Métier d'infirmière, préjugés et vérités
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Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
Mais non tu n' es pas la seule .MAGNANOU a écrit : donc oui je suis épanouie,je suis peut etre la seule dans tout le forum,mais je le dis haut et fort et j'assume!
Je suis IDE depuis 27 ans et j' aime toujours mon métier , même si les conditions d' exercice sont de + en + difficiles.
marie-pierre
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Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
Et alors quand je ne suis pas bien dans un endroit je pars que ce soit au boulot ou dans la vie privée....
C'est pas parce que j'ai bossé dans des services qui ne me convenaient pas ou qui m'ont lassé car je faisais toujours la même chose que je mets tous les services de France dans le même sac... Et ce n'est pas parce que ces dits services ne me convenaient pas que c'est pareil pour les autres IDE qui y bossaient...
Actuellement je suis dans un service depuis quelques années déjà et je m'y plaît, je m'épanouis...
Je vous ferais remarqué que c'est pareil dans tous les métiers...
Et pour le jugement, non c'est ce qui ressort dans vos propos... De l'aigreur... Donc rien ne vous retiens... Allez voir ailleurs si l'herbe est plus verte...
C'est pas parce que j'ai bossé dans des services qui ne me convenaient pas ou qui m'ont lassé car je faisais toujours la même chose que je mets tous les services de France dans le même sac... Et ce n'est pas parce que ces dits services ne me convenaient pas que c'est pareil pour les autres IDE qui y bossaient...
Actuellement je suis dans un service depuis quelques années déjà et je m'y plaît, je m'épanouis...
Je vous ferais remarqué que c'est pareil dans tous les métiers...
Et pour le jugement, non c'est ce qui ressort dans vos propos... De l'aigreur... Donc rien ne vous retiens... Allez voir ailleurs si l'herbe est plus verte...

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Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
Finalement la fuite en avant, celle qui consiste a partir des que ça va mal, ce n'est pas une solution. C'est un pis aller.
A y a pas d'herbe verte pour les IDE. Que des cornichons....aigres !
Et j'en ai fais des services et des services et des hostos depuis le temps que je fais de l'intérim.
J'aime ce metier, passionnement. Essayer d'aider les patients par les traitements et la relation différente à chaque personne soignée.
Et c'est bien la le probleme : impossible de faire ce travail correctement vu les conditions de travail.
Je ne peux plus accepter que la maltraitance institutionnelle soit à ce point intégrée par la majorité des soignants, au point qu'ils ne s'en rendent meme plus compte.
Les jugements à l'emporte piece, les phrases toutes faites, l'absence quasi systematique d'echanges responsables et nuancés.
Sans parler de la deception, à chaque fois recommencée, de voir des parangons de vertus et de pseudo-professionnalisme ne meme pas savoir faire un accord de participe passé.
Je vous ferais, à mon tour, remarquer que ce n'est absolument pas pareil pour tout les metiers.
Dire : "Vous etes ci, vous etes ça" c'est un jugement. Il ne peut pas y avoir d'ambiguité à ce sujet.
Désolé de vous casser votre beau trip mais il serait vraiment temps d'ouvrir les yeux.
Ce sont mes opinions, tout aussi respectables que les votres.
A y a pas d'herbe verte pour les IDE. Que des cornichons....aigres !
Et j'en ai fais des services et des services et des hostos depuis le temps que je fais de l'intérim.
J'aime ce metier, passionnement. Essayer d'aider les patients par les traitements et la relation différente à chaque personne soignée.
Et c'est bien la le probleme : impossible de faire ce travail correctement vu les conditions de travail.
Je ne peux plus accepter que la maltraitance institutionnelle soit à ce point intégrée par la majorité des soignants, au point qu'ils ne s'en rendent meme plus compte.
Les jugements à l'emporte piece, les phrases toutes faites, l'absence quasi systematique d'echanges responsables et nuancés.
Sans parler de la deception, à chaque fois recommencée, de voir des parangons de vertus et de pseudo-professionnalisme ne meme pas savoir faire un accord de participe passé.
Je vous ferais, à mon tour, remarquer que ce n'est absolument pas pareil pour tout les metiers.
Dire : "Vous etes ci, vous etes ça" c'est un jugement. Il ne peut pas y avoir d'ambiguité à ce sujet.
Désolé de vous casser votre beau trip mais il serait vraiment temps d'ouvrir les yeux.
