Culture Générale
Modérateurs : Modérateurs, Concours IFSI
Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonjour tout le monde!!
voici un petit article en rapport avec l 'obésité.
http://oral-de-concours.over-blog.com
Au fait, dsl du hors sujet, mais l épreuve d'admissibilité de la Région centre datant du 28 mars 2012 portait sur le fossé numérique.
Voila, a plus tard.
voici un petit article en rapport avec l 'obésité.
http://oral-de-concours.over-blog.com
Au fait, dsl du hors sujet, mais l épreuve d'admissibilité de la Région centre datant du 28 mars 2012 portait sur le fossé numérique.
Voila, a plus tard.
Re: la culture general
Et oui j'ai 4 enfants, ça va être du sport
Ah oui je vois, tu as fait une réponse "non politiquement correcte".... je pense comme toi cela dit
C'est ça le problème aussi, c'est qu'il faut rester vraie et être soi-même, tout en disant ce qu'ils ont envie d'entendre (là je pense qu'ils auraient aimé que tu parles des campagnes d'informations, ce genre de choses...), c'est tout un art (très utile à l'ifsi aussi par la suite
)
Et bah, je suis pas mécontente de ne pas avoir d'oral au concours pour les AS, je suis pas à l'abris de faire des gros impairs en voulant être honnête à 100%......

Ah oui je vois, tu as fait une réponse "non politiquement correcte".... je pense comme toi cela dit

C'est ça le problème aussi, c'est qu'il faut rester vraie et être soi-même, tout en disant ce qu'ils ont envie d'entendre (là je pense qu'ils auraient aimé que tu parles des campagnes d'informations, ce genre de choses...), c'est tout un art (très utile à l'ifsi aussi par la suite

Et bah, je suis pas mécontente de ne pas avoir d'oral au concours pour les AS, je suis pas à l'abris de faire des gros impairs en voulant être honnête à 100%......
Infirmière DE 2016 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Aide-Soignante DE 2004 En EHPAD
Re: Fiches Culture Générale 2013
salut les filles (et les garcons)
je suis desoler ca fait un moment que je ne suis pas venu mais je viens d'emmenager donc plein de truc a faire donc si 'ai bien suivi vous etes rendu a la R22 et c'est qui qui fait le resumer de la R21??
je suis desoler ca fait un moment que je ne suis pas venu mais je viens d'emmenager donc plein de truc a faire donc si 'ai bien suivi vous etes rendu a la R22 et c'est qui qui fait le resumer de la R21??

Re: test de culture general
ne t'inquiètes pas tu n'es pas la seule, moi c'est pareil 

Infirmière Diplômée d’État
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- Forcené
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- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
salut elody 44 j'espère que ton déménagement s'est bien passé!!
C'est lolwenn35 qui s'est proposée pour la R21 et là donc on est parti pour la R22 pour demain!!!!
Motivée
bonne soirée
Céline
C'est lolwenn35 qui s'est proposée pour la R21 et là donc on est parti pour la R22 pour demain!!!!
Motivée
bonne soirée
Céline

-
- Messages : 11
- Inscription : 08 oct. 2012 12:44
Re: Fiches Culture Générale 2013
Sur www.maculturegenerale.fr (gratuit sur simple enregistrement), une fiche supplémentaire est à votre disposition: les Français et la (sur?)consommation de médicaments.
Bonnes révisions!
Bonnes révisions!
Re: Fiches Culture Générale 2013
quelqu'un connaitrais un livre récent de cette année préparant pour le concours 2013 svp ? ( un tout en un par ex)
merci
merci
comment faire une bonne fiche de révision ?
Bonjour tout le monde, je commence cette année une prépa pour le concours infirmier. En classe, on nous donne un cours sur les différents thèmes sanitaires et sociaux (le premier est celui sur la santé publique). Mais j'ai également acheté un livre (le tout-en-un) pour avoir un support de connaissances en plus.
En fait, j'aimerais faire une fiche de révision en faisant un mélange entre le cours des profs et celui du livre, mais le truc c'est que c'est pas forcément évident parce qu'il y a beaucoup de choses entre les 2 et je ne sais pas vraiment ce qu'il faut sélectionner pour bien réviser.
Alors je vous demande donc si vous avez une méthode type pour faire une fiche de révision et qui puisse donc marcher avec n'importe quel thème.
PS : par feignantise et clarté, depuis des années, j'ai choisi d'écrire mes fiches à l'ordinateur mais je voudrais savoir si la majorité d'entre vous le fait plutôt à l'écrit ou à l'ordinateur.
Merci d'avance pour vos réponses
En fait, j'aimerais faire une fiche de révision en faisant un mélange entre le cours des profs et celui du livre, mais le truc c'est que c'est pas forcément évident parce qu'il y a beaucoup de choses entre les 2 et je ne sais pas vraiment ce qu'il faut sélectionner pour bien réviser.
Alors je vous demande donc si vous avez une méthode type pour faire une fiche de révision et qui puisse donc marcher avec n'importe quel thème.
PS : par feignantise et clarté, depuis des années, j'ai choisi d'écrire mes fiches à l'ordinateur mais je voudrais savoir si la majorité d'entre vous le fait plutôt à l'écrit ou à l'ordinateur.
Merci d'avance pour vos réponses
Re: comment faire une bonne fiche de révision ?
bonjour,
je ne comprend pas bien ta demande, tu veux faire des fiches de révision pour le test de culture gé ou pour l'oral ? (peut être les 2 )
pour ma part, je n'ai pas suivi de prépa pour le concour inf alors je n'en connais pas le contenu. puisque tu as cette chance, je pense que tu devrais faire des fiches avec définition, 2 3 repères et basta. l'important c'est de se tenir au courant des actualités (alors laisse peut être une place sur ta fiche pour cela justement). je ne sais pas si c'est variable selon les écoles mais les sujets sont souvent en lien avec les thèmes du moment.
