Culture Générale

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supercuisto
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par supercuisto »

Voilà ma R19 (mais pas encore su traiter le suicide !) Si je peux je repasserais ce soir mettre un complément !

R19 Accidents


1. GENERALITES

• 3éme cause de décès en France
• Public le + ciblé : hommes, travailleurs manuels, jeunes de 15 à 35 ans (1ère cause de décès)
• Pour limiter ces décès, le ministère de la santé a mis ne place l'aide médicale d'urgence (médecins, hôpitaux, services de secours, SAMU)
• SAMU : service d'aide médicale d'urgence :
○ Il existe une 100aine de SAMU que l'on peut joindre par tél : le 15.
○ Un médecin reçoit les appels et déclenche la réponse la plus appropriée à la situation : envoie d'un médecin, d'une ambulance, des pompiers, d'un hélicoptère.
○ Chaque SAMU est dotée d'un SMUR (service mobile d'urgence et de réanimation) composé d'une ou plusieurs ambulances équipée(s) de matériel de réanimation et de personnels spécialisés (médecins-réanimateurs, infirmiers) et assurant le transport des blessés vers l'hôpital.


2. LES ACCIDENTS DU TRAVAIL

• Définition : Tout accident survenu quand la victime se trouvait sous la responsabilité de son employeur (sur le lieu de travail, déplacements pendant le travail, trajet du lieu de travail au domicile ou résidence secondaire ou lieu habituel des repas)

• Statistiques : en 2010 on compte 1 400 000 accidents de travail, dont 660 000 avec arrêt maladie. (en hausse par rapport à 2009).
La France est le pays le plus "accidentogène" d'Europe.

• Causes :
○ Matérielles : utilisation de véhicule, ou machine dangereuse ou situation à risque (toit, échafaudage..)
○ Conditions de travail : cadences trop élevées, bruit, températures trop élevées, intempéries…
○ Humaines : téléphone en conduisant, non respect des consignes de sécurité, fatigue et inattention, consommation de drogues et alcool (alcool = 15 à 20% des accidents)
○ Manutentions manuelles : représentent 1/3 des accidents de travail.
○ Véhicules : principale cause de décès (22%) sui vi des chutes de hauteur (12%).

• Public le plus visé :
○ Travailleurs du BTP, alimentation, bois, ameublement et transport.
○ Les travailleurs moins qualifiés
○ Les travailleurs en sous-traitance (intérimaires, précaires) en raison de leur méconnaissance des dangers
○ Les jeunes
○ Les travailleurs immigrés, maghrébins en particuliers

• Problèmes : Trop d'accidents. Représente plus d'un décès par jour, à cause de la recherche de productivité et de la crise de l'emploi qui a relégué au deuxième plan la défense des conditions de travail. Ces accidents sont responsables d'un nombre élevé de décès, de blessés, et de handicapés avec leurs conséquences familiales et sont coûteux pour la sécu (frais de traitement, IJ, pension d'invalidité) et pour les entreprises (perte d'efficacité et de compétitivité). Leur nombre est sous estimé car souvent non déclarés à cause du coup que cela représente.

• Remèdes :
○ Prévention : par le ministère du travail, les employeurs (assure la sécurité, protège les employés par formation et respect du code du travail, finance l'assurance accident, les salariés (suivi médical et dialogue avec le CHSCT), l'inspection du travail, les services de santé au travail (visite médicale et veille sanitaire)
○ Indemnisation des victimes : (gratuité des soins sans avance de frais, IJ versées dès le premier jour, rente d'invalidité) et en cas de faute inexcusable de l'employeur réparation intégrale (dont prise en compte des préjudices esthétiques, moral…)
○ Les plans de santé au travail : Celui de 2005-2009 avait créé une agence indépendante chargée d'évaluer les risques professionnels, renforcer l'inspection du travail.
Le plan santé au travail 2010-2014 vise une baisse de 25% des accidents de travail (accentuation de la recherche en santé et diffusion auprès des entreprises, sensibilisation des petites entreprises à la prévention, formation de conducteurs de véhicules utilitaires légers, réforme des services de santé au travail)


3. AcVc (Accidents de la vie courante)

• Définition : Ce sont des accidents survenus au domicile, à l'école ou sur le trajet scolaire, lors des sports ou des loisirs.

• Statistiques :
○ AcVc responsables de 18 500 décès / an => 4.5 fois + meurtriers que les accidents de la route
○ La plupart (11 500 décès) surviennent à l'intérieur de la maison (surtout cuisine et SDB)
○ 3 causes principales : chutes (60%), suffocations (15%) noyades (5%).

• Enfants :
○ Fréquence chez les enfants (surtout garçon) = 1ère cause de décès avant 15 ans (entre 1 et 4 ans le + souvent). Fréquents en zone rurale, dans les milieux défavorisés (manque de surveillance et chauffage défectueux), enfants instables, surprotégés ou rejetés, adolescents ayant le gout du risque.
○ Causes : enfants à risques ou négligence grave des parents (lors de déménagement, divorce, départs en vacances), méconnaissance des dangers et gestes de prudence, ignorances des gestes qui peuvent sauver

• Chez les PA :
○ 12 000 décès /an pour les + de 75 ans, dont les 2/3 sont des femmes
○ Plus exposées du fait de leur maladresse, de difficultés pour se déplacer, de l'isolement et parfois d'un logement mal adapté (escaliers difficiles).
○ Principalement chutes (escalier, carrelage glissant, baignoire… à l'origine de fractures dont col du fémur), suffocations (a cause d'aliments), intoxication (médicament, oxyde de carbone), noyade, feu.

• Problème : coût élevé pour la collectivité (frais de prévention, secours aux victimes, traitement, prise en charge handicapés)

• Acteurs de la prévention :
○ DGCCRF : direction générale de la concurrence et de la consommation et de la répression des fraudes (retire les produits dangereux)
○ Commission de la sécurité des consommateurs . En 2005, action radio sur incendie, noyade et blessure de bricolage.
○ INPES : institut national de prévention et d'éducation pour la santé
○ InVS : institut de veille sanitaire

• Remèdes aux accidents des enfants
○ Réglementation : 1983 norme de sécurité sur les jouets pour les - 3ans ; 2006 piscine privée doivent être équipées d'un système de sécurité.
○ Campagnes de prévention média sur danger de la maison, éducation de l'enfant aux dangers, gestes de prudence (surveillance, mise sous clés de produits dangereux…), conduite à tenir en cas d'absorption de produits toxiques, numéros de téléphone à avoir à portée de main (service urgence, SAMU, centre anti poison, pompiers…)

• Remèdes aux accidents des PA
○ Information contre les chutes (brochures Cnam et INPES) donne des conseils (éviter déshydratation, soigner sa vue et son audition, apprendre à se relever en cas de chute…)
○ Information contre les brûlures et blessures (utilisation des objets coupants, de l'électroménager et outils de bricolage…)
○ Information contre les asphyxies ou incendies (changer les tuyaux de gaz, vérifier chauffe eau et appareil chauffage…)
○ Lutte contre l'isolement
○ Aide financières pour l'amélioration de l'habitatpar fond d'action sociale et CPAM

4. LES ACCIDENTS DE LA ROUTE

• Statistiques :
○ depuis 2002 où la priorité nationale a été donné sur la sécurité routière, le nombre de tués a été divisé par 3
○ En 2011, 3 970 tués, 80 945 blessés : en diminution malgré l'augmentation du nombre d'accidents.