Ce sont mes opinions, tout aussi respectables que les votres.
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Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
.arguema a écrit:
Les jugements à l'emporte piece, les phrases toutes faites, l'absence quasi systematique d'echanges responsables et nuancés.
Sans parler de la deception, à chaque fois recommencée, de voir des parangons de vertus et de pseudo-professionnalisme ne meme pas savoir faire un accord de participe passé
Oui mais ça ce n'est pas lié aux conditions de travail. Ce n'est pas lié à un manque de personnel, ni à une surcharge de travail.
Ce serait plutôt lié à un manque de "savoir-être" .
D'un autre côté quand on voit en IFSI (et ici aussi d'ailleurs, parfois) le peu d'intérêt porté à certains concepts qui sont la base du "prendre soin" et qui constitue donc notre métier....je ne suis pas très surprise que sur le terrain ce soit comme vous le décrivez.

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Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
arguema a écrit : Et c'est bien la le probleme : impossible de faire ce travail correctement vu les conditions de travail.
Je ne peux plus accepter que la maltraitance institutionnelle soit à ce point intégrée par la majorité des soignants, au point qu'ils ne s'en rendent meme plus compte.
.
pas mieux!!!
et tout celà fait que ce métier use,use ,use ,use si on veut le pratiquer correctement et humainement....
Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
Si quand meme un peu.
Si le personnel etait en nombre et que la formation continue faisait plus partie du quotidien on prendrait 1/2 heures pour revoir ou voir quelques concepts de base tres utiles au quotidien. S'assoir, discuter, échanger.
Ce qui n'est pas le cas de l'accord du participe quoique c'est d'une telle simplicité que ça en vaut vraiment le coup.
Si tu peux remplacer le verbe par TORDRE ou MORDRE alors c'est -ER
Si tu le remplacer par TORDU ou MORDU alors c'est -É.
Faut pas avoir fait polytechnique.
Hier je me suis promené. Hier je me suis TORDU (de rire)
promenÉ
Hier je suis allé promener le chien. Hier je suis allé MORDRE le chien
promenER
Sinon c'est vrai qu'en IFSI ils font l'impasse sur bon nombre de choses. Mais quand on voit l'ampleur du programme, pas moyen de faire autrement.
Il devrait y avoir un noyau obligatoire et les connaissances péripheriques secondaires pour faire vite.
Si le personnel etait en nombre et que la formation continue faisait plus partie du quotidien on prendrait 1/2 heures pour revoir ou voir quelques concepts de base tres utiles au quotidien. S'assoir, discuter, échanger.
Ce qui n'est pas le cas de l'accord du participe quoique c'est d'une telle simplicité que ça en vaut vraiment le coup.
Si tu peux remplacer le verbe par TORDRE ou MORDRE alors c'est -ER
Si tu le remplacer par TORDU ou MORDU alors c'est -É.
Faut pas avoir fait polytechnique.
Hier je me suis promené. Hier je me suis TORDU (de rire)

Hier je suis allé promener le chien. Hier je suis allé MORDRE le chien

Sinon c'est vrai qu'en IFSI ils font l'impasse sur bon nombre de choses. Mais quand on voit l'ampleur du programme, pas moyen de faire autrement.
Il devrait y avoir un noyau obligatoire et les connaissances péripheriques secondaires pour faire vite.
Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
je m'aperçois aussi que je me suis un peu focalisé sur le terme "infirmière épanouie" qui m'a fait reagir vivement. J'y suis allé un peu fort, je l'avoue.
Si les IDE étaient moins considérées comme des executantes multitaches elles pourraient certainement s'épanouir un peu plus.
Je ne voudrais surtout prendre la defense de JLM (et ces histoires bizarres de caniches qui pissent sur des bisons ! ???) et faire passer les IDE pour des connes (ou des cons ne soyons pas sectaires). On leur apprend pas grand chose et on leur demande d'etre performantes ! Finalement ça arrange tout le monde sauf les IDE.
Elles souffrent et n'arrivent pas à se défendre, ni a obtenir des améliorations de leur conditions de travail.
Parce qu'à propos des médecins et des internes dans les services y aurait beaucoup mais alors beaucoup de reproches à leur faire.
Rares sont ceux qui considerent les IDE a leur juste valeur.