Concernant la méthodo, j'ai toujours fait mes fiches à l'écrit. d'une part, tu mémorises mieux en écrivant, d'autre part tu oblige ton cerveau a se concentrer sur quelque chose d'immobile ce que l'écran ne te permet pas. (une étude intéressante avait été publié expliquant mieux l'intérêt des fiches manuscrites dans l'étudiant de septembre 2011).
bref bref, bon courage !
je ne comprend pas bien ta demande, tu veux faire des fiches de révision pour le test de culture gé ou pour l'oral ? (peut être les 2 )

pour ma part, je n'ai pas suivi de prépa pour le concour inf alors je n'en connais pas le contenu. puisque tu as cette chance, je pense que tu devrais faire des fiches avec définition, 2 3 repères et basta. l'important c'est de se tenir au courant des actualités (alors laisse peut être une place sur ta fiche pour cela justement). je ne sais pas si c'est variable selon les écoles mais les sujets sont souvent en lien avec les thèmes du moment.
Concernant la méthodo, j'ai toujours fait mes fiches à l'écrit. d'une part, tu mémorises mieux en écrivant, d'autre part tu oblige ton cerveau a se concentrer sur quelque chose d'immobile ce que l'écran ne te permet pas. (une étude intéressante avait été publié expliquant mieux l'intérêt des fiches manuscrites dans l'étudiant de septembre 2011).
bref bref, bon courage !
On doit croire en nos rêves.
IDE 2012
EPDE 2013
IDE 2012
EPDE 2013

-
- Forcené
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- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
Bonjour les filles, il y a pas grand monde ce week end sur le forum, c'est le beau temps!!
Je vous poste ma R22 et allez on se motive !!!
R22 : L’ANOREXIE
I) INTRODUCTION/DEFINITIONS
Les troubles du comportement alimentaires (TCA) englobent l'anorexie (anorexie restrictive et anorexie-boulimie dite avec vomissements) la boulimie (avec et sans vomissements) et la compulsion alimentaire. Ici nous abordons l’anorexie.
- L'anorexie mentale est une trouble psychique qui répond à une volonté active de restreindre son alimentation et de perdre du poids.
- La perte d’appétit est la conséquence d’une restriction volontaire de l’alimentation qui s’accompagne d’un amaigrissement massif.
- L’anorexie touche 1 à 2% des femmes, elle concerne essentiellement les 12 à 30 ans. Elle est 8 à 10 fois plus fréquente chez la femme.
- Repères par rapport à l’IMC :
IMC < 16,5 : Dénutrition
IMC entre 16,5 et 18,5 : maigreur
IMC entre 18,5 et 25 : corpulence normale
II) CRITÈRES DIAGNOSTIQUES
- Refus de maintenir un poids minimum « normal » pour l’âge et la taille.
- Peur intense de prendre du poids bien qu’il soit déjà inférieur à la « normale »
- Altération de la perception de l’image du corps
- Déni de la maladie malgré la gravité du trouble
III) TABLEAU CLINIQUE : PRINCIPAUX SYMPTÔMES :
a. Amaigrissement :
- Peut aller jusqu’à 50% du poids initial
- Corps très efflanqué, osseux, réserves graisseuses absentes, constipation fréquente, joues creuses, yeux enfoncés dans les orbites, les cheveux secs et ternes, les extrémités pales et froides…
b. Anorexie :
- C’est conduite active de restriction alimentaire témoignant d’un comportement perturbé et un désintérêt total à la nourriture.
- Comportement souvent rationalisé par la patiente et peut être accompagné de crises boulimiques, des vomissements provoqués, prise de laxatifs, de potomanie…
Définition de crises de boulimie : consommation en un temps court d’une quantité importante d’aliments non choisis, sans plaisir, sans faim ni rassasiement, avec un fort sentiment de perte le contrôle et de culpabilité. Elle est parfois suivie de vomissements, ainsi que de stratégies visant à brûler les calories ingurgitées. La crise est associée à d’un dégoût de soi qui peut conduire au suicide.
c. Aménorrhée :
- C’est un arrêt des règles, qui peut être contemporaine, suivre ou précéder l’amaigrissement
- Elle se manifeste par l’absence de cycle pendant trois mois voire six mois si les cycles étaient irréguliers.
- Elle est due à l’amaigrissement et un dysfonctionnement hypothalamo – hypophysaire.
d. Troubles associés :
- Troubles somatiques
- La baisse de la tension artérielle.
- Bradycardie
- Une hypertricose: poussé importante des poils.
- Constipation fréquente.
- Altération de la peau et des phanères
- Hépatomégalie discrète : augmentation du volume du foie
- Glossite (inflammation de la langue)
- Hypothermie
- Hypokaliémie (taux anormalement bas de potassium)
- Troubles psychologiques
- Un trouble de l’image du corps.
- Dépression et repli sur soi, parfois dépendance aux drogues ou à l’alcool.
- Un déni total du trouble.
- Trouble sexuel : La sexualité est massivement refoulée et désinvestie.
- Fonctionnement intellectuel généralement excellent.
IV) FORMES CLINIQUES :
On distinguer deux formes d’anorexie mentale:
• Type restrictif : pendant l’épisode d’anorexie mentale, le sujet restreint son alimentation et ne présente pas, régulièrement, de crises de boulimie ni des vomissements.
• Type avec crises de boulimie, des vomissements ou prise de purgatifs : pendant l’épisode d’anorexie mentale, le sujet restreint son alimentation et présente des crises de boulimie ou des vomissements provoqués.
Souvent, ces restrictions s’accompagnent d’activités physiques ou intellectuelles intenses, par peur de grossir.
V) PSYCHOPATHOLOGIE DU TROUBLE :
Angoisse face à la nourriture :
- Seul 30% des sujets anorexiques ont commencé par un régime.
- Toutefois les troubles peuvent commencer par un régime qui se poursuit et devient de plus en plus contraignant, jusqu’à la fin où le sujet refuse pratiquement toute alimentation.
- La nourriture devient alors, une source d’angoisse et de conflits.
En psychopathologie, l’anorexie mentale est une conduite addictive.