• Les victimes :
○ Les hommes sont plus touchés que les femmes
○ Les jeunes de 15 à 25 ans sont les + touchés. => 1ère cause de décès à cause de
§ l'alcool + drogue
§ excès de vitesse
§ Utilisation des 2 roues
§ Inexpérience
§ Non port du casque et de la ceinture

• Les causes :
○ l'importance du parc automobile français
○ Irresponsabilité des conducteurs dans 95% des cas (vitesse excessive, alcoolisme, distance de sécurité, port de la ceinture, fatigue, prise de médicaments, drogue, téléphone portable)
○ Réseau routier dangereux (peu d'autoroutes, départementales sinueuses, carrefours dangereux)
○ Véhicules en mauvais état (freins, pneu, suspension)

• Problèmes :
○ Coût humain encore élevé (moins bons que autres pays européens, 12 morts et 300 blessés par jour)
○ Objectif - de 3 000 morts en 2012 non atteint à cause de la signalisation généralisée des radars + GPS qui les annonce
○ Surreprésentation des 18-24 ans parmi es victimes (21% des tués)
○ Hausse de la mortalité en 2 roues
○ Alcoolémie supérieur au taux légal
○ Trafics de point de permis sur le net
○ Nombre croissant de conduites sans permis (80 à 100 000)
○ Coût économique important : 18 milliards d'euros (information, infrastructure routière, indemnisation des victimes, perte de production, frais de justice, réparation des dommages)

• Remèdes :
○ Campagnes d'information plus choquantes
○ Campagne de communication dans les discothèques (SAM)
○ Actions régionales (silhouette des victimes au bord des routes, mini bus pour sortie en boites)
○ Pictogrammes d'alerte à la conduite sur boite de médicaments

○ Brevet de sécurité routière obligatoire pour les cyclo et attestation de sécurité routière niveau 2 délivrée en fin de 3eme, nécessaire pour passer le permis.
○ Permis probatoire à 6 points (si pas d'infractions pendant 3 ans alors 12 points) Réformé en 2012 : permis moins long à obtenir, moins cher (aide de l'état "permis un euro par jour" + aides aux chômeurs et RSA), RDV post permis à 6 mois.
○ Depuis 2007, les nouveaux détenteurs d'un permis de conduire doivent suivre une formation de 7h pour conduite un 2 roues.

○ Multiplication des controles de police et tests dépistages de drogue en cas d'accident
○ Installation de radars automatiques supplémentaires
○ Application stricte de la loi sur la sécurité routière de 2003 : systématisation des sanctions en cas de circonstances aggravantes, alourdissement du barème de retrait de points, nouvelles peines complémentaires
○ Utilisation des peines alternatives aux peines pénales ( TIG, stage)
○ Stage récupération de points
○ Amélioration du réseau routier
○ Contrôle technique obligatoire tous les 2 ans
○ Radars à feux rouges
○ A l'étude : extension aux kits mains libres de l'interdiction de téléphoner en conduisant, mise ne place en 2013 d'un permis européen pour lutter contre les accidents et fraudes et durcissement d'accès au pilotage des motos.
ESI 2013 / 2016 a Tours CHRU
En reconversion professionnelle... j'y crois !!!

S1 : EHPAD - 30 ECTS/30
S2 : DERMATOLOGIE
chany18
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par chany18 »

Bonsoir, je vous poste la suite de la R19, je n ai pas encore fait la fiche du "suicide"(pas eu le tps,dsl).

[quote="chany18"]Bonjour,
J'ai pas tout à fait fini ma r19 mais je vous la poste qd mm , je mettrai la suite ce soir.

ACCIDENTOLOGIE

Définition:

événement soudain, imprévu, peut entrainer des blessures, des incapacités temporaires ou permanentes,ou parfois handicap physique,voire DC;.

Les différents types peuvent être regroupés selon:

*les circonstances ( cirlation,travail,occpation domestique et de loisirs)
*les caractéristiques( chutes, brulures, heurt par objet...)
*les critères individuels( âge, sexe, catégorie socio professionnelle,..)

Les DC causés par accidents répertoriés comme morts violents: 3ème position après les maladies circulatoires et les tumeurs.


LES ACCIDENTS CORPORELS DE LA CIRCULATION:

Accident de la circulation: tout acc.impliquant au moins un véhicule routier en mouvement, survenant sur une voie ouverte à la circulation publique, et dans lequel au moins une pers. est blessée ou tuée.

Enregistrement systématique par les services de police ou de la gendarmerie qui interviennent à chq fois qu'un acc. sur la voie publique fait des victimes: bulletins d'analyse d'acc.corporel (BAAC).

En France, loi du 5 juillet 1985(dite Badinter) : indemnisation des victimes sauf si elles ont commis une faute inexcusable.

Principaux facteurs:

Les acc. et la gravité de leurs conséquences s'expliquent bien svt par une combinaison de facteurs liés au conducteur, au véhicule, à la route, au condition de circulation, à la météorologie, au tps de secours...

Certains facteurs humains: 90% des acc.corporels.
Certains facteurs relevés systématiquement: alcoolémie, choc contre un obstacle,..
Et d'autres ,non les moindres, difficiles à déterminer avec précision : vitesse fatigue , somnolence...

*Le comportement des usagers
*Substances influents le comportement
*Fatigues, somnolences baisse de vigilances, ... mal évalués
*Vitesses excessives
*Les infrastructures routières
*Le véhicule
*L'état de santé du conducteur

Chiffres de l'insécurité routière:

*Acc.corporels: 65024
*Victimes blessées (tte pers. ayant subi un traumatisme nécessitant un traitement médical avec ou sans hospitalisation): 81251
*Victimes tuées( tte pers.qui décèdent sur le coup ou dans les 30 jrs qui suivent l'acc.) :3963

Problèmes:

*Cout humain élevé: 13 pers tuées par jours
*Cout économique élevé:campagne d'informations, amélioration des infrastructures,traitement et indemnisation des victimes, frais de justices,...
*Point critique: ralentissement du nbre de tués et de bléssés mais persistance d'un nbre élevé de conducteur en état d'ébriété, nbre croissant de conduites sans permis, acc. tjrs en augmentation chez les motards et les 15-24 ans.

Solutions/pistes à réflexions:

*Plan départemental d’action de la sécurité routière(PDASR 2012)
lutte contre l insécurité routière: objectif moins de 3000 pers. tuées pour 2012.
priorité sur les projets traitant des enjeux sur l alcool et les deux roues.

*Poursuivre les efforts de responsabilisation des conducteurs:
-campagnes d'infos plus choquantes
-campagnes de communication dans les discothèques
-pictogrammes d'alertes à 3 niveaux sur les boites de médicaments altérant la vigilance
-...

*Renforcement de l'éducation routière des jeunes:
-BSR obligatoires des conducteurs cyclomoteurs depuis 2004
-attestation de sécurité routière délivrée enfin de 3ème, indispensable pour passer le permis B
-permis de conduire réformé: former davantage sur les facteurs de risques
-permis probatoire pour 3 ans avec 6 points
depuis 2007, nouveaux détenteurs d'une permis auto doivent suivre une formation de 3 h pour conduire un deux roues.

*Automatisation et accentuation de la répression:
-multiplier les contrôles de polices et test de dépistage
-installation de radars automatiques fixes et mobiles
-application plus strictes de la loi sur la sécurité routière de 2003 avec systématisation des sanctions encourues en cas de circonstances aggravantes
-alourdissement du barème de retrait de points
-nouvelles peines complémentaires: stage obligatoire de formation à la sécurité routière.

*Mesures matérielles avec amélioration du réseau routier et contrôle technique tous les 2 des véhicules de plus de 5 ans avec obligation de réparer les défaillances vitales.

*Nouvelles pistes à l'étude comme dispositif antidémarrage en cas d’alcoolémie ou"d'une boite noire", voire abaissement à 0 le tx autorisé d'alcoolémie...

L'Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière(ONIRS):

-assure la collecte et la diffusion des informations nécessaires à la préparation et à la mise en œuvre de la politique de sécurité routière.

A ce titre, il :
-rationalise et unifie la collecte des données statistiques provenant des différentes sources nationales et internationales,
-assure leur mise en forme,leur interprétation et leur diffusion,
-effectue ou assure le suivi des études générales ou sectorielles sur l'insécurité routière.


Accident du Travail

De manière générale, sauf preuve contraire de l'employeur ou de Caisse primaire d'assurance maladie,

Accident de travail = tout accident qui survient durant le temps et sur le lieu de travail ou durant les périodes où le salarié se trouve sous l autorité de son employeur.

L' Acc. de Travail englobe l'acc.de trajet ,survenant pendant le trajet aller-retour entre le lieu de travail et la résidence ou lieu de travail et lieu de restauration.

Voir un médecin si lésions corporelles et demander la délivrance d'un certificat médical initial.

