'est un des bénéfices de ce décret/renouvellement pharmacien : la proximité et le dialogue avec l'élève, car ce n'est en général (mais il y a des exceptions) pas le pharmacien qui prend le temps de parler avec l'ado. On l'a vu pour le Norlevo délivré à la hâte par le pharmacien, sans suivi post-prise et même en demandant la carte d'identité ou en faisant payer pour les mineures !

[Anonyme222222]

L'échange, le suivi, la proximité, le dialogue...etc ne sont pas subordonnés à une prescription y compris en renouvellement.
Par contre la prescription demande des compétences à moins qu'une bafouille sur une feuille à entête + tampon ne fassent l'affaire.

[lulunatik]

L'échange, le suivi, la proximité, le dialogue...etc ne sont pas subordonnés à une prescription y compris en renouvellement.

Ce n'est pas ce que j'ai dit, mais le dialogue est un complément.
Et chacune sera libre de faire ce renouvellement ou pas, tu peux donc tout à fait te positionner contre.
Pour ma part je ne ferai certainement pas du systématique mais du cas par cas, en fonction de plusieurs paramètres selon la situation. En tous cas je n'y suis pas farouchement opposée, juste dubitative.

[villard]

Qu'est ce que tu veux dire ?

je veux dire qu'est ce que cela apporte de plus à la jeune fille que l'inf sco lui renouvelle une ordonnance qu'elle a eu auprès d'un autre professionnel
est-ce uqe cela la responsabilise de savoir qu'elle peut se tourner vers son inf alors qu'elle n'a pas anticipé un rdv chez son médecin
je suis septique par rapport à ce décret pour ce qui nous concerne a l'EN

[execho]

Ce n'est pas parce que une jeune fille a une vie sexuelle qu'elle est une adulte,donc,elle oublie de renouveler sa carte de bus,et sa pilule.Elle ne veut pas un discours mais un renouvellement de prescription pour ne pas être enceinte.Si le pharmacien est un gros réac moraliste même avec la prescription infirmière elle va souffrir.Tout cela n'est pas facile,et d'ailleurs une femme de 35 ans qui n'a pas pris le temps de voir le toubib ne "mérite"pas d'être enceinte non plus contre son gré.Bref,un peu d'air pour les femmes.Si l'infirmière scolaire informe que le pharmacien peut renouveler,cela sera une bonne chose et fera le tour du lycée comme info.Et c'est une bonne chose.

[ktie40]

Certes ..'
On pourrait mettre aussi une pancarte sur la porte de l'infirmerie :
"pour tout problème particulier adressez vous a votre pharmacien "
Qu'est ce qu'on aurait la paix !
... Les gamins un peu moins je pense...

[Anonyme222222]

On ne parle pas du dialogue, de l'échange, du suivi, de la proximité entre IDE scolaire et JF, qui sont indépendants de la prescription en tant que telle.

Où tu le fais exprès où il y a un problème.

La prescription infirmière en renouvellement de la contraception orale est redondante par rapport à l'existant (médecins spécialistes et généralistes, PMI, chéquier contraception, SF, pharmacien) à moins que enfin tu argumentes du contraire.

Sauf à avoir des plaquettes de pilules plein tes tiroirs, la JF est obligée de passer par la case pharmacie qui doit lui délivrer ce pourquoi elle est venue. Décret à l'appui.

Maintenant, si les politiques de santé avaient été responsables et compétentes à savoir à ne pas organiser et pérenniser la pénurie médicale dont la spécialité de gynécologie médicale, on ne serait pas à "échanger" sur ces mesurettes qui ont peu d'effets sur le nombre croissant des IVG et aucun effets sur les problèmes gynécologiques voire généraux des jeunes filles et femmes à court, moyen ou long terme.