Le refus de nourriture est un symptôme qui traduit une mauvaise intégration inconsciente de l’image du corps en lien avec les caractères sexuels secondaires (rondeurs féminines etc…).
Pour les adolescentes, le trouble survient, souvent, dans des contextes familiaux particuliers tel que la faiblesse des repères relatifs à la différence des générations.
La relation avec la mère difficile car impossibilité pour le sujet de s’identifier à une femme adulte « sexuée ».
Mécanismes de défense : Rationalisation et intellectualisation sont au premier plan.
« Etre mince » pour maîtriser un univers extrêmement nocif.
Sentiment de culpabilité obsessionnelle et de sentiment d’échec
En étant coupable, on doit être puni et donc ne pas éprouver de plaisir, d’où le refus de s’alimenter.
Cette culpabilité peut être la conséquence d’un divorce, d’une expérience sexuelle mal vécue ou d’un rejet amoureux…
VI) PRISE EN CHARGE :
Il s’agit d’un travail de longue haleine.
La mise en place d’une relation thérapeutique se fait grâce à l’établissement d’un contrat de soins avec la patiente.
Un travail multidisciplinaire pour contrer l'anorexie
- Le traitement consiste généralement en une psychothérapie qui va permettre d'engager le dialogue avec l’adolescente. Cette prise en charge assure un soutien pour lutter contre la dépression et les angoisses vécues lors de la reprise de poids
- La thérapie familiale s’avère de plus en plus utile pour améliorer la communication au sein de la famille.
- Un médecin généraliste assure alors, en parallèle, le suivi du poids et de l'état de santé.
- Parfois, le thérapeute travaille en collaboration avec une diététicienne, chargée de réapprendre à l’adolescente à retrouver un rapport sain avec la nourriture. Réintroduction des aliments supprimés progressivement en travaillant sur le goût et de dégoût.
- Dans les cas les plus graves (pronostic vital engagé), une hospitalisation devient nécessaire. Toutefois elle est de plus en plus controversée car elle isole encore plus le sujet qui est déjà très désociabilisé.
Le Dr Alain Meunier est psychiatre et psychanalyste président de « La Note Bleue », association d'aide aux adolescents souffrant de troubles du comportement alimentaire, son avis :
Il précise que l’hospitalisation arrive souvent trop tard alors que le trouble est extrême :
Donc les méthodes sont extrêmes pour « renutrir » les patientes :
- Enfermement jusqu’à ce que les patientes acceptent de s’alimenter.
- pose de sonde alimentaire ou de perfusion
Méthodes désastreuses au niveau psychologiques, mauvais rapports médecins/patients
Inefficaces car dans 1 cas sur 2 voire 3 sur 4, les adolescentes reprennent du poids dès la sortie de l’hôpital et ont parfois recours à des tentatives de suicide.
Essayer de soigner la patiente chez elle permet une sortie complète à long terme de la maladie :
Ceci en faisant intervenir les proches et en organisant un « hôpital de ville » autour de l’adolescent avec un réseau de professionnels de santé qui vont donner conseils et soins. L’hospitalisation si elle a lieu devrait être librement consentie par le patient.
Nouveauté à la Note bleue : 2 lignes téléphoniques en synergie : une tenue par des psychologues et l’autre « SOS Anor » où les réponses sont faites par des anorexiques comme dans un groupe de parole.
La Maison des Adolescents ou Maison de Solenn service de l’hôpital Cochin à Paris pour les adolescents entre 11 et 18 ans, création par le pédopsychiatre, le Pr. Marcel Rufo offre de nombreuses prises en charge : Hospitalisation, centre d’accueil thérapeutique, hôpital de jour etc..
Voilà on parle peu de ce thème dans l'actualité pourtant au combien lié aussi à l'obésité et aux troubles de l'alimentation qui sont de plus en plus fréquents dans notre société.
Sinon les filles on a un peu de retard il manque R20 et R21 en résumé et R22, s'il y a personne je veux bien faire le résumé R22.
Des bises
Céline
Je vous poste ma R22 et allez on se motive !!!
R22 : L’ANOREXIE
I) INTRODUCTION/DEFINITIONS
Les troubles du comportement alimentaires (TCA) englobent l'anorexie (anorexie restrictive et anorexie-boulimie dite avec vomissements) la boulimie (avec et sans vomissements) et la compulsion alimentaire. Ici nous abordons l’anorexie.
- L'anorexie mentale est une trouble psychique qui répond à une volonté active de restreindre son alimentation et de perdre du poids.
- La perte d’appétit est la conséquence d’une restriction volontaire de l’alimentation qui s’accompagne d’un amaigrissement massif.
- L’anorexie touche 1 à 2% des femmes, elle concerne essentiellement les 12 à 30 ans. Elle est 8 à 10 fois plus fréquente chez la femme.
- Repères par rapport à l’IMC :
IMC < 16,5 : Dénutrition
IMC entre 16,5 et 18,5 : maigreur
IMC entre 18,5 et 25 : corpulence normale
II) CRITÈRES DIAGNOSTIQUES
- Refus de maintenir un poids minimum « normal » pour l’âge et la taille.
- Peur intense de prendre du poids bien qu’il soit déjà inférieur à la « normale »
- Altération de la perception de l’image du corps
- Déni de la maladie malgré la gravité du trouble
III) TABLEAU CLINIQUE : PRINCIPAUX SYMPTÔMES :
a. Amaigrissement :
- Peut aller jusqu’à 50% du poids initial
- Corps très efflanqué, osseux, réserves graisseuses absentes, constipation fréquente, joues creuses, yeux enfoncés dans les orbites, les cheveux secs et ternes, les extrémités pales et froides…
b. Anorexie :
- C’est conduite active de restriction alimentaire témoignant d’un comportement perturbé et un désintérêt total à la nourriture.