Ca me rapelle l'interne qui a debarquée un jour dans le service d'ORL à St louis ou je bossais pour prendre un poste d'IDE a mi temps. Trop facile, elle disait en arrivant. Puis 2 mois plus tard elle a jetté l'éponge tant elle a réalisée que le metier d'IDE ne s'improvisait pas. Il fallait tout lui expliquer (a quoi ça sert alors les études infirmières meme toutes imparfaites quelle soient). En plus elle était rincée et n'avait plus d'energie pour continuer en meme temps ses etudes de medecine et son mi-temps infirmier.
Autant les IDE sont lacunaires sur les textes de loi qui reglementent leur profession autant 99% des médecins s'imaginent que l'IDE est a leur ordre sans meme penser que leur exercice est reglementé. Personnellement les medecins sont pour moi des collaborateurs auprès desquels j'ai des obligations (principalement excecuter les pres écrites) mais qui ne seront jamais mes supérieurs.
D'ailleurs le metier d'IDE est largement plus intéressant d'un point de vu humain que medecin hospitalier. En ça il se rapproche du metier de medecin generaliste, qui pour certains dispensent des soins au patient et ne se contentent pas de l'exercice intellectuel de diagnostiquer.
Et finalement vous m'avez fait revenir sur mon jugement. Certaines s'épanouissent tout de meme alors que d'autres (dont je fais partie manifestement) n'en sont pas capables.
Si les IDE étaient moins considérées comme des executantes multitaches elles pourraient certainement s'épanouir un peu plus.
Je ne voudrais surtout prendre la defense de JLM (et ces histoires bizarres de caniches qui pissent sur des bisons ! ???) et faire passer les IDE pour des connes (ou des cons ne soyons pas sectaires). On leur apprend pas grand chose et on leur demande d'etre performantes ! Finalement ça arrange tout le monde sauf les IDE.
Elles souffrent et n'arrivent pas à se défendre, ni a obtenir des améliorations de leur conditions de travail.
Parce qu'à propos des médecins et des internes dans les services y aurait beaucoup mais alors beaucoup de reproches à leur faire.
Rares sont ceux qui considerent les IDE a leur juste valeur.
Ca me rapelle l'interne qui a debarquée un jour dans le service d'ORL à St louis ou je bossais pour prendre un poste d'IDE a mi temps. Trop facile, elle disait en arrivant. Puis 2 mois plus tard elle a jetté l'éponge tant elle a réalisée que le metier d'IDE ne s'improvisait pas. Il fallait tout lui expliquer (a quoi ça sert alors les études infirmières meme toutes imparfaites quelle soient). En plus elle était rincée et n'avait plus d'energie pour continuer en meme temps ses etudes de medecine et son mi-temps infirmier.
Autant les IDE sont lacunaires sur les textes de loi qui reglementent leur profession autant 99% des médecins s'imaginent que l'IDE est a leur ordre sans meme penser que leur exercice est reglementé. Personnellement les medecins sont pour moi des collaborateurs auprès desquels j'ai des obligations (principalement excecuter les pres écrites) mais qui ne seront jamais mes supérieurs.
D'ailleurs le metier d'IDE est largement plus intéressant d'un point de vu humain que medecin hospitalier. En ça il se rapproche du metier de medecin generaliste, qui pour certains dispensent des soins au patient et ne se contentent pas de l'exercice intellectuel de diagnostiquer.
Et finalement vous m'avez fait revenir sur mon jugement. Certaines s'épanouissent tout de meme alors que d'autres (dont je fais partie manifestement) n'en sont pas capables.
Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
Et quand on voit les choses de cette façon, on ne se sent pas le larbin de ...arguema a écrit : Personnellement les medecins sont pour moi des collaborateurs auprès desquels j'ai des obligations (principalement excecuter les pres écrites) mais qui ne seront jamais mes supérieurs.
La profession dans sa grande majorité préfère se morfondre, s'imaginant qu'obéir à des ordres (de médecin) c'est le métier d'infirmier.
Mais que nenni.
Collaborer avec les médecins, c'est une facette que certains ont oubliée.
Par expérience, les services de soins traditionnels, avec du turn over de patients, ne rendent pas le même constat.
J'ai constaté plus cette "collaboration" sur des services de dialyse, sur certaines maisons de retraite.
Tout faire tourner autour du patient (du résident en maison de retraite), avec une équipe pluridisciplinaire, qui participe activement, tant sur le terrain que lors des "réunions" sur la PEC, ça c'est bon.
J'ai vécu cela, et c'est ce qui a fait de moi une infirmière épanouie.