Démarche à effectuer:

Pour la victimes d'un acc de travail ou acc de trajet:
*avertir l'employeur dans les 24h en indiquant: lieu, circonstances,identitésdu ou des témoins
*consulter un médecin
*adresser les différents volets à la CPAM et l 'employeur

Pour l'employeur:
*remettre au salarié la" feuille d'accident de travail ou maladies professionnelles"
->prise en charge des soins sans avance de frais pour le salarié
*faire une déclaration dans les 48h+lettre recommandée avec accusé de réception à la CPAM
*en cas d’arrêt maladie, remplir une attestation de salaire à la CPAM

Quelques chiffres:

Chaque année= publication des statistiques par secteurs professionnels, par la branche Accidents du travail et maladies professionnelles(CNAMTS).
Chiffres de 2011:

*fréquence des acc. du travail: 32 pour 1000 salariés
*nbre d'acc. avec Arrêt de travail:658847
*nbre d'acc. avec incapacité permanente(hors DC):43028
*nbre de DC:529

Depuis 2011:
*nbre d'acc. de travail en baisse
*nbre d'acc. de trajet en baisse
MAIS maladies professionnelles en constante hausse( reconnaissance du lien entre la profession et la maladie)

Les secteurs les plus touchés:

*le BPT: 73 acc. pour 1000 salariés
*les activités de services: intérimaires
*l'alimentation
*la métallurgie et les transports

Principaux causes:

*acc.dus aux manutentions manuelles
*chutes de plain-pied
*chutes de hauteur
*acc. dus à l'utilisation d'un outil
*acc. provoqués par des masses en mouvement

Tout acc. est le fruit d'un concours de circonstances.
Il peut y avoir des causes favorisantes ,déclenchantes mais jamais de cause unique.
L'acc. découlerait d'un mauvais choix entre plusieurs conduites possibles:
*pb de jugement,de l’attention parfois altéré par l'ignorance ou d'une mauvaise information, la fatigue,l'émotion,...

Notre société engendre des risques nouveaux car il y a un décalage entre la civilisation et les nouvelles technologies.

Quelques données sur la fonctions publique hospitalière:

*augmentation de la fréquence et la gravité des acc. du travail
*moins d'acc. avec arrêt dans les grands établissements(+ de 3000 agents)
*acc. les plus fréquents liés aux"efforts de soulèvements","acc.d'exposition au sang"(ou l emploi d'outil coupant) et aux"chutes et glissades".

Réponses/pistes à réflexions:

Prévention:

Prendre à la fois des mesures collectives et des mesures de protections individuelles en donnant des instructions appropriées aux travailleurs.

Protection de la santé et de la sécurité:

Les obligations de l'employeur:
*application des dispositions sur la sécurité du travail
*évaluation des risques professionnelles
*adoption des mesures préventives/ correctives
* établissement d'un règlement intérieur
*définition de programme d'action de formation à la sécurité

Les droits des salariés:
*formation à la sécurité du travail général ou spécifique
*suivi médical
*expression directive et collective sur les conditions de travail
*alerte et retrait

Amélioration des conditions de travail:

Les services de santé au travail, missions:
*analyse des situations et des postes de travail selon une approche pluridisciplinaire
*conseils aux salariés et aux employeurs
*suivi médical de l'état de santé et contrôle de l aptitude des salariés à leur travail

Les instances représentatives su personnel, missions des CHSCT(comité d’hygiène,des sécurités et des conditions de travail) et des DP(délégués du personnel):
*suivi de l'application des règles relatives à la protection des salariés
*analyse des risques professionnelles et conditions de travail
*dialogue et formulation de propositions

Législations:

*1er plan de santé au travail 2005-2009: création d'une agence indépendante chargée d'évaluer les risques professionnels,et renforcer l'inspection du travail.

*second plan de santé 2010-2014:
->grands axes de la réforme des services de la santé:
=>développement de la santé au travail et l'amélioration des conditions de travail pour prévenir l'usure prématuré dû au travail et la dégradation de la santé et les conséquences en termes de départs précoces.
=>renforcer la prévention des acc. de travail et les maladies professionnelles et diminuer l'exposition des risques.

objectif:
->diminution de 25% des acc. de travail et mettre fin à la croissance ininterrompue depuis 10 ans du nbre de cas de maladies professionnelles.

objectif transversal de travailler mieux à tous les âges de la vie:
->développer la production de la recherche et de la connaissance
->développer des actions de prévention des risques professionnels( risques psychosociaux,chimique,troubles musculo-squelettiques,...)
->renforcer l accompagnement des entreprises dans leurs actions de préventions
->renforcer la coordination et la mobilisation des différents partenaires,tant au niveau national que dans les régions.

Les Accidents domestiques de la Vie Courante

Tout accident qui survient aux domiciles ou dans ses abords immédiats,sur les airs de sports ou de loisirs,à l’école et tous ceux survenant à un autre moment de la vie privée.
L'ADVC est en généralement un traumatisme non intentionnel,et la plupart peut être évitable.
Un traumatisme est causé par une exposition aigüe à des agents physiques(chaleur,électricité,agents chimiques,radiations,...)qui interagissent avec le corps dans des quantités ou des taux excédents le seuil de tolérance humaine.

Statistiques:

*3 fois nbreux que les accidents du et travail
*20 fois plus que ceux de la circulation
*Chaque année:
=>6 millions d'ADVC
=>500000 hospitalisations
=>550000 arrêt de travail
*diminution du taux de mortalité chez l 'enfant de -15ans(11%) mais la loi de santé publique de2005 qui avait pour objectif-50%'dans l ens. des ADVC est loin d'être atteint.
*1ère cause de mortalité chez les enfants: 2000 enfants -6ans décèdent chaque jour à cause d'un ADVC
*certaines victimes ont des séquelles souvent à l'origine des handicaps sérieux
*80%des ADVC surviennent à l'intérieur de la maison(cuisine,SDB)

principaux causes:

* négligence et manque de surveillance des parents
*logement mal adapté
*isolement

Organisation de la prévention selon leurs compétences en France:

*INPES(institut national de prévention et d'éducation pour la santé)et la CSC(commission de la sécurité des consommateurs):communication à visée préventive=chaque année, publication de brochures, campagne d infos
*InVS(Institut de veille sanitaire): "approche connaissance des accidents", établit un recueil de donnée épidémiologique, afin de mieux connaitre l'origine et le type d'accident.
*DGCCRF( direction générale de la concurrence,de la consommation,et de répression des fraudes):"approche du produits",à pour rôle:la régulation concurrentielle des marchés,la protection économique des consommateurs,la sécurité des consommateurs
*le pouvoirs public et la commission de la sécurité des consommateurs): élaborent et mettent en œuvre les recommandations, les normes, et la réglementation.

Préventions:

Un portail internet dédié à la prévention des ADVC(http://www.stopauxaccidentsquotidiens.fr/) incite à une plus large prévention passant par une action portant sur le comportement, sur le produits, sur l'environnement.

Publication du livre blanc(http://www.securiteconso.org/article682.html)(suite au forum"prévenir les acc.de la vie courante"en juin 2005),

6 grands thèmes prioritaires:

*La sécurité des enfants:
=>amélioration de la connaissance des acc.dont les enfants sont victimes
=>agir par la règlementation
=>promouvoir la normalisation en matière de jouets et de vêtement
=>amélioration de l'information des consommateurs, notices simplifiées
=>mieux utiliser l'école comme lieu de prévention
=>multiplier les actions locales de prévention
=>renforcer les mesures de précaution en matière de loisirs numérique
=>agir sur la qualité de l'air intérieur

*La sécurité des pers.en situation de handicap visuel ou auditif:
=>1700000 déficients visuels

=>améliorer la prise en charge
=>assurer l’information et la formation des personnes handicapées
=>rendre plus "accessible"l'environnement public
=>sécuriser la sphère domestique par une collaboration des industriels et des distributeurs.

*La prévention des chutes au domicile des pers.âgées:
=>9300 DC/an suit à une chute
=>60% des cas à domicile
=>même si absence de traumatisme immédiat= incapacité à se relever supérieur à 1h = x5 le risques de mortalité dans les six mois

=>appréhender la prévention des chutes dans une perspective globale= >enjeu de santé publique pour une population et outil de prévention de la perte d'autonomie ou de son aggravation.
=>former le personnel professionnel intervenant auprès des pers.âgées
=>promouvoir les aménagements du domicile
=>diffuser plus largement les outils de communication de prévention des chutes


Malgré l’importance des ADVC , ce n'est pas encore une préoccupation de santé publique====> médiocrité de la perception du risques encourus

10ème position des craintes des risques de la santé
manque d’intérêt ===>obstacle sémantique

dans le langage courant, accident =signification résignée,considéré comme "inévitable parce que c'est un accident",acceptation d'une sorte de fatalité.