- Comportement souvent rationalisé par la patiente et peut être accompagné de crises boulimiques, des vomissements provoqués, prise de laxatifs, de potomanie…
Définition de crises de boulimie : consommation en un temps court d’une quantité importante d’aliments non choisis, sans plaisir, sans faim ni rassasiement, avec un fort sentiment de perte le contrôle et de culpabilité. Elle est parfois suivie de vomissements, ainsi que de stratégies visant à brûler les calories ingurgitées. La crise est associée à d’un dégoût de soi qui peut conduire au suicide.
c. Aménorrhée :
- C’est un arrêt des règles, qui peut être contemporaine, suivre ou précéder l’amaigrissement
- Elle se manifeste par l’absence de cycle pendant trois mois voire six mois si les cycles étaient irréguliers.
- Elle est due à l’amaigrissement et un dysfonctionnement hypothalamo – hypophysaire.
d. Troubles associés :
- Troubles somatiques
- La baisse de la tension artérielle.
- Bradycardie
- Une hypertricose: poussé importante des poils.
- Constipation fréquente.
- Altération de la peau et des phanères
- Hépatomégalie discrète : augmentation du volume du foie
- Glossite (inflammation de la langue)
- Hypothermie
- Hypokaliémie (taux anormalement bas de potassium)
- Troubles psychologiques
- Un trouble de l’image du corps.
- Dépression et repli sur soi, parfois dépendance aux drogues ou à l’alcool.
- Un déni total du trouble.
- Trouble sexuel : La sexualité est massivement refoulée et désinvestie.
- Fonctionnement intellectuel généralement excellent.
IV) FORMES CLINIQUES :
On distinguer deux formes d’anorexie mentale:
• Type restrictif : pendant l’épisode d’anorexie mentale, le sujet restreint son alimentation et ne présente pas, régulièrement, de crises de boulimie ni des vomissements.
• Type avec crises de boulimie, des vomissements ou prise de purgatifs : pendant l’épisode d’anorexie mentale, le sujet restreint son alimentation et présente des crises de boulimie ou des vomissements provoqués.
Souvent, ces restrictions s’accompagnent d’activités physiques ou intellectuelles intenses, par peur de grossir.
V) PSYCHOPATHOLOGIE DU TROUBLE :
Angoisse face à la nourriture :
- Seul 30% des sujets anorexiques ont commencé par un régime.
- Toutefois les troubles peuvent commencer par un régime qui se poursuit et devient de plus en plus contraignant, jusqu’à la fin où le sujet refuse pratiquement toute alimentation.
- La nourriture devient alors, une source d’angoisse et de conflits.
En psychopathologie, l’anorexie mentale est une conduite addictive.
Le refus de nourriture est un symptôme qui traduit une mauvaise intégration inconsciente de l’image du corps en lien avec les caractères sexuels secondaires (rondeurs féminines etc…).
Pour les adolescentes, le trouble survient, souvent, dans des contextes familiaux particuliers tel que la faiblesse des repères relatifs à la différence des générations.
La relation avec la mère difficile car impossibilité pour le sujet de s’identifier à une femme adulte « sexuée ».
Mécanismes de défense : Rationalisation et intellectualisation sont au premier plan.
« Etre mince » pour maîtriser un univers extrêmement nocif.
Sentiment de culpabilité obsessionnelle et de sentiment d’échec
En étant coupable, on doit être puni et donc ne pas éprouver de plaisir, d’où le refus de s’alimenter.
Cette culpabilité peut être la conséquence d’un divorce, d’une expérience sexuelle mal vécue ou d’un rejet amoureux…
VI) PRISE EN CHARGE :
Il s’agit d’un travail de longue haleine.
La mise en place d’une relation thérapeutique se fait grâce à l’établissement d’un contrat de soins avec la patiente.
Un travail multidisciplinaire pour contrer l'anorexie
- Le traitement consiste généralement en une psychothérapie qui va permettre d'engager le dialogue avec l’adolescente. Cette prise en charge assure un soutien pour lutter contre la dépression et les angoisses vécues lors de la reprise de poids
- La thérapie familiale s’avère de plus en plus utile pour améliorer la communication au sein de la famille.
- Un médecin généraliste assure alors, en parallèle, le suivi du poids et de l'état de santé.
- Parfois, le thérapeute travaille en collaboration avec une diététicienne, chargée de réapprendre à l’adolescente à retrouver un rapport sain avec la nourriture. Réintroduction des aliments supprimés progressivement en travaillant sur le goût et de dégoût.
- Dans les cas les plus graves (pronostic vital engagé), une hospitalisation devient nécessaire. Toutefois elle est de plus en plus controversée car elle isole encore plus le sujet qui est déjà très désociabilisé.
Le Dr Alain Meunier est psychiatre et psychanalyste président de « La Note Bleue », association d'aide aux adolescents souffrant de troubles du comportement alimentaire, son avis :
Il précise que l’hospitalisation arrive souvent trop tard alors que le trouble est extrême :
Donc les méthodes sont extrêmes pour « renutrir » les patientes :
- Enfermement jusqu’à ce que les patientes acceptent de s’alimenter.
- pose de sonde alimentaire ou de perfusion
Méthodes désastreuses au niveau psychologiques, mauvais rapports médecins/patients
Inefficaces car dans 1 cas sur 2 voire 3 sur 4, les adolescentes reprennent du poids dès la sortie de l’hôpital et ont parfois recours à des tentatives de suicide.
Essayer de soigner la patiente chez elle permet une sortie complète à long terme de la maladie :
Ceci en faisant intervenir les proches et en organisant un « hôpital de ville » autour de l’adolescent avec un réseau de professionnels de santé qui vont donner conseils et soins. L’hospitalisation si elle a lieu devrait être librement consentie par le patient.
Nouveauté à la Note bleue : 2 lignes téléphoniques en synergie : une tenue par des psychologues et l’autre « SOS Anor » où les réponses sont faites par des anorexiques comme dans un groupe de parole.
La Maison des Adolescents ou Maison de Solenn service de l’hôpital Cochin à Paris pour les adolescents entre 11 et 18 ans, création par le pédopsychiatre, le Pr. Marcel Rufo offre de nombreuses prises en charge : Hospitalisation, centre d’accueil thérapeutique, hôpital de jour etc..