A contrario, j'ai été aussi confrontée à des services ou la PEC personnalisée était quasi inexistante, où le médecin était un prescripteur basique, l'IDE une executante à la chaîne, le service une usine etc.
j'ai fait ce que j'ai pu, pour apporter ma vision, et puis j'ai fui ... Ben ouais mon choix d'être infirmière ce n'était pas l'usine.
Merci.arguema a écrit :Et finalement vous m'avez fait revenir sur mon jugement. Certaines s'épanouissent tout de meme alors que d'autres (dont je fais partie manifestement) n'en sont pas capables.
Mais ne me dit pas que dans toute ta carrière tu n'a pas eu un moment où ta profession te rendait épanoui ?
De là un questionnement : comment peut on passer une grande partie de sa vie enfermé dans son travail (qui en plus n'apporte rien sur le plan satisfaction) ?
Tu va me dire : "il faut bosser pour payer son loyer, sa bouffe etc."
Mais alors, pourquoi infirmièr(e) ?
Il y a de nombreux métier qui procure un salaire, avec sans doute des conditions de travail aussi merdiques que les notres, mais peut être un poil moins de contraintes ou de responsabilité.
Considérer que IDE c'est un boulot alimentaire, ce n'est pas compatible avec le "bien prendre en charge", et l'épanouissement perso. Car trop de contraintes pour un emploi alimentaire.....
Sauf pour les dictateurs et les imbéciles, l'ordre n'est pas une fin en soi. Audiard
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Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
Moi je n'ai jamais été le larbin de personne et surtout pas d'un médecin... Quand je rencontre un médecin qui me prend pour sa Boniche, je lui rentre dedans hihihi... Faut pas me faire chier hihihi...
Dans mon service, les médecins et les internes nous demandent souvent des conseils et inversement.... Ça s'appelle un travail d'équipe...
On peut avoir des conditions de travail qui se dégradent mais tout de même s'épanouir car il y a un travail et une cohésion d'équipe...
Pour ce qui est de se barrer quand ça ne nous plaît pas, ce n'est pas une fuite en avant, c'est refuser de perdre son DE quand on nous demande de prescrire les antibios post op car les docs estiment que ce n'est pas de leur ressort... C'est de se lasser d'un service... Enfin bref
Dans mon service, les médecins et les internes nous demandent souvent des conseils et inversement.... Ça s'appelle un travail d'équipe...
On peut avoir des conditions de travail qui se dégradent mais tout de même s'épanouir car il y a un travail et une cohésion d'équipe...
Pour ce qui est de se barrer quand ça ne nous plaît pas, ce n'est pas une fuite en avant, c'est refuser de perdre son DE quand on nous demande de prescrire les antibios post op car les docs estiment que ce n'est pas de leur ressort... C'est de se lasser d'un service... Enfin bref
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Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
Je pense aussi que s'imposer comme un professionnel de santé à part entière et non comme simple exécutant est compliqué tout simplement parce que l'image de l'infirmière évolue lentement dans la société.
Il y'a peut être 2 semaine dans la presse régionale je lis un article ou rien que le titre résume tout, c'était du style "Mlle Y, élève infirmière a troiuvé sa vocation en travaillant dans un service de soins à domicile le week end...". Tout est dit, aux yeux du public t'es même pas vu comme un étudiant mais un élève qui prépare un bac pro et on te présente une jeune femme qui parle de vocation et semble heureuse en gros de travailler 7 jours/7.
C'est le genre d'article qui dessert la profession mais ça reste l'image globale de la société; si tu demandes au français lambda si c'est normal pour les salariés de travailler la pentecôte il va te dire non; si tu demandes au même si c'est normal pour un infirmier de travailler 30 week end dans l'année pour 45 euros chacun, il va te dire que c'est le métier on fait pas ça pour l'argent c'est une vocation.
Cette manière de voir les choses tu la retrouve automatiquement auprès des patients et parfois des autres professionnel en service ou même en extra hospitalier.
C'est vrai que maintenant dans de plus en plus d'endroit si on prouve notre valeur et qu'on se bat, on peut être vu comme un collaborateur et non un simple exécutant; mais je me demande aussi si c'est une évolution des mentalités, notamment des médecins ou simplement par "la force des choses", les médecins étant de plus en plus rares et accaparés par la paperasse et les consult, leur présence en service est très limitées, ils sont donc "obligés" de nous accorder une réelle place...