Les recommandations de protection ou de prévention,sont vécues ou perçues comme limitant la liberté individuelle ou le plaisir de certaines activités!



Voila c'est fini pour moi ce soir ! vais aller me coucher, la suite demain.
Euh voulez vous que je fasse une fiche"maladies professionnelles dans les métiers de la santé et autres" aussi?

Bonne nuit, à demain.
tichou974
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par tichou974 »

voila voila, mon 1er essai, vous me direz...

R20: INFECTIONS NOSOCOMIALES (IN)

Le mot nosocomial dérive du grec nosokomeone, qui signifie "hôpital". Une infection nosocomiale est contractée lors d’une hospitalisation.

I) les caractéristiques des infections nosocomiales :
1. Qu’est-ce qu’une infection nosocomiales ?
Les infections nosocomiales sont les infections contractées dans un établissement de soins (hôpital, clinique…) alors qu’elle était absente au moment de l’admission du patient. Lorsque l’état infectieux du patient à l’admission est inconnu, l’infection est généralement considérée comme nosocomiale si elle apparaît après 48 heures d’hospitalisation. Si elle apparaît avant un tel délai, on considère qu’elle était en incubation lors de l’entrée dans l’établissement.

2. Combien de personnes touchent-elles ?
Deux enquêtes nationales épidémiologiques ont été réalisées en 1996 et en 2001. Selon ces enquêtes, ces problèmes touchent chaque année en France 7 % des patients hospitalisés. Ce qui par extrapolation correspond à 800 000 personnes par an. Un chiffre comparable à celui observé dans les autres pays européens, où il varie entre 6 et 9 %.

3. Combien en meurent ?
On estime que les infections nosocomiales sont la cause directe de plus de 4 000 décès chaque année en France.


II) les origines des IN :
1. Comment surviennent-elles ?
Ces infections peuvent être directement liées aux soins (par exemple l’infection sur cathéter) ou simplement survenir lors de l’hospitalisation indépendamment de tout acte médical (par exemple une épidémie de grippe). Il existe plusieurs types d’infections nosocomiales relevant de modes de transmission différents :
a) Les infections d’origine "endogène" : le malade s’infecte avec ses propres microorganismes, à la faveur d’un acte invasif et/ou en raison d’une fragilité particulière

b) Les infections d’origine "exogène" : Il peut s’agir :
_Soit d’infections croisées, transmises d’un malade à l’autre par les mains ou les instruments de travail du personnel médical ou paramédical ;
_Soit d’infections provoquées par les microorganismes portés par le personnel ;
_Soit d’infections liées à la contamination de l’environnement hospitalier (eau, air, matériel, alimentation...).

2. Existe-t-il des facteurs favorisant les infections nosocomiales ?
Quel que soit son mode de transmission, la survenue d’une infection nosocomiale est favorisée par la situation médicale du patient :
Son âge et sa pathologie sont particulièrement importants. Les personnes âgées, les personnes immunodéprimées, les nouveau-nés (en particulier les prématurés), les polytraumatisés et les grands brûlés sont les plus "à risque" ;
Certains traitements peuvent paradoxalement favoriser la survenue de ces infections nosocomiales (antibiotiques qui déséquilibrent la flore des patients et sélectionnent les bactéries résistantes, traitements immunosuppresseurs…) ;
Les infections sont plus fréquentes lors de la réalisation d’actes invasifs nécessaires au traitement du patient : sonde urinaire, pose d’un cathéter, ventilation artificielle ou intervention chirurgicale.
Certaines infections nosocomiales pourraient constituer le revers de la médaille des progrès médicaux. La prise en charge des patients de plus en plus fragiles est aujourd’hui possible mais ces derniers cumulent souvent de nombreux facteurs de risque.

3. Ont-elles toutes la même gravité ?
Toutes les infections nosocomiales ne présentent pas le même caractère de gravité. Ainsi, les infections urinaires très fréquentes sont le plus souvent anodines malgré la gêne occasionnée. A l’inverse, des infections survenant lors de chirurgie osseuse ou pulmonaire peuvent être gravissimes. L’agent infectieux en cause joue également un rôle prépondérant : le terrible staphylocoque doré est ainsi très redouté.
Certaines infections nosocomiales peuvent entraîner la mort (infections pulmonaires, septicémies marquant la présence de bactéries dans le sang, provoquant une infection étendue et une détérioration de l’état général de l’organisme...). Ces infections les plus graves surviennent généralement chez les patients les plus fragilisés ce qui rend difficile la distinction entre la responsabilité de l’infection nosocomiale elle-même et celle de la maladie préexistante. Par exemple, un malade souffrant d’une insuffisance respiratoire du fait d’un cancer du poumon évolué sera très sensible à une infection nosocomiale (comme il serait très sensible à une simple grippe).
Par ailleurs, la plupart des infections allongent la durée de séjour et entraînent un surcoût lié au traitement antibiotique.

Un enjeu planétaire, 1,4 million de victimes chaque jour
À l’échelle mondiale, l’OMS (2008) estime que 1,4 million de personnes souffrent à tout moment d’une infection contractée à l’hôpital.

Les prévalences maximales sont rapportées en Méditerranée orientale (11,8 %), en Asie du Sud-Est (10,0 %) et en Pacifique occidental (9,0 %).


III) les dispositifs de préventions et de surveillance des IN :
Les infections nosocomiales représentent donc un problème de santé publique prioritaire, en raison notamment des populations en augmentation et du surpeuplement, de la fréquence croissante des déficits immunitaires (âge, maladies primaires, traitements entraînant des immunodéficiences), de l’apparition de nouveaux micro-organismes, de l’augmentation de la résistance bactérienne aux antibiotiques, du développement insuffisant des systèmes de santé dans les pays en développement et de leur coût. Tous les établissements de santé, publics ou privés, sont soumis à l’obligation d’organiser, en leur sein, la lutte contre les IN.

1. le réseau de surveillance au niveau national :
a) le Comité technique national des IN :(CTIN) : constitué d’experts hospitaliers, il propose au ministre des objectifs prioritaires et des méthodologies de surveillance et de prévention.
b) Le Réseau national d’alerte, d’investigation et de surveillance des IN :(Raisin) : il est chargé de coordonner au niveau national toutes les informations recueilles de façon régulière ou ponctuelle.
c) L’indice composite d’activité de lutte contre les IN :(lcalin) : c’est le premier indicateur élaboré par le ministère de la santé pour évaluer les actions des établissements dans la lutte contre les IN.

2. Surveillance au niveau interrégional
Est réalisée par les Centres de coordination de la lutte contre les IN (CCLIN). Ils aident les établissements de santé à mettre en place la politique nationale.

3. Surveillance au niveau des établissements
a) Les comités de luttes contre les IN : (CLIN)
Ils doivent être présents dans tous les établissements de santé, quel que soit leur statut. Ces comités organisent et coordonnent la surveillance, la prévention et la formation continue en matière de lutte contre les IN.
b) Une équipe opérationnelle d’hygiène hospitalière : (EOHH)
Assiste le CLIN dans chaque établissement.
c) Les correspondants médicaux et paramédicaux :
Présents au sein de chaque service, ce sont des personnes-relais pour les actions de prévention, de surveillance et d’évaluation des IN, définies par le CLIN et mises en œuvre par l’EOHH.

IV) l’organisation de la lutte contre les IN :
Les stratégies de prévention contre les IN associent plusieurs dispositifs.

a. la formation des personnels de santé :
La connaissance des règles d’hygiène, pour lutter efficacement contre les IN, fait partie intégrante des formations médicales et sanitaires :
_ Des compléments dans les formations pour y intégrer les risques infectieux liés aux IN
_ Des formations de médicaux et paramédicaux ciblées sur les métiers de l’hygiène hospitalière (ex : médecins en hygiène hospitalière)
_ La formation continue des personnels

b. l’observance des règles d’hygiène hospitalière :
On estime que 30% des IN pourraient être évitées par des mesures d’hygiène bien adaptées et respectées :
_ La désinfection systématique des mains
_ La stérilisation et la désinfection efficace des dispositifs médicaux à usage multiple
_ L’hygiène de l’environnement hospitalier
_ Isolement septique des malades à risques

c. le bon usage des antibiotiques :
La France cumule les titres de plus gros consommateur d’antibiotiques et du plus grand nombre de victimes de bactéries résistantes aux antibiotiques.