Voilà on parle peu de ce thème dans l'actualité pourtant au combien lié aussi à l'obésité et aux troubles de l'alimentation qui sont de plus en plus fréquents dans notre société.
Sinon les filles on a un peu de retard il manque R20 et R21 en résumé et R22, s'il y a personne je veux bien faire le résumé R22.
Des bises
Céline
Re: Fiches Culture Générale 2013
Coucou louloute,
c'est vrai , on est en retard
.
Par chez moi , ça n’arrête pas de pleuvoir!!c est triste ce temps, ça démotive un peu
.
Je ferai le résumé de la R20 et la R21 ce soir , si personne ne les postent avant 21h.
Voili voilou !
A plus tard
c'est vrai , on est en retard

Par chez moi , ça n’arrête pas de pleuvoir!!c est triste ce temps, ça démotive un peu

Je ferai le résumé de la R20 et la R21 ce soir , si personne ne les postent avant 21h.
Voili voilou !
A plus tard

Re: Fiches Culture Générale 2013
Voici comme promis le résumé de la R21
L’OBESITE
A l’heure d’aujourd’hui, l’obésité est considérée comme une épidémie mondiale
Définition : Selon l’OMS, l’obésité se caractérise par « une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé ». L’excès de graisse résulte d’un déséquilibre entre apport alimentaire et les dépenses énergétiques.
Un individu est considéré comme obèse lorsque son indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 30.
L’IMC se calcule ainsi : IMC = poids (kg) / taille² (m²)
• < 16.5 : Dénutrition
• 16.5 à 18.4 : Maigreur
• 18.5 à 24.9 : Corpulence normale
• 25 à 29.9 : Surpoids
• 30 à 34.9 : Obésité modérée
• 35 à 39.9 : Obésité sévère
• > 40 : Obésité massive ou morbide
Deux formes d’obésité, selon le type de répartition de la masse adipeuse :
• Obésité androïde : masse grasse dans le haut du corps
Plus dangereuse
Problème d’hypertension, trouble cardio-vasculaire…
• Obésité gynoïde : masse grasse dans le bas du corps
Moins retentissent sur la santé
Plus « facile » à traiter
Problèmes articulaires, insuffisances veineuses…
Pour des raisons hormonales, l’obésité androïde touche surtout les hommes et l’obésité gynoïde touche essentiellement les femmes.
Il existe un grand nombre d’établissements spécialisés dans l'obésité de l'enfant et de l'adolescent mais également pour les adultes en France.
CRMO : Ce centre de soins et de recherche est dédié à la prévention et au traitement de l’Obésité et de ses complications.
Chiffres clés :
• À l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980.
• Le surpoids concerne 1,4 milliard de personnes de 20 ans et plus, parmi lesquelles plus de 200 millions d’hommes et près 300 millions de femmes sont obèses (estimations de 2008).
• Le surpoids concerne près de 43 millions d’enfants de moins de cinq ans (estimations de 2010).
• Plus de 40 millions d’enfants de moins de cinq ans étaient en surpoids en 2008.
• À l’échelle mondiale, 44% du diabète, 23% des cardiopathies ischémiques et 7 à 41% de certains cancers peuvent être imputés au surpoids et à l’obésité.
• Chaque année, 2,8 millions de personnes au moins meurent des conséquences du surpoids ou de l’obésité.
Certaines circonstances favorisent la prise de poids : arrêt du tabac, alitement prolongé, dépression, prise de certains médicaments antidépresseurs ou corticoïdes, grossesse, ménopause précoce, chirurgie gynécologique, changements d'habitudes de vie, régimes restrictifs favorisant l'effet « yo-yo » …
I) Les facteurs de risques
Maladies multifactorielle : les causes sont multiples et ne sont pas uniquement fonction du comportement de l’individu.
1. Les facteurs biologiques
Origine génétique : forte probabilité qu’un enfant ayant un parent obèse le devienne également
Problème endocrinologiques comme des dérèglements hormonaux ou glandulaires
Age : baisse de la masse musculaire quand l’âge avance donc les besoins énergétiques sont moindres d’où le risque d’obésité
2. Les facteurs comportementaux
Une alimentation déséquilibrée trop riche et le grignotage favorisent le stockage du surplus sous formes de graisses
Hygiène de vie : sédentarité, manque d’activité physique dû au développement des jeux vidéo, de la télévision et du transport
3. Les facteurs environnementaux
Environnement familial : de moins en moins de repas pris en famille, plus de plats préparés, modèle alimentaire parental déstructuré, séparations, enfant unique...
Stratégies des industries agroalimentaires : publicité, distributeur d’en-cas ou boissons, promotions…
Le rythme de vie pousse à consommer des plats préparés contenant des graisses et des sucres cachés.
4. Les facteurs sociaux
L’augmentation de l’obésité va de pair avec l’augmentation des inégalités sociales selon la HAS (Haute autorité de santé)
Coût élevé de l’alimentation « saine » comme les fruits et légumes
Manque d’éducation sur la santé
Manque d’accès aux soins
II) Les risques encourus
Le risque de mortalité est augmenté, d'autant plus que l'obésité est sévère et précoce. Les risques de maladie associés dépendent de l'âge et des pathologies déjà présentes. Ce sont :
• Le diabète non-insulino dépendant ;
• Les maladies cardiovasculaires y compris l'hypertension artérielle ;
• Les problèmes respiratoires et notamment l'apnée pendant le sommeil ;
• Les problèmes rhumatologiques au niveau des hanches, des genoux et de la colonne vertébrale ;
• Les problèmes de métabolisme, notamment des lipides sanguins ;
• Les anomalies hormonales ;
• Les calculs de la vésicule biliaire ;
• les problèmes veineux et de peau ;
• Les risques plus importants en cas d'opération chirurgicale.
Des répercussions sociales et psychologiques
Sur le plan psychologique et social l'obésité représente une gêne fonctionnelle dans la vie de tous les jours. Elle crée des difficultés à l'embauche et de fréquentes mises en invalidité pour raisons médicales. Elle est source de discrimination sociale chez l'adulte comme chez l'enfant et entraîne souvent une dépression.