[lulunatik]

C'est bien aussi que les jeunes filles aient plusieurs recours, dont l'ide scolaire.
A 15 ans on veut être autonome mais on n'arrive pas anticiper. L'expérience viendra mais en attendant il leur faut des solutions accompagnées d'infos et de dialogue afin que ça ne s'apparente pas à de l'assistanat.
Et les aider à parfois renouer le dialogue avec les parents...
Le chéquier n'existe pas dans toutes les acas.
Les centre de planification ont souvent des horaires incompatibles avec les horaires de collège : genre consult uniquement le mardi de 10h à 12h, si, si, c'est comme ça.
Il est certain que la pénurie de gynécos est un vrai problème, personne ne le nie.

[ktie40]

Sur le principe je suis d'accord avec toi : pas assez de médecins etc etc...
Peut on y faire quelque chose : non
Le renouvellement par l'IDE EN ne doit pas être une règle générale mais une solution d'attente pour certaines JF qui sont en réelle détresse (pas de possibilité de déplacement immédiat, conflits avec les parents, misère sociale ou autre..) si sur un établissement de 1000 élèves ca peut en aider 10 tant mieux... Ce sera toujours ça ...
Au départ je ne voyais pas le vien fonde de cette mesure moi non plus, le terrain m'a prouvé qu'après tout, ça peut aider certaines... Mais pour le compte,dre, il faut déjà vivre notre quotidien

[ktie40]

C'est bien aussi que les jeunes filles aient plusieurs recours, dont l'ide scolaire.
A 15 ans on veut être autonome mais on n'arrive pas anticiper. L'expérience viendra mais en attendant il leur faut des solutions accompagnées d'infos et de dialogue afin que ça ne s'apparente pas à de l'assistanat.
Et les aider à parfois renouer le dialogue avec les parents...
Le chéquier n'existe pas dans toutes les acas.
Les centre de planification ont souvent des horaires incompatibles avec les horaires de collège : genre consult uniquement le mardi de 10h à 12h, si, si, c'est comme ça.
Il est certain que la pénurie de gynécos est un vrai problème, personne ne le nie.

D'accord et encore d'accord !
J'ai le 1er centre de plannif et le 1er gyneco à 45 bornes... Je fais quoi ?

[lola normande]

Les élèves ont, dans le même genre, la possibilité d'obtenir le norlevo en pharmacie, dans les centres de planification ... et pourtant on en voit tous les ans venir nous voir en 1er abord pour l'obtenir, parce qu'ils nous connaissent bien, qu'on a tissé des liens, qu'on les a rencontré lors des séances d'éducation à la sexualité. Je pense que le renouvellement de pilule par l'IDE a été imaginé aussi pour cette même raison. Après, surement pas que pour ça mais quand on regarde nos statistiques, on constate que malgré le fait que l'IDE sco ne délivre le norlévo qu'en dernier recours, on est quand même nombreuses à le délivrer chaque année.

J'ai beaucoup d'internes et régulièrement, des filles viennent me voir le lundi soir pour me demander comment faire puisqu'elles ont oublié leur pilule chez elle et qu'elles n'y retournent que le vendredi. Certes, au départ, je pense orienter les élèves vers le pharmacien qui lui délivrera sans pb sa pilule, mais je l'écouterai aussi. Et si elle refuse de demander au pharmacien ? ...

[Anonyme222222]

C'est bien aussi que les jeunes filles aient plusieurs recours, dont l'ide scolaire.
A 15 ans on veut être autonome mais on n'arrive pas anticiper. L'expérience viendra mais en attendant il leur faut des solutions accompagnées d'infos et de dialogue afin que ça ne s'apparente pas à de l'assistanat.
Et les aider à parfois renouer le dialogue avec les parents...

Voilà, ça je l'entends

Sur le principe je suis d'accord avec toi : pas assez de médecins etc etc...
Peut on y faire quelque chose : non

Individuellement, cela a peu d'impact. Néanmoins, j'essaye d'être cohérente dans mon exercice professionnel pour qu'il y ait adéquation avec mes idées et je milite sur le plan citoyen pour les défendre.