Les antibiotiques ont été découverts par le chercheur anglais Alexander Fleming en 1928 et utilisés pour la première fois en 1941. Ils ont depuis sauvé des centaines de millions de vies.
Mais dès 1945 Fleming avait lancé un avertissement concernant une utilisation abusive des antibiotiques dont il était le découvreur : "Au lieu d’éliminer l’infection le risque serait que les microbes apprennent à résister à la pénicilline et que ces mêmes microbes soient ensuite transmis d’un individu à l’autre et provoquer une infection que la pénicilline ne pourra guérir."
Cette crainte est devenue réalité puisque aujourd’hui, certaines souches bactériennes (pseudomonas aeruginosa , staphylocoque doré) parviennent à résister à la plupart et, plus rarement, à tous les antibiotiques connus. Ces bactéries multirésistantes sont à l’origine de diverses infections dans des contextes particuliers (mucoviscidose), le plus souvent hospitalier (infections nosocomiales).

V) l’information des patients :
L’un des objectifs du plan de lutte contre les infections nosocomiales 2005-2008 est de "mieux informer les patients et communiquer sur le risque infectieux lié aux soins". Pour ce faire, le ministre de la santé a demandé au Directeur de l'Institut de Veille Sanitaire (InVS) de concevoir un tableau de bord des infections nosocomiales pour les établissements de santé début 2004.
Jugeant des moyens engagés dans la prévention, des pratiques, ainsi que des résultats, ce nouvel indicateur permettrait de mesurer l’impact des mesures entreprises, d’établir des comparaisons entre les établissements et d’informer de manière transparente les usagers. Testé en 2004 sur une trentaine d’établissements, ce tableau de bord devrait être généralisé à tous les établissements de santé à partir de 2005. L’objectif est qu’en 2008 tous les établissements de santé disposent d’un tel outil.

VI) quelques chiffres :

1. Sont-elles en augmentation ?
Entre 1996 et 2001, à l’exclusion des infections urinaires asymptomatiques (non comptabilisées lors de la première étude), on observe une diminution de 13 % du taux des infections acquises dans l’établissement dans les Centres Hospitaliers Universitaires et de 24 % dans les centres hospitaliers généraux.

Selon les enquêtes nationales, les services les plus touchés sont par ordre décroissant : la réanimation avec des taux d’infection de l’ordre de 30 %,
la chirurgie (de 7 % à 9 % selon le type),
et la médecine (de 5 % à 7 % selon la spécialité).
Les services à moindre risque sont les services de pédiatrie et de psychiatrie. Ces problèmes sont aussi fréquents dans les services de moyen et long séjour qu’en court séjour.

Les infections urinaires sont les plus fréquentes (40 %), suivies par les infections de la peau (11 %), les infections du site opératoires (10%), les infections pulmonaires (10 %).

Trois bactéries représentent plus de la moitié des infections

Les trois micro-organismes les plus fréquemment responsables des infections nosocomiales en France sont :
Escherichia coli (25 %),
Staphylococcus aureus (19 %, dont 52 % résistants à la méticilline)
et Pseudomonas aeruginosa (10 %).

2. Comment les prévenir ?

On observe cependant une diminution modérée (4 %) de la prévalence des patients infectés entre 2001 et 2006, et une diminution importante (38 %) de la prévalence des patients infectés par le staphylocoque doré résistant à la méticilline. Le maintien d’un haut niveau de prévention est cependant indispensable, car les infections nosocomiales restent fréquentes.
La lutte contre les infections nosocomiales est difficile car elle se doit d’agir sur plusieurs facteurs. Qualité des soins, sécurité de l’environnement hospitalier, hygiène des mains, port des gants… sont autant de domaines qui doivent faire l’objet d’une vigilance renforcée et d’actions de prévention.
Lancé en 1994, un premier plan renforçait la lutte contre les infections nosocomiales avec la mise en place d’une meilleure surveillance de ces problèmes, la création de Comités de lutte contre les infections nosocomiales (CLIN) déclinés au niveau régional et national et du réseau d’alerte d’investigation et de surveillance des infections nosocomiales (RAISIN).
En 2005, un nouveau plan de lutte a été lancé autour de cinq grandes orientations :
1. Adapter les structures et faire évoluer le dispositif de lutte contre les infections nosocomiales ;
2. Améliorer l’organisation des soins et les pratiques des professionnelles ;
3. Optimiser le recueil et l’utilisation des données de surveillance et du signalement des infections nosocomiales ;
4. Mieux informer les patients et communiquer sur le risque infectieux lié aux soins ;
5. Promouvoir la recherche sur les mécanismes, l'impact, la prévention et la perception des infections nosocomiales.
Louloute21L13
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par Louloute21L13 »

suis entrain de finir la R19 c'est effectivement super long!!!!!
je poste ça tout à l'heure
j'aurai pas le temps pour le résumé qui se propose pour le résumé de la R19?!!!

Des bisous :P
robin74
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par robin74 »

Bonjour à tous, je vous rejoins dans ce travaille de fiches CG. J'ai commencé sur l'obésité!
Cordialement.
robin74
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par robin74 »

R21 L’obésité :

Définition : Selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’obésité se caractérise par « une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé ». À la base, l’obésité résulte d’une consommation trop grande de calories relativement à la dépense d’énergie, durant plusieurs années. On doit distinguer l’obésité de l’embonpoint, qui est aussi une surcharge pondérale, mais moins importante. Pour sa part, l’obésité morbide est une forme d’obésité très avancée. Elle serait si dommageable pour la santé qu’elle ferait perdre de 8 à 10 années de vie.

Diagnostiquer l’obésité : On ne peut se fier uniquement au poids d’une personne pour déterminer si elle est obèse ou si elle fait de l’embonpoint. Différentes mesures sont utilisées pour fournir des renseignements complémentaires et pour prédire l’impact de l’obésité sur la santé.
L’indice de masse corporelle (IMC). D’après l’OMS, il s’agit de l’outil le plus utile, bien qu’approximatif, pour mesurer l’embonpoint et l’obésité dans une population adulte. Cet indice se calcule en divisant le poids (kg) par la taille au carré (m2). On parle d’embonpoint lorsqu’il se situe entre 25 et 29,9; d’obésité lorsqu’il égale ou dépasse 30; et d’obésité morbide s’il égale ou dépasse 40. Le poids santé correspond à un IMC entre 18,5 et 25. Cliquez ici pour calculer votre indice de masse corporelle (IMC).

L’obésité en chiffres : La proportion de personnes obèses s’est accru au cours des 30 dernières années. Selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), la prévalence de l’obésité a pris des proportions épidémiques à l’échelle mondiale. L’augmentation du poids moyen s’observe dans toutes les tranches d’âge, dans tous les groupes socio-économiques.

Voici quelques données : Dans le monde, 1,5 milliard d’adultes de 20 ans et plus ont un excès de poids, et au moins 500 millions d’entre eux sont obèses. Les pays en développement ne sont pas épargnés. Au Canada, selon les données les plus récentes, 36 % des adultes font de l’embonpoint (IMC>25) et 25 % sont obèses (IMC>30)5.Aux États-Unis, environ le tiers des personnes âgées de 20 ans et plus est obèse et un autre tiers fait de l’embonpoint.
En France, près de 15 % de la population adulte est obèse, et environ le tiers fait de l’embonpoint.

Des causes multiples : Lorsque l’on tente de comprendre pourquoi l’obésité est si répandue, on constate que les causes sont multiples et ne reposent pas uniquement sur l’individu. Le gouvernement, les municipalités, les écoles, le secteur agroalimentaire, etc. portent aussi une part de responsabilité dans la création des environnements obésogènes.

On utilise l’expression environnement obésogène pour décrire un milieu de vie qui contribue à l’obésité :

-accessibilité aux aliments riches en gras, en sel et en sucre, très caloriques et peu nutritifs (la malbouffe);
-mode de vie sédentaire et stressant ;
-milieu de vie peu propice à du transport actif (marche, vélo).
Cet environnement obésogène est devenu la norme dans plusieurs pays industrialisés et se retrouve dans les pays en développement au fur et à mesure que la population adopte un mode de vie à l’occidental. Les personnes dont le bagage génétique rend la prise de poids plus facile sont plus susceptibles d’être victimes de l’environnement obésogène. Toutefois, la susceptibilité liée aux gènes ne peut mener à l’obésité à elle seule. Par exemple, 80 % des indiens Pima de l’Arizona souffrent aujourd’hui d’obésité. Or, lorsqu’ils suivaient un mode de vie traditionnel, l’obésité était beaucoup plus rare.
Conséquences : L’obésité peut accroître le risque de plusieurs maladies chroniques. Les problèmes de santé commenceraient à se manifester après environ 10 ans d’excès de poids7.