Il y'a peut être 2 semaine dans la presse régionale je lis un article ou rien que le titre résume tout, c'était du style "Mlle Y, élève infirmière a troiuvé sa vocation en travaillant dans un service de soins à domicile le week end...". Tout est dit, aux yeux du public t'es même pas vu comme un étudiant mais un élève qui prépare un bac pro et on te présente une jeune femme qui parle de vocation et semble heureuse en gros de travailler 7 jours/7.
C'est le genre d'article qui dessert la profession mais ça reste l'image globale de la société; si tu demandes au français lambda si c'est normal pour les salariés de travailler la pentecôte il va te dire non; si tu demandes au même si c'est normal pour un infirmier de travailler 30 week end dans l'année pour 45 euros chacun, il va te dire que c'est le métier on fait pas ça pour l'argent c'est une vocation.
Cette manière de voir les choses tu la retrouve automatiquement auprès des patients et parfois des autres professionnel en service ou même en extra hospitalier.
C'est vrai que maintenant dans de plus en plus d'endroit si on prouve notre valeur et qu'on se bat, on peut être vu comme un collaborateur et non un simple exécutant; mais je me demande aussi si c'est une évolution des mentalités, notamment des médecins ou simplement par "la force des choses", les médecins étant de plus en plus rares et accaparés par la paperasse et les consult, leur présence en service est très limitées, ils sont donc "obligés" de nous accorder une réelle place...
Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
Certe, mais sans reconnaissance, sans reconnaissance salariale, sans prise en compte des nouvelles responsabilités sur le plan assurantiel...etc.FRED60 a écrit :leur présence en service est très limitées, ils sont donc "obligés" de nous accorder une réelle place...
De toute façon, ce n'est même pas revendiqué par les IPA...
Du temps médical à bas coût...
Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
HUM...mimicra a écrit :Considérer que IDE c'est un boulot alimentaire, ce n'est pas compatible avec le "bien prendre en charge", et l'épanouissement perso. Car trop de contraintes pour un emploi alimentaire.....
Personnellement, je travaille avant tout pour gagner ma vie et faire face à mes obligations.
Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
Hélas +1000!moutarde a écrit :Certe, mais sans reconnaissance, sans reconnaissance salariale, sans prise en compte des nouvelles responsabilités sur le plan assurantiel...etc.FRED60 a écrit :leur présence en service est très limitées, ils sont donc "obligés" de nous accorder une réelle place...
De toute façon, ce n'est même pas revendiqué par les IPA...
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Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
idemmoutarde a écrit :HUM...mimicra a écrit :Considérer que IDE c'est un boulot alimentaire, ce n'est pas compatible avec le "bien prendre en charge", et l'épanouissement perso. Car trop de contraintes pour un emploi alimentaire.....
Personnellement, je travaille avant tout pour gagner ma vie et faire face à mes obligations.
et après, vu le temps qu'on y passe autant y être bien.
mais la vocation ide...pff, dire que l'an dernier une cadre sup m'a demandé si je l'avais encore ?
fallait-il en rire ou en pleurer? je ne sais tjs pas !
"Le psychiatre sait tt et ne fait rien, le chirurgien ne sait rien ms fait tt, le dermatologue ne sait rien et ne fait rien, le médecin légiste sait tout, mais un jour trop tard"
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Re: Métier d'infirmière, préjugés et vérités
arguema a écrit :Si quand meme un peu.
Si le personnel etait en nombre et que la formation continue faisait plus partie du quotidien on prendrait 1/2 heures pour revoir ou voir quelques concepts de base tres utiles au quotidien. S'assoir, discuter, échanger.
Ce qui n'est pas le cas de l'accord du participe quoique c'est d'une telle simplicité que ça en vaut vraiment le coup.
Si tu peux remplacer le verbe par TORDRE ou MORDRE alors c'est -ER
Si tu le remplacer par TORDU ou MORDU alors c'est -É.
Faut pas avoir fait polytechnique.
Hier je me suis promené. Hier je me suis TORDU (de rire)promenÉ
Hier je suis allé promener le chien. Hier je suis allé MORDRE le chienpromenER
Sinon c'est vrai qu'en IFSI ils font l'impasse sur bon nombre de choses. Mais quand on voit l'ampleur du programme, pas moyen de faire autrement.
Il devrait y avoir un noyau obligatoire et les connaissances péripheriques secondaires pour faire vite.

Et ne pas écrire "tord" à la place de "tort" (on a tort).
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