III) Les traitements de l’obésité
1. Modifier son habitude alimentaire
Un des principaux objectifs est la perte de poids. La nutrition est évidemment une partie centrale de la prise en charge du patient. Les conseils nutritionnels agissent sur le rythme alimentaire, sur la répartition des nutriments et la densité calorique de l’alimentation.
L’objectif est d’instituer de nouvelles habitudes alimentaires en limitant les interdits, en diversifiant les apports et en réduisant la densité énergétique des aliments, tout en prenant en compte les traditions, les goûts et les possibilités économiques du patient. Un nutritionniste ou un diététicien peut aider le patient à adopter de nouvelles habitudes
2. Pratiquer une activité physique
L’activité physique est très bénéfique. Plus que l’intensité de l’effort, c’est surtout la régularité qui compte et il est recommandé de réaliser au moins 30 minutes d’exercice physique tous les jours : marche à pied, activités sportives (vélo, course à pied, etc.), tâches domestiques, etc. Il est important de se fixer des objectifs réalistes et d’augmenter progressivement la durée quotidienne d’exercice physique jusqu’aux 30 minutes.
3. Traitements médicaux
Des médicaments empêchent le stockage des graisses, mais certains provoquent des effets secondaires importants.
Les coupe-faim ont été retirés du marché pour leur dangerosité.
• Exemple du Médiator retiré du marché en novembre 2009 car le nombre de cas de valvulopathies cardiaques était anormalement élevé.
4. Interventions chirurgicales
En France, environ 13 000 actes de chirurgie de l’obésité, aussi appelée chirurgie bariatrique, sont pratiqués annuellement.
La chirurgie s’adresse à un adulte majeur, ayant un IMC supérieur à 40 ou un IMC supérieur à 35 avec des pathologies associées comme le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, le syndrome des apnées du sommeil ou des troubles fonctionnels articulaires.
La personne souhaitant une chirurgie doit avoir eu en première intention un parcours de soins nutritionnel, diététique et psychothérapeutique pendant une période pouvant aller de 6 à 12 mois minimum.
Si la chirurgie permet de perdre du poids durablement, la réussite repose essentiellement sur l’adhésion active du patient qui devra changer son comportement alimentaire et améliorer son hygiène de vie.
L’intervention chirurgicale peut entraîner des complications et des difficultés au quotidien, même longtemps après l’intervention
Exemple d’intervention :
• Anneau gastrique : consiste à diminuer le volume de l’estomac et ralentir le passage des aliments
• Gastrectomie : consiste à retirer environ les 2/3 de l’estomac et principalement la partie contenant les cellules sécrétant la ghréline (hormone stimulant l’appétit)
• Bypass gastrique : permet de diminuer à la fois la quantité d’aliments ingérés puisque la taille de l’estomac est réduite, et l’assimilation de ces aliments par l’organisme, grâce à un « court-circuit » d’une partie de l’estomac et de l’intestin. Les aliments vont directement dans la partie de l’intestin grêle et sont donc assimilés en moindres quantités
• Chirurgie esthétique : vise à réduire les amas de tissus adipeux
IV) La prévention
• Adopter un régime associé à une activité physique
• Réduire les occasions de consommer en retirant les distributeurs de produits alimentaires des établissements scolaires
• Construction de pistes cyclables dans de nombreuses villes
• Modifier les comportements alimentaires par une éducation dès le plus jeune âge (« la semaine du goût », atelier cuisine…)
• Obliger les fabricants à afficher clairement les apports nutritionnels sur les emballages et à diminuer les taux de glucoses, de lipides et de sel
• Courbe de poids permettant de repérer les enfants qui ont un risque élevé d’obésité
INPES (Institut national de prévention et d’éducation sur la santé)
• Le site http://www.mangerbouger.fr
• Guide de nutrition des enfants et ados à destination des professionnels
• Dépliants pour enfant et ados qui synthétise les recommandations du PNNS
• Encouragement de l’allaitement
Au niveau local :
Le programme EPODE rebaptisé VIF en 2011 « vivions en forme » est un outil de prévention pour les villes pour les aider à atteindre les objectifs fixés dans le cadre du PNNS, du plan obésité et du plan national alimentation. Il a pour objectif d’aider les familles à modifier en profondeur et durablement leur mode de vie.
V) Actualités
• Juin et juillet 2012 : 2 nouveaux médicaments contre l’obésité autorisés aux USA (Qsymia® et Belviq®)
• Septembre 2012 : nouveaux gènes aui augmente le risque de développer une obésité dans l’enfance : au niveau des intestins et de la flore microbienne
• Octobre 2012 : nouvelle découverte, il y aurait un lien entre le taux de bisphénol A (perturbateur endocrinien) dans les urines et l’obésité
Plan obésité 2010-2013, 4 objectifs :
- Améliorer l’offre de soins et promouvoir le dépistage chez l’enfant et chez l’adulte
- Mobiliser les partenaires de la prévention, agir sur l’environnement et promouvoir l’activité physique
- Prendre en compte les vulnérabilités et lutter contre les discriminations
- Investissement dans la recherche
Programme national nutrition santé (PNNS) 2011-2015 :
- Action sur l’information et l’éducation nutritionnelle
- La promotion de l’allaitement maternel
- Dépistage des troubles nutritionnels
Recommandations du PNNS :
- Prendre des repas fixes
- Varier les menus
- Eviter le grignotage
- Modérer largement la consommation des fritures
- Consommer un produit laitier à chaque repas
- Se dépenser régulièrement (30 min par jour)

L’OBESITE
A l’heure d’aujourd’hui, l’obésité est considérée comme une épidémie mondiale
Définition : Selon l’OMS, l’obésité se caractérise par « une accumulation anormale ou excessive de graisse corporelle qui peut nuire à la santé ». L’excès de graisse résulte d’un déséquilibre entre apport alimentaire et les dépenses énergétiques.
Un individu est considéré comme obèse lorsque son indice de masse corporelle (IMC) est supérieur à 30.