Risque grandement accru:

-de diabète de type 2 (90 % des personnes atteintes de ce type de diabète ont un problème d’embonpoint ou d’obésité3);
-d’hypertension;
-de calculs biliaires et autres problèmes à la vésicule;
-de dyslipidémie (anomalie des taux de lipides dans le sang);
-d’essoufflement et de sueurs;
-d’apnée du sommeil.
Risque modérément accru :
-des problèmes cardiovasculaires : troubles coronariens, accidents vasculaires cérébraux (AVC), insuffisance cardiaque, arythmie cardiaque;
-d’arthrose du genou;
-de goutte.

Risque légèrement accru :

-de certains cancers : les cancers hormonodépendants (chez les femmes, le cancer de l’endomètre, du sein, de l’ovaire, du col de l’utérus; chez les hommes, le cancer de la prostate) et les cancers liés au système digestif (cancer du côlon, de la vésicule biliaire, du pancréas, du foie, du rein);
-de baisse de fertilité, chez les 2 sexes ;
- de démence, lombalgie, phlébite et reflux gastro-oesophagien.
La manière dont la graisse est répartie sur le corps, plutôt à l’abdomen ou aux hanches, joue un rôle déterminant sur l’apparition de maladies. L’accumulation de la graisse à l’abdomen, typique de l’obésité androïde, est beaucoup plus risquée que la répartition plus uniforme (obésité gynoïde). Les hommes ont en moyenne 2 fois plus de graisses abdominales que les femmes non ménopausées.
Fait préoccupant, certaines de ces maladies chroniques, comme le diabète de type 2, surviennent maintenant à l’adolescence, étant donné le nombre croissant de jeunes qui souffrent d’embonpoint et d’obésité. Les personnes obèses ont une moins bonne qualité de vie en vieillissant9 et une espérance de vie plus courte que les personnes qui ont un poids santé9-11. D’ailleurs, les professionnels de la santé prédisent que les jeunes d’aujourd’hui seront la première génération d’enfants dont l’espérance de vie ne dépassera pas celle de leurs parents, principalement à cause de la fréquence croissante de l’obésité infantile.
Enfin, l’obésité peut devenir un fardeau psychologique. Certaines personnes se sentiront exclues de la société en raison des critères de beauté proposés par l’industrie de la mode et par les médias. Devant la difficulté à perdre leur excès de poids, d’autres vivront une grande détresse ou de l’anxiété, qui pourra aller jusqu’à la dépression.

Symptômes de l’obésité : L’obésité se traduit par un excès de tissus adipeux. Cet excès peut se répartir de 2 manières différentes :
-dans la région abdominale, on parle alors d’obésité androïde, viscérale, ou abdominale.
-aux hanches, aux cuisses et en périphérie, dite obésité gynoïde, périphérique, ou sous-cutanée.
Pour des raisons hormonales, l’obésité androïde touche surtout les hommes; et l’obésité gynoïde, les femmes.
Personnes à risque : Les personnes qui vivent aux États-Unis ou qui y immigrent. D’après une étude, 1 an après leur installation aux États-Unis, 8 % des immigrants sont obèses12. Après 15 ans, 19 % le sont devenus, ce qui se rapproche du taux d’obésité des Américains qui est de 22 %. Le gain de poids le plus significatif surviendrait après 10 ans.
-Les personnes dont le bagage héréditaire prédispose à l’obésité.
-L’obésité dépend surtout de facteurs environnementaux (aliments palatables à forte densité énergétique, sédentarité, stress), mais aussi de facteurs génétiques
-La combinaison d’un milieu obésogène et d’une prédisposition génétique risque fort d’entraîner le développement de l’obésité.
-Certaines ethnies sont plus susceptibles que d’autres au gain de poids
-L’âge.
-Au Canada, les personnes qui résident en banlieue ou en région sont plus à risque, car elles sont moins actives physiquement que les citadins. Cependant, à l’échelle mondiale, la prévalence de l’obésité est plus élevée parmi les populations urbaines par rapport aux populations rurales.
-Certaines maladies peuvent provoquer un gain de poids en rendant inactif. D’autres vont contribuer à la prise de poids en diminuant les dépenses énergétiques, mais elles sont rares : l’hypothyroïdie, la maladie de Cushing (un problème aux glandes surrénales) ou une tumeur de l’hypothalamus.
-Les personnes aux prises avec la boulimie.
-Les personnes qui avaient un surplus de poids durant l’enfance ou l’adolescence.
-Les grossesses peuvent contribuer à un gain de poids.

Facteurs de risque :
Facteurs individuels qui entraînent un gain de poids
-Les comportements alimentaires.
-Un mode de vie sédentaire.
-Le stress.
-Une profonde détresse.
-L’héritage culturel familial.
-Le manque de sommeil.
-Des médicaments.
-Boire de l’alcool
-Facteurs et changements sociaux qui contribuent au gain de poids
-Une industrie alimentaire
-À la télévision
-Les publicités
-En raison de la difficile conciliation travail-famille, bon nombre de parents ont recours, de plus en plus souvent, à des plats préparés ou provenant de restaurants. Les repas se prennent moins en famille. Conséquence : les parents ont moins de contrôle sur ce que mangent leurs enfants et l’éducation à une saine alimentation s’en trouve compromise.
-Une fréquentation plus assidue des restaurants.
-La taille des portions
-L’automatisation du travail et l’évolution technologique
-Un aménagement urbain qui ne favorise pas la marche et l’activité physique.
-La perte du sentiment de sécurité dans les quartiers, ayant pour conséquence que les enfants jouent moins à l’extérieur, utilisent peu la marche ou le vélo pour se rendre à l’école, etc.
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par supercuisto »

Bienvenue robin et merci !
par contre ce serait bien de suivre notre planning !!

Aujourd'hui il faut le résumé de la R19 et/ou la R20 !
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par supercuisto »

R20 INFECTIONS NOSOCOMIALES (IN)


1. DEFINITION

• Les infections nosocomiales sont les infections hospitalières et font parti des IAS = infections liées aux soins.
• C'est une infection contracté par un patient lors de son séjour dans un établissement de soins, qui n'était pas présente à son arrivée, ni en incubation (pas de survenue dans les 48 premières heures d'hospitalisation).
• Les 3 principales bactéries : Escherichia coli, pseudomonas, staphylocoque doré (résistant aux antibiotiques)


2. CAUSES

• Facteurs favorisants :
○ Age (bébé et PA), pathologie (immunodéficients, diabète, grand brûlé, insuffisance respiratoire)
○ Prise de certains traitements (antibiotique, immunosuppresseur)
○ Actes invasifs (sondes urinaires, cathéter, intubation, chirurgie)
• 2 types d'infections :
○ Endogènes (contamination par ses propres germes) dû aux actes invasifs (déplacement de germes), au traitement, à l'âge et aux pathologies
○ Exogènes (infection par des germes extérieurs) dû à l'hygiène (matériel, ventilation, locaux) et au contact (personnel, visiteurs, patients)
• IN les plus fréquentes :
○ 40 % urinaires
○ 20 % pulmonaires
○ 15 % cathéters
○ 15 % site opératoire


3. CONSEQUENCES

• Pour l'hôpital : les coûts élevés liés à l'allongement de l'hospitalisation, les traitements et l'indemnisation des dommages.
• Pour le patient : souffrance supplémentaire, allongement de la durée de l'hospitalisation, décès ou séquelles.