L’IMC se calcule ainsi : IMC = poids (kg) / taille² (m²)
• < 16.5 : Dénutrition
• 16.5 à 18.4 : Maigreur
• 18.5 à 24.9 : Corpulence normale
• 25 à 29.9 : Surpoids
• 30 à 34.9 : Obésité modérée
• 35 à 39.9 : Obésité sévère
• > 40 : Obésité massive ou morbide
Deux formes d’obésité, selon le type de répartition de la masse adipeuse :
• Obésité androïde : masse grasse dans le haut du corps
Plus dangereuse
Problème d’hypertension, trouble cardio-vasculaire…
• Obésité gynoïde : masse grasse dans le bas du corps
Moins retentissent sur la santé
Plus « facile » à traiter
Problèmes articulaires, insuffisances veineuses…
Pour des raisons hormonales, l’obésité androïde touche surtout les hommes et l’obésité gynoïde touche essentiellement les femmes.
Il existe un grand nombre d’établissements spécialisés dans l'obésité de l'enfant et de l'adolescent mais également pour les adultes en France.
CRMO : Ce centre de soins et de recherche est dédié à la prévention et au traitement de l’Obésité et de ses complications.
Chiffres clés :
• À l’échelle mondiale, le nombre de cas d’obésité a doublé depuis 1980.
• Le surpoids concerne 1,4 milliard de personnes de 20 ans et plus, parmi lesquelles plus de 200 millions d’hommes et près 300 millions de femmes sont obèses (estimations de 2008).
• Le surpoids concerne près de 43 millions d’enfants de moins de cinq ans (estimations de 2010).
• Plus de 40 millions d’enfants de moins de cinq ans étaient en surpoids en 2008.
• À l’échelle mondiale, 44% du diabète, 23% des cardiopathies ischémiques et 7 à 41% de certains cancers peuvent être imputés au surpoids et à l’obésité.
• Chaque année, 2,8 millions de personnes au moins meurent des conséquences du surpoids ou de l’obésité.
Certaines circonstances favorisent la prise de poids : arrêt du tabac, alitement prolongé, dépression, prise de certains médicaments antidépresseurs ou corticoïdes, grossesse, ménopause précoce, chirurgie gynécologique, changements d'habitudes de vie, régimes restrictifs favorisant l'effet « yo-yo » …
I) Les facteurs de risques
Maladies multifactorielle : les causes sont multiples et ne sont pas uniquement fonction du comportement de l’individu.
1. Les facteurs biologiques
Origine génétique : forte probabilité qu’un enfant ayant un parent obèse le devienne également
Problème endocrinologiques comme des dérèglements hormonaux ou glandulaires
Age : baisse de la masse musculaire quand l’âge avance donc les besoins énergétiques sont moindres d’où le risque d’obésité
2. Les facteurs comportementaux
Une alimentation déséquilibrée trop riche et le grignotage favorisent le stockage du surplus sous formes de graisses
Hygiène de vie : sédentarité, manque d’activité physique dû au développement des jeux vidéo, de la télévision et du transport
3. Les facteurs environnementaux
Environnement familial : de moins en moins de repas pris en famille, plus de plats préparés, modèle alimentaire parental déstructuré, séparations, enfant unique...
Stratégies des industries agroalimentaires : publicité, distributeur d’en-cas ou boissons, promotions…
Le rythme de vie pousse à consommer des plats préparés contenant des graisses et des sucres cachés.
4. Les facteurs sociaux
L’augmentation de l’obésité va de pair avec l’augmentation des inégalités sociales selon la HAS (Haute autorité de santé)
Coût élevé de l’alimentation « saine » comme les fruits et légumes
Manque d’éducation sur la santé
Manque d’accès aux soins
II) Les risques encourus
Le risque de mortalité est augmenté, d'autant plus que l'obésité est sévère et précoce. Les risques de maladie associés dépendent de l'âge et des pathologies déjà présentes. Ce sont :
• Le diabète non-insulino dépendant ;
• Les maladies cardiovasculaires y compris l'hypertension artérielle ;
• Les problèmes respiratoires et notamment l'apnée pendant le sommeil ;
• Les problèmes rhumatologiques au niveau des hanches, des genoux et de la colonne vertébrale ;
• Les problèmes de métabolisme, notamment des lipides sanguins ;
• Les anomalies hormonales ;
• Les calculs de la vésicule biliaire ;
• les problèmes veineux et de peau ;
• Les risques plus importants en cas d'opération chirurgicale.
Des répercussions sociales et psychologiques
Sur le plan psychologique et social l'obésité représente une gêne fonctionnelle dans la vie de tous les jours. Elle crée des difficultés à l'embauche et de fréquentes mises en invalidité pour raisons médicales. Elle est source de discrimination sociale chez l'adulte comme chez l'enfant et entraîne souvent une dépression.
III) Les traitements de l’obésité
1. Modifier son habitude alimentaire
Un des principaux objectifs est la perte de poids. La nutrition est évidemment une partie centrale de la prise en charge du patient. Les conseils nutritionnels agissent sur le rythme alimentaire, sur la répartition des nutriments et la densité calorique de l’alimentation.
L’objectif est d’instituer de nouvelles habitudes alimentaires en limitant les interdits, en diversifiant les apports et en réduisant la densité énergétique des aliments, tout en prenant en compte les traditions, les goûts et les possibilités économiques du patient. Un nutritionniste ou un diététicien peut aider le patient à adopter de nouvelles habitudes
2. Pratiquer une activité physique
L’activité physique est très bénéfique. Plus que l’intensité de l’effort, c’est surtout la régularité qui compte et il est recommandé de réaliser au moins 30 minutes d’exercice physique tous les jours : marche à pied, activités sportives (vélo, course à pied, etc.), tâches domestiques, etc. Il est important de se fixer des objectifs réalistes et d’augmenter progressivement la durée quotidienne d’exercice physique jusqu’aux 30 minutes.
3. Traitements médicaux
Des médicaments empêchent le stockage des graisses, mais certains provoquent des effets secondaires importants.
Les coupe-faim ont été retirés du marché pour leur dangerosité.
• Exemple du Médiator retiré du marché en novembre 2009 car le nombre de cas de valvulopathies cardiaques était anormalement élevé.
4. Interventions chirurgicales
En France, environ 13 000 actes de chirurgie de l’obésité, aussi appelée chirurgie bariatrique, sont pratiqués annuellement.
La chirurgie s’adresse à un adulte majeur, ayant un IMC supérieur à 40 ou un IMC supérieur à 35 avec des pathologies associées comme le diabète de type 2, l’hypertension artérielle, le syndrome des apnées du sommeil ou des troubles fonctionnels articulaires.
La personne souhaitant une chirurgie doit avoir eu en première intention un parcours de soins nutritionnel, diététique et psychothérapeutique pendant une période pouvant aller de 6 à 12 mois minimum.
Si la chirurgie permet de perdre du poids durablement, la réussite repose essentiellement sur l’adhésion active du patient qui devra changer son comportement alimentaire et améliorer son hygiène de vie.
L’intervention chirurgicale peut entraîner des complications et des difficultés au quotidien, même longtemps après l’intervention
Exemple d’intervention :
• Anneau gastrique : consiste à diminuer le volume de l’estomac et ralentir le passage des aliments
• Gastrectomie : consiste à retirer environ les 2/3 de l’estomac et principalement la partie contenant les cellules sécrétant la ghréline (hormone stimulant l’appétit)
• Bypass gastrique : permet de diminuer à la fois la quantité d’aliments ingérés puisque la taille de l’estomac est réduite, et l’assimilation de ces aliments par l’organisme, grâce à un « court-circuit » d’une partie de l’estomac et de l’intestin. Les aliments vont directement dans la partie de l’intestin grêle et sont donc assimilés en moindres quantités
• Chirurgie esthétique : vise à réduire les amas de tissus adipeux
IV) La prévention
• Adopter un régime associé à une activité physique
• Réduire les occasions de consommer en retirant les distributeurs de produits alimentaires des établissements scolaires
• Construction de pistes cyclables dans de nombreuses villes
• Modifier les comportements alimentaires par une éducation dès le plus jeune âge (« la semaine du goût », atelier cuisine…)
• Obliger les fabricants à afficher clairement les apports nutritionnels sur les emballages et à diminuer les taux de glucoses, de lipides et de sel
• Courbe de poids permettant de repérer les enfants qui ont un risque élevé d’obésité
INPES (Institut national de prévention et d’éducation sur la santé)
• Le site http://www.mangerbouger.fr
• Guide de nutrition des enfants et ados à destination des professionnels
• Dépliants pour enfant et ados qui synthétise les recommandations du PNNS
• Encouragement de l’allaitement
Au niveau local :
Le programme EPODE rebaptisé VIF en 2011 « vivions en forme » est un outil de prévention pour les villes pour les aider à atteindre les objectifs fixés dans le cadre du PNNS, du plan obésité et du plan national alimentation. Il a pour objectif d’aider les familles à modifier en profondeur et durablement leur mode de vie.
V) Actualités
• Juin et juillet 2012 : 2 nouveaux médicaments contre l’obésité autorisés aux USA (Qsymia® et Belviq®)
• Septembre 2012 : nouveaux gènes aui augmente le risque de développer une obésité dans l’enfance : au niveau des intestins et de la flore microbienne
• Octobre 2012 : nouvelle découverte, il y aurait un lien entre le taux de bisphénol A (perturbateur endocrinien) dans les urines et l’obésité
Plan obésité 2010-2013, 4 objectifs :
- Améliorer l’offre de soins et promouvoir le dépistage chez l’enfant et chez l’adulte
- Mobiliser les partenaires de la prévention, agir sur l’environnement et promouvoir l’activité physique
- Prendre en compte les vulnérabilités et lutter contre les discriminations
- Investissement dans la recherche
Programme national nutrition santé (PNNS) 2011-2015 :
- Action sur l’information et l’éducation nutritionnelle
- La promotion de l’allaitement maternel
- Dépistage des troubles nutritionnels
Recommandations du PNNS :
- Prendre des repas fixes
- Varier les menus
- Eviter le grignotage
- Modérer largement la consommation des fritures
- Consommer un produit laitier à chaque repas
- Se dépenser régulièrement (30 min par jour)
Espère être ESI 2013/2016
- "Croire en soi, c'est déjà presque réussir."
"Ce qui compte le plus dans la vie, ce n'est pas ce que tu fais.
L'important c'est ce que tu es."
Re: Fiches Culture Générale 2013
y a qu'une folle pour être encore sur le topic a 3heures du matin : moi lol 

«Les obstables de la vie peuvent être les excuses derrières tes échecs ou les raisons derrière tes succès. Le choix te revient»
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- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
Merci lolwenn pour le R21 très complet c est cool
Et channy merci de t être proposée pour la R20
Moi je veux bien faire le résumé de la r 20
mais il n y a qu une seule fiche celle que j ai
Posté hier!! Allez les filles c est un super tropic
ce serait bête de l abandonner!!
Des bises
Céline
Ps: au fait channy tu habite où? Hier il a aussi
plu gros orage à marseille juste après avoir dit il fait beau
sur le forum!!!!
Et channy merci de t être proposée pour la R20
Moi je veux bien faire le résumé de la r 20
mais il n y a qu une seule fiche celle que j ai
Posté hier!! Allez les filles c est un super tropic
ce serait bête de l abandonner!!
Des bises
Céline
Ps: au fait channy tu habite où? Hier il a aussi
plu gros orage à marseille juste après avoir dit il fait beau
sur le forum!!!!
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- Forcené
- Messages : 338
- Inscription : 05 sept. 2012 18:09
Re: Fiches Culture Générale 2013
Euh erreur dans mon dernier message moi
Je veux bien faire le résumé de la r22 celui de
la R20 c est channy
Bises
Celine
Je veux bien faire le résumé de la r22 celui de
la R20 c est channy
Bises
Celine