4. PREVENTION - LUTTE

• Formation du personnel sur la qualité des soins
• Hygiène des mains (bijoux, gants, solution hydro alcoolique)
• Sécurisé l'environnement de l'hôpital (stérilisation, aseptisation)
• Contrôles de l'air et de l'eau
• Audits nationaux et indicateurs qualité
• Isolement des patients infectés
• Insertion d'antibiotiques dans le ciment qui scelle les prothèses


5. ACTUALITES - ORGANISME

• Information du public :
○ IDMIN (information, développement et médiatisation des IN)
○ Journal "Le Point" qui réclame la publication des taux d'IN
○ Livre 2012 "Les IN" du docteur J. Michel GUYOT
• Actions et surveillance :
○ 1998 : création du CLIN (comité de lutte contre les IN)
○ 2009 : plan R. Bachelot => charte promue par l'OMS dans 130 pays
○ RAISIN : réseau d'alerte et investigation de surveillance des IN => surveillance épidémiologique.
• Tests :
○ 2012 : Rambouillet remplacement poignées de portes, barres d'appui… par du cuivre naturellement anti bactériens => réduit de 40% les IN


6. CHIFFRES CLES

• 5% des patients (soit 1/20) sont touchés par les IN
• + de 3500 décès liés aux IN / an en France
• 1.4 million de personnes touchées / jour dans le monde


7. CONCLUSION

• Malgré les moyens mis en œuvre, les IN représentent un risque majeur.
• Certaines infections sont encore systématique => recherche à faire pour trouver des solutions.

Dur pour le patient de devenir malade là où il se fait soigner.
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par Louloute21L13 »

oui bonjour robin en fait on en est à la R19 R20
Plein de boulot pas eu le temps de finir la R19
voici un bout de R19 c'est à dire accidents de la vie courante et accident de la route pas eu le temps de rédiger suicide et accident du travail désolée

R19 : LES ACCIDENTS

Définition d’accident : tout événement indépendant de la volonté de l’homme caractérisé par la libération soudaine d’une force extérieure qui peut se manifester par des blessures corporelles.
On distingue 2 catégories d’accident selon le traumatisme :
==>Les traumatismes non intentionnels, ce sont les accidents à proprement parler qui se divisent en 3 catégories :
- Les accidents de la vie courante (AcVC)
- Les accidents de la route
- Les accidents du travail

==>Les traumatismes intentionnels qui sont le suicide, la tentative de suicide, les agressions, les violences, les faites de guerre.


A. LES TRAUMATISMES NON INTENTIONNELS

1. Les Accidents de la vie courante :
C’est un problème majeur de santé publique.
Ils se répartissent selon le lieu ou l’activité :
- accidents domestiques
- accidents survenant à l’extérieur
- accidents scolaires
- accidents de sports loisirs, vacances

Quelques chiffres en France:

- 11 millions de personnes touchées chaque année dont 4,5 millions de recours aux urgences
- 20000 morts par an donc 3,6% des décès toutes causes
- Ce chiffre est en baisse depuis 1980, mais on craint une hausse par l’augmentation du nombre des personnes âgées
- 3ème cause de mortalité
- 1ère cause de mortalité chez les enfants de moins de 6 ans
- 5 fois plus meurtrier que les accidents de la route
- 20 fois plus meurtrier que les accidents du travail
- Les séniors (≥75 ans) et les moins de 15 ans sont les plus touchés : trois quarts des morts par AcVC sont dans ces 2 catégories
- Sur 4 accidents en Europe, 1 se passe en France : donc retard pour la France dans ce domaine

Coût : Difficile à évaluer et rarement étudié mais il serait entre 100 et 500 euros par accident (coûts directs et coûts de l’arrêt maladie etc..)

Principales causes en France:
- Chutes : 1ère cause de mortalité : 9099 morts par an, principale cause chez les + de 65 ans
- Suffocation : 2848 morts par an, 1ère cause de mortalité chez lez moins de 1 an
- Noyades : 1008 morts par an, 1ère cause de mortalité chez les moins de 25 ans
- Intoxications : 1022 morts par an, 50% causées par la prise de médicaments et le reste par le gaz et le monoxyde de carbone
- Accidents causés par le feu : 496 morts par an

La politique de prévention :

Des objectifs identifiés de santé publique :
Les deux populations plus particulièrement touchées par les accidents de la vie courante sont prises en compte dans les objectifs associés à la loi relative à la politique de santé publique du 9 août 2004.
Objectif 93 - Accidents de la vie courante chez les enfants et les adolescents
Objectif 99 - Chutes des personnes âgées
La prévention repose sur les comportements, les produits et l’environnement.

Elle est organisée en 3 axes :
==> La communication à visée préventive:
L’INPES (Institut national de prévention et d’éducation pour la santé) se charge des campagnes sur la prévention des accidents domestiques, des noyades, des accidents de vélo et des incendies.
La DGCCRF (Direction générale de la concurrence de la conso et de la répression des fraudes), le CSC (Comité de sécurité des consommateurs) et la DSC (direction de la sécurité civile) se chargent des autres campagnes.
==> Recueil des données épidémiologiques par l’InVS (Institut National de veille sanitaire)
==> Mise en œuvre des recommandations, des normes et des réglementations par les pouvoirs publics, AFNOR (l’Association Française de Normalisation,) et la CSC.

Des actions concertées :
==>Portail internet dédié à la prévention des AcVC depuis janvier 2009 : Les membres fondateurs de ce portail sont l’INC (Institut national de la consommation), la CSC, la DGCCRF, l’INPES, l’InVS.
==>Plan national de prévention des AcVC est copiloté par la DGS (Direction générale de la santé) et la DGCCRF et examiné chaque année depuis mars 2007 en Comité national de santé publique (CNSP) .
==>Un protocole d’échanges et de collaboration a été signé entre tous les acteurs en juillet 2008, pour la coordination des programmes d’actions respectifs des structures impliquées.
==>Une cellule d’échanges, de documentation et d’information sur les AcVC (Cediac) a été créée en juillet 2002.


2. Les Accidents de la route :

Quelques chiffres en France:
- 3759 tués (ami 2012)
- 3963 tués en 2011
- 3992 tués en 2010
- Baisse de 0,7 % de la mortalité grâce à la prévention de 2010 à 2011
- Baisse de 3,8% du nombre de blessés

Les principaux facteurs à l’origine des accidents de la route

Les facteurs humains apparaissent dans plus de 90 % des accidents corporels

- L’alcoolémie : 1150 morts en 2011, 1 accident mortel sur 3, 1ère cause de mortalité sur les routes, dans ces accidents les hommes sont responsables à 92%.
A 0,5g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 2
A 0,8g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 10
A 1,2g d’alcool par litre de sang le taux d’accident est multiplié par 35

- Vitesse excessive 1 accident mortel sur 5
- Distance de sécurité : moins de 50% des véhicules la respectent, les collisions en chaine représentent 16% des tués en France.
- Défaut de ceinture/casque : 22% des tués de la route, port systématique de la ceinture permettrait de diviser par 2 le risque d'être tué en cas d'accident.
- Téléphone au volant: Multiplie par 4 le risque d’avoir un accident corporel.
- Présence d’un obstacle fixe : Facteur présent pour les accidents occasionnant 36,5 % des tués.
- Fatigue, somnolence : 1 accident mortel sur 3 sur l’autoroute, cause apparaissant dans 8 % des accidents mortels sur la route, et atteint 21 % sur les autoroutes.
- Conduite sous influence de cannabis : Multiplie par 2 le risque d’être responsable d’un accident mortel. Risque multiplié par 16 quand prise d’alcool en plus.
- Conduite sans permis/ avec un permis inadapté / sans assurance : acteur présent pour les accidents occasionnant 4 % des tués.

La prévention routière :

L’Observatoire National Interministériel de la Sécurité Routière(ONIRS): assure la collecte, la mise en forme, l'interprétation et la diffusion des données statistiques nationales et internationales, le suivi des études sur l'insécurité routière, l'évaluation des nouvelles mesures de sécurité prises ou envisagées.

L’Association de Prévention Routière : Créée en 1949, elle est reconnue d'utilité publique en 1955. Avec plus de 100 000 adhérents et donateurs, c’est une des principales associations loi 1901 de France elle assure :
- L'éducation routière des enfants et adolescents menée par les directeurs et bénévoles des comités départementaux de l’association et par ses partenaires (policiers, employés municipaux et forces de l’ordre).
- Sensibilisation et information du grand public :
Campagnes de sensibilisation abordant les principales causes d'accidents
Les opérations grand public : opérations nationales (du type "Capitaine de soirée" et "Lumière et Vision"), et comités départementaux menant, tout au long de l'année, de nombreuses actions de prévention routière adaptées aux spécificités locales, en liaison le plus souvent avec les collectivités territoriales.
Création d’un programme à destination des 15/24 ans, "Penser à rentrer en vie" avec la promotion du capitaine de soirée, la diffusion de campagnes media, la création de sites internet dédiés, mais également la publication d’études pour mieux comprendre le risque jeune.
Plusieurs sites Internet dédiés
Les magazines, dépliants, brochures, centre de documentation, service de presse.

La Sécurité routière avec le programme « Tous responsables », de nombreuses campagnes de prévention chocs, toutes les informations nécessaire à responsabiliser les usagers.

Le plan départemental d’action et de sécurité routière (PDASR) est un programme d'actions en matière de sécurité routière, décidé et mis en œuvre chaque année au niveau local.


Voilou et j'arrive pas à faire une bonne mise en page pouvez vous me donner des conseils?
J'ai fait la R20 mais sur papier vais essayer de rattraper mon retard
Quelqu'un se dévoue pour le résumé de la R19 ?
Des bises
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lolwenn35
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Inscription : 30 sept. 2012 16:13

Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par lolwenn35 »

Voici ma R20 !! :D
Qui se porte volontaire pour le résumé de la R19 ??


INFECTIONS NOSOCOMIALES

Définition : Une infection nosocomiale est une infection contractée dans un établissement de soins.

Si l’infection apparaît très tôt, moins de 48h après l'admission, on en déduit généralement que l'infection était en incubation au moment de l'admission, et qu'elle n'a vraisemblablement pas pu être contractée dans l'établissement de soins. L'infection n'est alors pas considérée comme nosocomiale.
A l’inverse, une infection qui se révèle après la sortie de l’établissement de soins peut très bien être nosocomiale. On considère que toute infection du site opératoire qui se révèle dans les 30 jours suivant une intervention chirurgicale est a priori nosocomiale sauf démonstration du contraire. Ce délai est porté à un an pour les infections survenant en cas de mise en place de matériel prothétique (prothèse articulaire, matériel métallique de fixation ou de suture).

Deux types d’infections
 Endogènes (par ses propres germes)
 Exogènes (par des germes extérieurs) dû à l’hygiène

Les infections nosocomiales les plus fréquentes :
 Les infections urinaires
 Les infections pulmonaires
 Les infections du site opératoire

On estime que les infections nosocomiales sont la cause directe de plus de 4 000 décès chaque année en France.

I) Les facteurs augmentant les risques de contracter une infection nosocomiale

Les facteurs de risque liés au patient :
 Sexe masculin
 Age avancé ≥ 65 ans
 Très jeune âge
 Immunodépression (séropositivité au VIH, chimiothérapie, …)
 Diabète
 Obésité, dénutrition

Les facteurs de risque liés aux soins et aux interventions :
 Antécédent d’intervention chirurgicale
 Exposition à un dispositif invasif (sondage urinaire ou cathéter vasculaire)
 Intubation orotrachéale ou trachéotomie
 Endoscopie

Les facteurs de risque liés à l'agent infectieux :
 Virulence
 Résistance aux antibiotiques

II) Prévention :
1. Pour les visiteurs
Les visiteurs présentant une infection des voies respiratoires ou toute autre maladie contagieuse ne devraient pas entrer dans les secteurs de soins.
Les plantes en pot et les fleurs coupées sont autorisées dans les chambres des malades (Même si de nombreux champignons et bactéries se retrouvent dans la terre). L'eau des fleurs coupées doit contenir quelques gouttes d'eau de Javel, afin d'éviter le développement de nombreux micro-organismes. Elles sont interdites dans les services recevant des patients immunodéprimés ou à risque (réanimation, néonatalogie,…).
Les visiteurs doivent se laver les mains avant et après la visite d'un malade afin d'éviter la transmission manuportée de germes.
Les visiteurs doivent accepter qu'un malade contagieux ou fragile soit placé en isolement, particulièrement adapté à la prévention de maladies transmissibles et de la transmission de bactéries résistantes aux antibiotiques. Cet isolement ne préjuge pas de la gravité de l'état du patient.

2. Pour les patients
En cas d'intervention, le patient est personnellement impliqué et doit respecter les consignes de préparation chirurgicale :
La douche antiseptique doit être prise de façon minutieuse.
La dépilation de la zone opératoire ne doit pas être faite au rasoir mais à l'aide d'une tondeuse.
Le patient ne doit pas manipuler personnellement les dispositifs invasifs tels que les cathéters, sondes, drains ou redons.
Il doit avoir une bonne hygiène corporelle générale, il lui est indispensable de se laver les mains après les toilettes et de prendre une douche si possible chaque jour.

3. Pour le personnel
Pour tout patient, quel que soit son statut infectieux, le personnel doit respecter des précautions dites standard :

 Hygiène des mains (lavage ou friction à l'alcool) : entre 2 patients, 2 activités.
• Port de gants : si risque de contact avec du sang ou tout autre produit d'origine humaine.

 Changement entre 2 patients.
• Port de sur-blouse, lunettes ou masque : si les soins exposent à un risque de projection de sang ou tout autre produit d'origine humaine.
• Matériel au statut infectieux contrôlé, et chaque fois que possible à usage unique.
Nettoyage et désinfection du matériel et des surfaces entre chaque patient.

En complément de ces précautions simples, certaines infections (ou suspicions d'infection) nécessitent la mise en œuvre de précautions particulières, définies en fonction de l'agent infectieux et de la localisation et la gravité de l'infection :
 Isolement en chambre individuelle.
 Renforcement du lavage des mains.
 Port de vêtements de protection.
Précautions accrues lors de l'élimination des instruments et du linge contaminés, des déchets.

III) Organismes de lutte contre les IN
Il en existe 4 niveaux :
 Au niveau de chaque établissement de santé : Comité de Lutte contre les Infections Nosocomiales (CLIN)
 Au niveau inter-régional : Centre inter-régional de Coordination de la Lutte contre les Infections Nosocomiales (C.CLIN)
 Au niveau national : Comité Technique National de Infections Nosocomiales (CTIN)
 Au niveau du Ministère de la Santé : une cellule « Infections Nosocomiales »

Chaque établissement de santé doit constituer une équipe opérationnelle d’hygiène (EOH) qui prépare, en collaboration avec le CLIN, le programme annuel d’actions contre la lutte des infections nosocomiales et est chargée de la mise en œuvre et de l’évaluation de ce programme.
Espère être ESI 2013/2016
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Re: Revue de presse 2013

Message par cece38000 »

salut, salut,

ce poste et t il toujours d actu, abandonné?
assistante dentaire en reconversion, rentrée en prépa en octobre, en route pour le concour en 2013!!!
lolo_82
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Re: Revue de presse 2013

Message par lolo_82 »

oui je pense qu'il est toujours d'actu, juste qu'élody m'avais dit que ces jours si elle avait plein de choses afaire du coup elle ne peux pas s'en occuper! Et moi je n'ai pas pris le temps car je suis lancé en ce momment a me faire des fiches chez moi! Si tu as des choses a poster va y n'hésites pas! :clin:
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habouba
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Re: Fiches Culture Générale 2013

Message par habouba »

Salut à toutes,

Je suis une nouvelle arrivante, je voulais vous signaler une petite modification à apporter à la fiche santé :
l’Afssaps a officiellement disparu le mardi 1er mai 2012 pour laisser la place à l’ANSM. Le rôle dévolu à cette nouvelle entité est globalement le même, mais elle promet davantage de transparence et un changement d’organisation.
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DERF11
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epreuve culture generale pour preselection concours ifisi

Message par DERF11 »

bonjour alors si cela peut aidé les personnes qui passe comme moi l'épreuve de preseseletion CG voici ce que j'ai trouvé:
il faut réaliser un résumé dans le lequel on formule de manière concises et précises les idées essentielles du texte.
ensuite il y a le comptage des mots(exemple résume de 150mots +- 10% cela laisse une marge d"erreur de 15 mots c'est a direque le résume doit faire minimun 135 mots et maxi 165 mots)
faite attention a ne pas utiliser des termes familiers, ne pas recourir à des figures de styles ne pas utiliser d'abréviations
pour l'étude réaliser plusieurs lectures
lecture globale
lecture analytique
la chose la plus importante est de bien lire les consignes
voila ce que j'ai trouvé
ESI 2020 à 2023 à 42ans
S1_ validé 30/30_ ECTS_ "EHPAD"
S2_ validé ??/30_ ECTS_ "Chir Ortho"_ "psy geronto"
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anna86
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Re: epreuve culture generale pour preselection concours ifis

Message par anna86 »

merci , je le passe en janvier

tu as trouvé ou ces infos ?
tu le passes quand toi ?
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